Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Comic-Con - Episode IV : A Fan's Hope (2011) :
Panorama de la Comic-Con 2010, réalisé par Morgan Spurlock (nettement plus discret ici que dans ses autres documentaires), et qui suit (entre deux interventions de célébrités qui viennent témoigner face caméra et expliquer en quoi la Comic-Con c'est formidable), le parcours de plusieurs visiteurs/fans.
Parmi ceux-ci, deux apprentis-dessinateurs, une cosplayeuse, un vendeur professionnel de comics qui tente de se séparer une pièce rare à 500000$, un collectionneur d'action figures, et un jeune homme qui a prévu de demander sa petite amie en mariage pendant le panel de Kevin Smith.
Un métrage au second degré et à la bonne humeur agréables, mais finalement assez inégal en intérêt : le collectionneur n'a même pas cinq minutes de présence à l'écran, le vendeur de comics n'est principalement là que pour se plaindre de ces connards venus d'Hollywood qui viennent envahir sa convention et l'empêcher de vendre ses comics, parce que la Comic-Con c'était mieux avant, et l'un des deux dessinateurs, assez médiocre, est une caricature ambulante de pseudo-artiste sans grand talent, encouragé par des parents béats qui le trouvent formidable.
Sans oublier un véritable abus d'expressions comme "tribu", "intégration", "tolérance", "impression d'enfin appartenir à un groupe", etc, un discours récurrent qui semble vouloir montrer que les geeks sont tous opprimés au quotidien, et que la Comic-Con est leur Mecque, le seul endroit où ils peuvent vivre leur passion, et venez vite dépenser de l'argent chez nous, vous ne le regretterez pas !
Un côté auto-promo un peu trop appuyé, et d'autant plus difficile à digérer aujourd'hui, presque 10 ans après, quand Marvel, Star Wars et les années 80 dominent le box-office et la pop-culture.
En parallèle, par contre, Holly Conrad, la cosplayeuse, est excellente et passionnée (et depuis, a eu un parcours sympathique) ; le couple est assez touchant ; et le second dessinateur (Eric Henson) a un talent certain que l'on repère à l'instant où l'on voit sa première planche (et depuis ce documentaire, il a percé dans l'industrie, en travaillant notamment chez Image).
Bref, un métrage pas désagréable, mais un peu trop superficiel et anecdotique, comme souvent chez Spurlock.
3.5/6
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Dance Movie (Dance Flick) :
Lorsqu'elle arrive dans son nouveau lycée artistique, Megan (Shoshana Bush), une apprentie-danseuse coincée et traumatisée par la mort de sa mère, se rapproche rapidement de Thomas (Damon Wayans Jr.), danseur urbain nonchalant, et de sa soeur Charity (Essence Atkins)...
Énième parodie made in Wayans Brothers, qui appliquent ici la formule Scary Movie aux films de danse et autres comédies musicales, pour un résultat... prévisible.
Disons que dès la première scène (une dance battle entre deux crews, au cours de laquelle Wayans lève la jambe et urine littéralement sur ses adversaires), le ton est donné, et inscrit directement le film dans la continuité du pire des Wayans.
D'autant que l'immense majorité des gags et des parodies est téléphonée et sans inspiration : on a souvent l'impression que les Wayans, à l'instar des parodies façon Friedberg et Seltzer, ont écrit leur film en pilotage automatique, se contentant d'aligner des références et des clins d’œil assez lourd à tout ce qui passait devant leurs yeux.
En vrac, on a ainsi des parodies de Footloose, de Save the Last Dance, de Ray (?), des Sexy Dance, de Flashdance, d'Il était une fois (?), de High School Musical, de Fame, de Twilight, d'Hairspray, de Black Snake Moan (?), etc, etc, etc.... des parodies (y compris musicales) trop souvent plates, creuses, éventées, surjouées, aléatoires, et qui tombent totalement à plat.
Ne reste alors, pour sauver un peu les meubles, que quelques moments amusants, et l'énergie de tout le clan Wayans : autant dire que l'intérêt global du métrage est limité, et qu'on oublie le tout à l'instant même où le film se termine...
1/6
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Il y a 15 jours, je décidais de découpler un temps les critiques hebdomadaires de The Orville et de Star Trek Discovery, non sans raison : je savais en effet qu'un double épisode de The Orville se profilait à l'horizon, et qu'il me faudrait le passer en revue d'un bloc. Dont acte.
The Orville 2x08-09 - Identity (part 1 & 2) :
- Lorsque Isaac cesse soudain de donner des signes de vie, l'équipage de l'Orville part pour Kaylon, sa planète natale, pour s'entretenir avec les siens. Mais une mauvaise surprise les attend sur place...
Une première partie de double épisode signée Braga et Bormanis (dont on reconnaît la structure à mille lieux : du suspense, un retournement final, une grosse fusillade et un cliffhanger dramatique) pour un résultat plutôt efficace, jouant vraiment la carte de l'émotion et de la découverte avant de partir dans l'horreur (toutes proportions gardées) et dans l'action.
In fine, les Cylons Kaylons ressemblent ici beaucoup à des Cybermen mâtinés de Daleks et de Borgs, et la conclusion de l'épisode fonctionne donc assez bien.
Elle n'est cependant pas forcément surprenante, d'autant que je m'interrogeais récemment sur la disparition des traits de caractère initiaux d'Isaac au profit de son humanisation, et l'on peut toujours se demander si un tel double épisode n'aurait pas été plus efficace si l'on n'avait pas déjà eu un épisode d'adieux cette saison, mais c'était loin d'être inintéressant, en plus d'être spectaculaire.
Reste la question de la résolution du tout, Braga & Bormanis ayant tendance (notamment sur les épisodes de Voyager en deux parties) à ne pas se montrer à la hauteur de leur cliffhanger initial, et à revenir très rapidement à un status quo assez décevant.
- Faits prisonniers par les Kaylons, les membres d'équipage de l'Orville tentent de contacter le reste de la flotte pour les avertir de l'assaut imminent des androïdes, mais finissent par être contraint d'aller chercher de l'aide auprès des Krills...
Un épisode qui confirme bien la référence Kaylons/Cylons, et qui prend son temps avant d'exploser à l'écran durant une bataille stellaire spectaculaire (bien qu'un peu brouillonne par moments). On sent que MacFarlane (revenu à l'écriture) a voulu se faire plaisir, et reproduire les grandes heures de First Contact et de Deep Space Nine, en mettant à profit le budget économisé sur les épisodes plus intimistes de début de saison...
...et honnêtement, le risque a payé, puisque cette seconde partie est convaincante. Il y a bien quelques facilités narratives un peu voyantes, on navigue forcément en terrain très balisé pour peu qu'on soit familier avec la franchise Trek, mais le tout reste assez efficace, et permet de dégager les Krills de leur case de "grands méchants caricaturaux" pour les faire potentiellement évoluer vers quelque chose de plus intéressant.
(et puis, à contrario de Discovery qui fait dans l'action pour l'action, et paraît souvent creux sur ce plan-là, ici, la scène d'action est justifiée par le récit, par les enjeux, et bénéficie en plus de l'attachement du spectateur aux personnages)
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Malgré des défauts inhérents au format Netflix, et à l'écriture des séries Marvel diffusées sur cette plate-forme, je dois dire que j'avais plutôt apprécié la première saison de Punisher (chroniquée ici), portée par un Bernthal bestial, à l'interprétation viscérale et intense, par un Ben Barnes excellent en proto-Jigsaw, et par une approche intéressante du milieu des vétérans de l'armée.
Néanmoins, au terme de la saison 1, j'espérais ne pas revoir Jigsaw dès la saison 2, afin de lui laisser plutôt le temps de se "reconstruire", et de développer sa personnalité de méchant, pour en faire un méchant de saison 3.
Sans surprise, Marvel/Netflix ont eu une toute autre idée en tête...
Punisher, saison 2 :
Alors qu'il vient de prendre sous son aile une jeune orpheline des rues (Giorgia Whigham) traquée par un mystérieux fanatique religieux (Josh Stewart), Frank Castle (Jon Bernthal) apprend qu'il doit aussi faire face à l'évasion de Billy Russo (Ben Barnes), amnésique et traumatisé par ce que Frank lui a fait subir...
Ça me peine de le dire, mais la saison 2 de Punisher m'a semblé nettement en dessous de la saison 1.
Probablement parce que, contre toute attente, elle ne semble pas savoir quoi faire de son Punisher. Le véritable personnage central, du moins aux yeux de ses scénaristes, c'est Russo, un Russo traumatisé, un Russo amnésique, soigné par Dumont, une psychiatre sexy (Floriana Lima), dans les bras de laquelle il finit (forcément) par tomber avant de se souvenir de ce qu'il a subi aux mains de Frank Castle.
Et donc, toute la saison tourne autour de Russo. Un pseudo-Jigsaw déséquilibré, à peine balafré, aux cicatrices physiques réduites à des cicatrices émotionnelles/psychologiques, qui arbore un masque peinturluré façon kabuki du pauvre, et dont l'intrigue (qui s'étend sur toute la saison), ressemble presque au destin d'un sous-Joker, accompagné de sa Harley Quinn et de son gang masqué.
Frank Castle, lui, n'est guère mieux servi par les scénaristes, et comme en saison 1, il semble passer au second plan de sa propre série.
Après deux-trois premiers épisodes de mise en place efficaces, mais qui semblent tout droit sortis d'un mauvais film d'action 80s de Steven Seagal ou de Jean-Claude Van Damme (on a droit à tous les clichés : le héros traumatisé et bourru qui arpente les routes, et qui, presque en paix avec lui-même, rencontre dans un bar une serveuse/mère célibataire séduisante et compréhensive ; il s'en éprend, s'attache à elle, mais la violence le retrouve, coûte la vie à sa nouvelle dulcinée, et le refait plonger dans le carnage, en l'impliquant dans une conspiration politique qui fait de lui une cible collatérale ; une adolescente rebelle et impertinente façon Leon, en fuite car ce qu'elle sait pose un risque à des personnes importantes, et qui finit par devenir le sidekick du héros ténébreux, etc, etc, etc), Frank est globalement mis en stand-by, punissant assez peu de criminels et menant son enquête pendant que, autour de lui, son meilleur pote afro-américain tient le rôle de meilleur pote afro-américain, et Madani et un collègue rival débattent de la nature du bien, du mal, et de Frank Castle.
C'est bien simple, cette saison, il ne se passe absolument rien entre les trois premiers épisodes de la saison, et les deux derniers. Tout comme son personnage principal, la série fait du surplace, phagocytée par la relation de Russo et de sa psychiatre, téléphonant systématiquement tous ses rebondissements et toutes ses sous-intrigues (au point de parfois donner l'impression que ses personnages sont tous plus bêtes les uns que les autres, tant le spectateur a vingt longueurs d'avance sur eux) et oubliant de donner quelque chose d'intéressant à faire à Frank, hormis une bagarre ou une fusillade de temps en temps.
Il en va de même pour l'autre antagoniste de la saison, John Pilgrim, interprété par Josh Stewart. Un Pilgrim qui connaît peu ou prou le même sort que Frank, étant introduit dans les premiers épisodes, où il est présenté comme traquant la jeune Amy (et donc Castle), mais n'évoluant, pendant l'immense majorité de la saison, qu'à la marge des autres protagonistes, et ne finissant par rencontrer Frank Castle qu'à la toute fin de la saison.
Sous-développé, le Pilgrim parvient tout de même à faire une impression, partiellement grâce au charisme de son interprète marmonnant, mais aussi parce qu'il se démarque un peu du tout venant, en tant qu'ancien tueur à gage devenu religieux et contraint d'effectuer les basses œuvres d'un grand patron et de son épouse (Corbin Bernsen & Annette O'Toole).
Et d'ailleurs, pour être tout à fait franc, la saison n'est pas irregardable. Les scènes d'action, lorsqu'elles se produisent, sont assez efficaces et brutales, et dans l'ensemble, c'est bien joué : Jon Bernthal est toujours excellent, idem pour Ben Barnes, et Giorgia Whigham, la jeune actrice interprète d'Amy, est elle aussi très juste (malgré un personnage cliché au possible et à l'écriture faiblarde).
Mais voilà. C'est tout simplement insuffisant. La saison 2 de Punisher n'est qu'un gros ventre mou et creux, trop préoccupée par ses personnages de vétérans psychologiquement instables et par son face-à-face final Frank Castle/Billy Russo - un face-à-face à la conclusion particulièrement décevante - pour vraiment construire quelque chose d'inédit et d'intéressant.
D'innombrables parasites viennent, en plus, se greffer sur la série, entre la rivalité de Madani et de son collègue, l'existence même de la psychiatre pas très stable (une existence qui ne semble vraiment justifiée que par la présence de Madani au casting : en effet, comme dans tout blockbuster générique qui se respecte, la présence d'une "gentille" dure à cuire entraîne obligatoirement celle d'une "méchante", histoire que les deux femmes puissent se crêper le chignon à un moment ou à un autre du grand final), le passage éclair de Karen Page (je ne déteste pas l'actrice, mais là, Page était de trop), l'illustration musicale un peu trop évidente (à base de chansons aux paroles décrivant l'état d'esprit des personnages), ou encore le refus d'assumer la nature pulp et violente de la série (le sort de la psychiatre et de Madani est assez parlant, dans le genre "on n'assume pas d'aller jusqu'au bout").
Et donc, comme je le pressentais en fin de saison 1, la présence de Billy Russo est vraiment de trop cette saison. Ou alors, plutôt que de structurer cette année de cette manière (à savoir en développant à ce point, dans son coin, un Billy Russo affaibli et en laissant le Pilgrim de côté pendant les trois quarts de la saison), il aurait peut-être fallu entrelacer les deux sous intrigues, quitte à faire s'opposer Russo et le Pilgrim, ou à faire du premier une cible du second. n match à trois se serait avéré bien plus intéressant et intrigant que les choix effectués ici, et même une saison centrée uniquement sur le Pilgrim, mieux développé, aurait pu donner quelque chose d'original (une opposition justice divine/justice vengeresse, par exemple).
En résumé, la saison est une déception, et comme le Punisher n'aura probablement pas de saison 3, la série se termine donc sur un semi constat d'échec, assez frustrant, et sur l'incapacité chronique de faire de Frank Castle l'anti-héros qu'il est réellement. À la place, on se retrouve avec un Castle torturé et émotif, incertain d'être un héros ou un criminel, un psychopathe ou un justicier, et finissant par n'être ni l'un ni l'autre, le postérieur entre deux chaises, assis dans l'ombre de trop nombreux personnages secondaires inintéressants.
Vraiment dommage.
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The Trade :
Un semi-documentaire d'une heure à peine écrit, réalisé et "interprété" par Matthew T. Burns, dit "Sick Nick Mondo", légende de la scène du catch hardcore et des deathmatches, et qui revient ici sur sa carrière et sur sa décision d'arrêter de lutter pour la CZW.
Et si je dis semi-documentaire, c'est parce que le métrage est composé à 80% d'images d'archives, et d'interviews de lutteurs en tous genres (notamment les frères Gulak), avec pour enrober le tout, 20% de "mise en scène" s'inscrivant dans la narration, et montrant Mondo en proie à une crise de conscience.
Par le biais de ces scènes et de la narration en voix off (pleine de platitudes un peu prétentieuses), Mondo se met en scène, perdu dans un monde ultra-violent dont il a atteint les limites, en proie à ses pulsions auto-destructrices, et tentant de fuir au Japon, où il est pourtant hanté par le fantôme de sa carrière passée. Un fantôme qui le contraint à revenir une dernière fois sur le ring (ou plutôt dans la cage) après avoir littéralement déterré le cadavre de sa carrière.
De quoi donner lieu à un face à face entre "Mondo"/Burns, avec toute une symbolique métaphorique qui fait très film d'étudiant en cinéma.
D'autant qu'à côté, le métrage est assez ambivalent. On comprend bien que Burns a fait une croix sur son passé de catcheur extrême, une carrière qu'il sait sans débouchés et sans satisfaction aucune, un refuge ultra-violent dont personne ne sort gagnant, et qui trahit bon nombre de problèmes psychologiques chez ceux qui le pratiquent...
Et pourtant, en étant à ce point généreux en images de ses matches, et en montrant d'innombrables spots tous plus stupides les uns que les autres, Mondo passe à deux doigts de glorifier sa carrière. Il suffit de voir les nombreuses réactions des autres lutteurs et des fans qui s'enchaînent à plusieurs reprises dans le métrage, des fans généralement peu soignés et peu athlétiques, originaires de l'étranger, qui tous considèrent que Mondo est un dieu, qu'il est un modèle à suivre, qu'il est formidable et que ses nombreux bains de sang dans le ring étaient trop cools à voir.
Soit tout ce que la voix-off de Mondo déplore à longueur de documentaire... autant dire que le résultat semble contre-productif, puisque si Nick Mondo s'est sorti à temps de tout ce milieu, il a laissé une telle marque sur ses fans que ces derniers en porteront très longtemps les cicatrices...
Intéressant, mais maladroit et inabouti.
3/6
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Support The Girls :
Gérante d'un bar "sportif" où les serveuses sont en petite tenue, Lisa (Regina Hall) adore son métier et son établissement, où elle fait la loi, protégeant toutes ses employées (Haley Lu Richardson, Dylan Gelula, Shayna McHayle, Aj Michalka) comme si elles étaient ses filles. Mais c'est parfois plus simple à dire qu'à faire, surtout quand il faut gérer de front sa vie professionnelle et sa vie privée...
Que se passe-t-il lorsque le père du mumblecore, ce courant cinématographique indépendant américain misant tout sur le réalisme, l'économie de moyens, sur l'improvisation et sur l'amateurisme de ses participants, décide de prendre le postulat de départ de Service Non Compris/Service Toujours Non Compris (le quotidien d'une équipe de serveurs/serveuses d'un petit restaurant miteux), de lui retirer son rythme, son humour, sa structure et d'en faire un métrage à tendance féministe et sociale, sur les difficultés du monde du travail pour les femmes et pour la classe moyenne, dans un monde empreint de masculinité toxique ?
Et bien on obtient ce Support The Girls, une comédie dramatique pile dans l'air du temps, sur des femmes qui se serrent les coudes face à l'exploitation sociétale et aux problèmes du quotidien, un métrage qui ne serait pas sans évoquer un Coyote Ugly débarrassé de tout racolage, de toute direction narrative, et auquel se rajouterait une couche de message sur la race, le sexisme et l'économie.
De quoi susciter l'unanimité critique, et des notes ultra-positives sur le web.
Si c'est le genre de film qui vous intéresse, alors n'hésitez pas : le métrage est bien interprété (Regina Hall est impeccable, Haley Lu Richardson est attachante), et c'est compétent, dans son genre. Si par contre vous vous attendiez, comme moi, à une comédie plus traditionnelle, avec des rires et un rythme certain, passez votre chemin.
3/6 (principalement parce que ce n'est pas du tout le genre de métrage auquel j'adhère généralement, mais ça devrait trouver son public)
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Here Comes The Grump - A Wizard's Tale :
Lorsque Terry (Toby Kebbell) se retrouve transporté dans le royaume médiéval de Groovynham, il y découvre un monde dépourvu de rire et de joie de vivre, par la faute du maléfique Sorcier Grump (Ian McShane). À Terry de rendre le bonheur au royaume, avec l'aide de la Princesse Dawn (Loly Collins)...
J'avoue : je n'ai pas réussi à terminer d'une traite ce film d'animation anglo-mexicain, apparemment adapté d'une série télévisée animée américaine de la fin des années 60, et j'ai fini par avoir recours à l'avance rapide pour avancer dans le récit.
Non seulement à cause d'un manque total de nostalgie pour le matériau originel, qui m'est inconnu, mais aussi et surtout parce que le film est tout simplement mauvais : très mal rythmé, il s'ouvre sur un long flashback insipide expliquant les origines du méchant (ce qui aurait été plus intéressant en flashback, plus tard dans le film), et s'éparpille ensuite dans de multiples directions, sans jamais trouver de ligne narrative suffisamment forte pour compenser ses visuels médiocres.
La musique est insipide, l'animation est basique, le doublage est quelconque, l'histoire est très mal structurée, l'humour est bancal... bref, je suis peut-être passé à côté (j'en doute), mais j'ai trouvé tout ça assez raté.
1.5/6
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Mortal Engines (2018) :
Dans un monde post-apocalyptique où les grandes cités de la planète sont motorisées et se livrent une guerre implacable, Hester Shaw (Hera Hilmar), une jeune femme orpheline et défigurée, a décidé de se venger du responsable de sa mère, Thadeus Valentine (Hugo Weaving), haut responsable de la ville de Londres. Mais en chemin, elle va croiser la route de Tom Natsworthy (Robert Sheehan), un apprenti historien, et des rebelles de la Ligue Anti-traction...
Un long-métrage post-apocalyptique produit et écrit par Peter Jackson et ses acolytes habituelles, adaptant ici un roman young adult multi-récompensé, datant du début des années 2000.
Et pour être franc, c'est loin d'être un succès.
Principalement parce que, sorti des effets spéciaux globalement sympathiques (mais imparfaits, comme souvent chez Weta), et du monde inventif et intrigant, il n'y a pas grand chose à sauver, que ce soit la distribution globalement insipide (Weaving et Shrike - Stephen Lang, en mode zombie/créature de Frankenstein numérique - sont les seuls à se démarquer), la direction artistique peu inspirée façon japanimation/manga, la durée abusive, ou encore, pire que tout, les rebondissements tous téléphonés et génériques (mention spéciale au grand assaut final façon Star Wars, avec révélation familiale en prime... un tout qui tombe totalement à plat tant les personnages simplistes ne suscitent aucune empathie chez le spectateur).
Pour faire bref, un métrage raté et creux, qui gâche son potentiel et son univers, pour en faire un énième film sur une adolescente rebelle qui s'érige contre le système...
2/6 (pour l'univers)
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Ladies and Gentlemen, My Name is Paul Heyman :
Documentaire de deux heures revenant en détails sur la carrière et la vie de Paul Heyman, l'un des meilleurs managers du monde du catch, et bien entendu éminence grise de l'ECW, en son temps.
Un Heyman qui se livre totalement dans ce métrage, et un film qui dépeint un homme entier, à la fois dans ses qualités et ses défauts, un conteur exceptionnel et loyal, mais aussi un bonimenteur assumé, qui n'hésite pas à mentir, à tricher, à trahir et à se venger de ses ennemis pour parvenir à ses fins.
C'est d'ailleurs plutôt amusant de voir le contraste entre "Heyman", le personnage hostile et méprisant, et Heyman, l'homme, que tout le monde semble apprécier, notamment les jeunes talents qu'il s'est toujours efforcé de prendre sous son aile.
De ses débuts en tant que photographe de coulisses, très jeune, à employé du Studio 54, en passant par ses premiers pas en tant que manager, et son arrivée dans les majors du monde du catch, Heyman et les divers intervenants se confient sur la carrière de Paul, à grands renforts d'anecdotes pas toujours très flatteuses, mais qui ne font que renforcer combien Heyman est capable de susciter une admiration (pour ne pas dire une vénération) de la part de ceux qui le côtoient.
Malgré son caractère, qui lui a valu de nombreux conflits et renvois en tous genres, Heyman a su faire sa marque sur le monde du catch professionnel, probablement parce que, dans l'âme, il est un carny comme de nombreux autres, un carny fidèle en amitié, mais prêt à tout pour réussir en affaires.
Ce qui le rend particulièrement appréciable de quelqu'un comme Vince McMahon, et explique que ces deux hommes s'entendent aussi bien, malgré toutes leurs différences.
En résumé, un documentaire très intéressant et complet, qui aurait peut-être mérité de ne pas s'attarder autant sur la période ECW (déjà bien traitée en profondeur dans le documentaire de 2004), mais qui reste une production de qualité.
4.5/6
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Comme la semaine dernière, je continue de séparer exceptionnellement les critiques de The Orville et de Star Trek Discovery, après une cinquième semaine de diffusion des deux séries qui ne m'avait pas beaucoup plus convaincu que la quatrième. Discovery, notamment, nous avait proposé un épisode honorable, sans plus, qui voyait le retour de la Section 31 et d'un membre d'équipage décédé...
Star Trek Discovery 2x06 -The Sound of Thunder :
Alors que le Discovery suit la trace du phénomène rouge mystérieux, il arrive en orbite de la planète natale de Saru, un Saru qui, désormais transformé, décide de changer la destinée de son espèce...
Alors là, on est pile dans ce qui ne va pas avec Star Trek Discovery, saison 2.
Non seulement on continue dans les épisodes de retcon (cette semaine, on reboote totalement la race de Saru, histoire de se débarrasser de tout ce qui faisait l'essence du personnage), mais en plus, on le fait de manière totalement précipitée : alors qu'on aurait pu se dire, à la fin du 2x04, qu'une sous-intrigue de fond allait avoir lieu dans la seconde moitié de la saison, une intrigue amenant Saru à retourner spontanément sur sa planète contre l'avis de Starfleet, etc, ici, les scénaristes choisissent de nous catapulter tout ça dès ce 2x06, sans même que Saru ne soit à l'initiative de ce choix (puisque la présence du Discovery en orbite est une "coïncidence", motivée par la présence de l'Ange Rouge) ou qu'il n'ait eu le temps de découvrir à quoi ressemblait vraiment sa nouvelle existence "sans peur".
Mouais. Alors je réalise tout à fait que, sans la moindre surprise, les scénaristes font de l'ange rouge un voyageur temporel aiguillant le Discovery sur son chemin (soit tout ce qu'on pouvait deviner dès le tout premier épisode de la saison...), et que par conséquent, ce n'est pas vraiment une "coïncidence", mais reste que c'est bâcler tout un développement dramatique du personnage de Saru pour pouvoir passer à autre chose, et que c'est typique de Discovery.
D'autant plus typique que l'épisode, en lui-même, enchaîne les moments et les raccourcis narratifs grossiers, comme à la grande heure de la saison 1.
Pas la moindre finesse d'écriture ni la moindre subtilité au programme, il faut avancer à tout prix, et tant pis si, pour cela, il faut fracasser la Prime Directive, en renversant l'équilibre des forces en présence sur la planète de Saru, et en rendant aux Kelpiens leur statut d'hyper-prédateurs incontrôlables ayant manqué d'exterminer les Ba'uls (qui sont une sorte de mélange entre Meg Mucklebones de Legend et Armus de STTNG). Le Discovery a peut-être bien condamné les Ba'uls à être de nouveau massacrés à terme, ce n'est pas grave ! Pas le temps de s'attarder là-dessus, ou sur les implications morales des actions de l'équipage, il faut repartir à la poursuite de Spock !
C'est d'autant plus rageant qu'il n'en faudrait pas beaucoup pour que tout cela soit tout à fait honorable : c'est spectaculaire, c'est dynamique, c'est relativement bien interprété (Saru en tête, Burnham nettement moins), mais non, c'est écrit de manière approximative, et ça ne semble pas vraiment se préoccuper du fond, préférant se concentrer sur la forme.
Et même là, on a de nouveau droit à une caméra constamment virevoltante et en mouvement, histoire d'imposer un rythme artificiel à toutes les scènes, et de donner un mal de mer au spectateur. a a de quoi agacer...
Star Trek Discovery 2x07 - Light and Shadows :
Alors que le Discovery, toujours en orbite de la planète de Saru, est confronté à une anomalie spatio-temporelle qui amène Pike et Tyler à l'explorer en navette, Burnham retourne sur Vulcain pour y trouver son frère...
Un épisode qui n'atteint même pas les 40 minutes, et qui semble à la fois précipité/bâclé dans ses avancées, tout en ne faisant que du surplace de transition assez approximatif. Un joli paradoxe, principalement dû au fait qu'une bonne moitié de l'épisode est consacrée à Pike et Tyler à bord de leur navette, une navette qui, forcément, connaît des problèmes, et que l'autre moitié s'intéresse à Burnham sur Vulcain, puis à bord du vaisseau de la Section 31.
Et là, forcément, problème, puisque les problèmes de famille de Burnham sont 90% moins intéressants que les scénaristes ne semblent le penser : un problème que la série a toujours eu, et qui est systématiquement amplifié par le jeu particulier de SMG (yeux écarquillés, air constipé) dès que l'émotion est supposée poindre, un jeu pas aidé par une réalisation en plan serrés et penchés (quand la caméra arrive à ne pas bouger, ce qui est rare) sur son visage.
Bref, toute l'intrigue de Burnham, et surtout la fin de l'épisode, avec la Section 31, était très approximative (je me répète, je sais) au niveau de l'écriture, avec notamment le recours avec cette référence à Alice au Pays des Merveilles, une référence que les scénaristes tentent d'imposer depuis un moment, histoire de se donner des airs de profondeur littéraire et intellectuelle, et qui ne fonctionne pas vraiment tant elle n'apporte rien au récit ou aux épisodes. Et je m'abstiendrai de parler de cette révélation finale au sujet des parents de Burnham... parce qu'honnêtement, ça ne m'intéresse pas du tout.
En face, l'anomalie temporelle, sa description, ses effets, sa résolution, ses conséquences, tout cela était clairement assez brouillon, mais à la limite, peu importe : c'était assez ludique et dynamique (à contrario de Burnham/ses parents), ce qui aide toujours à faire passer la pilule.
On regrettera néanmoins que Airiam n'ai jamais été développée avant d'être infectée ici (un problème récurrent du show), que Stamets serve désormais de couteau-suisse capable de tirer le vaisseau de toute situation périlleuse grâce à ses pouvoirs magiques, ou que Tilly peine à suivre la cadence de Stamets dans les couloirs, alors qu'elle a gagné un marathon à bord il y a quelques épisodes : c'est du pinaillage, certes, mais c'est assez symptomatique de l'approximation globale des scénaristes et de la production.
Cela dit, on commence à en avoir l'habitude, et d'un épisode à l'autre, les mêmes critiques ont tendance à revenir sur le manque de rigueur de l'équipe scénaristique.
En résumé, un épisode de transition indolore à regarder, assez efficace, mais tout sauf mémorable ou maîtrisé.
(tout ce que j'espère, à la vue de cette sonde upgradée et hostile, c'est que la production ne tente pas de recycler la Guerre Froide Temporelle de Star Trek Enterprise...)
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Lors de sa diffusion sur Netflix, l'année dernière, j'étais resté étrangement mitigé devant la première moitié de la saison 4 de Kimmy Schmidt. Une ultime saison qui surfait de manière prononcée sur le mouvement #MeToo pour "confronter Kimmy aux horreurs de la société moderne et du genre masculin", comme je le disais alors, afin de tenter de faire mûrir et évoluer ses personnages... malheureusement, un manque certain de finesse et de subtilité dans cette approche rendait le tout un peu laborieux, et surtout, privait le show de son optimisme et de sa positivité habituels, inhérents à son personnage principal.
Unbreakable Kimmy Schmidt, saison 4 - deuxième partie (2019) :
Et dans un premier temps, la série semble décidée à continuer dans la même direction que lors de la première moitié de la saison : entre Jacqueline confrontée aux millenials (présentés comme trop apeurés par le politiquement correct de la société actuelle pour oser séduire les femmes de leur âge, mais s'avérant tous être de gros porcs profitant des cougars en manque d'amour et de sexe), Titus emporté par le #MeToo/scandale Weinstein des marionnettes (avec caméo de Ronan Farrow et de Jon Bernthal en prime) et le retour de Bobby Moynihan, l'incel MRA désormais amoureux, qui veut se démarquer du reste de son mouvement, la saison a de nouveau recours aux mêmes ficelles un peu grosses, et un peu trop pataudes.
Et puis, à mi parcours, arrive un double épisode, façon réalité alternative : et si Kimmy, dans ses jeunes années, n'était pas montée dans le van du Révérend ?
Un double épisode longuet et un peu vain, qui présente une Kimmy arrogante, ambitieuse et vaniteuse, qui finit par épouser un Titus superstar, homosexuel refoulé ayant rejoint une pseudo-Scientologie. Jacqueline, elle, y est une mère de famille white trash ayant épousé un Mikey lui aussi refoulé, et qui finit par séduire (un temps) Donald Trump (une caricature médiocre, pour un caméo médiocre) ; et enfin, Lillian, qui devient chef de gang latino dans son quartier... avec, pour conclusion, la mort de Kimmy et Titus aux mains d'un tueur en série. Certes.
Après ce double épisode peu convaincant (trop long, mal rythmé, manquant d'idées), la série n'a plus que trois épisodes pour se conclure : les scénaristes précipitent alors un peu le tout, en amenant Zachary Quinto en agent tout droit sorti d'Entourage (un personnage qui sert de love interest à Jacqueline, désormais agente - presque - à succès), en ramenant Xan pour un bref caméo, Sheba pour une leçon de vie, en faisant décrocher à Titus un rôle dans le Roi Lion, et en rebellant Kimmy contre sa startup, forcément maléfique.
La conclusion de la série arrive alors, malheureusement trop prévisible et facile : tout le monde a droit à son happy end grâce à Kimmy, qui renforce là le fait qu'elle trouve le bonheur en aidant autrui heureux.
Kimmy publie son livre, devient un succès d'édition, et renoue avec sa mère ; Titus est devenu une star de Broadway, et a fondé une famille avec Mikey ; Jacqueline file le parfait amour avec son collègue ; et Lillian, après s'être faite remarquer en manquant d'exploser avec son appartement, est devenue une célébrité new-yorkaise. Tout va bien dans le meilleur des mondes, en fait.
Je l'avoue, je n'ai pas été particulièrement convaincu par cette demi-saison de conclusion. Ce n'est pas mauvais, ça reste amusant, et ponctuellement, c'est même hilarant (j'ai bien aimé le passage sur Cats, notamment), mais dans l'ensemble, il se dégage tout de même de cette fin de série une impression de facilité et de précipitation.
Loin de moi l'idée de vouloir qu'une sitcom légère et optimiste se termine de manière sombre et triste, mais tout de même : j'en attendais plus qu'un simple "et ils vécurent tous heureux et eurent beaucoup d'enfants..." un peu maladroit et forcé, surtout après une saison assez inégale dominée par le #MeToo et un engagement parfois quasi-militant.
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Sur le blog des Téléphages Anonymes, un mois de février en grande partie consacré à la Saint Valentin, avec cependant une seconde quinzaine plus classique...
Une première quinzaine spéciale Saint Valentin, très chargée (65 films !) et qui m'a permis d'évacuer en un bloc plus d'un an de critiques de films romantiques, que j'accumulais depuis la Saint Valentin 2018, voire même depuis plus longtemps.
Et sans surprise, les rom-coms Hallmark ne se démarquent pas particulièrement du lot, malgré quelques efforts faits sur le casting (Ali Liebert est très rafraîchissante) ou sur l'environnement (les comédies romantiques enneigées du Winterfest sont toujours plus sympathiques à regarder que bon nombre de rom-coms de Noël à la neige artificielle et fauchée ; Lacey Chabert a désormais droit à des voyages à l'étranger pour tourner ses films). À noter, cependant, la surprise Winter Love Story, très agréable à suivre.
Toujours sans surprise, le fait que les comédies romantiques les plus réussies de cette quinzaine soient celles qui, créées pour le cinéma, mélangent de l'humour à une distribution plus prestigieuse. Je pense notamment à The Big Sick, à Starter for 10, à Trop Belle ! ou encore à Mariage Express : autant de films légèrement excentriques, et surtout nettement plus originaux que le tout venant télévisuel.
# Top 3 :
- Mariage Express, une comédie romantique déjanté et amusante de la bande de Stella et de Wet Hot American Summer.
- Trop Belle !, qui fonctionne largement sur le capital sympathie et l'énergie de sa distribution.
- À égalité,, The Big Sick, une comédie dramatique touchante et attachante, Starter for 10, la caution anglaise de cette quinzaine sentimentale, et Winter Love Story, un téléfilm Hallmark avec suffisamment de peps et d'alchimie pour pallier ses inévitables clichés.
# Flop 3 :
- Another Time, une comédie romantique indépendante à base de voyage temporel, insipide au possible malgré sa distribution agréable.
- Mon Babysitter, une comédie romantique sur la différence d'âge et qui tombe totalement à plat.
- À égalité, Ibiza et Overboard, soit d'un côté un film de vacances sans direction et aux personnages peu sympathiques, et de l'autre un remake ni fait, ni à faire, qui ne convainc à aucun moment.
Rien de vraiment mémorable pour cette petite quinzaine cinématographique de février : des comédies pas drôles, des documentaires efficaces, et de vieux films peu convaincants...
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# Film du mois :
Outre les documentaires... Once Upon A Deadpool, à la limite. Et encore, c'est vraiment parce qu'il n'y avait rien d'autre...
# Flop du mois :
Holmes et Watson, sans hésiter : un superbe plantage, et un gâchis, tant de moyens que de talents...
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# Petit écran :
Ce mois a été dominé par The Orville et Star Trek Discovery, deux séries qui, après des débuts de saison prometteurs, se sont un peu perdues en chemin, et sont retombées dans leurs travers habituels. Sans oublier The Good Place, saison 3, qui m'a laissé un peu plus mitigé que la moyenne des critiques...
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# À venir :
En mars, le blog des Téléphages Anonymes continue sa chronique Un film, un jour... ou presque ! et ses séries, avec un archer sylvestre, des machines mortelles, un punisseur, une légion, du chocolat, un ange guerrier, un chanteur à moustache, un boxeur de légende, etc...
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Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Ocean's Eight (2018) :
À sa sortie de prison, Debbie Ocean (Sandra Bullock) recrute six spécialistes pour faire un casse inédit : dérober, à l'occasion du Met Gala, le collier Cartier d'une valeur de 150 millions de dollars porté par l'actrice Daphne Kluger (Anne Hathaway). Pour cela, elle a besoin des services de Lou (Cate Blanchett), d'Amita (Mindy Kaling), de Tammy (Sarah Paulson), de Nine Ball (Rihanna), de Constance (Awkwafina), et de Rose Weil (Helena Bonham Carter), afin d'infiltrer le gala, et d'en ressortir sans se faire remarquer...
Spin-off/version 100% féminine de la franchise Ocean's Eleven, ce Ocean's Eight s'avère un film tout à fait regardable, et assez professionnel et compétent à tous les niveaux... mais aussi en total pilotage automatique.
Tout est ultra-balisé, sans fantaisie, sans énergie, sans surprises, sans antagoniste fort, et c'est exactement le genre de métrage qui est aussitôt vu, aussitôt oublié.
D'autant plus que son rendu visuel est assez terne et artificiel (à certains moments, devant certaines des actrices, on se demande si ce que l'on a sous les yeux est le produit de trop de botox/chirurgie, ou si la post-production a eu la main un peu trop lourde sur le traitement de l'image et les filtres numériques), et que sa distribution n'est que partiellement convaincante (Hathaway est très bien, Bonham-Carter s'amuse, mais les autres sont plus en demi-teinte), et trop souvent sous-exploitée (les 2/3 de la distribution principale font quasiment de la figuration).
Bref, c'est longuet, c'est loin d'être exceptionnel et c'est loin d'être indispensable.
Un petit 3/6 (et encore, c'est en étant généreux)
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Freaky Friday :
Ellie (Cozi Zuehlsdorff) et sa mère Katherine (Heidi Blickenstaff) passent leur temps à se disputer à l'approche du remariage de cette dernière. Mais lorsqu'un sablier magique se brise au cours de l'une de leurs disputes, la mère et la fille se retrouvent dans le corps l'une de l'autre, et doivent apprendre à découvrir le monde sous un autre angle...
Quelque part, à un moment ou un autre, en voyant le succès des High School Musical, Teen Beach Movie, Descendants, etc, quelqu'un, chez Disney, a décidé qu'il serait bon de transformer toutes leurs nouvelles productions télévisées en comédies musicales.
Dont acte, avec cet énième remake de Freaky Friday : Dans la Peau de ma Mère, transformé ici en comédie musicale insipide - ou plutôt, pour être exact, en adaptation filmique de la comédie musicale scénique elle-même adaptée du (des) film (films) original (originaux) et du roman qui a tout lancé.
Et franchement, pour être gentil et indulgent, c'est... hum... imbuvable. Les chansons sont de la soupe superficielle et creuse, typique de ce qui se fait de pire, aujourd'hui, à Broadway, les personnages ne sont pas du tout attachants ou intéressants, les clichés abondent en tous sens, et même l'énergie des deux actrices principales (pas plus charismatiques que ça) ne suffit pas à rendre le tout vaguement regardable.
Du moins, de mon point de vue, puisqu'à la diffusion du métrage, les critiques professionnels avaient adoré... tandis que les spectateurs, eux, avaient cordialement détesté, parfois pour des raisons valables, et parfois nettement moins ("la seule version valable, c'est l'originale avec Lindsay Lohan", "ras-le-bol de cette diversité ethnique forcée dans nos programmes tv !").
Bref, je déconseille vivement.
2/6 - 0.5 pour ce moment gênant où la mère, dans la peau de sa fille, pousse une chansonnette dans laquelle elle explique que ses hormones la travaillent et que le jeune lycéen de sa classe lui fait de l'effet... = 1.5/6
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This Film is Not Yet Rated :
Un documentaire édifiant sur les coulisses de la MPAA, et sur la manière dont les membres de cette organisation établissent le rating d'un film (et donc décident directement de son succès ou de son échec en salles).
Un métrage illustré d'interventions de cinéastes, de producteurs, d'acteurs, etc, etc, etc... et qui met à jour toutes les malversations de la MPAA, telles que révélées par le réalisateur du documentaire, qui a enquêté en mettant notamment une femme détective privé sur la piste des mystérieux membres de cette organisation, en faisant leurs poubelles, etc...
Même en prenant en compte le côté forcément biaisé d'un tel documentaire, un constat s'impose à l'issue de ce métrage : la MPAA est tout de même une belle bande d'incapables sans aucune qualification, influencés par toutes sortes de lobbies et de courants (religieux, homophobes, machistes, industriels), et à qui l'on a subitement donné des pouvoirs de vie et de mort sur le milieu du cinéma...
Le plus amusant restant le moment où le réalisateur propose son documentaire à la MPAA, pour évaluation, se le voit gratifié d'un NC-17 (strictement interdit aux moins de 17 ans) à cause de tous les extraits R & NC-17 présents dans le métrage... mais décide alors de ne pas se laisser faire par ces abrutis, en dépit de leurs menaces.
Très sympathique à regarder, faute d'apporter des révélations véritablement fracassantes sur la perception américaine de ce qui est convenable ou pas dans un film : à Hollywood, la violence, c'est bien, mais le sexe, c'est mal.
On s'en doutait un peu.
4/6
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Last Call :
Pour sauver le bar de l'alcoolique Oncle Pete (Christopher Lloyd), Danny & Phil O'Donnell (Ryan Hansen & Travis Van Winkle) doivent se prendre en main, et trouver un moyen de renflouer les caisses de l'établissement... quitte à ignorer la loi, à servir de l'alcool à des mineurs, et à transformer le bar en strip-club !
Une distribution pas désagréable (Hansen, Van Winkle, Lloyd, Tara Reid, Diora Baird, Dave Foley, Tom Arnold, David DeLuise) pour une comédie affreusement plate et insipide, qui se regarde d'un oeil totalement désintéressé, et tente de compenser son vide par des paires de seins dénudés ici ou là.
1/6
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Il était une fois Deadpool (Once Upon a Deadpool - 2018) :
Lorsqu'il se réveille après trois jours d'inconscience, Fred Savage découvre qu'il est prisonnier de Deadpool (Ryan Reynolds), mercenaire super-héroïque et déjanté, qui est bien décidé à reconstituer avec Savage une partie de son film préféré, Princess Bride, en lui racontant les événements de Deadpool 2...
Version tous publics de Deadpool 2, une suite qui ne m'avait pas déplu, mais qui démontrait aussi les limites du concept, notamment dans son approche bigger louder : en effet, comme je le mentionnais dans la critique du second volet, le problème de ce Deadpool 2, c'est que désormais, les ficelles sont connues par le spectateur, et que si elles fonctionnent toujours dans l'ensemble, on est plus proche de l'overdose que jamais.
D'autant plus qu'ici, le dispositif façon Princess Bride est à double tranchant : d'un côté, c'est l'occasion pour les scénaristes d'en rajouter encore une couche dans le méta, en se moquant de la fusion Disney/Fox, de la qualité du script, de l'adaptation très libre des comics, etc... et de l'autre, ça a tendance à donner un rythme relativement haché au métrage, un métrage au montage déjà un peu abimé par certaines coupes visant à en faire un film familial.
Un peu moins de vulgarité, un peu moins de sang, un peu moins de répliques scabreuses, mais tout autant de violence (forcément), pour un produit un peu bancal, et assez anecdotique, en somme, surtout si l'on a vu l'original.
3.5/6
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Exceptionnellement, je sépare un peu les critiques de The Orville et de Star Trek Discovery, après une cinquième semaine de diffusion des deux séries qui ne m'avait pas beaucoup plus convaincu que la précédente. The Orville, notamment, nous avait présenté un épisode très maladroit sur une planète dominée par l'astrologie...
The Orville 2x06 - A Happy Refrain :
Claire découvre qu'elle éprouve des sentiments pour Isaac l'androïde, et entreprend de sortir avec lui : plus facile à dire qu'à faire, d'autant qu'Isaac ne comprend absolument rien aux choses de l'amour...
Un épisode écrit et réalisé par Seth MacFarlane, qui décide d'être ultra-premier degré, et de faire 45 minutes d'une comédie romantique lorgnant très fortement sur l'épisode In Theory de STTNG, dans lequel un membre d'équipage s'éprenait de Data, en vain.
On retrouve les mêmes clichés, les mêmes rebondissements, les mêmes enjeux, bref, on est en terrain très familier, voire même ultra-balisé de bout en bout, et le temps paraît occasionnellement long tandis que MacFarlane déroule son histoire et ses innombrables plans de coupe sur l'Orville traversant l'espace.
Ce n'est pas mauvais, et il y a même des moments assez jolis (bien que très prévisibles - tout ce qui tourne autour de Singing in the Rain), mais dans l'ensemble, ce n'est pas hyper passionnant ni original. Cela dit, je suis plutôt content de voir que Norm McDonald, l'interprète d'Isaac, et l'arrangeur musical de la série ont tous eu droit à quelques instants à visage découvert. Et la moustache de Bortus était amusante (bien que sous-exploitée).
(Par contre, la civilisation dont est issue Issac n'était pas supposée être xénophobe ? Parce que le moment où le Doc demande à Isaac ce qui se passera une fois qu'il aura terminé ses rapports à son peuple m'a paru empreint d'une menace latente, et ce bien que Isaac réponde que les Kaylons rejoindront probablement l'Union Planétaire...)
The Orville 2x07 - Deflectors :
Lorsque Locar (Kevin Daniels), un ingénieur moclan, monte à bord de l'Orville, Bortus est mécontent : non seulement Locar est l'un de ses ex, mais en plus, lorsqu'il exprime de l'intérêt sentimental pour Talla Keyali, il commet là une erreur impardonnable aux yeux des siens...
Encore un épisode "sentimental", cette fois-ci centré sur Talla, la petite nouvelle, sur les Moclans, et, en parallèle, sur la fin du couple de Kelly avec son instituteur.
Tout ce qui concerne les Moclans rappelle fortement l'épisode The Outcast de Star Trek : The Next Generation (où Riker s'éprend d'un extraterrestre androgyne qui s'identifie comme femme hétérosexuelle, allant ainsi à l'encontre des traditions et croyances de son peuple), mâtiné de Court Martial de Star Trek TOS (Finney qui se fait passer pour mort et se cache à bord de l'Enterprise afin qu'un membre de l'équipage soit accusé), pour le meilleur et pour le pire : difficile en effet de se départir de l'impression que tout ça est gentiment forcé - la romance Talla/Locar arrive comme un cheveu sur la soupe, les réactions des différents personnages aussi -, d'autant qu'en parallèle, la rupture de Kelly et de son compagnon est aussi assez artificielle, clairement uniquement là pour relancer du shipping Ed/Kelly, et rendant presque cette dernière un peu antipathique dans la manière abrupte dont elle met fin à cette relation.
Un épisode qui, à nouveau, évolue en terrain vraiment balisé, et qui semble plus destiné aux spectateurs ne connaissant pas trop la franchise Trek (et aux fans voulant s'abreuver de fanservice avec des épisodes doudous qui leur rappellent leurs jeunes années) qu'aux plus exigeants du lot s'attendant à un point de vue un peu plus frais et original.
(m'enfin au moins, ça reste vaguement sympathique à regarder)
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J'ai déjà parlé dans ces pages (ici, et là) de la série The Good Place, diffusée simultanément sur NBC et, dans le reste du monde, sur Netflix. Et j'ai donc déjà dit tout le bien (et le mal) que je pensais de cette sitcom chapeautée par un ancien de The Office et de Parks and Recreation.
Depuis sa première saison, et son succès critique, la série est devenue "à la mode" (du moins, parmi les milieux informés). Parce que c'est une série un peu plus ambitieuse que la norme, et qu'elle aborde des thématiques philosophiques sous de faux airs de sitcom décalée, The Good Place est rapidement devenu la coqueluche du web, et des geeks en tous genres, trop contents d'avoir, après Community et Rick et Morty, une série "trop intelligente pour toi" sur laquelle s'étaler en longueur, théoriser et écrire des pages entières sur la nature du bien, du mal, et sur des concepts "clairement trop pointus pour le grand public".
The Good Place, saison 3 (2018-2019) :
Bien décidé à sauver les âmes d'Eleanor, de Chidi, de Jason et de Tahani, Michael tente de naviguer les eaux troubles de l'administration post-existence, et de prouver à la Juge (Maya Rudolph) que ses protégés méritent d'entrer dans la véritable Good Place...
Si les mots de mon introduction vous semblent un peu désabusés, c'est le cas. Et c'est dû au fait que l'adoration critique pour la série (encore accentuée par sa diffusion sur Netflix, désormais la maison des séries qui font le buzz) fait que bien souvent, The Good Place est considérée comme une série intouchable.
Pourtant, comme je l'ai déjà mentionné dans ma critique de la saison 2, elle est loin d'être sans défaut : entre ses abus de twists en tous genres pour épater la galerie et imposer un rythme artificiel au programme, ses multiples scènes relationnelles/romantiques dont l'intérêt dépend fortement de votre sympathie pour le couple principal (c'est là mon plus gros problème avec le programme, je l'avoue), et le fait que la série semble se chercher depuis sa saison 1 au twist mémorable (un peu comme si le showrunner n'avait pas réellement envisagé de suite à cette saison 1, et qu'il peine à se réorganiser au terme de celle-ci), il y a aussi de quoi être moyennement convaincu. C'est mon cas, et j'ai un peu peur qu'avec cette saison 3, TGP continue à se prendre à son propre jeu.
Au fur et à mesure de sa progression, la série a effectué un glissement évident au niveau de ses protagonistes : alors qu'initialement, Kristen Bell était présentée comme la vedette de la série, le show s'est rapidement imposé comme une série chorale... et puis, petit à petit, il a fait passer Michael au premier plan.
Clairement plus intéressés par la métamorphose et l'humanisation de leur Démon Architecte que par certains de leurs autres protagonistes (Tahani est la moins bien servie, à ce titre), les scénaristes ont ainsi axé la série sur Michael, et ce n'est jamais plus évident qu'au fil de cette saison 3 : pendant son premier tiers, qui voit le quatuor relégué sur Terre, tandis que Michael et Janet les surveillent, le point de vue adopté est clairement celui de Michael et de son assistante, avec les quatre autres personnages retrouvant le statut de pions dans ces jeux cosmiques.
Puis, le temps de deux épisodes, TGP prend étrangement de faux airs de Les Anges du Bonheur, avec le quatuor qui part faire des bonnes actions, en sauvant l'âme de leurs proches : ventre mou très clair, ce passage de la saison ne convainc pas vraiment, d'autant qu'il sépare les quatre personnages en deux groupes distincts.
En parallèle, Maya Rudolph continue d'en faire trois tonnes (je ne suis pas fan), les moments "philosophie pour les nuls" se succèdent, et la romance continue de prendre une part importante de la série, entre Chidi/Eleanor, Chidi/Simone (parce que forcément, il fallait bien mettre des bâtons dans les roues de Chidi/Eleanor), Janet/Jason, etc.
Il faut attendre le dernier quart de la saison pour voir la série repartir dans des directions cosmiques (et comiques) déjantées, et pour voir l'intrigue de fond avancer, avec une visite à la comptabilité céleste (Stephen Merchant), puis le centre de correspondance, le conseil suprême (supervisé par Paul Scheer), et la conclusion que le système de points utilisé depuis la nuit des temps n'est plus vraiment applicable à la réalité humaine actuelle.
De quoi rebooter la Good Place, avec de nouveaux arrivants, et une Eleanor qui endosse, un peu malgré elle, le rôle d'architecte aux yeux des nouveaux venus.
Seulement voilà, ce qui ressemblait très fortement à une saison de transition et de mise en place, un peu hésitante, mais pas forcément désagréable, se conclut à nouveau en se centrant totalement sur Chibi/Eleanor, qui se voient contraints une nouvelle fois de se séparer (avec montage larmoyant et amnésie à la clef).
Et là je dis non. J'ai bien conscience que mon manque d'affection ou d'intérêt pour le couple principal de la série handicape clairement mon appréciation de TGP, mais la solution n'est pas de les séparer, de les réunir, de les séparer, de les réunir, encore, encore et encore. Ça me fatiguait déjà à l'époque de Ross/Rachel, et ici, il n'y a même pas November Rain des Guns pour donner un surplus d'émotion au tout.
Alors j'ai beau me montrer assez négatif tout au long de cette critique un peu trop décousue, mais soyons francs : The Good Place, saison 3, c'est toujours sympathique, c'est toujours relativement bien mené, et ça se regarde toujours très facilement.
Néanmoins, il m'est de moins en moins facile de fermer les yeux sur le côté romance de la série, un côté envahissant, et vraiment pas convaincant (je n'y peux rien, je ne trouve pas que Kristen Bell et William Jackson Harper aient la moindre alchimie, ou la moindre tension sexuelle). À l'identique, les tours et détours du scénario ne m'ont pas forcément plus séduit, cette année, que l'année dernière, et les passages philosophiques m'apparaissent de plus en plus laborieux, un peu comme si les scénaristes s'étaient persuadés d'avoir des choses très profondes à dire sur la condition humaine après avoir fait un an ou deux de cours introductifs à la philosophie...
Effectivement, les défauts qui me dérangent ne sont pas rédhibitoires pour peu que l'on accroche aux relations présentées dans la série, ou que son approche très Douglas Adams/Neil Gaiman de l'au-delà suffise pour vous séduire.
Si, à contrario, les clichés habituels des romances impossibles de sitcom, et les velléités pseudo-philosophiques de scénaristes un peu dépassés par leur série vous fatiguent, ça risque peut-être de coincer un peu plus...
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Tel Père (Like Father) :
Cadre débordée et obsédée par son travail, Rachel (Kristen Bell) est abandonnée par son fiancée devant l'autel, et après une nuit de beuverie, elle finit à bord d'un paquebot pour y passer sa lune de miel... avec son père Harry (Kelsey Grammer), qu'elle n'a pas revu depuis des années. Progressivement, déconnectés de leurs vies professionnelles, Rachel et Harry finissent par apprendre à se connaître, et à recréer des liens qu'ils pensaient détruits à jamais...
Comédie dramatique écrite et réalisée par l'épouse de Seth Rogen (d'où la présence de ce dernier dans le film, dans le rôle du prétendant de Kristen Bell rencontré en croisière), Like Father a été diffusé sur Netflix en août 2018, probablement sur la base de son cadre festif et ensoleillé (façon "la production et les acteurs ont profité du film pour se payer des vacances, à la Adam Sandler").
Malheureusement, l'intérêt du film se limite plus ou moins à ce cadre et à sa distribution, toujours compétente.
En effet, entre son rythme nonchalant, son manque d'humour, ses clichés (autour de Rachel et de son père, on a un couple gay, un couple afro-américain, un couple âgé, etc ; la séquence karaoké ; la fin du film), son tournant mélodramatique, forcé et attendu (en plus d'être un peu faiblard), et son héroïne peu attachante (malgré KB), c'est l'encéphalogramme plat du début à la fin : ça se regarde vaguement, mais ça s'oublie aussitôt, tant c'est ultra-générique.
3 - 0.5 pour le côté méga-basique, au point d'être insipide = 2.5/6
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La Créature du Marais 2 : le Retour (The Return of Swamp Thing - 1989) :
Suite à la mort inexpliquée de sa mère, Abigail Arcane (Heather Locklear) rejoint son beau-père, le Dr Arcane (Louis Jordan), dans les marais de Floride, pour tenter d'obtenir de sa part des explications. Mais rapidement, il apparaît que le scientifique et toute son équipe (Sarah Douglas, Monique Gabrielle, Joey Sagal...) effectuent des expériences interdites d'hybridation génétique , et que seul la Créature des Marais (Dick Durock) se dresse sur leur chemin...
Une suite au rabais du film de Wes Craven, avec un budget nettement moindre, Heather Locklear en lieu et place d'Adrienne Barbeau, une esthétique totalement 80s clinquante et racoleuse, une interprétation forcée, des monstres en latex fauchés, des gamins insupportables, et un ton volontairement plus comique et kitsch.
Autant dire que le tout semble encore moins convaincant que l'original, et ce à tous les niveaux... sauf le costume de Swamp Thing, paradoxalement. Celui-ci est bien plus réussi et expressif que chez Craven, une réussite qui, malheureusement, est immédiatement plombée par une mise en scène risible, et le choix de faire parler Dick Durock sans le moindre artifice, ce qui contraste violemment avec l'apparence massive de la Créature.
En résumé, c'est encore moins bon que la version de Craven, c'est encore moins intéressant, et d'autant plus oubliable.
1/6
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La Créature du Marais (Swamp Thing - 1982) :
Alors qu'il dirige un projet scientifique top secret dans les marais du sud des USA, Alec Holland (Ray Wise) rencontre la séduisante Alice Cable (Adrienne Barbeau), envoyée par le gouvernement. Mais rapidement, une équipe de mercenaires au service d'Anton Arcane (Louis Jourdan) investit les lieux, et se débarrasse d'Alec... un Alec qui, mortellement blessé, mais soumis à l'influence des marais et de ses recherches, se transforme en Créature des Marais, capable de contrôler la végétation.
Une adaptation de la bande dessinée de DC Comics, réalisée et écrite par Wes Craven, avec Adrienne Barbeau et Ray Wise dans les rôles principaux.
Avec un tel postulat de départ, on aurait pu s'attendre à un film fantastique à tendance horrifique, mais en réalité, cette adaptation opte pour une direction plus proche du film d'action des années 80, mâtiné de film de monstre en caoutchouc... et de gros bordel général.
Il est en effet très clair, dès la première scène, que l'on a ici affaire à quelque chose ultra daté et d'à peine regardable : c'est mal rythmé, toutes les scènes d'action (avec ralentis et trampolines) semblent tout droit sorties de L'Agence Tous Risques, le costume de la créature est particulièrement fauché, ses scènes évoquent la série Hulk, et il n'y a bien que le décolleté de Barbeau, perpétuellement mis en avant par Craven, qui marque un minimum.
D'autant qu'à la base, Ray Wise ne fait pas un protagoniste très attachant ou sympathique, sous sa forme humaine, que le petit garçon est parfois à peine intelligible, et que Louis Jourdan a un jeu très particulier.
En résumé, une adaptation gentiment bancale, qui a très mal vieilli, et ne m'a pas du tout convaincu, notamment sur sa fin, avec ce combat contre une créature risible maniant une épée...
2/6
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Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
CM Punk - Best in The World :
Un portrait très bien mené et complet de CM Punk, depuis les débuts de sa carrière jusqu'au Summer of Punk 2. Le portrait d'un homme à la vie compliquée, qui a su dépasser ses difficultés familiales pour se construire seul, en trouvant une échappatoire dans le monde du catch, et en se trouvant une nouvelle famille d'adoption à laquelle il est totalement fidèle.
Perfectionniste au caractère de cochon, qui veut contrôler le moindre détail de sa carrière (quitte à se brouiller avec autrui) et être le meilleur dans sa discipline, Punk est ainsi prêt à tout pour y parvenir (sauf à sacrifier son intégrité et ses valeurs), et a longtemps négligé ses relations sentimentales et amicales pour se concentrer sur le catch, et sur sa carrière ; une habitude qu'il regrette désormais, et qui a été l'un des facteurs de son départ final de la WWE (entre autres choses - problèmes de santé, hostilité des responsables, mariage, etc).
Le documentaire retrace donc ce parcours, au travers d'innombrables images d'archives, depuis le backyard wrestling de sa jeunesse jusqu'à la WWE, en passant par l'IWA, la ROH, l'OVW, etc (TNA exceptée). Le tout rythmé d'interviews des amis de Punk, de ses proches, de sa famille adoptive, de ses collègues (Cabana, Bryan, Hero, Mercury, Hawkins, Kingston, Miz, Cena) et de ses patrons (Heyman, Michael Hayes, Triple H, Jim Ross), et par des tranches de vie de Punk (qui court, qui assiste à un concert, qui dédicace en convention, etc).
Un peu moins de deux heures intéressantes pour qui apprécie le personnage et son parcours, d'autant que le film se montre assez honnête et sincère sur les hauts et les bas de sa carrière, et sur les raisons de ces turbulences (Michael Hayes passe ainsi tout le documentaire à hésiter entre défendre les décisions de la WWE, et applaudir les décisions de Punk).
Le seul grand absent, à vrai dire, c'est Vince, qui ne semble pas en assez bons termes avec Punk pour accepter d'apparaître dans ce documentaire (cela dit, Cena est là, et Triple H aussi, donc la voix et l'opinion de Vince sont représentées).
Encore une production assez réussie de la WWE, malgré quelques défauts ici ou là (le montage à base de texte apparaissant à l'écran, histoire de répéter les propos des intervenants, est assez agaçant, mais heureusement, ça ne dure pas), et malgré une fin forcément frustrante : il manque clairement une conclusion à cette rétrospective, et si le mini-documentaire de l'UFCThe Evolution of Punk permet de combler un peu ce manque post-WWE, on regrette que la carrière de Punk se soit terminée ainsi, et que le documentaire reste ainsi incomplet.
4.5/6
(la conclusion façon Ferris Bueller était amusante)
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Holmes & Watson (2018) :
Lorsque la reine Victoria (Pam Ferris) est menacée de mort par le perfide Moriarty (Ralph Fiennes), elle se tourne vers Sherlock Holmes (Will Ferrell) et son acolyte, le Docteur Watson (John C. Reilly), pour leur demander son aide. Mais ceux-ci ont déjà fort à faire, et l'aide du Dr. Hart (Rebecca Hall), une Américaine, ne sera pas de trop pour venir à bout de cette enquête...
Bon... déjà, en voyant le film s'ouvrir sur une citation pseudo-profonde, aussitôt attribuée à un épisode de Hannah Montana (une série terminée depuis 8 ans), on pouvait se dire que ça commençait mal. Et rapidement, effectivement, il faut bien se rendre à l'évidence : ce Holmes et Watson est un plantage dans ses grandes largeurs, une comédie poussive, plate, mal rythmée, qui tente de faire un Dumb & Dumber victorien (ou plutôt, un Step Brothers victorien, pour rester dans les films de Ferrell et Reilly), sans en avoir l'inspiration, le timing comique, ou l'énergie.
Ici, ça cabotine, et la plupart des gags sont téléphonés, tombent à plat, ou tapent bien trop en dessous de la ceinture (de manière ultra prévisible) pour fonctionner... d'autant que le côté anachronique de bon nombre d'entre eux - le selfie, le sexto, l'UFC, IHOP, tout ce qui tourne autour de Trump, etc, etc, etc - finit par tourner à vide.
Il y a vraiment un aspect sous-développé dans le film, tant dans l'humour que dans les rôles de tous ses personnages secondaires (Steve Coogan et Hugh Laurie, sous-exploités, ne font que de brèves apparitions, Kelly Macdonald hérite de ce qui s'avère, pendant une grande partie du film, un rôle-gimmick ingrat).
Et pourtant, çà et là, on devine un embryon de bonne idée qui, mieux développée, aurait pu donner quelque chose d'hilarant - un certain caméo à bord d'un bateau, le sexto, le numéro musical... mais dans l'ensemble, cette parodie de Holmes et compagnie (et principalement des Holmes de Guy Ritchie) arrive bien trop tard, et est bien trop vide de toute saveur pour convaincre.
Mais qu'attendre d'autre d'un film qui a passé une décennie en developpement hell, et n'a finalement été tourné que parce qu'Etan Cohen, son réalisateur/scénariste, a eu la chance de surfer sur la popularité de Kevin Hart, qui a assuré le succès commercial du premier film de Cohen, le très médiocre En Taule : Mode d'Emploi... ?
1.5/6
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En quatrième semaine de diffusion, The Orville et Star Trek Discovery ont moyennement convaincu. Orville a laborieusement tenté de nous passionner pour les peines de cœur du Capitaine, dans un épisode signé par deux vétérans de Trek, tandis que Discovery, elle, s'est essayée au bottle episode façon premier contact, prévisible, et bourré de retcon approximative.
Une fournée très mitigée, et l'on peut craindre, avec cette cinquième semaine, qu'il en aille de même...
The Orville 2x05 - All The World is Birthday Cake :
Alors que l'équipage de l'Orville établit un premier contact avec une nouvelle planète, Bortus et Kelly sont arrêtés sans explication. Rapidement, le Capitaine et son équipe comprennent que cette civilisation inconnue est entièrement basée sur l'astrologie, et qu'un signe en particulier est mal vu du reste de la société...
Et en effet, un nouveau script signé MacFarlane... et un nouveau plantage. Un plantage (réalisé par Robert Duncan McNeill) qui pourtant, ne commençait pas trop mal, avec un premier contact accueilli avec un enthousiasme qui faisait plaisir à voir ; et d'ailleurs, évacuons le sujet, mais la remplaçante d'Alara, Talla (Jessica Szohr), s'avère plutôt convaincante, après une première impression mitigée - elle est plus assurée et plus adulte qu'Alara, et plus convaincante dans ses scènes physiques.
Le problème, en fait, de cet épisode, c'est son manque total de subtilité ou d'originalité. Dès l'arrivée de l'équipage sur la planète, avec ses autochtones en uniformes gris souris et leur architecture très particulière, on s'attend aussitôt à ce que le revers de la médaille soit sombre : des nazis ? Des eugénistes ? Des fanatiques religieux ? L'histoire de Star Trek est emplie de tels épisodes, et on a l'embarras du choix.
MacFarlane, lui, opte pour un mélange de tout cela, avec des fanatiques astrologues qui enferment ceux qu'ils considèrent comme une sous-espèce dangereuse dans des camps de travail, où ils portent des uniformes marqués d'un signe distinctif... on le voit, la subtilité est présente à tous les niveaux.
Et plus l'épisode avance, plus les réactions des personnages se font improbables et forcées, plus le showrunner en rajoute des couches (l'accouchement dans le camp), et plus les grosses ficelles se font honteuses, comme toute cette résolution capillotractée (la scène d'action toute piteuse, aux nombreux morts, et le deus ex Orville final), qui s'effectue en un claquement de doigt, et en dépit de toute plausibilité.
Bref, un épisode vraiment peu réussi, qui se prend beaucoup trop au sérieux, souffre d'une direction artistique bien trop générique et terrienne, et renforce l'idée que MacFarlane devrait se concentrer sur l'humour de ses scripts, ou les co-écrire avec d'autres scénaristes plus aguerris en matière de drame.
Star Trek Discovery 2x05 -Saints of Imperfection :
Alors que le Discovery continue de pister Spock, il tombe sur la Section 31, et doit bientôt retourner dans l'espace mycélaire, où l'équipage fait une rencontre inattendue...
Mouais. Les scénaristes continuent de soft rebooter la saison 1, en revenant ici sur la mort de Culber, à base de technobabble qui tient plus du n'importe quoi magique que de quelque chose de pseudo-scientifique/science-fictionnel qui pourrait passer dans du Star Trek.
Mais peu importe. En soi, l'épisode n'était pas désagréable à regarder, plutôt spectaculaire, et assez bien rythmé. C'est donc un bon point pour la série... pour peu que l'on ne soit pas trop gêné par la Section 31-light (version STD : des services secrets à peine secrets, que tout le monde tolère en levant les yeux au ciel), qui revient encore et encore, avec sa Giorgiou qui cabotine, son capitaine sans charisme, et son Ash Tyler qui, forcément, récupère un poste de liaison à bord du Discovery (De quoi nous refaire des scènes pseudo-romantiques entre lui et Burnham dans la suite de la saison ? Je n'espère pas.)...
Je n'ai, bizarrement, pas grand chose à dire sur l'épisode : tout ce qui avait trait au réseau mycélaire était, au minimum, intéressant, et la relation d'Amy et de Tilly était plutôt attachante ; le couple Culber/Stamets ne m'a jamais posé de problème, et Anson Mount continue de faire un excellent capitaine.
Reste qu'après 5 épisodes, un schéma récurrent commence à apparaître : celui d'épisodes indépendants centrés sur un sujet générique permettant aux scénaristes de retconner les erreurs de la saison 1, avec, en filigrane, la recherche de Spock, qui risque de durer encore longtemps...
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