Lady Business (Like a Boss - 2020) :
Amies d'enfance inséparables, Mel (Rose Byrne) et Mia (Tiffany Haddish) ont fondé leur propre entreprise de cosmétique, une start-up prometteuse aux finances pourtant en difficulté. Lorsque Claire Luna (Salma Hayek), grande patronne de l'industrie cosmétique, s'intéresse à leur business, et leur propose d'investir dans leur entreprise, l'amitié des deux femmes est remise en question par les choix qui se présentent à elles...
Une comédie écrite par deux scénaristes de Ryan Hansen Solves Crimes on Television (Ryan Hansen a apparaît d'ailleurs dans le film), et qui, sous couvert d'être une friend-com (le nouveau terme à la mode pour décrire ces comédies pour femmes décrivant les hauts et les bas de l'amitié indéfectible de deux copines), s'inscrit en fait dans cette mouvance de bad girls movies entamée par Bridesmaids/Mes Meilleures Amies, qui montrent les femmes comme aussi trash, vulgaires, immatures, graveleuses et déglinguées que peuvent l'être les hommes dans les comédies américaines.
Le problème, en fait, c'est que tout comme du côté masculin, l'immense majorité de ces métrages ne vaut pas grand chose, leurs scénaristes se contentant d'accumuler gros mots, références sexuelles, et péripéties bas-de-plafond, tout en laissant les acteurs improviser, en espérant que cela suffise à faire un métrage convaincant.
Ici, c'est exactement le cas, puisque Like a Boss n'a pas le moindre rythme, que son écriture est faible, et que sa réalisation n'est guère plus dynamique. Pour compenser, on a le droit à une Tiffany Haddish en roue libre, à de l'improvisation, et à un défilé de cabotinage, d'humour de stoner, scatologique et/ou scabreux, et de seconds rôles qui font leur numéro, comme Salma Hayek, Billy Porter, Jennifer Coolidge, Jessica St Clair, etc.
L'avantage, c'est que tout ce petit monde est suffisamment professionnel et doué pour que, ponctuellement, un gag ou une réplique décrochent un sourire, et redonnent espoir dans le reste. L'inconvénient, c'est que dès que le moment est passé, on retombe dans une médiocrité particulièrement plate, pas très drôle ou inspirée, voire même assez ringarde (toute la présentation finale du produit, ou encore la conclusion karaoké) et forcée.
Reste l'amitié improbable des deux protagonistes, qui trouvera peut-être un écho, chez les spectatrices. Mais c'est peu, dans l'ensemble.
2/6
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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...
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