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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1011 : SEMAINE FRANÇAISE - Alad'2 (2018)

Publié le 18 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, France, Review, 1001 Nuits

Pendant une semaine, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française...

Alad'2 :

Lorsque le maléfique Shah Zaman (Jamel Debbouze) envahit le royaume, Aladin (Kev Adams) s'enfuit, laissant sa princesse (Vanessa Guide) aux mains du cruel envahisseur. Mais Aladin ne s'avoue pas vaincu, et part à la recherche de son génie (Eric Judor), pour tenter de reprendre sa place sur le trône...

Alad'2, ou "on prend le premier, on refait la même chose, mais avec encore plus de références pop modernes, encore plus de caméos, et encore moins d'idées". C'est creux, c'est fainéant, c'est laborieux au possible, les effets spéciaux sont quelconques, les digressions innombrables, insipides et forcées (Depardieu, la Reine des Neiges, Akinator...) et le tout se finit le plus platement possible, avec un passage comédie romantique qui sonne faux, et une chanson calamiteuse avec Tal.

Alors ponctuellement, le temps d'une scène ou d'un gag, ça fonctionne, principalement grâce à l'énergie des personnes impliquées (comme Jamel), mais dans l'ensemble, c'est toujours la même chose, et toujours ce fléau français de la diction récitative de certains acteurs qui ne s'approprient pas les dialogues, et les débitent en articulant et en surénonciant la moindre syllabe.

1.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #1010 : SEMAINE FRANÇAISE - Le Doudou (2018)

Publié le 17 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Review

Pendant une semaine, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​

Le Doudou (2018) :

Lorsque Michel (Kad Merad) perd le doudou de sa fille à l'aéroport de Roissy, il décide d'offrir une récompense à celui qui le retrouve. Sofiane (Malik Bentalha), employé de l'aéroport et magouilleur, décide de prétendre avoir retrouvé la peluche, mais son plan ne fonctionne pas, et ensemble, Sofiane et Michel tentent de remettre la main sur l'objet...

Une sorte de Course au Jouet à la française, écrite et réalisée par deux anciens des Guignols de l'Info et des Tuches, et qui s'avère assez inégale, mais pas désagréable pour autant.

En fait, le problème, c'est que la première moitié du film s'avère très (trop) conventionnelle et sage, avec une illustration musicale vraiment générique ; heureusement, à partir de la maison de retraite, et de sa mamie sympathisante nazie qui montre sa ******, le film se lâche un peu plus, et devient bien plus excentrique, avec des caméos d'Olivier Baroux, de sa fille, d'Elie Seymoun, de Guy Marchand, etc.

Le tout s'avère alors très plaisant, même si, sur la toute fin, on retombe dans les beaux sentiments et l'émotion facile, qui semblent un peu forcé. Un film gentillet (et au jeu heureusement naturel et convaincant) et honorable, à défaut d'être très mémorable.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1009 : SEMAINE FRANÇAISE - L'école est finie (2018)

Publié le 16 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Review

Pendant une semaine, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française...

L'école est finie :

Fraichement titularisée, Agathe Langlois (Bérengère Krief) est mutée au fin fond de la Picardie, pour enseigner l'anglais dans un collège perdu et difficile. Mais rapidement, sur place, logée chez un couple excentrique (Patrick Chesnais, Catherine Hosmalin), elle apprend à aimer cette mission improbable et complexe...

Une comédie scolaire adaptée d'un livre/d'une histoire vraie par Anne Depétrini, et qui fonctionne à peu près, principalement sur l'énergie et le capital sympathie de sa distribution : dans l'ensemble, en effet, tout est tellement classique et cousu de fil blanc que ça n'apporte rien de vraiment original au genre et que ça se regarde passivement, sans jamais vraiment captiver le spectateur.

Un minuscule 3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1008 : SEMAINE FRANÇAISE - Ma Reum (2018)

Publié le 15 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Jeunesse, Review

Pendant une semaine, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française...

Ma Reum (2018) :

Ultra-protectrice, Fanny (Audrey Lamy) couve son fils Arthur (Charlie Lagendries), sous le regard résigné de son époux Stéphane (Florent Peyre). Mais lorsque Arthur est harcelé par trois autres garçons, Fanny décide de prendre les choses en main... et la situation dégénère rapidement.

Une comédie du réalisateur et scénariste de Sales Gosses, une comédie de vacances bien trop potache et anecdotique pour marquer les esprits.

Ici, le sujet du harcèlement scolaire est abordé sous l'angle du quasi-cartoon, pour ce qui ressemble fortement à un téléfilm pour enfants du genre Nickelodeon : tout le monde surjoue affreusement (Lamy, notamment, en fait trois caisses), c'est caricatural, l'humour est du niveau cour de récré, et les actions de cette mère de famille psychotique cessent rapidement d'être amusantes, à mesure qu'elles évoluent dans une direction pipi/caca/prout/morve de plus en plus extrème... et puis arrive cette fin (assez prévisible) durant laquelle le film décide de jouer la carte de l'émotion : ça ne fonctionne pas vraiment, victime du contraste trop important avec le trait vraiment forcé du reste du métrage.

Bof, en somme.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1007 : SEMAINE FRANÇAISE - Neuilly sa Mère ! (2009) & Neuilly sa Mère, sa Mère ! (2018)

Publié le 14 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Jeunesse, Romance, Review

Pendant une semaine, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française...

Neuilly sa mère ! (2009) :

Jeune garçon originaire de banlieue, Sami Ben Boudaoud (Samy Seghir) est contraint de s'installer chez sa tante (Rachida Brakni), à Neuilly, lorsque sa mère (Farida Khelfa) accepte un emploi temporaire à bord d'un paquebot. Là, parmi les enfants de bonne famille, le petit arabe va tenter de s'intégrer, malgré l'hostilité de certains de ses camarades et de son cousin, Charles (Jérémy Denisty), apprenti-politicien en devenir...

Une comédie des scénaristes de Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?, des deux Ducobu, et des Seigneurs, façon choc des cultures du point de vue d'un jeune garçon de banlieue.

Ultra-caricatural et convenu, le tout est un peu décousu, et très inégal sur de nombreux plans, mais parvient à s'en sortir grâce aux très (trop) nombreux caméos de visages familiers (de Eric et Ramzy à Eli Semoun, en passant par Josiane Balasko, Pierre Ménès, Denis Podalydès, Armelle, Olivier Baroux, Julien Courbey, François-Xavier Demaison, Booder, Frédéric Chau, Michelle Galabru, Valérie Lemercier, Pascal Elbé, etc), et à l'interprétation du jeune Samy Seghir, convaincant (on ne peut pas en dire autant de tous les autres personnages, y compris certains des personnages principaux).

Ça ne vole pas très haut, ça manque de finesse, et c'est assez typique de l'époque Sarkozy, mais ça se regarde, sans plus.

Un petit 3/6

Neuilly sa Mère, sa Mère ! (2018) :

Dix ans après avoir découvert Neuilly et la famille De Chazelle, Sami  termine désormais des études de sciences politiques, alors même que les De Chazelle sont au fond du gouffre, ruinés et embarqués dans un scandale médiatique. Charles, notamment, tente désespérément de se lancer en politique, quitte à, pour cela, changer radicalement d'orientation...

Une suite "dix ans après" qui reprend l'essentiel de la distribution originale, pour axer le récit, cette fois-ci, autant sur les problèmes de coeur de Sami, que sur la carrière politique de Charles... et ce, avec la même subtilité que dans le premier film.

Outre un Sami transformé en loser complet, on a ainsi droit à un Denis Podalydès en roue libre, à une présence plus prononcée de Booder et de sa bande, à des vannes sur l'homosexualité en banlieue, et bien entendu, à un paysage politique dépeint avec des traits énormes, entre ses socialistes paumés, ses fachos vénérant un arabe maquillé en Trump, sa droite pulvérisée, et ses macronistes aux dents longues parlant franglais.

On perd beaucoup du capital sympathie du film original en se consacrant ainsi sur l'ascension politique d'un Charles toujours aussi tête à claques (mais mieux interprété), et le tout s'avère peut-être même encore plus décousu que le film de 2009, avec un rythme encore plus inégal.

2.5/6

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Les bilans de Lurdo : SEMAINE FRANÇAISE - Huge in France, saison 1 (2019)

Publié le 13 Juillet 2019 par Lurdo dans Biographie, Comédie, Drame, Les bilans de Lurdo, Netflix, France, Review, Sitcom, Télévision, USA

Comédie dramatique franco-américaine en huit épisodes d'une petite demi-heure, ce Huge in France marche directement dans les pas de séries telles que HBO ou Showtime pouvaient en diffuser il y a une dizaine d'années : le portrait semi-satirique d'un mec égocentrique, arrogant et paumé, qui tente de se reconstruire... la seule différence étant que le mec en question, c'est Gad Elmaleh.

Huge in France, saison 1 (2019) :

Gad Elmaleh, superstar de l'humour en France, est épuisé, et las de ce succès incontesté. Il part donc pour les USA, à la rencontre de son ex-compagne Vivian (Erinn Hayes), influenceuse web, et de leur fils adolescent Luke (Jordan Ver Hoeve). Rapidement, cependant, il va découvrir qu'entre Jason (Matthew Del Negro), l'actuel compagnon de Vivian, un ex-acteur aux méthodes intenses, la carrière de mannequin de Luke, et son anonymat complet sur le territoire américain, cette visite va être plus compliquée que prévue, et ce malgré l'aide de Brian (Scott Keiji Takeda), son nouvel assistant...

Et rapidement, les limites de ce programme, chapeauté par Gad et par les créateurs de The Grinder, deviennent évidentes : la série tente en effet tellement de concilier le mélodrame avec l'humour, de faire du personnage de Gad un loser pathétique et paumé las de sa célébrité, tout en étant un père absent au grand cœur tentant de renouer avec son fils mannequin, qu'elle ne parvient à accomplir ni l'un ni l'autre.

Déjà, parce que la série n'est pas particulièrement drôle. On est un peu dans la cringe comedy façon Merchant/Gervais, un peu dans l'observation façon Seinfeld, un peu dans l'humour façon Curb Your Enthusiasm, un peu dans quelque chose de plus proche des dramédies Showtime, mais au final, tout cela est assez répétitif et plat, ancré autour d'un Gad globalement antipathique, qui s'avère probablement le personnage le moins intéressant de la série.

En effet, tant son fils, que son ex, le compagnon de celle-ci, ou encore l'assistant de Gad aux USA ont des personnalités et une présence plus affirmée que celle du protagoniste principal du show : à trop vouloir être à la fois une caricature arrogante et mesquine de Gad (caricature malheureusement jamais assez poussée et corrosive) et un personnage sincère et authentique dans ses émotions (les moments "j'en ai assez d'être un comique superstar, je suis torturé et en burnout, je me passe la main sur le visage d'un air las" sont légion), ce Gad n'est ni l'un ni l'autre, et finit éclipsé par tout le monde (d'autant plus que Del Negro et Ver Hoeve ne font pas dans la nuance et le réalisme, et interprètent volontairement des personnalités improbables et exubérantes).

Ajoutez à cela des rebondissements téléphonés (à partir du moment où Jason apprend qu'il est stérile, tout le reste se voit venir avec deux épisodes d'avance, au moins), quelques caméos inconséquents (John Stamos, Jerry Seinfeld, Jean-Paul Gaultier, Cyril Hanouna...), et un côté brosse à reluire un peu lassant à la longue (oui, Gad est sans cesse remis à sa place aux USA, mais non seulement il ne change pas beaucoup, mais en plus, dès son retour à Paris, il est à nouveau en position de superstar adulée de tous) et l'on se retrouve avec une série qui ne convainc guère, pas forcément désastreuse, mais instantanément oubliable, et dont le final, forcé, artificiellement sombre et en suspens, agace plus qu'il n'intrigue...

 

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici et ici. 

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Un film, un jour (ou presque) #1006 : John Wick 3 - Parabellum (2019)

Publié le 12 Juillet 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

John Wick 3 : Parabellum (John Wick : Chapter 3 - Parabellum - 2019) :

Excommunié par la Table, John Wick est traqué par tous ses pairs, et contraint de fuir New York pour Casablanca. Mais la situation se complique lorsque, de leur côté, tous ceux qui l'on aidé dans sa fuite sont eux aussi punis par les autorités de la communauté des assassins, menées par Zero (Mark Dacascos)...

Suite directe du John Wick précédent, ce troisième volet continue dans le bigger louder, en démarrant sur les chapeaux de roue pendant une bonne demi-heure, et en finissant par plus de 40 minutes épuisantes d'action intense et nerveuse.

Entre deux, le métrage se déroule comme on en a maintenant l'habitude, avec des scènes d'action remarquables - mais qui durent toujours un peu trop longtemps pour leur propre bien - et un léger ventre mou une fois à Casablanca. Sans oublier ce passage un peu wtf dans le désert, qui évoque un peu trop Assassin's Creed et ses traditions pour vraiment fonctionner - surtout lorsque le vieux sage du désert est interprété par Said Taghmaoui.

Heureusement, tout le reste est toujours très agréable, dynamique et pêchu, avec toujours plus de world-building, et un Mark Dacascos au personnage somme toute assez amusant, passant de cuisinier asiatique à assassin impitoyable, puis bro décontracté, etc.

Au final, un troisième épisode dans la droite lignée des deux précédents, et à un niveau équivalent : sans son passage dans le désert, pas franchement utile, cela aurait probablement été le meilleur des trois films.

En l'état, j'ai tout de même préféré le deuxième volet.

3.75/6 (en attendant le 4)

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Un film, un jour (ou presque) #1005 : John Wick 2 (2017)

Publié le 11 Juillet 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

John Wick 2 (John Wick : Chapter 2 - 2017) :

Alors qu'il vient tout juste de récupérer sa voiture, et qu'il s'apprête à repartir à la retraite, John Wick (Keanu Reeves) reçoit la visite d'un ancien associé, Santino D'Antonio (Riccardo Scamarcio), bien décidé à ce que Wick paie sa dette envers lui en tuant Gianna (Claudia Gerini), sa sœur et rivale. Contraint d'honorer cet engagement, John part pour Rome, mais rapidement, il devient lui-même la cible d'un contrat considérable...

On prend les mêmes et on recommence, en bigger, louder, et plus efficace. Ici, les moyens semblent plus importants, le casting est encore plus international, les scènes d'action sont toujours plus longues et tendues, et le world-building est décuplé, pour le plus grand bonheur du spectateur qui s'intéresse à cet aspect de la franchise.

Une suite avec, à nouveau, un défilé de visages familiers - ici, Common, Laurence Fishburne, Franco Nero, Peter Stormare -, un John Wick indestructible (tout en étant relativement vulnérable, ce qui évite le syndrome Terminator - on est plus près de John McClane que de Robert Patrick), une esthétique très particulière et "néon", et des affrontements moins "artificiels" que dans le premier opus (même s'il faut bien l'admettre, la vraisemblance de ce qu'il y a à l'écran lors des scènes d'action est très faible).

Ah, et un chien sympathique.

Bref, malgré une certaine appréhension initiale compte tenu de la durée du film (plus de deux heures), le résultat est convaincant, et la montée en puissance finale est des plus efficaces. Allez, la suite !

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1004 : John Wick (2014)

Publié le 10 Juillet 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

John Wick (2014) :

Tueur à gages de légende désormais à la retraite, John Wick (Keanu Reeves) peine à se remettre de la mort de sa femme, qui lui a laissé en ultime cadeau un petit chiot. Mais lorsqu'une rencontre de fortune avec Iosef Tarasov (Alfie Allen), le fils d'un mafieux russe, coûte à Wick sa voiture et la vie de son chiot, John décide de reprendre du service et se venger de ses agresseurs. Le père de Iosef (Michael Nyqvist) place alors une prime sur la tête de Wick...

Un métrage qui jouit d'une grosse réputation auprès des amateurs d'action et de genre, réputation qui n'est pas forcément déméritée. Alors certes, ça reste une grosse série B, au rendu visuel assez moche (étalonnage numérique permanent), au script ultra-basique, et qui privilégie la forme au fond... mais cette simplification maximale de l'intrigue confère aussi au film un côté sec et direct, qui le rend d'autant plus efficace.

Le vrai point fort, cependant, ce sont ses scènes d'action : co-réalisé par deux anciens cascadeurs (dont le réalisateur d'Atomic Blonde, et de Deadpool 2), le film bénéficie de scènes d'action dynamiques et globalement bien filmées, parfois un peu trop chorégraphiées, stylisées (et numériques, au niveau des armes à feu et de leur impact) pour leur propre bien, mais très efficaces néanmoins.

Bon point, aussi, un certain sens de l'humour noir qui imprègne le film, pas désagréable du tout, une construction en filigrane de l'univers des tueurs à gage, avec leurs codes, etc, et des visages familiers à tous les niveaux (Kevin Nash, Adrianne Palicki, Alfie Allen, Bridget Moynahan, Ian McShane, John Leguizamo, Willem Dafoe, Daniel Bernhardt).

Rien de révolutionnaire ou d'exceptionnel, dans ce John Wick, mais pour peu qu'on apprécie le genre et que l'on aborde le tout avec des attentes appropriées, il y a là de quoi passer un moment agréable.

3.5/6, pour ce que c'est.

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Un film, un jour (ou presque) #1003 : Spider-Man - Far From Home (2019)

Publié le 9 Juillet 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, MCU, Marvel, Review, Romance, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Spider-Man - Far From Home (2019) :

Après la mort de Tony Stark, Peter Parker (Tom Holland) n'aspire qu'à une chose : partir avec sa classe en excursion, en Europe, et profiter de l'occasion pour avouer ses sentiments à MJ (Zendaya). Mais des créatures élémentaires s'en prennent soudain aux principales villes du monde, et Nick Fury réclame l'aide de Spider-man pour aider Mysterio (Jack Gyllenhaal), un nouveau venu aux pouvoirs surnaturels, à lutter contre ces monstres issus d'une dimension parallèle...

Une suite très sympathique à Spider-Man Homecoming, et aux événements tragiques d'Avengers Endgame : ce nouveau film du MCU s'inscrit par conséquent dans la droite lignée thématique de ses prédécesseurs, tout en conservant le même ton léger et adolescent que Homecoming.

Du côté de l'héritage MCU, on a donc droit à tout un travail et une réflexion de Parker sur l'héritage Stark, et sur la position de Spidey dans le MCU : une réflexion qui débouche sur une conclusion logiquement à l'opposé de celle du premier Iron Man... malgré la première scène de post-générique.

À l'identique, une fois de plus, comme dans Homecoming, et comme dans  bon nombre de films du MCU, les actes de Stark reviennent hanter les héros de cet univers Marvel, avec des conséquences improbables (ici, la coalition de multiples anciens employés, avec caméos d'anciens acteurs à la clef). La motivation même de l'antagoniste principal du film est directement liée à Stark, et à ce qui s'est déroulé dans le MCU durant Endgame.

De quoi assurer le quota de moments sérieux et pensifs... heureusement largement contrebalancés par les scènes d'action spectaculaires, par les effets spéciaux très réussis (les scènes d'illusion), et par la comédie dynamique et adolescente du reste du film.

Et c'est là que le casting de ce Spider-man version Marvel s'avère un véritable atout : alors que le Spidey de Raimi était visuellement inspiré, sa romance était insipide et niaise (surtout quand écrite par les scénaristes de Smallville) ; les deux autres Spidey avec Garfield, eux, souffraient de personnages antipathiques et souvent écrits n'importe comment : ici, tous les jeunes sont attachants, amusants, drôles, et le duo de tête Parker/MJ s'avère même assez touchant dans sa maladresse chronique.

À côté d'eux, on retrouve Nick Fury et Maria Hill, deux personnages désormais bien éprouvés, mais qui révèlent ici quelques surprises, notamment dans l'ultime scène finale (après le bouclier, l'épée ?). Et bien sûr, Gyllenhaal en Mysterio. Un Mysterio qui ne surprendra pas les amateurs de comics, mais qui est ici très efficace dans son rôle, servant un propos sur les fake news malheureusement un peu timide.

Bref, malgré toutes ses qualités, Far From Home n'est pas un chef d’œuvre du genre : sa première demi-heure et son format épisodique, inhérent au côté road movie du tout, rendent sa première partie moins efficace et plus décousue que Homecoming, mais le film se rattrape bien ensuite, reste toujours éminemment agréable à suivre et livre quelques moments visuellement mémorables, qui n'ont rien à envier aux délires kaléidoscopiques de Docteur Strange.

Et puis ses scènes post-générique... hmm. Ça laisse augurer du meilleur.

4/6 + 0.25 pour son score impeccable de Giacchino = 4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1002 : The Hustle - Le Coup du Siècle (2019)

Publié le 8 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review

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The Hustle - Le Coup du Siècle (2019) :

Arnaqueuse séduisante à l'accent anglais distingué, Josephine Chesterfield (Anne Hathaway), sévit un peu partout dans la jet-set depuis de nombreuses années. Jusqu'au jour où Penny Rust (Rebel Wilson), arnaqueuse australienne vulgaire, bruyante et épuisante, commence à empiéter sur son terrain. Pour régler leurs différents, les deux femmes décident alors de s'affronter en duel autour d'un jeune milliardaire de la tech (Alex Sharp) qu'elles entendent bien dépouiller de sa fortune...

Remake féminin du Plus Escroc des Deux (1988) de Frank Oz, lui même un remake du film Les Séducteurs (1954), avec Brando, ce Hustle s'avère malheureusement un film faiblard et peu mémorable.

En théorie, l'opposition de style entre Anne Hathaway, l'arnaqueuse distinguée, et Rebel Wilson, qui fait du Rebel Wilson, devrait fonctionner, et donner lieu à quelque chose de dynamique et d'amusant.

Mais dans les faits, le film peine à emporter l'adhésion du spectateur, et finit par ronronner de plus en plus mollement à mesure qu'il se rapproche de la fin de ses 95 minutes.

Ce n'est pas la faute des actrices, qui font tout leur possible (Rebel Wilson a même droit à une dose de romance et d'émotion, pour montrer qu'elle ne sait pas faire que du Rebel Wilson), mais du script, qui n'a jamais l'énergie, le punch ou la folie nécessaire pour faire décoller le film plus de quelques minutes à la fois.

Sans compter que, si l'on a déjà vu la version de 1988, il n'y a pas grand intérêt à visionner ce remake, qui en garde l'essentiel, la structure et les rebondissements, sans rien apporter de vraiment indispensable ou de nouveau.

Bref, une comédie d'arnaque laborieuse, à la bande originale façon jazz manouche, et dans laquelle les deux actrices principales semblent s'amuser bien plus que le spectateur.

2 + 0.25 pour Ingrid Oliver/Osgood en complice (sous-exploitée) d'Anne Hathaway = 2.25/6

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Les bilans de Lurdo : The Twilight Zone, saison 1 (2019) - dernière partie (1x10) et bilan saisonnier

Publié le 7 Juillet 2019 par Lurdo dans Anthologie, Critiques éclair, Comédie, Drame, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Review, Thriller, Télévision, CBS, Twilight Zone, Science Fiction

La première saison de ce remake de la célèbre série de Rod Serling touche à sa fin. Malheureusement, pour le moment, cette anthologie fantastique peine vraiment à convaincre, un peu comme si les scénaristes étaient trop épris de la justice sociale de leurs scénarios pour se souvenir que la série devait être, avant tout, un programme divertissant. Et justement, à ce sujet...

The Twilight Zone (2019), saison 1 - dernière partie (1x10) :

- 1x10 - Blurryman : Sophie (Zazie Beetz), scénariste sur la série Twilight Zone de Jordan Peele, s'aperçoit qu'une mystérieuse ombre floue apparaît dans tous les épisodes de celle-ci. Bien vite, l'ombre prend corps et commence à la hanter dans les studios...

Un épisode métadiscursif de 38 minutes à peine, qui arrive un peu comme un cheveu sur la soupe, abordant frontalement l'opposition divertissement vs art/message social, comme un étrange aveu de la part des responsables de cette saison oubliant trop souvent l'un au profit de l'autre.

D'autant plus étrange que le point problématique provoquant ce débat, c'est précisément le monologue de Peele, que ce dernier estime inabouti. Un comble, puisque les monologues sont justement l'un des gros points faibles de ce reboot, et un Peele qui se donne un rôle un peu détaché du tout, tout en s'érigeant comme le défenseur d'une série mêlant message et divertissement, sans se restreindre à l'un ou l'autre.

Pour faire simple, je ne sais trop comment prendre ce récit, qui paraît tour à tour étrangement ambitieux, prétentieux, ou creux, et semble précisément délaisser tout le fond - le côté message social et philosophie -  pour se réduire à une suite de moments angoissants entre Sophie et le "fantôme". Une forme plutôt réussie, même s'il n'y a pas la moindre surprise quant à l'identité du Blurryman.

La notion du scénariste de cette nouvelle Twilight Zone hantée par le spectre de son créateur est en effet évidente, tout comme l'est l'intention de celui-ci - faire comprendre à Sophie que la Twilight Zone n'est pas que philosophie, message social et ambitions artistiques, mais englobe aussi des émotions plus directes et basiques comme la peur : en somme, que le programme se doit d'être et de rester un programme de genre, s'il veut parler à tous les spectateurs.

Certes. Sauf que s'il y a bien une chose que les neuf épisodes précédents de cette anthologie ont prouvé, c'est que la production de cette Twilight Zone 2019 a totalement échoué à prendre de telles considérations en compte. Selon la manière dont on l'aborde, Blurryman finit ainsi par ressembler à un aveu d'échec involontaire, ou à un refus d'assumer les problèmes de la série... dans un cas comme dans l'autre, c'est assez problématique.

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Bilan saisonnier :

Ce bilan va être bref. Tout comme Weird City, la précédente anthologie chapeautée par Jordan Peele, cette Twilight Zone 2019 est ratée. Elle se prend trop au sérieux, elle tente d'être bien trop woke, bien trop porteuse de messages, bien trop "artistique", alors même que la série originale, si elle est entrée dans les mémoires pour certains épisodes à la portée particulière, avait aussi son lot de programmes tenant du pur divertissement, de l'horreur, de la science-fiction, ou du fantastique.

Des morality tales qui, certes, transmettaient toujours un certain message sur l'Homme, mais qui avaient la bonne idée de ne pas s'ancrer ainsi dans le paysage géopolitique et social de leur époque.

Cette Twilight Zone 2019 semble incapable de se détacher de l'époque de sa diffusion, pour aborder des thématiques plus globales et intemporelles. Et c'est d'autant plus rageant que la production est assez réussie (même si je ne suis pas vraiment fan de la réalisation de nombreux épisodes). Avec de tels moyens confortables, on aurait pu s'attendre à quelque chose de plus maîtrisé.

Mais entre la plume de Simon Kinberg, le vrai showrunner du tout, l'implication de Peele (catapulté "grand maître du genre" après un seul film engagé aux qualités discutables), et la polarisation politico-sociale de la série, cette Quatrième Dimension peine à exister. Dommage.

 

(à suivre...)

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(retrouvez la critique des épisodes 1x01-03, 1x04-06, 1x07-09 et, en cliquant ici et ici, toutes les autres critiques de séries publiées sur ce blog...)

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Les bilans de Lurdo : The Twilight Zone, saison 1 (2019) - troisième partie (1x07-09)

Publié le 6 Juillet 2019 par Lurdo dans Anthologie, Critiques éclair, Comédie, Drame, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Thriller, Télévision, CBS, Twilight Zone

Suite de la première saison de ce remake de la célèbre série de Rod Serling, chapeautée par Jordan Peele : pour le moment, aux deux tiers de la saison, la série continue de souffrir d'une écriture vraiment trop balourde, et d'un désir de pertinence sociale qui la tire constamment vers le bas... mais il est toujours temps de se reprendre.

The Twilight Zone (2019), saison 1 - troisième partie :

- 1x07 - Not All Men : Après une pluie de météorites, les hommes d'une petite bourgade deviennent tous violents, incontrôlables et agressifs. Deux femmes (Taissa Farmiga, Rhea Seehorn) tentent de survivre au milieu de ce chaos improbable...

Un épisode particulièrement agaçant, qui, plutôt que de présenter une histoire originale ou satisfaisante, semble plus préoccupé par le fait de surfer sur la vague #metoo et sur tous les termes qui lui sont désormais associés en bien comme en mal (la masculinité toxique, #notallmen, blablabla) pour nous pondre un mauvais clone de The Screwfly Solution des Masters of Horror.

Sauf qu'ici (*spoiler*), pas d'influence extérieure transformant les hommes en monstre, non, puisqu'on nous explique bien à la fin, de manière ultra-maladroite et lourde, que les météorites n'agissaient en aucune manière sur les hommes, et que ces derniers en ont juste profité pour exprimer toutes leurs pulsions violentes et détestables.

Ce qui ne colle pas franchement avec ce qu'on voit dans le reste de l'épisode, ni avec le fait que l'adolescent gay résiste délibérément à la "transformation" et explique qu'il a simplement refusé d'être violent, que c'est une simple question de volonté.

Un épisode pataud, forcé, qui a cependant pour lui une jolie montée en puissance sur la fin, et une durée raisonnable d'une quarantaine de minutes. Mais c'est peu.

- 1x08 - Point of Origin : Lorsque sa gouvernante est arrêtée par les services de l'immigration, et qu'à son tour, elle finit entre leurs mains, Eve (Ginnifer Goodwin), une mère de famille tranquille et bourgeoise, ne comprend pas ce qui lui arrive. Surtout lorsque le responsable de son interrogatoire (James Frain) commence à lui poser bon nombre de questions inexplicables...

*soupir*

Alors, dans l'ordre, la vie d'un immigré clandestin, c'est compliqué ; les services de l'immigration américaine sont inhumains, cruels, nationalistes et brutaux ; les Américains préfèrent fermer les yeux sur tout ça et traiter leur personnel de maison comme des personnes inférieures ; le white privilege, ce n'est pas bien ; et on est tous un immigré aux yeux de quelqu'un d'autre...

Voilà à peu près l'essentiel de cet épisode laborieux et encore une fois donneur de leçons, qui est trop imprégné du politiquement correct "woke" américain pour vraiment fonctionner, et qui, en prime,  s’essouffle très rapidement, dès son twist révélé (déjà qu'il était un peu éventé ^^), pour finir sur les rotules avec toute une dernière partie inutile.

Plus que deux épisodes, espérons que le show remonte la pente in extremis.

- 1x09 - The Blue Scorpion : Lorsque Jeff Storck (Chris O’Dowd) découvre le cadavre de son père, suicidé d'une balle dans la tête, le professeur d'anthropologie ne comprend pas : son père détestait les armes à feu, et ne possédait pas de pistolet. Dans les possessions de son père, il trouve alors une arme mythique, le Scorpion Bleu, ainsi qu'une seule balle marquée de son prénom, "Jeff". Lentement, la folie s'invite alors dans la vie de Jeff, alors que sa femme demande le divorce, et qu'il tente de décider à qui est destinée cette balle : à lui, ou à l'un des innombrables "Jeffs" qu'il rencontre soudain à chaque moment de sa journée ?

Autre épisode signé Glen Morgan, et à nouveau, il se dégage de cet épisode une atmosphère fortement imprégnée de X-files et des autres séries estampillées Carter de cette époque : en comparaison de la majeure partie du reste de la saison, cet épisode semble original, intéressant et amusant, bien que très imparfait.

Certaines scènes ne débouchent en effet sur pas grand chose (je pense ainsi à la scène de Luisa d'Oliveira en étudiante angoissée), et l'épisode joue plus la carte de l'ambiance que de l'énergie et de la direction narratives.

C'est un choix qui ne plaira pas à tout le monde, mais dans l'ensemble, c'était nettement mieux mené que 90% des épisodes de ce reboot...

... cependant, malgré tout, encore une fois, la conclusion de Peele semble arriver comme un cheveu sur la soupe, totalement déconnectée du reste du programme, et étrangement plate et générique. La série a vraiment un problème sur ce point.

(à suivre...)

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Un film, un jour (ou presque) #1001 : Le Bout du Monde (2019)

Publié le 5 Juillet 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Netflix, Review, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Le Bout du Monde (Rim of the World - 2019) :

Lorsqu'une invasion extraterrestre frappe la Terre alors même qu'ils se trouvent en camp de vacances, quatre enfants (Jack Gore, Miya Cech, Benjamin Flores Jr, Alessio Scalzotto) doivent quitter leur camp de vacances dévasté pour apporter une clé informatique à l'armée, clé pouvant potentiellement sauver la Terre de la menace alien...

Réalisée par McG (autrefois habitué à de gros blockbusters - les Charlie's Angels, Terminator Renaissance - depuis reconverti en producteur tv et réalisateur pour Netflix - La Babysitter), cette comédie fantastique signée de l'un des scénaristes de Thor et de X-Men : Le Commencement se revendique ouvertement de l'hommage : un hommage aux années 80 et aux films d'aventure Amblin pour enfants, façon Goonies. Le tout passé à la sauce Independance Day et/ou Attack the Block, avec des aliens très méchants qui attaquent tout ce qui bouge.

Le problème, c'est que sous couvert d'hommage, ce Rim of the World se contente de recycler tous les clichés des films dont il s'inspire, sans la moindre inspiration : les personnages, leurs failles, leurs interactions, leur parcours, les rebondissements du script, tout est ultra-balisé et éventé, et cela finit clairement par desservir le récit, déjà pas aidé par une photographie assez laide (les filtres et éclairages colorés pour illustrer l'apocalypse, mouais).

Le métrage est ainsi constamment tiré vers le bas par son script simpliste et générique, par son humour délibérément bas-de-plafond, et par l'interprétation, qui n'aide pas forcément : si ça passe dans l'ensemble, les jeunes acteurs sont parfois inégaux, et le fait qu'ils soient des archétypes ambulants n'aide pas vraiment (mention spéciale au mini-Kevin Hart, qui est bon, mais refuse de la fermer pendant tout le métrage,  ainsi qu'au pseudo-Chris Rock qui joue l'un des moniteurs du camp de vacances, au début).

Et puis, bien sûr, il y a ces références hors-sujet que les protagonistes balancent occasionnellement (le cinéma de Werner Herzog, des citations de Gladiator, ou The Revenant), totalement déplacées dans la bouche de protagonistes de 12-13 ans.

Bref, ça se regarde facilement (les effets spéciaux ne sont pas désagréables), mais ça donne trop souvent l'impression d'être dépourvu d'âme ou de sincérité (notamment dans le parcours de ses personnages, vraiment mécanique) pour mériter la moyenne.

2.5 + 0.25 pour la musique symphonique de Bear McCreary - 0.25 pour avoir laissé James Corden en vie après cette apocalypse extraterrestre = 2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1000 : Rien n'arrête la musique (1980)

Publié le 4 Juillet 2019 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Musique, Review, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Rien n'arrête la musique (Can't Stop the Music - 1980) :

Compositeur new-yorkais peinant à trouver le succès, Jack Morell (Steve Guttenberg) cherche un groupe pour chanter ses chansons et trouver le succès. Avec l'aide de Samantha (Valerie Perrine), sa colocataire mannequin à la retraite, et de Ron (Bruce Jenner), un avocat, Jack forme alors un groupe de six chanteurs excentriques (Alex Briley, David Hodo, Glenn Hughes, Randy Jones, Felipe Rose, Ray Simpson) trouvés dans leur quartier de Greenwich Village... et le succès répond enfin présent.

Le blog fête le millième épisode de la rubrique Un film, un jour (ou presque) : c'est donc l'occasion de faire la fête, avec paillettes et boules à facettes, en passant en revue Can't Stop The Music, la pseudo-biographie (plus que romancée) du groupe Village People. Une comédie musicale à haute teneur en disco (forcément) qui, en fait de retracer la création assez commerciale et basique du groupe, part dans une histoire improbable et irréaliste, pas franchement maîtrisée ni bien construite, et se déroulant dans un Greenwich Village de fantaisie.

Difficile, donc, de juger ce métrage comme un véritable biopic, ou comme une véritable comédie musicale.

D'autant plus difficile que, hormis leurs numéros à la chorégraphie flamboyante et totalement (pas) virile (le numéro YMCA est un summum d'homo-érotisme finalement assez hilarant), les Village People sont des personnages très secondaires de leur film, jamais développés (en même temps, vu leur interprétation, ce n'est pas plus mal), et relégués au second plan d'un récit centré sur le personnage de Guttenberg (surjoué au possible, et avec "bouche bée et air idiot" comme expression par défaut), sur le couple formé par Valerie Perrine et Bruce Jenner (ça fait bizarre de voir dans le rôle de l'avocat/athlète irrésistible et séduisant, coincé et jaloux, mais après qui toutes les femmes courent, celui qui aujourd'hui est devenu Kaitlyn Jenner), et sur tous ceux qui les entourent, tous plus excentriques et cabotins les uns que les autres.

Résultat, on se retrouve ici avec une comédie musicale interminable (plus de deux heures), mal rythmée, à la post-synchronisation parfois très approximative, et à l'enthousiasme forcé omniprésent, qui (soyons francs), mérite le flop critique et public qu'elle a connu à l'époque.

Alors certes, il y a bien des moments WTF (le clip "produits laitiers" ^^) qui redonnent un coup de fouet au tout, et le film a le bon goût de toujours conserver un second degré déconneur (la mamie braqueuse), qui permet de faire passer la pilule, mais... allergiques au disco s'abstenir. Allergiques à une représentation parfois hypocrites des membres du groupe (toujours en costume, et en train de séduire de se frotter de très près aux femmes en boîte de nuit, sans que l'homosexualité ne soit jamais effleurée autrement qu'en allusion très vague), idem. Enfin, allergiques au kitsch et à une certaine révision de l'histoire, passez votre chemin.

Pour les autres, ceux qui apprécient l'époque, le style musical, le groupe, ou qui sont capables de regarder un film au second degré et sans cynisme, pour se laisser porter par la bonne humeur du tout, Can't Stop The Music reste regardable. Trop long, pas très bien interprété, et sombrant ponctuellement dans le grand n'importe quoi, mais regardable.

Grosse moustache de biker/6

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Un film, un jour (ou presque) #999 : Murder Mystery (2019)

Publié le 3 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Policier, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Murder Mystery (2019) :

Invités par Charles Cavendish (Luke Evans), riche héritier rencontré à bord d'un avion alors qu'ils partaient fêter leur anniversaire de mariage, Audrey (Jennifer Aniston) et Nick Spitz (Adam Sandler) séjournent à bord du yacht familial, où sont réunis tout un groupe de personnages excentriques venus assister aux fiançailles de Malcolm Quince (Terence Stamp) : Suzi (Shiori Kutsuna), la jeune compagne de Quince ; l'actrice Grace Ballard (Gemma Arterton) ; Tobias (David Walliams), le fils homosexuel de Quince ; le Maharajah Vikram Govindan (Adeel Akhtar) ; le Colonel Ulenga (John Kani) et son garde du corps Sergei (Ólafur Darri Ólafsson) ; et Juan Carlos Rivera (Luis Gerardo Mendez), un pilote de course. Mais lorsque Quince est assassiné, et qu'un à un, les invités trouvent la mort, les Spitz deviennent les suspects de l'Inspecteur Delacroix (Dany Boon), et doivent tout faire pour prouver leur innocence en identifiant le coupable...

La comédie Netflix/Sandler annuelle, dite "de vacances", au cours de laquelle Adam Sandler emmène sa famille et des amis en vacances dans un pays lointain, sous prétexte d'y tourner un film : on a l'habitude, la formule est la même depuis des années, mais cette fois-ci, on a droit à un métrage plus homogène, moins déconneur et moins "bande de potes qui font du tourisme".

Comme son nom l'indique, Murder Mystery est une comédie policière légère (dans tous les sens du terme) à la Agatha Christie, avec meurtre mystérieux à bord d'un yacht, policier français incapable (Dany Boon, pas trop caricatural), suspects tous excentriques, enquête approximative des deux protagonistes... et ça fonctionne à peu près.

Il n'y a rien d'exceptionnel, et le film manque cruellement de rythme, d'énergie et de style dans sa première heure, mais il se réveille sur son dernier tiers, et garde un certain sens de l'humour jamais lourd ou graveleux, qui rend le tout assez regardable.

Pas forcément un film qui restera dans les mémoires, mais c'est sympathique à regarder, et ça a le bon goût de ne pas dépasser 1h40.

3.25/6

 

(critique mise à jour en 04/23)

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Un film, un jour (ou presque) #998 : Godzilla II - Roi des Monstres (2019)

Publié le 2 Juillet 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Review, Science-Fiction, Thriller, Monsterverse

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Godzilla II : Roi des Monstres (Godzilla : King of the Monsters - 2019) :

Des années après le réveil de Godzilla, l'organisation Monarch continue d'étudier les nombreux Titans endormis aux quatre coins de la planète. Mais lorsqu'un groupe écoterroriste décide de kidnapper Emma Russell et sa fille Madison (Vera Farmiga, Millie Bobby Brown), pour obtenir d'Emma le contrôle d'une technologie permettant d'interagir avec les Titans, la situation se complique, avec le réveil de Ghidorah, un immense dragon destructeur à trois têtes. Et tandis que tous les Titans se réveillent, un à un, pour prêter allégeance à Ghidorah et exterminer l'humanité, les êtres humains ne peuvent plus compter que sur Godzilla pour vaincre le dragon et restaurer la paix...

Le premier Godzilla, signé Gareth Edwards, m'avait vraiment laissé de marbre : trop de personnages humains insipides, pas assez de Godzilla, des antagonistes monstrueux quelconques, un rythme insuffisant, bref, je ne suis pas fan, même avec du recul.

Kong : Skull Island, le second film de cet univers partagé, m'avait un peu plus satisfait, tout en souffrant toujours des mêmes problèmes : incapable de rendre ses personnages humains intéressants (malgré une distribution de qualité), Jordan Vogt-Roberts se rabattait sur une forme plus décontractée, évoquant Apocalypse Now, mais victime tout de même d'effets spéciaux inégaux (notamment un Kong aux proportions assez variables).

Ici, avec Michael Dougherty (Krampus, Trick'r'Treat) aux commandes du script et de la réalisation, on pouvait s'attendre à des images mémorables, mais pas forcément à un script beaucoup plus détaillé.

Et sans surprise, c'est le cas, puisque si je voulais résumer ce Godzilla KOTM à une simple phrase de notation, ce serait 5/6 pour les monstres, leurs affrontements, leur capital sympathie, leur caractérisation... et 1/6 pour l'écriture et les personnages humains trop souvent sous-développés, aux interprètes sympathiques, mais aux motivations absconses, et à la présence agaçante (toute la dernière partie du film frustre, à constamment revenir sur ces personnages-fonctions indestructibles, qui tentent de survivre au milieu d'un combat de titans).

Et c'est vraiment le problème du film : il est beau, il est lisible, tout ce concerne les Titans et le world-building (tout le générique de fin développe notamment joliment les liens entre Kong, les Titans, et le monde transformé qui est désormais celui des humains de cet univers partagé) est intéressant... mais tout ce qui concerne les humains est globalement insipide, voire même énervant, en particulier à partir d'un certain retournement de situation, en Antarctique, et de son explication, façon Thanos du pauvre. Sans oublier Charles Dance, en méchant cliché uniquement là pour (à en croire le générique de fin) mettre en place une suite.

Heureusement que ponctuellement, Dougherty parvient à créer des moments de grâce avec ses monstres, que ce soit Ghidorah au sommet du volcan, Ghidorah et son électricité, tout ce qui tourne autour de Mothra, ou encore Godzilla et Ghidorah qui s'envolent... autant de moments visuellement mémorables malheureusement entrecoupés de passages laborieux sur ces protagonistes humains (trop souvent) insignifiants.

Bref, je comprends sans problème la flopée de critiques négatives que ce film a reçu ces dernières semaines... mais je les trouve néanmoins complètement disproportionnées. Pris dans son ensemble, le film est bancal, certes, mais j'ai envie de dire que tout dépend vraiment des attentes du spectateur : j'ai abordé le métrage en voulant voir de belles images de monstres s'affrontant dans des combats épiques et destructeurs, et en me moquant complètement de l'élément humain du film. J'ai donc été satisfait sur ce front, malgré la présence humaine (en grande partie) insipide.

Et donc, comme je le disais plus haut, niveau notation, (5/6 + 1/6)/2 = 3/6 + 0.5 pour le score musical de Bear McCreary = 3.5/6 (soit la même note que Skull Island).

(par contre, je ne sais pas trop comment Kong va pouvoir rivaliser avec Godzilla dans le prochain film, ne serait-ce qu'au niveau de sa taille...)

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Un film, un jour (ou presque) #997 : Making Fun - The Story of Funko (2018)

Publié le 1 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Jeunesse, Netflix, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Making Fun - The Story of Funko (2018) :

Un documentaire d'une centaine de minutes sur les figurines Funko, et sur l'engouement que ces statuettes-doudous provoque aujourd'hui chez les vingtenaires et trentenaires nostalgiques...

Au fil de ce métrage, le réalisateur retrace l'histoire de la création de la marque, en 1998, par deux commerciaux excentriques eux-mêmes nostalgiques des années 50 : rapidement lancés dans le commerce de bobbleheads inspirés des mascottes de marques et de restaurants, les deux hommes opèrent dans un premier temps depuis un garage puis, le succès et la nostalgie rétro aidant, leurs opérations se sont étendues, jusqu'à la création de ces Funko Pop, désormais incontournables, l'acquisition de licences prestigieuses, etc.

En soi, pourquoi pas : le segment revenant sur l'histoire de la marque et des statuettes, s'il flirte souvent avec le publi-reportage, est instructif, et reste intéressant, notamment lorsque l'on découvre les premiers modèles, l'évolution du produit, et tout le reste.

Malheureusement, le film dure une centaine de minutes. Et pour atteindre cette centaine de minutes, il faut bien faire du remplissage... en s'attardant sur de nombreux portraits de fans, des plus célèbres aux plus anonymes.

Là, on a droit à tout : Kirk Hammett, Conan O'Brien, Elvira, Alice Cooper, Lou Ferrigno, Tony Hawk, Zack Ryder, des bikers-poseurs, des nerds timides, des complexés, des artistes, des mères de famille, des collectionneurs forcenés, etc, etc, qui tous ont des histoires émouvantes à nous raconter sur comment la marque a changé leur vie/a transcendé leur existence, et autres moments d'émotion©®™ visant à montrer combien Funko, c'est une marque sincère, honnête, proche des gens, et qui ne veut que leur bien, dans une grande communion de geeks assumant leur statut et leur passion (à ce titre, les "fêtes" Funko Pop présentées ici peuvent parfois mettre à l'aise, comme peuvent souvent le faire les rassemblements d'über-fans qu'on peut parfois voir dans les Comicons, etc).

J'aurais voulu aimer ce documentaire (après tout, j'ai deux ou trois Funko Pop à la maison, et j'en suis content), mais en trainant ainsi en longueur, et en tentant de montrer la communauté des "Funatics" comme une grande famille unie où tout le monde se soutient, le documentaire finit par s'avérer presque contre-productif, et par ne pas donner envie de se mêler à toute cette foule semblant parfois quasi-lobotomisée.

Il aurait peut-être fallu garder les deux parties distinctes : un documentaire centré sur l'histoire de la marque, un autre sur les fans. Cela serait probablement resté plus équilibré, et nettement plus facile à digérer que 100 minutes interminables qui finissent par tourner en rond, et ressemblent trop souvent à un métrage promotionnel commandé par l'entreprise pour brosser ses fans dans le sens du poil.

(mais là, c'est probablement le cynique qui sommeille en moi qui parle)

3/6

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Blog Update ! - Juin 2019

Publié le 1 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Update

Un mois de juin avec pas mal de nouveautés sur le blog des Téléphages Anonymes, mais aussi pas mal d'expériences mitigées...

#977 : Scotty et L'Histoire secrète d'Hollywood (2017) - 4.25/6

#978 : Pokémon - Détective Pikachu (2019) - 3.75/6

#979 : Doc Savage Arrive ! (1975) - 2/6

#980 : Casino Royale (2006) - 2.75/6

#981 : Justice League vs The Fatal Five (2019) - 3/6

#982 : Lego DC Comics Super Heroes - Aquaman : La Colère d'Atlantis (2018) - 3.25/6

#983 : The Dirt (2019) - 3.25/6

#984 : Studio 54 (2018) - 4.25/6

#985 : Quantum of Solace (2008) - 1.5/6

#986 : Aladdin (2019) - 2.75/6

#987 : Une Famille sur le Ring (2019) - 3/6

#988 : SkyFall (2012) - 3.5/6

#989 : The Inventor - Out for Blood in Silicon Valley (2019) - 3.75/6

#990 : Glass (2019) - 2/6

#991 : X-men - Dark Phoenix (2019) - 2/6

#992 : Rocketman (2019) - 3.75/6

#993 : The Bill Murray Stories - Life Lessons Learned From a Mythical Man (2018) - 3.75/6

#994 : Men In Black - International (2019) - 2.5/6

#995 : Batman et les Tortues Ninja (2019) - 4/6

#996 : Little (2019) - 3/6

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# Bilan :

Un mois des plus moyens, sur le blog des Téléphages Anonymes. Pas vraiment de catastrophe, mais pas vraiment de bon film non plus, juste pléthore de films moyens, tournant entre 2.5 et 3.5/6, avec parfois un petit supplément d'âme qui leur vaut quelques dixièmes de point supplémentaires.

Mais vraiment, pas grand chose de mémorable à se mettre sous la dent... et c'est bien dommage.

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# Film du mois :

Vraiment pas grand chose à signaler, ce mois-ci, hormis un Batman vs les Tortues Ninja amusant, et des documentaires sympathiques... sans plus. Mention spéciale à ce cher Détective Pikachu, très imparfait, mais une bonne surprise néanmoins.

 

# Flop du mois :

Là, il y a le choix. Mettons de côté Quantum of Solace, sorti depuis bien trop longtemps, et concentrons-nous sur les films plus récents : Men In Black 4, sous-développé, Aladdin, inutile et bordélique, Glass, atteint du syndrome Shyamalan... et bien sûr, mon flop du mois, Dark Phoenix, un film tellement dépourvu d'énergie et d'intérêt, qu'il rejoint prestement le bas du classement de la franchise X-men.

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# Petit écran :

En juin, sur le blog, on a eu droit à Shrill (dont je ne suis clairement pas le cœur de cible), à la deuxième et ultime saison de Ryan Hansen (bien plus efficace que la précédente), et nous avons attaqué la dernière saison des Baudelaire, à la conclusion assez inégale. Et puis il y a le début de la Twilight Zone de Peele, qui commence très mal...

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# À venir :

Un mois de juillet à deux facettes sur le blog des Téléphages Anonymes, avec à partir du 14 juillet, une semaine Comédie française (avec du Kad, du Kev Adams, du Gad, du Monsieur Poulpe, du Ngijol, et du Nicky Larson...) ; autour de cette semaine, le programme habituel du blog, avec des kaijus royaux, des gens du village, un Keanu Reeves assassin, Simba, les exploits de Mysterio, ou encore la vie secrète de nos chers animaux. Et bien sûr, les séries, avec la fin de la saison de la Twilight Zone de Peele, et la dernière fournée de Black Mirror.

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Les bilans de Lurdo : The Twilight Zone, saison 1 (2019) - deuxième partie (1x04-06)

Publié le 30 Juin 2019 par Lurdo dans Anthologie, Critiques éclair, Comédie, Drame, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Review, Science-Fiction, Thriller, Télévision, CBS, Twilight Zone

Suite de la première saison de ce remake de la célèbre série de Rod Serling, chapeautée par Jordan Peele : pour le moment, après trois premiers épisodes inégaux, la série semble souffrir d'un problème évident de format et de subtilité de son écriture...

The Twilight Zone (2019), saison 1 - deuxième partie :

- 1x04 - A Traveler : Le soir de Noël, alors même qu'une vague de pannes électriques intermittentes frappe le secteur, le commissariat de police du Capitaine Pendleton (Greg Kinnear) fête la fin d'année, avec sa tradition du pardon d'un détenu. Mais cet année, le détenu est le mystérieux A. Traveler (Steven Yeun), apparu comme par magie dans sa cellule, et qui semble en savoir beaucoup sur les habitants de la petite ville alaskienne...

Un épisode de Noël signé Glen Morgan et qui évoque, entre autres choses, les X-files ou encore du Stephen King. Le problème, à vrai dire, c'est que le scénario finit par se résumer à "tout ça pour ça".

Il n'y a pas de véritable surprise, la trame est assez basique, la réalisation pas forcément totalement convaincante, bref... c'est très très moyen, et si, avec une dose supplémentaire de Mulder et Scully, ça aurait fait un épisode sympathique des X-files, ici, le tout se retrouve le postérieur entre deux chaises, une histoire d'extraterrestres cousue de fil blanc, histoire au demeurant bien interprétée par Yeun, mais pas plus mémorable que ça.

Il y a bien un semblant de propos sous-jacent sur les croyances aveugles, et sur la propension des gens a croire tout ce qu'on leur raconte tant que cela les conforte dans leurs opinions (surtout quand ce sont des bobards en provenance de Russie #fakenews), mais le tout reste sous-développé, et moyennement convaincant.

- 1x05 - The Wunderkind : Raff Hanks (John Cho), responsable de campagne à la dérive, décide, pour se refaire, d'appuyer la campagne présidentielle d'Oliver (Jacob Tremblay), un petit garçon extrêmement populaire sur les réseaux sociaux. Et à sa grande surprise, l'enfant parvient à se faire élire...

La série s'essaie à une grosse satire politique bien caricaturale, façon "Trump se comporte comme un gamin capricieux et mal élevé, et bien nous, on va faire un épisode avec un véritable gamin en tant que Président", et ça donne lieu à quelque chose qui évoque Black Mirror, sans réel argument fantastique ou technologique (les réseaux sociaux, à la limite, et la bêtise d'un certain public qui ne vit et décide que par ces derniers).

Là aussi, un récit et des personnages assez sous-développés (Raff est supposé être un Wunderkind de la communication politique, mais on ne le voit jamais à l'écran), qui a le bon goût de tenir en 40 minutes, mais qui ne décolle jamais vraiment : tout se déroule comme on pouvait s'y attendre (l'enfant est incontrôlable une fois président), il faut clairement fermer les yeux sur bon nombre d'implausibilités, et le monologue final de Peele (qui référence clairement Trump) est trop transparent et pataud (à l'image de l'épisode) pour son propre bien.

À noter Kimberley Sustad, Allison Tolman et John Larroquette dans de petits rôles, une fois de plus sous-exploités...

- 1x06 - Six Degrees of Freedom : Alors même qu'une mission de colonisation de Mars est sur le point de quitter la Terre à bord d'une fusée, une guerre nucléaire éclate entre la Corée du Nord, la Russie et l'Amérique. Dans la fusée, en route pour Mars, les tensions montent entre les cinq membres de l'équipage (DeWanda Wise, Jessica Williams, Jefferson White, Lucinda Dryzek, Jonathan Whitesell), incapables de communiquer avec la Terre...

Mouais. Un épisode de 55 minutes qui ne parvient jamais vraiment à transcender son postulat de huis-clos, et ce malgré une approche et un thème très Quatrième Dimension (voire même très Au-Delà du Réel) vintage.

En soi, le script n'est pas désagréable, mais très classique (le twist final ne surprendra personne, d'autant qu'il est téléphoné par l'épisode, bien à l'avance), les personnages ne sont pas très attachants, et si quelques moments de tension sont assez réussis, la réalisation toute en gros plans finit par être assez agaçante.

Encore une fois, ce n'est pas forcément mauvais, mais la durée dessert clairement le propos, et l'originalité n'est pas au rendez-vous : un épisode très oubliable.

 

(à suivre...)

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(retrouvez la critique des épisodes 1x01-03, et, en cliquant ici et ici, toutes les autres critiques de séries publiées sur ce blog...)

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Les bilans de Lurdo : Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire, saison 3 (2019) - dernière partie (3x07)

Publié le 29 Juin 2019 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Jeunesse, Les bilans de Lurdo, Review, Netflix, Télévision

Les deux précédents épisodes de la saison 3 des Orphelins Baudelaire donnaient l'impression d'une conclusion définitive à la saga, avec une fin déprimante très appropriée à ces personnages et à cet univers. Mais reste encore cette conclusion, qui pourrait bien chambouler bien des choses...

Lemony Snicket's A Series of Unfortunate Events - 3x07 - The End :

À nouveau sous le joug du Comte Olaf, les Baudelaire s'échouent avec lui sur une île paradisiaque où vit une communauté de naufragés amnésiques, dirigés par le sage Ishmael (Peter MacNicol). Mais bien vite, les enfants découvrent que les derniers secrets du VFD se trouvent sur cette île, et qu'il faut la quitter avant qu'il ne soit trop tard...

Un épisode de conclusion à peine plus long que les épisodes précédents, et qui m'a laissé étrangement dubitatif, au point que j'aurais préféré que la série se termine au 3x06, quitte à ce que le tout conserve une conclusion déprimante, et en suspens.

Là, pour une raison ou une autre, Daniel Handler et la production choisissent de troquer l'atmosphère maussade de la série pour un environnement ensoleillé et tropical (partiellement convaincant - les fonds verts se remarquent beaucoup), et pour un épisode particulièrement chargé en références bibliques et religieuses : l'île paradisiaque, le faux prophète, ses disciplines, le ver, la pomme, l'arbre de la connaissance, le couple qui élève un enfant qui n'est pas le leur, etc...

À l'identique, on retrouve là cette sorte de questionnement moral qui a pris le dessus sur la fin de la série, et sur lequel le scénario insiste encore en offrant à Olaf une rédemption de dernière minute, pour en faire un protagoniste tragique et misérable. Avec en prime beaucoup de moments mélodramatiques et larmoyants assez peu probants.

Tout cela ne fonctionne pas vraiment, tout comme le sort réservé à Kit (assez forcé, tout ça), ou encore le fait que la mère des Baudelaire soit loin d'apparaître sous un jour très flatteur en flashbacks (j'aime beaucoup Morena Baccarin, mais elle a laissé Lemony porter le chapeau pour la mort du père d'Olaf, et pendant que ce dernier vivait une vie en cavale, traqué par ses ennemis, elle a trouvé quelqu'un d'autre, est partie s'installer sous les Tropiques, et a eu les enfants Baudelaire, avant de revenir s'installer dans une maison très confortable... difficile de sympathiser).

Bref, un épisode final qui trahit vraiment le fait que Daniel Handler n'avait pas tout planifié à l'avance dans cette série, puisque, outre la sucrière au secret franchement décevant, on se retrouve avec une fin heureuse pour tout le monde, une fin qui évacue tous les personnages originaux créés pour la série, et qui conclut les mésaventures des Baudelaire de manière bien trop propre et optimiste pour son propre bien.

La série est terminée, la boucle est bouclée, ils vécurent heureux, blablabla... mouais.

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Après trois saisons, on ne peut nier que A Series of Unfortunate Events ait effectué un joli travail d'adaptation de la série d'ouvrages signés Handler : la direction artistique était superbe, l'interprétation plutôt bonne compte tenu des difficultés inhérentes au texte initial, et dans l'ensemble, la série a toujours été amusante à regarder...

Mais il faut aussi reconnaître que le programme était bourré de défauts plus ou moins importants, à commencer par le rythme (pas aidé par le fait que ce soit une série Netflix) : chaque roman aurait pu être résumé à un téléfilm de 90 minutes, plutôt qu'en deux épisodes d'une heure. À l'identique, la série aurait bénéficié à être moins fidèle aux gimmicks littéraires de Dan Handler, ces derniers devenant rapidement répétitifs et lassant à l'écran.

Enfin, on peut regretter que la série ait passé tant de temps à introduire et à présenter des personnages importants dans la première et la deuxième saison, pour les évacuer ou les oublier en cours de route. Ce n'est pas rédhibitoire, mais c'est tout de même regrettable, et la saison 3 peine à rendre Kit ou Dewey Denouement aussi attachants/intéressants que Nathan Fillion, Sara Rue, ou même Will Arnett et Cobie Smulders pouvaient instantanément l'être.

Ne nous montrons cependant pas trop difficiles : en terme d'adaptation de romans pour enfants, ASUE se trouve sur le dessus du panier, malgré ses défauts. Reste maintenant à espérer que Netflix et Sonnenfeld remettront le couvert avec une autre série aux sensibilités similaires... la Famille Addams, peut-être ?

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(retrouvez aussi sur ce blog les critiques des épisodes 3x01-02, 3x03-04, 3x05-06 et celles des saisons précédentes en cliquant ici...)

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Un film, un jour (ou presque) #996 : Little (2019)

Publié le 28 Juin 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Little (2019) :

Patronne autoritaire, inflexible et égoïste, Jordan Sanders (Regina Hall) se réveille un matin dans sa propre peau d'adolescente, alors qu'elle avait 13 ans. Là, aidée par son assistante timide et effacée, April (Issa Rae), Jordan va devoir survivre dans un environnement scolaire qu'elle ne maîtrise plus, et elle va réapprendre le sens de l'entraide et de l'amitié...

Comme son nom l'indique, une variation sur le thème de Big (en l'occurrence, une inversion), venue à l'esprit de sa jeune star de 13 ans (protagoniste de la série Black-ish) après avoir vu le film de Tom Hanks, et adaptée à la sauce afro-américaine : produite par des afro-américain(e)s pour un public afro-américain, avec des afro-américain(e)s (les rares caucasiens de la distribution étant des caricatures ambulantes volontairement ridicules - y compris Justin Hartley en prof sexy), c'est à une comédie dans la droite lignée des films récents de Tyler Perry, de Kevin Hart, ou de Tiffany Haddish qu'il faut s'attendre.

À savoir un métrage très ancré dans la pop culture afro-américaine, dans son parler et dans son attitude, et qui, de par son public conquis d'avance, se montre souvent paresseux et générique, comptant sur la popularité de ses stars pour attirer ses spectateurs en salles.

Ici, on a donc une comédie fantastique assez basique, à peine digne d'un téléfilm Disney, dans laquelle Regina Hall cabotine affreusement en patronne tyrannique et égocentrique, mais est heureusement remplacée après 25 minutes de film par la jeune Marsai Martin.

Une Marsai Martin excellente de bout en bout, et qui fait honnêtement l'essentiel de l'intérêt du métrage, tant tout le reste est plus ou moins en pilotage automatique, notamment la sous-intrigue du second personnage principal, interprété par Issa Rae.

Le script s'éparpille ainsi un peu trop entre les deux protagonistes, c'est rarement vraiment drôle, c'est cousu de fil blanc, et la fin est gentiment faiblarde, avec un happy end pour tout le monde, et une leçon de morale en voix off : en résumé, c'est vraiment du niveau d'une D-com basique, ce qui veut dire que ça se regarde tranquillement, mais que c'est aussi instantanément oublié.

En étant indulgent, 3/6

(si Marvel cherche une Riri Williams, Marsai Martin serait parfaite)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #995 : Batman et les Tortues Ninja (2019)

Publié le 27 Juin 2019 par Lurdo dans Action, Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Science-Fiction, DC

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Batman et les Tortues Ninja (Batman vs Teenage Mutant Ninja Turtles - 2019) :

Lorsque Shredder (Andrew Kishino) s'associe à Ra's Al Ghul (Cas Anvar) pour mettre au point une version mortelle de son mutagène, les Tortues Ninja (Eric Bauza, Darren Criss, Baron Vaughn, Kyle Mooney) se rendent à Gotham pour enquêter... mais elles tombent bien vite sur Batman (Troy Baker) et son équipe (Ben Giroux, Rachel Bloom).

Je dois dire que, sur la base de quelques images promotionnelles, je n'étais pas très chaud à l'idée de cette rencontre entre les Tortues et Batman : avec son character design très particulier, le film ne m'attirait pas du tout, d'autant que les Tortues Ninja n'ont jamais été des personnages auxquels je suis particulièrement attaché.

Et pourtant, j'ai eu une très bonne surprise au visionnage, puisque ce long-métrage animé a la bonne de faire un crossover au sens le plus classique du terme : une opposition de styles, de tons, et de genres contre une alliance d'ennemis rendus encore plus grotesques et repoussants, un contraste entre l'humour des Tortues et le sérieux de Batman, le tout, sans jamais délaisser l'action de qualité.

Car c'est bien ce qui frappe très tôt dans le film : la qualité de ses affrontements. Son premier duel Batman/Shredder est très réussi, et ensuite, ça ne fait que monter en puissance.

Ajoutez à cela, comme je le disais, l'humour décomplexé des Tortues qui fait un bon contrepoids au caractère taciturne de Batman, des associations de personnages (Donatello/Batgirl, Raphael/Robin, Ra's/Shredder) qui fonctionnent bien, et une tendance surprenante à s'aventurer sur un terrain plus sombre et glauque (les mutations, un peu de sang, la vision sous l'emprise du gaz de Scarecrow), et voilà, un métrage d'animation des plus sympathiques, qui n'est pas parfait (je ne suis pas totalement convaincu par l'idée de transformer tous les ennemis en Batman en mutants), mais qui se regarde d'une traite.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #994 : Men In Black - International (2019)

Publié le 26 Juin 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Fantastique

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Men In Black - International (2019) :

Lorsque Molly (Tessa Thompson), jeune femme ayant consacré sa vie à prouver l'existence des Men In Black, finit par être recruté par l'Agence, elle est envoyée à Londres, où elle rencontre l'Agent H (Chris Hemsworth), superstar de la branche londonienne et chien fou incontrôlable. Ensemble, les deux agents font former un duo improbable, et tenter de résoudre le mystère de la mort d'un diplomate extraterrestre...

Troisième suite du Men In Black de 1997, ce Men In Black : International arrive un peu comme un cheveu sur la soupe (ou un poil dans le thermos), après deux suites peu mémorables, et sans son duo Will Smith/Tommy Lee Jones.

À la place, on a Chris Hemsworth et Tessa Thompson, le duo de Thor Ragnarok, un duo qui, au demeurant, fonctionne à nouveau très bien dans ce métrage. Le seul problème, c'est que le film, dans son ensemble, ne décolle jamais. Pourtant, tout semble réuni pour, au minimum, donner lieu à un blockbuster estival sympathique : le budget est là, les effets spéciaux, les gadgets et les aliens sont nombreux, c'est relativement spectaculaire... mais non.

Constamment, du début à la fin de ce métrage de près de deux heures (le film le plus long de la franchise), on a l'impression qu'il manque quelque chose.

Un manque de rythme, un manque d'énergie, un manque de fantaisie, un manque d'humour, un manque de surprises (le script est affreusement balisé de bout en bout, plein de grosses ficelles trop faciles), un manque de développement des idées et des personnages (toutes les interventions du petit alien qui s'entiche de Thompson semblent avoir été bricolées à la dernière minute, au montage, tant il est absent de bien des scènes où pourtant, il devrait être visible, alors qu'à d'autres moments, il n'apparaît que dans des plans indépendants, détachés des autres personnages), et un manque de punch, notamment dans les dialogues et les échanges entre Thor et Valkyrie.

Bref, sans être désastreux, le film semble toujours semi-abouti, et avoir connu une post-production assez chaotique, comme souvent. Ajoutez à cela une réalisation peu mémorable, et voilà, un Men In Black International qui ne restera pas plus dans les mémoires que MIB 2 ou 3.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #993 : The Bill Murray Stories - Life Lessons Learned From a Mythical Man (2018)

Publié le 25 Juin 2019 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

The Bill Murray Stories - Life Lessons Learned From a Mythical Man (2018) :

Bref documentaire indépendant d'à peine 70 minutes retraçant la quête du réalisateur, qui tente désespérément de rencontrer et de comprendre Bill Murray, en retraçant les témoignages de ses nombreuses apparitions surprises dans le quotidien de personnes lambda.

Des personnes qui, le temps d'une soirée, d'une fête, d'un match, d'un concert, d'un mariage, d'un verre dans un bar, bref, le temps de quelques heures, ont eu la chance de côtoyer Bill Murray, qui s'est invité dans leur vie, s'est amusé à leurs côtés, et est reparti aussi vite qu'il est venu.

Les témoignages se succèdent, anonymes ou célèbres, accompagnés de vidéos ou de photos de l'événement en question, et il en ressort le portrait d'un acteur excentrique, injoignable, et qui vit sa vie comme une improvisation constante, à la recherche de nouvelles expériences et de découvertes, quel qu'en soit l'instant ou le lieu.

Plutôt sympathique à regarder et amusant, surtout si l'on apprécie l'acteur, mais au final guère plus qu'un métrage anecdotique qui pourra frustrer certains spectateurs, d'autant que le réalisateur fait le choix (avisé, à mon avis, vue la qualité mythique et élusive du bonhomme) de ne pas franchir le pas en plaçant Murray sur le grill, lorsqu'il finit par croiser son chemin lors d'un match de baseball.

3.75/6

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