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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #sony catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1983 : Madame Web (2024)

Publié le 4 Mars 2024 par Lurdo dans Action, Marvel, Sony, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Fantastique, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Madame Web (2024) :

Orpheline dont la mère est morte dans des circonstances mystérieuses en Amazonie, Cassandra Webb (Dakota Johnson), ambulancière new-yorkaise, se découvre un jour des pouvoirs étranges de clairvoyance, qui l'amènent à protéger Julia Cornwall (Sydney Sweeney), Anya Corazon (Isabela Merced) et Mattie Franklin (Celeste O'Connor), trois adolescentes menacées par un mystérieux homme-araignée - Ezekiel Sims (Tahar Rahim), responsable de la mort de la mère de Cassie, et hanté par une vision prémonitoire des trois jeunes femmes en train de le tuer, dans le futur...

Production Sony faisant depuis sa sortie l'objet de toutes les moqueries et les critiques assassines, Madame Web est le spinoff le plus récent du Spiderverse par le studio, adaptant un personnage tertiaire des comics du Tisseur, pour en faire un métrage "à l'ancienne", comprendre par là qu'on dirait une adaptation superhéroïque des années 90-00, un peu approximative et qui n'assume que moyennement ses liens avec les super-héros costumés.

Le film se résume en effet à "une trentenaire cynique et sarcastique aux dons de clairvoyance tente d'empêcher un méchant de tuer trois adolescentes insipides et agaçantes", un postulat de quasi-slasher à la Destination finale où les seuls personnages costumés sont le méchant (vêtu d'un costume de Spidey noir et rouge probablement trop travaillé pour fonctionner) et les quatre héroïnes le temps de brèves visions de quelques secondes.

Alors est-ce que ça en fait pour autant le désastre dont les réseaux sociaux se moquent en long, en large et en travers ? Non, pas forcément. Ce n'est pas un bon film, certains dialogues sont laborieux, les postiches et couleurs capillaires ne sont pas convaincants, le toutéliage avec Spidey (le collègue de Cassandra est Ben Parker, qui devient oncle pendant le film) est forcé, le script est assez mécanique et prévisible, la post-synchro bancale trahit un film retravaillé en post-production, et de manière générale, ce métrage de SJ Clarkson (réalisatrice de tv, notamment sur Jessica Jones et Defenders, dont le style ne me convainc guère habituellement) ressemble à un pilote de série télévisée - et en a les ambitions.

C'est très médiocre, simpliste, le placement produit Pepsi fait pitié, et je reste persuadé que le casting de Dakota Johnson était une erreur dans ce rôle principal, mais un peu comme pour Morbius, le buzz négatif du Web a pris le dessus sur la réalité du métrage (c'est regardable, ça va droit au but et j'ai vu bien pire), au point de paraître assez toxique, avec un peu de recul.

2.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1857 : Ratchet et Clank (2016)

Publié le 13 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Jeu vidéo, USA, Canada, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Sony

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Ratchet et Clank (Ratchet & Clank - 2016) :

Lombax courageux et impulsif, Ratchet (James Arnold Taylor) n'a qu'un rêve : intégrer les rangs des Rangers galactiques, aux côtés du Capitaine Quark (Jim Ward), son idole de toujours. Mais lorsque ce rêve se réalise, en compagnie de Clank (David Kaye), un robot évadé des usines du maléfique Drek (Paul Giamatti) et de son scientifique en chef, le Dr Nefarious (Armin Shimerman), il s'aperçoit bien vite que la réalité n'est pas à la hauteur de ses espérances, et qu'ensemble, ils vont devoir tout faire pour sauver l'univers...

Un film d'animation dont je n'avais même pas connaissance il y a quelques jours... sans surprise, au final, puisque ce métrage produit par un studio canadien (Rainmaker Entertainment, alors uniquement responsable de Les Zévadés de l'espace et de pléthore de DTV Barbie, et depuis intégré à WOW Unlimited) et librement basé sur le scénario du jeu vidéo Playstation de 2002, est particulièrement générique et inintéressant. 

En réalité, ça ressemble bien souvent à des épisodes de série télévisée mis bout à bout (pas surprenant, car Rainmaker a fait beaucoup de séries tv en images de synthèse), avec un doublage compétent mais peu remarquable, un scénario assez plat et prévisible, une animation honorable mais générique, et une direction artistique... moche.

Bref, on a fréquemment l'impression de regarder un dessin animé de 2006, pas de 2016, et le film peine à rester intéressant jusqu'à sa conclusion finalement assez attendue.

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1679 : L'Homme de Toronto (2022)

Publié le 30 Juin 2022 par Lurdo dans Action, Thriller, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, USA, Review, Romance, Sony

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'Homme de Toronto (The Man From Toronto - 2022) :

Vendeur incapable travaillant dans un gymnase, Teddy Jackson (Kevin Hart) décide de faire une surprise à sa compagne Lori (Jasmine Matthews) en organisant pour elle un bref séjour au spa et dans un chalet tranquille. Mais un quiproquo imprévu fait qu'on le prend pour l'Homme de Toronto (Woody Harrelson), un tueur à gages à la réputation légendaire. Voilà alors Teddy embarqué dans une intrigue géopolitique internationale, contraint de faire équipe avec Toronto, trahi par son agent de liaison (Ellen Barkin)...

Un thriller d'action ultra-générique, du réalisateur des deux Hitman et Bodyguard, et qui se contente de dérouler les clichés habituels du genre et du buddy movie pour proposer une production Netflix générique au possible, trop longue (près de deux heures), aux effets numériques très inégaux (les cascades câblées, la scène de l'avion), au scénario plein de trous (l'homme de Miami qui disparaît et réapparaît de manière un peu aléatoire), aux personnages secondaires transparents, et dans laquelle Harrelson fait du Harrelson, Hart fait du Hart... et ça s'arrête là.

À la limite, la scène d'action finale n'est pas désagréable, avec son pseudo plan séquence bricolé en numérique, et son action à tendance cartoon, mais bon : reste l'impression d'avoir déjà vu ce métrage 250 fois... ce qui en fait une production Netflix tout à fait dans la continuité du catalogue de la plateforme !

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1613 : Morbius (2022)

Publié le 6 Avril 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Horreur, Marvel, Review, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Sony

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Morbius (2022) :

Atteint d'une maladie sanguine incurable, le Dr. Michael Morbius (Jared Leto) décide de tout tenter pour se sauver, et expérimente avec des cellules prélevées sur des chauve-souris vampires sud-américaines, qu'il s'injecte. Soudain, voilà Morbius en pleine santé, doué de pouvoirs surnaturels, et souffrant d'une soif de sang humain qu'il peine à contrôler. D'autant que son meilleur ami d'enfance, Milo (Matt Smith), lui aussi atteint de la même maladie, change radicalement lorsqu'il s'injecte, en secret, le même remède, et devient un être malfaisant et cruel, qui en a après Martine (Adria Arjona), la collègue de Morbius...

Un film que personne n'avait demandé, sur un personnage Marvel dont tout le monde se contrefout royalement, mais voilà : Sony est bien décidé à exploiter jusqu'à la moelle la franchise Spider-man avec ou sans le MCU, et après le succès assez improbable de Venom, place à un film consacré à Morbius, le vampire vivant.

Et c'est amusant, parce que pendant la première demi-heure du film, je me suis dit que finalement, ce n'était pas désagréable, et pas aussi mauvais que les critiques voulaient bien l'entendre : la distribution est efficace (même si Arjana est assez transparente), le script se met assez bien en place, les effets sont plutôt honorables, bref, ça se regarde, même si bizarrement, visuellement et musicalement, on perçoit des relents de la trilogie Batman de Nolan, çà et là.

Et puis, quelque part à mi-parcours, ça déraille : lorsque les deux inspecteurs joués par Tyrese Gibson et Al Madrigal débarquent, tels des Sam et Twitch du pauvre, lorsque Matt Smith devient un vampire hors-champ et cabotine ensuite comme un grand méchant de cartoon, lorsque Morbius et Milo commencent à s'affronter, tout de suite, ça part en vrille, les effets spéciaux deviennent très inégaux, on a fréquemment l'impression que des pans entiers du script ont été coupés au montage, que tout est condensé, compressé, bâclé.

Pas forcément surprenant, compte tenu de la genèse compliquée du film, mais assez agaçant, et progressivement, le film perd globalement de son intérêt et de son énergie, pour finir à bout de souffle, avec une double scène post-credits complètement à l'ouest, qui tente de ressusciter l'univers partagé des Amazing Spider-man (de manière forcée et sans que personne n'y croie réellement).

Pas forcément le désastre que l'on pouvait redouter, mais un récit trop décousu et se prenant trop au sérieux pour fonctionner et être mémorable (là où, au moins, Venom avait un Tom Hardy en roue libre qui amusait la galerie)

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #711 : Pierre Lapin (2018)

Publié le 11 Mai 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Jeunesse, Comédie, Sony, USA, Australie

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Pierre Lapin (Peter Rabbit) :

Lorsque Joe McGregor (Sam Neill), leur voisin acariâtre, décède d'une crise cardiaque, Peter Rabbit (James Corden), ses trois soeurs (Daisy Ridley, Margot Robbie & Elizabeth Debicki) et leur cousin (Colin Moody) se réjouissent d'avoir son jardin et sa propriété pour eux-seuls. Jusqu'à l'arrivée de Thomas (Domhnall Gleeson), le neveu de Joe, qui s'installe là, et décide de mener la vie dure aux lapins. Heureusement, ces derniers peuvent compter sur l'aide de Bea (Rose Byrne), une artiste peintre habitant la maison d'à côté...

Adaptation des ouvrages de Beatrix Potter, mêlant prises de vue réelles et animaux de synthèse, ce Peter Rabbit ne fonctionne qu'à moitié. Au nombre des bons points, les effets spéciaux sont très réussis, et la réalisation à hauteur de lapin s'avère des plus dynamiques et efficaces.

La première moitié du film se déroule ainsi tranquillement, et se regarde même assez sympathiquement, malgré un léger abus de chansons modernes, et de coups de coude appuyés au spectateur, comme dans bon nombre de films d'animation actuels.

Et puis progressivement, une fois Domhnall Gleeson bien installé dans sa nouvelle demeure, le film a tendance à succomber aux travers habituels des films du genre Alvin & les Chipmunks : beaucoup de poursuites hystériques, beaucoup de violence absurde et de slapstick, de l'émotion forcée, et un déroulement particulièrement linéaire.

Dommage, parce qu'encore une fois, les animaux sont très réussis, et du côté humain, Gleeson et Byrne ont une assez bonne alchimie, très british. Quant aux doubleurs, disons qu'on se demande un peu ce que certains, comme Corden ou Robbie, apportent vraiment à leurs personnages respectifs, mais bon... ça aide d'être à la mode, je suppose.

3.5/6

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