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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #guerre catégorie

Critique éclair #029 - Le Ministère de la sale guerre (2024)

Publié le 19 Juin 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Guerre, Histoire, Critiques éclair, Action, Review, USA, UK

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

The Ministry of Ungentlemanly Warfare (2024) :

Pour empêcher les Nazis de ravitailler leurs U-Boats dans l'Atlantique, Churchill (Rory Kinnear) décide de lancer l'opération Postmaster, une opération ayant pour but de saboter un navire amarré sur l'île de Fernando Po. Pour ce faire, les Britanniques dépêchent deux agents, Marjorie Stewart (Eiza González) et Mr Heron (Babs Olusanmokun), ainsi qu'un commando clandestin de soldats aguerris et controversés, composé de March-Phillipps (Henry Cavill), Lassen (Alan Ritchson), Alvarez (Henry Golding), Appleyard (Alex Pettyfer) et Hayes (Hero Fiennes-Tiffin). Face à eux, toute une garnison de Nazis, et le malveillant Heinrich Luhr (Til Schweiger)...

Un film de guerre goguenard signé Guy Ritchie, qui a décidé ici d'adapter à sa sauce une histoire vraie pour en faire un film à l'ancienne, avec une musique lorgnant fortement sur du Ennio Morricone, une troupe d'acteurs qui s'amusent à prendre des accents improbables, un casting color-blind... et c'est à peu près tout.

Je dois bien avouer que je suis resté sur ma faim : quelque chose ne fonctionne pas totalement dans cette troupe de personnages sous-développés, de méchants nazis très méchants, d'espions nonchalants, etc. Peut-être est-ce dû aux allers-et-retours entre le lieu de l'action, et les bureaux de Churchill et compagnie, qui empêchent le film de créer une dynamique et de décoller. Peut-être est-ce dû aux grosses scènes d'action, toutes filmées de nuit et jamais suffisamment spectaculaires. Peut-être est-ce l'absence du style et de l'énergie habituels de Ritchie, qui semble coincé aux entournures par le matériau de base. Peut-être est-ce au contraire parce que les personnages sont trop nonchalants, et jamais en réel péril.

Je ne sais pas trop, en fait. Ungentlemanly Warfare, c'est un peu Inglorious Basterds sans le fun, sans l'énergie, et sans les moments mémorables. Dommage.

Un petit 3/6 (pour Cavill, qui porte très bien la moustache et la barbe) 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

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Critique éclair #024 - Civil War (2024)

Publié le 31 Mai 2024 par Lurdo dans Cinéma, Thriller, Drame, Critiques éclair, Guerre, USA, Review, Science Fiction

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Civil War (2024) :

Alors que les États-Unis sont en pleine guerre civile opposant de multiples factions indépendantes, un quatuor de reporters de guerre - Lee (Kristen Dunst), désabusée et insensibilisée, Joel (Wagner Moura), son compère accro à l'adrénaline, Sammy (Stephen McKinley Henderson), un journaliste vétéran et vieillissant, et Jessie (Cailee Spaeny), apprentie photographe de guerre, encore naïve et fascinée par ce métier - traverse le pays en voiture pour rejoindre Washington et espérer interviewer le Président (Nick Offerman)...

Énorme carton critique, ce Civil War d'Alex Garland (Ex Machina, Annihilation, 28 jours plus tard, etc) ment un peu sur la marchandise : la Guerre civile promise par le titre n'est en fait qu'une toile de fond à un road movie sur le journalisme (de guerre), l'éthique, et l'empathie, au travers des quatre personnages principaux et de leurs rapports à leur métier, le tout avec une illustration musicale éclectique (c'est très film indépendant, en somme, d'où la distribution par A24 et l'accueil critique).

Et une fois qu'on a pris ça en compte, force est de reconnaître que le tout est très compétent... mais c'est aussi un peu superficiel. Pas tant sur le front du worldbuilding (certes, il n'y a que peu d'explications sur le pourquoi et le comment de cette guerre civile, sur les parties prenantes, etc... mais honnêtement, ce n'est pas le sujet du film, et ce n'est pas ce qui intéresse Garland), que sur celui des thématiques et du message, assez vagues, basiques et classiques.

Histoire de justifier l'affiche (et son gros "À VOIR EN IMAX"), Garland rajoute bien une petite dose d'action dans la dernière ligne droite de son métrage, mais cela ne fait qu'amener à une conclusion malheureusement prévisible au possible, dans laquelle SPOILER la reporter blasée retrouve un peu d'humanité et se sacrifie pour sauver la newbie, qui, à l'opposé, a pour premier réflexe de photographier la mort de sa collègue. Voilà voilà.

Je ne sais pas si c'est ce côté finalement assez simpliste du métier de photographe de guerre, ou plus simplement le cadre provocateur (et un peu cynique) renvoyant directement à l'actualité qui sont responsables du succès critique auprès des médias, mais j'avoue être resté un peu sur ma fin... comme souvent avec les films signés Garland. Après, ça reste techniquement maîtrisé et efficace.

3.25/6

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Les bilans de Lurdo - Halo, saison 2 (2024)

Publié le 27 Avril 2024 par Lurdo dans Action, Science Fiction, Critiques éclair, Télévision, Les bilans de Lurdo, USA, Review, Paramount, Drame, Guerre, Halo

Halo est une franchise vidéoludique où le joueur incarne, en vue subjective, le Master Chief, un supersoldat gigantesque et impassible, perpétuellement engoncé dans une armure futuriste, et dont le seul objectif est de se battre contre de méchants envahisseurs extraterrestres fanatiques.

Ce qui, dans l'esprit des showrunners de la saison 1 de cette adaptation Paramount+, se traduisait apparemment par un Master Chief humain, hanté par des visions de son enfance, vulnérable et brisé, compétent mais pas trop, luttant constamment contre l'influence de sa "mère", le maléfique Docteur Halsey, et contre son attirance pour une humaine travaillant pour les aliens ; le tout dans un programme qui, incapable de proposer une action digne des jeux, préférait en limiter le nombre de scènes et multiplier à la place les sous-intrigues avec des personnages secondaires insipides...

Mais pour cette saison 2, en théorie, tout change : nouveau showrunner, nouvelle direction, cette nouvelle fournée de 8 épisodes était présentée comme un soft reboot plus proche des attentes du public. Sauf que dans les faits...

Halo, saison 2 (2024) :

Six mois après les événements de Raas Kkhotskha, Master Chief (Pablo Schreiber) découvre son nouveau supérieur, Ackerson (Joseph Morgan), désormais responsable du projet Spartan après la disparition de Halsey (Natascha McElhone). Mais suite à une mission de sauvetage sur Sanctuary, Chief se persuade que le Covenant était déjà sur place, et que la menace extraterrestre est bien plus importante que sa hiérarchie ne semble le penser...

Parce que soyons francs "trois scènes d'action et demi, noyées dans huit épisodes de sous-intrigues insipides supposément toutéliées, mais en réalité évoluant chacune dans leur coin, pendant que Master Chief est en retrait", c'est exactement ce que propose cette saison 2. C'est un peu mieux que la saison 1... mais ce n'est pas encore ça.

Dès le début de la saison, on comprend que ça ne part pas forcément du meilleur pied, puisque certains des éléments de la saison précédente sont passés à l'as (Cortana retirée de Master Chief), et que bien vite, Master Chief est suspendu. Et passe donc les 2/3 de la saison hors de son armure.

C'est bien pratique pour l'affaiblir, permettre aux autres personnages de lui sauver la peau (lors de l'assaut du Covenant sur Reach, à mi-saison), et préparer un retour triomphant dans l'armure pour le dernier épisode de la saison (où, spoiler, Master Chief a droit à une scène d'action d'une minute, et à un duel numérique à peine plus long contre l'Arbiter). Mais dans l'intervalle, on a Pablo Schreiber en civil pendant l'essentiel de la saison.

Soit. C'est dommage (encore que, les scénes d'action brouillonnes à base de doublures numériques au rendu et aux mouvements inégaux, ce n'est pas non plus la panacée), mais c'est assez symptomatique de ce qu'est le programme : une série qui a pris les grandes lignes de la mythologie (bordélique) du jeu, qui en a pris les noms des personnages et les designs, et qui fait son truc dans son coin.

Et ce Halo-in-name-only, qui n'a pas le budget pour proposer huit épisodes d'action et d'effets spéciaux, de choisir ainsi de s'éparpiller dans d'innombrables directions, de multiplier les digressions, et de proposer beaucoup de sous-intrigues centrées sur des personnages secondaires incompétents, antipathiques ou dont tout le monde se fout (rayez la mention inutile).

Ici, les manigances de l'Amirale Parangosky (Shabana Azmi) et du nouveau méchant Ackerson (Joseph Morgan), tellement caricaturaux et manipulateurs qu'ils en deviennent risibles (Ackerson s'en sort mieux, notamment parce qu'il est brièvement humanisé) ; là, Soren (Bokeem Woodbine) l'ex-Spartan et sa femme (Fiona O'Shaughnessy), qui cherchent leur fils pendant la moitié de la saison ; ailleurs, Kwan (Yerin Ha ) qui a des visions mystiques ; et puis Halsey, emprisonnée, puis évadée et qui retrouve sa fille (Olive Gray) ; Makee (Charlie Murphy), toujours vivante, prise dans les jeux de pouvoirs du Covenant, et qui récupère Cortana (qui a une nouvelle apparence plus réussie, cette saison) ; l'amiral Keyes (Danny Sapani), au sacrifice dramatique ; Riz (Natasha Culzac), spartanne qui aimerait retrouver une vie normale ; Kai (Kate Kennedy), qui se fait manipuler par Ackerson et tente de former de nouvelles recrues ; Perez (Cristina Rodlo), une survivante du massacre de Reach, qui décide de rejoindre les rangs des Spartans....

Et j'en passe. Avec toujours comme constante (très "streaming américain des années 2020"), une série qui semble étrangement gênée d'avoir un mâle caucasien comme héros, et qui donc semble fréquemment se plier en douze pour l'affaiblir, pour présenter des femmes et des minorités dans tous les autres rôles, et pour bien montrer qu'elles sont aussi compétentes et héroïques que les hommes (à grands renforts de sacrifices, de grands discours pour remotiver Master Chief, etc).

Ce qui ne poserait pas trop de problèmes si, au moins, le tout était bien écrit et rythmé. Mais le souci avec toutes ces sous-intrigues et toutes ces pièces à déplacer simultanément, c'est que cette approche impose de passer constamment d'un personnage à un autre, pour faire progresser tout le monde en parallèle. Surtout quand l'objectif, c'est de toutélier tout ça à un moment ou à un autre.

Résultat : la série semble constamment hachée, s'éparpillant dans tous les sens, passant d'un moment un peu héroïque ou intéressant à dix minutes consacrées à la recherche d'un enfant sur une planète miteuse, et ainsi de suite. C'est notamment très perceptible vers la fin de la saison, quand arrive la grande bataille spatiale finale... mais qu'en parallèle, la série semble plus intéressée par la mise en place du prochain bad guy, le Flood (qui fait basculer la série en mode Dead Space dans une scène sur deux, suite à une incompétence totale des scientifiques de l'UNSC) et par la survie de Soren et compagnie, plutôt que par les aventures de Master Chief.

Ce qui fait qu'au final, si la série fonctionne très ponctuellement, elle tombe aussi souvent à plat, comme à chacune de ces morts héroïques qui touchent des personnages sous-développés, ou dont on se contrefiche royalement.

Et puis il y a aussi un problème de gestion du Covenant - je ne parle pas de son rendu à l'écran, assez inégal, mais de sa nature assez floue, aux motivations et aux raisonnements vagues, presque éclipsés par les innombrables manigances humaines et le côté "l'humanité est son pire ennemi" assez éventé.

Après, pour le coup, la fin de saison met en place quelque chose qui ressemble plus à du Halo, et pourrait donner une saison 3 intéressante... le conditionnel étant clairement de rigueur, compte tenu de l'évolution de la série jusqu'à présent.

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 29 - Brooklyn 45 (2023)

Publié le 13 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Drame, Critiques éclair, Thriller, Histoire, Guerre, USA, Review, Shudder, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur... 

Brooklyn 45 (2023) :

En décembre 45, à Brooklyn, des amis de longue date et anciens militaires - Marla Sheridan (Anne Ramsay), ex-interrogatrice, le Major Archibald Stanton (Jeremy Holm), soldat homosexuel accusé de crimes de guerre, le Major Paul DiFranco (Ezra Buzzington), aigle va-t'en-guerre - rendent visite, accompagnés de Bob (Ron E. Rains), le mari de Marla, au Colonel Clive Hockstatter (Larry Fessenden), officier supérieur déprimé par le suicide récent de son épouse. Rapidement, celui-ci leur révèle qu'il veut contacter feue son épouse par le biais d'une séance de spiritisme... mais l'expérience ne va pas se dérouler comme prévu.

Une production Shudder assez unique en son genre, qui s'ouvre et se ferme avec des changements de format d'image (4/3 noir et blanc -> 4/3 couleur -> format normal) et qui aurait très bien pu être une pièce de théâtre, puisque le tout est un gros huis-clos se déroulant dans une seule et même pièce, et que, finalement, le fantastique est limité à la brève séance du début, et à la dernière vingtaine de minutes.

Entre deux, trois quarts d'heure de thriller paranoïaque sur des militaires traumatisés par leur expérience durant la Seconde Guerre Mondiale, et qui voient des Nazis partout : c'est tendu, c'est intense, parfois ambigü, ça en dit beaucoup sur la guerre et la manière dont elle marque les hommes, bref, c'est très réussi, même si l'on ne peut s'empêcher de se dire que le tout aurait fait un excellent épisode d'anthologie au format 60-65 minutes, plutôt qu'un bon long-métrage de 95 minutes.

C'est une excellente surprise, en tout cas, avec une interprétation impeccable et marquante.

4.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...

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Un film, un jour (ou presque) #1897 - MOIS FRANÇAIS : La folle histoire de Max et Léon (2016)

Publié le 28 Juillet 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Guerre, Histoire, France, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La folle histoire de Max et Léon (2016) :

Tire-au-flanc invétérés, Max (David Marsais) et Léon (Grégoire Ludig) sont prêts à tout pour éviter d'être mobilisés pour affronter les Nazis lorsque ces derniers envahissent la France. Mais leur incompétence, leur roublardise, et les aléas du destin vont les amener aux quatre coins du monde, et faire d'eux des héros de la Résistance... franchement malgré eux.

Une comédie écrite et chapeautée par le duo du Palmashow, qui produit ici un film de guerre rigolard s'inscrivant directement dans la droite lignée des autres comédies françaises de ce genre, de l'As des As à la 7e Compagnie, en passant par Les Bidasses en folie, Papy fait de la Résistance, la Grande Vadrouille, et autres...

Et honnêtement, ça tient plutôt bien la route, déjà parce que tout le monde est juste, que tout le monde s'amuse, et que le film a une saveur "à l'ancienne", dans le bon sens du terme. Bon, cela dit, ça n'évite pas quelques clichés, le scénario est un peu épisodique et décousu, ce qui fait que le rythme du métrage n'est pas exceptionnel... mais certains gags sont plutôt excellents, et j'avoue avoir un faible pour le côté "créatifs publicitaires pour l'armée allemande".

Sympatoche, sans être un classique instantané.

3.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1824 - SEMAINE WALPURGIS : Warhunt (2022)

Publié le 26 Avril 2023 par Lurdo dans Action, Guerre, Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Histoire, Review, USA, Walpurgis

Pendant une semaine, pour fêter Walpurgis, la nuit des Sorcières, ce 30 avril, célébrons Halloween au printemps, avec une poignée de séries fantastiques et de films d'horreur...

Warhunt (2022) :

En 1945, pour retrouver des documents top secrets perdus dans le crash d'un avion militaire américain en Allemagne, un commando mené par le Sergent Brewer (Robert Knepper) part en territoire ennemi, accompagné par Walsh (Jackson Rathbone), mandaté par le Major Johnson (Mickey Rourke). Mais rapidement, des phénomènes surnaturels se multiplient autour des soldats américains, alors que la sorcellerie germanique étend son emprise dans les forêts sauvages allemandes...

Tous les ans, à cette époque de l'année, je passe en revue un ou plusieurs films d'horreur se déroulant en pleine Seconde guerre mondiale, et très souvent, la déception est au rendez-vous. Ici, c'est peut-être même pire, puisque c'est l'ennui total qui est au rendez-vous de ce Warhunt insipide et jamais captivant.

En partie parce que toute la sous-intrigue de Mickey Rourke, en mode Nick Fury du pauvre, fait vraiment pièce rapportée durant la plus grande majorité du métrage, mais aussi parce que le film n'est tout simplement pas bien écrit, pas bien caractérisé, pas bien rythmé, pas très bien réalisé ou monté, pas bien éclairé. Bref, il ne m'a pas du tout intéressé, et j'ai vraiment eu du mal à aller jusqu'au bout.

Énorme bof, donc, sur lequel je n'ai absolument rien de plus à dire.

1.5/6

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Les bilans de Lurdo : Halo, saison 1 (2022)

Publié le 14 Août 2022 par Lurdo dans Action, Critiques éclair, Drame, Guerre, Jeu vidéo, Les bilans de Lurdo, Paramount, Review, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, USA, Halo

Neuf épisodes d'une heure environ pour cette adaptation Paramount + de la franchise vidéoludique de Microsoft, cette version de Halo se veut une réalité parallèle aux jeux, à la continuité différente.

De quoi permettre à Master Chief de montrer son visage, et à Killen et Kane (les showrunners de la série, qui ont fait leurs armes sur de nombreux procedurals et sur The Last Ship) de tenter de concrétiser un programme attendu au tournant par bien des fans...

Halo, saison 1 (2022) :

Alors que les forces du Covenant attaquent la colonie reculée de Madrigal, l'intervention des Spartans, menés par Master Chief (Pablo Schreiber), a des conséquences inattendues : Chief entre en contact avec un artefact ancien qui réveille en lui des souvenirs enfouis et l'amène à se rebeller contre les ordres de ses supérieurs de l'UNSC, et notamment de Halsey (Natascha McElhone), qui a conçu le programme Spartan, en sauvant Kwan Ha (Yerin Ha), une jeune adolescente de Madrigal condamnée à mourir...

D'office, évacuons un point important : je ne fais pas partie de la communauté des joueurs de Halo, et je n'ai qu'une vague connaissance des grandes lignes de la franchise - je n'ai donc pas abordé la série sous l'angle de la fidélité aux jeux, de la continuité préservée, ou que sais-je encore...

Je n'ai ainsi aucun attachement particulier à cet univers ou à son personnage principal, Master Chief ; mais malgré cela, il m'est difficile de ne pas me dire que ce Halo est une occasion manquée, empêtrée dans trop de digressions inutiles et de personnages secondaires trop manichéens pour vraiment convaincre.

Je comprends bien l'objectif de la série : prendre un jeu de tir à la première personne, et en développer la mythologie et les personnages pour en faire quelque chose de plus consistant... mais ce faisant, la série s'égare fréquemment en chemin, partant dans des voies peu probantes qui affaiblissent le tout plus que l'inverse.

La saison est ainsi orientée autour de deux grands aspects : le premier, centré sur la planète de Madrigal et sur le personnage de Kwan Ha, est balisé au possible, avec le cliché du soldat endurci qui désobéit aux ordres pour prendre sous son aile une adolescente innocente, blablabla.

Franchement pas très captivant, tout cet arc narratif n'est pas aidé par une esthétique coloniale assez terne et laide, par des clichés à gogo (les sous-Fremens du désert), par du drama familial sans grand intérêt du côté de la jeune fille, par une escale chez des mercenaires qui font très Ravagers du pauvre, etc, etc, etc.

Ça a l'avantage de présenter un peu l'univers, et de décrire l'UNSC comme une bande de gros conn*rds finis, cruels et autoritaires, opposés à un Covenant guère plus intéressant. Mais à partir de là, difficile de trouver un intérêt dans les enjeux de la série et de la guerre que l'on nous présente : les extraterrestres (au rendu numérique assez inégal, notamment dans leur animation et leurs mouvements) sont, comme les humains, antipathiques, et les colons sont insipides et inintéressants (mention spéciale à l'épisode 07, intégralement consacré à Kwan Ha et à sa planète, et durant lequel Master Chief et compagnie font de la figuration).

L'autre aspect, c'est Master Chief, et sa relation difficile avec sa "maman", Halsey. Et là, disons que... la subtilité n'est pas de mise. Halsey est une grande méchante qui manigance encore et encore, la moindre de ses scènes déborde de manipulations en tous genres, et au fil de la saison, ça devient de plus en plus lassant, jusqu'au rebondissement final télégraphié bien à l'avance ; et Master Chief, lui, passe d'un monolithe impassible et destructeur, avatar du joueur capable de détruire une armée entière à lui seul, à un être brisé, un Élu seul capable d'activer des artefacts galactiques, hanté par des souvenirs d'une enfance qu'on lui a arrachée, un guerrier efficace... mais pas tant que ça (puisqu'il est à peine au-dessus des autres Spartans, et qu'on doit lui sauver la mise à de multiples reprises), un homme perdu et affaibli qui ne trouve sa rédemption qu'en laissant quelqu'un d'autre prendre les commandes de son corps (il y aurait probablement quelque chose à dire du rapport de John aux femmes, qui le manipulent constamment, qui le sauvent constamment, dont il est - littéralement - la marionnette, etc).

En même temps, ça se comprend : le budget de la série est très limité (ça se voit nettement aux effets spéciaux, comme les aliens du Covenant, Cortana, etc), et le programme n'est pas en mesure de proposer les scènes d'action auxquelles l'on pourrait s'attendre de la part de l'adaptation d'un FPS - la série est ainsi assez pauvre en action, et lorsque cette dernière est présente à l'écran, le résultat est très variable (la scène de fin de l'épisode 5 est efficace, l'affrontement du season finale sur la planète du Covenant est fauché au possible, dans des décors vides et numériques).

D'où l'accent mis sur les personnages, les intrigues secondaires, et tout et tout, notamment la mythologie de la série, une mythologie assez générique pour le moment.

Bref, entre l'écriture assez basique, l'action un peu faiblarde, les effets numériques très inégaux, et l'interprétation globalement correcte (même si je ne suis pas très fan de Shabana Azmi), on se retrouve avec une série Halo très... moyenne. Voire médiocre.

Reste à voir si c'est le syndrome de la première saison faiblarde qui frappe à nouveau, et si la série saura s'en défaire en saison 2...

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Un film, un jour (ou presque) #1598 : SEMAINE SAINT PATRICK - Le Zoo (2017)

Publié le 18 Mars 2022 par Lurdo dans Review, Cinéma, Drame, Jeunesse, UK, Histoire, Irlande, Guerre, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Le Zoo (Zoo - 2017) :

Durant les bombardements subis par Belfast lors de la Seconde Guerre Mondiale, Tom (Art Parkinson), un jeune garçon dont le père est au front, décide de tout faire pour sauver Buster, un jeune éléphanteau du zoo de la ville, l'un des nombreux animaux de l'établissement dont l'exécution a été commandée par les autorités...

Un film familial à thématique animalière, version très romancée d'une histoire vraie, qui n'a malheureusement pas vraiment fonctionné sur moi, pour plusieurs raisons. Déjà, à cause du parti-pris artistique de baigner toute la photographie du film dans une colorimétrie délavée, à la limite du sépia, pour faire "historique" : c'est moche, c'est inutile, et ça n'apporte rien au film, voire même ça crée une distance qui n'a pas lieu d'être entre le spectateur et l'histoire présentée.

Ensuite, parce que la structure même du film, son déroulement, et son rythme, font que l'on ne s'attache jamais vraiment aux jeunes personnages (notamment au héros). Oui, le petit Mickey (James Stockdale) est amusant, mais il est sous-exploité, et disparaît trop longtemps du métrage pour son propre bien... et les autres personnages restent trop mécaniques dans leur écriture et dans leur utilisation pour parvenir à susciter l'attachement et l'émotion.

Je parle d'émotion, car le film tente un rebondissement à la Terabithia (ceux qui auront vu ce dernier film comprendront). Un rebondissement assez téléphoné par la mise en scène et les dialogues (on est à la limite du "je reviens tout de suite" d'un figurant de film d'horreur), et qui est tombé totalement à plat pour moi, de par mon manque d'empathie envers les protagonistes.

Bref, un métrage totalement à l'opposé de son affiche colorée et joyeuse, et qui manque de la maîtrise nécessaire pour que son côté mélodramatique fonctionne réellement. Cela dit, ça a bon fond, et les enfants apprécieront peut-être l'éléphanteau... donc soyons gentils.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2021 - 09 - Sky Sharks (2020)

Publié le 7 Octobre 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Review, Science-Fiction, Thriller, Allemagne, Guerre, Horreur, Halloween, Oktorrorfest

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Sky Sharks (2020) :

Ancien nazi passé à l'ennemi, le Dr Klaus Richter (Thomas Morris), à l'existence prolongée artificiellement par un sérum mystérieux, doit aujourd'hui reprendre du service, aux côtés de ses filles Angelique (Barbara Nedeljakova) et Diabla (Eva Habermann), pour aider l'humanité à se défendre contre des forces nazies zombifiées, réveillées de leur tombe polaire, et qui ont décidé de reconquérir la Terre sur le dos de requins volants immortels...

Film allemand tourné en 2016-2017 et sorti en plein confinement, ce Sky Sharks est clairement ce que l'on pourrait appeler un films pour festivaliers : un long-métrage approximatif, bourré de sang, d'effets médiocres, de bimbos siliconées et botoxées qui se déshabillent, le tout dans un gros gloubiboulga bordélique et idiot, qui prend l'eau de partout et est totalement mal rythmé, clairement conçu pour être visionné entre potes, dans une ambiance de déconne et de vannes, et si possible sous influence de substances pas forcément très licites.

Pas de chance : mes films, j'ai tendance à les regarder en solo et à jeun... Autant dire que ce Sky Sharks, qui tente très clairement d'être "so bad it's good" et de devenir semi-culte façon Sharknado, s'est avéré un calvaire pour moi, tant TOUT y est incompétent, inepte et débile.

Déjà que la combo nazis + zombies commençait à avoir du plomb dans l'aile, mais là, c'est le coup de grâce : j'ai détesté. Au point que je n'ai pas envie de développer plus que ça : c'est raté sur tous les plans et, peut-être plus gênant pour une série Z de ce type, ce n'est même pas fun à regarder.

1/6 (pour les rares moments tellement débiles qu'ils fonctionnent, et les quelques caméos)

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Halloween Oktorrorfest 2021 - 03 - Shadow in the Cloud (2021)

Publié le 29 Septembre 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, USA, Guerre, Histoire

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Shadow in the Cloud (2021) :

Pendant la Seconde Guerre Mondiale, une jeune femme (Chloe Grace Moretz) monte à bord d'un avion militaire, en possession d'un colis et d'ordres top secrets. Confrontée à l'hostilité de l'équipage (Taylor John Smith, Beulah Koale, Nick Robinson, Callan Mulvey, Benedict Wall, Joe Witkowski, Byron Coll), l'inconnue est enfermée dans une tourelle ventrale de l'épisode. Mais rapidement, le vol se complique lorsqu'une créature étrange, un gremlin, commence à s'en prendre à l'avion et aux passagers...

Co-écrit par Max Landis et la réalisatrice, Shadow in the Cloud se veut un film de guerre prenant place durant la Seconde Guerre Mondiale, auquel se greffe un élément surnaturel inattendu.

Et comme tant d'autres films écrits par Max Landis, ça prend l'eau de partout, ça tente trop souvent d'être cool et badass, et c'est globalement très dérivatif : c'est une grosse variation militaire sur l'épisode de La Quatrième Dimension avec Shatner, mais en mode girl power pataud (tous les personnages masculins sont de gros boulets sexistes et stupides, l'héroïne est capable de tout, même avec un bras en bandoulière et un doigt cassé), avec une approche stylistique assez polarisante (musique rétro-synthétique façon Carpenter et Stranger Things, éclairage au néon coloré) et des rebondissements particulièrement idiots (la nature du contenu du colis mystérieux, notamment, est totalement improbable et jamais plausible).

Mais paradoxalement, pendant 50 minutes, ça fonctionne à peu près, avec une Moretz seule à l'écran, et un quasi-huis clos dans la tourelle, seule face à la lourdeur des hommes l'équipage (à la radio) et à la créature qui rampe sur les ailes de l'avion.

Et puis ensuite, quand arrive le dernier acte du film, ça part totalement en vrille, avec un film qui bascule en mode actioner du pauvre : les Japonais attaquent l'avion, Moretz escalade tout l'extérieur de l'avion, la tête en bas et à la force des bras malgré toutes ses blessures (des scènes sur fond vert pas très convaincantes du tout, notamment au niveau du rendu de la vitesse), elle tombe d'un avion et remonte à bord catapultée par l'explosion d'un autre avion, elle donne des ordres à droite et à gauche, elle se bat contre le gremlin sur fond de pop punk, elle pilote seule l'avion, elle abat la créature sans viser, elle l'affronte une dernière fois à mains nues et lui explose la tête avec ses petits poings, etc, etc... bref, Chloe Moretz, dans ce film, c'est Hit-girl en uniforme, ou plutôt c'est Ellen Ripley à la puissance mille, avec les même motivations, mais dans 10 m², en plein vol et totalement indestructible.

Au point que ça en devienne vite risible (et prévisible), surtout dans ses dix dernières minutes.

2.5/6

(l'ouverture animée façon film de propagande est sympathique, cela dit, même si elle téléphone un peu tout le déroulement du film)

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Un film, un jour (ou presque) #1476 : Spectral (2016)

Publié le 5 Juillet 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Netflix, Review, Science-Fiction, Thriller, USA, Guerre, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Spectral (2016) :

Alors que la Moldavie est plongée dans une guerre civile sanglante, les forces spéciales américaines y sont confrontées à un nouvel ennemi dont elles ignorent tout : invisible, invulnérable, mortel et capable de traverser les murs, ces Spectres éliminent un à un les soldats américains, jusqu'à ce qu'un scientifique de la DARPA, Mark Clyne (James Badge Dale) arrive sur place pour tenter d'élucider le mystère...

Production Legendary initialement conçue pour une sortie cinéma par Universal, et refourguée à Netflix peu de temps après le flop de Warcraft, Spectral a pourtant, à la base, presque tout du projet DTV : un pitch très dérivatif, un script pas très inspiré (sur lequel George Nolfi, réalisateur et scénariste de L'Agence, est intervenu en tant que script doctor), une distribution sans grand charisme, une photographie terne et boueuse, un réalisateur dont c'est le premier long...

On peut donc se demander ce qui avait motivé Universal a envisager, dans un premier temps, une sortie en salles pour un métrage qui n'aurait sans nul doute pas rameuté les foules, et aurait fait un flop : au visionnage, Spectral a en effet tout d'un film pour plateforme de streaming. Ce qui n'est pas forcément un mal, en soi, il faut simplement savoir à quoi s'attendre.

En l'occurrence, un métrage un peu approximatif à plein de niveaux, un mélange de La Chute du Faucon noir et d'Aliens qui se contente de recopier ses influences, un film guerrier à mi-chemin entre la s-f, le fantastique et l'horreur, qui joue la carte du techno-blabla pour cacher le fait que son postulat n'est pas vraisemblable pour un sou (et est bourré de grosses ficelles - la machine qju'il faut débrancher pour mettre fin à la menace ^^) et qui utilise des effets de clippeur (ralentis abusifs) pour donner un peu de style visuel à un film qui en manque grandement.

Cela dit, lorsque les effets spéciaux (signés WETA) entrent en jeu, et que le film bascule dans l'action, ça fonctionne plutôt bien. Qui dit sortie ciné dit budget "important" (70 millions de dollars, pas gigantesque, mais plus élevé que de nombreuses productions Netflix de l'époque) consacré aux effets spéciaux et à la direction artistique du matériel militaire, très réussis : au point que ça en devient presque paradoxalement risible lorsque, après tout un métrage assez "réaliste" militairement parlant, les personnages trouvent une solution à leur problème et bricolent en une nuit une technologie improbable (au cours d'un montage façon Agence Tous risques), pour débarquer sur le champ de bataille en combinaisons intégrales futuristes, armés de canons à plasma et accompagnés de plusieurs robots-drones géants et armés qu'on dirait tout droit sortis des ateliers de Boston Dynamics.

Bref : pas très convaincant sur le fond, pas vraiment plus sur la forme, Spectral n'a rien de vraiment mémorable... mais il a cet avantage que l'on ne s'ennuie pas (le film fait moins de 110 minutes, tout compris), et que ses scènes d'action sont quasiment du niveau blockbuster. Ce qui aurait probablement été un bide en salles devient ainsi un visionnage tout à fait agréable en VOD : ça n'en fait pas un bon film, mais nul doute que la plupart des spectateurs auront tendance à se montrer plus indulgents que s'ils avaient payé leur place.

Un petit 3/6 pour le travail de WETA.

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Un film, un jour (ou presque) #1404 : SEMAINE ZAZ - Top Secret ! (1984)

Publié le 30 Mars 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, Thriller, USA, Guerre, ZAZ

Le 1er Avril n'est pas loin, et pour l'occasion, pendant un peu plus d'une semaine, retour chronologique sur la filmographie des ZAZ, histoire de rire un peu en ces temps maussades...

Top Secret ! (Top Secret! - 1984) :

En tournée dans une Allemagne de l'Est étrangement nazie, Nick Rivers (Val Kilmer), star du rock'n'roll américain, rencontre Hillary (Lucy Gutteridge), une jeune femme séduisante en prise avec les autorités. Membre de la résistance, elle tente de secourir son père, un scientifique emprisonné par les Allemands. Contre toute attente, et au grand dam de son manager, Nick va décider de l'aider...

Pour être tout à fait franc, je n'ai toujours gardé qu'un souvenir très vague de ce Top Secret !, un ZAZ que j'ai toujours rangé dans la catégorie "films mineurs" de ses auteurs.

Et en le revoyant aujourd'hui, effectivement, je comprends pourquoi : si le film regorge toujours de moments excentriques et décalés, d'absurdités et de jeux de mots à la ZAZ, la densité de blagues à la minute est nettement moins importante que dans les autres œuvres de la bande... du moins, dans la première moitié du film.

Je ne sais pas si ce n'est qu'une fausse impression ou non, mais Top Secret ne m'a semblé en effet décoller vraiment qu'à partir de sa seconde moitié, une fois que Nick a rejoint officiellement la résistance (et après un flashback un peu raté parodiant Le Lagon bleu de 1980). Le film retrouve alors une énergie, un fil directeur et une intrigue mieux définis, et enchaîne ainsi les séquences improbables et drôles.

Avant, c'est gentillet, ponctuellement amusant, mais un peu inégal, et ça manque un peu de rythme dans sa première moitié. Heureusement, le tout trouve son rythme de croisière durant tout son troisième acte, même si, je dois bien l'avouer, la toute fin, qui arrive après un duel sous-marin mémorable, est un peu précipitée.

Top Secret reste donc bien un ZAZ mineur à mes yeux, même si, ZAZ obligent, il y a probablement plus d'idées et de gags dans ces 90 minutes de film que dans la plupart des comédies tournées depuis.

Un petit 4/6 

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Halloween Oktorrorfest 2020 - 48 - Ghosts of War (2020)

Publié le 26 Octobre 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, UK, Guerre

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Ghosts of War (2020) :

En pleine Seconde Guerre Mondiale, un commando allié (Brendon Thwaites, Theo Rossi, Skylar Astin, Kyle Gallner, Alan Ritchson) reçoit pour ordre d'occuper un château français afin d'éviter que les Nazis ne s'y établissent. Mais rapidement, des phénomènes étranges se produisent entre les murs de ce bâtiment abandonné...

Un film de guerre du scénariste de Destination Finale 2, 4, de la série Kyle XY et de l'Effet Papillon, et qui se démarque du tout venant des films de guerre surnaturels (comme il y en a tant avec des zombies) par une distribution principale plutôt sympathique et convaincante : Brenton Thwaites (Titans, Gods of Egypt), Theo Rossi (Luke Cage), Skylar Astin (les Pitch Perfect et plein de séries), Kyle Gallner (Veronica Mars) et Alan Ritchson (Titans, Smallville, etc).

Rajoutez à cela un caméo de Billy Zane (qui pose problème, mais j'y reviendrai) et un déroulement classique, mais efficace dans le genre escouade de soldats vs une menace surnaturelle, et le tout se regarde plutôt tranquillement... ou presque.

Parce qu'en lieu et place d'un crescendo aboutissant sur un grand final résolvant tous les éléments paranormaux, comme dans tout film de fantômes qui se respecte, Ghosts of war préfère se la jouer petit malin.

Pas forcément surprenant, compte tenu du passif du scénariste, mais tout de même (attention, spoilers) : alors que le grand face à face final entre les soldats et les forces surnaturelles a enfin lieu, Chris est arraché au chateau pour se réveiller dans un lit d'hôpital, branché à une simulation virtuelle. Tout le film n'était ainsi qu'une simulation pour soldats traumatisés sur le champ de bataille, simulation dirigée par Billy Zane (et là, souci : forcément, quand avant cela, il n'apparaît que 25 secondes dans tout le film, sans dire plus de deux phrases, on se doute qu'il va revenir à un moment ou un autre, pour un rebondissement final plus développé)... et simulation hantée par une malédiction lancée en Afghanistan sur Chris et les autres.

Une sorte de double effet kiss cool sur la fin du métrage, qui agace plus qu'elle ne convainc, et qui laisse un sentiment de frustration et d'inabouti. Dommage, parce qu'une histoire de fantômes basique et directe aurait probablement été plus efficace, même avec ces effets numériques faiblards.

3.75 - 0.75 pour cette fin = 3/6

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Un film, un jour (ou presque) #967 - QUINZAINE ALIENS - 03 - Predator (1987)

Publié le 22 Mai 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Science-Fiction, Horreur, Action, Guerre, Aliens

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus... et pendant deux semaines, à l'occasion des 40 ans de la franchise Alien, retour sur les films de la saga, et sur ceux de sa grande rivale, Predator.

Predator :

Lorsqu'un commando d'élite américain (Arnold Schwarzenegger, Bill Duke, Richard Chaves, Jesse Ventura, Sonny Landham, Shane Black) est envoyé au coeur de la jungle d'Amérique Central pour y accompagner Dillon (Carl Weathers), un agent de la CIA, et libérer des otages, les soldats ne se doutent pas qu'ils vont devenir là les proies d'un chasseur extraterrestre furtif et implacable...

Premier film de studio de John McTiernan, un tournage compliqué au milieu de la forêt, pour un résultat qui fait date, plus intelligent et subversif qu'on veut bien souvent l'admettre.

Ou comment une équipe d'action heroes américains typiquement 80s, indestructibles, tout en muscles luisants, en armes pétaradantes, en testostérone et en one-liners (il n'y a qu'à voir la manière dont ils sont mis en valeur par la réalisation, par le script, et par cette scène d'assaut sur le camp ennemi, filmée et montée comme un film d'action typique par la seconde équipe) s'avère impuissante face au Predator invisible, pour qui les forces armées terriennes ne sont qu'une vaste blague.

Un film qui construit et déconstruit simultanément le film d'action à l'américaine, porté par une réalisation et un découpage maîtrisés de McT, une bande originale mémorable de Silvestri, une créature emblématique, et par une distribution de gueules qui se donnent complètement à leurs rôles respectifs.

On ne s'ennuie jamais, et si l'on pourra toujours regretter des imperfections techniques trahissant les difficultés de tournage - prise de son et post-synchronisation parfois approximatives, certains plans éloignés assez flous, imperfections dans les déplacements ralentis du Predator, qui avance parfois à quatre pattes - on assiste là à la naissance d'un mythe cinématographique, mythe qui reste prenant de bout en bout, depuis ses premiers instants façon "America, fuck yeah !" jusqu'à son grand final et son affrontement primal.

Excellent.

"CONTACT !"/6 (5/6)

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Un film, un jour (ou presque) #966 - QUINZAINE ALIENS - 02 - Aliens, le Retour - Édition Spéciale (1986/1991)

Publié le 21 Mai 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Science-Fiction, Horreur, Action, Guerre, Aliens

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus... et pendant deux semaines, à l'occasion des 40 ans de la franchise Alien, retour sur les films de la saga, et sur ceux de sa grande rivale, Predator.

Aliens, le retour (Aliens) - Édition Spéciale :

Retrouvée après avoir dérivé plus de 50 ans dans l'espace, Ellen Ripley (Sigourney Weaver) apprend à son réveil que des colons se sont établis depuis des années sur LV-426, la planète où l'équipage du Nostronomo avait découvert un xénomorphe. Et rapidement, lorsque la colonie cesse de donner de ses nouvelles, Ripley est amenée à accompagner un corps de marines de l'espace (Michael Biehn, Bill Paxton, William Hope, Jenette Goldstein, Al Matthews, Lance Heriksen, etc), ainsi qu'un représentant de la Weyland-Yutani (Paul Reiser), pour tenter de découvrir si, oui ou non, le pire s'est produit pour les colons...

On ne présente plus l'Aliens de James Cameron, pur produit des années 80, troquant l'angoisse et la peur suggérées du premier épisode pour quelque chose de plus viril et percutant : l'heure est à l'action, à la sueur, à la testostérone et aux grosses pétoires, de quoi faire hurler les puristes, mais de quoi rendre aussi ce nouveau métrage nettement plus dynamique et mémorable, avec des morceaux de bravoure dont seul Cameron a le secret, des personnages sympathiques, une pression constante rythmée par les bips du détecteur de mouvement, et une montée en puissance inimitable.

D'autant que ce déluge d'action et de bourrinage est contrebalancé par son héroïne féminine toujours aussi forte, son instinct maternel (l'adorable Newt, juste, touchante et naturelle, est pour beaucoup dans le succès du film), et sa recomposition, avec Hicks et Newt, d'une cellule familiale improbable.

Un angle d'approche encore renforcé par la Director's Cut/Édition Spéciale, qui voit Ripley apprendre, bouleversée, la mort de sa fille en son absence. Cette Édition Spéciale, malheureusement, affaiblit aussi un peu le film, en le rallongeant, et en consacrant une partie conséquente de ses rajouts à la vie des colons sur LV-426.

On y suit ainsi justement la famille de Newt, qui, comme par hasard et peu de temps après le réveil de Ripley, découvre l'épave et les oeufs xénomorphes, et devient ainsi la première victime de la bête. Des coïncidences et une chronologie un peu forcées, qui enlèvent une grosse part d'ombre à la première partie du métrage. Dommage, car les autres ajouts de la Director's Cut sont plutôt efficaces, à défaut de bouleverser fondamentalement le film ou son message anti-corporatiste dans la droite lignée du film de Scott.

Mais je ne vais pas m'étaler plus longtemps sur cet incontournable du genre : dans l'ensemble, Édition Spéciale ou non, c'est toujours excellent, mais je préfère néanmoins la version originale du film.

4.5/6 (5/6 en version cinéma)

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 41 - War of the Dead (2011)

Publié le 7 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Action, USA, Lituanie, Italie, Finlande, Guerre, Histoire

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

War of the Dead :

En mars 1942, le Capitaine Martin Stone (Andrew Tiernan) prend la tête d'une escouade américaine envoyée détruire un bunker ennemi en territoire russe, mais se trouve contraint d'intégrer à son équipe des soldats d'élite finlandais, afin d'affronter des sodats nazis revenus d'entre les morts...

Aouch. Entre Outpost et Dead Snow, les films de zombies nazis sont presque devenus un sous-genre à part entière du cinéma d'horreur. Et franchement, lorsque l'on arrive après la bataille comme ce War of the Dead (huit ans de gestation !), mieux vaut apporter quelque chose de neuf ou d'original si l'on veut sortir du lot.

Ici, pas de chance, c'est tout le contraire, puisque le métrage est absolument générique et dérivatif au possible, avec des personnes creux et interchangeables, un carton-titre long et maladroit en début de film et de l'action non-stop pendant 90 minutes... mais malheureusement, c'est de l'action brouillonne et mal filmée, puisque 80% du film se passent de nuit, et les 20% restants dans des couloirs souterrains sombres.

Autrement dit, on ne voit pas grand chose, et de toute façon, à la 25ème attaque de zombies identique aux autres, on finit par ne plus en avoir grand chose à faire. Hénaurme bof.

1.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 36 - Monsters : Dark Continent (2014)

Publié le 4 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Action, Halloween, Horreur, Fantastique, Guerre

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Monsters - Dark Continent :

Dix ans après leur arrivée sur Terre, les Monstres se sont répandus un peu partout à la surface de la planète, et en particulier au Moyen-Orient. En Jordanie, les troupes américaines doivent affronter ainsi les créatures extra-terrestres, tout en contenant la rebellion d'une population locale qui n'apprécie guère les troupes de l'Oncle Sam, et se livre à des actes de terrorisme sur les soldats...

Un film particulièrement frustrant, puisqu'en lieu et place d'une suite pertinente construisant sur les bases du premier (qui ne m'avait pas forcément convaincu - 3/6 - mais qui avait le mérite d'avoir un point de vue original), le réalisateur décide de partir dans une direction totalement différente, à savoir une chronique de guerre anti-interventionniste, façon "les difficultés de la guerre américaine au Moyen Orient", très très vaguement agrémentée de monstres, ça et là, en toile de fond.

Et c'est là que le bât blesse, puisque le film est long, très long (2h), et que les 3/4 du temps, ce n'est qu'un film de guerre basique, comme Hollywood en a produit tant ces dernières décennies (Jarhead, The Hurt Locker, etc): tous les clichés sont là, la leçon de morale aussi, les métaphores sont pataudes, etc.

Autant dire qu'on s'ennuie ferme, malgré la réalisation assez inspirée, et la photographie crédible et compétente. C'est d'autant plus frustrant, en fait, que techniquement, le film est donc très réussi (malgré un abus de scènes "naturalistes", avec pléthore de ralentis sur l'environnement des personnages), mais que seuls les rares moments mettant en scène des monstres parviennent à surprendre et à convaincre (aidés par des effets spéciaux remarquables).

Un long-métrage compétent, donc, mais en partie hors-sujet, qui donne l'impression d'un script sur la guerre en Irak ou Afghanistan, auquel on aurait greffé à l'arrache des monstres pour le rattacher à la franchise.

C'est longuet, c'est cliché, c'est très dérivatif, et ça n'atteint que trop rarement son objectif ; dommage, car il y a là de bonnes choses, trop diluées dans un océan de choix créatifs génériques au possible.

2/6

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 18 - Outpost 3 : Rise of the Spetsnaz & Maniac (2012)

Publié le 4 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Guerre

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

Outpost 3 - Rise of the Spetsnaz :

Des spetsnazs, des nazis, des zombies... la routine.

Pas vraiment accroché à ce troisème opus. Autant j'avais bien apprécié l'épisode précédent, autant les personnages de celui-ci sont à l'image du film : ternes et redondants. Et à force de faire dans le terne et le boueux, le tout devient lassant, malgré les efforts de la prod pour proposer de l'action.

2/6

Maniac (2012) :

Elijah Wood en tueur psychotique pitoyable, traumatisé par sa mère, et qui scalpe des jeunes femmes à New York, avant de s'éprendre d'une photographe française.

Remake (d'un film que je n'ai pas vu), filmé par un français (dont le précédent opus était tout sauf mémorable), et très stylisé, tant par l'abus de vue subjective (constante), que par la bande-son 80s, et les effets visuels. On adhère ou pas, mais c'est un peu trop racoleur à mon goût (des looks racoleurs, des sfx too much, une mise en scène too much), et les ruptures de POV ne sont pas très logiques.  

3/6 pour l'exercice de style.

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