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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1856 : Green Ghost and the Masters of the Stone (2021)

Publié le 12 Juin 2023 par Lurdo in Action, Aventure, USA, Comédie, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, Critiques éclair, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Green Ghost and the Masters of the Stone (2021) :

Élevé par sa Nana (Renee Victor) aux côtés de Karina (Sofia Pernas) et de Marco (Kuno Becker), Charlie (Charlie Clark) découvre à l'âge adulte qu'il est supposé faire partie, avec eux, d'une triade aux pouvoirs surnaturels, supposée défendre la Terre contre Drake (Marko Zaror), incarnation du chaos et de l'apocalypse maya. Mais pour cela, il va falloir que Charlie s'entraîne...

Alors un film un peu égocentré (l'acteur principal, vendeur de voitures, est scénariste, co-réalisateur et producteur, et son personnage est inspiré de sa vie), au budget limité, tourné au Texas, à moitié en espagnol, avec Danny Trejo, pour un résultat gentiment déconneur, qui mélange plusieurs genres (arts martiaux, fantastique, etc), avec des effets spéciaux pas toujours aboutis, une facture technique approximative, et qui recycle allègrement la mythologie mésoaméricaine... on dirait du Robert Rodriguez.

Et sans surprise, on retrouve en effet ce cher Robert sur la bande originale du film, et son frère à la production du métrage. Green Ghost est donc un succédané de Robert Rodriguez, écrit comme un hommage un peu maladroit d'un caucasien à la culture latino et à sa nana d'adoption, et qui semble parfois sorti de l'imagination d'un enfant de 10 ans...

Mais ce n'est pas forcément rédhibitoire, car si le costume et le personnage du Green Ghost semblent vraiment intégrés là-dedans au forceps, à la limite de la pièce rapportée, le film ne déçoit pas par ses scènes d'action.

Pour un métrage indépendant au budget très limité, les combats nombreux sont efficaces, les training montages sont amusants (Danny Trejo en Drunken Master, Cain Velasquez en instructeur de MMA, Andy Cheng en expert en kung-fu), et ça ne se prend pas au sérieux : de quoi rendre le tout sympatoche, à défaut d'être très abouti ou mémorable.

3/6 (en étant gentil)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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