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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Novembrrrfest 2015 - 187 - Navy Seals vs. Zombies (2015)

Publié le 15 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Navy Seals vs. Zombies :

Alors que le vice-président des USA (Rick Fox) effectue un discours en Louisiane, une invasion de zombies se déclenche en ville. Aussitôt, le gouvernement dépèche une escouade de Navy Seals surentraînés (parmi lesquels Ed Quinn et Chad "Gunner" Lail) pour le secourir, lui, son équipe, et une journaliste (Stéphanie Honoré) prise au piège avec eux... mais bien vite, un objectif secondaire s'ajoute à leur mission, avec peut-être à la clef une solution à cette épidémie meurtrière.

Un DTV assez nanardesque, première réalisation d'un cascadeur devenu réalisateur, et qui cumule les tares d'un premier long-métrage (qui plus est écrit par un scénariste/producteur assez médiocre) : la réalisation est plate et molle, la mise en scène risible, le rythme inexistant, le budget est microscopique sur tous les plans (le maquillage des zombies est ultra-sommaire ; les images d'archive et de promotion de l'armée et de la navy se succèdent ; les tirs et explosions sont majoritairement numériques), et le tout sent l'amateurisme à 20 kilomètres (hormis Gunner, qui a sacrifié sa carrière à la TNA pour ce film et a un rôle un minimum étoffé, quasiment aucun des autres "seals" ne semble savoir ce qu'il fait là).

L'interprétation, d'ailleurs, est très inégale (mention spéciale à Gunner, justement, qui n'est pas calamiteux, mais nous place des pauses aléatoires à la William Shatner dans ses dialogues), pas aidée par des dialogues bancals et peu inspirés, et les quelques caméos - l'olympienne Lolo Jones, Michael Dudikoff, Molly Hagan - n'apportent pas forcément grand chose au film, si ce n'est un peu d'expérience et de crédibilité, pour ces deux derniers.

Du métrage digne de Syfy, en somme.

1.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 186 - 13 Morts et demi (1981)

Publié le 15 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Thriller, Comédie

Dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

13 Morts et demi (Student Bodies) :

Sur le campus de Lamb High sévit un tueur mystérieux, qui enferme les garçons dans des sacs poubelles, et massacre les filles avec des armes toujours plus improbables. Un tueur pervers, à la respiration haletante et lourde, à l'humour très pesant, et dont l'identité inconnue fait jaser : qui est-il ? Tout le monde est suspect.

Une parodie de slasher datant de l'époque la plus fertile pour le genre, et qui est un peu (et même beaucoup) un précurseur de la série des Scary Movie. Ce qui souligne bien tout le problème de ce Student Bodies : c'est parfois drôle, mais malheureusement, ça tourne TRÈS rapidement à vide.

À vrai dire, si le film démarre plutôt bien, de manière amusante et décalée, il s'essoufle très vite. Je n'ai pas regardé exactement ma montre, mais passé le premier tiers du métrage, celui-ci s'écroule net.

L'humour (déjà en soi très inégal selon les scènes, tour à tour original, lourd, ou inspiré) devient quasi-inexistant, et progressivement, le film se laisse emporter par sa nature de slasher, qui devient plus sérieuse et prépondérante. Non pas que Student Bodies devienne un slasher effrayant et premier degré ; mais comme les blagues récurrentes cessent de fonctionner (car épuisées), que les autres tombent à plat, et que l'humour passe donc en retrait, le sérieux prend le dessus... et avec lui, l'ennui profond et indubitable.

Le tout se finit d'ailleurs par un gros bordel final surréaliste, qui souligne un défaut étrange du film : passé ses premières minutes, ce qui fait le plus rire, ce ne sont pas les séquences ou les gags parodiant les films d'horreur et les slashers, mais plutôt les moments absurdes, lorgnant sur des parodies à la ZAZ, et qui auraient tout aussi bien pu se trouver dans un tout autre film.

Dommage, donc, mais une chose est sûre : les défauts de la franchise Scary Movie étaient déjà bien présents dans cette parodie anémique, pourtant contemporaine d'un genre bien balisé, et facile à parodier.

2.25/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 185 - La Nuit des Sangsues (1986)

Publié le 15 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie

Dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

La Nuit des Sangsues (Night of the Creeps) :

Dans les années 50, un extraterrestre se débarrasse en urgence d'une expérience scientifique illégale : des sangsues agressives qui peuvent prendre le contrôle des corps dans lesquels elles s'introduisent. Une trentaine d'années plus tard, sur un campus, deux étudiants (Jason Lively et Steve Marshall) dégèlent par erreur un cadavre abritant les sangsues, et celles-ci commencent à envahir le campus...

Un film de créatures/zombies du réalisateur Fred Dekker, qui voulait réaliser là un pur hommage au genre, comme le prouvent notamment tous les noms des personnages, références à tous les réalisateurs de genre des décennies passées.

Malheureusement, malgré sa réputation de perle méconnue des années 80 et sa popularité certaine parmi les amateurs de genre, Night of the Creeps s'avère un film relativement décevant ; en effet, c'est un film que j'avais déjà vu, mais dont je ne conservais quasiment aucun souvenir, et pour cause : il est très oubliable.

Oui, l'introduction à base d'aliens déjantés puis façon drive-in movie des années 50 est intéressante, et les effets ne sont pas mauvais du tout... mais une fois dans les années 80, les personnages sont quasiment tous transparents au possible, le rythme est faiblard, et le métrage n'est ni vraiment drôle, ni vraiment amusant, ni vraiment effrayant...

Enfin, plus rédhibitoire encore, Night of the Creeps se termine lorsqu'il devrait plutôt commencer, alors que tous les éléments finissent par être en place pour donner quelque chose de fun : les quelques sangsues survivantes se faufilent dans un cimetière, prêtes à ranimer les cadavres du coin, et les aliens sont de retour afin de les arrêter. C'est ce film-là que je voudrais voir, moi, pas celui dans lequel des étudiants transparents et génériques tentent de survivre tant bien que mal à quelques zombies...

Dommage que le script se soit arrêté là.

2.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 184 - Last Shift (2014)

Publié le 15 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Last Shift :

Jessica Loren (Juliana Harkavy), une fliquette débutante, reçoit sa première mission : monter la garde pendant une nuit entière dans un ancien commissariat sur le point de fermer ses portes, en attendant qu'une équipe vienne débarrasser les lieux des dernières preuves biologiques restant encore en stock. Mais malheureusement pour la jeune femme, les esprits d'un dangereux gourou sanguinaire et de ses victimes hantent encore les lieux...

Un film d'horreur indépendant qui reprend un peu Assaut de John Carpenter, pour en faire un film de fantômes et d'apparitions plutôt efficace, un huis-clos porté à bout de bras par l'interprétation toujours convaincante de Juliana Harkavy.

De plus, si le film semble initialement progresser dans une direction assez redondante (après les premiers bruits et les premières visions cauchemardesques, on se dit que ça va vite devenir répétitif), le script a la bonne idée de faire intervenir d'autres esprits plus "protecteurs", qu'ils aient une forme physique (le collègue du père) ou uniquement vocale (le père, justement) : ça donne un peu de variété et d'originalité au déroulement du métrage, et ça étoffe un peu le background du récit, sans trop verser dans l'exposition forcée.

Le film a néanmoins ses limites, et elles sont celles du budget : les maquillages et les effets gores ne sont pas forcément ultra-convaincants ou réalistes, et le huis-clos finit par épuiser toutes les techniques et astuces du réalisateur (déjà à l'oeuvre sur Dread, l'adaptation de Clive Barker), ce qui laisse très nettement apparaître les faiblesses du métrage dans son dernier quart, assez brouillon et bordélique.

Reste que le concept est intéressant, l'interprétation impeccable, et que le film n'est jamais trop long ou trop mou pour ennuyer. Sympathique, donc.

3.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 183 - Horreur à Volonté (1970)

Publié le 15 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Fantastique, Halloween, Horreur, Lovecraft

Dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Horreur à Volonté (The Dunwich Horror) :

Expert occultiste, le Dr. Henry Armitage (Ed Begley) se rend au vieux manoir Whateley, à Dunwich, pour tenter d'y retrouver la jeune Nancy Wagner (Sandra Dee), une étudiante qui a disparu la veille. Accompagné d'Elizabeth (Donna Baccala), une amie de Nancy, Armitage tombe face à face avec Wilbur (Dean Stockwell), l'héritier de la famille Whateley, un puissant sorcier qui tient Nancy sous sa coupe, et qui veut la sacrifier aux Anciens Dieux exilés...

Une production Roger Corman qui adapte "L'abomination de Dunwich" de Lovecraft, dans un film typiquement 70s, avec des cultistes hippies gentiment ridicules, et des effets visuels psychédéliques.

Franchement pas un métrage très convaincant, pour de nombreuses raisons, à commencer par l'interprétation de deux des personnages principaux : Nancy, faible, sans défense, et sans la moindre présence à l'écran, et Wilbur, interprété par un Dean Stockwell apparemment dans un état second, comme sous tranquillisants (ou sous substances illicites).

Et cette anémie étrange se répercute dans tout le reste du film, qui s'avère affreusement lent et soporifique.

On notera un générique de début animé, assez joli (mais assez déplacé), et des matte paintings et autres décors plutôt réussis, ce qui assure au film un certain cachet visuel. Malheureusement, ça s'arrête là, et cette Dunwich Horror s'avère un portage à l'écran raté de plus au catalogue des adaptations cinématographiques de Lovecraft.

1.75/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 182 - Hellions (2015)

Publié le 15 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Hellions :

Dora (Chloe Rose), une adolescente totalement normale, découvre le jour d'Halloween qu'elle est enceinte de quatre semaines. Paniquée, elle rentre chez elle et, tandis que sa mère et son frère vont faire la tournée des maisons pour récolter des bonbons, elle reste seule. Bien vite, cependant, des enfants étranges et menaçants viennent frapper à sa porte, avec une seule demande : le bébé de Dora, qui grandit de manière précipitée et surnaturelle dans son ventre...

Un long-métrage canadien (du réalisateur de l'intéressant Pontypool) particulièrement frustrant et décevant, pour une raison toute simple : pour chaque bonne idée ou image marquante, il y a là une mauvaise idée et une image ratée.

Pour faire simple, ce Hellions marche directement dans les traces de l'excellent Trick'r'Treat, mais en adoptant une approche particulièrement onirique et... hum... psychédélique.

Il en résulte un film d'Halloween plutôt réussi visuellement, musicalement (l'ambiance sonore est excellente, notamment grâce à la bande originale composée de choeurs enfantins sinistres chantant des gnagnagnagnagnagnaaaaa entêtants), et finalement assez fascinant... mais aussi bourré de défauts très évidents.

Commençons par le plus évident : en s'ouvrant sur Dora dans un hôpital, affaiblie et malade, et s'approchant de la fenêtre de la maternité, les enjeux de tout le métrage tombent immédiatement à l'eau, puisqu'on comprend aussitôt que Dora va survivre à tout ce qui pourra arriver ensuite. D'autant que, pour en rajouter une couche, le film insiste régulièrement et très lourdement sur le fait que tout pourrait bien n'être qu'un rêve de Dora, une hallucination, bref, une grosse métaphore de ses peurs et de ses craintes vis à vis de sa maternité imprévue.

On se retrouve donc avec des scènes oniriques à répétition, des réveils en sursaut, des illusions et autres hallucinations, qui imposent une distance sérieuse entre le spectateur et ce que l'on voit à l'écran : puisque l'on ne peut rien prendre pour argent comptant - et surtout pas la menace des diablotins -, et puisque l'on s'attend constamment à découvrir que l'on regarde une séquence onirique, impossible d'éprouver la moindre peur ou angoisse pour les protagonistes du récit.

Ces problèmes de structure et de choix narratifs handicapent donc sérieusement ce Hellions, tout comme le filtre rosâtre assez laid utilisé pour 70% des images du film, servant à illustrer le caractère onirique des scènes, et, plus prosaïquement, à cacher le fait que la majeure partie du métrage a été tournée en nuit américaine.

Idem pour les nombreux effets de montage, de flou, d'accéléré, de colorisation, etc, qui appuient encore le surréalisme de cette oeuvre, mais finissent par ressembler à des techniques de meublage pour un récit qui perd rapidement en cohérence et en intérêt.

(accessoirement, ce manque de structure et ces effets visuels permettent au réalisateur de ne pas trop se soucier de la continuité et des détails, comme par exemple l'empreinte sanglante laissée sur la robe de Dora en début de film, et qui n'est jamais deux fois la même en fonction des scènes ; erreur de continuité, ou manifestation délibérée du caractère irréel du récit, le résultat est le même : ça se remarque.)

Et si l'on finit par se laisser un peu emporter par le métrage, c'est bien en dépit de son script, et de ses personnages sous-développés (mention spéciale à Robert Patrick, uniquement là pour servir de vecteur d'exposition à mi-film, et qui repart aussitôt).

Pire : de temps en temps, de très mauvaises idées surgissent, et arrachent le spectateur à cette ambiance étrange et malgré tout prenante. Ici, quelques images d'une ferme d'alpagas dans la campagne ; là, des images pseudo-échographiques du bébé monstrueux qui grandit dans le ventre de Dora ; là encore, une course dans un champ de citrouilles qui explosent dans des détonations numériques immondes ; ou encore un reflet dans un miroir, qui mange un foetus en plastique au bout d'une fourchette...

C'est d'autant plus frustrant que le film regorge d'idées visuelles et de plans splendides typiques d'Halloween, et que les diablotins ont un design et une présence indubitablement réussis et marquants (même si l'un d'entre eux lorgne très fortement sur le Sam de Trick 'r' Treat).

Mais tout cela est dilué dans cette overdose de surréalisme et d'onirisme sibyllin, qui finit par être épuisant pour le spectateur, et dans laquelle le récit se perd jusqu'à n'aller nulle part, sa conclusion énigmatique achevant de frustrer et d'agacer.

Le même soin apporté au visuel, avec un script plus fort, et on tenait là un nouveau classique d'Halloween. Là, malheureusement, c'est un coup pour rien.

2.5/6 (principalement pour l'ambiance et pour la direction artistique - teinte rosâtre exceptée)

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 181 - Pay The Ghost (2015)

Publié le 15 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Thriller, Fantastique, Halloween, Drame

Dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Pay The Ghost :

Le soir d'Halloween, alors qu'il se promène avec son fils dans une foire de rue new-yorkaise célébrant l'événement, le professeur de littérature Mike Lawford (Nicolas Cage) lâche la main de son enfant pendant une fraction de seconde, et s'aperçoit alors que ce dernier a disparu. Désespéré, et rendu responsable de cet enlèvement impossible par sa femme (Sarah Wayne Callies), Mike va alors tout faire pour retrouver son fils, mettant en péril sa carrière et sa santé mentale, pour mener une enquête dans le passé de la ville, et s'intéresser aux superstitions celtes les plus obscures...

Un thriller surnaturel assez dérivatif, plat et convenu, ce qui fait de Pay The Ghost un métrage parfait pour une soirée d'Halloween où l'on est plus occupé à creuser sa citrouille et à calmer ses enfants surexcités qu'à suivre un film compliqué.

Ici, tout est en effet assez prévisible et mécanique : le script se déroule sans surprises, les jump scares sont souvent téléphonées, l'écriture est un peu simpliste et maladroite (les grosses séquences d'exposition - dont une faite par une institutrice païenne qui célèbre des rituels celtes en ville... mwé - sont gentiment forcées), et il n'y a vraiment rien de mémorable dans tout cela.

Mais comme Cage se donne à fond (ce qui fonctionne assez bien ici, bien qu'il soit en terrain connu), et qu'il y a quelques images et idées intéressantes, ne soyons pas trop durs avec ce Pay The Ghost...

2.75/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 180 - Une Nuit Infernale (1981)

Publié le 15 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Thriller

Dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Une Nuit Infernale (Hell Night) :

Avant de pouvoir rejoindre la confrérie Alpha Sigma Rho et sa sororité jumelle, quatre jeunes étudiants (Linda Blair, Vincent Van Patten, Peter Barton et Suki Goodwin) doivent passer une nuit complète dans le manoir Garth, où la légende veut que toute la famille Garth ait été massacrée par l'un des leurs. Mais alors que les responsables de la fraternité pensent pouvoir terroriser les quatre candidats grâce aux nombreux effets spéciaux installés par leurs soins dans le manoir, il s'avère que la famille Garth n'a pas été totalement massacrée, et qu'un représentant particulièrement agressif hante les couloirs du manoir familial...

Un slasher typiquement 80s, sorti quelques années après le Halloween de Carpenter, en plein boom du slasher movie, qui ici est marié à une ambiance pseudo-gothique, dûe à la présence du manoir et des tenues anachroniques des protagonistes (qui lui donnent d'ailleurs un air d'Halloween sans l'être).

Bien qu'étant assez joliment filmé et mis en images, le film en lui-même n'est pas très intéressant : lent, partiellement censuré, et moyennement interprété, il souffre d'une Linda Blair au personnage particulièrement passif et inintéressant, malgré le capital sympathie de l'actrice.

Pire, certaines scènes frôlent le ridicule, et deviennent même comiques sans le vouloir, comme cette escalade interminable et ultra-dramatique de la grille du manoir.

Malgré cela, le film est devenu culte auprès d'un certain public, et a même inspiré d'autres métrages, dont le récent Ghost Squad, qui en est un peu son pendant familial.

En ce qui me concerne, cependant, Hell Night est trop long pour son propre bien, pas assez marquant ou original, et tout simplement pas franchement convaincant, donc, même pour son époque.

2/6 (principalement pour la photographie, les décors et l'atmosphère du tout)

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 179 - Some Kind of Hate (2015)

Publié le 15 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Jeunesse

Dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Some Kind of Hate :

Métalleux-gothique-émo maltraité par son père biker et par des lycéens de son établissement, Lincoln (Ronen Rubinstein) finit par se rebeller, et par être envoyé à la Mind's Eye Academy, un camp de redressement pour adolescents difficiles, situé en plein désert et dirigé par un gourou excentrique (Michael Polish). Là, Lincoln sympathise avec Isaac (Spencer Breslin), s'entiche de Kaitlin (Grace Phipps), et s'attire l'hostilité de Willie (Maestro Harrell), qui le harcèle alors. Mais Lincoln est un pacifiste, et malgré les encouragements de Kaitlin, il refuse de se défendre : sa souffrance et sa colère vont alors s'accumuler, jusqu'à ramener à la vie Moira (Sierra McCormick), l'esprit vengeur d'une pensionnaire instable et suicidée...

Un film assez générique et médiocre, qui prend le sujet du harcèlement chez les adolescents, pour en faire un drame surnaturel gentiment racoleur, sans la moindre tension ni le moindre rythme (la première manifestation fantomatique ne se produit qu'au bout d'une bonne demi-heure).

Il y a bien des meurtres (très) sanglants dans le dernier tiers du film, mais le tout manque tellement d'énergie, d'intérêt (notamment au niveau de son acteur principal, une sorte de Jon Snow grand, athlétique, dépressif et rasé de près, mais qui joue assez moyennement et n'est pas un instant crédible en ado harcelé ; et de son esprit vengeur, qui est plus larmoyant et geignard que menaçant), et est tellement pataud sur tous les plans (la scène de mutilation semi-saphique, :soupir: ; le fait d'utiliser l'auto-mutilation et le suicide comme des gimmicks gratuits dans un film frôlant l'exploitation, idem ; Moira qui avance au ralenti parmi les cadavres sur fond de musique classique, encore pire) qu'en moins de 80 minutes, on a pourtant le temps de s'ennuyer.

1.75/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 178 - Cooties (2015)

Publié le 15 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie

Dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Cooties :

Lorsqu'une intoxication alimentaire transforme tous les enfants d'une école en zombies sanguinaires, les professeurs survivants (Alison Pill, Elijah Wood, Rainn Wilson, Nasim Petrad, Jack McBrayer...) doivent unir leurs forces pour résister à cet assaut... et pour ne pas s'entretuer pour des mesquineries.

Assez déçu par cette comédie horrifique qui avait pourtant un certain potentiel, et qui possède une distribution franchement sympathique.

Et c'est ce cast sympathique qui, paradoxalement, est l'une des premières raisons de ma déception : tous les personnages sont des caricatures éculées et évidentes, surtout le bedonnant Rainn Wilson en prof de sport loser qui sort avec l'adorable Alisson Pill. D'un côté, on sent que le personnage était initialement écrit pour un acteur athlétique et séduisant, du genre d'un James Marsden ou Channing Tatum, et de l'autre, on sent aussi que Rainn Wilson a sérieusement influencé le métrage en cours de tournage, au point d'en devenir la vraie star, et de totalement éclipser Elijah Wood.

Problème, donc, quand en lieu et place d'un personnage crédible, on ne voit plus que Wilson, ainsi que l'arrogance et la vantardise de son personnage de The Office, mâtiné de Kenny Powers...

Cela dit, même sorti des personnages, le script reste assez décevant, car très balisé et basique, notamment dans les interactions des protagonistes, dans les événements, et dans les dialogues : on se retrouve donc devant un métrage assez prévisible, avec des personnages quelconques, et dont le rythme est très inégal ; pire, le concept de départ, se prêtant assez bien à un court métrage (voire à un moyen métrage, ou à une comédie délirante à la Poultrygeist), finit par s'épuiser, et les dix dernières minutes semblent alors vraiment de trop, comme rajoutées à l'arrache pour prolonger un peu le tout de manière totalement superflue.

En résumé, un film qui n'est pas forcément suffisamment drôle pour être une comédie mémorable, pas forcément suffisamment gore et corrosif pour être un film d'horreur mémorable, pas forcément suffisamment bien rythmé pour être un film (tout court) mémorable, et ce malgré une distribution attachante (mais jamais très bien exploitée).

Et pourtant... je ne me suis pas vraiment ennuyé, ni n'ai trouvé le tout insupportable. C'est tout simplement une comédie d'horreur assez moyenne et oubliable, qui manque de punch et de mordant (sans mauvais jeu de mots) et ça, c'est vraiment dommage.

3.25/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 177 - Simetierre 1 & 2 (1989 & 1992)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Jeunesse

Avant-dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant-dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Simetierre (Pet Sematary) :

Lorsque le chat familial est renversé par une voiture, Louis Creed (Dale Midkiff) apprend de la bouche de son nouveau voisin Jud (Fred Gwynne) qu'il existe, non loin du cimetière pour animaux tout proche, une ancienne terre sacrée indienne où les cadavres enterrés reviennent à la vie. Mais lorsque Church, le chat, revient de lui-même au domicile familial après sa résurrection, il n'est plus lui-même, et se montre plus agressif et violent qu'avant. Pourtant, quand son jeune fils Gage (Miko Hughes) connaît un sort funeste, Creed n'hésite pas un seul instant, et ramène son enfant à la vie... sans se douter que cela risque de lui coûter la sienne.

Déception ! L'idée de base de ce récit est bonne, mais elle est finalement très mal exploitée (que ce soit du fait de King qui adapte ici son propre roman, ou des coupes que Hollywood lui ont imposées).

D'un point de vue technique, tout d'abord : la réalisation est assez quelconque et pataude, le rythme est un peu trop mollasson pour ce récit assez balisé et convenu, et l'interprétation est très inégale sur tous les plans, avec un couple principal dont on ne ressent pas assez l'affection ou l'unité familiale.

Résultat, lorsque le spectateur est supposé se ranger du côté du héros, et comprendre son déchirement à l'idée de perdre son fils, le tout tombe assez à plat.

D'autant que le scénario, dans sa forme finale, est assez brouillon, parasité par des visions fantômatiques à la Loup-Garou de Londres (qui tombent totalement à plat), et faisant l'impasse sur des éléments qui auraient pu expliquer les motivations de certains personnages.

Et tout ça, sans même mentionner les moments qui font plus rire que peur, comme les flashbacks sur la soeur de Denise Crosby (et son maquillage immonde), ou encore toute la fin, lorsque le film vire à l'ersatz de Chucky, et que Midkiff se bat au corps à corps contre un Miko Hughes qui montre les dents et semble ne pas comprendre ce qu'on lui demande de faire...

Bref, une adaptation de King assez médiocre, (qui, pour le coup, mériterait un remake), aux personnages froids et peu attachants, et au déroulement assez prévisible.

2.25/6

Simetierre 2 (Pet Sematary Two) :

Fils d'une actrice (Darlanne Fluegel) ayant récemment trouvé la mort sur un plateau de tournage, Jeff (Edward Furlong) retourne s'installer avec son père vétérinaire (Anthony Edwards) dans sa ville natale, où il rencontre Drew, un nouvel ami (Jason McGuire), mais subit le harcèlement des brutes de l'école. Un jour, Gus (Clancy Brown), le beau-père violent et agressif de Drew, abat le chien de ce dernier : en compagnie de Jeff, Drew va alors ressusciter son chien en l'enterrant sur le territoire sacré indien voisin. Mais bien vite, la situation échappe à tout contrôle lorsque la réanimation du chien entraîne la mort de Gus... les enfants paniquent alors, et réaniment à son tour ce dernier, déclenchant une réaction en chaîne improbable qui va détruire les familles de Jeff et Drew.

Une suite réalisée par Mary Lambert, déjà responsable du premier opus, et qui choisit de délaisser l'approche familiale pour adopter une approche "film d'Halloween pour enfants", ou du moins, "film tourné du point de vue des enfants". Ce qui fonctionne nettement mieux, niveau identification du spectateur aux personnages, que la famille artificielle et peu crédible de Simetierre. Ici, on compatit avec les deux protagonistes, on comprend les épreuves qu'ils traversent, et pendant les deux tiers du film, cela donne un métrage nettement plus réussi que son aîné.

Du moins, si l'on fait abstraction de la réalisation moyenne, des quelques scènes "adultes" (de la nudité stupide et inutile, qui semble là pour remplir un quota) déplacées, et surtout de l'illustration musicale semi-rock, semi-orchestrale, envahissante, datée, et régulièrement hors-sujet (au point de sérieusement tirer le film vers le bas).

Et puis aux deux tiers du film, lorsque Clancy Brown revient d'entre les morts en zombie goguenard, le film se transforme en quasi-slasher, avec Brown en boogeyman ; le script commence à paraître précipité, à enchaîner quelques ellipses étranges (des coupes au montage ?), et il finit par devenir un défilé de zombies réanimés un peu grotesque, retrouvant rapidement les sentiers battus du genre.

Pour finir, Simetierre 2 se paie enfin un générique très risible, en forme de "in memoriam", avec les visage muets de tous les personnages morts qui défilent à l'écran, les uns après les autres... ce n'était ni fait ni à faire.

En somme, une suite qui, en passant le script original par le filtre de l'enfance, aurait pu donner quelque chose d'intéressant (et de nettement supérieur à l'original) si elle avait tenu la longueur.

En l'état, c'est à peine moins mauvais et oubliable.

2.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 176 - Visions (2015)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Fantastique, Halloween, Thriller

Avant-dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant-dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Visions :

Encore traumatisée par un accident de voiture durant lequel le bébé d'un autre couple a trouvé la mort, Julia (Isla Fisher) et son époux David (Anson Mount) décident de changer d'environnement, et d'acheter un vignoble californien. Mais rapidement, alors que Julia tombe elle-même enceinte, elle commence à avoir des visions étranges et inexpliquées. Bien vite, malgré les explications rationnelles de son époux, de son médecin (Jim Parsons), et de sa nouvelle amie (Gillian Jacobs), la future maman se persuade qu'un sort funeste attend son couple...

Une thriller fantastique apparemment resté sur le banc de touche pendant un an suite aux mauvais retours de projections-tests, ce Visions s'avère effectivement assez quelconque, dans le genre.

Pas forcément calamiteux - l'interprétation est compétente, et la réalisation honorable - mais le plus gros du métrage ronronne particulièrement, répétant le "schéma enquête de Julia/vision accompagnée d'un gros-jump-scare-qui-fait-peur/proches de Julia qui tentent de la rassurer" jusqu'à l'écoeurement. Ce qui est d'autant plus agaçant qu'on voit venir les jump scares à trois kilomètres, et que ceux-ci deviennent rapidement énervants et saoulants.

Ajoutez à cela un Anson Mount absolument pas charismatique ou attachant dans le rôle du mari, des visages connus qui n'apportent rien à leurs rôles secondaires (Parsons, Longoria, DeLancie), et une fin un peu catapultée, qui fait suite à un double twist de fin pas désagréable, bien que dérivatif (le premier twist, notamment, a eu la malchance d'arriver juste après que j'aie vu The Diabolical, au postulat assez similaire), et l'on se retrouve avec un thriller très oubliable, malgré son interprète principale toujours sympathique.

2.25/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 175 - The Willies (1990)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Anthologie, Halloween, Horreur, Fantastique, Jeunesse, Comédie

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The Willies :

Deux frères, Kyle (Jason Horst) et Josh (Joshua Miller) retrouvent leur cousin Michael (Sean Astin) auprès d'un feu de camp, pour se raconter des histoires effrayantes : celle d'un enfant qui découvre que l'homme de ménage de son école est un monstre carnivore, et celle d'un petit gros antipathique qui collectionne les mouches mortes, et qui finit par entrer en possession d'un super-engrais exceptionnel...

Une anthologie horrifique pour les plus jeunes, dont tous les segments ont deux points communs : ils sont particulièrement mal rythmés et mollassons, et l'interprétation est particulièrement médiocre et inégale.

Ajoutez à cela des récits très prévisibles, et un rendu global assez amateur (la créature des toilettes n'est pas vilaine, mais les mouches géantes sont risibles), et l'on se retrouve face à une métrage très dispensable, qui ne plaira probablement qu'aux moins exigeants (ou aux jeunes enfants). Le clin d'oeil aux Goonies n'est pas désagréable, cela dit.

1.75/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 174 - The Diabolical (2015)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Science-Fiction, Thriller

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The Diabolical :

Madison (Ali Larter), une mère célibataire, vit avec ses deux enfants Jacob (Max Rose) et Haley (Chloe Perrin) dans une maison hantée par des phénomènes étranges, face auxquels les spécialistes en paranormal sont impuissants : éclairs lumineux, apparitions menaçantes, objets en mouvement... le trio peine à gérer son quotidien, ainsi que les excès de violence de Jacob, et les difficultés financières de la famille. Bientôt, la fréquence des apparitions augmente alors qu'une entreprise se propose de racheter la maison pour la raser, et Madison se tourne vers son petit-ami Nikolai (Arjun Gupta), un physicien, pour tenter de résoudre ce mystère...

Un film assez sournois, et pas inintéressant du tout.

 

(attention, gros spoilers)

Je dis sournois, car d'un postulat typiquement "poltergeistien", le métrage passe progressivement à quelque chose de nettement moins prévisible : un thriller de SF, à base de conspiration et de voyages temporels.

Car les esprits qui hantent la famille de Madison ne sont pas des fantômes ou des forces du mal, mais des prisonniers issus du futur, et utilisés illégalement dans le cadre d'expériences de voyage temporel, menées par la firme qui, dans le présent, employait le petit ami de Madison. Cette même firme qui tente, dans le présent, de racheter le terrain pour y construire son laboratoire de recherche, et y mener ses expériences.

Des expériences qui tournent mal pour la plupart des prisonniers (d'où leur aspect difforme et écorché)... sauf pour un : le fils de Madison, qui après la mort de sa mère durant cette hantise, perd totalement pied et devient un criminel.

On se retrouve donc devant une boucle temporelle, avec les événements du futur qui "hantent" les événements du présent, lesquels mettent en place les événements du futur, etc.

(fin des spoilers)

 

Le tout est plutôt bien joué (les enfants sont très sympathiques), la réalisation et la photographie sont solides, et ce script relativement original donne lieu, au final, à un long-métrage intéressant, même si pas totalement maîtrisé (le script aurait pu être élagué de certains personnages secondaires, et autres distractions).

Une bonne surprise.

4/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 173 - Liar, Liar, Vampire (2015)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Télévision, Nickelodeon, Jeunesse, Comédie, Fantastique

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Liar, Liar, Vampire :

Fraîchement arrivé dans la banlieue de Seattle, Davis Pell (Rahart Adams) redoute son premier jour dans son nouveau lycée, malgré le soutien de la sarcastique Vi (Brec Bassinger), sa nouvelle voisine. Par un étrange concours de circonstances, cependant, Davis est pris pour un vampire tout droit sorti de Twilight par Cailtyn (Tiera Skovbye), la fille la plus populaire du lycée, qui s'entiche aussitôt de lui. Davis va désormais devoir faire de son mieux pour ne pas briser l'illusion et, avec l'aide de Vi, il va s'efforcer de coller le plus possible à l'image de ces vampires de pacotille pour midinettes. Mais le Baron Von Awesome (Alex Zahara), chasseur de vampires auto-proclamé, est à ses trousses...

Un téléfilm Nickelodeon d'Halloween, assez générique et prévisible, mais pas désagréable.

Le problème principal de ce métrage, en fait, c'est d'avoir choisi son acteur principal en fonction de son rôle de vampire et pas de son personnage "normal". On se retrouve donc avec un beau brun ténébreux, athlétique et à l'accent exotique, dans le rôle d'un loser timide qui n'a jamais eu de copine et qui fait semblant de se battre contre des ninjas dans son jardin, à la manière du Star Wars Kid. Tout cela sans le moindre effort fait pour lui donner des airs de dork.

Ce qui pose forcément des problèmes de crédibilité, et n'aide pas non plus à s'attacher aux personnages, dont les interprètes (malgré leur énergie) sont tous plus ou moins transparents.

En résumé, une semi-parodie de Twilight qui arrive un peu tard, qui donne l'impression d'être un premier jet de scénario, et qui aurait bénéficié à mettre l'accent sur ses moments absurdes (le "staring contest" final) plutôt que sur les passages obligés des téléfilms pour ados (la romance contrariée, le numéro musical, etc).

Ça reste néanmoins regardable pour ce que c'est, et suffisamment rythmé pour obtenir la moyenne.

3/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 172 - The October Society's Tales of Halloween (2015)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Thriller, Drame, Anthologie

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The October Society's Tales of Halloween 2015 :

Dans une petite ville tranquille, le soir d'Halloween, monstres, tueurs et autres démons se déchaînent, au cours de dix segments mélangeant humour et frissons...

Une anthologie d'Halloween qui joue fortement la carte de la nostalgie et du fan-service, avec Adrienne Barbeau qui sert de fil conducteur en narrant le tout en voix off, depuis le micro d'une station de radio.

Sweet Tooth (Dave Parker) :

Frustré par des parents égoïstes lui volant tous ses bonbons à chaque retour de la tournée d'Halloween, Timmy a fini par les massacrer et, désormais accro aux sucreries, il éventre à tour de bras les enfants pour récupérer les bonbons qu'ils obtiennent le soir du 31 Octobre, à moins que ces derniers ne lui laissent quelque chose sur le pas de leur porte...

Un segment façon légende urbaine racontée à un enfant, gentiment gore mais fauché, avec caméos de Greg Grunberg et de Clare Kramer à la fin. Très moyen et prévisible. 3/6

The Night Billy Raised Hell (Bousman) :

Un enfant déguisé en diablotin se fait convaincre par sa soeur et son petit ami de jeter des oeufs sur la maison d'un sinistre voisin (Barry Bostwick), qui s'avère être un véritable diable ; il se fait cependant prendre sur le fait et doit l'accompagner dans sa tournée, une tournée sanglante et criminelle.

Un segment typique de Bousman : c'est flashy, ultra-bariolé, avec des néons, du fluo, des bruitages de cartoon, ça surjoue dans tous les sens, et ce n'est ni drôle ni effrayant. Avec en prime un caméo creux d'Adrianne Curry, et un rebondissement final éventé dès le début de la tournée, de par la seule silhouette du diablotin. 1.5/6

Trick (Adam Gierasch) :

Deux couples de trentenaires passant la soirée d'Halloween ensemble sont soudain confrontés à des enfants tueurs, qui s'en prennent à eux... non sans raisons.

Je n'étais pas du tout convaincu au début, notamment parce que les effets n'étaient pas très réussis, mais en fin de compte, ça passe, et le rebondissement final est sympathique. 3.25/6

The Weak and The Wicked (Paul Solet) :

Un adolescent masqué tente de se venger d'un trios de brutes responsables de la mort de sa famille, il y a de cela des années... et il a recours au surnaturel.

Pas du tout convaincu par ce pastiche de Sergio Leone transposé dans un milieu moderne et urbain, avec des adolescents, des bmx, de la GoPro, et du trash/grindcore en guise de musique. La créature, dans son unique plan, fait assez cheap. 2/6 pour Grace Phipps.

Grim Grinning Ghost (Axelle Carolyn) :

Une jeune femme peureuse rentre seule chez elle la nuit d'Halloween, et est suivie par une présence maléfique.

Bien filmé, et le caméo de Lin Shay fait toujours plaisir, mais c'est très (trop) classique, et la conclusion manque de punch. 3/6

Ding Dong (Lucky McKee) :

Un couple incapable d'avoir des enfants voit sa vie changer lorsque le caractère violent de la femme prend le dessus de manière surnaturelle...

Pas du tout aimé, surjoué et cartoony, ni drôle ni effrayant, simplement grotesque, avec en plus un traitement métaphorique de la violence conjugale assez pataud. 1/6

This Means War (John Skipp & Andrew Kasch) :

Voisin contre Voisin/La Guerre des Guirlandes, mais version Halloween, en plus sanglant, forcément.

Prévisible et surjoué au possible, mais pas désagréable, et pas sérieux du tout. Trop court pour être vraiment efficace, cela dit. 3.25/6

Friday the 31st (Mike Mendez) :

Un clone de Jason Voorhees traque une jeune femme à Halloween, mais soudain, quelque chose d'improbable se produit...

Forcément de la grosse déconne pas sérieuse, avec un alien en stop-motion, un Jason-like débile au possible, une possession Evil Deadienne, etc... mon préféré. 4.5/6

The Ransom of Rusty Rex (Ryan Schifrin) :

Deux criminels enlèvent un enfant durant Halloween pour demander une ranson à son père, mais l'enfant s'avère plus dangereux que prévu...

Sam Witwer en kidnappeur, John Landis en "père", dans un segment très prévisible, là encore, mais pas forcément désagréable une fois qu'il vire au grand n'importe quoi. Rien d'exceptionnel, cela dit. 3.5/6

Bad Seed (Neil Marshall) :

Une citrouille tueuse fait un carnage, arrachant tête après tête sur son passage, et une fliquette mène l'enquête...

Un segment qui sert de semi-toutéliage général pas très sérieux (difficile d'être sérieux avec une citrouille en latex un peu cheesy qui mâchonne la tête d'acteurs qui s'agitent en tous sens), et assez inégal, notamment dans son interprétation. La musique carpenterienne était sympathique, cela dit. 3.5/6

 

Bref, un film avec une moyenne de 2.5 ou 3/6, si l'on prend en compte la mise en forme générale du format anthologique (pas certain que de faire ressortir Lalo Schifrin de sa retraite pour composer le thème principal en ait vraiment valu la peine, par contre) et l'ambiance globale.

Le fanservice, les caméos, tout ça, c'est sympa, mais l'immense majorité des segments ne fait ni rire ni frissonner, et le format court n'aide pas certains des récits à s'établir suffisamment solidement.

De plus, je me demande si l'ordre des segments est bien le plus pertinent (l'apparition de certains enfants à la porte des protagonistes aurait été plus percutante si certains segments avaient été inversés, amha).

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 171 - Severed : Forest of the Dead (2005)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Canada

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Severed - Forest of the Dead :

Lorsqu'un chantier d'abattage forestier ne répond plus, le directeur de l'entreprise envoie son fils Tyler (Paul Campbell) dans la forêt canadienne afin d'enquêter sur ce silence mystérieux. Soupçonnant un acte de sabotage de la part de militants écologiques menés par Rita (Sarah Lind), Tyler arrive dans le secteur de l'opération de déforestation sans se douter que quelques survivants - parmi lesquels Rita, l'irascible chef d'exploitation Mac (Julian Christopher) et le biologiste peureux Carter (JR Bourne) - se sont retranchés dans les bois, confrontés à des zombies créés lorsque les bûcherons sont entrés en contact avec de la sève contaminée, résultat d'une expérience qui a mal tourné...

Un film d'horreur canadien à la distribution sympathique, et qui met en scène des zombies lents dans un métrage assez généreux en gore.

Et c'est à peu près tout ce que j'ai à dire de positif sur ce Severed, puisqu'entre les seconds rôles pas toujours très justes, le rendu visuel et la mise en scène très cheaps, le rythme mollasson et le script très prévisible, le tout s'avère particulièrement décevant et oubliable.

1.75/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 170 - Molly Hartley 2 : l'Exorcisme de Molly Hartley (2015)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

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Molly Hartley 2 : l'Exorcisme de Molly Hartley :

Six ans après les événements ayant hanté ses années de lycée, et l'ayant à jamais consacrée au service de Satan, Molly Hartley (Sarah Lind) est désormais une businesswoman à succès, irrésistible et brillante. Mais, accusée de meurtre, elle finit dans un hôpital psychiatrique, où sa possession par le Malin force un prêtre défroqué (Devon Sawa) et l'une des spécialistes médicales de l'asile (Gina Holden) à pratiquer un exorcisme salvateur...

Suite de La Malédiction de Molly Hartley (2008), un nanard ultra-balisé, dérivatif et générique, réalisé par un scénariste/showrunner de multiples séries WB/CW, et qui finissait par ressembler à un gros épisode de série télévisée pour ados, pas aidé par son casting particulièrement calibré tv (mais néanmoins sympathique : Haley Bennett, Shannon Woodward, Jake Weber, Shanna Collins, et quelques autres visages familiers du petit écran).

Ici, on reprend les mêmes, et... euh... non, justement. On ne reprend pas les mêmes. Pas les mêmes scénaristes, pas le même réalisateur, pas la même actrice principale, en fait, c'est bien simple : ce Molly Hartley 2 n'a que le nom de sa protagoniste en commun avec le premier volet, et est tout simplement un film d'exorcisme lambda, artificiellement rattaché au film de 2008.

Et qui dit film d'exorcisme lambda dit... clichés à gogos et incessants, maquillages outranciers et risibles,  grosse voix déformée, théologie et prières approximatives, réalisation pataude, jump scares minables, etc, etc. Bref, le tout est tellement bourré de platitudes et poncifs de que ça ne fonctionne jamais.

Pire, le film racole ouvertement dès ses premières scènes (du moins, une fois que l'introduction consacrée au prêtre est terminée) qui, pour montrer que Molly Hartley est possédée par le Diable, ne trouvent rien de mieux que de la montrer du doigt comme la pécheresse qu'elle est devenue : elle danse en boîte sur de la techno, boit et se drogue, elle couche avec tout ce qui bouge (nudité gratuite en prime !), et pire que tout, elle est avocate (ou quelque chose du genre, je ne me souviens déjà plus de son job) ! Horreur ! Malheur !

Une approche globale du personnage de Molly Hartley particulièrement regrettable, qui donne un degré de lecture moralisateur au film, et qui n'aide vraiment pas la pauvre Sarah Lind, pourtant tout à fait convaincante, et qui se donne totalement à son personnage.

En résumé, un film d'exorcisme parmi tant d'autres, sans la moindre originalité, avec des effets et un script éventés au possible, un rebondissement téléphoné dans son dernier quart, et un Devon Sawa qui a pris un bon coup de vieux, et qui se traîne un personnage de prêtre en crise de Foi on-ne-peut-plus-convenu.

Ça me ferait presque revoir le premier volet à la hausse.

1/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 169 - Derrière le Masque (2006)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Comédie, Documentaire

Avant-dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant-dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Derrière le Masque (Behind The Mask : The Rise of Leslie Vernon) :

Dans un monde où Jason Voorhees, Freddy Krueger et Michael Myers sont des tueurs bien réels, Taylor (Angela Goethals), une journaliste accompagnée de ses deux techniciens, décide de suivre Leslie Vernon (Nathan Baesel), un tueur en série d'apparence anodine, dans la préparation méticuleuse de ses prochains meurtres...

Un pastiche de slasher movie, qui se coule dans le moule de "C'est arrivé près de chez vous", pour déconstruire le genre et le format dans leurs moindres détails, en détaillant l'entraînement quotidien du psycho killer, ses plans méthodiques, sa philosophie, sa relation avec son mentor à la retraite, son ennemi juré (Robert Englund), etc.

Une très bonne surprise que cette comédie d'horreur assez noire, et jamais totalement sérieuse, qui nous présente une équipe de journalistes finissant par s'attacher au tueur qu'ils suivent, à grands renforts de caméos de visages connus (Zelda Rubinstein, Kane Hodder), de clins d'oeil innombrables aux films du genre, et de fan-service qui sait cependant rester subtil, et ne pas parasiter le récit à grands renforts de coups de coude, et de dialogues trop référentiels ou méta.

Et même lorsque le dernier quart pointe le bout de son nez, avec son retournement de situation prévisible et sa mise en forme plus traditionnelle (on quitte le mockumentaire, et on entre de plein pied dans le slasher pur et dur), on ne s'ennuie pas, puisque le tout reste éminemment ludique et bien mené.

On regrettera simplement que l'interprétation des jeunes victimes soit assez inégale, en comparaison des rôles principaux.

4.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 168 - Cyrus : Mind of a Serial Killer (2010)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Thriller

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Cyrus - Mind of a Serial Killer :

Une journaliste (Danielle Harris) et son cameraman (Tony Yalda) se rendent chez un vieil homme mystérieux (Lance Henriksen), qui leur explique que pendant des décennies, il a été le meilleur ami d'un tueur en série cannibale, et qui entreprend alors de leur narrer son histoire...

Un petit thriller horrifique qui tente d'approcher son sujet sous un angle psychologique et analytique, entre le gimmick de l'interview d'Henriksen, les flashbacks sur le passé de Cyrus (interprété par des acteurs différents selon l'époque) et les séquences d'interviews de psychiatres (dont Doug Jones !) insérées ça et là.

Malheureusement, le tout s'avère très inégal.

Autant Harris et Lance font un duo aux échanges assez intéressants, portés par le charisme ravageur et la voix d'Henriksen, autant les flashbacks sont assez laids dans leur mise en image (caméra portée, gros plans façon fish-eye), l'interprétation y est très inégale (Brian Krause est intrigant dans un rôle à contre-emploi, mais les seconds rôles sont nettement plus moyens - mention spéciale à la femme de Cyrus, calamiteuse dans le premier flashback) et le rythme global finit par ralentir considérablement, jusqu'à ce que le film perde énormément de son intérêt à partir du moment où Krause commence à découper tout ce qui bouge dans son antre.

2/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 167 - Scream Girl (2015)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Comédie, Fantastique, Thriller

Avant-dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant-dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Scream Girl (The Final Girls) :

Lorsque Max (Taissa Farmiga) et ses amis assistent à la projection d'un slasher des années 80 dans lequel feue la mère de Max (Malin Akerman) jouait, ils se retrouvent accidentellement aspirés dans le film. Ils comprennent alors bien vite qu'ils vont devoir survivre à l'assassin invulnérable de ce Camp Bloodbath, et faire équipe avec les personnages du récit, s'ils veulent pouvoir atteindre la fin du film, et retourner chez eux.

Un film assez frustrant et inégal, car il ne sait pas réellement sur quel pied danser, ni ce qu'il veut être.

En effet, ce Final Girls hésite constamment entre le drame personnel du personnage de Max, traité au premier degré dans tous ses rapports avec Malin Akerman ; la parodie moqueuse du genre slasher, façon Scary Movie, avec personnages outranciers, caricatures grossières, vannes foireuses (Adam Devine qui fait son numéro habituel ; la "slut" totalement débile et hystérique qui fait son strip-tease sous acide... on est à deux doigts d'un Wet Hot American Summer) ; une déconstruction plus large du genre, à la Scream ou Cabane dans les bois ; un slasher premier degré et sérieux, avec affrontement final à la photographie léchée et assez réussie ; ou encore un succédané de Last Action Hero, ou des myriades de séries et de films (comme Pleasantville) qui envoient leurs protagonistes modernes dans un film pour mieux pasticher ce dernier.

Final Girls passe donc son temps à sauter d'un style à l'autre, sans jamais vraiment atteindre sa cible : la parodie est balourde ; la déconstruction est convenue et déjà vue ; le slasher est PG-13 ; et le côté "héros modernes dans un film d'une autre époque" est finalement assez anecdotique et dérivatif, à une ou deux idées près.

Il n'y a vraiment que la relation existant entre Max et sa "mère" qui fonctionne réellement, grâce à une interprétation très juste des deux actrices.

On se retrouve finalement devant un pseudo-hommage au slasher, pas aussi malin, drôle, sincère ou pertinent qu'il semble penser l'être, mais qui a bon fond, et qui reste globalement assez regardable ; notamment parce que le parcours de son héroïne fonctionne, mais aussi parce que le tout est filmé de manière (trop ?) moderne et virevoltante, ce qui permet heureusement au film de rester dynamique.

Ça aurait pu être meilleur.

3.5/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 166 - Embrasse-moi, Vampire (1988)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Comédie, Fantastique, Halloween

Avant-dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant-dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Embrasse-moi, Vampire (Vampire's Kiss) :

Cadre dans le New-York des années 80, Peter (Nicolas Cage) n'a que deux objectifs dans la vie : gagner un maximum d'argent, et coucher avec le plus grand nombre de femmes possible. Un soir, cependant, il ramène la superbe Rachel (Jennifer Beals) chez lui, et celle-ci le mord au cou au beau milieu de leurs ébats. Bien vite, Peter croit comprendre qu'il est en train de devenir un vampire, et progressivement, son comportement devient de plus en plus violent avec tous ceux qu'il cotoie...

Bon. Que dire au sujet de cette comédie noire qui suit la dépression d'un yuppie insupportable, et sa spirale infernale dans la folie ?

C'est un long-métrage... intéressant.

Intéressant, parce qu'en soi presque un film-concept expérimental, l'expérience étant de voir jusqu'où le surjeu total et improbable (mais assez justifié compte tenu du parcours du personnage) de Cage peut aller avant qu'il ne devienne totalement insupportable, ou ne fasse basculer ce Vampire's Kiss dans la catégorie "navet que l'on ne peut apprécier qu'ironiquement".

Bref, je ne sais pas trop si j'ai aimé ou détesté, et si Cage mérite un Oscar ou un Razzie pour cette prestation ; cela dit, la bande originale gothico-jazz, qui traite régulièrement tout au premier degré, m'a bien amusé...

?/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 165 - Vampire Forever : Séduction à Pleines Dents (1985)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Comédie, Horreur

Avant-dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant-dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Vampire Forever : Séduction à pleines dents (Once Bitten) :

À l'approche d'Halloween, Mark (Jim Carrey) - un étudiant qui tente, depuis plusieurs années, de perdre sa virginité avec sa petite amie Robin (Karen Kopins) - tombe sous le charme d'une mystérieuse Comtesse (Lauren Hutton), qui l'emmène passer une nuit torride en sa compagnie. Mais bien vite, Mark doit se rendre à l'évidence : la Comtesse est une vampire à la recherche du sang d'un puceau, et elle a pour objectif de transformer le jeune Mark en l'un de ses nombreuses rejetons vampiriques...

Une comédie d'horreur des années 80 qui passe très difficilement l'épreuve du temps : tout est affreusement daté, le script est assez plat (et pas très drôle, pour une comédie), et la distribution est plutôt terne et peu inspirante (notamment les deux amis/sidekicks comiques de Mark, ni drôles ni intéressants).

Reste alors la curiosité de voir un Jim Carrey encore jeunot et en mode mineur, mais qui se lâche un peu lors d'une séquence Danse avec les Stars durant le bal costumé du lycée : du grand n'importe quoi surchorégraphié entre Mark, Robin et la Comtesse, sur fond de soupe musicale années 80, mais qui, l'espace d'un instant, rappelle que Carrey est une boule de caoutchouc.

À part ça, sinon, ça tente d'être un peu décalé et absurde (ça y parvient presque durant la course-poursuite finale, qui donne ouvertement dans le slapstick à tendance Benny Hill), mais le reste du temps, ça tombe vraiment à plat, comme avec ce personnage de libraire supposément germanique mais à l'accent involontairement pakistanais.

2/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 164 - Dead Birds (2004)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Western

Avant-dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant-dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Dead Birds :

Durant la Guerre de Sécession américaine, William (Henry Thomas), un soldat confédéré en fuite, et son frère Sam (Patrick Fugit), font équipe avec un groupe de malfrats pour, avec l'aide d'un ancien esclave (Isaiah Washington) et d'une infirmière (Nicki Aycox), braquer une banque, avant de partir pour le Mexique. Mais en chemin, ils s'arrêtent dans une plantation abandonnée pour y passer la nuit, et ils y découvrent le cadavre d'une créature difforme et écorchée. Bientôt, les esprits hantant la plantation se manifestent aux criminels, et commencent à les tuer un à un...

Un petit western-horreur indépendant qui n'est pas inintéressant du tout, notamment parce qu'il possède une atmosphère très pesante et crasseuse, une ambiance lourde, et un rythme très particulier.

Peut-être trop, en fait, puisque le métrage s'avère en effet lent. Très lent. Probablement trop lent.

Ce qui est assez dommage, puisque cela empêche le film de réellement décoller, malgré une interprétation globalement bonne (la distribution est assez sympathique, de Thomas à Fugit en passant par Washington et Michael Shannon), et des créatures visuellement très réussies.

Un essai qui n'est pas désagréable, mais qui n'est pas non plus totalement transformé.

3/6

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Halloween Novembrrrfest 2015 - 163 - Nomades (1986)

Publié le 14 Novembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Thriller, Fantastique

Avant-dernière journée de l'Oktorrorfest 2015 sur le blog des Téléphages Anonymes, et avant-dernière fournée de films fantastiques et horrifiques, à raison d'une critique de film toutes les heures, jusqu'à minuit ce soir...

Nomads :

Lorsque Pommier, un anthropologue français (Pierce Brosnan) arrive à l'hôpital, délirant, et décède après avoir agressé le Dr Flax (Leslie-Anne Down), cette dernière se retrouve plongée dans un monde étrange et incompréhensible : rapidement, en effet, elle commence à avoir des visions, qui retracent les derniers mois de la vie de Pommier. Elle apprend qu'il est installé depuis peu à Los Angeles avec son épouse, et qu'il menait l'enquête sur un gang de délinquants des rues, vêtus de cuir et de chaînes, qui semblent errer sans domicile ni but précis, se contentant de semer la violence et la brutalité sur leur passage. Ce sont les Innuats, une version moderne d'esprits maléfiques nomades issus de la tradition eskimaude... et ils n'ont pas apprécié pas que Pommier soit sur leurs traces ; pire, maintenant que Pommier est mort, les Innuats en ont après Flax et après l'épouse de l'anthropologue...

Un long-métrage étrange signé John McTiernan, qui donne à ce récit totalement destructuré et bizarre une tension certaine, et une atmosphère qui, si elle est typiquement années 80, fonctionne ponctuellement assez bien.

Mais uniquement ponctuellement, la faute à des Innuats pas vraiment effrayants (le look biker cuir clouté/punk 80s fait plus sourire qu'autre chose), au français calamiteux de tous les acteurs, au surjeu de Leslie-Anne Down, et à un récit décousu et brouillon, qui passe de visions en flashbacks, du présent au passé, sans réellement réussir à construire quelque chose de totalement prenant ou satisfaisant.

Dommage, parce que le postulat de départ (et tout le script, en fait) est plutôt original, et que cette approche unique - ainsi que la réalisation de McT - parvient à se montrer captivante par moments.

Mais le film a assez mal vieilli sur de nombreux plans, et s'avère donc assez frustrant à regarder aujourd'hui.

2.5/6

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