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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #itv catégorie

Christmas Yulefest 2018 - 05 - Christmas at the Riviera (2007)

Publié le 4 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Noël, Yulefest, Critiques éclair, Review, Télévision, Cinéma, Comédie, UK, ITV

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Christmas At The Riviera :

Lorsqu'il se retrouve propulsé responsable de l'hôtel Riviera de Eastbourne à l'approche de Noël, Ashley Dodds (Reece Shearsmith) voit là une occasion rêvée de faire ses preuves, et d'organiser les festivités comme bon lui semble. Mais entre le Révérend Roger (Alexander Armstrong), sa maîtresse (Katherine Parkinson) et son épouse (Anna Chancellor) ; Tim (Darren Boyd) et son père Dennis (Sam  Kelly), qui peinent à se remettre de la mort de la mère de Tim ; Avril (Pam Ferris) qui est prête à tout pour trouver un homme ; ou encore Rita (Barbara Flynn) et son époux râleur (Warren Clarke), Dodds va avoir bien du mal à gérer l'établissement et ses clients...

Une comédie de mœurs vaudevillesque de l'équipe créative à l'origine de La Pire Semaine de ma Vie (dont on retrouve l'ambiance, le style musical, la montée en puissance, etc) : les portes de l'hôtel claquent, ça crie, ça se dispute, ça parle de sexe et d'aventures extraconjugales, il y a un peu d'émotion, et on retrouve pas mal de visages familiers du petit écran anglais (Alexander Armstrong, Darren Boyd, Anna Chancellor, Warren Clarke, Katherine Parkinson, Reece Shearsmith, Angus Barnett, etc)...

Bref, ce n'est pas désagréable à suivre, même si c'est très (trop ?) télévisuel dans sa réalisation et dans sa photographie, et que ça manque un peu de punch et de rythme.

Sympathique, sans plus.

3.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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Les bilans de Lurdo : Tutankhamun (2016)

Publié le 9 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, UK, Histoire, Drame, ITV, Romance, Les bilans de Lurdo

Mini-série ITV en 4x45 minutes, Tutankamun se propose de retracer la découverte du tombeau du célèbre pharaon, en remettant cette découverte dans son contexte humain et historique...

Tutankhamun (2016) :

Au début du XXème siècle, en Égypte, Howard Carter (Max Irons) découvre des indices de l'existence d'une tombe inconnue, celle du Pharaon Toutankhamon. Mais malgré l'opposition de ses pairs, et grâce au soutien de la belle Maggie Lewis (Catherine Steadman), une archéologue américaine, il parvient à convaincre Lord Carnarvon (Sam Neill) de financer ses fouilles... avec succès.

Une mini-série prestigieuse, au budget évident, et à la mise en images assez convaincante et luxueuse (c'est le réalisateur de La Jeune Fille à la Perle qui est aux commandes)... mais paradoxalement, c'est l'écriture qui pèche gentiment dans ce programme. Je dis "paradoxalement" car le scénariste, Guy Burt, est un scénariste de télévision assez éprouvé et récompensé ; mais étrangement, le script, ici, est une succession de raccourcis faciles, de grosses ficelles et d'approximations qui donnent lieu à une temporalité bancale, et à des moments assez frustrants.

À commencer par le rajeunissement abusif de Howard Carter. Max Irons a tout juste la trentaine, ce qui fonctionne à peu près lors des premières scènes de la série (qui se déroulent au tout début du siècle), mais commence rapidement à coincer et devient problématique à mesure lors que l'on s'approche de la découverte du tombeau, en 1922 : Irons est toujours aussi jeune et dynamique, sans signe apparent de vieillissement (et toujours avec sa moustache peu convaincante), alors que Carter avait 47/48 ans.

Là-dessus, Burt rajoute en plus une histoire de triangle amoureux. Un triangle amoureux entre Carter, donc, Maggie (la toujours sympathique et radieuse Catherine Steadman, évacuée après le deuxième épisode), et la fille de Lord Carnarvon (Amy Wren) - par "chance", la temporalité de la série est tellement vague que l'on peut raisonnablement supposer que cette dernière est majeure au moment de cette romance...

Reste que cette romance contrariée semble étrangement forcée et inutile, et participe d'une impression de facilité dans l'écriture. Impression que l'on retrouve dans cette vague contextualisation historique (à base de colonialisme et de révolte) totalement éclipsée par cette histoire d'amour impossible sur fond de différences de classe sociale.

Mais on pourrait aussi parler, par exemple, de la découverte des marches de la tombe par le jeune fils orphelin de l'ancien contremaître des fouilles, façon "bonjour, je viens pour travailler, tiens, si je prenais une pioche pour creuser n'importe où, oh, voilà la tombe que vous cherchiez, patron !" en moins de trois minutes chrono.

Ce sont tous ces petits détails frustrants qui font que j'ai vraiment eu du mal à adhérer à l'écriture de cette mini-série, et par extension, à son histoire... ce n'est pas mauvais, en soi (c'est suffisamment bien produit pour rester intéressant ; c'est bien interprété, notamment par Sam Neill), mais il manque quelque chose (moins de remplissage ? Une bande originale plus inspirée ? Une meilleure gestion de la chronologie ?) pour vraiment rendre le programme mémorable.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici et ici.

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Les bilans de Lurdo : 1666, Londres en Flammes (2014)

Publié le 21 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, UK, Drame, Histoire, ITV, Les bilans de Lurdo

Mini-série anglaise en 4 épisodes d'une heure, diffusés sur ITV, et qui racontent, au rythme d'un épisode/une journée, une version dramatisée du Grand Incendie de Londres ayant ravagé la ville début Septembre 1966.

1666, Londres en Flammes (The Great Fire) :

Écrite par un journaliste politique et romancier, cette mini série suit plusieurs couches sociales et de multiples protagonistes durant ces événements tragiques, tentant de mêler lutte des classes, romance, complots politiques, et guerres de religion protestants vs catholiques dans une grande fresque historique façon Les Piliers de la Terre.

Je dis "tentant", car, on s'en aperçoit rapidement, le tout est globalement assez brouillon, et pas forcément à la hauteur de l'événement.

On y suit donc le parcours de Thomas Farriner (Andrew Buchan), boulanger pour la Navy et pour le Roi, veuf et père de deux filles ; il est épris (sans oser passer à l'acte) de Sarah (Rose Leslie), sa belle-soeur, seule depuis la disparition de son mari durant une bataille. Cette même Sarah travaille pour un noble suspecté d'être catholique, et sous la surveillance de Lord Denton (Charles Dance), responsable de la sécurité du Roi Charles II (Jack Huston).

Un Roi plus préoccupé par la bagatelle que par son Royaume, et qui est conseillé par Samuel Pepys (Daniel Mays), l'un de ses administrateurs. Pepys, lui, a des problèmes de couple : il soupçonne sa femme (Perdita Weeks) de le tromper, et se réfugie dans les bras d'une Londonienne de basse extraction, dont le mari est jaloux. Ajoutez à tout cela l'incendie de Londres ; Sarah qui devient un pion dans les jeux politiques de Lord Denton ; James, le frère du Roi, qui complote contre ce dernier ; des romances de cour ; etc... etc... etc...

Bref, on le voit en prenant connaissance de ce simple résumé, Tom Bradby, le scénariste, a probablement vu un peu trop gros pour son propre bien, en tentant de faire de ce Grand Incendie une sorte de thriller politico-religieux impliquant toute la société anglaise, sur fond de catastrophe nationale. Pas forcément aidé par une réalisation et une photographie très inégales, le récit peine à captiver, ou à développer suffisamment l'un ou l'autre des axes qu'il semble vouloir aborder.

Au point qu'on regarde le tout de manière très passive, malgré le capital sympathie pourtant très clair de la distribution : c'est notamment assez amusant de retrouver plusieurs membres de la distribution du Trône de Fer, ainsi que d'autres visages familiers, quand bien même ils finissent par être sous-exploités (Perdita Weeks, notamment).

Jack Huston, par exemple, s'en sort très bien dans le rôle du Roi, et parvient à donner de l'épaisseur à son monarque apeuré et indécis (malgré un discours final improbable façon Roosevelt), mais Rose Leslie, elle, interprète toutes ses scènes en mode fébrile et essoufflé, faute d'avoir autre chose à jouer.

Plus gênant, cette surabondance de personnages et de sous-intrigues finit par confiner au toutéliage abusif : tous les personnages ayant une importance dans cet Incendie sont liés, ils se connaissent tous directement ou indirectement, et on a souvent l'impression que Londres fait 1 ou 2 kilomètres carrés, tant les protagonistes passent leur temps à se croiser, par "pure coïncidence".

Par pure charité chrétienne (ou protestante, c'est selon), on passera donc sur ces innombrables facilités scénaristiques vraiment honteuses, ou encore sur cette fin bâclée, en deux minutes chrono, et on conclura que The Great Fire, ça s'éparpille, ça ne passionne pas vraiment, et c'est à la fois trop dense et pas assez pour convaincre ou se montrer à la hauteur de ses ambitions.

Dommage.

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Christmas Yulefest 2017 - 34 - TV Rétro : The Flint Street Nativity (1999) & Grandma Got Run Over By A Reindeer (2000)

Publié le 15 Décembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Yulefest, Noël, Christmas, Animation, ITV, WB, UK

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

The Flint Street Nativity (1999) :

Quelque part à la frontière entre le Cheshire et le Pays de Galles, la petite école primaire de Flint Street prépare son spectacle de Noël, une crèche vivante. Mais les enfants sont tous dissipés, et la représentation dégénère très rapidement sous les regards atterrés des parents...

Comédie télévisée écrite par Tim Firth, et articulée comme une pièce de théâtre, ce métrage rappelle un peu d'autres œuvres, comme par exemple Sacré Noël ! et ses suites. Avec cependant, comme différence de taille, le fait qu'ici, les enfants soient tous interprétés par des adultes, dans des décors disproportionnés.

Ce qui confère aussitôt à ce téléfilm des allures de pièce de théâtre filmée et de farce déjantée impossible à prendre une seule seconde au sérieux : ce qui a des avantages (on s'amuse à reconnaître de multiples visages familiers, issus d'Absolutely Fabulous ou encore de Mr. Fowler, brigadier chef), et des inconvénients (il faut supporter toute une distribution d'adultes qui en font trois tonnes, et adoptent parfois des mimiques et des attitudes plus proches de l'autisme que de l'enfance).

Je m'attendais à vraiment apprécier cet exemple d'absurdité britannique (qui a une assez bonne réputation), mais en fait, j'ai eu du mal à rester intéressé jusqu'au bout : trop brouillon, trop bruyant, trop caricatural... j'ai trouvé le tout tout juste amusant, sans plus, et s'il n'y avait pas eu cette toute fin douce amère, je pense que j'aurais trouvé le tout assez médiocre, au sens premier du terme.

Grandma Got Run Over By A Reindeer (2000) :

Lorsque la grand-mère de Jake Spankenheimer disparaît, renversée par le traîneau du Père Noël, Mel, la cousine de Jake, décide alors de tout faire pour vendre la boutique familiale à Austin Bucks, un grand patron ambitieux qui possède tous les magasins de la ville...

Ouhlà.

Un dessin animé de 51 minutes, diffusé sur la WB, et adapté de la chanson parodique du même nom (sortie en 1979), ce GGROBAR est un Christmas Special bâclé et insipide, qui donne l'impression d'avoir été produit 15 ou 20 ans plus tôt, et de n'avoir eu qu'un budget microscopique pour sa production.

L'animation est ultra-simpliste et médiocre, le doublage basique, l'écriture et l'humour bas-de-plafond, et le tout ne semble exister que pour insérer de manière toujours plus artificielle et forcée d'autres chansons des mêmes musiciens dans le récit (avec numéros musicaux à la clef), quand bien même elles n'auraient qu'un vague rapport avec le schmilblick.

À oublier très vite.

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