Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Chez les Téléphages Anonymes,de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
Kolysanka (2010) :
Dans la région de Mazurie, en Pologne, l'étrange famille Makarewicz (Robert Więckiewicz, Małgorzata Buczkowska, Janusz Chabior...) s'installe dans une petite ferme et y établit un commerce d'artisanat traditionnel. Mais cette arrivée (et les nombreuses disparitions qui l'entourent) suscite bien des curiosités, et notamment l'intérêt des autorités et de journalistes...
Une comédie vampirique polonaise assez agréable à suivre, principalement pour son côté un peu excentrique et son ambiance particulière. Après, ça s'arrête plus ou moins là, ce n'est pas l'hilarité, ce n'est pas révolutionnaire, bref, c'est sympathique, sans plus (et la musique est un peu dérivative).
3.5/6
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Préquelle animée au jeu vidéo Cyberpunk 2077 produite par le studio Trigger, Edgerunners prend la forme de 10 épisodes de 20-25 minutes diffusés sur Netflix fin 2022, et se déroulant environ 1 ans avant les événements du jeu de CD Projekt Red...
Cyberpunk - Edgerunners (2022) :
Peu de temps après la mort de sa mère, victime collatérale d'une fusillade dans les rues de Night City, David, un jeune adolescent paumé et sans argent, entre en possession d'un implant militaire expérimental, qui le dote de capacités uniques. Mais rapidement, cela attire sur lui bien des convoitises malveillantes, alors qu'il intègre les rangs des Edgerunners, un gang de Cyberpunks travaillant pour le plus offrant...
J'avoue, je partais avec un à priori négatif, n'étant vraiment pas fan de la patte graphique de la série, et du genre anime en général... et puis finalement, je me suis pris au jeu. En grande partie grâce à l'illustration musicale décalée de la série, entre son générique signé Franz Ferdinand, et toutes les variations de style imaginables qui vont et viennent au gré des scènes d'action ou d'autres moments plus contemplatifs, mais aussi parce que le récit est bien développé et plutôt prenant.
Oui, Edgerunners reste très stylisé graphiquement parlant, c'est jusqu'auboutiste (c'est très violent et sanglant), et on accroche ou pas (je mentirais en disant que j'ai toujours adhéré à 100 % à la proposition de chaque épisode), mais le script a la bonne idée d'équilibrer tout le côté glauque de l'univers de Night City avec des sentiments, de la romance, et l'histoire de ce jeune homme pris dans la spirale infernale des implants cybernétiques toujours plus puissants, à mi-chemin entre une addiction et un besoin de compenser un manque affectif évident.
Une spirale à l'issue forcément tragique, qui évite la fin heureuse, et qui confère au tout une atmosphère mélancolique, déjà bien appuyée par l'illustration musicale. Alors ce n'est pas parfait, on sent le récit un peu comprimé par le format de la série (ça aurait probablement pu respirer un peu plus avec deux épisodes en plus, ne serait-ce que pour mieux faire ressentir la progression de David, plutôt que de succomber à l'utilisation d'ellipses un peu abruptes), mais globalement, ça fonctionne plutôt pas mal en tant que récit unitaire prenant place dans un univers cyberpunk.
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Albert (Jakub Zajac), vedette des lutins du Père Noël (Cezary Zak), ne comprend pas pourquoi son patron préfère rester invisible à Noël, et ne profite pas de sa popularité. Il décide alors de rendre visite aux humains, pour tenter de les réjouir avec ses pouvoirs et sa bonne humeur : en vain, et plus Albert passe du temps parmi les humains, plus son esprit de Noël s'estompe. La situation est critique, mais heureusement, Albert peut compter sur le jeune David (Cyprian Grabowski), un garçonnet naïf et plein d'imagination dont les parents (Anna Smolowik, Michal Czernecki) viennent de s'installer à Varsovie, loin des montagnes enneigées où ils passaient Noël tous les ans...
Un film de Noël pour enfants originaire de Pologne et diffusé sur Netflix, pour une production qui évoque tour à tour d'autres métrages festifs comme Elfe, (il n'y a qu'à comparer la pose d'Albert sur l'affiche du film, avec celle de Buddy sur celle de Elfe), Super Noël (la barbe qui pousse...) et tant d'autres, pendant près d'une heure cinquante.
Oui, c'est longuet et mollasson, et pour ne rien arranger, le film a un peu tendance à manquer de cohésion interne, enchaînant les scénettes décousues et parfois superflues (l'ouverture sur la danse de Santa et de son épouse ; d'ailleurs, la majorité des scènes du couple pourrait être éliminée sans que le film n'en pâtisse vraiment), qui tirent un peu trop le tout vers le bas, et affaiblissent l'ensemble du film.
En somme, je n'ai clairement pas été passionné par ce métrage gentiment laborieux et peu marquant, malgré quelques moments sympathiques et inventifs.
2 + 0.25 pour Anna Smolowik, attachante et naturelle en mère de famille dépassée mais tolérante = 2.25/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...