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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1156 : La Chute du Président (2019)

Publié le 5 Mars 2020 par Lurdo in Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller, Politique, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

La Chute du Président (Angel has Fallen - 2019) :

Sur le point de devenir le Directeur des Services Secrets du Président Trumbull (Morgan Freeman), Mike Banning (Gerard Butler) songe à refuser cette promotion, rattrapé par son âge, par la fatigue et par les commotions cérébrales. Mais lorsqu'une tentative d'assassinat élimine tout le Service de sécurité du Président, et laisse ce dernier dans le coma, Mike est accusé. Victime d'un complot et pointé du doigt comme étant un traître à son pays, Banning s'enfuit, bien décidé à trouver le vrai responsable et à venger son honneur...

Je le mentionnais dans ma critique de l'opus précédent : là où La Chute de la Maison Blanche était un film bas de plafond mais joyeusement bourrin et efficace, La Chute de Londres s'avérait un bon cran en-dessous, plus caricatural et moins pêchu.

Ici, on est probablement dans quelque chose d'encore moins nerveux dans l'action, âge oblige : Butler a vieilli, son personnage est fatigué, etc, et tout cela se retrouve dans le film, un film qui a la bonne idée d'avoir, en filigrane, tout un propos sur l'âge, la retraite, le stress post-traumatique, et les conséquences d'une vie de service sur le corps et le mental humains (notamment au travers du personnage du père de Banning, interprété par Nick Nolte).

Une idée qui est probablement la seule bonne idée du métrage, puisque tout le reste du récit s'avère particulièrement téléphoné et générique, au point d'en devenir agaçant : les mystérieux méchants sont évidents dès leur première apparition à l'écran, leurs motivations sont transparentes, les rebondissements du récit sont cousus de fil blanc, tout comme les feintes du scénario (le cliché du montage alterné entre les protagonistes réfugiés dans une pièce sans autre issue qu'une porte, et les méchants qui s'en rapprochent de plus en plus, pour finir par débouler dans une autre pièce qui est vide, il faut arrêter, maintenant), et ce n'est pas la mise en images qui sauvera le film de ces faiblesses.

La réalisation est en effet fonctionnelle, mais décevante (un peu trop de plans serrés, et les poursuites en pleine nuit sont peu lisibles), et les fonds verts approximatifs se multiplient un peu trop dans la dernière partie pour vraiment convaincre.

Dans l'ensemble, donc, si les défauts du film sont un peu différents de ceux de son prédécesseur, le résultat final n'est guère meilleur. C'est spectaculaire, oui, c'est bas du front, oui, c'est bourrin, oui, mais c'est aussi bien trop banal et générique pour mériter une meilleure note (et ce malgré une distribution efficace).

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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