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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Catch Review : TNA Impact (05/08/2015)

Publié le 8 Août 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Ça y est, la session des tapings pourris de Mai/Juin touche enfin à sa fin ! En espérant que le show retrouve un peu de cet éclat qui s'est bien terni ces derniers mois...

Impact Wrestling 05/08/2015 - No Surrender :

- Bram vs Anderson. Pas grand intérêt pour ma part, je n'ai regardé que d'un oeil. Ça avait l'air tout à fait honorable, et suffisamment long pour être satisfaisant, mais Bram perd beaucoup trop à mon goût, et par la force des choses, n'est donc pas à la hauteur de ses promos.

- Promo backstage des Hardys, blablabla.

- James Storm dans le ring, histoire de finir sa storyline, avec une très bonne promo contre Khoya. Khoya se rebelle, reprend son nom réel, et défie Storm dans un anglais approximatif... sous le regard d'un public indifférent.

- Segment récap du feud Dollhouse/Ninja Gail.

- Storm défie Mahabali pour un match ce soir.

- Ninja Gail vs la Dollhouse, Handicap match. Gail qui démolit toute la Dollhouse à elle toute seule, *soupir* ; à ce niveau-là, autant enterrer la DH, elle ne sert vraiment plus à rien. Le match en lui-même n'était pas forcément mauvais, pour ce que c'était, mais bon... le booking dessert vraiment les athlètes.

- Promo routinière de Galloway, du moins dans sa première partie.

- Galloway vs Eli Drake (qui a un t-shirt amusant "#SitDown"). Match décevant, puisque Drake est cantonné à encaisser les coups et à ne jamais répliquer, jusqu'à ce qu'il vole la victoire de manière ultra-basique. Mwé, j'aurais aimé quelque chose de plus compétitif, franchement.

- Récap de la stipulation la plus stupide au monde : le contrat d'Aries vs le surnom de Spud. D'oh.

- GM Bully donne le poste d'arbitre en chef à Hebner Jr, le jour où son père partira à la retraite ; Roode se pointe, se plaint de la stipulation débile du match d'Aries, et promet d'intervenir.

- Aries vs Spud, Stipulation à la con. Un bon match dominé par Aries, ce qui rend son résultat et sa stipulation encore plus frustrants.

- Roode et Aries font le deuil de leur équipe backstage. D'ailleurs, où est-ce qu'il était, Roode, pendant ce match ?

- Storm vs Mahabali Shera. DQ de Storm avant même que le match ne démarre vraiment.

- GM Bully retrouvé KO backstage.

- Jarrett qui, comme par hasard, est là pour remplacer Bully au pied levé, et devient le GM de la compagnie pour une semaine (la TNA a déjà spoilé le show sur Facebook, ce sera GFW vs TNA la semaine prochaine).

- Promo d'EC3.

- EC3 vs Matt Hardy, Full Metal Mayhem. Le push de Matt ne m'intéresse toujours pas le moins du monde, mais bon, rendons à César (...), le match était solide (pas le MOTY annoncé par certains, m'enfin ce n'est pas surprenant), et EC3 a remporté l'affrontement proprement. C'est toujours ça de gagné.

 

Un show qui, à défaut d'être intéressant et réussi d'un point de vue créatif/booking, était très solide dans le ring. Ce qui est un net progrès par rapport aux semaines précédentes. Dommage que le booking et les athlètes ne soient vraiment pas sur la même longueur d'onde...

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Un film, un jour (ou presque) #190 : Ant-Man (2015)

Publié le 7 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Science-Fiction, Fantastique, Marvel, Comédie, MCU

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Ant-Man :

Dépossédé de sa propre compagnie par son ancien bras droit et protégé, Darren Cross (Corey Stoll), le Dr Hank Pym (Michael Douglas) recrute le cambrioleur Scott Lang (Paul Rudd) pour s'introduire dans les laboratoires Cross, saboter leurs archives, et empêcher qu'une technologie de pointe inspirée des travaux de Pym ne soit vendue à Hydra. Pour cela, Scott va devoir s'entendre avec Hope (Evangeline Lilly), la fille de Hank, apprendre à contrôler les fourmis, et à maîtriser les extraordinaires pouvoirs miniaturiseurs du costume d'Ant-man...

Ant-Man est le Marvel Movie qui illustre bien les limites et les problèmes de l'approche cinématographique de la Firme aux Idées.

Petit rappel historique : en 2003, bien avant la Phase 1 du MCU et son Iron Man, Edgar Wright (réalisateur de Shaun of the Dead, Hot Fuzz, The World's End, Spaced, Scott Pilgrim, etc) co-écrit le script de Ant-Man, un projet qui lui tient à coeur. Avec le soutien de Marvel, puis sous son égide, Wright passe alors les dix années suivantes à travailler par intermittence sur le film, attendant patiemment que le MCU se mette en place, et allant jusqu'à tourner en 2012 quelques scènes visibles sur le web.

En 2013, la pré-production du film débute, avec un casting éclectique et intéressant, et malgré quelques réécritures, obligatoires pour que le film colle mieux à la Phase 3 du MCU.

Et puis, progressivement, le projet commence à prendre l'eau, à force d'intransigeances et de réécritures imposées par Marvel... jusqu'à ce que, en Mai 2014, Edgar Wright "mette les voiles" (= "se fasse plus ou moins virer"), à quelques mois à peine du début du tournage.

Aussitôt, de nouvelles réécritures ont lieu, un nouveau réalisateur (plus docile et avec nettement moins de personnalité à l'écran) arrive, et zou, voilà le film qui arrive en salles, en partie basé sur le travail de Wright, mais pas trop.

Et ça se ressent à l'écran : ici, pas beaucoup de folie, pas beaucoup d'originalité, pas d'impact visuel ou narratif. Comme la plupart des films du MCU, tout est calibré, terne, un peu pataud dans son écriture et ses dialogues (les acteurs semblent parfois avoir du mal à les faire sonner juste ; les ajouts pour intégrer Ant-Man au MCU sont forcés et pas très réussis), ça manque d'énergie et de fantaisie, la musique est transparente au possible (malgré un thème pas désagréable en écoute isolée)...

Pire encore, la platitude du script est telle qu'elle tire ses interprètes vers le bas : habituellement charismatique, drôle et attachant, Rudd est ici en retrait, presque transparent, et en pilotage automatique dès lors qu'il s'agit de débiter des termes techniques ; généralement charmante et pétillante, Lilly disparaît dans un personnage austère à la coupe de cheveux ratée... quant à Douglas, son rôle aurait pu être tenu par n'importe quel acteur, tant le réalisateur ne capitalise que rarement sur le talent et le charisme de son interprète.

Bref, Ant-Man s'avère une entrée très banale et clichée dans le catalogue du MCU...

...du moins dans son premier tiers.

À partir du moment où les effets spéciaux (et les bataillons de fourmis) entrent en jeu, en effet, le film décolle heureusement un peu. Rien d'exceptionnel, mais on sent là tout le travail de préparation fait en amont par Edgar Wright, dont les essais sont ici repris dans une version un peu moins efficace.

D'ailleurs, c'est le mot d'ordre de la dernière demi-heure du film : des effets spéciaux dans tous les sens, de bonnes idées, des traits d'humour qui font mouche... mais aussi une certaine incapacité à capitaliser sur les bons points du script. Et là où un script basique aurait facilement pu être dynamisé et transcendé par la réalisation inventive de Wright, ici... tout reste relativement basique dans son déroulement.

Ça ne décolle jamais totalement, et on ressort du métrage avec une impression d'occasion manquée, d'essai jamais totalement transformé, et de patchwork dont on voit un peu trop les coutures (l'une d'entre elles étant un constant recours aux changements d'échelle macro/micro durant les combats, afin de créer une rupture comique : ça fonctionne les trois ou quatre premières fois, mais ensuite, ça devient répétitif et facile).

En conclusion, un origin movie assez dispensable, qui réaffirme une nouvelle fois que la méthode Marvel est loin de n'avoir que du bon, qualitativement parlant.

Un minuscule 3/6

 

Mise à jour 01/2017 : 

Après revisionnage en VO, je m'aperçois qu'Ant-Man passe nettement mieux, maintenant que je sais à quoi m'attendre.

Si tout le premier tiers reste assez bancal et terne, avec une structure un peu laborieuse, ça décolle effectivement dès l'arrivée des effets spéciaux, même s'il reste toujours une étrange impression d'inabouti, çà et là, et un manque certain de folie.

On sent bien que la genèse du film a été compliquée, qu'il y a eu un changement de réalisateur à mi-parcours, mais finalement, la mayonnaise prend plus ou moins, et on se dit qu'après tout, maintenant que les bases ont été posées, peut-être que le second épisode sera plus décalé et original, tout en osant plus de choses visuellement parlant.

Un petit 4/6

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Un film, un jour (ou presque) #189 : Ask Me Anything (2014)

Publié le 6 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Ask Me Anything :

Jeune lycéenne sexy, impertinente, sans-gêne, irrésistible et libérée, Katie Kampenfelt (Britt Robertson) décide de prendre une année sabbatique avant d'entrer à la fac, et en profite pour narrer son quotidien, ses ébats avec son petit ami Rory (Max Carver) et ses aventures avec des hommes plus âgés (Justin Long et Christian Slater) dans un blog anonyme. Mais progressivement, les doutes et les incertitudes de la jolie blonde la rattrapent, à mesure que ses traumatismes et ses failles se révèlent aux yeux de tous...

Drame écrit, réalisé et adapté par Allison Burnett (une scénariste de comédies romantiques insipides, et d'Underworld 4) à partir de l'un de ses romans ("Undiscovered Gyrl", avec un Y, parce que pourquoi pas, après tout), ce métrage bénéficie d'une très bonne distribution, et repose entièrement sur les épaules de Britt Robertson, qui se met ici à nu, tant physiquement que dans son jeu (et ce malgré un personnage qui cumule les clichés de caractérisation dignes d'une héroïne de téléfilm Lifetime : amie qui la trahit, déconvenues amoureuses, voisin pédophile, petit ami violent, père alcoolique et absent, grossesse imprévue, chômage, avenir incertain, drogues et alcool...).

Jolie performance, donc, malgré une forme un peu faiblarde (la réalisation n'est pas très inspirée), et un récit qui choisit de jouer la carte du unreliable narrator (littéralement "narrateur peu fiable"), afin de mettre en place un retournement final assez discutable, tant par la manière dont il est amené, que par ce qu'il sous-entend comme propos.

(spoilers)

À la fin du métrage, Katie décide d'arrêter de bloguer, afin de vivre sa vie ; c'est donc sa mère qui reprend le flambeau, donnant le véritable nom de Katie, et expliquant que, dans la vie réelle (une vie dans laquelle tout est beaucoup moins glamour que dans la fiction concoctée par Katie sur son blog), Katie avait disparu quelques heures après son dernier billet, et après avoir reçu un coup de téléphone mystérieux.

La morale de l'histoire ? Euh... quand on est une adolescente séduisante et portée sur la chose, tous les hommes vous trouvent à leur goût, et donc vous veulent du mal ? Avoir des moeurs légères comme Katie, c'est un comportement malade forcément hérité de problèmes durant l'enfance, et qui, au final, n'aura que des conséquences négatives sur votre vie ? Le sexe, c'est un poison qui mène à l'alcool, à la drogue, et à la mort ?

Pas sûr que tout cela soit vraiment le message qu'ait voulu faire passer la scénariste, mais en tout cas, cette fin abrupte et douteuse, en queue de poisson, conclue le récit sur une note très amère et désagréable.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #188 : Ted 2 (2015)

Publié le 5 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Ted 2 :

Parce qu'il tente de sauver son couple, Ted (Seth MacFarlane) décide de tenter d'avoir un enfant. Mais alors qu'il explore la possibilité d'adopter, il apprend qu'il n'a aucun autre statut légal que celui d'objet. Ted, John (Mark Wahlberg) et une avocate débutante (Amanda Seyfried) décident alors de se lancer dans un combat légal pour faire de Ted une personne à part entière...

Du premier Ted (2012), j'avais dit cela :

Un film gentillet et inoffensif, voire même assez pépère. Hormis quelques vannes ici ou là, il n'y a vraiment que tout le passage de la fête avec Flash Gordon qui soit vraiment drôle ; le reste, c'est de l'ordre de la rom-com + bromance assez basique, certes réussie niveau sfx, mais un peu trop référentielle, et qui se prend trop au sérieux, et avec des caméos et des scènes qui semblent avoir été ajoutés pour rallonger la durée du film (un fight chorégraphié entre Wahlberg et l'ours en peluche, sur papier, c'est rigolo, dans les faits, ça tombe assez plat, c'est longuet et c'est filmé au premier degré ; idem pour toute l'intrigue du kidnapping, qui fait rapiéçage, façon "merde, on n'a pas vraiment d'antagoniste ou de conflit autre que romantique dans le film, vite, il faut trouver quelque chose... et si on filmait une course-poursuite sur fond de grosse musique orchestrale !?")

3/6 (ah, et paradoxalement, un peu l'impression que certains trucs ont été zappés au montage, genre le perso de la collègue de Wahlberg - Laura Vandervoort - dont on se dit "tiens, elle va certainement servir de love interest secondaire au héros, quelque chose du genre"... et puis non, c'est juste MacFarlane qui a décidé de caser sa copine pour trois répliques, et puis elle disparaît du film)

Pour ce second opus, c'est un peu la même chose, en encore moins efficace.

Outre Mila Kunis, évacuée d'une réplique, sans vraiment prendre de gants, le film nous rejoue la même partition, entre caméos plus ou moins creux (j'avoue que Dorn et Warburton en couple gay, déguisés en Worf et en Tick pour la Comicon, ça m'a amusé), humour pipi-caca-beuh omniprésent, références à la pop-culture assez quelconques, tentatives d'émotion et de sérieux qui tombent à plat, et effets spéciaux impeccables.

MacFarlane voulait supposément faire "quelque chose de différent", ce qui, pour lui, semble vouloir dire "photocopier l'épisode Measure of a Man de Star Trek Next Gen."

Problème, non seulement la partie "procès" du film est affreusement laborieuse (et se paie un sketche du SNL tout simplement calamiteux), mais en plus, elle ne semble jamais vraiment développée, comme si c'était un embryon d'idée que MacFarlane avait eu la flemme de consolider.

D'ailleurs, c'est tout le film qui ressemble un peu à un patchwork un peu baclé, et ce dès le long numéro d'ouverture façon cabaret, typique des intérêts de MacFarlane, mais hors-sujet compte tenu de l'univers de Ted.

Bref, hormis le nerd fight à la Comicon, assez amusant, et la comparaison Seyfried/Gollum, Ted 2 est un film dans la droite continuité du chapitre précédent, mais en plus plat, en plus générique, et en nettement moins inspiré.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #187 : La Ligue des Justiciers - Dieux et Monstres (2015)

Publié le 4 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Animation, Fantastique, DC

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

La Ligue des Justiciers - Dieux et Monstres (Justice League - Gods & Monsters) :

Dans un univers parallèle plus sombre et violent, Superman (Benjamin Bratt) se nomme Hernan Guerra, fils de Zod recueilli, à son arrivée sur Terre, par des immigrés mexicains ; Batman (Michael C. Hall) est Kirk Langstrom, un savant devenu vampire après avoir tenté de se débarrasser de son cancer ; et Wonder Woman (Tamara Taylor) est Bekka, autrefois fiancée au Néo-Dieu Orion. Ensemble, ils font respecter la loi et l'ordre sur Terre, malgré la méfiance du gouvernement et des citoyens... jusqu'au jour où de célèbres savants sont tués selon des méthodes qui semblent pointer la Ligue des Justiciers du doigt : à eux de prouver leur innocence avant qu'il ne soit trop tard...

Un long-métrage animé du DCU qui a fait l'événement, car il signe le retour de Bruce Timm aux commandes de cet univers. Et c'est donc un choix assez étrange de faire de ce grand retour un métrage se déroulant dans un univers alternatif, une sorte de gros What If sorti de nulle part (j'ai toutefois cru comprendre que Timm voulait initialement adapter The Authority, mais a dû se rabattre là-dessus), et qui a de quoi déstabiliser les fans de la Justice League.

Cela explique probablement les nombreuses réactions indignées des fans et des critiques, qui ont fait un rejet en bloc du film... moi-même, je n'étais pas très chaud, d'autant qu'il faut bien l'admettre, le design des trois personnages principaux est particulièrement insipide, pour ne pas dire mauvais.

Et puis finalement, petit à petit, j'ai fini par me prendre au jeu de ces versions différentes des héros DC, aux origines narrées en flashback, dans un script assez classique, mais qui fonctionne.

Reste néanmoins des problèmes de casting (Paget Brewster en Lois ne fonctionne pas du tout pour moi) ou d'intérêt global (le tout est assez convenu), mais je ne me suis pas ennuyé, et ça fait toujours plaisir de retrouver un style visuel plus classique et efficace, qui change des mochetés auxquelles le DCU nous avait habituées.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #186 : 88 (2014)

Publié le 3 Août 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Action, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

88 :

Gwen (Katharine Isabelle), une jeune femme peureuse et paniquée, revient à elle dans un restaurant routier, avec en sa possession un sac empli de bonbons et d'une arme à feu : elle n'a aucun souvenir de comment elle est arrivée là, de ce qu'elle fait avec ce sac, et de pourquoi son petit doigt a été arraché et sommairement couvert d'un bandage. Flamingo (Katherine Isabelle), une jeune femme volontaire, brutale et sensuelle, revient à elle au bord d'une route, et tue très rapidement un homme qui s'approche d'elle : décidée à venger son petit ami Aster (Kyle Schmid), tué par les hommes de Cyrus (Christopher Lloyd), elle entame alors une virée meurtrière et sanglante. Seulement voilà : Gwen et Flamingo ne font qu'une...

Un thriller décalé et improbable, dans le mauvais sens du terme.

Car si le film semble un temps marcher dans les traces de Memento de Nolan, avec sa mise en parallèle de deux intrigues suivant des temporalités et des tonalités différentes, rapidement, le tout se délite, et part dans un n'importe quoi assez agaçant : on y surjoue affreusement (autant K.I. est juste en Gwen, autant elle en fait trois tonnes en Flamingo, dans le registre "attitude badass de camionneuse-poseuse-cinglée clope au bec", et cesse aussitôt d'être crédible ou touchante ; d'autres acteurs, comme les deux co-scénaristes, sont mauvais comme des cochons, et jouent de véritables caricatures ambulantes), et le tout est mis en images (et en musique) de manière assez "arty", maniérée et artificielle...

Résultat : plutôt que de s'attacher aux personnages, ou de suivre avec intérêt le désir de vengeance de Gwen, on se détache progressivement du récit alambiqué, de ses fusillades fauchées, et de ses protagonistes, qui finissent par tous ressembler à des pions manipulés par une actrice-scénariste-réalisatrice clairement ambitieuse, mais n'ayant pas les épaules ou le savoir-faire d'un Nolan, nécessaires pour faire fonctionner un tel récit (surtout lorsque l'on impose une révélation finale qui tombe à plat).

Un ratage courageux, donc, mais un ratage tout de même.

2/6

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Catch Review : TNA Impact (29/07/2015)

Publié le 1 Août 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Ma motivation continue de disparaître un peu plus chaque semaine...

Impact du 29/07/2015 :

- Aries au micro, se plaint des décisions de Bully (tu n'es pas le seul, AA), et Bully se pointe (*soupir*) ; Aries (en mode heel) enterre joyeusement le titre de la X-Division (qui n'avait clairement pas besoin de ça *soupir*), Spud débarque, explique qu'il admire Aries, mais qu'il n'apprécie pas son langage... et zou, Aries vs Spud, contrat vs... euh... surnom. C'est tout ce que la TNA a trouvé créativement pour justifier le départ d'Aries : soudain, lui qui était toujours très rusé et malin, perd 140 points de QI par "arrogance", et veut se faire appeler "Rockstar Austin Aries" (alors que bon, Austin Starr a tellement plus de classe ^^). Les promos de tout le monde étaient très réussies, mais créativement, c'est le degré zéro du booking, là. C'est limite insultant.

- Angle discute avec Melendez. Le problème, c'est que Melendez est bon niveau promos, mais ça s'arrête là.

- Melendez vs EY. J'aime bien le thème de Melendez façon 80s rock (en même temps, c'est une version instru de Sweet Child of Mine), mais le match était particulièrement générique et oubliable.

- Matt Hardy est confiant, backstage. Et JB qui se demande bien avec qui Matt peut bien discuter, alors que Jeff a été annoncé en long, en large et en travers pendant le show, mwé.

- L'entrée de la Dollhouse est toujours aussi cheap.

- Marti Belle vs Brooke. KO Title. Énergie sympa, mais affrontement assez moyen, et probablement trop long pour ce que c'était. Ninja Gail me laisse totalement de marbre.

- Segment pas très intéressant sur Tigre Uno, qui débite des trucs génériques et clairement improvisées dix minutes avant le tournage. La partie en studio sur Trump, notamment, était assez faible.

- EC3 est confiant. J'ai vraiment peur qu'ils sacrifient le streak de EC3 au profit de Jeff Hardy...

- EC3 dans le ring pour se moquer de tout le monde, Jeff Hardy fait son retour boîteux, est acclamé par tout le monde, et nous fait une promo motivée qui me rassure encore moins quand à l'avenir de champion d'EC3. Longuet. Sans oublier le push de Matt Hardy, qui continue (et qui botche un peu sa promo, m'enfin bon).

- Magnus & Mickie backstage, contents d'être là et motivés... dommage que ce soit le dernier match de Mickie, Magnus, Storm et Serena.

- Mickie & Magnus vs Storm & Serena. Un peu bordélique et inégal (notamment du côté des filles), mais probablement le segment le plus intéressant de la soirée. Ils me manqueront tous.

- Anderson inquiet, Bram survolté. Bram est toujours très impressionnant dans ses promos.

- 20 minutes de passage de brosse à reluire au sujet de Jarrett, et de speech d'introduction dans le HOF. J'ai zappé, au bout d'un moment.

 

 

Un show un peu meilleur que précédemment, mais surtout, et malheureusement, ultra-bavard. Le niveau dans le ring a vraiment chuté, les nombreux départs sont vraiment dommageables, et les personnes mises en avant ne m'inspirent pas du tout... mais bon. Vue la tournure des tapings récents, l'été devrait au moins s'avérer amusant à suivre, à défaut d'être particulièrement bien écrit ou prometteur pour l'avenir de la compagnie.

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Un film, un jour (ou presque) #185 : En Route ! (2015)

Publié le 31 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Animation, Jeunesse, Dreamworks, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

En Route ! (Home) :

Après que la Terre ait été envahie par les Boovs, une race d'extra-terrestres conformistes fuyant un envahisseur cruel, et que l'humanité ait été parquée dans des zones "paradisiaques", seule une jeune fille, Tip (Rihanna), reste en liberté, cachée avec son chat Pig. Bientôt, cependant, Oh (Jim Parsons), un Boov indépendant en manque d'affection, fait sa connaissance... et ensemble, Oh et Tip vont partir à la recherche de la mère de la jeune fille.

Un long-métrage d'animation Dreamworks particulièrement médiocre de bout en bout, malgré quelques moments visuellement intéressants et créatifs.

Mais dans sa globalité, le script est décousu, prévisible et générique, le rythme défaillant, Rihanna fait une doubleuse très inégale (les autres acteurs sont nettement meilleurs, heureusement), la logique interne du script est pleine de trous ; et surtout, le tout est illustré par une musique absolument horripilante, insipide et synthétique, que l'on devine instinctivement créée par un sbire/tâcheron de Hans Zimmer (et sans surprise, après vérification, c'est du Lorne Balfe, ce qui explique beaucoup de choses...), quand elle n'est pas tout simplement composée d'extraits de chansons de Rihanna, qui cassent instantanément toute possibilité d'immersion tant elles rappelent que "ce film n'est qu'un gros véhicule promotionnel pour Rihanna".

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #184 : #STUCK (2014)

Publié le 30 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

#STUCK :

Après une aventure d'un soir, Guy (Joel David Moore) et Holly (Madeline Zima) sont contraints de prendre une voiture ensemble au petit matin... et prestement, ils se retrouvent coincés dans un embouteillage énorme, sans issue apparente. L'occasion pour le couple de passer en revue leur nuit, de régler leurs différences, et de tenter de trouver un nouveau terrain d'entente...

Une comédie indépendante qui part d'un postulat similaire à celui de Two Nights Stand, en adoptant une forme totalement différente : ici, on assiste aux échanges et aux disputes du couple, dans leur voiture, entrecoupés de flashbacks renvoyant aux évènements de la veille, qui se déroulent dans un ordre chronologique inversé.

De quoi approfondir les relations entre les deux personnages, révéler leurs problèmes et leurs failles, et montrer (forcément) comment une relation d'un soir se transforme en relation amoureuse sérieuse.

Dommage ainsi que le film soit autant dépourvu de surprises : l'espace d'un instant, au début du métrage, ce dernier semble parti pour aborder un style plus général, et pour se transformer en comédie collégiale, sur les occupants de plusieurs voitures prises dans cet embouteillage, mais non, il revient aussitôt sur le couple-phare, et ses flashbacks qui ronronnent.

Car la seule vraie originalité de ces flashbacks, c'est leur forme, tour à tour des plans omniscients lorsque les deux personnages se rencontrent, et d'autres en vue subjective/fisheye blindés d'effets lorsqu'ils passent aux choses sérieuses et s'envoient en l'air.

Pourquoi pas, mais le rendu à l'image est assez moyen, ça n'apporte pas grand chose au récit, et ça n'aide pas particulièrement à s'attacher au couple. Et le contenu des flashbacks, lui, est assez basique et prévisible.

Pour résumer, une comédie indie pas très drôle ni originale, mais qui se laisse regarder tranquillement, principalement parce que son duo principal est assez sympathique.

Un petit 3/6

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Un film, un jour (ou presque) #183 : South Park, le film - Plus long, plus grand et pas coupé (1999)

Publié le 29 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Animation, Télévision

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

South Park, le film - Plus long, plus grand et pas coupé (South Park : Bigger, Longer & Uncut) :

Lorsqu'un long-métrage canadien réservé aux adultes devient ultra-populaire à South Park et que tous les enfants commencent à utiliser un vocabulaire des plus vulgaires tiré du film, les mères de famille de la bourgade s'insurgent, et lancent un mouvement qui, rapidement, va mener le pays dans une guerre ouverte contre le Canada. Au petit groupe d'amis de South Park de sauver le monde, et d'empêcher que la censure abusive menée par leurs aînées ne mène à l'avènement de Satan... et au retour à la vie de Saddam Hussein.

Revisionnage après avoir récemment retourné en long, en large et en travers le jeu vidéo XBOX The Stick of Truth, ce portage cinéma de la série animé ne perd pas en mordant, en intérêt, et en chansons à la fois totalement déjantées, et pourtant particulièrement entraînantes.

Ça vieillit donc plutôt bien, c'est un plaisir de références pour qui suit régulièrement la série, et si le métrage tire un peu en longueur, il se permet néanmoins d'être assez joli sur la fin, lorsque Kenny gagne enfin ses ailes, et entre au Paradis.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #182 : The Death of Superman Lives - What Happened ? (2015)

Publié le 28 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Fantastique, Science-Fiction, DC, Action, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Death of Superman Lives : What Happened ? :

L'histoire de la production avortée, à la fin des années 90, de Superman Lives, adaptation du célèbre super-héros par Tim Burton, avec Nicolas Cage dans le rôle-titre...

Au fil des ans, Superman Lives a acquis une réputation de film-catastrophe, un projet dont les quelques rares images disponibles sur le web ne faisait que renforcer la notion d'un véritable accident industriel, notion encore plus martelée par le one-man show de Kevin Smith, et par son opinion de Burton et de Jon Peters.

Bien décidé à ne pas se laisser influencer par cette réputation, et par les gardiens de la pensée et du bon goût du web (qui se basent sur deux polaroïdes flous et sur le statut actuel d'acteur risible de Nic Cage), Jon Schnepp, le réalisateur de ce documentaire, a décidé de remonter le temps, et de faire un travail d'investigation complet, interrogeant tous les principaux intervenants (Cage excepté) de ce projet maudit.

Et le résultat est assez fascinant, donnant l'aperçu d'un projet qui aurait été clairement radicalement différent de toutes les incarnations de Superman que l'on a connues depuis, tout en restant typiquement Burtonien. Mieux encore : en publiant certaines des photos de Cage avec son look quasi-définitif, Schnepp renverse totalement les idées reçues sur cette incarnation du personnage, et montre qu'une fois devant une caméra, le Superman de Cage aurait pu être tout à fait crédible.

Tout cela reste bien entendu au conditionnel, tant les variables étaient innombrables dans cette production, au nombre desquelles Jon Peters, aussi ridicule et grandiloquent que Smith le laissait entendre : cet ancien coiffeur et "combattant de rue" devenu producteur est le cliché même du producteur hollywoodien, dans sa grosse maison cliquante, interrompant son interview pour prendre des coups de téléphone, se lançant dans des divagations improbables, et niant une grosse partie des problèmes qui lui sont imputés.

Et pourtant, tous les autres intervenants le pointent du doigt, à un moment ou un autre, comme étant l'un des gros obstacles à la bonne réalisation de la version de Burton, l'autre obstacle principal étant un studio soudainement devenu ultra-frileux suite à d'innombrables flops successifs au box-office.

On en vient donc à regretter que Superman Lives n'ait pas vu le jour : au mieux, si Burton avait réussi à mener le projet à terme, cela aurait pu s'avérer une date dans l'histoire du cinéma superhéroïque ; au pire, cela aurait été un What If à gros budget, fascinant et audacieux.

Dans un cas comme dans l'autre... ça aurait probablement été plus intéressant que Man of Steel (ou, aux yeux des moutons de panurge du web, que Superman Returns).

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #181 : Warren Jeffs - Le Gourou Polygame (2014)

Publié le 27 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Drame, Religion, Lifetime

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Warren Jeffs - Le Gourou Polygame (Outlaw Prophet) :

À la mort du Prophète Rolun Jeffs (Martin Landau) de l'Église Fondamentaliste de Jésus-Christ des saints des derniers jours, son fils Warren Jeffs (Tony Goldwyn) prend sa place à la tête de ce mouvement sectaire polygame dérivé du mormonisme. Brutal, autoritaire, extrémiste et imprudent, Warren attire néanmoins bien vite l'attention de Gary Engels (David Keith), un enquêteur bien décidé à faire tomber Jeffs pour avoir imposé le mariage forcé à des adolescentes encore mineures, comme Elissa (Joey King)...

Adaptation d'un livre décrivant les événements ayant mené à une traque nationale de Jeffs par le FBI, ce téléfilm Lifetime s'avère à peu près aussi captivant et dynamique que peut l'être la foi mormone : c'est très manichéen, ça alterne entre le point de vue de Jeffs, et (forcément, Lifetime oblige) celui des femmes adeptes victimes du Prophète, et le rythme global est plutôt mollasson, voire même soporifique une fois que la traque commence.

Pour ne rien arranger, l'acteur principal en fait trois tonnes (probablement inspiré par le véritable Warren Jeffs) dans le surjeu caricatural, pas aidé par l'écriture pataude et racoleuse, au point de ressembler à un über-méchant caricatural de dessin animé : une manière de concentrer en un seul homme toute la folie de cette secte fondamentaliste plutôt que de risquer de choquer tous les mormons, qu'ils soient fondamentalistes ou non, en soulignant et condamnant les problèmes plus généraux de cette religion.

Quitte à passer 90 minutes devant un écran parlant de cette affaire, autant aller sur YouTube pour jeter un coup d'oeil aux multiples documentaires et reportages ayant couvert, en temps réel, tous ces évènements.

2/6

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Catch Review : TNA Impact (22/07/2015)

Publié le 25 Juillet 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

De moins en moins motivé...

Impact du 22/07/2015 :

- La TNA continue de se plier en douze et de se faire prendre joyeusement par derrière par Jeff Jarrett, le nouveau membre du HOF, et "un esprit révolutionnaire". Mébiensur.

- Magnus vs Bram, street fight. Démarrage en cours de route, et un match assez classique, rien d'exceptionnel ou de mémorable... ouvrir le show (ou presque) avec un match  c'est bien, ouvrir le show (ou presque) avec un ref bump et un Bram totalement dominé pendant tout l'affrontement, c'est moins bien. En plus, j'ai un peu de mal avec la grosse tête que Magnus s'est choppée depuis qu'il a quitté la compagnie, à base de "j'étais clairement le MVP de la compagnie pendant des mois, et ils ne m'ont jamais donné une chance de briller, je n'ai jamais été considéré comme la star que j'aurais dû être". Désolé, Magnus, mais tant que tes matches continueront d'être un tout très mécanique, et que ton finisher - quel qu'il soit - ne paraîtra pas convaincant par manque d'impact et de fioritures, tu n'as pas le droit de te prétendre le MVP de la compagnie.

- Storm se pointe pour achever Magnus d'un coup de cloche.

- BFG en Caroline du Nord = push des Hardys, yay.

- Eli Drake déchire tout au micro. Il était temps qu'ils le laissent parler, tiens. Dommage que le public ne suive pas. Galloway arrive, en mode plus mineur et énervé. Pas mauvais du tout, ce segment.

- Taryn en surjeu complet, à la limite du facepalm honteux. Brooke se moque d'elle en réponse. Mwé.

- Ninja Gail se téléporte dans la cage, et domine la Dollhouse à elle seule. Mwé again. La Dollhouse est une grosse blague qui n'est plus drôle.

- Rediff du KOTM dans son intégralité, histoire de remplacer le match de qualification et le ladder match que la présence d'Hernandez a rendus indiffusables. Boum, une demi-heure sans intéret, une. *soupir*

- Tigre Uno qui répond aux propos de Trump d'il y a deux mois, parce qu'il est un Mexicain fier de son héritage. C'est mieux que rien, je suppose. Mwé again & again, d'autant que Trump ne répondra clairement pas au défi de Tigre .

- La Révolution dans le ring, pour présenter son nouveau membre temporaire, Serena Deeb (temporaire, car elle a annoncé son départ en retraite depuis l'enregistrement de ce match). Le match à venir devrait être sympa.

- Spud vs EY, chain match. Mwé. Je n'aime vraiment pas ce gimmick généralement très inutile et génant. Spud se fait dominer, forcément.

- Hardy vs Roode, Tables match. Un main event d'environ 5 minutes, une fois les entrées et le post match exclus. Pas mauvais, mais bon, le résultat... mwé.

 

Encore un Impact médiocre, ce qui devient décidemment la norme... :S

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Un film, un jour (ou presque) #180 : The Spirit (2008)

Publié le 24 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Action, Aventure, Thriller, Policier, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Spirit :

Supposément assassiné, le policier Denny Colt (Gabriel Macht) est ramené à la vie par une expérience étrange du psychopathe la Pieuvre (Samuel L. Jackson). Devenu le Spirit, protecteur de la ville, et défenseur des innocents, Colt jure alors de se venger de la Pieuvre, et de mettre un terme aux crimes innombrables de celui-ci...

Au premier abord, The Spirit ressemble à une étrange parodie non-sensique de Sin City : même réalisateur, mêmes inspirations, mêmes visuels ultra-stylisés, mêmes effets inégaux... la seule différence, à vrai dire, c'est le ton.

Dans Sin City, tout était sombre, tragique et relativement sérieux ; ici, tout est nettement plus comique, outré, depuis le héros (Macht est assez générique et transparent) qui passe son temps à être ridiculisé, jusqu'à Samuel L. Jackson en savant fou nazi (!?), en passant par les innombrables clones/sidekicks aux morts improbables, et par Scarlett Johansson en secrétaire/assistante sarcastique et impassible.

Tout le monde surjoue volontairement, la musique de David Newman singe fortement Danny Elfman période Batman, et le tout se trouve, au final, à la limite d'un Batman des années 60s, au style différent, mais à l'approche très similaire de son personnage et de son univers.

Le problème étant alors que ce ton improbable reste très inégal : d'une scène à l'autre, le film passe de la comédie au film noir mortellement sérieux, et le tout ne parvient jamais vraiment à se cristalliser en un tout homogène.

On reste donc dans un joyeux bordel visuellement assez réussi, mais qui ne sait jamais vraiment ce qu'il veut être, et échoue par conséquent à être quoi que ce soit d'autre qu'un gros WTF filmique.

3/6

(lors du premier visionnage, j'avais mis un 2/6, principalement parce que le côté parodique du métrage ne m'était pas apparu aussi clairement, et m'avait rebuté)

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Un film, un jour (ou presque) #179 : Pitch Perfect 2 (2015)

Publié le 23 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

The Hit Girls 2 (Pitch Perfect 2) :

Trois ans après leur première victoire nationale, le groupe des Bellas connaît un incident humiliant durant une représentation a capella devant le Président des États-Unis ; mis sur le banc de touche, le groupe commence à se désagréger, d'autant que Beca (Anna Kendrick) se désintéresse progressivement de la formation pour une carrière de productrice musicale. Il ne leur reste qu'un seul espoir : remporter les championnats du monde, et se refaire ainsi une réputation en écrasant leurs compétiteurs allemands (Birgitte Hjort Sørensen & Flula Borg)...

Le premier Pitch Perfect était une comédie de filles gentillette, clichée et un peu trop longue, qui a connu un succès planétaire principalement grâce à sa distribution sympathique (Anna Camp et Anna Kendrick en tête), à son énergie, à son côté karaoké décalé, et au Cup Song devenu viral sur le web. Pour être franc, je n'en garde pas forcément un souvenir impérissable... du 3, 3.25/6, à tout casser.

Cette suite ? Bigger, longer, louder, lazier et donc encore moins indispensable. Réalisée sans grande inspiration par Elizabeth Banks, ce second épisode semble constamment être en pilotage automatique, à commencer par Anna Kendrick, qui semble effacée et blasée, à l'instar de son personnage.

Tout le reste est d'ailleurs à l'identique : les personnages restent pour la plupart des archétypes limités à une ou deux vannes récurrentes (l'ajout d'une latina à la troupe, histoire de respecter les quotas, et d'avoir quelqu'un pour faire des blagues sur les latinos et les immigrants clandestins), voire sans la moindre ligne de dialogue (seule exception, Hailee Steinfeld, attachante et dynamique), Rebel Wilson en fait toujours trois tonnes, le script est ultra-balisé et générique (avec une exposition pataude, et une structure très mécanique), le tout manque drastiquement d'énergie et de motivation, c'est décousu, et les clichés, qu'ils soient ethniques ou autres, se succèdent jusqu'à l'épuisement.

Quant aux numéros musicaux, ils sont ici tellement sur-produits et sur-chorégraphiés qu'on père totalement l'intérêt de l'a capella, pour un résultat au mix sonore qui semble clairement sorti d'un studio de post-production et d'auto-tuning, résultat qui n'est pas aidé par des choix de morceaux et de mash-ups peu marquants ou mémorables.

En somme, on a plus l'impression d'assister à des concours de playback chorégraphiés qu'à des affrontements scéniques et crédibles de groupes vocaux... ce qui est clairement contre-productif compte-tenu du sujet du film.

(sans même parler des moments virant à la pure comédie musicale, avec bande sonore qui sort de nulle part)

Restent néanmoins d'innombrables caméos amusants (mention spéciale aux Greenbay Packers, très funs, et à Keegan Michael Key, comme toujours impeccable), des antagonistes mémorables, et le côté karaoké à la Glee qui enchantera sans nul doute les fans du premier.

2.25/6 (en plus, Anna Camp est absente pendant les 70 premières minutes, et disparait un quart d'heure plus tard, donc bon gros bof)

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Un film, un jour (ou presque) #178 : Et (beaucoup) plus si affinités (2013)

Publié le 22 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Canada

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Et (beaucoup) plus si affinités (What If, aka The F Word) :

Cynique et désabusé par l'amour, l'ancien étudiant en médecine Wallace (Daniel Radcliffe) croise, à l'occasion d'une soirée organisée son colocataire Allan (Adam Driver), l'adorable et timide Chantry (Zoe Kazan), une animatrice en couple depuis des années avec Ben (Rafe Spall), un avocat. Wallace et Chantry s'entendent aussitôt parfaitement, et l'attraction est évidente, mais le duo décide alors de rester bons amis... jusqu'à ce que Ben parte passer six mois à l'étranger, loin de Chantry.

Une comédie romantique canadienne qui repose beaucoup sur le charme de Kazan et Radcliffe, et c'est tant mieux, car sous ses atours de rom-com décalée et indie, What If s'avère un métrage assez classique et prévisible. La distribution, cependant, sauve le tout, que ce soit au niveau des leads, que des seconds rôles (Oona Chaplin, Megan Park, Meghan Heffern...).

Néanmoins, le film n'évite pas les écueils habituels du genre, ainsi que des problèmes un peu plus inhabituels, comme un ton qui alterne parfois entre précieux, forcé, et du slapstick soudain et improbable, qui contraste un peu trop violemment avec l'ambiance générale du récit.

Et puis le métrage souffre d'une tendance à rallonger la sauce à plusieurs reprises, de manière totalement inutile : les retrouvailles au retour de Dublin, notamment, qui auraient été le climax d'une rom-com classique, donnent ici lieu à une dispute qui relance le film pour 20 minutes, et paraît assez agaçante et artificielle, au point de rendre les personnages soudain un peu antipathiques et capricieux...

Et dans le montage américain, le film repart à nouveau, après la scène du baiser (qui pourtant fait une fin parfaite) pour un épilogue "18 mois plus tard", afin d'expliquer tout ce que le montage original résumait dans le générique de fin animé.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #177 : Spy (2015)

Publié le 21 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Action, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Spy :

Employée de bureau au sein de la CIA, Susan Cooper (Melissa McCarthy) a préféré renoncer à tout travail de terrain pour les beaux yeux du super-espion qu'elle assiste, l'agent Fine (Jude Law). Mais lorsque celui-ci trouve la mort aux mains de Rayna Boyanov (Rose Byrne), une marchande d'armes menaçant d'abattre tous les employés de terrain de l'agence, Susan est la seule à pouvoir être envoyée en mission pour tenter de l'arrêter...

Un "photocopillage" de Max la Menace (2008, avec Steve Carrell, The Rock et Anne Hathaway), mais à la sauce féminine/"féministe", sous la caméra (et la plume) de Paul Feig, ce pastiche de film d'espionnage à la Bond fonctionne tranquillement pendant une bonne heure, jamais totalement original, mais avec suffisamment de bonne humeur et d'énergie pour rester sympathique.

Et puis, un peu après la première heure de métrage, le tout commence à se déliter : Melissa McCarthy retrouve son personnage de grande gueule vulgaire et agressive, le film commence à traîner en longueur (forcément, il dure deux heures), les faux raccords deviennent un peu trop voyants, et le script redevient "sérieux" de manière assez frustrante (le double twist sur Jude Law est tout simplement naze et télégraphié au possible), finissant par placer McCarthy dans des scènes d'action où elle n'est jamais crédible, même avec l'aide d'une doublure.

Reste alors un Jason Statham très amusant dans un rôle ouvertement parodique, et quelques scènes décalées, qui valent principalement pour le capital sympathie des seconds rôles.

3.25/6

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Catch Review : WWE Battleground (19/07/2015)

Publié le 20 Juillet 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Un PPV abordé par mes soins sans la moindre connaissance de la carte... ce qui peut être une bonne chose, ou non...

WWE Battleground 2015 :

Un PPV qui, en soi, n'était pas trop mauvais niveau action, mais dont le problème était véritablement le booking, avec une combo d'ouverture Orton vs Sheamus, New Day vs PTP et Wyatt vs Reigns tout simplement soporifique si l'on est pas un fan invétéré de ces personnes (et si l'on ferme les yeux si le bel aveu d'échec des bookers, qui ont tellement peu confiance en Wyatt en solo qu'ils se sentent obligés de reformer la Wyatt Family pour l'aider à gagner).

Après, le vrai moment réussi de ce PPV, c'était le match des Divas, avec une Bella vs la fille de Flair et Sasha Banks (les deux grosses stars de NXT). C'était bien, c'était dynamique, c'était convaincant, elles se sont données à fond, et ça me fait mal au coeur de penser qu'en face, chez la compétition, on a Velvet Sky...

Enfin, la combo finale Cena vs Owens (un match qui a fait du saut de requin constant, avec des kickouts à n'en plus finir, y compris sur un Attitude Adjustement depuis la troisième corde, et avec une fin CENAWINSLOL plate au possible) et Rollins vs Brock (la routine habituelle, jusqu'à ce qu'un Taker tout décrépi fasse son apparition, donne un coup de pied dans les bollocks de Brock, et lui inflige ses finishers, histoire de se venger et de finir le show sur un no-contest) a achevé d'agacer le spectateur occasionnel que je suis (ainsi que l'IWC), mais bon, c'était clairement là pour tenter de remonter les ratings agonisants de Raw, donc...

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Un film, un jour (ou presque) #176 : Cendrillon (2015)

Publié le 20 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Romance, Disney, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Cendrillon (Cinderella) :

À la mort de son père, la jeune Cendrillon (Lily James) se retrouve à la merci de sa marâtre machiavélique, Lady Tremaine (Cate Blanchett), et de ses deux filles, qui la traitent comme une esclave domestique. Un soir, cependant, alors que le Prince (Richard Madden) donne un bal ouvert à toutes les jeunes femmes célibataires du Royaume, elle reçoit la visite d'une bonne fée, qui lui offre robe, chaussures et attelage pour se rendre au bal...

Kenneth Branagh aux commandes de cette adaptation filmée du dessin animé classique de Disney, datant de 1951... et c'est bien là que le bât blesse.

Car le scénario de Chris Weitz (aussi scénariste de La Boussole d'Or, film soporifique et plat s'il en est) s'avère dénué du moindre charme ou du moindre intérêt.

Si la direction artistique est plutôt jolie et très réussie, bien servie en cela par la réalisation posée et classique de Branagh, tout le film s'avère des plus insipides, à la fois une conséquence directe du choix d'une adaptation semi-fidèle et appliquée du dessin animé, mais aussi la conséquence de partis-pris et de décisions créatives peu inspirées.

Cendrillon et son Prince sont ainsi benets et béats au possible, pour ne pas dire totalement transparents, et se font voler la vedette par les seconds rôles, notamment Cate Blanchett & Helena Bonham-Carter (qui est dans la seule scène un minimum inspirée du film) ; le script semble jouer la carte du meublage au détour de chaque scène, histoire de remplir les (presque) deux heures de métrage ; et pire encore, toutes les chansons et les mélodies du Disney sont passées à la trappe, remplacées par un score compétent mais totalement générique de Patrick Doyle : résultat, la plus grosse partie de la "magie" de Cendrillon n'est pas au rendez-vous, et le film s'avère rapidement soporifique, sa fidélité au récit original passant soudain du stade d'atout à celui de talon d'Achille.

Vraiment déçu, d'autant que l'accueil unanimement positif de ce film laissait présager quelque chose de plus intéressant.

2.5/6

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Catch Review : TNA Impact (15/07/2015)

Publié le 18 Juillet 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Sans grande motivation (bis)...

Impact du 15/07/2015 :

- Dixie dans le ring en ouverture, avec tout le roster réuni pour l'écouter se confondre en excuse de manière larmoyante et forcée = ça commence mal.

- Dixie qui donne le contrôle d'Impact à Bully, un mec qui l'a trahie à 25 reprises, qui a mené les Aces n Eights pour tenter de conquérir la compagnie, qui a eu possiblement LE plus gros spot de ces 5 dernières années, a mis les voiles juste après, et qui dès qu'il est parti, a commencé à se plaindre de la TNA, pour faire un 180° après avoir compris que ni le Japon ni la WWE ne voulaient de lui... ça continue mal.

- Bully qui nous fait un truc bien racoleur, à base de "je suis humble, je vais être un bon GM, vous pouvez me faire confiance, nous sommes tous égaux, la TNA est importante pour moi tant que Velvet continue d'être pushée, et que moi je peux avoir mes 10 minutes hebdomadaires à l'écran", c'est possiblement encore pire.

Vraiment énormément de mal avec ce segment de 14 minutes (et ce depuis que j'ai appris qu'il allait avoir lieu via les spoilers), malgré les talents d'orateur de Bully, tant ça ressemble à ce que la compagnie fait systématiquement à chaque nouveau changement de direction créative, et que c'est le genre de truc qui ne débouche sur rien, généralement.

Le problème étant en plus que le public de l'IZ est un public particulièrement formaté et pas forcément représentatif (les smarks sont partis dans le public de la NXT, qui se tourne à quelques kilomètres, et il ne reste plus que les touristes), ce qui amène des décisions créatives assez frustrantes pour le spectateur devant sa tv. En plus, la promo de Dixie avait par moments une vibe assez étrange, un peu comme si Dixie shootait à moitié, pour dire que "le monde du catch a besoin de la TNA, faites-moi confiance, je vous promets de ne plus vous décevoir, il faut qu'on reste soudés", face aux innombrables rumeurs parlant d'une fin de contrat tv dès Septembre... :\

- 30 men Battle Royale for the #1 cont. spot. Travail de caméra agaçant (l'un des caméramen ringside fait des micro-zooms et dézooms constants, ça donne la nausée), majorité des éliminations pendant la pub à cause du problème Hernandez, vainqueur assez prévisible (c'était soit lui, soit Hardy) = gentille perte de temps.

- Ouhlàlà, quel suspense... qui pourrait bien être le nouvel entrant dans le HOF ? Peut-être le mec que Dixie a déjà annoncé sur twitter comme étant le nouvel entrant, il y a trois semaines ? Mais si, vous savez bien, le mec qui a gagné le KOTM, récemment... *soupir*

- Bram et Anderson, "deux catcheurs à la dérive, sans direction ni storyline", comme je le disais la semaine dernière. Après, toute cette histoire d'Anderson qui a peur pour sa carrière face à Bram, mwé... j'ai du mal à prendre tout ça au sérieux, surtout que Bram ne remporte généralement ses matches et ses feuds que d'extrème justesse. Ah, et puis le retour de la musique dramatique en arrière-plan = mwé².

- Sympathique, ce segment backstage entre Bully et Spud.

- Effectivement, gros téléphonage du heel turn de Eli Drake.

- Tigre Uno qui va s'exprimer la semaine prochaine au sujet des conneries débitées par Donald Trump... il y a un mois. C'est typiquement WWE, ces conneries... je crains le pire.

- Spud vs Grado vs Z vs Uno - X-div 4-way. Un match médiocre, un Grado qui ralentit tout de manière abusive, et un finish totalement botché. Yay !

- Encore une promo surjouée de la Dollhouse, en montage alterné avec la promo de Gail Kim.

- Taryn vs Brooke, KO Title. Match pas particulièrement trépidant, un changement de championne pas forcément utile et assez plat, pas aidé par l'intervention assez moyenne de Ninja Gail, et par un finish botché.

- Angle au micro pour annoncer sa tumeur, EY se pointe, brawl, et EY démolit Melendez. Mwé.

- Je suis certain que ceux qui ont payé 50$ pour le PPV sont ravis d'en revoir gratuitement un match à la tv.

- James Storm, tu me manqueras, d'autant qu'on pouvait toujours compter sur toi pour faire fonctionner les intrigues les plus bancales.

- Bully et EC3, face à face, sympa.

- EC3 vs Drew, HW title. Match assez générique, sans être mauvais, et finish prévisible, avec encore un ref bump (décidément, je sens que tout le règne d'EC3 va consister en des matches se terminant en queue de poisson... parce que ça a si bien fonctionné avec Magnus...*soupir*), et un heel turn d'Eli Drake, qui devrait s'avérer plus intéressant à l'avenir que quoi que ce soit d'autre des trois dernières semaines d'Impact.

 

Depuis que la compagnie s'est réinstallée dans l'IZ, le niveau a tellement chuté, et le booking est tellement aléatoire et fainéant, que c'est difficile de trouver quelque chose de vraiment enthousiasmant. Et ce qui n'arrange pas les choses, c'est qu'à la fin du mois, ils enregistrent huit jours consécutifs dans l'IZ, ce qui peut signifier deux mois de tv + des ONOs & des matches pour Xplosion, ou bien carrément trois mois complets de tv, jusqu'à BFG et/ou l'arrêt de leur contrat. Ça fait un peu froid dans le dos, je dois dire.

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Un film, un jour (ou presque) #175 : Jalousie Maladive (2013)

Publié le 17 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Lifetime, Drame, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Jalousie Maladive (Jodi Arias : Dirty Little Secret) :

Travis Alexander (Jesse Lee Soffer), un conférencier séduisant de confession mormonne, tombe sous le charme de Jodi Arias (Tania Raymonde), une jeune femme irresistible de Las Vegas. Rapidement, cependant, malgré leurs ébats passionnés et leurs déclarations d'amour mutuelles, il s'avère que Travis refuse de s'engager sérieusement avec Jodi, préférant la cacher à ses amis coreligionnaires. Ultra-jalouse et possessive, Jodi se convertit alors à la foi mormonne, espérant convaincre Travis de l'épouser, en vain. De séparation en retrouvailles, le couple s'engage alors dans une spirale infernale qui, lorsque Travis se rapproche de Katie (Leah Pipes), une amie mormonne, prend un tour de plus en plus sinistre et dramatique...

Un téléfilm Lifetime librement inspiré d'une histoire vraie, et qui a comme excellentes idées d'avoir choisi Tania Raymonde dans le rôle-titre, et de ne jamais lésiner sur les scènes racoleuses et sexy (et ce dès la scène d'ouverture ).

Car il faut bien l'avouer, une très grosse partie de l'intérêt de ce genre de reconstitutions fictionnalisées d'histoires criminelles, c'est le sexy, le sordide, le racoleur... et là, on est en plein dedans, avec une Tania Raymonde à tomber par terre, du sang, des histoires de religion et de sexe.

Objectivement, ça ne gagnera jamais aucun prix, mais... Tania, quoi. En blonde, en brune, en lingerie, sans lingerie, habillée, en train de faire un strip-tease... Tania. *soupir*

Et en prime, elle joue ici très bien, et le tout n'est d'ailleurs pas trop mal écrit, avec notamment un refus d'avoir des personnages manichéens et caricaturaux.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #174 : Sex Ed (2014)

Publié le 16 Juillet 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Sex Ed :

À 23 ans, Eddie (Haley Joel Osment) est au chômage, et un peu paumé. Il décroche cependant enfin un job d'instituteur dans un collège de banlieue, où il s'aperçoit bien vite que ses élèves ignorent tout des choses de la vie et du sexe. Malgré ses propres lacunes en la matière, il décide alors de prendre leur éducation en main...

Une comédie indépendante assez classique et prévisible, qui fonctionne principalement sur le capital sympathie de HJO et de certains seconds rôles, et ce même si sa bouille actuelle empêche un peu de prendre au sérieux toutes ses mésaventures, notamment romantiques.

Après, le message du film n'est pas mauvais, mais le tout reste tout de même très générique et basique, voire parfois caricatural et forcé.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #173 : Sept Jours en Enfer (2015)

Publié le 15 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Télévision, Review, Comédie, Sport, HBO, Documentaire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Sept Jours en Enfer (7 Days in Hell) :

Dans le monde du tennis professionnel, deux noms sont entrés dans la légende : Aaron Williams (Andy Samberg), un américain vantard et flambeur, à la coupe de cheveux à la Agassi ; et Charles Poole (Kit Harington), un jeune anglais prodige, coincé et sous la coupe d'une mère possessive. Pendant sept jours durant, en 2004, ces deux champions que tout opposait se sont affrontés au cours d'un tournoi devenu mythique...

Un mockumentaire HBO de 50 minutes, tourné en trois jours à peine, et qui n'est pas désagréable à regarder, notamment pour sa facture technique et pour ses nombreux caméos amusants (des joueurs de tennis, David Copperfield, Karen Gillan, etc).

Ce n'est cependant pas parfait, puisque le spectateur ne peut se défaire d'une impression de meublage, un peu comme s'il regardait un long sketch du SNL étiré jusqu'à ses limites (quitte à parfois les dépasser, et à tirer clairement en longueur).

Reste un côté totalement absurde (Copperfield qui apparaît en plein match sur les épaules d'un joueur), un Harington qui se lâche enfin un peu (et montre qu'il n'est pas qu'une endive mono-expressive), et la caution cul HBO, avec de la nudité gratuite et des reconstitutions pornos en images de synthèse taïwanaises.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #172 : Dimensions (2011)

Publié le 14 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Romance, Drame, Fantastique, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Dimensions :

Après la mort de leur meilleure amie Victoria, tombée au fond d'un puits dans le Cambridge des années 20, ses deux compagnons de jeu Stephen (Henry Lloyd-Hughes) et Conrad (Sean Hart), épris d'elle, se consacrent à une existence de recherche scientifique, afin de découvrir comment remonter le temps, et sauver la jeune fille ; mais la séduisante Annie (Olivia Llewellyn) vient perturber leurs plans, et sèmer la discorde entre les deux amis.

Un film anglais qui m'a un peu pris au dépourvu. Je m'attendais à un film mêlant histoire d'amour et voyage temporel de manière intriguante et équilibrée... et puis en fait, non. Avce son budget très limité, le film préfère jouer totalement la carte de la romance et du triangle amoureux, le voyage temporel n'étant qu'un détail en arrière-plan.

Ainsi, on a droit à une bonne demi-heure durant l'enfance des protagonistes, histoire de mettre en place les relations et le drame fondateur, puis environ encore une bonne demi-heure à l'âge adulte, pour continuer à décrire ces relations, ainsi que la jalousie, la rivalité et l'obsession des protagonistes. La dernière demi-heure, enfin, commence un peu à cristalliser le tout, mais de manière tellement peu affirmée qu'on en ressort forcément déçu.

Le voyage temporel, en effet, ne sert que de toile de fond au métrage, au travers d'une écriture un peu laborieuse et basique (des discours didactiques expliquant les principes du voyage dans le temps), de quelques plans à effets spéciaux (un peu ratés, comme lors du suicide par revolver), et d'un rebondissement final absolument éventé tant il est téléphoné depuis le début du film.

En fait, on ressort du film avec l'impression qu'il est passé à côté de son sujet, préférant décrire une relation peu originale et inspirée (les deux amis inventeurs qui se déchirent pour les beaux yeux d'une femme, been there, seen that), plutôt que d'exploiter pleinement le potentiel fantastique du scénario.

Pas très captivant, donc, et pas du tout ce que j'espérais, malheureusement, mais au moins c'est assez joli visuellement.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #171 : Jurassic World (2015)

Publié le 13 Juillet 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Science-Fiction, Action, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Jurassic World :

Deux décennies après les évènements dramatiques du premier Jurassic Park, l'île d'Isla Nublar est désormais transformée en Jurassic World, un parc ultra-moderne et sécurisé dirigé par Claire (Bryce Dallas Howard), une businesswoman professionnelle et coincée. Mais alors que ses deux neveux (Nick Robinson et Ty Simpkins) lui rendent visite, l'une des nouvelles attractions s'échappe de son enclos, et commence à semer la terreur dans l'île. À Claire, accompagnée du dresseur de raptors Owen (Chris Pratt), de retrouver les deux enfants, et de sauver les 20000 visiteurs de Jurassic World, avant qu'il ne soit trop tard...

Déçu.

Du moins, j'aurais probablement été déçu si j'en avais attendu quoi que ce soit... mais dans les faits, je savais à quoi m'attendre : un semi-remake du premier opus, jouant à fond la carte du fanservice (quitte à ressembler parfois à de la fanfiction peu inspirée), avec des personnages-fonctions, des dialogues pas toujours très fluides, et des effets spéciaux "tout-numériques" paradoxalement nettement moins crédibles et réussis qu'à l'époque du premier opus, et de ses dinosaures mi-animatroniques, mi-synthétiques (c'est comme toujours le problème de sous-traiter à ce point les effets spéciaux d'un même métrage à de multiples compagnies : les résultats sont toujours assez inégaux d'une scènes à l'autre.)

Avec en prime de gros problèmes de vraisemblance, par moments (outre les 20000 visiteurs qui se volatilisent passé un certain moment du film, ce n'est pas parce que l'on s'en moque dans les dialogues que ça rend moins stupide la notion de Claire qui traverse la moitié de l'île en courant en hauts-talons), des idées assez moyennes, parfois à la limite du ridicule (certains plans auraient dû être évités - je pense notamment au raptor en train de grogner entre deux barreaux de sa cage auquel il s'agrippe comme un détenu d'un mauvais film de prison ; de manière générale, dès que les dinosaures sont trop humanisés ou anthropomorphisés, on quitte instantanément le crédible pour donner dans le cartoon, une impression pas aidée par l'anatomie du I-Rex, déjà plus humanoïde que les autres dinosaures).

Bon, cela dit, ça a beau être un blockbuster moderne ultra-balisé et calibré, avec des acteurs pour la plupart en pilotage automatique, et une bande originale qui ressort les thèmes de JP de manière totalement aléatoire et contre-productive... ça reste regardable. Mais franchement, ce Jurassic World n'est ni pire, ni meilleur que JP3 ou JP2...

3/6

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