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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1928 : L'embrouille est dans le sac (1991)

Publié le 11 Septembre 2023 par Lurdo in Cinéma, Comédie, Critiques éclair, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'embrouille est dans le sac (Oscar - 1991) :

Dans les années 30, bien décidé à devenir respectable, le mafieux Angelo "Snaps" Provolone (Sylvester Stallone) tente d'intégrer le milieu de la finance. Mais la visite inopinée d'un de ses comptables, Anthony (Vincent Spano), bouleverse tous ses plans : Anthony lui annonce qu'il a détourné des sommes importantes des comptes de Provolone, et qu'il a pour projet de donner cet argent à la fille de celui-ci, qu'il veut épouser. Mais Lisa (Marisa Tomei), la fille rebelle de Provolone, ne connaît pas Anthony... Il est épris de Theresa (Elizabeth Barondes), qui lui a menti sur son identité. Ou pas.

Un remake du Oscar de De Funes par John Landis, ou plutôt une adaptation libre de la pièce de théâtre originale, déplacée dans les années 30 en pleine dépression, et avec Sylvester Stallone dans le rôle principal.

Et là, tout de suite, ça coince un peu, puisqu'on se retrouve avec un Stallone alors jeune quadragénaire tout juste sorti de Rocky V, en père de deux filles de 27 ans (dont Marisa Tomei), en lieu et place de De Funes - quelque chose ne fonctionne pas, et quand on sait que c'était Al Pacino qui devait tenir le rôle de Snaps, on imagine rapidement un meilleur film.

Parce que cet Oscar est un film de boulevard, les portes claquent, les quiproquos se multiplient, tout le monde cabotine, les accents sont caricaturaux... sans que l'énergie dépensée ne se retrouve réellement à l'écran, entre un rythme très inégal, et une impression persistante que tout le monde se force, mais que personne n'est vraiment à l'aise avec la direction artistique du métrage.

Ce n'est pas désastreux, mais c'est laborieux, et ça ne fonctionne jamais vraiment.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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