Dernier été à Staten Island (Staten Island Summer) :
Alors qu'il est sur le point de partir faire ses études à Harvard, Danny (Graham Phillips) passe un dernier été avec ses amis et collègues maîtres nageurs (Zack Pearlman, John DeLuca, Bobby Moynihan, Cecily Strong, Fred Armisen, Mike O'Brien) autour de la piscine municipale, à Staten Island. Un été qu'ils comptent bien terminer par une fête mémorable, en dépit de la surveillance de leur supérieur hiérarchique (Mike O'Brien). Mais Danny est distrait : épris de la belle Krystal (Ashley Greene), la fille d'un mafieux local (Vincent Pastore), il est prêt à tout pour la séduire...
Une comédie produite par Lorne Michaels, du Saturday Night Live, écrite par Michael Jost, du Saturday Night Live, mettant en vedette une grosse partie de la distribution du Saturday Night Live, et réalisée par l'un des réalisateurs du Saturday Night Live.
Bref, en d'autres temps, cela se serait appelé National Lampoon's Staten Island Summer, mais là, on doit se contenter d'une version romancée de la jeunesse de Michael Jost, ou plutôt, de son alter-ego Danny (ce qui n'empêche pas Jost et son frère d'apparaître dans de petits rôles de policiers).
Et comme l'est souvent le SNL depuis que Jost en est le rédacteur en chef, ce film est très inégal. Comme au SNL, ça regorge de visages familiers dans les seconds rôles (Will Forte, Kate Walsh, Gina Gershon, Jim Gaffigan, Method Man, Kate McKinnon, Penny Marshall...) ; comme au SNL, c'est assez bien filmé (c'est assez lumineux et ensoleillé, ce qui est approprié au sujet du film), bien qu'à la limite du vidéo-clip dans ses effets (ralentis, visuels ultra-contrastés, mouvements de caméra, montage, etc) ; comme au SNL, certains gags et/ou sous-intrigues fonctionnent très bien, d'autres ont des chutes affreusement téléphonées, et d'autres enfin trainent en longueur jusqu'à tomber à plat ; et comme au SNL, certains moments sont totalement improbables, comme ce délire animé qui illustre l'hallucination stupéfiante de Mike O'Brien, ou encore tout ce qui tourne autour de Fred Armisen et du petit Jackson Nicoll.
Un film très inégal, donc, relativement convenu, et au rythme assez bancal (ça traine en longueur, avec un gros coup de mou aux 2/3), mais qui étrangement n'est pas désagréable à suivre. Et puis comme Kate McKinnon n'a qu'un rôle minuscule, alors que Cecily Strong, elle, a l'un des rôles principaux, j'ai envie de me montrer gentil.
3.25/6 (dommage qu'Ashley Greene soit à ce point transparente, et que Graham Phillips ne fasse pas forcément plus forte impression - cela n'aide pas à s'intéresser au couple principal)
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
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