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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1734 : Me Time - Enfin Seul ? (2022)

Publié le 9 Septembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Netflix, Review, USA, Critiques éclair

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Me Time - Enfin Seul ? (Me Time - 2022) :

Père au foyer époux d'une architecte à la carrière florissante (Regina Hall), Sonny (Kevin Hart) accepte de participer à l'anniversaire de son meilleur ami d'enfance, l'excentrique Huck (Mark Wahlberg), qui l'embarque alors dans un week-end de folie poussant Sonny dans ses retranchements...

Mouais.

Une buddy comedy en pilotage automatique écrite et réalisée par le scénariste de nombreux films de Ben Stiller, ainsi que de The Boyfriend : pourquoi lui ? et de Back to School (que des chefs d'œuvre de comédie, en somme), et qui continue l'histoire d'amour de Kevin Hart et de Netflix, une histoire d'amour décidément très peu probante.

Ici, on se retrouve avec une comédie assez périmée, avec une bromance qui semble arriver avec 10 ans de retard (I Love You, Man, du même scénariste, c'était en 2009), un rythme mollasson, et un script qui, globalement, lorgne fortement sur un délire façon Very Bad Trip, sans en avoir l'inventivité, l'énergie, ou la folie, et dans lequel les deux acteurs principaux font leur numéro habituel, sans plus.

Un bon gros bof, pas désastreux en soi, mais ultra-générique et déjà vu, et qui, comédie Netflix oblige, prend près d'une demi-heure pour que ses deux protagonistes se retrouvent enfin.

2.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1733 : White Hot - The Rise & Fall of Abercrombie & Fitch (2022)

Publié le 8 Septembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Documentaire, Review, Critiques éclair, Netflix, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

White Hot - The Rise & Fall of Abercrombie & Fitch (2022) :

Un documentaire Netflix rythmé et ludique, qui revient sur l'ascension fulgurante de la marque de vêtements Abercrombie et Fitch, très axée "public caucasien jeune et aisé", et qui pendant les années 90 a fait la pluie et le beau temps auprès des jeunes américains (et dans le reste du monde, dans une moindre mesure).

Une marque réputée pour son esthétique très sexy (pour ne pas dire gay, même si ça passait au-dessus de la tête du public visé), avec de jeunes hommes musclés et dénudés un peu partout, et qui a fini par sombrer suite à des scandales d'abus sexuels (le photographe principal de la marque aimait bien passer du temps en privé avec ses jeunes mannequins amateurs, "pour les détendre") et de discrimination raciale (le patron de la marque incitait ses équipes à ne recruter que des jeunes beaux et blancs, notamment dans ses boutiques, et à cacher tous les autres employés).

Ce qui a amené la société à se défendre (et à perdre) devant la Cour Suprême, et a terni à jamais son image de marque - elle ne s'en est jamais remis.

Un documentaire Rise & Fall plutôt sympathique, donc, à défaut d'être particulièrement original ou profond (on imagine sans peine une version de ce documentaire s'attardant un peu moins en détail sur les affaires judiciaires, et un peu plus sur ce que la culture d'Abercrombie & Fitch et son image d'une Amérique blanche, virile et étrangement homoérotique révélaient de la psyché de l'Amérique), mais qui a la bonne idée de mettre en images ses propos de manière rythmée et typiquement 90s, ce qui replonge immédiatement dans la mall culture américaine, et dans une certaine époque révolue que nous n'avons pas forcément connue en tant qu'européens.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1732 : Comme chiens et chats 3 - Paws Unite (2020)

Publié le 7 Septembre 2022 par Lurdo dans Aventure, Action, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, Review, USA, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Comme chiens et chats 3 - Paws Unite (Cats & Dogs : Paws Unite ! - 2020) :

Roger (Max Greenfield), chien de Seattle, est l'animal de compagnie d'un jeune tennisman (Callum Seagram Airlie) qui ne s'occupe plus vraiment de lui ; Gwen (Melissa Rauch), une chatte, habite l'étage du dessous avec sa jeune maîtresse (Sarah Giles) et son père musicien (John Murphy) en difficultés financières. Ensemble, les deux animaux, agents du F.A.R.T., vont devoir monter une équipe et arrêter les plans machiavéliques de Pablo (George Lopez), un cacatoès aux ambitions destructrices...

Un troisième volet bien piteux, après un premier film médiocre, et un deuxième film bien plus décomplexé : malgré ce que prétend l'affiche ("en salles le 9 octobre"), ce Cats & Dogs 3 est clairement un métrage conçu comme un DTV, avec tout ce qu'implique une sortie directe en vidéo et en streaming et un tournage à Seattle - scénario au rabais, effets spéciaux fauchés, dialogues bancals, réalisation plate de téléfilm, running gag à base de pets (le nom de l'organisation des chiens et chats associés est le FART, ptdr) et beaucoup de remplissage (images libres de droits, intrigues humaines) qui permettent de boucher un peu les trous d'un récit trop superficiel pour intéresser.

Bref, c'est assez mauvais, ou du moins, totalement insipide, loin des gadgets, du budget, et de la parodie de film d'espionnage du second film (là, tout se déroule à l'échelle d'un pâté de maison, entre un immeuble et une animalerie).

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1731 : Senior Year (2022)

Publié le 6 Septembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, USA, Netflix, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Senior Year (2022) :

Reine de son lycée, Steph (Angourie Rice) s'imagine un futur de rêve, mais un accident orchestré par une rivale la plonge dans le coma pendant 20 ans. À son réveil, aujourd'hui, Steph (Rebel Wilson) découvre que le monde a changé et que sa rivale (Zoe Chao) a épousé son petit ami d'alors (Justin Hartley). Bien décidée à rattraper ce passé qui lui a échappé, Steph décide alors de retourner au lycée et de se faire élire reine de promotion...

Mouais. Rebel Wilson a perdu un peu de poids (y compris au cours du tournage, à en juger par l'évolution de son physique entre certaines scènes), et donc ne rentre plus vraiment dans la catégorie "grosse rigolote qui fait de l'humour trash" : elle doit donc se rabattre sur de la semi-comédie de lycée où elle tient un rôle qu'aurait pu tenir Drew Barrymore à l'époque (on pense notamment à College Attitude, au Kickin' It Old Skool de Jamie Kennedy, ou encore à la série Strangers with Candy de Colbert), avec un postulat approximatif (elle se réveille de son coma avec son maquillage, sa coiffure et ses dents artificiellement blanchies, elle reprend toutes ses chorégraphies d'antan sans broncher, alors qu'elle devrait être atrophiée et que Rebel n'est pas très coordonnée), des rebondissements clichés de bout en bout (la rivale, tout ça), des personnages sous-développés, une approche post-millennial du film de lycée et des cliques (où tout le monde est hyper-woke sans que cela ne choque personne), et une nostalgie de la musique et de la pop culture des années 2000 (notamment la reconstitution amusante et imaginaire d'un clip de Britney Spears).

Le résultat, c'est un film de près de 2 heures (Netflix oblige) qui se laisse regarder (et se permet même un caméo d'une figure incontournable du teen movie des années 1990-2000), mais qui déroule un propos générique au possible, une héroïne pas très sympathique, et une romance assez plate, tout en survolant étrangement le côté choc des cultures et des mentalités.

Un bon gros bof, donc, qui n'atteint la moyenne que grâce à Angourie Rice, qui parvient à camper une Rebel Wilson-ado à peu près crédible.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1730 : Ron débloque (2021)

Publié le 5 Septembre 2022 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Science Fiction, Science-Fiction, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Ron débloque (Ron's Gone Wrong - 2021) :

Dans un monde où chaque enfant dispose d'un B-Bot, petit robot intelligent servant à la fois de réseau social, de moteur de recherche, de téléphone, d'ordinateur et d'ami virtuel, Barney (Jack Dylan Grazer), un jeune garçon sans amis, issu d'une famille d'immigrés, est le seul de son école à ne pas en posséder, et subit les humiliations de certains de ses semblables. Jusqu'à ce qu'il reçoive Ron (Zach Galifianakis), un B-Bot défectueux, pour son anniversaire... ce qui va changer son existence, pour le meilleur et pour le pire.

Un film d'animation Fox (et donc Disney, comme l'indiquent plusieurs des skins Marvel et Star Wars des robots) produit par des anciens des studios Aardman dont c'est là le premier film, pour un résultat qui évoque, bizarrement, le récent Les Mitchells contre les Machines dans son propos anti-réseaux sociaux, big tech et compagnie.

Une critique qui sonne un peu creux, à vrai dire, puisque le film en lui-même est assez formulaïque, et affaibli tant par la conclusion du récit (on sent bien le calcul mercantile pensé pour vendre des produits dérivés du film en cas de succès, et qui donne lieu à un propos en demi-teinte, assez peu engagé) que par la structure un peu décousue du tout, qui commence par un "jeune garçon et son chien robot" assez classique, puis part dans les bois, avant de virer au film de casse contre la méchante multinationale, le tout avec des personnages pas forcément désagréables, mais peu marquants (même la grand-mère et sa chèvre font très "calculés pour être excentriques").

J'aurais bien du mal à dire grand chose de plus au sujet de ce métrage finalement assez bien réalisé et visuellement convaincant : ça se regarde sans problème, c'est bien doublé, et ça trouvera probablement un écho auprès des plus jeunes, mais ça m'a aussi paru trop balisé et classique pour être vraiment émouvant et ne pas tourner un peu à vide au bout d'un moment.

3.5/6

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Les bilans de Lurdo : Solar Opposites, saison 3 (2022)

Publié le 4 Septembre 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Télévision, Action, Animation, Science-Fiction, Science Fiction, Hulu, USA, Aventure, Les bilans de Lurdo, Solar

Troisième saison de la série animée de Mike McMahan et Justin Roiland, après deux années et un épisode spécial Noël déjantés, mais un peu inégaux : cette fois-ci, on passe des 8 épisodes saisonniers habituels à 11, et il reste à voir si cette décision saura porter ses fruits...

Solar Opposites, saison 3 (2022) :

La saison 2 de SO peinait un peu à équilibrer les mésaventures des Solar Opposites avec le quotidien du Mur, un Mur de plus en plus présent, et dont le développement ressemblait beaucoup à une réaction des scénaristes à la popularité de cette sous-intrigue. Puisque le Mur plaisait tant aux fans en saison 1, on en avait rajouté une dose en saison 2, quitte à en faire un peu trop, et à perdre ce qui faisait le sel de ce filigrane saisonnier.

En saison 3, on continue un peu à exploiter le filon, en se centrant sur les personnages de Cherie et de Halk, qui tentent de réorganiser le Mur en un monde démocratique, et sont contraints de partir à l'aventure, dans les bas-fonds du Mur, pour tenter de réparer l'électricité défaillante. Pas forcément désagréable, tout ça, avec un passage chez les cannibales,  beaucoup de morts sanglantes, et le retour du fermier Steven (désormais avec une armée de moustiques et un plan singeant celui de Thanos)... mais honnêtement, l'équilibre humour/drame est une nouvelle fois un peu incertain, et la conclusion de tout cela assez téléphonée.

D'autant plus que les scénaristes ne se fatiguent plus trop : lorsqu'ils veulent consacrer du temps au Mur, il envoient les Opposites en road trip, souvent hors-champ, et les font revenir à la fin de l'épisode. Une grosse ficelle narrative parfois assez frustrante, d'autant que les épisodes plus "normaux" restent assez divertissants.

Après un premier épisode dans lequel Korvo se met à fondre, voilà qu'il se trouve un hobby (le modélisme ferroviaire) qui dégénère rapidement en bataille de trains géants ; ensuite, on a droit à un bottle episode prenant intégralement place dans une file d'attente ; on revisite aussi le destin de tous les autres missions galactiques Shlorpiennes, avec une narration à la Princess Bride ; on refait Daylight avec Stallone, pendant que les jeunes entrent dans la psyché de leur proviseur (pas franchement le meilleur épisode, tout ça) ; on rejoue Molly's Game dans un lycée ; on part en vacances dans un village trop parfait ; et on doit faire face à la crise d'adolescence de Pupa, façon parodie de Fog.

C'est divertissant, donc, même si ça repose un peu trop à mon goût sur les parodies systématiques de films et autres références (toute la digression parodiant les Silverhawks et les Green Lanterns, mwébof). Et la conclusion de la saison, qui voit les Solar Opposites se ranger et adopter une vie humaine médiocre et insipide pour assurer le bon développement de leur "enfant" Pupa, sera sans nul doute rebootée dès l'épisode spécial annoncé pour Halloween.

Dans l'ensemble, cependant, la saison 3 de SO est plutôt agréable à suivre, malgré son format un peu plus long. Les scénaristes ont un peu trop tendance à écouter leurs fans, et à laisser libre court à leurs impulsions (un peu comme du côté de South Park, on sent que beaucoup d'idées d'épisodes leur viennent tardivement, sur un coup de tête, parce qu'ils viennent de regarder X ou Y, tout en ingérant une substance Z), mais le tout se regarde facilement.

(reste que l'impression de regarder des sous-intrigues inutilisées de Rick et Morty reste présente, çà et là)

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Les bilans de Lurdo : Doctor Who, épisodes spéciaux (2022)

Publié le 3 Septembre 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Les bilans de Lurdo, Jeunesse, Histoire, Review, Science-Fiction, Science Fiction, Télévision, UK, Comédie, Who

Après une saison 13 au format unitaire particulièrement brouillon et frustrant, place aux épisodes spéciaux diffusés en 2022, et censées préparer le départ de Jodie Whitaker, et l'arrivée de son futur remplaçant...

Doctor Who - Eve of the Daleks (2022) :

Le Docteur, Yaz et Dan se retrouvent piégés dans une boucle temporelle, à quelques minutes du Nouvel An 2022, dans les entrepôts d'une entreprise de stockage miteuse de Manchester, gérée par Sarah (Aislin Bae). Avec eux, Nick (Adjani Salmon), un client... et des Daleks meurtriers.

Enfin un épisode ouvertement festif pour cette incarnation du Docteur, et, malheureusement, l'énième retour des Daleks, dans un rôle ici totalement générique qui aurait aussi bien pu être confié à n'importe quel autre antagoniste du Doc, ou à un nouvel ennemi.

Après, c'est assez logique de ressortir encore une fois les Daleks, pour une histoire de boucle temporelle ouvertement inspirée d'un Jour Sans Fin (littéralement cité dans les dialogues) qui profite bien du côté familier de son intrigue : on est en terrain connu, et si ça a l'avantage de rythmer efficacement le tout (c'est probablement l'un des épisodes de Chibnall les plus efficaces et ludiques depuis longtemps), ça finit aussi par tourner un peu en rond et par perdre de son énergie.

D'autant que les défauts d'écriture de Chibnall restent présents : des personnages secondaires parfois poussés légèrement trop loin dans leur caractérisation, et presque antipathiques (le personnage d'Aislin Bae rappelle parfois Donna par son côté abrasif, en nettement moins attachante ou intéressante), la romance entre elle et Nick ne fonctionne que partiellement, les moments de conflit entre les protagonistes paraissent forcés, et certains passages tombent à plat, comme le grand speech de motivation du Doc.

Ajoutez à cela un quota LGBTQ pas très intéressant, avec Yaz qui est amoureuse du Doc, et voilà, un épisode pas désagréable à suivre, mais pas forcément ultra-mémorable pour autant.

Doctor Who - Legend of the Sea Devils (2022) :

Le Doc, Yaz et Dan arrivent en 1807, en Chine, où Madame Ching (Crystal Yu), pirate légendaire, libère un Diable des mers de sa prison de pierre en tentant de trouver un trésor légendaire...

Aïe. Le précédent épisode de Doctor Who à base de pirates n'était pas une franche réussite, mais là, c'est pire, avec un récit décousu, plat, mollasson, et bourré de raccourcis approximatifs, qui semblent découler directement de coupes franches dans le script (le Kaiju qui disparaît en cours de route), ou au tournage.

Le tout, dans des décors déserts, filmés en plans larges qui ne font que souligner cette impression involontaire de vide, et avec des créatures à l'apparence assez fauchée et caoutchouteuse, même pas sauvée par les effets numériques.

En fait, c'est bien simple, cet épisode ressemblait en tous points à un épisode bouche-trou d'une saison "classique" de Doctor Who, aussitôt vu, aussitôt oublié. Et ce ne sont pas les scènes de dialogue entre Yaz et le Docteur qui relèvent le niveau : Chibnall semble décidé à rendre cette romance impossible poignante et sincère, alors que son développement a été, au mieux, très partiel, et que Yaz (décrite ici comme l'égale de River Song, voire comme au-dessus de cette dernière... lol) et le Doc ont une alchimie inexistante.

En somme, pour l'un des derniers épisodes spéciaux de Jodie Whitaker, on est vraiment à un niveau très faiblard...

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Blog Update ! - Août 2022

Publié le 2 Septembre 2022 par Lurdo dans Update, Cinéma, Télévision, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review

Un mois d'août que je n'ai pas vraiment vu passer, occupé par le travail et par une tentative assez vaine de prendre un peu d'avance sur l'Halloween Oktorrorfest 2022, qui débutera fin septembre dans les pages des Téléphages Anonymes. Dans l'intervalle, place au bilan de ce mois caniculaire et épuisant.

#1710 : Buzz l'Éclair (2022) - 3.25/6

#1711 : Lucy and Desi (2022) - 4.5/6

#1712 : Président ? Vous avez dit président ? (1996) - 2.5/6

#1713 : The Batman (2022) - 3/6

#1714 : Télé Ringards (1989) - 3/6

#1715 : L'Âge de glace - Les Aventures de Buck Wild (2022) - 2.25/6

#1716 : Being the Ricardos (2021) - 3.75/6

#1717 : Walrus Yes - The Making of Tusk (2019) - 2.25/6

#1718 : Einstein Junior (1988) - 4/6

#1719 : Méchant menteur 2 (2017) - 1.75/6

#1720 : The Mystery Beneath (2015) - 1.5/6

#1721 : Dans les yeux de Tammy Faye (2021) - 3/6

#1722 : Krypto et les Super-animaux (2022) - 3.5/6

#1723 : Jurassic World - Dominion (2022) - 2/6

#1724 : Comme chiens et chats (2001) - 2.5/6

#1725 : The Viking Deception - Vinland (2004) - 4.25/6

#1726 : Et l'homme créa la femme (2004) - 3/6

#1727 : Green Lantern - Méfiez-vous de mon pouvoir (2022) - 2.5/6

#1728 : Bullet Train (2022) - 2.25/6

#1729 : Comme chiens et chats 2 -  La Revanche de Kitty Galore (2010) - 4/6

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# Bilan :

Un mois assez médiocre, dans l'ensemble, avec beaucoup de films qui flottent autour de la moyenne, et rien qui se démarque réellement, que ce soit parmi les films plus récents (Buzz l'éclair, The Batman, Krypto et les Super-animaux) que parmi des métrages plus anciens (Comme chiens et chats, Et l'homme créa la femme, Télé Ringards, Président, vous avez dit président ?).

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# Film(s) du mois :

Deux documentaires, Lucy et Desi, qui revient sur la carrière et la vie de Lucille Ball et de son cher et tendre, ainsi que The Viking Deception, un véritable thriller historique et académique. Einstein Junior, un film australien tellement barré que l'on ne peut que trouver le tout sympathique, et Comme chiens et chats 2, probablement le meilleur de la série (et pourtant, ça ne partait pas de très haut).

 

# Flop(s) du mois :

Quelques jolis ratages, ce mois-ci. Certains, pas forcément surprenants en regard de leur budget ou de leur production (Méchant menteur 2, une suite DTV fauchée d'un premier épisode déjà pas bien brillant ; The Mystery Beneath, un documentaire cynique au seul but de lever des fonds), mais d'autres plus retentissants, notamment le dernier Jurassic World Dominion, tout simplement inutile et bancal, et Bullet Train, un actioner weeb wannabe plus agaçant qu'autre chose, malgré toute la bonne volonté de sa distribution.

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# Petit écran :

Au niveau télévisuel, ce mois aura été l'occasion pour moi de revenir sur l'intégralité de la saison 3 de The Orville (3x01-03, 3x04-06, 3x07-08, 3x09-10 + bilan), une saison qui a connu des hauts et des bas, et qui sera probablement l'ultime année du programme.

En parallèle j'ai regardé la saison 1 de Halo, franchement pas marquante ; la saison 3 de The Boys, toujours amusante et frustrante à la fois ; la première saison du sympathique Our Flag Means Death, avec ses pirates déglingués ; et enfin la saison 13 de Doctor Who, Flux... sur laquelle je n'ai rien de bon à dire.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Un petit mois de Septembre sur le blog des Téléphages Anonymes, puisque s'arrêtant le 23 septembre pour laisser place à l'Halloween Oktorrorfest 2022, notre marathon annuel de films et séries fantastiques et d'horreur qui se tient pendant tout le mois d'Octobre.

D'ici là, une petite semaine cinéma, et dès le 10/09, place à une quinzaine consacrée aux séries télévisées en tout genre, histoire de rattraper un peu tout ce que j'ai accumulé au fil des mois. Au programme, Dexter, Mme Maisel, Rutherford Falls, Squid Game, Y The Last Man, I Am Groot, et quelques autres séries variées, appartenant à des genres vraiment différents...

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1729 : Comme chiens et chats 2 - La Revanche de Kitty Galore (2010)

Publié le 2 Septembre 2022 par Lurdo dans Aventure, Action, Jeunesse, Comédie, Thriller, USA, Animation, Critiques éclair, Cinéma, Science Fiction, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Comme chiens et chats 2 -  La Revanche de Kitty Galore (Cats and Dogs: The Revenge of Kitty Galore - 2010) :

Lorsque Diggs (James Marsden), un ancien chien policier pas très doué, est recruté par Butch (Nick Nolte) pour rejoindre les rangs des services d'espionnage canins, il ne se doute pas qu'il va devoir protéger un pigeon loquace (Katt Williams), faire équipe avec une chatte espionne (Christina Applegate), et tenter de déjouer les plans de la machiavélique Kitty Galore (Bette Midler)...

Une suite-reboot du premier Comme chiens et chats, qui arrive neuf ans après son modèle, et qui a la bonne idée d'assumer beaucoup plus le côté parodie de film d'espionnage, tout en minimisant drastiquement la présence des humains dans le métrage.

Encore plus sympathique : les chats ne sont plus présentés comme des animaux unanimement maléfiques, et ils font désormais équipe avec les chiens (tout en les méprisant joyeusement - un chat reste un chat) quand la menace leur demande d'unir leurs forces. En l'occurrence, la menace est Kitty Galore, un chat nu bien animé (les effets spéciaux numériques sont montés d'un bon cran entre les deux films) doublé avec une certaine jubilation par Bette Midler.

Et honnêtement, bien que les critiques l'aient assassinée, et que ce soit un flop commercial, j'ai largement préféré cette suite à l'original : c'est plus abouti techniquement, mieux écrit, plus rythmé et plus amusant, tout en étant moins cartoon slapstick que l'original, avec un score musical plus efficace et un doublage efficace (amusant de constater que Katt Williams fait ici presque du Kevin Hart avant l'heure).

3.75 + 0.25 parce qu'il n'y a pas de Goldblum qui cachetonne = 4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1728 : Bullet Train (2022)

Publié le 1 Septembre 2022 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Thriller, Review, USA, Japon, Cinéma

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Bullet Train (2022) :

Ladybug (Brad Pitt), ex-tueur refusant désormais d'utiliser une arme à feu, monte à bord d'un train grande vitesse reliant Tokyo à Osaka, avec pour mission d'y voler une mallette. Mais rapidement, il découvre que, parmi ses passagers, le train est rempli d'autres tueurs (Joey King, Brian Tyree Henry, Aaron Taylor-Johnson, Hiroyuki Sanada, Bad Bunny, Zazie Beetz...), chacun avec des objectifs bien distincts... et souvent incompatibles.

Un film d'action du réalisateur de John Wick, d'Atomic Blonde, de Deadpool 2 et de Hobbs et Shaw, adapté d'un roman japonais, et qui s'essaie ici à l'exercice de style à la Guy Ritchie ou Tarantino, voire à la Smokin' Aces : des tueurs professionnels excentriques réunis dans un même lieu et qui tentent de se trahir et de s'assassiner mutuellement pour mettre la main sur une mallette, le tout à grand renfort de montage dynamique, de mise en scène déjantée, de scénario capillotracté, d'illustration musicale décalée et d'acteurs qui cabotinent.

Le problème, en fait, c'est que ce Bullet Train dure près de deux heures, et alors qu'un tel film, situé à bord d'un train à grande vitesse, aurait dû être dynamique, effréné et éreintant, il s'avère rapidement mollasson et très bavard... la faute à un script du scénariste de Fear Street, partie 2 : 1978 qui peine à créer la moindre énergie durable, et ronronne rapidement.

Et puis il y a ce train, tour à tour désert ou empli de passagers, qui ne s'arrête jamais lorsque des portes explosent, que des sas sont arrachés, que des fusillades retentissent, etc, mais qui continue paisiblement ses escales en gare le reste du temps, qui va a des vitesses improbables, mais sur le toit duquel on peut tout de même se tenir... le film finit par partir dans le n'importe quoi, avec catastrophe ferroviaire et personnages indestructibles.

Non, vraiment, je n'ai pas du tout accroché à cet actioner weeb qui se veut original et décomplexé, mais qui paraît bizarrement générique et sous-développé, avec des dialogues manquant cruellement du peps ou de la saveur nécessaires à un tel projet, des moments plus sérieux et pathos qui ne fonctionnent pas, et des scènes d'action finalement peu mémorables.

2.25/6 (les acteurs sont bons, pas de souci, et les caméos sont amusants)

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Un film, un jour (ou presque) #1727 : Green Lantern - Méfiez-vous de mon pouvoir (2022)

Publié le 31 Août 2022 par Lurdo dans Action, DC, Animation, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, Jeunesse, Cinéma, USA, Critiques éclair, Review

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Green Lantern - Méfiez-vous de mon pouvoir (Beware My Power - 2022) :

Ancien sniper d'élite traumatisé par ses années sur le terrain, John Stewart (Aldis Hodge) assiste au crash d'un vaisseau extraterrestre, et à la mort d'un alien qui lui confie alors un anneau magique faisant de lui un Green Lantern. En compagnie de Green Arrow (Jimmi Simpson), d'Adam Strange (Brian Bloom) et de Hawkgirl (Jamie Gray Hyder), Stewart part alors pour l'espace lointain, afin de tenter de mettre fin à une guerre entre Rann et Thanagar, orchestrée par une force encore plus maléfique...

Énorme bof que cette pseudo-origin story animée de Green Lantern qui, très rapidement, oublie l'origin story de son protagoniste pour vire à l'aventure intergalactique assez terne et molle, pleine d'extraterrestres génériques, bourrée d'exposition, et qui ne parvient guère à développer son personnage principal au delà du cliché du vétéran traumatisé.

Cela dit, je l'avoue : je n'en ai jamais eu grand chose à faire des Thanagariens, et le choix de tuer tous les Green Lanterns dès le début, pour ne laisser que Stewart, ne m'a pas franchement convaincu. En fait, on a parfois trop l'impression que ce métrage marche dans les pas du film de Ryan Reynolds, et comme ce récit survolé se finit en tuant sommairement ses deux méchants principaux, on reste plutôt sur sa faim.

2.5/6, parce que visuellement, c'est assez réussi, malgré quelques moments DBZ qui font un peu tâche.

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Un film, un jour (ou presque) #1726 : Et l'homme créa la femme (2004)

Publié le 30 Août 2022 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, Thriller, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Et l'homme créa la femme (The Stepford Wives - 2004) :

Productrice de télé-réalité à succès et aux dents longues, Joanna Eberhart (Nicole Kidman) connaît une dépression nerveuse après que l'un de ses candidats déclenche une fusillade, ce qui amène la chaîne à se séparer d'elle. Avec son époux Walter (Matthew Broderick), Joanna quitte alors New-York pour s'installer à Stepford, dans le Connecticut, mais bien vite, elle commence à percevoir quelque chose de sinistre sous les apparences idylliques de cette communauté aisée et bien sous tous rapports, où les hommes jouent au golf et les femmes font la cuisine...

Comédie satirique de Franz Oz, adapté du roman de 1972 (qui avait déjà donné lieu à un film plus sérieux et dramatique, en 1975), ce Stepford Wives 2004 est l'œuvre de Paul Rudnick, par ailleurs scénariste des Valeurs de la Famille Addams... et c'est immédiatement évident lorsque l'on regarde ce métrage inabouti et réputé pour avoir été charcuté en post-production par le studio.

Pourtant, ça commence plutôt bien, avec un générique mémorable signé David Arnold, qui donne le ton, à mi-chemin entre la comédie et le fantastique à la Elfman. Mais très vite, les problèmes s'enchaînent : on ne croit jamais vraiment au couple Kidman/Broderick, l'interprétation est volontairement outrée, le propos sur la Guerre des sexes est superficiel et un peu daté, il y a plein d'éléments inutiles (le chien robot), les parodies de télé-réalité sont génériques et faisandées, et si l'on retrouve ici ou là des répliques et des one-liners mordants, ils finissent par être noyés dans une résolution oubliable en mode happy end.

C'est dommage, parce qu'on sent poindre, tout au long du métrage, un aspect plus corrosif et méchant, clairement adouci et limé au fil des reshoots et des bricolages du studio. Résultat : ça ne fonctionne jamais vraiment, et ça reste seulement regardable, sans plus.

3/6 (pour le score de David Arnold)

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Un film, un jour (ou presque) #1725 : The Viking Deception - Vinland : Viking Map or Million-Dollar Hoax ? (2004)

Publié le 29 Août 2022 par Lurdo dans Documentaire, USA, Histoire, Critiques éclair, Télévision, Review, Channel 4, PBS

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Viking Deception - Vinland : Viking Map or Million-Dollar Hoax ? (2004) :

Un documentaire télévisé de 45-50 minutes diffusé sur Channel 4 et PBS, et qui revient sur l'histoire de la carte du Vinland, qui a défrayé la chronique lorsqu'elle est apparue au début des années 60, présentée comme datant de 1440 et décrivant en détail les côtes américaines, telles que (supposément) découvertes par les vikings lors de leurs explorations.

L'œuvre d'un faussaire très doué, au point de tromper de nombreux experts, et de remettre en cause (paradoxalement à raison, compte tenu des découvertes archéologiques qui ont suivi) l'histoire de la découverte du continent américain - de quoi ulcérer considérablement la population italo-américaine, qui a toujours vénéré Christophe Colomb.

Bref, un documentaire utilisant de nombreuses reconstitutions pour détailler le parcours de la carte et les divers intervenants ayant donné naissance à cette polémique, et à cette histoire rocambolesque d'historiens, de faussaires et de sommes d'argent colossales.

Intéressant.

4.25/6

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Les bilans de Lurdo : Doctor Who, saison 13 - Flux (2021)

Publié le 28 Août 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Les bilans de Lurdo, Jeunesse, Histoire, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, UK, Comédie, Who

Je ne peux que l'admettre : le passage de Chris Chibnall à l'écriture de Doctor Who a globalement tué tout l'intérêt que j'avais pour la série sous Davies et Moffat. Après une saison 11 insipide et générique, et après une saison 12 décidant d'exploser toutes les origines du Docteur pour les réinventer de manière approximative et brouillonne, j'avais fini par jeter l'éponge, lassé par l'écriture bordélique de Chibnall, par ses nombreux personnages secondaires inutiles, par ses effets tombant à plat, etc.

Il m'a donc fallu près d'un an et demi pour me motiver à continuer la série...

Doctor Who, saison 13 - Flux (2021) :

Le Flux, une force naturelle inarrêtable, ronge progressivement tout l'univers, et le Docteur (Jodie Whitaker), Yaz (Mandip Gill) et Dan (John Bishop) traversent le temps et l'espace pour tenter d'éviter la fin de toute existence... tout en faisant face à tous les anciens ennemis du Docteur.

Passons rapidement sur Revolution of the Daleks, l'épisode du Nouvel An 2021, qui ne m'a absolument pas marqué, et qui ne servait franchement qu'à évacuer Graham et Ryan, deux des compagnons du Docteur : pas forcément une mauvaise chose, puisque le Tardis de Chibnall a toujours été trop peuplé, et que Yaz manquait jusqu'à présent cruellement de temps d'antenne et de développement.

Malheureusement, Chibnall a trouvé dans son Revolution of the Daleks une inspiration regrettable : recycler les ennemis traditionnels du Doc (Sontarans, Cybermen, Anges...) et les intégrer à un gloubiboulga narratif de 6 épisodes d'une heure, supposés constituer une seule et grande intrigue (un peu comme les anciens serials de l'époque).

Seulement voilà : Chibnall reste Chibnall, et ses épisodes de Doctor Who ont toujours eu des problèmes évidents - caractérisation faiblarde, beaucoup trop de personnages secondaires superflus et de sous-intrigues inutiles, des résolutions brouillonnes, une structure décousue, de nombreux embryons d'idées jamais vraiment abouties...

Soit autant de problèmes d'écriture que l'on retrouve cette année, mais à l'échelle de la saison.

Chibnall veut rendre son Doctor Who épique et inédit : il détruit donc l'univers grâce au Flux et à ses deux méchants, Swarm et Azure (probablement l'un des points forts de la saison, même s'ils font très Skeletor orné de bling), envoyant ses protagonistes (Doc, Yaz et Dan, mais aussi plein d'autres guests et personnages secondaires, qui ont souvent droit à des sous-intrigues récurrentes jamais vraiment probantes) à travers le temps et l'espace.

Ce qui était probablement une bonne idée sur le papier : après tout, Yaz, Dan et Kevin McNally en archéologues aventuriers globe-trotters au début du siècle, tentant de déterminer la date de la fin de l'univers et de trouver des objets dans des tombes, c'est fun, et Moffat en aurait probablement fait un épisode entier, ludique et rythmé (en plus d'en explorer l'impact émotionnel sur le trio).

Chez Chibnall, c'est une bribe de sous-intrigue noyée dans tout le reste et expédiée en une fraction d'épisode, éclipsée par le désir de Chibnall de brouiller toutes les pistes, de mélanger les cartes, de tout déstructurer, et de continuer à explorer sa vérité au sujet des origines du Doc (forcément au centre de tout, ici : on rencontre sa mère, on apprend la vérité au sujet de la Division, du Doc, on découvre que le Flux, c'est indirectement à cause d'elle, que le Temps est un être maléfique, etc, etc, etc).

Fréquemment, en regardant cette saison, je me suis dit : tiens, ça, c'est une idée (ou un personnage) que Davies ou Moffat auraient pu rendre mémorable et ludique, mais ici, c'est plat. Comme cette sous-intrigue sur le Grand Serpent, qui fait vraiment pièce rapportée et semble venir d'une autre saison.

Bref. Une saison 13 unitaire et continue qui souffre de tous les mêmes défauts que les épisodes normaux signés Chibnall, et qui est globalement assez insipide sur la longueur, tour à tout frénétique, chaotique, mal rythmée et fréquemment soporifique.

C'est plus ambitieux que la saison 11, plus travaillé que la saison 12, mais c'est toujours aussi décevant...

(et puis honnêtement, les Luparis... *soupir*)

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Critiques éclair - The Orville : New Horizons, 3x09-10 + bilan (2022)

Publié le 27 Août 2022 par Lurdo dans Aventure, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, Science-Fiction, Science Fiction, Orville, Star Trek, Télévision, Hulu

Avec son visage très prononcé vers le sérieux et la copie conforme des grandes heures de Star Trek, The Orville divise désormais plus que jamais la communauté des fans, entre ceux qui sont ravis et parlent de meilleure série du monde, et ceux qui sont frustrés de voir une pâle copie inaboutie de Trek éclipser la franchise-mère dans le cœur des spectateurs les plus versatiles...

Et après un épisode 05 convaincant, la série a de nouveau connu une baisse de régime notable assez frustrante, et toujours le fait d'un format non maîtrisé et d'une écriture trop pataude pour son propre bien.

The Orville : New Horizons, saison 3 (2022) :

- 3x09 : Alors que l'Union met au point une arme destructrice redoutable contre les Kaylons, une alliance se noue entre les Krills et les Moclans, forçant l'Union à revoir ses plans...

On y est : dernière ligne droite, les deux derniers épisodes de la saison (et potentiellement de la série), et MacFarlane semble avoir gardé énormément de budget sous le coude, pour se payer un déluge d'effets spéciaux des plus spectaculaires.

Le tout, dans un épisode à la durée à nouveau quasi-double, comme un gros two-parter de Star Trek concentrant tous les effets spéciaux et les scènes d'action d'une saison autrement plus calme.

Le résultat cependant, c'est aussi un épisode à deux facettes, avec une première moitié plus posée, et une seconde partie où tout le monde se lâche, ça explose dans tous les sens, et la production se défoule clairement en lorgnant ouvertement sur Star Wars et tout ce qui est associé généralement à la franchise de Lucas. Quitte à précipiter plein d'éléments, et à conclure des arcs de manière précipitée - on sent que MacFarlane et les scénaristes ont voulu boucler plein de sous-intrigues avant une annulation probable de la série.

Assez symptomatique de cette tendance : le personnage de Charly. Je le mentionne depuis le début de la saison, mais ce personnage à l'écriture basique et grossière ne semblait exister que pour donner un rôle à la nouvelle copine de MacFarlane pour connaître un parcours d'évolution transparent au possible, de la haine viscérale et raciste envers les Kaylons, jusqu'à l'acceptation et le respect mutuel. Dans cet épisode, cette trajectoire est poussée à son paroxysme, puisque Charly se sacrifie pour sauver la race Kaylon, blablabla, un geste honorable, un symbole de paix, etc, etc, etc, des funérailles larmoyantes, bref, la routine habituelle, et des personnages particulièrement émus®™©, mais une intrigue qui tombe vraiment à plat pour le spectateur, tant Charly n'a jamais été particulièrement développée de manière intéressante.

Et puis ce qui l'entoure n'aide pas : quand on arrive enfin à la conclusion de l'épisode, force est de constater que près d'une demi-heure de batailles spatiales, de fusillades, de combats à mains nues et de destruction, etc etc, enchaînés sans réelle structure, ça lasse.

Les intentions de MacFarlane et compagnie sont bonnes, mais l'exécution, comme souvent, pèche un peu trop, et les quelques dilemmes éthiques posés lors de la première partie (l'utilisation d'une arme de destruction massive) ainsi que les éléments renvoyant directement à Star Trek sont bien vite éclipsés derrière les explosions et l'action.

En fait, cet épisode de The Orville, c'est un peu comme si l'on avait condensé une saison entière de Deep Space Nine et de sa géopolitique en moins de 80 minutes : ça fait brouillon.

- 3x10 : Tandis que Lysella (Giorgia Whigham), de la planète Sargas 4, monte à bord et découvre la vie au sein de l'Union, Isaac décide de faire sa demande en mariage au Docteur Finn...

Et voilà, un épisode de fin de saison/série qui renoue ouvertement avec le ton plus léger et comique de la première saison, que ce soit au travers du rituel reproductif des Moclans, en début d'épisode, de la jalousie des deux témoins, du strip-teaseur kaylon, ou des multiples problèmes de la préparation du mariage d'Isaac et Finn.

Un ton plus déconneur, une approche plus légère, mais toujours 80 minutes d'épisode à remplir... et donc des longueurs très perceptibles, notamment du côté de la sous-intrigue de Lysella (issue de la saison 1), très didactique et plate, avec une Kelly qui lui explique par le détail combien une société "post-scarcity", c'est formidable, mais qu'ils ne doivent pas intervenir dans le développement des espèces inférieures, etc.

Rien de bien neuf sous le soleil, c'est du Trek basique, c'est bourré d'exposition, mais au moins ça donne quelque chose de consistant à faire à Adrianne Palicki. À côté, l'intérêt de toute l'intrigue du mariage dépendra fortement de si le spectateur accroche ou non au couple Finn/Isaac, qui semble fasciner et toucher MacFarlane plus que de mesure.

Personnellement, cette relation et le shipping qui tourne autour depuis le début de la série/saison ne m'ont jamais totalement convaincu (Isaac n'est pas Data), et j'ai donc regardé ce mariage avec une certaine distance, sans réellement percevoir l'émotion que la série voulait transmettre.

Cela dit, comme season/series finale, c'était sympathique et chaleureux, et tout à fait honorable (même si le caméo d'Alara faisait vraiment ajout de dernière minute pour conclure sur une note positive). Pas forcément ultra mémorable pour autant, mais honorable.

- Bilan saison 3 et série -

Je vais probablement me répéter un peu avec ce que j'ai déjà dit préalablement, mais là où une certaine frange du fandom se prosterne désormais devant l'autel de MacFarlane, j'ai toujours du mal à y voir quelque chose de vraiment plus abouti qu'une grosse fanfic self-insert reprenant l'essentiel des éléments de l'univers Star Trek, circa Next Generation, et en changeant les noms pour "créer un univers inédit".

Attention, c'est une fanfic friquée, bien produite, et s'inscrivant dans une tradition Trek respectueuse, mais ça reste une fanfic dérivative. Et il me paraît évident qu'une grosse partie de la popularité de The Orville (toute relative, cela dit, vue le manque de succès populaire du programme) participe directement de la nostalgie qui anime les trekkies depuis des années : cette même nostalgie que Kurtzman et compagnie, à côté, tentent d'exploiter très maladroitement, pour un fanservice flagrant que MacFarlane utilise tout autant, et qui permet aux fans de la franchise détestant nuTrek (et dieu sait qu'il y en a) de trouver leur propre doudou, en cessant souvent de faire preuve de nuance et d'objectivité.

Problèmes de rythme, de format, d'écriture, manque de discernement dans le dégraissage de chaque épisode : les problèmes de cette saison 3, gentiment fourre-tout, sont multiples et évidents, et le nouveau titre de la saison, "New Horizons" ne se justifie jamais tant le programme opte encore et encore pour la suite d'événements ayant pris place dans de vieux épisodes (demandant souvent au spectateur de retourner voir en ligne ce qui se déroulait dans un épisode diffusé il y a près de 5 ans).

Mais, je l'admets, après une saison 1 trop axée comédie et une saison 2 mitigée, cette troisième (et probablement dernière) saison de The Orville est probablement la plus aboutie, bien que nettement trop sérieuse et premier degré pour se démarquer suffisamment d'une photocopie de STTNG et compagnie.

Il y aurait probablement encore un équilibre à parfaire pour que la série trouve sa propre identité, ni trop sérieuse, ni trop parodique, mais le programme n'en aura pas l'occasion. Et c'est dommage, car c'est en cette troisième année que Orville a produit l'un de ses meilleurs épisodes, le 3x05...

Bilan finalement mitigé, donc, tant pour cette troisième année que pour la série dans son intégralité. Une série de fanboy pour les fanboys (et fangirls) de Star Trek, qui ne se sera jamais totalement trouvée, et aura frustré aussi souvent qu'elle aura convaincu.

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Un film, un jour (ou presque) #1724 : Comme chiens et chats (2001)

Publié le 26 Août 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, Review, USA, Comédie, Action

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Comme chiens et chats (Cats & Dogs - 2001) :

Lou (Tobey Maguire), un jeune Beagle, est recruté par Butch (Alex Baldwin), un chien vétéran appartenant à un réseau d'espionnage canin, pour lutter contre la maléfique race féline, menée par le machiavélique Mr. Tinkles (Sean Hayes), qui a pour projet de rendre tous les humains allergiques aux chiens en dérobant les recherches du Professeur Charles Brody (Jeff Goldblum), le maître de Lou...

Une comédie familiale qui m'avait (relativement) amusé lorsque je l'avais vue il y a bien longtemps, et qui passe un peu moins bien le cap du revisionnage, aujourd'hui, près de 20 ans après sa sortie.

Il faut dire qu'entre l'introduction bancale du film, avec son ton très cartoon, son mickeymousing musical, son slapstick caricatural, et tout et tout ; ses effets très datés, tant au point de vue numérique qu'au niveau de marionnettes raides et peu probantes (pourtant signées du studio Jim Henson) ; ses humains assez peu utiles (notamment Goldblum qui cachetonne et cabotine), le film peine à convaincre sur un plan technique, ce qui n'aide pas à se laisser porter par ce qu'il y a à l'écran (notamment quand au cours d'une même scène, on enchaîne animaux réels, doublures numériques approximatives, animation limitée par ordinateur, doublures animatroniques fauchées, clichés ethniques, etc).

Heureusement, une fois que le film entre vraiment dans le vif de son sujet, et que l'espionnage prend le dessus sur le reste, ça s'améliore, les doubleurs semblent s'amuser, jusqu'à rendre le tout regardable (d'autant plus pour les enfants, qui prendront le tout comme un Tom et Jerry, ou quelque chose du genre).

Pas exceptionnel, mais pour ce que c'est, ça pourrait être pire.

Un petit 2.5/6, en étant gentil (et pour se garder un peu de marge pour les suites, dont je ne garde aucun souvenir)

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Un film, un jour (ou presque) #1723 : Jurassic World - Dominion (2022)

Publié le 25 Août 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Thriller, Action, USA, Aventure

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Jurassic World - Dominion (2022) :

Lorsque Beta, le petit de Blue, est capturé par des criminels au service de Biosyn et de son PDG Lewis Dodgson (Campbell Scott), Owen Grady (Chris Pratt) et Claire Dearing (Bryce Dallas Howard) partent à leur poursuite, d'autant que Maisie (Isabella Sermon), leur fille adoptive, clone au génome essentiel aux expériences de Biosyn, a été enlevée par la même occasion. De leur côté, Ellie Sattler (Laura Dern) et Alan Grant (Sam Neill) enquêtent sur les manipulations génétiques effectuées par Biosyn sur des sauterelles géantes qui déciment les champs américains...

Bon, on va faire simple : Jurassic World (2015) était l'une de ces suites-reboots (un requel) dont Hollywood est friand depuis une décennie, et si le film se regardait assez facilement et avait le sens du spectacle, le métrage de Colin Trevorrow était aussi assez insipide, se contentant de rejouer la partition habituelle des Jurassic Park sans rien lui apporter de vraiment probant. Jurassic World - Fallen Kingdom (2018), confié à J.A. Bayona, était un film frustrant et schizophrène, entre une première partie pétaradante et destructrice, et une seconde moitié en mode cache-cache dans un manoir mâtiné d'histoire de clonages.

Ici, pour ce troisième épisode, Trevorrow revient aux commandes... et le résultat est un gloubiboulga indigeste, qui lorgne sur les films d'aventure à grand spectacle avec multitudes de voyages aux quatre coins de la planète, qui fait revenir tous les anciens de la franchise mais semble incapable de leur donner quoi que ce soit d'intéressant à faire, les séparant pendant tout le film de la distribution principale, et les embourbant dans une histoire naze de sauterelles mutantes.

Plutôt que de saisir la perche évidente qui leur était tendue (montrer comment les dinosaures s'intègrent dans l'écosystème terrien, maintenant qu'ils se sont échappés, voir Grady & ses collègues tenter de contenir ou de capturer les dinosaures les plus agressifs dans des environnements inédits - urbains, montagnards, enneigés, etc), les scénaristes ont choisi de ramener tout dans un autre parc (ici, une réserve animalière), et de rejouer la même partition, sans grande originalité.

Dominion n'est pas un bon film, tout simplement. Entre cette séparation de l'intrigue en deux sous-intrigues principales détachées, l'écriture gentiment maladroite (avec l'artifice du flash d'informations réutilisé deux fois pour faire du world-building brouillon et résumer les épisodes précédents), la bande originale peu marquante de Giacchino, les personnages devenus inutiles (Omar Sy, promu agent secret (!?) le temps d'une grosse scène d'action et qui disparaît ensuite, aurait très bien pu remplacer la pilote afro-américaine badass qui est un cliché ambulant), les digressions superflues, les effets télégraphiés (la tête du T-Rex dans le cercle métallique pour reproduire le logo), les effets numériques parfois inégaux (à plusieurs reprises, je me suis dit que les dinosaures étaient moins crédibles et tactiles que dans le premier Jurassic Park), et le rythme en dents de scie, j'ai vraiment peu apprécié ce troisième et dernier opus.

Au point de ne pas vraiment avoir envie de m'étendre plus longtemps dessus, et de conclure par un : il était temps de mettre un terme à la franchise.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1722 : Krypto et les Super-animaux (2022)

Publié le 24 Août 2022 par Lurdo dans Animation, Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, DC, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, USA, Review

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Krypto et les Super-animaux (DC League of Super-Pets - 2022) :

Lorsque Superman (John Krasinski) et la Justice League sont pris au piège par Lulu (Kate McKinnon), l'ancien hamster domestique de Lex Luthor (Marc Maron), Krypto (Dwayne Johnson) fait tout son possible pour secourir son maître et ses coéquipiers. Mais privé de ses pouvoirs, il doit compter sur l'aide d'Ace (Kevin Hart) et d'un groupe d'animaux à l'adoption, dotés de superpouvoirs suite à une expérience de Lulu...

Un film d'animation DC pas désagréable à suivre, mais qui ne passe pas trois pattes à un canard unijambiste. Pourtant, ça commençait plutôt bien, avec un film qui tente de prendre le spectateur nostalgique par les sentiments en utilisant les thèmes de John Williams pour Superman et Krypton... et dans l'absolu, le tout est plutôt sympathique, avec un bon travail de doublage de The Rock et d'un Kevin Hart agréablement moins excentrique et criard que d'habitude.

Après... il faut supporter Kate McKinnon qui en fait vraiment trois tonnes en méchante (là, j'ai du mal), et il ne faut pas être gêné par le gros ventre mou du métrage, qui lui fait perdre pas mal d'intérêt en cours de route.

Une version superhéroïque de Comme des bêtes, en somme, un peu plus aboutie, mais pas forcément très mémorable.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1721 : Dans les yeux de Tammy Faye (2021)

Publié le 23 Août 2022 par Lurdo dans Cinéma, Biographie, Comédie, Critiques éclair, USA, Review, Romance, Religion

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Dans les yeux de Tammy Faye (The Eyes of Tammy Faye - 2021) :

L'ascension et la chute de Tammy Faye (Jessica Chastain) et de son mari Jim Bakker (Andrew Garfield), un couple de télévangélistes américains qui ont connu leur heure de gloire dans les années 70 et 80, avant de sombrer suite à des controverses financières et autres scandales publics...

Un biopic réalisé par Michael Showalter, et qui revient donc sur la vie de cette télévangéliste devenue, par la force des choses et par son ouverture d'esprit, une icône LGBTQ+ outre-atlantique, et notamment auprès de la communauté des drag queens (le look très particulier de Tammy Faye y est probablement pour quelque chose).

Et il n'y a pas grand chose de plus à dire de ce métrage assez plat, en fait : il est porté à bout de bras par l'interprétation de Chastain et de Garfield, mais se contente de dérouler ses événements de manière mécanique, sans réelle originalité ou inspiration, et sans réussir à vraiment dynamiser le tout.

Plus gênant, un côté kitsch et outré qui se retrouve partout, des décors à l'interprétation de tout le monde, et qui fait presque virer le métrage à la parodie... mais ce dernier se refuse malheureusement à aller ouvertement dans le décalage et l'extravagance. Résultat : Dans les yeux de Tammy Faye finit par être constamment le postérieur entre deux chaises, trop caricatural pour être vraiment pris au sérieux et devenir vraiment touchant (les postiches et maquillages n'aident pas) et trop scolaire et conventionnel pour avoir de l'énergie et se démarquer du tout venant.

Bref, si l'on est fan de Jessica Chastain, qui se donne totalement à son rôle, et fait un numéro d'accent, de maquillage et de chansons assez remarquables, on appréciera probablement le film, même si l'on pourra regretter un manque de folie, et une tendance un peu trop poussée à la réhabilitation de l'image de Tammy Faye. Dans le cas contraire... mwébof.

Un petit 3/6 (et encore...)

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Un film, un jour (ou presque) #1720 : The Mystery Beneath (2015)

Publié le 22 Août 2022 par Lurdo dans Cinéma, Télévision, Documentaire, Science Fiction, Science-Fiction, Review, Critiques éclair, Suède

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The Mystery Beneath (2015) :

Un documentaire creux d'une petite heure, qui fait très documentaire télévisé diffusé sur History ou sur une chaîne du genre, et qui part d'un postulat très basique, pour aller.... nulle part, en fait : un équipage de chasseurs de trésor suédois découvre, au sonar, une formation (clairement rocheuse à mes yeux, dès sa première apparition à l'écran) à la forme un peu étrange, et, après avoir créé le buzz auprès des réseaux alternatifs et des chaînes sensationnalistes promptes à comparer le tout au Faucon Millenium et à des Ovnis, monte une nouvelle expédition pour aller explorer les lieux plus en détail.

Et ça s'arrête là, puisque que ça accumule les références aux marronniers du genre (Yonaguni, les ovnis allemands, l'atlantide), ça évite délibérément de montrer à l'écran des images sous-marines nettes de l'objet, ça passe tout son temps à s'intéresser à l'équipage, à leur préparation, aux difficultés de la plongée en eaux profondes, etc, ça joue la carte du pseudo-complot militaire (parce que le bateau croise un navire militaire à un moment, loin de l'objet) et que ça botte en touche à la fin, en présentant l'équipe comme désormais victime de méchants internautes menaçants, blablabla.

Pas grand intérêt, tout ça, et un mystère qui n'en est clairement pas un.

1.5/6

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Les bilans de Lurdo : The Boys, saison 3 (2022)

Publié le 21 Août 2022 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Thriller, Télévision, USA, Amazon, Boys

Après une saison 2 cynique et parfois frustrante, et un spin-off animé amusant, place à la troisième saison de la série d'Eric Kripke pour Amazon, avec huit nouveaux épisodes d'une heure continuant l'escalade de la guerre de Butcher contre les superhéros de l'écurie Vought...

The Boys, saison 3 (2022) :

Alors que Hughie travaille désormais pour le gouvernement, il découvre la véritable nature meurtrière de Victoria (Claudia Doumit), sa collègue qui dissimule ses super-pouvoirs. De quoi le ramener dans le giron de Butcher, qui de son côté se radicalise et choisit d'utiliser de petites doses du Compound V pour obtenir des pouvoirs temporaires, et lutter contre un Homelander à la folie grandissante... d'autant que l'existence de Soldier Boy, superhéros mythique que tout le monde croyait mort, pourrait bien s'avérer le moyen de vaincre Homelander.

À l'instar du comic-book dont elle s'inspire, The Boys n'a jamais été une série particulièrement subtile ou modérée dans son propos et dans sa satire : que ce soit dans sa violence outrancière et sanguinolente, dans son approche des problèmes politiques de la société américaine, ou dans ses parodies du cinéma et des figures superhéroïques, la série de Kripke ne fait pas dans la dentelle, pour le meilleur et pour le pire.

Parce que oui, je l'avoue, alors même que le programme est de plus en plus populaire auprès des critiques et du web, je commence à me lasser de la série, ou pour être plus précis, de son écriture.

Je ne sais pas vraiment ce qui a provoqué chez moi ce sentiment de lassitude, durant le visionnage de cette nouvelle saison. Les thématiques globales, notamment tout le côté "la paternité c'est compliqué", qui me lassent sur la durée ? La facilité de certaines parodies moqueuses, qui se contentent souvent de reprendre ce qui a fait le buzz pour le détourner ("Antman dans Thanos", la parodie du spot de pub de Kylie Jenner, la vidéo Imagine...) ? Le côté générique et peu inspiré de certains détournements superhéroïques (Homelander et la jeune femme voulant se suicider, la Snyder Cut, Soldier Boy) ? La lourdeur de la satire politique (avec un Homelander de plus en plus ouvertement Trumpien, le côté Black Lives Matter de l'intrigue d'A-Train) ? La gratuité de certains moments, façon "on peut le faire, donc pourquoi pas ?" (la comédie musicale avec Kimiko et Frenchie, le caméo de Rogen, etc) ?

C'est probablement un tout, en fait, qui fait que petit à petit, je me désintéresse du programme, et de ses innombrables digressions pas forcément utiles - ce qui n'aide pas, d'autant que les scénaristes continuent leur travail d'humanisation rigolarde des supes (Deep, son couple et son poulpe ; Black Noir, ses animaux animés et son flashback ; A-train et sa pseudo-rédemption engagée) et tentent de donner des sous-intrigues plus ou moins probantes au reste de l'équipe des Boys (je dois dire que Frenchie et la Russe, ça ne m'a pas convaincu ; et que Mother's Milk est toujours bien terne par rapport à sa version papier).

Pourtant, il y a clairement du bon, dans cette saison, à commencer par Jensen Ackles en Soldier Boy, tout simplement excellent en pseudo-Captain America déglingué (au point que j'en suis presque venu à me ranger de son côté, malgré ses innombrables défauts, lorsque le duel final est arrivé) ; on peut aussi saluer le courage de la production, qui a fini par tourner Herogasm (dans une version finalement assez graveleuse et immature, certes, car le tout reste une production Rogen ^^) même si le tout n'avait pas l'ampleur de la version papier ; la structure globale de la saison est compétente, avec de petits coups de mous ici ou là, mais rien de bien méchant, et la radicalisation de Hughie est intéressante.

D'ailleurs, j'ai eu l'impression que la série utilisait un peu plus d'éléments des comics, probablement pour préparer une fin forcément inévitable. La Légende, notamment, réinventée en producteur hollywoodien libidineux interprété par Paul Reiser (très amusant)... mais aussi le parcours de Hughie, les divisions au sein du groupe, les scènes d'action...

Et puis il faut bien reconnaître qu'après une saison 2 plus intéressée par les superhéros que par les Boys, qui restaient trop passifs et en retrait, la série a inversé la vapeur, et donne enfin à ces derniers des pouvoirs et de l'action.

Mais entre la lassitude que j'ai exprimée plus haut (la série succombe trop souvent à mes yeux à de la provoc gratuite et à des scènes choc uniquement là pur créer le buzz et faire jaser), certains détails esthétiques (la différence de carrure de Homelander dans son costume et hors de son costume est toujours perturbante ; Starlight a fait un régime drastique et la production surcompense par un maquillage plus prononcé et un filtre de diffusion flagrant à l'image) ou d'interprétation (Karl Urban a toujours un côté forcé et pseudo-badass à l'image, dans ses poses et ses attitudes ; le français bancal de Tomer Capone est toujours aussi peu probant) qui me dérangent, et le dernier épisode, un peu brouillon, approximatif, plein de facilités gênantes (Frenchie qui bricole du Novitchok en trois minutes dans un labo, les autres qui le font respirer à Soldier Boy par un masque jamais étanche ou bien posé, alors qu'ils sont à dix centimètres du visage de SB...), je suis ressorti de la saison peu enthousiaste ou satisfait.

Ce n'est pas mauvais en soi, le côté technique et l'interprétation répondent toujours présents, et les fans adoreront (d'ailleurs, ils sont nombreux à trouver que c'est la meilleure saison du programme), mais de mon côté, je suis resté sur ma faim.

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Critiques éclair - The Orville : New Horizons, 3x07-08 (2022)

Publié le 20 Août 2022 par Lurdo dans Aventure, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, Science-Fiction, Science Fiction, Orville, Star Trek, Télévision, Hulu

Difficile de maintenir le niveau quand on sort tout juste de ce qui était probablement le meilleur épisode de cette saison, si ce n'est de la série : sans surprise, Orville n'y est pas parvenue, enchaînant l'excellent 3x05 avec un épisode 6 forcé, à base de voyage temporel et de personnages agissant peu naturellement...

The Orville : New Horizons, saison 3 (2022) :

- 3x07 : Alors que le Orville se prépare à recevoir une délégation étrangère, voilà qu'Isaac se voit présenter une chance inouïe : celle de faire enfin l'expérience de véritables sentiments...

C'est amusant, ça : premier épisode depuis bien longtemps à ne pas être une suite directe d'un récit préexistant, cet épisode 07 est aussi un gros bazar sans nom, un métrage qui semble composé de quatre sous-intrigues qui se marient mal et qui semblent rapiécées en un tout bâtard de 75 minutes, un peu comme si les scénaristes avaient des morceaux d'intrigues en vrac, dont ils ne savaient que faire, et qu'ils avaient décidé de s'en débarrasser ici.

On se retrouve donc avec un tout décousu, aux ruptures de ton assez maladroites, entre d'un côté le shipping Keyali/LaMarr, très dérivatif de Work/Jadzia et qui se termine alors même que le tout a été à peine introduit dans l'épisode précédent ; de l'autre, un gros flashback sur la genèse "tragique" des Kaylons (bon gros empilage de clichés façon Battlestar Galactica et révolte d'un peuple artificiel maltraité - d'ailleurs, on se demande qui a décidé d'équiper les Kaylons majordomes de méga blasters, mais bon) ; ailleurs, la visite d'une délégation issue d'une planète matriarcale, avec ce que ça implique d'humour facile et approximatif quand les hommes du vaisseau se font passe pour soumis, et de résolution bâclée ; et enfin, la sous-intrigue centrée sur Isaac, très inégale, entre les facilités scénaristiques inspirées de Data et de sa puce à émotion (qui forcément, finit par ne pas fonctionner), les exigences du Docteur Finn (qui demande à ce que Isaac soit opéré s'il veut être avec elle), cette romance qui ne fonctionne jamais vraiment, et le volte-face prévisible de Charly, dont la caractérisation manichéenne n'était en place que pour arriver à cette conclusion facile.

Un bon gros bof du début à la fin, en somme, jamais particulièrement original ou intéressant dans son approche. À la limite, si le script avait été coupé en deux, pour donner deux épisodes de 40 minutes, pourquoi pas...

- 3x08 : Parce qu'elle accepte de rejoindre la rébellion des femmes moclannes, qui exfiltrent des nourrissons de leur planète pour s'assurer que leur sexe ne soit pas artificiellement changé, Topa est enlevée et torturée par des Moclans, qui mettent ainsi en péril les accords de paix entre leur peuple et l'Union...

Et je pourrais commencer cette critique d'épisode en reprenant la même phrase que celle qui concluait le 3x07, d'autant plus vraie ici : à la limite, si ce 3x08 de près de 90 minutes avait été coupé en deux épisodes de 40 minutes environ, dégraissés des quelques moments clairement là parce que MacFarlane et compagnie se font plaisir (les innombrables plans numériques sur les vaisseaux, leurs arrivées, leurs départs, leurs manœuvres, le caméo de Dolly Parton et sa chansonnette), ça aurait pu marcher.

Là, en l'état, c'est toujours trop long, c'est toujours très dérivatif, c'est toujours inutilement bavard, c'est toujours peu subtil, avec de grosses ficelles narratives, des excès et des séquences inutiles (la poursuite façon Star Wars avec les chasseurs moclans), bref, c'est du Orville saison 3, qui plus est écrit par Bormanis et Braga : pas de surprise, c'est bourré de défauts, et pas de surprise non plus, une certaine frange du public Trek a adoré (que ce soit parce que ça impressionne visuellement, parce que Braga écrit, ou parce que Orville est souvent, à leurs yeux, incritiquable).

Le plus frustrant, en réalité, c'est que ce n'est pas mauvais, en soi : à nouveau une suite plus ou moins directe d'éléments posés plus tôt dans la série, le scénario parvient à développer ses personnages, leurs relations (même si le pseudo-shipping Bortus/Kelly, WTF) et les problèmes sociétaux posés par un certain choc des cultures.

Mais les scénaristes le font de manière gentiment pataude, sans jamais oser tailler dans la masse pour mettre en valeur les éléments importants de leur récit. Il ne faut pas abuser des bonnes choses, comme on dit, et comme MacFarlane a plus ou moins carte blanche sur sa série, les bonnes choses sont souvent noyées dans pas mal de choses un peu moins bien, qui tirent le tout vers bas.

Un épisode qui laisse mitigé, en somme.

(à suivre...)

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Un film, un jour (ou presque) #1719 : Méchant menteur 2 (2017)

Publié le 19 Août 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Télévision, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Méchant menteur 2 (Bigger Fatter Liar - 2017) :

Étudiant glandeur et menteur, Kevin (Ricky Garcia) voit le jeu vidéo qu'il a créé être volé par le malfaisant Larry Wolf (Barry Bostwick), mais personne ne croit à son histoire. Avec sa meilleure amie Becca (Jodelle Ferland), il part alors pour San Francisco, bien décidé à tout faire pour se venger de Larry et récupérer son jeu...

Suite DTV de Méchant menteur, un métrage déjà pas terrible avec Frankie Muniz et Amanda Bynes (écrit par Dan Schneider, alors le tôlier des séries Nickelodeon), cette production n'a de suite que le titre, et un scénario quasi-photocopié sur l'original, sans la moindre originalité.

Ajoutez à cela un Ricky Garcia assez antipathique, une interprétation inégale, une Jodelle Ferland qui semble avoir été castée à la dernière minute en lieu et place d'une actrice plus blonde dans la lignée d'Amanda Bynes (certains dialogues la qualifient de Barbie au rabais, alors qu'elle n'a pas du tout le physique pour que ces répliques fonctionnent), un Bostwick qui cabotine, un rythme mollasson, et voilà, un téléfilm vraiment quelconque et insipide.

Sans surprise.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1718 : Einstein Junior (1988)

Publié le 18 Août 2022 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Biographie, Histoire, Science, Review, Australie, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Einstein Junior (Young Einstein - 1988) :

Albert Einstein (Yahoo Serious), fils d'un agriculteur tasmanien, découvre un beau jour comment ajouter de la mousse à la bière... par la fission de l'atome. Sa formule mathématique E=mc² en main, il part pour Sydney afin de déposer le brevet de sa découverte, et croise le chemin de Marie Curie (Odile Le Clezio), dont il s'éprend, malgré la jalousie de Preston Preston (John Howard), le responsable du bureau des brevets de la ville...

Une comédie australienne excentrique, iconoclaste, déjantée, décalée, inventive, rock'n'roll, romantique, caricaturale, improbable... et finalement très australienne, qui réinvente la biographie d'Albert Einstein en en faisant un paysan du fin fond de la Tasmanie (avec diable de Tasmanie en prime ^^) à l'intellect exceptionnel, et qui révolutionne le monde de la science, de la physique et de la musique...

Alors certes, niveau fidélité historique et crédibilité, on repassera, mais il se dégage de cette comédie WTF un sentiment d'anarchie et de bonne humeur assez ludique, qui rend le tout assez attachant. Pour une première réalisation de Yahoo Serious, c'est assez sympathique.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1717 : Walrus Yes - The Making of Tusk (2019)

Publié le 17 Août 2022 par Lurdo dans Cinéma, Documentaire, Horreur, Critiques éclair, Review, USA, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Walrus Yes - The Making of Tusk (2019) :

"Documentaire" de 90 minutes "réalisé" et "présenté" par Jason Mewes, et qui revient sur la genèse et le tournage de Tusk, l'étrange métrage semi-horrifique et bancal de Kevin Smith.

Et alors que l'on aurait pu se dire qu'un tel making of aurait été parfait pour tenter de mieux cerner les intentions de Smith, le pourquoi de ce changement de genre et de cette idée grotesque, en fait, on se retrouve avec un journal de tournage quotidien très basique et superficiel, dans lequel Mewes joue les pseudo-journalistes et traîne partout accompagné d'une caméra, pour glander avec ses copains. Et ça s'arrête là.

Tous les jours, Kevin Smith vient au micro de son compère, parfois en pleine forme, parfois sous l'influence de marijuana (la véritable raison de la création du projet), tout le monde s'adore, tout se déroule très bien, Smith est très satisfait du projet, blablabla, bref, on n'apprend pas grand chose, c'est particulièrement générique, et un peu suffisant, malgré l'ambiance détendue du tout.

Bref, un making-of à destination des fans déjà conquis de Smith, qui montre un peu (mais pas assez) les coulisses du tournage, et qui, soyons clairs, est là pour vendre des billets pour les projections en public des films de Smith, lequel ouvre d'ailleurs le documentaire par deux messages datant de 2019, l'un pour vendre ses billets, et l'autre pour faire le point sur Tusk, un film "mal reçu à sa sortie, mais qui a su trouver son public et devenir culte". Connaissant un peu les fans hardcore de Smith, ce n'est guère surprenant...

2.25/6

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