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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Les bilans de Lurdo : Cyberpunk - Edgerunners (2022)

Publié le 11 Juin 2023 par Lurdo in Animation, Action, Japon, Pologne, Jeu vidéo, Review, Critiques éclair, Thriller, Science Fiction, Science-Fiction, Les bilans de Lurdo, Netflix, Télévision

Préquelle animée au jeu vidéo Cyberpunk 2077 produite par le studio Trigger, Edgerunners prend la forme de 10 épisodes de 20-25 minutes diffusés sur Netflix fin 2022, et se déroulant environ 1 ans avant les événements du jeu de CD Projekt Red...

Cyberpunk - Edgerunners (2022) :

Peu de temps après la mort de sa mère, victime collatérale d'une fusillade dans les rues de Night City, David, un jeune adolescent paumé et sans argent, entre en possession d'un implant militaire expérimental, qui le dote de capacités uniques. Mais rapidement, cela attire sur lui bien des convoitises malveillantes, alors qu'il intègre les rangs des Edgerunners, un gang de Cyberpunks travaillant pour le plus offrant...

J'avoue, je partais avec un à priori négatif, n'étant vraiment pas fan de la patte graphique de la série, et du genre anime en général... et puis finalement, je me suis pris au jeu. En grande partie grâce à l'illustration musicale décalée de la série, entre son générique signé Franz Ferdinand, et toutes les variations de style imaginables qui vont et viennent au gré des scènes d'action ou d'autres moments plus contemplatifs, mais aussi parce que le récit est bien développé et plutôt prenant.

Oui, Edgerunners reste très stylisé graphiquement parlant, c'est jusqu'auboutiste (c'est très violent et sanglant), et on accroche ou pas (je mentirais en disant que j'ai toujours adhéré à 100 % à la proposition de chaque épisode), mais le script a la bonne idée d'équilibrer tout le côté glauque de l'univers de Night City avec des sentiments, de la romance, et l'histoire de ce jeune homme pris dans la spirale infernale des implants cybernétiques toujours plus puissants, à mi-chemin entre une addiction et un besoin de compenser un manque affectif évident.

Une spirale à l'issue forcément tragique, qui évite la fin heureuse, et qui confère au tout une atmosphère mélancolique, déjà bien appuyée par l'illustration musicale. Alors ce n'est pas parfait, on sent le récit un peu comprimé par le format de la série (ça aurait probablement pu respirer un peu plus avec deux épisodes en plus, ne serait-ce que pour mieux faire ressentir la progression de David, plutôt que de succomber à l'utilisation d'ellipses un peu abruptes), mais globalement, ça fonctionne plutôt pas mal en tant que récit unitaire prenant place dans un univers cyberpunk.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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