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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #cinema catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1873 - MOIS FRANÇAIS : L'Homme parfait (2022)

Publié le 4 Juillet 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, France, Science Fiction, Science-Fiction, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'Homme parfait (2022) :

Las de son quotidien débordé et de son mari Franck (Didier Bourdon), glandeur au chômage, Florence (Valérie Karsenti) veut un homme, un vrai ! Ou presque, puisqu'elle achète Bobby (PEF), un robot humanoïde au physique de rêve... qui va rapidement déclencher la jalousie de Franck et sa vengeance contre le robot.

Une comédie française au postulat familier (cela dit, ce sujet ne l'est pas tant que ça dans le cadre du cinéma français, donc c'est toujours ça de pris), mais qui ne va pas vraiment au bout de son sujet ; étrangement timide, le tout ne décolle pas vraiment, semblant parfois botter en touche ou esquiver les côtés les plus intéressants de son point de départ, pour rester dans la comédie superficielle sur un couple au point mort, dans une routine insipide et franchement assez clichée.

Alors certes, Karsenti et Pef sont plutôt bons (les autres sont très inégaux et parfois récitatifs), mais le tout reste inoffensif au possible et assez plat. Pas forcément désastreux, mais vraiment quelconque.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1872 - MOIS FRANÇAIS : Pil (2021)

Publié le 3 Juillet 2023 par Lurdo dans Animation, Comédie, Cinéma, France, Histoire, Review, Critiques éclair, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Pil (2021) :

Dans les rues de Roc-en-Brume vit Pil, une petite voleuse orpheline et ses trois fouines apprivoisées, qui subsistent en dérobant la nourriture du château du malfaisant Tristain, le régent du royaume. Un régent bien décidé à ne pas laisser le trône au prince Roland, désormais en âge de régner : il le transforme ainsi en chapoul (mi-chat, mi-poule) et tente de l'éliminer, mais Pil s'en mêle et, accompagnée d'un garde persuadé qu'elle est une princesse, elle part en quête d'une vieille sorcière capable de renverser le sortilège...

Film d'animation français réalisé par le studio TAT Productions, déjà responsable de la série Les As de la Jungle (entre autres), Pil m'a fréquemment donné l'impression d'un postulat de bande dessinée, tel qu'on aurait pu en lire à une certaine époque dans Spirou ou dans des magazines similaires destinés à un public un peu plus jeune.

Malgré un titre générique et quelconque, un character-design inégal (pas fan du bouffon façon Jeff Panacloc ou de l'apparence du méchant, à mi-chemin entre Loki et Richard E. Grant) et une animation parfois un peu raide dans les mouvements, le tout fonctionne plutôt bien, entre le doublage plutôt sympathique, notamment le ménestrel en mode Francis Cabrel), l'humour un peu décalé, les bestioles amusantes (Pépette le bouledogue français transformé en dragon), le rendu technique efficace et le récit globalement agréable.

Rien d'exceptionnel, mais ça se regarde plutôt bien.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1871 - MOIS FRANÇAIS : Astérix - Le Domaine des Dieux (2014)

Publié le 2 Juillet 2023 par Lurdo dans Cinéma, Animation, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, France, Jeunesse, Aventure, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Astérix - Le Domaine des Dieux (2014) :

Pour tenter de soumettre le village d'Astérix (Roger Carel) par la ruse en incitant ses habitants à se plier aux us et coutumes de la vie romaine, César (Philippe Morier-Genoud) approuve le projet d'un architecte, Anglaigus (Lorànt Deutsch), de construire le Domaine des dieux, une luxueuse résidence immobilière romaine, à deux pas du village gaulois. Plus facile à dire qu'à faire, mais rapidement, les habitants du village commencent à  s'habituer à cet afflux de touristes romains aisés, et le plan de César commence à porter ses fruits...

Premier Astérix en 3d, et premier Astérix chapeauté par Alexandre Astier, co-réalisateur et scénariste de cette adaptation de la bande dessinée du même nom... et c'est plutôt réussi, à vrai dire, sans trop de prise de risques.

C'est bien mené, bien rythmé, bien doublé (léger bémol sur Élie Semoun en mode Élie Semoun, mais c'est largement compensé par la maîtrise de Roger Carel en Astérix), on retrouve la pointe de décalage de Kaamelott, la bande originale symphonique est très compétente, et le passage à la 3D, s'il destabilise un peu au début, finit par fonctionner très bien... en somme, c'est sympatoche, bien qu'assez sage et propre (en même temps, veut-on vraiment de la disruption, de la subversion, du cassage de codes ou de l'impertinence prononcée dans un dessin animé Astérix ? Pas sûr).

Un bon gros 4.25/6, mais pas plus, simplement parce que ce n'est pas mon Astérix préféré, à la base.

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Blog Update ! - Juin 2023

Publié le 1 Juillet 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Update, Télévision

... Non, je n'ai toujours pas eu l'occasion de regarder Ant-Man 3 : Quantumania. C'est presque un running gag, désormais, mais après tout, le mois de juin était plutôt chargé sur le blog des Téléphages Anonymes...

#1851 : John Wick - Chapitre 4 (2023) - 4/6

#1852 : Nouvelle génération (2018) - 3.25/6

#1853 : Avatar 2 - La Voie de l'eau (2022) - 3/6

#1854 : American Swing (2008) - 4/6

#1855 : Section 8 (2022) - 2.25/6

#1856 : Green Ghost and the Masters of the Stone (2021) - 3/6

#1857 : Ratchet et Clank (2016) - 2/6

#1858 : Fast X (2023) - 2.5/6

#1859 : I'm Totally Fine (2022) - 3.75/6

#1860 : Deborah (2022) - 2.25/6

#1861 : Chupa (2023) - 3/6 

#1862 : Peter Pan et Wendy (2023) - 2.5/6

#1863 : Hypnotic (2023) - 2.75/6

#1864 : Bêtes de scène (2000) - 4.5/6

#1865 : Spider-Man - Across the Spider-Verse (2023) - 4.25/6

#1866 : Transformers - Rise of the Beasts (2023) - 2/6

#1867 : The Flash (2023) - 3/6

#1868 : Dear Mr. Brody (2021) - 3.5/6

#1869 : Office Invasion (2022) - 3.5/6

#1870 : L'équipée du Cannonball (1981) - 3/6

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# Bilan :

Un bon paquet de nouveautés, ce mois-ci, et pas vraiment de désastre... ou du moins, pas de film passant sous la barre symbolique des 2/6. Ce qui ne veut pas dire que cette barre n'est pas atteinte, cela dit, puisque quelques métrages végètent à ce piètre niveau, et ont naturellement terminé dans les flops du mois.

Mais globalement, le mois était plutôt agréable, avec beaucoup de films moyens, mais regardables.

Avatar 2, notamment, cimente un peu plus son statut de franchise "parc d'attractions" - le genre de films-spectacles que le grand public est prêt à aller voir en salle dans les conditions les plus spectaculaires possible, mais qui n'a pas le moindre intérêt sorti de ces conditions ; The Flash est à peu près aussi bordélique que ce que l'on pouvait redouter, mais Ezra Miller (et Michael Keaton) parviennent presque à faire fonctionner le tout ; et le reste du mois ne restera pas dans les mémoires, sans toutefois donner l'impression d'avoir perdu son temps...

 

# Film(s) du mois : 

American Swing, un documentaire amusant mais imparfait sur un club échangiste de la grande époque de New York ; Bêtes de scène, un mockumentaire forcément rigolard et sympathique de Christopher Guest ; et au rayon nouveautés, le quatrième chapitre de John Wick, efficace et définitif (du moins, en théorie), et Spider-Man - Across the Spider-Verse, spectaculaire, intrigant, mais aussi un peu frustrant de par sa fin en mode "à suivre"...

 

# Flop(s) du mois : 

Ratchet et Clank, une adaptation insipide du jeu Playstation ; le dernier Transformers, toujours sans Michael Bay, mais avec ses humains transparents au possible et ses robots-animaux qui font de la figuration ; le Peter Pan et Wendy de Disney, terne et sans saveur ; et le dernier Fast and Furious... qui est un Fast and Furious de plus, sans plus aucune notion de réalisme ou de cohérence...

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# Petit écran :

Ce mois-ci, quelques séries assez diverses, au programme : de la comédie musicale, avec la saison 2 de Schmigadoon, que j'ai nettement préférée à la première ; la dernière saison de Perdus dans l'espace (visionnée en deux parties), fidèle à elle-même - à savoir spectaculaire, mais terriblement frustrante dans son écriture et ses facilités ; Cyberpunk : Edgerunners, série d'animation adaptée du jeu de CD Projekt Red, plutôt une bonne surprise ; la fin de la saison 1 du reboot de Code Quantum, qui m'a laissé plus mitigé que ce à quoi je m'attendais ; et Black Mirror saison 6, qui souffre toujours de la carte blanche et des largesses laissées à la série et à son écriture par Netflix, avec des épisodes souvent trop longs ou trop peu percutants pour leur propre bien.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

En juillet, comme tous les ans, le blog des Téléphages Anonymes se met à l'heure française, avec près d'un mois consacré à la comédie made in Hexagone, pour le meilleur et pour le pire. Et on ne va pas se mentir... c'est souvent pour le pire.

...

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1870 : L'équipée du Cannonball (1981)

Publié le 30 Juin 2023 par Lurdo dans USA, Hong-Kong, Comédie, Action, Critiques éclair, Review, Cinéma

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'équipée du Cannonball (The Cannonball Run - 1981) :

De multiples pilotes, venus de tous horizons et de tous pays, parmi lesquels JJ McClure (Burt Reynolds) et son coéquipier Victor Prinzi (Dom Deluise) prennent par au Cannonball Run, une course illégale les amenant à traverser les États-Unis malgré la traque incessante des autorités...

Une comédie automobile coproduite avec Golden Harvest (d'où la présence de Jackie Chan) dont je gardais un assez bon souvenir, mais qui finalement, quarante ans après sa sortie, semble assez brouillonne, approximative et maladroite. Ce n'est pas désagréable à suivre, la distribution est amusante (mention spéciale à Roger Moore en pseudo-007 juif), mais bizarrement, entre la grosse demi-heure de mise en place, le montage décousu, et les chorégraphies d'action assez molles, le tout parait trop bordélique pour proposer autre chose que quelques moments amusants.

3/6, pas plus.

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Un film, un jour (ou presque) #1869 : Office Invasion (2022)

Publié le 29 Juin 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Afrique du Sud, Science Fiction, Science-Fiction, Action, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Office Invasion (2022) :

Lorsque leur entreprise sud-africaine, spécialisée dans l'extraction et la raffinerie de Zulcanoid, une substance rarissime, est revendue à de nouveaux propriétaires étrangers encore pires que le précédent, trois employés et amis (Rea Rangaka, Kiroshan Naidoo, et Sechaba Ramphele) décident de se rebeller et de dérober une partie du minerai pour arrondir leurs fins de mois difficiles. Mais bien vite, ils réalisent que les nouveaux propriétaires viennent peut-être de bien plus loin qu'un autre continent : de l'espace...

Une comédie de science-fiction sud-africaine plutôt amusante, mais inégale, principalement pour des problèmes de rythme et de structure.

En fait, cette comédie, diffusée dans le monde sur Netflix, dure près de deux heures, ce qui alourdit considérablement le tout. D'autant que le premier tiers est une simple comédie de bureau rigolarde (à défaut d'être finaude) avec montage en parallèle sur les trois amis, que la partie centrale s'intéresse plus au casse et à sa préparation, et qu'il faut attendre la dernière ligne droite (la dernière demi-heure, plus ou moins), pour que les aliens s'invitent dans l'histoire.

Au tout début, il y a bien une tentative de bref in media res totalement superflue et artificielle, mais elle n'est pas très convaincante, et honnêtement, le film aurait pu être facilement amputé de 20 ou 30 minutes, pour un résultat bien plus efficace.

Après, ça reste sympatoche à regarder : les acteurs sont bons et impliqués dans leurs rôles, les effets spéciaux sont honorables, c'est compétent sur tous les plans (sauf peut-être la musique, trop fauchée et synthétique), et ça change des comédies de SF principalement caucasiennes.

Mais ça reste très imparfait cependant, avec notamment certains gags ou personnages secondaires trop caricaturaux pour vraiment bien se marier avec le côté plus dramatique et sérieux des motivations des personnages.

3.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1868 : Dear Mr. Brody (2021)

Publié le 28 Juin 2023 par Lurdo dans Documentaire, Histoire, Musique, USA, Cinéma, Review, Critiques éclair, Discovery+

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Dear Mr. Brody (2021) :

Documentaire indépendant diffusé sur Discovery + et portant sur Michael James Brody Jr, un jeune musicien américain de 21 ans, héritier d'une grande fortune, qui, début 1970, a publiquement annoncé qu'il allait donner 25 millions de dollars à ceux dans le besoin. Une annonce publique qui a aussitôt plongé le jeune hippie idéaliste au cœur d'une spirale infernale, entre popularité médiatique, public suppliant, drogues et pressions en tout genre.

Le film retrace donc cette histoire de plusieurs manières, entre un côté biographique étayé par des entretiens avec les protagonistes survivants de cette histoire (la femme de Brody, son fils, ses compères de l'époque), beaucoup d'images d'archives, et des passages suivant une chercheuse ayant retrouvé bon nombre de lettres inédites adressées à l'époque à Brody, et restées non lues de par leur nombre ahurissant (et le fait que Brody soit décédé trois ans après son annonce, des ravages de la drogue et des traitements psychologiques hospitaliers de l'époque).

Ces passages voient donc la chercheuse identifier et lire certaines de ces lettres, voire les faire lire aux personnes les ayant écrites (ou à leurs héritiers) ou utiliser des acteurs dans des reconstitutions, pour un résultat très larmoyant et plein de bons sentiments, avec un propos sur la misère humaine, la tristesse, la solitude, l'espoir, etc. C'est finalement très américain, tout ça, dans l'esprit et dans la forme, pour une histoire lancée initialement par un hippie drogué et idéaliste qui n'avait pas les moyens de ses ambitions.

Intéressant sur un plan sociologique et historique, mais finalement, c'est un peu beaucoup de bruit pour pas grand chose (toute cette affaire a duré 10 jours à peine), ce qui, à nouveau, est très américain...

3.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1867 : The Flash (2023)

Publié le 27 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, DC, DCEU, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Flash (2023) :

Frustré de ne pouvoir innocenter son père (Ron Livingston) du meurtre de sa mère (Maribel Verdú), Barry Allen (Ezra Miller) décide de remonter le temps pour changer le cours de l'histoire. Mais, ce faisant, il se retrouve dans une nouvelle réalité où Zod (Michael Shannon) et ses Kryptoniens attaquent la Terre : accompagné de son double immature, Barry va alors demander l'aide du Batman de cet univers (Michael Keaton), afin de trouver Kal-El...

On ne va pas revenir sur le development hell de ce Flash, sur les déboires médiatiques et judiciaires de son interprète principal, ou encore sur le bordel général qui règne à la Warner : ce Flash arrive comme un épisode final du Snyderverse (enfin presque, puisqu'il reste encore Aquaman 2 au programme, mais au vu de la scène de fin de Flash, on n'a plus beaucoup d'espoir), une sorte de conclusion fanservice en mode multivers, qui arrive après la bataille puisque d'autres sont passés par là, notamment Marvel, que ce soit dans le MCU, ou avec le Spider-verse.

Bref. Le réalisateur de Ça est aux commandes, et le ton est donné dès la scène d'ouverture : on est dans une comédie superhéroïque pas si éloignée que ça, au niveau de l'ambiance et de la rigolade, des Shazam, avec ici un Barry Allen plus autiste que jamais (sauf dans le passé, où il devient subitement mature et responsable face à son double adolescent de 18 ans), des gags un peu partout, et surtout, énormément de fanservice gratuit et facile.

Tellement de fanservice, en fait, que la Warner semble y célébrer ses échecs autant que ses réussites (ce qui est osé), et qu'il devient évident, une fois Keaton dans le film, que le réalisateur a voulu se faire plaisir, en filmant avant tout un hommage au Batman de Burton, et seulement ensuite, en faisant une adaptation très libre de l'arc Flashpoint.

Le résultat, c'est un film particulièrement bancal, qui ne fonctionne jamais vraiment sur le plan de l'émotion ou des différentes versions de Flash (malgré tous les efforts d'Ezra Miller, qui est plutôt bon dans ses rôles), mais qui s'avère tout de même assez divertissant à suivre, ne serait-ce que pour le côté gros bordel ambiant et approximatif du script.

Keaton est excellent, son Batman est bien mis en valeur ; Supergirl est bien interprétée, mais le personnage est globalement incapable ; Zod et compagnie font de la figuration ; le script sent les remaniements constants et de dernière minute, ce qui se retrouve d'ailleurs dans la qualité finale des effets spéciaux, très très inégale, surtout au niveau des doublures et des costumes numériques, manquant souvent de textures ; la direction d'acteurs est discutable, notamment en ce qui concerne Barry, qui aurait probablement été plus intéressant s'il avait été un peu moins caricatural (pas la faute de l'acteur, qui fait ce qu'on lui demande, mais de la caractérisation globale depuis Snyder, un peu comme pour le Luthor de ce dernier) ; le script part dans des délires de fanboy cinéphile qui échapperont à 95 % des spectateurs (Retour vers le futur, Nicolas Cage), et ce qui était clairement censé être un point d'orgue (la bulle temporelle avec tous les caméos des différentes réalités) finit par être insuffisant (il en manque tellement de beaucoup plus pertinents), en plus d'avoir été coiffé au poteau par l'Arrowverse, le Spider-verse, ou encore l'un des derniers épisodes de la série Titans.

Bref, The Flash, c'est amusant à regarder et assez dynamique, mais aussi particulièrement foutraque et bancal... un peu à l'image de ce qu'est l'ensemble du DCEU depuis que Snyder y a mis son grain de sel et que la Warner tente de sauver les meubles.

3 ou 3.25/6

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Un film, un jour (ou presque) #1866 : Transformers - Rise of the Beasts (2023)

Publié le 26 Juin 2023 par Lurdo dans Cinéma, Action, Aventure, Comédie, Science Fiction, Science-Fiction, Jeunesse, Critiques éclair, USA, Review, Transformers

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Transformers - Rise of the Beasts (2023) :

Parce qu'Elena (Dominique Fishback), jeune stagiaire en archéologie, a découvert une partie d'une mythique clé de transdistorsion, cachée dans une statue antique, Scourge et les sbires d'Unicron, dévoreur de mondes, arrivent sur Terre pour dérober l'objet et permettre à leur maître de conquérir l'univers. Pour l'en empêcher, les Autobots d'Optimus Prime doivent s'allier aux Maximals, des robots réfugiés sur Terre et ayant pris l'apparence d'animaux sauvages, ainsi qu'à Noah (Anthony Ramos), un jeune homme ex-militaire tombé dans la petite délinquence...

Septième film de la franchise Transformers après le sympathique Bumblebee, Rise of the Beasts arrive une nouvelle fois sans Michael Bay (aux commandes de cet opus, le réalisateur de Creed II), sans ILM (remplacé aux effets spéciaux par Moving Picture et Weta), et sans grand argument de vente... pour ne pas dire, dans l'indifférence la plus complète.

Au programme, toujours une saga qui se prend méga au sérieux, toujours un Optimus Prime qui vire au pompeux, toujours une mythologie ronflante et gentiment bancale, sauf que là, rien n'est réellement mis en valeur à l'écran : le film est, visuellement parlant, très anonyme et générique, la distribution humaine n'est guère plus marquante ou attachante, l'illustration musicale ne marque pas les esprits et globalement, la chasse au MacGuffin est assez plate, peinant à réellement intéresser ou à surprendre.

Alors ce n'est pas le chaos (dés)organisé des films de Bay, certes, ce qui rend le tout plus lisible et direct (quitte à frôler le film d'animation pur et dur quand ne reste comme composant humain, dans la dernière ligne droite, qu'un vague visage incrusté sur un champ de bataille numérique), mais globalement, c'est dénué de personnalité, et encéphalogramme plat du début à la fin, avec l'impression qu'à chaque épisode, on change le MacGuffin, on change les personnages humains, et on refait globalement la même chose.

2/6 (et j'ai failli déduire des points pour le crossover maladroit avec GI Joe) 

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Un film, un jour (ou presque) #1865 : Spider-Man - Across the Spider-Verse (2023)

Publié le 23 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Animation, Review, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Marvel, Science-Fiction, Science Fiction, Aventure, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Spider-Man - Across the Spider-Verse (2023) :

Désormais adolescent et bien établi en tant que Spider-Man, Miles Morales (Shameik Moore) rêve de revoir Gwen (Hailee Steinfeld) : son souhait se réalise bientôt lorsque celle-ci lui apparaît, et explique qu'elle fait partie d'une force interdimensionnelle de Spider-personnes, qui s'efforce d'empêcher les divers mondes parallèles en existence de se croiser et de se détruire. Seul problème : Spot (Jason Schwartzman), un adversaire récent de Miles, a développé des pouvoirs lui permettant de sauter d'univers en univers, et de devenir chaque fois plus puissant...

Malgré son titre français vraiment naze, Spider-Man - New Generation était une excellente surprise, un film d'animation ultra-ambitieux et innovant, qui parvenait à établir son multivers et ses différentes incarnations de Spider-Man sans rater le développement de Miles Morales, son personnage principal. Pas un film parfait (le métrage frôlait parfois l'overdose d'effets et de particules, et le rythme global était un peu inégal), mais un bon film, qui forcément, a débouché sur une suite.

On prend les mêmes et on recommence, donc, en un peu plus long (un gros quart d'heure de plus) et avec beaucoup plus de Spider-Men alternatifs, parsemés au gré du film, que ce soit en bloc, ou frontalement. Toujours superbe visuellement, ce Spider-verse 2 continue de convaincre par sa direction artistique ; un peu moins par son scénario, qui fait une part belle au fanservice (mais le fait plutôt bien), et surtout qui prend largement son temps pour arriver à ses fins - épisode de transition oblige.

Car oui, Spider-Verse 2 est l'épisode central d'une trilogie, et par conséquent, rien n'est résolu à la fin : un côté frustrant, d'autant que la dernière ligne droite du film multiplie les moments qui auraient pu faire un cliffhanger solide, avant de repartir pour un tour avec cinq minutes de récit à chaque fois. Pas vraiment dommageable, même si ça s'ajoute un peu à un côté "événements canons immuables qu'il ne faut absolument pas changer" qui ne m'a pas convaincu : ça ressemble un peu aux concepts similaires du MCU (les points temporels fixes, les Nexus, tout ça) mais ici, ça prend une tournure plus sinistre et prédictive qui ne m'a pas forcément plu (reste à voir si ce sera désamorcé dans la suite).

Après, si je place le métrage juste en dessous du premier film (plus surprenant et complet), ça reste un excellent divertissement. Maintenant, reste à voir ce que la grève des scénaristes aura comme conséquences sur la production du troisième volet...

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1864 : Bêtes de scène (2000)

Publié le 22 Juin 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Documentaire, Critiques éclair, USA, UK, Review

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Bêtes de scène (Best in Show - 2000) :

À l'occasion d'un prestigieux concours canin à Philadelphie, plusieurs maîtres canins préparent leurs animaux pour la compétition : Gerry et Cookie Fleck (Eugene Levy, Catherine O'Hara), couple de classe moyenne qui vient de Floride mais n'a plus d'argent ; Meg et Hamilton Swan (Parker Posey, Michael Hitchcock), couple de yuppies névrosés de Chicago ; Harlan Pepper (Christopher Guest), propriétaire d'un magasin d'accessoires de pêche dans le sud profond ; Sherri Ann Cabot (Jennifer Coolidge), femme d'un riche vieillard, et sa maîtresse Christy Cummings (Jane Lynch), dresseuse canine ; Scott Donlan (John Michael Higgins) and Stefan Vanderhoof (Michael McKean), un couple gay flamboyant...

Mockumentaire classique made in Christopher Guest (Spinal Tap et sa suite, Mascots, entre autres) consacré aux personnalités diverses qui composent les participants à un concours canin prestigieux : comme toujours, toute la bande du réalisateur/scénariste répond à l'appel, dans des rôles improbables, globalement improvisés et bien tenus... et surtout, qui ne sont pas si éloignés que cela de la réalité de tels concours (il n'y a qu'à voir les documentaires Catwalk 1 et 2 pour s'en convaincre).

C'est amusant sans être hilarant, c'est décalé, c'est flegmatique, bref, ça fonctionne.

4.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1863 : Hypnotic (2023)

Publié le 21 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Policier, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Hypnotic (2023) :

Hanté par la disparition de sa fille, Danny Rourke (Ben Affleck), inspecteur à Austin, mène l'enquête sur un homme mystérieux (William Fichtner) qui commet des braquages de banques impossibles, et possèderait des pouvoirs hypnotiques incroyables. Aidé de Diana Cruz (Alice Braga), une médium elle aussi dotée de pouvoirs, Rourke découvre alors un monde dont il ignorait tout, ainsi que l'existence de la Division, une organisation aux capacités hypnotiques plus que dangereuses...

Hypnotic, c'est un peu ce qui se produit lorsque Robert Rodriguez décide de faire du sous-Nolan, en en reprenant les codes visuels, les grandes lignes, les concepts Dickiens de réalité manipulée, etc... mais sans en avoir le style, le budget, la rigueur ou la maîtrise : ce thriller fantastique est approximatif, simpliste, prévisible, dérivatif, mais comme la plupart des films de Rodriguez, ça se regarde, et c'est suffisamment bien tenu pour qu'on ne s'ennuie pas.

Notamment parce que le tout ne dure qu'environ 90 minutes, tout compris.

Mais à part ça, honnêtement, ça ne casse pas trois pattes à un canard unijambiste. Même hypnotisé.

3 - 0.25 pour Affleck en mode ronchon inexpressif pendant les 3/4 du film = 2.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1862 : Peter Pan et Wendy (2023)

Publié le 20 Juin 2023 par Lurdo dans Aventure, Action, Cinéma, Comédie, Jeunesse, Fantastique, USA, Disney, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Peter Pan et Wendy (2023) :

Alors qu'elle est sur le point d'être envoyée dans une pension pour jeunes filles afin de parfaire son éducation et de préparer son passage à l'âge adulte, Wendy Darling (Ever Anderson) et ses frères John (Joshua Pickering) et Michael (Jacobi Jupe) sont emmenés par Peter Pan (Alexander Molony) et la fée Clochette (Yara Shahidi) vers le Pays imaginaire, où ils vivent des aventures formidables contre les pirates du Capitaine Crochet (Jude Law)...

Mouais. Je ne vais pas mentir en disant que je m'attendais à une adaptation live-action réussie de Peter Pan : les adaptations en prises de vue réelles des films d'animation Disney sont, dans leur ensemble, des ratages peu inspirés, aux ajouts inutiles, bourrés de diversité et de représentativité performatives, et systématiquement dépourvus du moindre charme ou de la magie des originaux... et pour ne rien arranger, je n'ai jamais été grand fan de Peter et Elliott le dragon, précédente adaptation Disney du même réalisateur, adorée par la critique, mais que j'ai toujours trouvée terne et peu engageante.

Donc forcément, ce Peter Pan (renommé Peter Pan et Wendy, parce que girl power, tout ça) partait d'un mauvais pied, malgré une distribution intéressante. Et effectivement, au final, ce Peter Pan est un bon gros bof... en partie pour ce côté woke superficiel dont a été accusé le film : effectivement, entre le changement du titre, la Fée Clochette afro-américaine (qui est très expressive mais est totalement dépouillée de sa personnalité, de sa jalousie, etc), le Peter Pan ethniquement ambigü (et dépourvu du moindre charisme), les Garçons perdus qui sont désormais à 50 % composés de filles, et représentent toutes les ethnies ainsi que certains handicaps (mais sont eux aussi dépourvus de toute personnalité), les pirates de Crochet qui sont désormais mixtes, Tiger Lily princesse guerrière (encore une fois, sans la moindre personnalité), Wendy qui est plus développée et volontaire au point de partager le titre avec Peter... Ça commence à faire beaucoup.

Mais ce n'est guère surprenant : le film est en production depuis 2016, lorsque Disney passait toutes ses adaptations au filtre de la représentativité la plus mécanique et artificielle possible, ce qui a donné lieu à d'innombrables décisions créatives mal avisées.

Ici, cela s'ajoute à une photographie particulièrement terne et délavée (comme dans Peter et Elliott 2016), qui enlève toute la magie du film et de Neverland ; à tout un propos sur le refus de grandir, la peur de l'âge adulte, etc, très appuyé et explicite (alors qu'il aurait dû être subtil, en filigrane, et moins surligné) ; à une bande originale très efficace et enthousiasmante, mais trop souvent en décalage bizarre avec les images, car trop dynamique, trop rythmée et trop symphonique pour ces images sombres et désaturées ; à des chorégraphies laborieuses lors des affrontements de Peter et des pirates, avec des acteurs mal à l'aise, un câblage peu abouti, une grâce totalement absente des mouvements de Pan ; à un Crochet à l'origin story tragique (c'est un ancien Garçon perdu rejeté par Peter) ; à des chansons pirates mal mixées ; et surtout, vrai problème, à un cruel manque d'émotion ou de capital sympathie, voire d'alchimie entre Peter et Wendy (et ce n'est pas dû à la fille de Milla Jovovich, qui tient bien son rôle).

Bref, ce n'est vraiment pas terrible, ça n'a jamais le moindre soupçon de fantaisie ou de légèreté, c'est assez raté, et ça n'arrive pas à la cheville du Peter Pan de 2003 (par contre, c'est nettement meilleur que le Pan de 2015).

2.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1861 : Chupa (2023)

Publié le 19 Juin 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Aventure, Jeunesse, Critiques éclair, Netflix, Review, USA, Mexique, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Chupa (2023) :

Jeune américain d'origine mexicaine, Alex (Evan Whitten) est envoyé au pays, chez ses cousins, pour y passer des vacances dont il n'a pas très envie. Mais sur place, il découvre Chupa, un bébé Chupacabras dont la mère a été blessée, traquée par le malfaisant Richard Quinn (Christian Slater). Avec l'aide de ses cousins (Ashley Ciarra, Nickolas Verdugo) et de son grand-père Chava (Demián Bichir), ancien catcheur souffrant de problèmes de mémoire, Alex va alors tout tenter pour protéger le petit Chupa, et le ramener à sa famille...

Un film jeunesse réalisé pour Netflix par le fils d'Alfonso Cuaron qui, ici, lorgne fortement sur du simili-Amblin générique, avec son intrigue "un garçon et son monstre" classique, son monstre mignon façon owlbearcatdog, ses péripéties assez convenues, sa musique symphonique à la John Williams, son méchant caricatural, sa thématique "la famille et l'héritage culturel de ses origines, c'est important" et son ambiance nostalgique des années 80-90, entre musique, lucha libre à l'ancienne, mode, technologie, etc. 

Pas forcément surprenant, cela dit, ce côté Amblin, puisque Chris Columbus est à la production, et que la nostalgie 90s remplace progressivement la nostalgie 80s, qui était vraiment très à la mode depuis 10 ans. Après, si ça plaira sans doute aux plus jeunes, que le côté bilingue est intéressant et que la bestiole est adorable, c'est tout de même ultra-basique, et surtout, sans véritable trace d'originalité.

3/6 (peut-être un peu plus si l'on a moins de 10 ans) 

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Un film, un jour (ou presque) #1860 : Deborah (2022)

Publié le 16 Juin 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Science-Fiction, Science Fiction, Politique, USA, Review, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Deborah (2022) :

Invités à passer un week-end chez leurs amis Ada (Deborah Ann Woll) et Albert (Kevin Bigley), scientifiques et inventeurs, Chet (Scott Michael Foster), provocateur nihiliste, Gabby (Ciara Renee), sa nouvelle petite-amie, Nora (Sophia Bush), radieuse et enthousiaste, Jim (Michael Waller), le frère trumpiste de Nora, et Frank (Arjun Gupta), universitaire philosophe, découvrent rapidement que la dernière invention du couple, Deborah - une assistante domestique connectée, à l'intelligence artificielle unique - est capable d'arrêter et de remonter le temps à volonté. Aussitôt, cela sème le chaos dans le petit groupe...

Une comédie noire qui aurait très bien pu être un épisode de Black Mirror et qui est globalement bien interprétée, mais qui, je dois bien l'avouer, ne m'a pas convaincu plus que ça.

Écrit et réalisé par la scénariste de Meet Cute (déjà centré sur les voyages temporels), le film partage pas mal de points communs avec ce dernier métrage, qui m'avait laissé dubitatif : c'est bavard, ronflant, ça aime s'écouter parler (notamment tout le laïus sur la masculinité toxique), c'est parfois un peu con (l'histoire d'inceste), les personnages sont assez antipathiques de bout en bout, avec un groupe d'archétypes ambulants à baffer dès les premières scènes, et dont le caractère ne fait qu'empirer au gré du film.

On me répondra que c'est voulu, mais ça ne fait pas pour autant un film intéressant à suivre : tout l'argument temporel est assez brouillon, à nouveau, et lorsque le film se fait plus sérieux avant de virer au massacre, on se contente de regarder le tout sans trop s'intéresser, puisque l'on sait déjà que tout sera rebooté avant la fin, et qu'aucun personnage ne parvient à susciter l'empathie.

À nouveau, l'écriture n'est pas assez subtile ou maîtrisée pour justifier son artifice scénaristique et sa mécanique, du moins, pas sur 90 minutes.

2.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1859 : I'm Totally Fine (2022)

Publié le 15 Juin 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Drame, USA, Science Fiction, Science-Fiction, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

I'm Totally Fine (2022) :

Alors que Jennifer (Natalie Morales), sa meilleure amie et partenaire en affaires, vient de décéder subitement, Vanessa (Jillian Bell) part s'isoler quelques jours dans la maison qu'elles avaient louée pour y tenir une fête à l'occasion du lancement de leur produit. Mais sur place, elle tombe nez à nez avec Jennifer, bien vivante... et qui affirme être une extraterrestre ayant adopté l'apparence de la défunte pour étudier l'humanité pendant 48 heures.

Une comédie dramatique indépendante plutôt réussie sur le deuil, l'amitié, et le regret, qui conserve un ton assez mélancolique tout au long du métrage, même lors des moments les plus excentriques (avec Harvey Guillen en DJ à la veste lumineuse).

Ça ressemble fortement à un film de pandémie (petit budget et deux actrices en tête à tête dans une villa isolée), mais grâce à l'interprétation de Bell et de Morales (qui tient très bien le phrasé décalé de son extraterrestre), on reste intéressé par cette amitié interrompue, qui trouve ici une conclusion inespérée pour Vanessa.

Sympathique, en somme, si l'on apprécie le genre et le propos.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1858 : Fast X (2023)

Publié le 14 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Science-Fiction, Thriller, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Fast X (2023) :

Dante (Jason Momoa), le fils d'Hernan Reyes, que la bande de Dom (Vin Diesel) avait éliminé il y a quelques années, a décidé de se venger de Dom et de toute sa clique, en en faisant des hors-la-loi traqués par les autorités et par ses nombreux sous-fifres...

C'est tout de même amusant de constater que malgré tous ses efforts, Vin Diesel reste l'élément le moins intéressant de sa franchise. Ou presque, puisque Ludacris et Gibson sont toujours là pour tirer le métrage vers le bas avec leur humour insipide qui n'apporte rien.

Mais tout de même : à chaque film, la franchise Fast ramène de nouveaux acteurs, de nouveaux gros bras, et systématiquement, ils sont plus charismatiques, plus drôles, plus attachants et plus intéressants que Diesel, bloqué en mode "famille" : Statham, Momoa, The Rock, Alan Ritchson, John Cena - systématiquement, Diesel est éclipsé... et ce n'est pas forcément un mal.

La critique de ce Fast X, supposément le grand final de la franchise (mais en réalité l'Infinity War d'un Endgame encore à venir), va être assez simple, en réalité : prenez la critique du film précédent (lisible ici), avec tous les défauts frustrants de la franchise (c'est très mal écrit, surtout les dialogues, c'est un tout numérique souvent laid qui méprise totalement les lois de la physique, de la mécanique, de la biologie, etc, c'est un bordel sans nom, etc), ajoutez-y une réalisation signée Leterrier au montage bourré de faux raccords (surtout visibles dans les premières 20 minutes du film et noyés ensuite dans l'action), un rythme très inégal, une continuité toujours plus malmenée, des caméos inutiles (Pete Davidson ^^) et un Jason Momoa qui cabotine, comme un pseudo-Joker chaotique et flamboyant, constamment sur le point d'en faire beaucoup trop... et voilà, Fast X.

C'est toujours autant le foutoir, ça se prend toujours trop au sérieux pour son propre bien, et ça se finit, de manière agaçante, en queue de poisson (même si ça laisse présager d'un Fast X qui devrait ressembler à un Hobbs & Shaw 2 plus qu'à un Fast & Furious normal) mais ça reste spectaculaire et regardable, pour peu qu'on éteigne son cerveau.

2 + 0.5 pour Hobbs, Shaw et Dante = 2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1857 : Ratchet et Clank (2016)

Publié le 13 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Jeu vidéo, USA, Canada, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Sony

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Ratchet et Clank (Ratchet & Clank - 2016) :

Lombax courageux et impulsif, Ratchet (James Arnold Taylor) n'a qu'un rêve : intégrer les rangs des Rangers galactiques, aux côtés du Capitaine Quark (Jim Ward), son idole de toujours. Mais lorsque ce rêve se réalise, en compagnie de Clank (David Kaye), un robot évadé des usines du maléfique Drek (Paul Giamatti) et de son scientifique en chef, le Dr Nefarious (Armin Shimerman), il s'aperçoit bien vite que la réalité n'est pas à la hauteur de ses espérances, et qu'ensemble, ils vont devoir tout faire pour sauver l'univers...

Un film d'animation dont je n'avais même pas connaissance il y a quelques jours... sans surprise, au final, puisque ce métrage produit par un studio canadien (Rainmaker Entertainment, alors uniquement responsable de Les Zévadés de l'espace et de pléthore de DTV Barbie, et depuis intégré à WOW Unlimited) et librement basé sur le scénario du jeu vidéo Playstation de 2002, est particulièrement générique et inintéressant. 

En réalité, ça ressemble bien souvent à des épisodes de série télévisée mis bout à bout (pas surprenant, car Rainmaker a fait beaucoup de séries tv en images de synthèse), avec un doublage compétent mais peu remarquable, un scénario assez plat et prévisible, une animation honorable mais générique, et une direction artistique... moche.

Bref, on a fréquemment l'impression de regarder un dessin animé de 2006, pas de 2016, et le film peine à rester intéressant jusqu'à sa conclusion finalement assez attendue.

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1855 : Section 8 (2022)

Publié le 9 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Thriller, Cinéma, Critiques éclair, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Section 8 (2022) :

Militaire encore traumatisé par son passage en Afghanistan, Jake (Ryan Kwanten) travaille désormais dans le garage de Earl (Mickey Rourke), qu'il considère comme son père, et coule des jours heureux avec son épouse et son fils. Jusqu'à ce qu'un gang latino tente de racketter Earl, et tue la famille de Jake en représailles de sa résistance. Désespéré, ce dernier exécute le gang, mais est envoyé en prison... où il est recruté par Ramsey (Dermot Mulroney), à la tête de la Section 8, une organisation para-gouvernementale secrète chargée d'assassiner des cibles dangereuses pour les États-Unis...

Un actioner qui ressemble un peu à un gros pilote de série télé pour un Mission Impossible ou un Expendables du pauvre, voire même à une saison entière d'une telle série, compressée pour tenir en 90 minutes.

Ce qui, rapidement, donne lieu à des soucis de rythme et de cohérence interne : les personnages et leurs relations avancent au lance-pierre, les rebondissements et trahisons se multiplient sans le moindre impact, l'émotion est un peu balourde, et le spectateur a du mal à se défaire de l'impression que tous les gros noms de la distribution (Rourke, Mulroney, Lundgren, Scott Adkins) n'étaient là que pour deux jours de tournage.

C'est notamment très visible pour Scott Adkins, tueur à gages engagé en cours de film pour éliminer Jack, et qui a droit à trois scènes et demi, dont l'affrontement final au cours duquel il pulvérise Ryan Kwanten. Entretemps, il disparaît pendant plusieurs dizaines de minutes, au point que l'on se demande même si tout cela n'est pas le produit d'un tournage COVIDé.

Bref, ce n'est vraiment pas terrible, c'est très prévisible, et si ça fait illusion un temps (en particulier parce que Kwanten se donne complètement en mode soldat traumatisé en colère), ça finit par se déliter en cours de route, et par finir complètement bordélique et bâclé.

2.25/6 (pour Adkins) 

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Un film, un jour (ou presque) #1854 : American Swing (2008)

Publié le 8 Juin 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

American Swing (2008) :

Un documentaire assez explicite revenant sur la genèse et le succès de Plato's Retreat, le premier véritable club échangiste de New York, dans les années 70. Un club reposant entièrement sur les épaules de Larry Levenson, dit "le Roi du Swing", obsédé par le sexe et à l'épouse très compréhensive, qui possédait une philosophie bien à lui, et qui, très honnêtement, ressemblait un peu à une caricature ambulante de mec louche des années 70.

Néanmoins, il a réussi à établir son club comme une sorte de Playboy Mansion du pauvre, une alternative populaire et égalitaire où tout le monde était le bienvenu, quels que soient ses penchants, son physique, ou ses fantasmes. Alors forcément, années 70 obligent, ce n'était pas un summum d'hygiène, d'esthétisme et de classe : gentiment glauque, le Playboy's Retreat accueillait tous les hétéros du New Jersey et de la région, comme nous le montrent ici beaucoup d'images et de vidéos d'archive et l'on ne pourra jamais faire plus "Seventies" que ces looks improbables, ces images, ces coiffures, etc.

À l'identique, cela ne surprendra personne d'apprendre qu'avec les années 80, tout a fini par s'écrouler : magouilles financières (ô surprise) qui ont envoyé Levenson en prison, SIDA, prostitution, séparation d'avec sa compagne, violences, pègre, drogues, bref, une bonne grosse déchéance qui a vu le club fermer pour de bon et Levenson finir chauffeur de taxi, avant de mourir d'une crise cardiaque dans les années 90.

Tout cela narré au travers d'un documentaire rigolard faisant la part belle à tous les participants de cette histoire, qui témoignent de leur nostalgie pour ce club où tout était permis tant que tout le monde était consentant, une sorte de concentré de l'utopie et de la libération de la fin des années 60, qui a heurté de plein fouet le mur de la décadence et des excès des Eighties.

Plutôt intriguant et amusant, pour peu qu'on ne s'attende pas à un exposé sociologique sur la sexualité des années 70, mais plutôt à quelque chose de plus... superficiel.

4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1853 : Avatar 2 - La Voie de l'eau (2022)

Publié le 7 Juin 2023 par Lurdo dans Animation, Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Avatar 2 - La Voie de l'eau (Avatar - The Way of Water - 2022) : 

Parce que le Colonel Quaritch (Stephen Lang) est de retour, cette fois-ci dans un corps d'Avatar na'vi, Sully (Sam Worthington), sa compagne Neytiri (Zoe Saldaña), leurs trois enfants biologiques et leurs deux enfants adoptifs, Kiri (Sigourney Weaver) et Spider (Jack Champion), le fils humain de Quaritch, sont contraints de revoir leurs priorités ; ils fuient ainsi leur forêt pour se réfugier auprès des tribus na'vi aquatiques, dans celle dirigée par Tonowari (Cliff Curtis) et Ronal (Kate Winslet). Mais Quaritch est sur leurs traces, et s'associe à des chasseurs de Tulkuns, des pseudo-cétacés dont le corps abrite une substance hors de prix...

Très longtemps après la bataille, et alors même que le film est sorti il y a près de six mois, a fait un carton au box-office... mais a déjà été totalement oublié, et n'a pas laissé la moindre trace dans l'inconscient collectif (comme le premier, en fait),  je m'attaque enfin à Avatar 2 et à sa durée de 3 h 15 minutes.

Un film que j'ai donc regardé en deux sessions (parce qu'il ne faut pas déconner non plus, 3 h 15 tout de même), et avec l'esprit globalement vide de toute idée préconçue (puisque je ne garde quasiment aucun souvenir du film original, ou de ce que j'aurais pu lire au sujet du second).

Et honnêtement, c'est une très jolie démo technique. Il n'y a pas à dire, les effets spéciaux sont somptueux, les Na'vis sont crédibles, leur peau est réaliste (principalement parce que l'humidité est toujours là pour lui donner de la texture), les environnements sont spectaculaires, et toutes les scènes sous-marines sont confondantes de réalité. Mais... ça s'arrête un peu là, en fait.

Je ne sais pas trop par où commencer... le script, probablement. Un script trop long, manichéen, simpliste, naïf et manipulateur (Cameron qui prend un malin plaisir à décrire les baleines spatiales, à les humaniser, à les sous-titrer (!) avant de montrer leur chasse en long, en large et en travers, y compris leur mise à mort et l'exploitation de leur carcasse aux mains de méchants très méchants, histoire de bien se mettre le spectateur dans la poche), articulé en trois parties distinctes (la forêt pendant 50 minutes, une grosse bataille finale pendant un peu moins d'une heure, et entre deux, pendant 1 h 30, c'est un remake du premier film, mais dans un univers aquatique), qui se concentre particulièrement sur les personnages adolescents de l'histoire (Neytiri est ainsi aux abonnés absents, ou presque) et multiplie les gros clichés (les gamins qui sont capturés encore et encore) et les personnages caricaturaux, notamment Quaritch, plus "maychant" que jamais.

Ce n'est jamais très probant, mais en même temps, l'écriture d'Avatar n'a jamais été son point fort (il n'y a qu'à voir le personnage de Spike, un ratage complet), donc pas surprenant de voir que les thématiques autres que le new-age écolo sentimental faisandé sont toutes sous-développées.

Donc forcément, tout repose sur les effets spéciaux. Qui sont, comme je le disais, exemplaires. Pas parfaits - il y a des différences de rendu notables entre les gros plans bluffants, et les plans larges moins détaillés, notamment lors des scènes d'action, aux arrière-plans moins réussis et aux doublures numériques moins bien finalisées - mais remarquables. J'ai toujours des problèmes avec la direction artistique de cet univers, avec la morphologie des Na'vis, avec le bestiaire peu inspiré, avec le côté ethnique vraiment cliché, ainsi qu'avec l'écriture des personnages (les adolescents qui enchaînent les "bros", les insultes terriennes, etc), mais bon, ça n'allait pas changer entre les deux films.

Je peux donc tout à fait comprendre que l'on adhère à la proposition visuelle du film, surtout si le film a été vu sur grand écran, en IMAX 3D et compagnie, et que cela suffise à qualifier ce métrage de réussite. Personnellement, je me contenterai de dire que j'ai trouvé le tout techniquement abouti et spectaculaire, mais totalement creux et vide sur les autres plans.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1852 : Nouvelle génération (2018)

Publié le 6 Juin 2023 par Lurdo dans Aventure, Action, Animation, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Jeunesse, Review, Netflix, Chine, USA, Canada, Science Fiction, Science-Fiction

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Nouvelle génération (Next Gen - 2018) :

Dans une ville futuriste emplie de robots, Mai (Charline Yi), une adolescente rebelle, vit seule avec sa mère Molly (Constance Wu) depuis que son père les a quittées. Agacée par la passion de sa mère pour les robots de l'entreprise IQ Robotics, dirigée par le charismatique Justin Pin (Jason Sudeikis), Mai fait tout pour leur échapper... jusqu'à ce que 7723 (John Krasinski), un robot de combat top secret conçu par le Dr. Tanner Rice (David Cross), scientifique en chef de Pin, soit activé par erreur, et décide de devenir le meilleur ami de Mai, en commençant par la défendre des autres enfants qui la harcèlent...

Un film d'animation Netflix coproduit par la Chine, le Canada et l'Amérique, et adaptant le manhua 7723, pour un résultat honnêtement plus que réussi visuellement, proposant un futur cyberpunk ensoleillé, bourré de robots en tous genres et d'architecture urbaine improbable. 

Quel dommage alors que la caractérisation ne suivre pas vraiment : le récit, un simple "un enfant et son robot", est très prévisible (d'ailleurs, le scénario le souligne au détour d'un dialogue moqueur, très tôt dans le film... ce qui ne suffit pas à faire pardonner ce défaut d'écriture), très caricatural, et surtout, la jeune héroïne, Mai, est une ado rebelle en colère clichée, vraiment très peu attachante, voire même assez antipathique dans ses réactions sans nuances.

Alors j'ai bien compris que c'était voulu, que ça allait de pair avec le ton Riot grrrl de l'illustration musicale du film (par ailleurs assez quelconque au niveau BO), que ça participait de l'évolution du personnage, mais honnêtement, ça m'a rapidement fatigué, pas aidé par l'écriture globalement assez basique du tout.

Certes, c'est bien animé, bien doublé (même si je ne suis pas super fan de la façon dont la voix de John Krasinski est utilisée ici), et la direction artistique est sympathique (même si visuellement, les robots, tout ça, c'est assez dérivatif), mais au final, il manque un petit je-ne-sais-quoi pour que j'accroche réellement, et pour faire oublier les grosses ficelles manipulatrices que le film utilise dans sa dernière ligne droite.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1851 : John Wick - Chapitre 4 (2023)

Publié le 5 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, USA, Review

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John Wick - Chapitre 4 (2023) :

Bien décidé à se venger de la Grande Table qui a fait de lui un homme traqué, John Wick (Keanu Reeves) se trouve la cible du Marquis Vincent de Gramont (Bill Skarsgård), un homme sans pitié qui détruit le New York Continental, tue Charon (Lance Reddick) et lance à ses trousses Caine (Donnie Yen), un tueur aveugle, vieil ami de Wick. Seul moyen pour Wick de s'en sortir : réintégrer la communauté des tueurs et défier en duel le Marquis...

Quatrième et dernier volet de la franchise John Wick, après un troisième épisode efficace mais qui aurait peut-être bénéficié de plus de retenue, ce John Wick chapitre 4 est un film marathon, non seulement par sa durée (2 h 40 !), mais aussi par ce que traverse John Wick tout au long du métrage : un enchaînement de longues scènes d'action épiques, parfois très réussies, parfois moins, parfois bien rythmées, parfois prolongées outre mesure.

La routine pour John Wick, en somme, même si à ce niveau de la franchise, on sent tout le monde un peu sur les rotules, à commencer par Keanu Reeves, de plus en plus raide, gêné aux entournures, toujours vaillant mais à l'interprétation de moins en moins impliquée.

À moins que cette interprétation soit un produit de l'écriture des dialogues, qui plus que jamais, ici, m'a semblé laborieuse, pompeuse, chaque réplique étant une phrase pseudo-profonde et philosophique sur la vie, le destin, la mort, etc. J'avoue, sur la durée, ça fatigue un peu, et les ventres mous, ici ou là, se ressentent d'autant plus que tout est fait avec un sérieux papal.

Mais malgré tout, ça reste très agréable à suivre, et pour un film de 2 h 40, on ne regarde pas vraiment sa montre. Tout au plus lève-t-on les yeux au ciel durant la traversée de Paris en mode indestructible, digne d'un Fast and Furious en ce qui concerne la plausibilité du tout, le réalisme, la physique, etc.

Pour être franc, j'ai commencé le film en me disant que ça allait être le John Wick de trop, et puis finalement, c'est une bonne conclusion à la franchise. Ça aurait pu être un peu plus court et plus dynamique, mais tant qu'ils ne sabotent pas le tout en produisant un John Wick 5 et en ramenant à la vie un Keanu fatigué (même si bon, la fin est suffisamment ambiguë pour laisser cette porte ouverte), c'est une fin satisfaisante pour le personnage.

4/6 (mention spéciale à Scott Adkins qui s'éclate en Allemand obèse)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Blog Update ! - Mai 2023

Publié le 4 Juin 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Update

Du Star Trek, des superhéros, des nouveautés : le mois de mai était plutôt divertissant sur le blog des Téléphages Anonymes...

#1827 : La ferme se rebelle (2004) - 2.25/6

#1828 : Sometimes When We Touch (2023) - 4/6

#1829 : 65 - La Terre d'avant (2023) - 2/6

#1830 - INTÉGRALE MCU - Phase 4.3 : TV + Doctor Strange 2 (2022) et Thor 4 (2022) - 4.5/6 et 3.5/6

#1831 : Opération Fortune - Ruse de Guerre (2023) - 3.75/6

#1832 : Kings of Coke (2022) - 4.25/6

#1833 : Frère des ours (2003) - 2.75/6

#1834 : Donjons et Dragons - L'honneur des voleurs (2023) - 4/6

#1835 : I Love my Dad (2022) - 2.75/6

#1836 : Catherine Called Birdy (2022) - 4/6

#1837 - INTÉGRALE MCU - Phase 4.4 : TV + Black Panther 2 (2022) + Bilan Phase 4 - 2.75/6

#1838 : Mayday (2023) - 3.5/6

#1839 : Who Done It - The CLUE Documentary (2022) - 3.5/6

#1840 : Super Mario Bros. le film (2023) - 3.75/6

#1841 : Quasi (2023) - 2/6

#1842 : Ghosted (2023) - 3/6

#1843 : Mon martien bien-aimé (1999) - 2/6

#1844 : Fantasia 2000 (1999) - 4/6

#1845 : The Pez Outlaw (2022) - 4/6

#1846 : Polite Society (2023) - 3.75/6

#1847 : Le Grand Frisson (1977) - 3.5/6

#1848 : For The Love of Catch (2022) - 4.25/6

#1849 : Big Time Adolescence (2019) - 3.75/6

#1850 : Chuck Steel - Night of the Trampires (2018) - 4.25/6

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# Bilan :

Un mois plutôt bon, à ma grande surprise, avec pas mal de bonnes surprises, et très peu de gros ratages. D'ailleurs, même des films comme Polite Society, Opération Fortune, Ghosted ou Mayday (voire même le film d'animation Super Mario, qui a connu un succès public démesuré), plus ou moins imparfaits, restent tout à fait regardables.

 

# Film(s) du mois : 

Outre les documentaires et les films du MCU déjà visionnés, citons le Donjons et Dragons 2023, une adaptation ludique du jeu de rôles, avec des interprètes et des scénaristes qui s'amusent bien

Chuck Steel - Night of the Trampires, un film d'animation en stop-motion parodiant les films d'action des années 80, et s'avérant très convaincant, tant sur un plan technique que par son inventivité.

Et Catherine Called Birdy, une comédie adolescente médiévale porté par le capital sympathie de Bella Ramsey.

(avec une mention spéciale à Fantasia 2000, qui n'a pas trop vieilli)

 

# Flop(s) du mois : 

Deux nouveautés et une vieille comédie adaptant une série télévisée d'antan : tout d'abord, 65 - La Terre d'avant, un thriller de science-fiction bourré de clichés, où Kylo Ren affronte mollement des dinosaures. Mwébof.

Autre sortie 2023, Quasi, une comédie approximative et faisandée dans laquelle l'équipe des Broken Lizard réinvente le mythe de Quasimodo : vraiment pas convaincant, honnêtement.

Et puis Mon martien bien-aimé, une adaptation cinématographique de la comédie des années 60... trop plate, trop insipide, jamais suffisamment drôle ou inspirée, ce n'est pas une réussite.

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# Petit écran :

Ce mois-ci, au niveau télévision, les Téléphages Anonymes sont partis dans l'espace et ont exploré des donjons, des forêts tropicales et la maison du voisin, avec des résultats mitigés.

Ainsi, la saison 3 de Star Trek Picard, qui jouait plus que jamais la carte de la nostalgie décomplexée en réunissant les anciens de Next Generation, a fini par décevoir un peu, en revenant une nouvelle fois sur ces sempiternels Borgs, et en se pliant en quatre pour déboucher sur un spin-off potentiel : c'était toujours mieux que les deux saisons précédentes, mais comme c'était un peu le cas avec l'ultime saison de Star Trek Enterprise, le fait que ça soit mieux que ce qui venait auparavant n'en fait pas forcément une bonne saison en soi.

En parallèle, la deuxième partie de la saison 1 de Prodigy était plutôt agréable, parvenant à rendre tout ce petit monde attachant, tout en liant le tout à Janeway et Chakotay de manière convaincante.

Idem pour le volume 2 de Star Wars Visions : l'anthologie animée de Disney + varie les styles, varie les pays, et s'en trouve renforcée, à la fois plus divertissante et rafraîchissante que le premier volume tout-asiatique.

Je ne peux pas en dire autant que la saison 2 de Vox Machina : si je l'ai préférée à la saison 1, elle continue cependant de souffrir des mêmes soucis d'écriture, et peine à réellement passer du stade de "une partie de jeu de rôles reproduite en animation" à "une série d'animation adaptée d'un jeu de rôles". La nuance est subtile, mais Vox Machina continue d'avoir du mal à transcender ses origines

Et pour finir, deux mini-séries "de streaming", c'est à dire deux mini-séries au postulat un peu décalé, pas très commercial, qui n'auraient pu voir le jour que sur le câble ou via ces plateformes de streaming en manque de contenu. En l'occurrence, The Resort, un thriller mystico-fantastique sur fond de temporalité suspendue - intriguant, mais un peu trop brouillon et inabouti pour convaincre ; et La femme qui habitait en face de la fille à la fenêtre, une parodie de thriller psychologique avec Kristen Bell, parodie probablement trop subtile pour son propre bien, au point d'être fréquemment plus premier degré que ses modèles.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

En juin, quelques films d'animation, John Wick, James Cameron, Peter Pan, des comédies, le Quantumania qui était prévu ce mois-ci, et plusieurs séries, comme Lost in Space, Schmigadoon, Cyberpunk Edgerunners, Quantum Leap...

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1850 : ​​​​​​​Chuck Steel - Night of the Trampires (2018)

Publié le 2 Juin 2023 par Lurdo dans Action, Animation, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, UK, Fantastique, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Chuck Steel - Night of the Trampires (2018) :

Flic rebelle et héros indestructible incapable de conserver un partenaire plus de quelques heures, Chuck Steel (Mike Mort) est confronté à une nouvelle menace qui frappe Los Angeles : les sans-abris de la ville sont, un à un, transformés en vampires sanguinaires, et seul Chuck, accompagné du savoir du Professeur Van Rantal (Mike Mort), chasseur de vampires, pourra empêcher une catastrophe mondiale...

Un long-métrage anglais primé, en animation image par image, qui aurait presque pu entrer dans le cadre de l'Halloween Oktorrorfest tant il regorge de monstres, de gore et de chasse aux vampires, mais qui finalement est tellement une parodie des films d'action des années 80 que cela prend le dessus sur le côté horreur du tout.

Suite indirecte de Chuck Steel : Raging Balls of Steel Justice, court métrage de 2013 qui introduisait déjà les mêmes personnages de Chuck Steel et de son commissaire, ce Night of the Trampires est remarquable de technique : c'est fluide, ultra-dynamique et spectaculaire, les angles de caméra sont particulièrement travaillés et intelligents, c'est notamment très bluffant dans les scènes d'action, et c'est tout simplement, sur ce plan, une réussite indubitable.

Le côté parodique, lui, souffre d'un humour un peu plus balourd et graveleux, voire beauf, qui ne fonctionne pas aussi bien ; idem pour le doublage très inégal : Mike Mort double beaucoup de personnages, mais sonne parfois forcé, surtout à côté d'acteurs plus professionnels, comme Jennifer Saunders.

Heureusement, les défauts du film sont éclipsés par une bande originale ébourrifante de Joris De Man, enregistrée à Prague pour le côté symphonique, et mêlant guitares électriques, synthétiseurs et gros orchestre (avec, entre deux, des chansons de l'époque).

Bref, c'est fun, c'est dynamique, c'est une prouesse technique, c'est un peu bas de plafond mais c'est très sympathique.

4.25/6

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