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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1850 : ​​​​​​​Chuck Steel - Night of the Trampires (2018)

Publié le 2 Juin 2023 par Lurdo in Action, Animation, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, UK, Fantastique, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Chuck Steel - Night of the Trampires (2018) :

Flic rebelle et héros indestructible incapable de conserver un partenaire plus de quelques heures, Chuck Steel (Mike Mort) est confronté à une nouvelle menace qui frappe Los Angeles : les sans-abris de la ville sont, un à un, transformés en vampires sanguinaires, et seul Chuck, accompagné du savoir du Professeur Van Rantal (Mike Mort), chasseur de vampires, pourra empêcher une catastrophe mondiale...

Un long-métrage anglais primé, en animation image par image, qui aurait presque pu entrer dans le cadre de l'Halloween Oktorrorfest tant il regorge de monstres, de gore et de chasse aux vampires, mais qui finalement est tellement une parodie des films d'action des années 80 que cela prend le dessus sur le côté horreur du tout.

Suite indirecte de Chuck Steel : Raging Balls of Steel Justice, court métrage de 2013 qui introduisait déjà les mêmes personnages de Chuck Steel et de son commissaire, ce Night of the Trampires est remarquable de technique : c'est fluide, ultra-dynamique et spectaculaire, les angles de caméra sont particulièrement travaillés et intelligents, c'est notamment très bluffant dans les scènes d'action, et c'est tout simplement, sur ce plan, une réussite indubitable.

Le côté parodique, lui, souffre d'un humour un peu plus balourd et graveleux, voire beauf, qui ne fonctionne pas aussi bien ; idem pour le doublage très inégal : Mike Mort double beaucoup de personnages, mais sonne parfois forcé, surtout à côté d'acteurs plus professionnels, comme Jennifer Saunders.

Heureusement, les défauts du film sont éclipsés par une bande originale ébourrifante de Joris De Man, enregistrée à Prague pour le côté symphonique, et mêlant guitares électriques, synthétiseurs et gros orchestre (avec, entre deux, des chansons de l'époque).

Bref, c'est fun, c'est dynamique, c'est une prouesse technique, c'est un peu bas de plafond mais c'est très sympathique.

4.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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