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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2015 - 70 - Le Projet Atticus (2015)

Publié le 21 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Religion, Found Footage, Documentaire

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Le Projet Atticus (The Atticus Institute) :

Fondé par le Dr. Henry West (William Mapother) afin d'étudier le monde du paranormal et de la parapsychologie, l'Institut Atticus accueille, au milieu des années 70, un étrange cobaye, Judith Winstead (Rya Kihlstedt) qui possède des dons hors du commun. Bien vite, cependant, il apparaît qu'elle est possédée par un démon qui prend chaque jour plus de pouvoir... et bientôt, c'est le gouvernement qui s'en mêle, pour tenter de prendre le contrôle du démon à des fins militaires.

Un mockumentaire qui marche dans les traces de Lake Mungo, avec images d'archives, interviews face caméra, found footage, etc.

Malheureusement, les points faibles de ce métrage sont les points sur lesquels il s'éloigne de Mungo : là où Mungo esquivait habilement les écueils d'un scénario prévisible en ajoutant des rebondissements bien trouvés, ici, tout est téléphoné. On devine sans peine qui va survivre à la fin du métrage en observant simplement les témoignages face caméra, on devine les effets chocs de certaines scènes quelques instants avant qu'ils ne se produisent, on devine ce vers quoi se dirige le récit, etc...

Autre point de différence avec Mungo : l'époque. En replaçant tout dans les années 70, Atticus demande à ce que l'on croit à sa reconstitution historique : seul problème, les multiples caméras, ainsi que le rendu audio et vidéo beaucoup trop propre et net, affaiblissent considérablement cette reconstitution, qui est pourtant assez réussie de l'autre côté de la caméra.

C'est d'ailleurs ça qui est frustrant : le film réussit assez bien à faire monter la pression dans sa première partie, malgré les quelques écueils mentionnés ci-dessus, mais dès que l'armée s'en mêle, ça commence à s'affaiblir.

La faute à un récit qui freine des quatre fers, qui devient encore plus prévisible, et la faute à un témoin face caméra (l'incarnation âgée de l'agent gouvernemental) qui débite son texte d'une manière assez forcée. Quant à la fin du récit, elle cumule un effet spécial assez naze, avec un sentiment de déjà vu, notamment dans Paranormal Activity.

Pour résumer, un bel effort, notamment des acteurs (l'agent âgé excepté), une approche intéressante du film d'exorcisme, mais malheureusement, trop de scories et de moments prévisibles pour vraiment convaincre sur la durée. Dommage.

2.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 69 - Nightlight (2015)

Publié le 21 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Nightlight :

Un groupe de jeunes (Chloe Bridges, Shelby Young, Carter Jenkins, Taylor Murphy et Mitch Hewer) part dans les bois de Covington, pour y passer une nuit à défier les fantômes et les légendes urbaines qui hantent cette forêt, réputée pour être le site de nombreux suicides. Mais bien vite, une présence maléfique s'en prend aux adolescents...

Un found footage qui lorgne fortement sur Blair Witch, mais avec des personnages encore plus agaçants, stupides et tête à claques, car particulièrement stéréotypés : le beau gosse, le comique, la blonde, la studieuse maladroite et complexée, et la bitch.

En fait, on a parfois l'impression d'assister à "Slenderman, The Movie", tant tout est pompé sur la mise en images du jeu, entièrement en vue subjective depuis une lampe torche qui vacille lorsque l'entité maléfique approche...

Bref, c'est plat, c'est bavard, c'est de la shaky-cam constante, ce n'est pas vraiment original ni intéressant, ce sont des jeunes qui font les cons dans les bois, il y a un loup, un serpent, des monstres, tous vaguement aperçus, et quelques bonnes idées qui se battent en duel, mais sont noyées dans 84 minutes génériques au possible.

Dommage, parce que le cast n'est pas mauvais.

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 68 - Dummie la Momie (2014)

Publié le 20 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Comédie, Hollande

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Dummie la Momie (Dummie de Mummie) :

Timide, discret, et orphelin de mère, Gus (Julian Ras) découvre un jour une momie égyptienne dans sa chambre. Celle-ci, ramenée à la vie lors d'un accident qui a vu le camion la transportant frappé par la foudre, s'avère être la momie d'un garçon à peine plus âgé que Gus. Et rapidement, "Dummie" la momie va devenir le nouveau meilleur ami de Gus, l'accompagnant à l'école, et l'épaulant dans son combat permanent contre le duo de pestes de sa classe. Jusqu'au jour où le pendentif enchanté de Dummie, qui le maintient en vie, disparait...

Ras-le-bol des navets horrifiques, il est plus que temps pour moi de me rincer l'esprit avec cette adaptation néerlandaise d'une série de livres pour enfants à succès. Ici, pas d'horreur, pas d'épouvante, pas de suspense, mais une comédie fantastique familiale assez sympathique, avec Aziz de Kill Dead Zombie ! sous les bandelettes de la momie.

Un choix de casting assez déstabilisant (puisque c'est clairement un homme adulte et en condition physique assez moyenne qui est dans le costume de la momie, une momie supposément âgée de 10-12 ans), mais qui finit par fonctionner, puisque cela donne un côté slapstick au tout qui n'est pas désagréable.

Bon après, il ne faut pas s'attendre à quelque chose d'un tant soit peu réaliste, tant dans le pitch que dans les réactions des personnages : on est là dans du film pour enfants fantaisiste, et s'il est assez bien écrit (avec un traitement du trauma de la mort maternelle, et une structure assez solide au niveau des pistes laissées en amont), et se permet même des petits clins d'oeil à Indiana Jones sur la fin, il ne dépasse jamais ses ambitions de petite comédie familiale.

Cela dit, c'est suffisamment court pour ne pas être laborieux, c'est assez bien mené et joué, la musique est plutôt légère et amusante (mi-western, mi-adaptation de Walk Like An Egyptian), et ça fait plaisir de voir un film pour enfants qui ne prenne pas ces derniers pour des demeurés (les flashbacks animés de la momie sont entièrement muets, et pourtant totalement compréhensibles ; le père de Gus n'est pas un incapable balbutiant, comme trop souvent, et de manière générale, les adultes s'en tirent plutôt bien).

D'ailleurs, le film a apparemment suffisamment bien marché pour mériter une suite. Tant mieux.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 67 - Muirhouse (2012)

Publié le 20 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Australie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Muirhouse :

En 2007, l'auteur Phillip Muirhouse (Iain PF McDonald) est retrouvé incohérent, errant torse nu, et armé d'un marteau, après avoir passé une nuit seul dans un manoir hanté surnommé Monte Cristo. Au travers d'images d'archive, de bandes vidéos et audios retrouvées, et d'interviews, ce documentaire tente de faire la lumière sur ce qu'il a vécu...

Je crois que j'ai atteint un certain seuil de saturation avec un certain sous-genre du cinéma d'horreur : celui monopolisé par des réalisateurs qui, parce qu'ils ont une caméra, un budget ultra-limité et des décors naturels un minimum inquiétants, croient qu'il va être simplissime de tourner un film d'horreur found-footage.

Ce style est vraiment devenu une béquille infernale pour les cinéastes, qui pensent désormais que filmer une maison obscure avec une caméra subjective qui tremblote et qui passe la moitié du temps à filmer le sol ou les murs, cela fait du bon cinéma.

Ici, c'est exactement ça, un documenteur/found footage australien qui commence par l'arrestation de Muirhouse, devenu fou, et qui part ensuite en flashbacks/vidéos d'archive, pour retracer sa descente implacable dans la folie. On a droit à tous les clichés du genre : les règles établies et promptement bafouées par Muirhouse, les extraits vidéos et audios supposément inquiétants, les interviews face caméra, le héros seul dans le manoir la nuit, la caméra qui tremblote, les longs, longs plans sur la maison vide soudain interrompus par un bruit sourd, etc...

Le pire étant probablement le rythme : dès l'ouverture du film, sur un carton-titre de deux lignes et demi, mais qui reste 50 secondes à l'écran, on se dit que quelque chose ne va pas ; et effectivement, tout le reste du film est à l'image de ce carton-titre : ça dure trop longtemps.

Chaque scène est trop longue, chaque plan est trop long, c'est boursouflé d'exposition, et le film, malgré sa durée limitée de 75 minutes génériques compris, finit par donner l'impression d'en durer le double (ce qui, en retour, tue dans l'oeuf la moindre tentative de suspense et d'horreur, et endort rapidement le spectateur).

1/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 66 - Demonic (2015)

Publié le 19 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Found Footage

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Demonic :

Après que cinq étudiants soient retrouvés morts dans une maison supposément hantée, l'Inspecteur Mark Lewis (Frank Grillo) et la psychologue Elizabeth Klein (Maria Bello) tentent de comprendre ce qui s'est produit, en interrogeant l'unique survivant du massacre (Dustin Milligan), et en étudiant les vidéos filmées par le groupe...

Un long métrage d'horreur "présenté par James Wan", et qui a connu une genèse compliquée... ce qui n'est pas difficile à comprendre, vu que rien ne fonctionne dans ce film.

Plutôt que de narrer une histoire directe, le scénario adopte en effet une structure inutilement tordue, ouvrant sur la découverte des cadavres, repartant en arrière pour présenter les jeunes, revenant sur les interrogatoires de police, repartant en arrière pour montrer les vidéos des étudiants, que les policiers eux-mêmes sont en train d'étudier, et ainsi de suite.

Cette structure tout en allers-retours tue instantanément tout suspense et tout intérêt : impossible de s'intéresser aux jeunes présentés en flashbacks/found-footage, puisqu'il sont déjà tous morts ; pour la même raison, il est impossible d'avoir peur pour eux ; impossible de trouver réussi le retournement de situation final, puisqu'à ce moment-là, le spectateur dort à moitié et n'en a plus rien à faire ; et impossible de s'intéresser aux enquêteurs, car après tout, personne n'est là pour regarder un procedural mollasson et à la réalisation plate au possible.

On a donc la combinaison d'un found footage sans enjeux, d'un film policier sans intérêt, de jumps scares téléphonés, et d'un rythme tellement saboté par la structure du récit qu'on en vient à regretter que la distribution, pourtant sympatoche, soit à ce point gâchée.

1/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 65 - Judas Ghost (2013)

Publié le 19 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage, Thriller

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Judas Ghost :

Une équipe de chasseurs de fantômes envoyée par le Carnacki Institute arrive dans une salle communale apparemment hantée, afin d'y tourner une vidéo de formation à destination des autres équipes de l'Institut. Mais bien, il apparaît qu'ils ne sont pas confrontés à un cas de hantise traditionnelle, et la salle communale devient un piège infernal dont ils vont devoir s'échapper...

Adaptation anglaise d'un roman (parmi toute une série) signé Simon R. Green, ce film au budget assez limité donne un peu l'impression d'assister à une partie de l'Appel de Cthulhu grandeur nature : équipe d'investigateurs spécialisés (le technicien, le caméraman, le meneur arrogant et expérimenté, la médium aux dons paranormaux), Institut mystérieux qui commandite ces enquêtes, entité maléfique issue d'une dimension parallèle, rituels de protection, sorts...

Bref, c'est un huis-clos assez sympathique à regarder, malgré une interprétation parfois inégale (ça fait plaisir de revoir Lucy Cudden, cela dit) et un rendu à l'écran parfois assez fauché et risible.

Dommage, parce qu'avec le rythme actuel du film, et un peu plus de moyens, ce serait un vrai petit film réussi.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 64 - Les Contes de la Crypte présentent : Bordello of Blood (1996)

Publié le 18 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Télévision, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Bordello of Blood :

Lorsque Caleb (Corey Feldman), son frère turbulent, disparaît soudain après une visite dans une maison close étrange, Katherine (Erika Eleniak) engage le détective privé Rafe Guttman (Dennis Miller) pour le retrouver. Mais Rafe et Katherine vont bientôt découvrir que Caleb est tombé sous l'emprise de Lilith (Angie Everhart), la tenancière du bordel, une vampire éternelle qui utilise l'établissement pour se nourrir...

L'un des trois films dérivés de la franchise des Contes de la Crypte, ce métrage s'avère un plantage total. Mal joué, sans énergie ni rythme, avec des effets datés, des personnages antipathiques (Dennis Miller est une tête à claques absolue), un scénario bordélique au possible et un humour particulièrement lourd et peu inspiré (les one-liners sont assez piteux), Bordello of Blood est un ratage qui ne parvient même pas à sauver les meubles avec sa nudité gratuite, puisqu'elle est vulgaire, racoleuse, et assez peu inspirante.

Pire : Bordello of Blood est sorti la même année que Une Nuit en Enfer, et se fait mettre à l'amende sur tous les plans par le film de Rodriguez. J'ai même envie de dire que la danse de Salma Hayek et de son serpent est mille fois plus sexy que toutes les bimbos à poil de Bordello of Blood combinées.

Ah, et Contes de la Crypte obligent, on a droit à une intro/outro mettant en scène le Crypt Keeper (et une apparition clin d'oeil de Bill Sadler)... mais malheureusement, ces scénettes sont du même acabit que le reste du film : plates, pas drôles, et sans intérêt.

1.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 63 - Hooked Up (2013)

Publié le 18 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Found Footage

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Hooked Up :

Sous l'oeil de leur iPhone, deux jeunes américains (Stephen Ohl et Jonah Ehrenreich) passent des vacances à Barcelone, où une aventure d'un soir va rapidement tourner au cauchemar, lorsqu'ils se retrouvent enfermés dans une maison hantée par un esprit meurtrier...

Un found footage au budget miséreux, tourné avec un iPhone, et qui met en scène deux protagonistes dude-bros insupportables, stéréotypes parfaits des touristes américains cons et débiles.

Malheureusement, ces stéréotypes sont utilisés au premier degré, et l'on est supposé s'inquiéter réellement du sort de ces deux abrutis, présentés au cours de 25-30 minutes insupportables de vacuité et de clichés.

Ensuite, les choses s'énervent un peu, mais le film vire finalement au grotesque, l'interprétation se désintègre lentement, et le script finit par perdre toute vraisemblance, pas aidé par des bruitages et de la post-synchro très amateurs.

À oublier très vite.

1/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 62 - Burying The Ex (2015)

Publié le 17 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Romance

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Burying The Ex :

Max (Anton Yelchin), passionné de cinéma d'horreur et responsable d'une boutique de farces-et-attrapes, vit le parfait amour avec sa petite-amie Evelyn (Ashley Greene), une jeune femme affectueuse, séductrice et portée sur l'écologie et la préservation de l'environnement. Mais lorsque Evelyn emménage avec Max, elle s'avère rapidement jalouse, possessive, manipulatrice, moralisatrice et autoritaire. Le jeune homme est tenté de mettre fin à cette relation, mais un accident improbable le prend de vitesse, et le débarrasse d'Evelyn. Quelques mois plus tard, Max commence à fréquenter Olivia (Alexandra Daddario), la femme de ses rêves, qui partage sa passion de l'horreur rétro. Seul problème : maudite par une statuette étrange, Evelyn s'est extirpée de sa tombe, et est bien décidée à reprendre leur relation où elle s'est arrêtée...

Une comédie horrifique de Joe Dante, bourrée de références cinématographiques et fantastiques, et à la distribution très sympathique... mais qui malheureusement, souffre d'un manque cruel de rythme et d'originalité.

C'est un peu comme un épisode des Contes de la Crypte étiré au format 90 minutes, qui peinerait à gérer cette durée inhabituelle : les moments importants (la résurrection, par exemple) manquent de punch, les quiproquos et l'évolution de la situation sont mollassons et prévisibles, les one-liners sont peu inspirés... bref, j'aurais aimé être convaincu par cette comédie de ce bon vieux Joe, mais en l'état, c'est assez moyen et ça manque d'énergie.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 61 - The Lazarus Effect (2015)

Publié le 17 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Lazarus Effect :

Frank (Mark Duplass), sa fiancée Zoe (Olivia Wilde) et leur équipe de chercheurs ont réussi l'impossible : ramener les animaux morts à la vie grâce à un sérum miracle. Mais lorsque le résultat de ces tests parvient aux oreilles de leurs supérieurs universitaires, le projet est subitement interrompu. Bien décidés à continuer en dépit de cette interdiction, l'équipe tente de reproduire ces réultats, mais est contrainte d'injecter le sérum à Zoe lorsque celle-ci trouve la mort dans un accident : Zoe revient à la vie, mais elle est désormais différente, et progressivement, quelque chose de maléfique fait surface en elle...

Un film d'horreur qui, sous le prétexte de l'hommage, repompe sans vergogne L'Expérience Interdite, en lui rajoutant une petite dose de Simetierre et de pouvoirs surnaturels à la Carrie (ou à la Lucy, pour tout le blabla sur les possibilités du cerveau et de son évolution), histoire de confirmer à quel point le script est dénué de la moindre originalité.

Et c'est d'autant plus frustrant d'avoir des noms comme Olivia Wilde, Sarah Bolger, Evan Peters, Ray Wise et Donald Glover à la distribution, tant le film n'a pas le moindre intérêt intrinsèque, et se contente d'enquiller les clichés éculés du genre, les jump scares bruyants, et les figures imposées vues et revues ailleurs.

Sans même parler des faux raccords réguliers dans le montage, et de la structure bancale et bordélique du film (la sous-intrigue de la firme maléfique qui disparaît aussi rapidement qu'elle est apparue), qui prend tellement son temps pour décoller qu'il se termine (en queue de poisson) alors même qu'il vient de s'énerver (à peine 75 minutes de film...)

1.75/6 (dont un point rien que pour le cast et son interprétation, ce qui donne techniquement un film à 0.75/6)

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 60 - Maggie (2015)

Publié le 16 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Thriller, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Maggie :

Dans un monde en proie à une épidémie zombiesque incurable, Maggie (Abigail Breslin), une jeune adolescente, est mordue par un infecté. Et alors qu'elle se transforme très lentement en l'un de ces cadavres ambulants, Maggie est confiée aux bons soins de ses parents (Arnold Schwarzenegger et Joely Richardson), qui doivent faire face à cette lente décomposition physique et mentale...

Un long-métrage fantastique à petit budget assez atypique pour Arnold, puisqu'il y tient ici un rôle tout en retenue et en émotion (relative), et doit composer un rôle de père démuni face à sa fille qui se transforme. Et je dois dire que l'interprétation du film est vraiment son point fort, puisque même Arnold se donne complètement à son personnage.

MAIS... car il y a toujours un "mais"... le métrage (et son récit potentiellement poignant) souffrent d'une forme naturaliste qui lorgne sur un pseudo Terrence Malick du pauvre, à base de symbolisme pataud (le renard), de caméra à l'épaule, de prise de son directe, et d'une photo désaturée et terne, qui donnent au film une ambiance pesante, mélancolique et dépressive.

En soi, pourquoi pas, mais en pratique, cela alourdit de manière considérable cette oeuvre, jusqu'à la léthargie, et cela dessert clairement les efforts de la distribution pour rendre cette grosse métaphore (remplacez la "zombitude" par n'importe qu'elle autre maladie terminale, et le film aurait pu être le même à quelques scènes près) touchante et captivante.

D'autant plus que le récit est construit de manière à souligner le choix inévitable que Arnold va devoir faire à mesure que la maladie de sa fille progresse... c'est un crescendo clair, qui mène à un climax que l'on attend... et qui ne vient pas, puisque le film préfère esquiver la conclusion naturelle de son récit, en optant pour une solution de facilité assez frustrante.

Un très petit 2.75/6 (pour le cast et le rôle inhabituel de Schwarzy)

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 59 - Asmodexia (2014)

Publié le 16 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Religion, Found Footage, Espagne

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Asmodexia :

Alors que le 21 décembre 2012 approche à grands pas, et que l'hiver s'annonce de plus en plus chaud, Eloy de Palma (Lluís Marco), un exorciste, arpente l'Espagne en compagnie de sa petite-fille Alba (Claudia Pons), à la recherche de possédés, dont le nombre croît de jour en jour tandis que leur possession se propage tel un virus. À leurs trousses, une enquêtrice aux intentions mystérieuses, dont la soeur est internée dans un asile, et un van noir étrange... car Alba cache un sombre secret relatif à son passé, et tous semblent vouloir mettre la main sur la jeune femme...

Un long-métrage d'exorcisme espagnol qui a le bon goût de ne pas faire de ses scènes d'exorcisme le centre de son film (bien au contraire), mais plutôt de développer toute une histoire et un background originaux... malheureusement, ce même background est tellement brouillon, et la narration du film inutilement fragmentée, que le film perd notablement en efficacité et force, pas aidé, il est vrai, par une mise en images assez pataude et limitée, notamment dans tout ce qui a trait à l'hôpital psychiatrique.

D'ailleurs, par moments, on a même un peu l'impression que le réalisateur avait des plans en tête, des images fortes, mais qu'il ne savait pas trop comment les relier ensemble, ce qui donne un métrage forcément bancal et décousu.

Dommage, parce que le retournement final (celui qui est sous-entendu pendant tout le film - ATTENTION SPOILERS : Eloy était le gourou d'une secte qui cachait ses racines et objectifs païens - la fin du monde et l'avènement de l'antéchrist - derrière des atours pseudos-chrétiens, il a couché avec sa fille pour donner naissance à Alba, et avec elle, ils libéraient des démons prisonniers dans des corps humains, tandis que l'internée tentait de les arrêter) est plutôt intéressant, et que le film se termine sur une note esthétiquement réussie.

3/6 pour les intentions.

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 58 - Puffball (2007)

Publié le 15 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Thriller, UK, Irlande

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Puffball - The Devil's Eyeball :

Liffey (Kelly Reilly), une jeune architecte ambitieuse, s'installe dans un vieux cottage irlandais pour le remettre à neuf. L'ancienne propriétaire de la maison, la vieille Molly (Rita Tushingham) habite désormais de l'autre côté de la forêt, non loin de sa fille Mabs (Miranda Richardson), de son mari Tucker (William Houston) et de leurs trois filles. Mais Mabs veut un nouvel enfant, un garçon, et pour ce faire, elle se tourne vers la magie noire, pour réactiver la fertilité du couple. Et quand Liffey tombe enceinte après une brève aventure avec Tucker, Mabs et Molly sont bien décidées à mettre un terme à cette grossesse, quitte à avoir, de nouveau, recours à des forces surnaturelles...

Un long-métrage principalement irlandais, adapté d'un roman par Nicolas Roag (Don't Look Now), et qui traite du problème de la maternité et de ses conséquences et ses enjeux, sur un mode semi-fantastique. Je dis "semi-fantastique" car franchement, à regarder la première heure de ce métrage au style très vieillot, on a plutôt l'impression que le sujet du film, c'est la vie sexuelle maladroite et embarrassante des paysans irlandais, telle que filmée dans les années 70.

Parce que bon, entre ses scènes de sexe à la fois tous publics, et volontairement tout sauf glamour ; ses effets visuels ridicules et datés (la surimposition d'un foetus sur un champignon, dès le premier quart d'heure, donne tout de suite le ton : ensuite, c'est pire) ; ses acteurs en roue libre (j'aime bien Kelly Reilly, habituellement, mais là tout le monde surjoue, avec une mise en scène et une interprétation globalement maniérées) ; son script volontairement abscons, et souffrant d'un symbolisme pataud ; et sa musique immonde (de par son hors-sujet), façon easy listening celtique totalement déplacé...

... on se retrouve devant un métrage imbitable et imbuvable, qui ne donne qu'une envie : qu'il se termine rapidement. Pas de bol, le film fait près de 2 heures.

1.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 57 - La Ferme de la Terreur (1981)

Publié le 15 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Thriller, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

La Ferme de la Terreur (Deadly Blessing) :

Après avoir renoncé à sa foi hittite (une forme plus radicale de la religion amish), Jim (Douglas Barr) a épousé Martha (Maren Jensen), une jeune femme citadine, et tous deux se sont installés dans une ferme voisine de la communauté hittite. Une nuit, cependant, Jim trouve la mort dans des circonstances mystérieuses : refusant de quitter le domicile conjugual, Martha reçoit alors la visite de deux de ses amies (Sharon Stone, Susan Buckner) venues la soutenir dans ces circonstances difficiles. Mais bien vite, le trio va devoir affronter la communauté locale menaçante, ainsi que des voisines étranges accusées d'être des "incubes"...

Un long-métrage signé Wes Craven et qui pour être très franc, m'a particulièrement fait bailler.

C'est longuet, mollasson, ça ressemble énormément à un téléfilm des années 80, et surtout, c'est particulièrement inégal dans son interprétation.

De quoi rebuter un peu, et ce dès l'ouverture, avec sa voix off inutile, ou encore avec sa musique qui singe sans vergogne les choeurs sataniques de La Malédiction (James Horner ne s'est pas gêné).

Bref, un film mi-slasher mi-surnaturel, parfois étrange et bizarre, mais néanmoins assez prévisible et jamais totalement convaincant (probablement parce que le script lui-même, confus et maladroit, semble ne pas toujours savoir où il veut aller), ce qui m'a donc totalement laissé de marbre.

Cela dit, je dois dire que tout le concept de l"incube", et les catfights à rallonge qui parsèment le dernier quart d'heure, étaient tellement improbables qu'ils ont redonné un peu d'intérêt au tout. Mais... trop tard.

1.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 56 - Necromentia (2009)

Publié le 14 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Necromentia :

À moitié fou, le nécrophile Hagen (Santiago Craig) tente désespérément de ramener le corps de sa bien-aimée, Elizabeth (Zelieann Rivera), à la vie. Travis (Chad Grimes), lui, est un bourreau sadique, passé maître dans l'art de la torture et de l'écorchage de masochistes consentants ; mais il cache un coeur meurtri par la disparition de son frère handicapé, et il est prêt à passer un pacte avec le démon pour le retrouver. Morbius (Layton Mathews), un barman trahi par sa compagne, accepte lui aussi de pactiser avec les forces du mal pour se venger de l'amant de celle-ci. Liés par le destin, par la souffrance, et par des entités maléfiques en pleine compétition pour leurs âmes, le chemin des trois hommes va se croiser en enfer, pour le meilleur et surtout pour le pire.

Un long-métrage indépendant au budget très limité, et qui lorgne très sérieusement sur l'univers de Clive Barker, avec du sang, de la torture, des chaînes, de la douleur, du plaisir et des démons difformes et scarifiés.

Avec sa structure fracturée, qui explique très progressivement les tenants et aboutissants des trois intrigues, il y a de quoi se perdre un peu, d'autant que la confusion règne parfois dans le script... mais finalement le tout est suffisamment limpide, bien qu'un peu fauché.

Reste que les créatures sont plutôt réussies, que l'ambiance est poisseuse et glauque à souhait, et que si c'est loin d'être parfait, ça a au moins le mérite d'essayer des choses relativement originales, qui n'auraient pas forcément déplu à Clive.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 55 - Jessabelle (2014)

Publié le 14 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

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Jessabelle :

Jessie (Sarah Snook) est une jeune femme originaire du bayou. Heureuse en amour, et enceinte, elle est victime d'un terrible accident de voiture qui la prive de l'usage de ses jambes, de son futur enfant, et de son fiancé. Seule, elle est alors contrainte de s'installer dans la maison où elle a passé son enfance, dans le Sud profond des USA, et où vit encore son père alcoolique (David Andrews), à qui elle ne parle plus. Sur place, rapidement, elle renoue avec un petit-ami de lycée, Preston (Mark Webber), et met la main sur des VHS enregistrées par sa mère (Joelle Carter) de son vivant, dans les années 80. Sur les bandes, cette dernière lui tire les cartes, et lui prédit un avenir sinistre... d'autant qu'une présence fantômatique hante la maison, et en veut apparemment à Jessie et à son père.

Un film d'horreur assez basique, qui ne vaut que pour son atmosphère et son ambiance très réussies (j'ai toujours apprécié la moiteur que le Sud profond des USA confère à un métrage fantastique), principalement dûes à la maison dans laquelle l'héroïne est confinée par son fauteuil roulant, et pour son interprète principale, Sarah Snook, déjà excellente dans Predestination, et qui livre ici une prestation subtile et maîtrisée.

Le reste ? Hormis le postulat du "tarot via VHS", très efficace, le film est balisé de bout en bout, avec une histoire de vengeance assez quelconque et prévisible, avec des jumps scares agaçants qui ne font pas peur, et un récit qui se termine en queue de poisson volontairement sombre...

Autrement dit, pas grand chose de mémorable au programme.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 54 - Summer of Blood (2014)

Publié le 13 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Summer of Blood :

Erik Sparrow (Onu Tukel), un hipster glandeur de Brooklyn, fainéant, bedonnant, bavard et prétentieux, se fait plaquer par sa compagne (Anna Margaret Hollyman). Après toute une série de rendez-vous galants avortés, Erik finit par être mordu par un vampire nonchalant, et par lui-même devenir une créature de la nuit. Désormais une véritable bête de sexe insatiable, Erik est cependant bien décidé à reconquérir son ex...

Une comédie indépendante typique de la scène new-yorkaise, qui se veut anti-conformiste et décalée, mais débite des platitudes pontifiantes et pseudo-philosophiques génériques au possible, et s'avère très nombriliste (le réalisateur est aussi scénariste et acteur principal).

Le protagoniste est antipathique, prétentieux, bavard et pathétique, jamais vraiment attachant, et pas très drôle. Alors on va me répliquer que c'est voulu, que ça fait partie du décalage et du détachement ironique et existentialiste sur le genre du film d'horreur vampirique, que le film c'est "et si un gros hipster raté et con devenait un vampire, et devenait irrésistible ?"... mais bon, entre le ton, les personnages agaçants, et la musique synthétique pseudo-rétro, je n'ai pas du tout accroché (d'autant qu'il faut une bonne demi-heure pour qu'il se produise enfin quelque chose). Bizarrement, je suis sûr que d'autres y trouveront leur compte.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 53 - Styria (2014)

Publié le 13 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

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Styria (aka The Curse of Styria, aka Angels of Darkness) :

En 1986, la jeune Lara Hill (Eleanor Tomlinson), une adolescente sombre et suicidaire, arrive avec son père (Stephen Rea) dans un château hongrois abandonné, où ce dernier doit y étudier des fresques étranges avant leur démolition. Rapidement, Lara rencontre une jeune femme mystérieuse, Carmilla (Julia Pietrucha), qui réchappe devant ses yeux à un accident de voiture, et qui noue avec Lara une relation fusionnelle, mi-romantique et mi-amicale. Mais lorsque les suicides se multiplient parmi les filles des habitants des alentours, et que la région semble frappée par un mal étrange, Lara et son père sont entraînés dans une spirale infernale, au coeur de laquelle se trouve l'énigmatique Carmilla.

Une transposition moderne du célèbre récit Carmilla de Sheridan Le Fanu par deux étudiants en cinéma dont c'est apparemment le premier long-métrage, ce métrage se veut très atmosphérique et trouble, comme le genre gothique qu'il adapte, mais il n'y parvient pas vraiment.

Si Tomlinson tient bien son rôle, en face, ça fonctionne moins bien, entre un Stephen Rea qui a tendance à surjouer, un maychant militaire cabotin, et surtout une Carmilla particulièrement problématique.

Un tel récit repose en effet entièrement sur le personnage de Carmilla, sur son physique théoriquement envoûtant et mystérieux, sur son charisme frappant, son pouvoir d'attraction vénéneux, etc... mais Julia Pietrucha n'est rien de tout cela. Elle n'est pas vilaine, loin de là, mais elle est affreusement transparente, et pas assez convaincante dans ce rôle de prédatrice nocturne menaçante.

Qui plus est, c'est le film dans sa globalité qui souffre d'une mise en scène et d'un rythme trop maniérés et indolents pour vraiment rester intéressant, d'autant que la rigueur structurelle et formelle n'est pas forcément le point fort des deux co-réalisateurs.

2.25/6

(dans le même genre, j'avais préféré The Moth Diaries de 2011, je crois, ne serait-ce que pour la distribution du film)

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 52 - Altar (2014)

Publié le 12 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Altar (aka The Haunting of Radcliffe House) :

Alec Hamilton (Matthew Modine), un artiste en panne d'inspiration, s'installe avec son épouse Meg (Olivia Williams) et leurs deux enfants dans un manoir de campagne anglais, afin de le restaurer pour le compte du propriétaire des lieux. Rapidement, cependant, des manifestations surnaturelles commencent à troubler leur quotidien, et la découverte d'un autel rosicrucien où un rituel sacrificiel terrible a autrefois eu lieu complique fortement la situation des Hamilton... d'autant qu'Alec semble adopter un comportement de plus en plus étrange, comme s'il n'était plus lui-même.

Une histoire de maison hantée bien interprétée, pas trop mal filmée, mais affreusement, affreusement générique et prévisible. C'est bien simple : tout est tellement balisé et téléphoné que c'est l'encéphalogramme plat pendant tout le métrage, sans que la moindre scène ne parvienne à susciter une émotion autre qu'un vague (et très occasionnel) intérêt poli.

À la limite, à mi-parcours, l'introduction de la fresque rosicrucienne donne un peu d'espoir, et laisse brièvement espérer que le film va s'engager dans une direction un tant soit peu originale... mais non.

Ça ronronne, c'est basique, ça lorgne régulièrement sur The Shining dans sa forme et dans son fond (on va dire que c'est un "hommage"), et au final, c'est plat et insipide au possible.

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 51 - Fading of the Cries (2010)

Publié le 12 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Action, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Fading of the Cries (aka Lord of the Light) :

Sarah (Hallee Hirsch), une jeune femme totalement normale, vit une vie banale et générique dans une petite ville calme et paisible. Jusqu'au jour où elle décide de porter un pendentif qu'elle a hérité de feu son oncle Michael (Thomas Ian Nicholas) : aussitôt, une horde de zombies envahit la ville, et attaque ses habitants. Sarah, elle, est sauvée in extremis par un jeune homme mystérieux (Jordan Matthews), armé d'un katana : il lui apprend que Mathias (Brad Dourif), un dangereux nécromancien, veut mettre la main sur l'amulette qu'elle porte, afin de devenir le maître du monde...

Un film indépendant affreusement bordélique, qui mange à tous les râteliers (The Crow, Hellraiser, des films de zombies, des films d'action, de l'horreur), et qui est le fruit du travail de Brian Metcalf, responsable en effets spéciaux qui tient ici les postes de scénariste et de producteur.

Autant dire qu'on est là devant un film hybride horreur-action au budget ultra-limité, avec une interprétation très inégale, une écriture à l'identique (l'héroïne est particulièrement tête-à-claques), des effets spéciaux et des maquillages potables en regard du budget (j'ai particulièrement apprécié la démone difforme, très barkerienne), et une structure particulièrement bizarre et brouillonne.

En effet, non seulement le film passe du présent à des flashbacks sans la moindre transition ni différence visuelle (des flashbacks qui sont paradoxalement réussis, puisque lovecraftiens en diable, avec cette histoire d'auteur qui découvre un vieux grimoire, s'essaie à la sorcellerie, et finit par déchaîner des forces qui le dépassent), mais en plus, le film change totalement de protagoniste à mi-parcours, en passant de Sarah à sa soeur (Mackenzie Rosman).

Ajoutez à cela un pseudo-Brandon Lee qui manie très mal l'épée, des combats médiocres, un montage aléatoire, une romance forcée, et de manière générale, un gothisme de pacotille, et voilà donc un film particulièrement raté, au sein duquel surnagent quelques idées ou moments réussis, rapidement noyés dans un océan de médiocrité.

Je salue l'effort de Metcalf et de son équipe (le budget devait être microscopique), mais la maîtrise n'est clairement pas là.

(par contre, s'ils avaient pris comme sujet principal l'histoire des flashbacks, et développé celle-ci de manière plus importante, avec d'autres formes démoniaques, etc, ça aurait pu donner quelque chose d'intéressant)

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 50 - Out of the Dark (2014)

Publié le 11 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Out of the Dark :

Un couple (Scott Speedman et Julia Stiles) et leur fille (Pixie Davies) s'installent en Colombie, pour y prendre la succession d'un parent à la tête d'une usine locale. Mais bien vite, il apparaît que les esprits de jeunes enfants morts hantent la région, et que ceux-ci veulent se venger des exactions passées des industriels locaux.

Une histoire de fantômes assez compétente, visuellement parlant, et qui évite le gimmick "touristes américains dans un pays étranger et barbare", mais qui s'avère tellement balisée, générique et soporifique qu'on finit par avoir fortement envie de passer à autre chose au bout d'une demi-heure.

Heureusement alors que la distribution assez convaincante, ainsi que l'environnement dépaysant, sont là pour assurer le minimum syndical, car le reste, franchement, c'est intérêt zéro.

1.75/6

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Catch Review : TNA Impact (07/10/2015)

Publié le 11 Octobre 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Bref bilan : après avoir passé des mois à nier les rumeurs selon lesquelles la compagnie allait perdre son contrat tv fin Septembre, voilà que la TNA se retrouve dans la même position que l'année dernière. Leur contrat tv est mort, la chaîne a accepté de les garder à l'antenne jusqu'en Janvier, mais comme il n'y a plus de rentrée d'argent, la compagnie est contrainte de diffuser le tournoi qu'elle avait enregistré en Juillet. Un tournoi qui, jusqu'à peu, n'existait pas officiellement, puisqu'à en croire la TNA, tout allait bien dans le meilleur des mondes.

Mais non, la vérité est enfin publique : la TNA savait déjà qu'elle allait être annulée en Juillet, la compagnie a délibérément menti aux fans perspicaces par peur de les voir se détourner du produit (pas de bol, c'est ce qui s'est produit malgré tout), et Impact va ronronner tranquillement jusqu'en Janvier, avec des matches sans intrigues, et une vague histoire de tournoi qui prend l'eau de partout...

Impact du 07/10/2015 :

- Récap de BFG.

- Pope & Josh devant un blue-screen, pour récapituler la saga EC3/Matt Hardy qui s'est intégralement déroulée en 4 jours, sur le web, qui rend le résultat de BFG caduque, et qui n'a aucun sens dès que l'on commence à y réfléchir. M'enfin bon, passons, LolTNA, tout ça, et Dixie et Billy Corgan annoncent donc un gros tournoi englobant tout le roster jusqu'à la fin de l'année pour déterminer un nouveau champion.

- Bram vs Drew. Pas désagréable, malgré le fait que Bram n'est même pas un facteur dans ce championnat, vu qu'il est suspendu. J'aime bien la présentation façon table ronde pour les interviews backstage.

- Gail vs Brooke. Les commentateurs qui tentent de justifier à postériori le fait que Gail n'ait la ceinture, c'est un peu risible. Pas un mauvais match, sinon, bien qu'un peu brouillon par moments.

- Ec3 se plaint backstage, notamment du retour d'Aries (qui n'est pas très logique, il faut bien l'avouer).

- Du meublage, encore et toujours.

- Grado vs Spud. Un match comique avec deux hommes qui copient toutes les stars du catch, et leurs finishers. Laborieux au possible, et ça détruit totalement la suspension d'incrédulité du spectateur.

- Ec3 vs Aries (w/ Rosita). Forcément un très bon match, malgré le finish en queue de poisson. Aries me manque vraiment.

- Des promos backstage.

- Maddie vs Kong. RAS. Un affrontement solide, mais rien d'exceptionnel.

- Encore des promos backstage.

- Anderson vs Lashley. RAS. La routine habituelle.

 

Pas grand chose à dire sur cet Impact. À partir de maintenant, la qualité hebdomadaire du show dépendra fortement des matches diffusés (et donc, des talents utilisés), ainsi que de la poudre aux yeux plus ou moins bien jetée au visage des fans par la compagnie et ses commentateurs.

Je m'attends à ce que les audiences chutent drastiquement d'ici quelques semaines... on verra bien.

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 49 - Blackwood (2014)

Publié le 11 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, UK

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Blackwood :

Suite à une dépression nerveuse, l'universitaire et présentateur Ben Marshall (Ed Stoppard) s'installe à la campagne avec son épouse Rachel (Sophia Myles) et leur fils Harry (Isaac Andrews). Mais alors que la vie semble de nouveau lui sourire, Ben commence à se sentir mal à l'aise dans sa nouvelle maison, et bientôt, il est hanté par des visions fantômatiques qui l'amènent à enquêter sur un mystère local, et à mettre sa famille en danger...

Une ghost story à l'anglaise, qui malheureusement se contente de photocopier The Shining dans ses moindres détails, avec ce père de famille instable qui arrive dans un endroit reculé pour retrouver un peu de tranquillité, a des visions, perd progressivement les pédales, et finit par se la jouer boogeyman psychopathe qui tente de tuer sa femme dans les couloirs de sa demeure.

Comme dans The Shining, d'ailleurs, ça se finit sur un cadre accroché au mur, et sur lequel figure un personnage important ; comme dans The Shining, on a un jeu de temporalité décalée, avec des manifestations surnaturelles qui n'appartiennent pas à la même époque que les protagonistes ; comme dans The Shining, on a droit à un acteur principal assez peu sympathique et qui, dès le début, paraît totalement déséquilibré, colérique et impulsif, ce qui n'aide pas vraiment à ménager le suspense. Mais, contrairement au film de Kubrick, cet acteur est ici particulièrement figé, assez moyen dans son interprétation, et manque de charisme.

On se retrouve donc ici devant un récit ultra-balisé, assez bien filmé visuellement, mais qui ne convainc jamais : les clichés du genre sont tous présents, on comprend bien vite que l'enquête du héros ne va pas aboutir, et si l'on ne devine pas forcément tous les détails du rebondissement final (on peut avoir quelques soupçons, mais le fait que certaines manifestations se produisent du point de vue de l'enfant vient semer la zizanie dans la logique interne du récit), on n'est jamais vraiment surpris par ce script ultra-balisé, aux personnages assez basiques, et qui repose donc sur les épaules d'un acteur pas forcément totalement à la hauteur.

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 48 - Black Butler (2014)

Publié le 10 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Japon

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Black Butler (Kuroshitsuji) :

En 2020, dans un pays à mi-chemin entre l'Orient et l'Occident, des meurtres étranges ont lieu : plusieurs personnalités politiques importantes sont retrouvées mortes et momifiées, avec pour seule indice une carte de tarot représentant Satan. Pour résoudre ces crimes mystérieux, le Chien de Garde de la Reine, Shiori Genpō (Ayame Gôriki) est choisie pour mener l'enquête ; riche héritière orpheline se faisant passer pour un homme afin d'assurer sa place dans sa dynastie, Shiori peut heureusement compter sur Sebastian (Hiro Mizushima), son fidèle majordome aux pouvoirs surhumains... en réalité un démon des enfers ayant passé un pacte avec Shiori, et ayant accepté, en échange de son âme, de la servir et de la protéger jusqu'à ce qu'elle parvienne à venger ses parents...

Je vais être franc : je n'ai jamais lu ni vu l'oeuvre originale dont ce film est l'adaptation, et j'ai uniquement regardé ce long-métrage sur la base de l'affiche et de la combo "majordome démoniaque + meurtres sataniques" qui pouvait laisser présager de quelque chose d'original et d'intéressant.

Pas de bol, on est en plein dans l'adaptation bancale de manga, avec tout ce que ça comporte de clichés du genre (mélange bâtard et superficiel d'Occident et d'Orient, utilisation décomplexée de la religion catholique, héroïne impassible et colérique, caricatures ambulantes, hommes androgynes, surjeu, scènes d'action ultra-stylisées mais improbables et creuses) qui m'horripilent.

Ajoutés à cela, un récit apparemment totalement réinventé par rapport au manga, avec des personnages différents, et une période temporelle nettement moins intéressante (l'époque victorienne remplacée par une époque pseudo-contemporaine et moderne) ; un film longuet (2h) et mal rythmé ; et surtout une écriture assez piteuse, à base de scènes d'exposition lourdes, pataudes et maladroites (l'héroïne qui parle soudain en voix off après une heure de film ; le méchant qui raconte son plan en tuant tout le monde...), de flashbacks à gogo, et de rebondissements capillotractés.

Bref, je n'ai pas vraiment aimé, j'ai trouvé ça basique et cliché, assez confus et éparpillé, bref, un bon gros bof, même si ce n'est pas trop mal filmé et que certains plans sont réussis.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 47 - Dark Floors (2008)

Publié le 10 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Musique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Dark Floors :

De passage à l'hôpital pour le scanner de sa fille Sarah (Skye Bennett), autiste, Ben (Noah Huntley) est confronté à une panne de courant inattendue. Décidant de quitter l'établissement, il prend l'ascenseur en compagnie de sa fille, d'une infirmière séduisante (Dominique McElligott), d'un agent de sécurité (Leon Herbert), d'un SDF (Ronald Pickup) et d'un homme d'affaires agaçant (William Hope). Mais lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrent à nouveau, le groupe est pris dans une boucle temporelle, et doit trouver un moyen de sortir de cet hôpital soudain de plus en plus décrépit, hanté par des créatures démoniaques et meurtrières. 

Un film d'horreur finlandais financé et construit autour du groupe de hard rock Lordi, dont les membres tiennent là le rôle des monstres hantant l'hôpital. Et de la même manière qu'en 1978, KISS avait joué dans un film à leur gloire, KISS Meets the Phantom of the Park, ici, c'est Lordi qui fait son show, et il ne faut donc pas s'attendre à un long-métrage d'horreur 100% sérieux et terrifiant.

D'ailleurs, conscient de cette optique décomplexée et auto-promotionnelle du film, j'avais dit cela en 2009, lorsque j'avais vu le film pour la première fois :

J'ai bien aimé. En même temps, je partais sans aucune attente, ayant déjà goûté aux films-véhicules-pour-groupe-de-rock-en-costumes, et compte tenu du budget limité du métrage. Et au final, on se retrouve avec un Silent Hill-like, qui réussit à instaurer une ambiance presque plus efficace que le film de Gans, avec un budget plus de dix fois moindre.

Alors d'accord, le rythme est assez lent, se prêtant clairement plus à un visionnage sur téléviseur qu'en festival, et pour le coup, les costumes de Lordi & co auraient pu bénéficier d'un petit ravalement de façade avant de passer à l'écran. Mais bon, je ne me suis pas ennuyé, c'est visuellement réussi, les acteurs sont au pire moyens, et les idées du scénario (boucle temporelle, nombre de survivants qui décroit en même temps que le nombre d'étages, etc) sont plutôt sympas.

Ça ne révolutionnera pas le genre, et l'absence d'explications à la fin (même si on peut sans problème échafauder des théories à partir des infos données dans le film) en agacera plus d'un, mais moi ça ne m'a pas dérangé.  Zou, 4/6

Avec un peu de recul, cependant, je me dois de revoir cet avis à la baisse. Les paragraphes ci-dessus restent tout à fait valables à mes yeux, l'ambiance et le rendu visuel étant deux des points forts du métrage, mais... le film n'est que moyen.

Je placerais ainsi un bémol rétro-actif sur l'interprétation des acteurs, assez inégaux : si le père de famille est un peu transparent, mais correct, que Bennett est toujours mimi tout plein dans un rôle peu évident, et que tant le SDF que l'homme d'affaires sont bien interprétés, l'infirmière et le garde de sécurité sont assez faux, de manière consistante. Assez dommage, à vrai dire, et l'on peut se demander si ce n'est pas le fait d'un tournage anglophone, dirigé par un réalisateur finlandais.

Et c'est cette interprétation (ainsi que les costumes de Lordi, qui auraient vraiment eu besoin d'une upgrade) qui tire cette maison hantée de fête foraine vers le bas.

Dommage, parce qu'en revoyant le film avec en mémoire quelques scènes, on parvient un peu plus à deviner le pourquoi du comment, entre la fillette coincée dans cette boucle, et qui ne parvient pas à s'en défaire, choisissant toujours le crayon rouge au lieu du bleu ; tout le symbolisme, et les échanges entre le SDF et la fillette ; l'autisme de celle-ci, inhérent à son don ; le renvoi de la scène du parking à un conte finlandais ; la mort finale de la petite, qui lui permet de chasser les ténèbres et de redémarre la boucle une nouvelle fois, en faisant cette fois-ci les bons choix, etc... il y a de quoi interpréter le métrage, qui joue vraiment la carte des sous-entendus.

Mais bon... ça ne révolutionnera effectivement pas le genre : les ambitions créatives sont là, l'efficacité et l'envergure probablement pas. Reste que je ne me suis toujours pas ennuyé.

3/6

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