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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1860 : Deborah (2022)

Publié le 16 Juin 2023 par Lurdo in Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Science-Fiction, Science Fiction, Politique, USA, Review, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Deborah (2022) :

Invités à passer un week-end chez leurs amis Ada (Deborah Ann Woll) et Albert (Kevin Bigley), scientifiques et inventeurs, Chet (Scott Michael Foster), provocateur nihiliste, Gabby (Ciara Renee), sa nouvelle petite-amie, Nora (Sophia Bush), radieuse et enthousiaste, Jim (Michael Waller), le frère trumpiste de Nora, et Frank (Arjun Gupta), universitaire philosophe, découvrent rapidement que la dernière invention du couple, Deborah - une assistante domestique connectée, à l'intelligence artificielle unique - est capable d'arrêter et de remonter le temps à volonté. Aussitôt, cela sème le chaos dans le petit groupe...

Une comédie noire qui aurait très bien pu être un épisode de Black Mirror et qui est globalement bien interprétée, mais qui, je dois bien l'avouer, ne m'a pas convaincu plus que ça.

Écrit et réalisé par la scénariste de Meet Cute (déjà centré sur les voyages temporels), le film partage pas mal de points communs avec ce dernier métrage, qui m'avait laissé dubitatif : c'est bavard, ronflant, ça aime s'écouter parler (notamment tout le laïus sur la masculinité toxique), c'est parfois un peu con (l'histoire d'inceste), les personnages sont assez antipathiques de bout en bout, avec un groupe d'archétypes ambulants à baffer dès les premières scènes, et dont le caractère ne fait qu'empirer au gré du film.

On me répondra que c'est voulu, mais ça ne fait pas pour autant un film intéressant à suivre : tout l'argument temporel est assez brouillon, à nouveau, et lorsque le film se fait plus sérieux avant de virer au massacre, on se contente de regarder le tout sans trop s'intéresser, puisque l'on sait déjà que tout sera rebooté avant la fin, et qu'aucun personnage ne parvient à susciter l'empathie.

À nouveau, l'écriture n'est pas assez subtile ou maîtrisée pour justifier son artifice scénaristique et sa mécanique, du moins, pas sur 90 minutes.

2.25/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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