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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1823 - SEMAINE WALPURGIS : Hui Buh et le château de la sorcière (2022)

Publié le 25 Avril 2023 par Lurdo in Animation, Cinéma, Comédie, Jeunesse, Fantastique, Walpurgis, Allemagne, Review, Critiques éclair

Pendant une semaine, pour fêter Walpurgis, la nuit des Sorcières, ce 30 avril, célébrons Halloween au printemps, avec une poignée de séries fantastiques et de films d'horreur...

Hui Buh et le château de la sorcière (Hui Buh und das Hexenschloss - 2022) :

Lorsque sa nièce Ophelia (Nelly Hoffmann), jeune sorcière, vient demander l'aide de Hui Buh (Michael Herbig) pour libérer sa mère Maria (Mina Tander), prisonnière de la maléfique sorcière Erla (Charlotte Schwab), le fantôme et son compère le Roi (Christoph Maria Herbst) partent à l'aventure dans la Forêt des Sorcières, pour empêcher Erla de mettre la main sur le célèbre Necronomicon...

Seize ans après, suite du film pour enfants Hui Buh : Le Fantôme du château de 2006, qui mêlait prises de vue réelles avec un fantôme animé en CGI très cartoonesque, pour un résultat pas désagréable, ce Hui Buh et le château de la sorcière continue dans la même lignée, mais avec un postulat de base un peu plus forcé, qui fait de ce fantôme âgé de plusieurs centaines d'années l'oncle d'une jeune sorcière ne paraissant pas avoir plus de dix-douze ans.

Tout cela est expliqué à l'arrache par un "les sorcières ne vieillissent pas comme nous", qui ne tient pas vraiment la route, mais heureusement, cet épisode très Harry Potter (les baguettes, le début en ville, la musique*, la manière dont les sorcières se déplacent, la formule en leviosa, etc) finit par repartir dans un buddy movie rythmé mettant en scène le Roi (désormais célibataire, ruiné et dépressif) et Hui Buh (qui n'a pas changé), qui croisent le chemin de la Sorcière Pain d'épices (dans sa maison en pain d'épices et à pattes de poulet - gagnée à Baba Yaga au cours d'un jeu d'argent) atteinte d'un syndrôme de Tourette, et visite le château des sorcières maléfiques (jolis décors).

À nouveau, on retrouve ici le côté référentiel du premier film (l'aspect du Necronomicon, le Klaatu Barata Niktu), les maquillages en latex sympathiques, l'animation numérique très compétente et expressive, et un certain ton décontracté clairement assumé, notamment au niveau des deux protagonistes qui ne se supportent que moyennement.

Après, je dois bien avouer que toute la dernière ligne droite, la résolution de l'intrigue principale, paraît vraiment catapultée et bâclée, comme s'il fallait tout boucler au plus vite sans trop dépenser d'argent. En comparaison du premier film, qui durait près d'1 h 45, celui-ci fait un bon quart d'heure de moins, et ça se sent, laissant une impression d'inachevé et d'approximatif au niveau de sa conclusion.

Pas meilleur que le précédent, mais pas pire non plus.

3.5/6

 

*un thème principal qui, selon les orchestrations, ressemble étrangement au générique de Derrick... des influences en commun ?

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...

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