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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Christmas Yulefest 2017 - 62 - Un Noël Retrouvé (2017)

Publié le 26 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Fantastique, Religion, Hallmark

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Noël Retrouvé (Christmas in Angel Falls) :

Lorsque son supérieur, Michael (Beau Bridges), lui donne pour nouvelle mission de rendre l'esprit de Noël à la petite ville d'Angel Falls, l'ange Gabby Messinger (Rachel Boston) est ravie. Rapidement, elle fait la connaissance du pompier Jack Avery (Paul Greene), qui accepte de l'aider, et, en dépit des ordres qu'elle a reçus, Gabby commence à s'éprendre de cet humain séduisant...

Généralement, je ne suis pas très fan des films de Noël à base d'anges et de religion mais, lorsque le casting est bon, ou le ton plus léger et moins moralisateur, ça peut fonctionner.

Ici, c'est le cas : Paul Greene et Rachel Boston forment un couple attachant, Beau Bridges s'amuse, ça joue juste, ce n'est pas moralisateur et donneur de leçons, ça ne se prend pas trop au sérieux, et dans l'ensemble, malgré un rythme inégal, et une neige artificielle clairement tirée au canon sans le moindre soin (ça dégouline sur les murs, les voitures sont couvertes d'éclaboussures, les sapins ne sont qu'à moitié enneigés), ça se regarde tout à fait tranquillement.

Rien d'exceptionnel, mais c'est honorable.

3.5/6

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Christmas Yulefest 2017 - 61 - L'Arbre de Noël (1996)

Publié le 26 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Drame, Jeunesse, ABC, Disney

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

L'Arbre de Noël (The Christmas Tree) :

Cherchant désespérément à trouver un arbre de Noël pour le Rockfeller Center de New York, Richard Reilly (Andrew McCarthy) trouve enfin le sapin de ses rêves près d'un couvent isolé. Là, il rencontre alors la Soeur Anthony (Julie Harris), une nonne bienveillante qui lui raconte sa vie tourmentée, comment elle a croisé le chemin de cet arbre, et pourquoi elle s'en occupe avec amour depuis tant d'années...

Un téléfilm de Noël ABC adapté d'un roman, produit par Disney, et réalisé par l'actrice Sally Field, qui n'a clairement pas la main légère sur le mélodrame larmoyant et les gros violons.

C'est dommage que la subtilité ne soit pas vraiment au rendez-vous, car Julie Harris compose un personnage touchant et délicat, et sa relation avec McCarthy, et avec les autres nonnes, dans sa jeunesse, est plutôt jolie... mais il arrive un moment où trop de flashbacks tuent les flashbacks, et surtout, trop de répétitions du même thème musical ultra-sentimental et triste finissent par plomber un peu trop le tout. Quant à la romance de McCarthy avec Trini Alvarado, elle reste anecdotique et n'apporte pas grand chose.

C'est bien intentionné, c'est familial, c'est sirupeux et, sans surprise, ça se finit dans les larmes et l'émotion, mais bon, ça plaira probablement à un certain public.

3/6

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Comme toujours, retrouvez la liste complète (et mise à jour avec les titres français) des films de Noël déjà passés en revue sur ce blog les années précédentes, en consultant notre Index Christmas Yulefest disponible ici...

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Christmas Yulefest 2017 - 60 - Noël avec ma Fille (2017)

Publié le 26 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Jeunesse, UpTV

Noël est passé, mais chez les Téléphages Anonymesc'est toujours l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël avec ma Fille (Christmas Solo) :

Deux parents célibataires, Jennifer (Kelli Williams) et Nate (Jonathan Scarfe) découvrent qu'ils sont voisins, et qu'ils s'entendent particulièrement bien. Mais bien vite, il s'avère que leurs filles respectives, Charlotte (Pippa Mackie) et Melissa (Kayla Wallace), sont rivales au lycée, et en compétition pour le rôle principal du spectacle annuel...

Un téléfilm festif UpTV qui tente de concilier romance adulte (à la distribution d'ailleurs assez sympathique - Williams et Scarfe fonctionnent bien ensemble) à du mélodrame adolescent digne d'une série ABC Family ou CW, avec rivalité mesquine, jalousies, disputes, réseaux sociaux, flirts, chansons, etc.

Problème : toute cette partie du film n'a absolument aucun intérêt pour moi, c'est insipide, creux, et ça phagocyte tout le reste du téléfilm, au point de me faire sombrer dans un coma des plus profonds.

Ce n'est même pas mauvais en soi, ou particulièrement mal joué - je vois clairement ce qu'ils ont tenté d'accomplir : quelque chose qui plaise à la fois aux mères et aux filles - mais ce n'est absolument pas ma tasse de thé, et je me suis ennuyé comme un rat mort.

2/6 ? Probablement plus si l'on fait partie du public visé ? Mouais.

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Christmas Yulefest 2017 - 59 - Casse-Noisette et Le Roi des Souris (2015) & Le Prince Casse-Noisette (1990)

Publié le 25 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Jeunesse, Allemagne, Animation, Fantastique

Noël est là, et chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest continue avec son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Casse-Noisettes et le Roi des Souris (Nussknacker und Mausekönig) :

Comme chaque année, Maria (Mala Emde) et son petit frère Fritz (Leonard Seyd) attendent Noël avec impatience, pour découvrir le cadeau improbable et magique de leur oncle Drosselmeier (Anatole Taubman). Maria, notamment, tombe sous le charme du diorama mécanique animé qu'il leur offre, cette année, et elle se fascine pour un Casse-Noisettes sculpté à la main. D'autant que, lorsque la nuit tombe sur la demeure des Stahlbaum, un phénomène magique se produit, et la figurine prend vie, pour livrer un combat incroyable contre le maléfique Roi des Souris...

Téléfilm allemand diffusé sur Das Erste, cette version de Casse-Noisette s'avère plutôt réussie, visuellement parlant, car produite avec un budget confortable d'1.5 million d'euros. Résultat : niveau atmosphère et direction artistique, le tout est très convaincant, frôlant même parfois l'horreur (pour enfants, bien entendu), avec une atmosphère assez pesante et glauque (joli travail sur les éclairages et la mise en scène) qui capitalise de manière intéressante sur la musique familière de Tchaïkovski.

Après, c'est loin d'être parfait, puisque le tout reste assez confiné entre quatre murs, sans grande ampleur (le pays des friandises et des bonbons est un peu fauché, franchement), que la résolution est un peu expédiée (forcément, vu le format du programme) et que face au Roi des Souris cabotin, le Casse-Noisettes blond est particulièrement fade et transparent.

Néanmoins, dans l'ensemble, c'est encore la preuve que la télévision allemande (tout comme les télévisions nordiques et anglaises, d'ailleurs) investissent de l'argent dans des programmes pour enfants de qualité. On ne peut pas en dire autant de la France.

3.5/6

Le Prince Casse-Noisettes (The Nutcracker Prince) :

Dans l'Allemagne de 1850, Clara s'apprête à fêter Noël en famille, mais elle est jalouse de toute l'attention que sa soeur aînée Louise reçoit de son petit-ami. Heureusement, son oncle Drosselmeier arrive enfin, et avec lui, il apporte un cadeau des plus mémorables...

Un long-métrage d'animation canadien relativement fidèle au déroulement du récit de ETA Hoffmann, mais qui souffre malheureusement d'une direction artistique des plus inégales.

En effet, durant le plus clair du métrage, ce Casse-Noisette a un style très Disney/Bluth, avec des décors soignés et des personnages au design un peu plus polarisant, mais homogène ; et puis, le temps d'un long interlude relatant la légende de la Princesse, du Casse-Noisette et des Rats, le tout bascule dans du cartoon ultra-caricatural et outré, au doublage et aux visuels criards, et à l'humour bas-de-plafond.

Le choc est rude, et risque de perdre plus d'un spectateur.

Cela dit, non seulement il permet de bien démarquer le conte fantastique du reste du métrage et de son univers plus réaliste, mais il s'accompagne aussi d'une amélioration notable de l'animation, qui devient plus fluide et convaincante. On devine alors rapidement que certaines parties du métrage ont été nettement plus travaillées que d'autres, ce qui se remarque clairement.

La troisième partie du métrage (le retour à la réalité et l'affrontement Rats/soldats, ainsi que tout ce qui s'ensuit) mélange les deux styles de manière plutôt convaincante, visuellement parlant. À vrai dire, ce qui gêne le plus dans l'ensemble du métrage, c'est le doublage inégal d'un personnage à l'autre, entre accents inutiles et clichés, et Kiefer Sutherland en pilotage automatique dans le rôle du Casse-Noisettes.

La musique, elle, est reprise de Tchaïkovski, donc aucun problème sur ce plan-là... si ce n'est cette hideuse chanson finale, qui apparaît d'ailleurs brièvement en cours de film : une version d'une mélodie de Tchaïkovski, reprise façon pop années 80-90 à la Whitney Houston du pauvre, et qui donne vraiment envie de se crever les tympans pour arrêter le massacre.

Dans l'ensemble, cependant, ce dessin animé est tout à fait honorable. Rien d'exceptionnel, et on est très loin de la qualité des grands studios d'animation, mais ce n'est pas non plus un métrage fait à la va-vite, sans la moindre idée ou le moindre talent.

Imparfait, mais ça aurait pu être bien pire.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 58 - Emma and Santa Claus : The Quest for the Elf Queen's Heart (2015)

Publié le 25 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Jeunesse, Fantastique, Danemark, Comédie

Noël est là, et chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest continue avec son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Emma and Santa Claus - The Quest for the Elf Queen's Heart (Emma & Julemanden: Jagten på elverdronningens hjerte) :

Lorsque Santa Claus, alias Nicolas (Lars Hjortshøj) et son épouse Julie (Camilla Bendix) passent soudain par la cheminée de la petite Emma (Sofia Suppli Callesen), la fillette n'en croit pas ses yeux. D'autant que Julie vient d'accoucher, et que, quelques minutes plus tard, le bébé est dérobé par des faes, et remplacé par un changelin. Emma, Nicolas, le petit fae Rod (Malte Houe) et Julie, amnésique, vont désormais devoir retrouver le coeur perdu de la Reine des Fées (Mille Dinesen), afin de ramener la paix et l'amour dans le royaume de cette dernière, et de sauver la fille du Père Noël.

Métrage danois pour enfants s'inscrivant vaguement dans la continuité des calendriers de l'Avent télévisés danois, Louis & Santa Claus (2011) et Les Jumeaux & Santa Claus (2013), Emma & Santa Claus en reprend son Père et sa Mère Noël, et les confronte au Royaume des Fées, avec une Reine cabotine aux seins lui descendant aux chevilles.

Autant dire qu'on est plus dans une aventure très fantaisiste et enfantine, qui ne vole jamais très haut, que dans quelque chose qui se prenne au sérieux, et qui parvienne jamais à être crédible, ou à convaincre quiconque a dépassé la dizaine d'années d'âge.

Et pourtant, il y a quelque chose d'amusant dans ce Père Noël fainéant, un peu simplet et maladroit, dans ce duo de faes incapables, ou encore dans ce pays des faes clairement inspiré de la version Peter Jackson du Seigneur des Anneaux, mais en beaucoup plus déglingué et décalé (sans même mentionner la reine acariâtre qui se comporte comme la Reine de Coeur d'Alice au Pays des Merveilles, et qui passe son temps à se faire vanner par ses sujets pour sa poitrine... trainante !).

Bref, ce n'est pas très bon, c'est assez fauché, mais dans l'absolu, les enfants devraient apprécier, et cela ne fait que souligner, en comparaison, la pauvreté de la création française à destination des enfants...

2.5 + 0.5 parce ce que ça a le mérite d'exister : 3/6

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Christmas Yulefest 2017 - 57 - Santa & Cie (2017)

Publié le 25 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, France, Fantastique, Jeunesse

Noël est là, et chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest continue avec son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Santa & Cie :

À quelques jours de Noël, les 92000 lutins et lutines (Bruno Sanches & Louise Chabat) de Santa Claus (Alain Chabat) tombent tous malades. Poussé par sa femme Wanda (Audrey Tautou), le Père Noël décide alors - malgré ses réticences - de se rendre chez les humains afin de trouver un remède à cette maladie collective, et il finit par s'installer chez Thomas (Pio Marmai), Amélie (Golshifteh Farahani) et leurs deux enfants Maëlle (Tara Lugassy) et Mathis (Simon Aouizerate)...

Comédie familiale de Noël signée Alain Chabat, qui se fond ici dans le moule anglo-saxon du "Père Noël en mission qui trouve refuge au sein d'une famille normale", et aussi un peu dans celui des Rois Mages des Inconnus (critique à venir à la fin de cette Yulefest, d'ailleurs).

Postulat, histoire et déroulement assez basiques au programme, donc, pour un Chabat mineur, mais assez amusant néanmoins. Le film a ainsi deux gros points forts : sa distribution excellente (la famille est attachante et crédible, tous les seconds rôles sont pertinents et naturels) et son Père Noël décalé, à la fois râleur, fainéant, misanthrope, blasé, impatient, et assez immature.

Cela permet aux 90-95 minutes du film de passer comme une lettre à la poste, aidé par son humour gentiment absurde et sympatoche. Tout n'est cependant pas parfait : le Pôle Nord version Chabat a des faux airs esthétiques d'affiche publicitaire de Noël des Galleries Lafayette, mâtinée de Willy Wonka ; la post-synchronisation de certaines scènes est un peu bancale ; et dans l'ensemble, la bande originale de Matthieu Gonet est assez peu mémorable.

Pourtant, la durée relativement courte du film, ses effets spéciaux réussis, et son décalage humoristiques font qu'on ne s'ennuie pas, mais je doute tout de même que ce Santa & Cie reste vraiment dans les mémoires.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2017 - 56 - 48 Voeux de Noël (2017)

Publié le 24 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Jeunesse, Canada, Fantastique, Comédie, Aventure

Noël est là, et chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest continue avec son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

48 Vœux de Noël (48 Christmas Wishes) :

Après avoir malencontreusement détruit un sac de 48 vœux la veille de Noël, Mindy (Clara Kushnir) et Cam (Ethan Yang), deux lutins du Père Noël, quittent le Pôle pour se rendre dans le Minnedoza, et retrouver les enfants humains ayant fait ces souhaits. Mais c'est plus facile à dire qu'à faire, et les lutins sont contraints de demander l'aider du jeune Blake (Liam MacDonald), dont la famille peine à retrouver l'esprit de Noël...

Une comédie familiale de Noël produite, réalisée et écrite par une petite maison de production canadienne, Brain Power Studio, déjà à l'origine de plusieurs métrages au budget limité, comme Un Noël pour se retrouver, Une Demande en Mariage pour Noël, L'Arche de Noël, Operation Christmas List, ou encore Mariage sous la Neige.

Des productions inégales qui partagent souvent des seconds rôles récurrents, une réalisation approximative, et une interprétation inégale, mais aussi un volonté de bien faire qui n'a pas forcément à envier aux productions Hallmark en pilotage automatique.

Ici, on est dans la même catégorie : la direction artistique n'est pas désagréable, ça a bon fond (le propos sur le deuil est assez bien traité), mais d'un point de vue technique, c'est plein de petits défauts qui finissent par s'accumuler et par peser : l'interprétation des enfants, notamment, est très inégale, alternant entre juste et surjouée (la plus à l'aise étant Maya Franzoi - Clara Kushnir & Ethan Yang ne sont pas mauvais, mais ils auraient mérité d'être un peu mieux encadrés, au niveau du jeu, car ils en font occasionnellement un peu trop), et les effets sont assez fauchés, en plus d'être rares.

Cela dit, il est probable que le public visé - les jeunes enfants - ne prêtent pas vraiment attention à tous ces défauts, et se laissent embarquer dans cette quête pas très sérieuse. Les adultes, cependant, auront un peu plus de mal.

3/6 en étant indulgent.

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Christmas Yulefest 2017 - 55 - Le Cadeau de Noël (1986)

Publié le 24 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Jeunesse, Drame, CBS

Noël est là, et chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest continue avec son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Cadeau de Noël (The Christmas Gift) :

Architecte travaillant pour un développeur immobilier, George (John Denver) est veuf depuis un an lorsqu'il reçoit pour mission de se rendre à Georgetown, dans le Colorado, pour y étudier la transformation potentielle du secteur en station de ski. Mais à son arrivée sur place, en compagnie de sa fille Alex (Gennie Jemes), il rencontre Susan (Jane Kaczmarek), la charmante postière de la ville, et il tombe sous le charme de cette bourgade magique, où tout le monde semble encore croire au Père Noël...

Comédie dramatique familiale de Noël diffusée sur CBS en décembre 1986, ce téléfilm bénéficie d'un charme visuel certain - les décors naturels et l'environnement du Colorado sont superbes -, et d'une ambiance assez typique de l'époque... mais c'est là aussi son point faible.

Privé d'un protagoniste engageant (John Denver chante bien et n'est pas mauvais acteur, mais manque de charisme), l'histoire succombe trop souvent à un anti-capitalisme un peu caricatural, qui fait que si l'on n'est pas forcément sensible à l'atmosphère rurale et repliée sur elle-même d'une certaine Amérique datée, on peut avoir du mal à adhérer au tout.

D'autant que le rythme est finalement assez pépère, que les quelques passages chantés sont quelconques, et que l'interprétation est inégale.

Malgré cela, les bons sentiments généraux et l'atmosphère du tout font que ça se regarde, certes passivement, mais aussi sans trop de difficulté.

3/6 (en étant indulgent)

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Christmas Yulefest 2017 - 54 - Christmas in Evergreen : un Festival pour Noël (2017)

Publié le 24 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark, Fantastique

Noël est là, et chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest continue avec son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Festival pour Noël (Christmas In Evergreen) :

À Evergreen, dans le Vermont, la vie est perpétuellement enneigée, et Noël est une célébration de chaque instant. Originaire de cette bourgade, dont elle était la vétérinaire, Allie (Ashley Williams) a décidé de quitter la ville pour rejoindre son petit ami de longue date (Marcus Rosner), qui vit à Washington. Mais un vœu magique, une tempête de neige et une rencontre fortuite avec Ryan (Teddy Sears), médecin veuf en route pour la Floride en compagnie de sa fille, va tout changer pour la jeune femme souriante...

Une comédie romantique Hallmark à la distribution sympathique, un peu desservie par une écriture ultra-basique, qui peine à insuffler de l'originalité et de la fantaisie à son récit, et enchaîne les clichés habituels du genre, ainsi que de l'exposition pataude et maladroite.

C'est dommage, car les acteurs font, pour la plupart, tout leur possible pour rendre le tout dynamique et pétillant, et que la direction artistique a décidé de noyer tous les décors et toutes les scènes sous trois tonnes de neige - des quantités régulièrement abusives, mais le mélange des différents types de neige artificielle fait illusion, et ça explique pourquoi la neige paraissait à ce point fauchée dans la majorité des autres productions 2017 de la chaîne : tout le budget neige artificielle est probablement passé dans ce Christmas in Evergreen !

À part ça, donc, rien de bien exceptionnel, mais rien de bien mauvais non plus, et l'enrobage global (façon livre d'images et cartes postales vintages), ainsi que la présence d'un Père Noël magique très convaincant, font que le tout ne descend pas en dessous de la moyenne.

Sans Ashley Williams, cela dit, la note aurait été plus basse, et on regrettera le sort du compagnon de l'héroïne, qui finalement paraissait bien sous tous rapports, et n'avait que de bonnes intentions...

3.25/6 (dont 0.25 pour les deux (!) personnages secondaires afro-américains, dont Rukiya Bernard, assez amusante)

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Christmas Yulefest 2017 - 53 - Very Bad Dads 2 (2017)

Publié le 23 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Very Bad Dads 2 (Daddy's Home 2) :

Afin de faire passer à leurs enfants un Noël de rêve, Dusty (Mark Wahlberg) et Brad (Will Ferrell) décident de combiner leurs efforts, et de se réunir sous un même toit, en compagnie du reste de leurs familles respectives. Mais rapidement, la présence de Don (John Lithgow), le père de Brad, et de Kurt (Mel Gibson), celui de Dusty, réveille de vieilles inimitiés, et sème le chaos...

Le premier Very Bad Dads était une comédie médiocre et totalement oubliable, qui ne valait que pour sa distribution. Ici, pour cette suite festive, j'ai envie de dire que je pourrais presque recopier mot pour mot certains paragraphes de ma critique de Bad Moms 2 : on prend les mêmes personnages que le premier volet, le même concept/script, les mêmes vannes, on y rajoute des parents déjantés, et l'ambiance de Noël, et on remixe le tout.

On se retrouve donc devant une sorte de métrage télégraphié dont on devine la plupart des gags à l'avance, mais qui fonctionne tout de même un minimum grâce à sa distribution. Même si Cardellini fait presque de la figuration, et que Mel Gibson et John Lithgow éclipsent leurs fils respectifs, les acteurs ont l'air de s'amuser et de bien s'entendre. Les enfants, notamment, restent très attachants, et John Cena a droit à un peu plus de temps de présence à l’écran, ce qui fait plaisir à voir.

Reste cependant que le film s'avère, dans l'ensemble, assez basique et laborieux, et ne finit par décoller un peu que sur sa toute fin, ou bien très ponctuellement, à l'occasion d'une scène ou d'un gag. Le reste du temps, c'est du pilotage automatique qui ne vole pas très haut.

Pas de gros progrès par rapport au premier film, donc.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 52 - Noël au Pays des Jouets (2017)

Publié le 23 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Lifetime

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël au Pays des Jouets (A Very Merry Toy Store) :

Connie (Melissa Joan Hart) et Will (Mario Lopez) tiennent deux magasins de jouets voisins et rivaux, et ils ne se supportent pas. Jusqu'à l'ouverture en ville de la succursale d'une immense franchise, Roy's Toys, dirigée par le machiavélique Roy (Billy Gardell) : menacés de faillite, les deux commerçants décident de s'associer pour faire tomber leur nouveau concurrent...

Un ratage, tout simplement. En donnant carte blanche à Melissa Joan Hart pour qu'elle produise elle-même (et réalise et conçoive indirectement, puisque c'est sa mère qui est derrière la caméra, et l'un de ses partenaires de production qui écrit) ce téléfilm de Noël, Lifetime prouve, sans le vouloir, que malgré tous leurs défauts, on ne s'improvise pas scénariste de téléfilm romantique de Noël.

Alors certes, la distribution (composée d'amis de MJH et de visages connus) est assez sympathique, mais rapidement, on s'aperçoit que le film n'a aucun rythme, aucune énergie, que la plupart des scènes sont soit inutiles, soit insipides, soit interminables (car au montage inexistant), et surtout, que l'ensemble de la production est ultra-fauchée, entre son éclairage et sa mise en scène digne d'un DTV amateur, ses effets visuels indigents (la course de luges, au secours), et son placement produit omniprésent (avec ses gros panneaux Hasbro et compagnie en arrière plan).

L'humour et la romance tombent à plat, faute de dialogues pétillants ou dynamiques (et puis bon, si Lopez n'a pas changé, on ne peut pas en dire autant de MJH), et on préfèrera clairement le Noël à la Télévision de l'année dernière, à ce Very Merry Toy Store soporifique qui se plante dans les grandes largeurs.

1.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 51 - Noël en Péril (1991)

Publié le 22 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Télévision, Jeunesse, Fantastique, NBC

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Noël en Péril (In The Nick of Time) :

À quelques jours de Noël, Santa Claus (Lloyd Bridges) découvre qu'il doit passer le relais à un nouveau Père Noël avant la fameuse nuit fatidique... mais encore faut-il le trouver. Il part alors pour New York, certain d'y trouver là un candidat idéal, et après de nombreuses rencontres, il porte son choix sur Ben Talbot (Michael Tucker), un journaliste veuf et grincheux, qui a perdu toute joie de vivre...

Un vieux téléfilm diffusé sur NBC au début des années 1990, tourné par le même réalisateur que Une Maman pour Noël, et que j'avais déjà vu, il y a bien longtemps, mais dont je ne gardais que de vagues souvenirs.

Parmi ces souvenirs, le chauffeur de taxi (A. Martinez) et sa fille (Jessica DiCicco), le rasta (Cleavon Little), les lutins agaçants, le concert improvisé dans la rue, Santa en moto, le futur Père Noël assez peu engageant et mémorable, et sa collègue (Alison La Placa).

Lloyd Bridges, cependant, est très bien dans son rôle, mais desservi par un récit somme toute convenu (un classique des téléfilms de Noël), par un budget relativement limité (les éclairages, notamment, sont très début des années 90), et par un déroulement & des idées assez peu inspirées, qui ralentissent notablement le tout.

Après, pour un téléfilm pour enfants, ça reste regardable et plein de bonnes intentions, mais compte tenu du facteur nostalgie, j'aurais du mal à lui mettre autre chose que

3/6

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Christmas Yulefest 2017 - 50 - Une Coach pour Noël (2017)

Publié le 22 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Une Coach pour Noël (A Joyous Christmas) :

Auteur à succès de livres de bien-être et de développement personnel, Rachel (Natalie Knepp) revient dans sa ville natale pour y tenir une conférence. Sur place, elle fait tout son possible pour éviter sa famille, et finit par rencontrer le sympathique Jack (Michael Rady), qui produit la conférence. Mais en parallèle, Rachel échappe de justesse à un accident grâce à l'intervention de Joy (Bonnie Bedelia), une femme discrète et réservée, dont le message de générosité et de bienveillance va inciter Rachel à se remettre en questions...

Un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries qui, sans être particulièrement mauvais, s'avère totalement insipide de bout en bout.

L'héroïne est insipide, ses problèmes familiaux aussi, sa romance est assez bâclée (ils se rencontrent, et l'actrice passe aussitôt en mode amoureuse béate, zou, c'est bouclé, on enchaîne les quiproquos, et on passe à autre chose), et le plus gros de l'histoire (Jack/Joy/etc) est particulièrement éventé par un script sans la moindre subtilité ou finesse, qui donne fréquemment dans le mélodrame facile.

Alors niveau production et interprétation, c'est relativement compétent (même si j'ai un bémol à placer sur le jeu de Bedelia, parfois un peu trop appuyé), donc ce n'est pas un flop, mais c'est le genre de téléfilm qui prend bien trop longtemps à arriver à ses fins, alors que ses spectateurs ont déjà tout compris depuis près d'une heure.

Énorme bof.

2/6

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Christmas Yulefest 2017 - 49 - Le Plus Beau Cadeau de Noël (1998)

Publié le 22 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Noël, Yulefest, Télévision, Fox, Jeunesse, Fantastique

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Plus Beau Cadeau de Noël (Like Father, Like Santa, aka The Christmas Takeover) :

Tyler Madison (Harry Hamlin) est un industriel ambitieux, avide et sans pitié, qui conquiert depuis plusieurs années le monde du jouet, écrasant et rachetant tous ses compétiteurs. Et pour cause : il est le fils du Père Noël, et est bien décidé à se venger des absences répétées de son père durant son enfance, en prenant le contrôle du Pôle Nord, alors même qu'une rébellion s'y déroule, menée par les employés de Santa (William Hootkins)...

Un téléfilm familial diffusé sur Fox Family en 1998, et qui donne l'impression d'avoir été filmée et écrite au moins dix ans plus tôt, tant tout est fauché, basique, enfantin et simpliste.

Le fait que ce soit une production Saban y est clairement pour beaucoup : les décors sont génériques, les costumes et postiches de piètre qualité, les effets visuels et la musique idem, Gary Coleman fait de la figuration en lutin (comme la plupart des figurants du Pôle, qui passent la moitié du film enfermés dans des cages), et le script est globalement assez décousu et bordélique, incapable de gérer de front tous ses personnages et sa thématique du père absent.

En somme, à moins d'avoir moins de 8 ans, pas grand intérêt, et j'ai vraiment eu du mal à arriver au bout.

1.75/6 (dont 0.5 pour Megan Gallagher dans le rôle ingrat de la mère de famille frustrée)

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Christmas Yulefest 2017 - 48 - Le Pacte Secret de Noël (2017)

Publié le 21 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Le Pacte Secret de Noël (Switched For Christmas) :

Kate et Chris Lockhart (Candace Cameron Bure) sont deux sœurs jumelles que tout sépare : l'une a une vie familiale bien remplie de mère célibataire, l'autre a une vie professionnelle florissante, mais n'a jamais trouvé l'amour. À l'approche de Noël, sur un coup de tête, elles décident de se faire passer l'une pour l'autre, et de voir le monde d'un tout autre point de vue...

Une comédie romantique Hallmark lorgnant vaguement sur Le Prince et le Pauvre, avec ses deux personnages jumeaux vivant des vies radicalement différentes, et qui échangent leur quotidien pendant un court moment, blablabla... c'est ultra-balisé, et surtout, c'est ultra-soporifique, puisque reposant entièrement sur Candace Cameron-Bure pour donner corps et faire vivre ces deux sœurs jumelles supposément différentes.

Sauf que CCB (à la base, pas l'actrice la plus polyvalente du monde) les joue exactement pareil, et que physiquement, la seule, différence visuelle, c'est un style capillaire vaguement modifié.

Tout le reste du métrage est à l'identique : en pilotage automatique (la photographie est assez moche, d'ailleurs, et tire ponctuellement sur le jaune), jamais intéressant, et à oublier tout aussi vite que le téléfilm a été diffusé. À réserver aux fans absolus de CCB.

2/6 (pour Eion Bailey, le seul acteur à avoir un minimum de charisme dans tout ça)

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Christmas Yulefest 2017 - 47 - L'Invité de Noël (1995)

Publié le 21 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Drame, Romance, CBS

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L'Invité de Noël (A Holiday to Remember) :

Carolyn Giblin (Connie Sellecca), une psychiatre renommée de Los Angeles, divorce et s'installe, en compagnie de sa fille Jordy (Asia Vieira), dans la demeure délabrée de sa famille, en Caroline du Sud. Là, elle retrouve Clay (Randy Travis), son ex-fiancé, ainsi que, caché dans le sous-sol de la maison, un orphelin sans-abri, William (Kyle Fairlie) et son chien.

Un téléfilm CBS adapté d'un roman et qui, dès son ouverture (sur une reprise country-harmonica de Winter Wonderland), donne le ton : on est dans le téléfilm de Noël à l'ancienne, sirupeux au possible, avec un orphelin impertinent, un chien malade, un triangle amoureux, une tante bienveillante, blablabla... un produit typiquement années 90, avec des défauts évidents (la bâtisse délabrée qui semble bien trop propre et entretenue, l'adolescente rebelle-mais-pas-trop, une absence totale d'alchimie entre les deux protagonistes, une interprétation inégale, une réalisation assez datée et forçant l'émotion, une atmosphère festive très limitée...), et qui finit par être particulièrement insipide tant il est balisé.

Reste le petit Kyle Fairlie, plutôt amusant et naturel, et qui a un sacré répondant.

2/6

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Christmas Yulefest 2017 - 46 - Bad Moms 2 : A Bad Moms Christmas (2017)

Publié le 21 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Christmas, Yulefest, Noël, Comédie

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Bad Moms 2 - A Bad Moms Christmas :

À l'approche des fêtes de Noël, Amy (Mila Kunis), Kiki (Kristen Bell) et Carla (Kathryn Hahn) décident de faire fi des traditions, et de fêter Noël à leur manière. Mais lorsque leurs mères respectives (Christine Baranski, Cheryl Hines et Susan Sarandon) arrivent à l'improviste, tout se complique...

Malgré la qualité toute relative du premier Bad Moms, une comédie lourde, graveleuse et bas-de-plafond, écrite par deux scénaristes de Very Bad Trip à la vision très puérile de la comédie féminine et de la maternité, le film avait plutôt bien fonctionné au box-office (principalement américain) grâce au capital sympathie de sa distribution, et à son ton faussement irrévérencieux et provoc'.

Et donc, qui dit succès au box-office dit suite inutile, paresseuse et tournée à la va-vite, une suite transposée à Noël (mais qui aurait aussi bien pu se dérouler le 4 Juillet, à Thanksgiving, ou durant n'importe quelle célébration familiale américaine, tant les fêtes de fin d'année ne sont ici qu'un habillage inconséquent), et qui continue dans la droite lignée du film original.

Ici, cela se traduit par un métrage qui, à l'instar de bon nombre de comédies américaines de ce genre, utilise le ressort comique de la "visite des parents", pour forcer des situations caricaturales, où tout le monde surjoue et beugle, où les clichés s'enchaînent, où les montages au ralenti se succèdent, où l'émotion est basique et calculée, et où l'humour est toujours particulièrement bas de plafond et graveleux (Justin Hartley en strip-teaseur bien membré qui se fait épiler les bollocks.... *soupir*).

Bref, c'est tout aussi trashy et générique que le premier épisode, en encore plus balisé et prévisible, et avec nettement moins de temps de présence à l'écran des trois héroïnes, que ce soit ensemble ou séparées.

Alors oui, il y a bien des guirlandes et des Santa Claus, çà et là, mais... non. Il est plus que temps que cette vague des "Bad Machintruc" (et autres clones de Mes Meilleures Amies) s'arrête.

Pour de bon.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2017 - 45 - Un Noël en Cadeau (2017)

Publié le 20 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Lifetime

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Un Noël en Cadeau (Wrapped Up In Christmas) :

Gérante du grand magasin Shops at Town Center, Heather (Tatyana Ali) est contrainte de fermer plusieurs des boutiques du centre à l'approche de Noël, pour raisons économiques. Mais, par le biais de sa nièce Molly (Princess K. Mapp), elle rencontre alors Ryan (Brendan Fehr), le neveu de la propriétaire de l'une des échoppes du centre, qui ignore tout de la jeune femme. Le courant passe très bien, mais le couple est issu d'univers bien différents, et Heather doit fermer la boutique où travaille Ryan...

Après une saison 2015 passée à singer Hallmark sans y mettre les moyens, et une saison 2016 sans film de Noël, Lifetime revient à la charge, cette année, et semble avoir, pour mot d'ordre "faites tout ce que Hallmark ne fait pas (ou plus)".

Au programme, ici, de la diversité (tous les personnages ou presque ont des origines ethniques différentes), un couple principal mixte, des personnages secondaires nombreux, aux visages familiers (Mindy Sterling, notamment) et tous plus ou moins développés, une romance plus adulte, un métrage qui sait rester léger, et une direction artistique/un budget plus conséquents.

Ça change un peu de la médiocrité habituelle de certaines productions Hallmark, et si ça n'est pas dénué de défauts - on retombe occasionnellement dans les clichés habituels du genre, l'interprétation est inégale (notamment au niveau de la fillette) - ça reste agréable et rafraîchissant à suivre.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2017 - 44 - Clarence (1990)

Publié le 20 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Yulefest, Noël, Christmas, Télévision, ABC Family, Comédie, Religion, Drame, Canada, USA, Nouvelle-Zélande

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Clarence :

Lorsque Clarence Odbody (Robert Carradine), l'ange qui avait autrefois aidé George Bailey, accepte de sortir de sa semi-retraite pour empêcher le suicide de Rachel (Kate Trotter), la jeune veuve de Jeremy (Richard Fitzpatrick), un autre ange, il ignore à quoi s'attendre. Et voilà donc Clarence qui découvre l'Amérique urbaine de la fin des années 80, tout en séjournant avec Rachel et ses deux enfants (Nicolas Van Burek & Jamie Rainey), victimes de l'acharnement professionnel d'un businessman ambitieux (Louis Del Grande)....

Au rayon des suites inutiles que personne n'avait jamais demandées, voici donc Clarence, un téléfilm canado-américano-néo-zélandais diffusé sur l'équivalent du ABC Family de la fin des années 80, réalisé par un habitué des productions télévisuelles Henson, et se proposant comme une suite directe au classique de Noël, La Vie est Belle de Capra.

Et comme si cette idée n'était pas déjà assez mauvaise en soi, la production nous place cette suite dans le milieu des jeux vidéo de 1989 (grosse rigolade, avec du recul), avec un ange maladroit et décalé, qui prend brièvement l'apparence d'un adolescent au lycée et qui embrasse la femme qu'il est supposée sauver/protéger, et avec un Joseph (le supérieur hiérarchique de Clarence) incarné par un jeune pré-ado typiquement 80s, sarcastique et horripilant.

Ajoutez à cela une atmosphère festive totalement absente (il y a trois flocons de neige miteux, vers la fin), un rendu visuel particulièrement fauché et daté, une interprétation inégale, un rythme mollasson, et un manque total d'intérêt, et on comprend sans problème que ce téléfilm soit désormais quasiment introuvable, et n'ait jamais été réédité depuis l'époque de la VHS.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2017 - 43 - À la Recherche du Père Noël (2017)

Publié le 20 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

À la Recherche du Père Noël (Finding Santa)  :

Lorsque Tom (Jay Brazeau), le Père Noël officiel de sa ville de Nouvelle-Angleterre, a un accident peu de temps avant la grande parade de Noël, c'est la panique : Grace (Jodie) doit absolument lui trouver un remplaçant, et personne ne semble convenir. Personne, excepté Ben (Eric Winter), le fils de Tom, qui est né pour tenir ce rôle, mais s'est rebellé contre son héritage, et est devenu auteur et chauffeur Uber à Boston. Grace part aussitôt le chercher, afin de tenter de lui faire changer d'avis...

Une comédie romantique Hallmark qui ne fonctionne qu'à moitié, cette moitié reposant intégralement sur Jodie Sweetin, sur son charisme, son naturel et son énergie. Elle est très bien dans son rôle (comme elle peut l'être dans Fuller House, d'ailleurs), mais elle n'est pas forcément aidée par le script, qui fait illusion pendant une demi-heure, avant de se perdre dans des digressions inutiles et forcées (le passage chez les amis de Grace), sans jamais développer suffisamment son postulat de départ un peu faiblard.

Comme le mentionnait une critique anglo-saxonne, le script aurait pu être plus intéressant et abouti en faisant de Tom le vrai Père Noël, de Ben son fils, et en remplaçant la parade de la ville par la tournée du 24 décembre. Certes, cela aurait clairement fait basculer le métrage dans le registre fantastique, mais après tout, c'est Noël, autant y aller franco : là, malheureusement, on sent que le tout est bridé, que les enjeux sont limités et forcés, et on finit par se retrouver devant une rom-com basique, aux clichés habituels de la meilleure copine rousse excentrique, de l'héroïne obsédée par Noël et de son prétendante grincheux détestant les Fêtes.

C'est dommage, parce que le couple fonctionne bien, et est attachant, entouré de personnages secondaires sympathiques (les amis de Grace exceptés), que le tout ne se prend pas trop au sérieux, et que la direction artistique du métrage est bien meilleure que certaines productions Hallmark récentes. Ça se regarde donc plutôt bien, mais ça n'exploite pas pleinement son potentiel.

3/6 + 0.5 pour Sweetin = 3.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 42 - Une Maman pour Noël (1990)

Publié le 19 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Yulefest, Noël, Christmas, Télévision, Drame, Comédie, Jeunesse, Fantastique, NBC, Disney, Romance

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Une Maman pour Noël (A Mom for Christmas) :

Âgée de 11 ans, la petite Jessica (Juliet Sorci) n'a jamais connu sa mère, décédée lorsqu'elle était petite, et elle n'a qu'un seul voeu pour Noël : passer les fêtes de fin d'année avec son père Jim (Doug Sheehan), habituellement toujours occupé par son travail, et avec une nouvelle maman à la maison. L'étrange Philomena (Doris Roberts) exauce alors son souhait, et transforme un mannequin d'un grand magasin en Amy (Olivia Newton-John), une jeune femme séduisante qui devient la gouvernante de Jessica. Mais alors que la fillette et son père s'attachent à Amy, ils découvrent qu'elle ne peut rester que jusqu'au soir de Noël...

Un énorme bof pour ce film fantastique familial adapté d'un roman, et diffusé sur NBC en décembre 1990.

Ça rappelle très fortement la comédie Mannequin de 1987, adaptée à la période de Noël et à un récit plus enfantin, mais le tout s'avère assez moyennement interprété, et parfois même étrangement sinistre, notamment lorsque tous les mannequins s'animent ou lors du climax du film (avec les mannequins sans visage).

À part ça, on a une relation père-fille plutôt naturelle et sympathique, une Doris Roberts en proto-Mrs Miracle, des chansons particulièrement datées (qui font sourire), et un grand final mélodramatique au possible en plus d'être filmé de manière assez kitschouille.

Je suppose que si l'on a grandi avec ce téléfilm (et que l'on est de sexe féminin), la nostalgie doit aider, mais ça a globalement assez mal vieilli.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 41 - L'Auberge de Noël (2017)

Publié le 19 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

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L'Auberge de Noël (The Mistletoe Inn) :

Lorsque Kim (Alicia Witt), apprentie écrivaine de romances, est plaquée par son compagnon Garth (Casey Manderson), lui aussi auteur, elle décide de rebondir en s'inscrivant à une conférence-atelier d'auteurs de romances de Noël, pour développer ses talents. Là, elle sympathise avec Zeke (David Alpay), un romancier en panne d'inspiration, et elle fait tout son possible pour rencontrer l'une de ses idoles, un mystérieux auteur de best-sellers qui n'est jamais apparu en public et a prévu de s'exprimer lors de cet événement...

Hum... alors, ici, nous nous trouvons devant une comédie romantique de Noël, adaptée d'une romance littéraire de Noël, dans laquelle une apprentie auteure de romances de Noël se rend dans une convention-atelier de romances de Noël, pour rencontrer une superstar de l'écriture des romances de Noël, afin d'obtenir ses conseils pour terminer son premier ouvrage, une romance de Noël (qui est en réalité le postulat de départ d'une autre romance de Noël de l'auteur de The Mistletoe Inn, déjà adaptée à l'écran par Hallmark sous le titre La Promesse de Noël).

Pourquoi pas. C'est très méta, ça fleure bon le nombrilisme de la part des scénaristes, mais à la limite, pourquoi pas.

Là où ça coince, en fait, c'est quand on rajoute une couche de conseils et de discours très premier degré sur le métier d'auteur, sur l'art de l'écriture, et sur ce qui fait une bonne romance : un bon titre accrocheur et mystérieux, des personnages profonds et crédibles, une histoire imprévisible, des descriptions détaillées, du vécu... soit exactement tout ce que les romances Hallmark en général, et ce téléfilm en particulier, n'ont pas.

Il y a donc une certaine ironie à la découverte de ce téléfilm ultra-formaté, mollasson, et prévisible de bout en bout, avec ses personnages affreusement clichés (l'ex-petit ami arrogant, la bonne copine, la peste de service), son mystère éventé dès les premières secondes, sa neige risible au possible (les canons à mousse posés hors champ, et qui noient l'image de fausse neige horizontale, il faut arrêter maintenant) : on ne peut s'empêcher de se dire que les scénaristes Hallmark sont tellement dans leur bulle qu'ils ne réalisent pas les défauts de leurs propres œuvres, et semblent sincèrement penser être en mesure de donner des conseils pertinents en matière de romance.

Mouais. Mais passons. Si à la limite, le téléfilm fonctionnait sur le front de la romance, toutes ces considérations importeraient peu. Mais là aussi, c'est très (trop) inégal. Par rapport à 10 Choses à Faire pour un Noël Parfait, son film de Noël de l'année dernière, Alicia Witt s'est un peu calmée, et ne semble pas ivre dans la majeure partie de ses scènes : elle continue néanmoins de surjouer gentiment, et de débiter toutes ses répliques avec un demi-rictus sarcastique peu agréable (déjà que son personnage est assez frustrant - apprentie-auteure qui n'a jamais laissé personne lire ses œuvres, qui n'a jamais rien écrit, et qui, dès qu'on lui dit que son livre n'est pas parfait, commence à bouder et à baisser les bras...).

Quant à David Alpay, il est plutôt sympathique, il a de la personnalité, et il est dynamique... mais pour être franc, par moments, il est un peu trop impertinent et maniéré pour faire un love interest convaincant. C'était un peu un problème qu'il avait déjà dans Mon Ange de Glace et dans La Parade (amoureuse) de Noël : 70% du temps, ça passe, mais 30% du temps, on se dit qu'il fait "plus meilleur pote gay de l'héroïne" que "bel homme mystérieux et futur mari". Surtout rasé de près.

Peu importe, cela dit. Même avec d'autres acteurs, je pense que le film m'aurait tout autant brossé à rebrousse-poils. Quelque chose dans le ton, dans le sujet, m'a agacé, et à partir de là, je n'ai tout simplement pas accroché.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2017 - 40 - Le Village du Père Noël (2000)

Publié le 19 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Yulefest, Noël, Christmas, Comédie, Jeunesse, Fantastique, CBS

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Le Village du Père Noël (The Christmas Secret / Flight of the Reindeer) :

Sauvé, durant son enfance, par un renne volant, Jerry McNeil (Richard Thomas) est devenu un universitaire fasciné par les animaux volants. Jusqu'au jour où il reçoit en cadeau un vieil ouvrage consacré aux rennes du Père Noël : de quoi ranimer sa curiosité, et lui faire prendre un avion privé pour le Grand Nord. Mais il disparaît alors dans une tempête, et se réveille au Pôle Nord, en compagnie de Santa Claus (Beau Bridges), de sa famille et de ses lutins...

Un téléfilm CBS adapté d'un livre pour enfants, et qui tente une approche semi-scientifique du Père Noël et de ses rennes volants.

Totalement inoffensif, et assez moyen, notamment parce que tout repose sur Richard Thomas (qui est parfois un peu en surjeu), sur des effets spéciaux limités (le Pôle Nord et son micro-climat ensoleillé, verdoyant et californien, est assez limite) et sur pas mal d'exposition maladroite, directement tirée du livre.

Après, ça reste regardable, notamment si l'on est plus jeune, mais dans l'ensemble, c'est trop limité par son budget, son cadre et ses ambitions télévisuelles pour vraiment être mémorable.

3/6

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Christmas Yulefest 2017 - 39 - La Plus Belle Étoile de Noël (2017)

Publié le 18 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Christmas, Noël, Yulefest, Comédie, Romance, Hallmark

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La Plus Belle Étoile de Noël (The Christmas Cure) :

Médecin urgentiste, Vanessa Turner (Brooke Nevin) rentre dans sa famille pour y passer les fêtes de Noël. Là, elle découvre que son père (Patrick Duffy), médecin lui aussi, est sur le point de prendre sa retraite et de fermer son cabinet, ce qui pousse Vanessa à repenser tout son avenir...

Un film diffusé (pour ne pas dire sacrifié) en Juillet (!!!) par Hallmark, et ce n'est pas forcément étonnant : autant la distribution est attachante, et l'atmosphère familiale bien retranscrite, autant tout le côté romance est totalement anecdotique, oublié pendant les trois-quart du métrage, et de toute façon, il ne fonctionne pas particulièrement puisque Steve Byers a un peu le charisme d'un poulpe mort.

Résultat : on s'attache presque plus aux personnages secondaires qu'au couple principal, et comme le script est cousu de fil blanc, il n'y a donc pas grand chose d'intéressant à l'écran.

C'est inoffensif, insipide, et dans l'ensemble, on a tendance à roupiller gentiment devant ce métrage en pilotage automatique. Nevin mérite mieux. Et Jocelyn Hudon aussi.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2017 - 38 - Trois Femmes pour un Destin (2010)

Publié le 18 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Yulefest, Noël, Christmas, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark, Irlande, USA, UK

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Trois Femmes pour un Destin (Three Wise Women) :

Lorsqu'elle découvre que son père a une aventure avec une inconnue, Ellie (Lauren Coe) s'enfuit en faisant une croix sur l'amour, et un accident altère alors drastiquement le cours de sa vie. Esseulée et de plus en plus froide, Ellie devient une doctoresse carriériste et ambitieuse (Amy Huberman), puis, bien des décennies plus tard, une vieille femme malheureuse et sans famille (Fionnula Flanagan). Heureusement, à l'occasion de Noël, l'ange gardien d'Ellie, Tom (Hugh O'Conor), déplace deux de ses incarnations - adolescente et grand-mère - dans le temps, pour tenter de changer le cours de la vie de la doctoresse...

Une production anglo-irlandaise pour Hallmark, qui se déroule à Dublin, et suit une distribution irlandaise se livrant à une sorte de vague relecture d'Un Conte de Noël de Dickens, en mode déstructuré et inabouti.

On a donc la version adulte de l'héroïne qui est visitée par l'esprit des Noël passés (la version adolescente) et futurs (la mamie), lesquels tentent ainsi de l'influencer et de changer leur histoire.

Sauf que tout ça ne fonctionne pas vraiment, tant c'est brouillon, assez fauché, et globalement dénué d'esprit de Noël (en fait, on est plus dans le drame terne vaguement surnaturel à l'anglaise, qui, étrangement, m'a rappelé un peu le ton et l'ambiance de Lost Christmas).

Autre problème : les trois versions d'Ellie ne se ressemblent pas le moins du monde, et thématiquement, il y a quelque chose de bizarre dans cette réconciliation finale de la fille et du père infidèle, avec la fille qui s'excuse platement pour sa réaction.

Vraiment pas terrible, donc, ça manque d'énergie, de structure et de maîtrise, et à part Lauren Coe (très attachante et naturelle), la distribution s'avère très peu marquante ou intéressante (y compris Flanagan ou John Rhys-Davies en ange-gardien en chef).

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