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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #cinema catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1798 : Catwalk 2 - The Comeback Cats (2022)

Publié le 22 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Télévision, Critiques éclair, Canada, Review, Documentaire

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Catwalk 2 - The Comeback Cats (2022) :

Une suite (télévisée ?) au documentaire Catwalk chroniqué en ces pages la semaine dernière, et qui ici s'attarde pendant 45 minutes sur Kim et son chat Bobby, déjà abordés dans le premier volet. Mais cette fois-ci, on découvre que Kim a été bannie (pour malversations financières) de l'association canadienne féline au sein de laquelle elle concourait et qu'elle aidait à gérer, et qu'elle tente désormais de trouver un autre moyen de profiter de la notoriété de Bobby, à la retraite et avec quelques kilos en trop.

Ce moyen, ce sont les concours internationaux, et elle semble bien partie pour y parvenir... jusqu'à ce que, trente minutes après le début du documentaire, la COVID s'invite, et interrompe tant les ambitions de Kim que le déroulé du documentaire.

Ce dernier se termine ainsi en queue de poisson, comme si les réalisateurs avaient prévu 90 minutes de métrage, mais avaient dû se résoudre à jeter l'éponge en cours de route, et à boucler le tout dans la précipitation.

Pas forcément indispensable, honnêtement, et laissant l'impression d'un travail inachevé.

3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1797 : Enola Holmes 2 (2022)

Publié le 21 Mars 2023 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Histoire, Policier, Thriller, USA, UK, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Enola Holmes 2 (2022) :

Bien décidée à s'établir à son propre compte, Enola Holmes (Millie Bobby Brown) peine à s'imposer dans une société victorienne sexiste et paternaliste. Jusqu'à ce qu'une fillette vienne la trouver, pour lui demander de l'aider à retrouver sa sœur adoptive, Sarah Chapman (Hannah Dodd), disparue récemment de l'usine d'allumettes où elles travaillaient... De quoi lancer Enola dans une enquête improbable qui va l'amener à croiser le chemin de son grand-frère Sherlock (Henry Cavill).

*soupir*

Ça commençait bien, pourtant.

Dans sa première moitié, cette suite du premier Enola Holmes parvient en effet à séduire, avec son rythme, son ton décomplexé, son énergie, ses interprètes toujours impeccables, bref, tout ce qui faisait le charme du film original... et puis à mi-parcours, premier coup de mou, avec l'arrestation d'Enola, son passage-éclair en prison, son évasion, le caméo d'Helena Bonham Carter, une scène de bagarre où Enola, sa mère et leur consœur mettent à l'amende tout un troupeau de policiers bovins (parce que girl power, tout ça)...

Le scénario commence un peu à crachoter, et rapidement, c'est tout le film qui commence à sérieusement se déliter, perdant progressivement en intérêt au fil des déductions laborieusement expliquées et de la romance adolescente d'Enola avec son Lord toujours aussi transparent. Ce qui n'aide pas, honnêtement, c'est que le film lie les deux enquêtes (de Sherlock et d'Enola) à Moriarty, le célèbre génie du crime antagoniste de Sherlock chez Doyle. Pas forcément une surprise pour le spectateur avisé qui aura compris, dès que Sherlock explique être bredouille face à un criminel génial qu'il ne parvient pas à identifier, que l'on va (encore) avoir droit à cet antagoniste...

Là où ça se complique, c'est quand, au terme d'une dernière ligne droite pleine d'action mais un peu brouillonne, l'identité de Moriarty est révélée. Un Moriarty qui ne surprend pas, à nouveau, puisque son interprète avait (peu) subtilement disparu du film depuis une demi-heure, et qu'il n'y avait personne d'autre dans le film pouvant jouer Moriarty, surtout dans un métrage où les femmes Holmes sont plus hautes en couleur que Sherlock.

Car oui, Moriarty est ici une femme. Et Netflix oblige, c'est une femme noire, en colère, opprimée par une société corrompue, patriarcale et misogyne, et qui s'est rebellée en se tournant vers le crime et en détournant de l'argent mal acquis. Une relecture bancale du personnage, dont le scénario ne sait pas vraiment s'il faut le diaboliser parce que c'est une criminelle, ou le placer comme victime des injustices sociales de son époque, parce que c'est une double minorité.

En soi, cette réinvention de Moriarty aurait pu fonctionner, si elle avait été mieux écrite, et ne semblait pas le produit d'un algorithme Netflix tentant de cocher toutes les cases de la diversité à l'Américaine (idem pour John Watson, qui apparaît dans une scène pré-crédits, et qui lui aussi est noir). Mais là, comme point d'orgue d'un film allant en s'affaiblissant, c'est un peu comme la cerise sur le gâteau d'un récit bordélique, qui tente de présenter une Enola s'imposant comme héroïne à part entière, mais ne parvient pas à s'empêcher d'utiliser encore et encore son Sherlock, parce que Henry Cavill.

À mi-film, je trouvais que ce deuxième volet était plus réussi que le premier ; à la fin du métrage, c'était tout l'inverse...

3.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1796 : Not Okay (2022)

Publié le 20 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Drame, Critiques éclair, USA, Hulu, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Not Okay (2022) :

Jeune éditrice photo vaniteuse, menteuse et superficielle, Danni Sanders (Zoey Deutch) n'a qu'un rêve : être une influenceuse, quelle qu'en soit la raison. Lorsqu'elle décide de simuler un voyage professionnel à Paris sur les réseaux sociaux, elle ne se doute pas qu'une vague d'attentats terroristes sur la capitale va faire d'elle une star instantanée, et l'objet des attentions de son séduisant collègue Colin (Dylan O'Brien) : décidée à surfer sur cette nouvelle popularité inattendue, Danni s'enfonce alors toujours plus dans son mensonge...

Une comédie satirique Hulu qui vire progressivement à la comédie dramatique sérieuse, avec une Danni qui sympathise avec une ado traumatisée (Mia Isaac) victime d'une fusillade scolaire, devient son amie, et qui finit par être prise de remords, blablabla.

Pas de rédemption au programme, cela dit, puisque le personnage principal reste présenté comme une jeune femme antipathique (dès le carton-titre d'ouverture, en fait, avec son avertissement habituel pour les épileptiques, et qui prévient aussi que le film présente un personnage féminin détestable), malgré le capital sympathie de Zoey Deutch (qui est ici excellente).

Après,  si la critique et le message sur les réseaux sociaux, la faillite du journalisme, la recherche de popularité Web, les sites à clickbait, et tout et tout, est pertinent, il est aussi assez convenu et le film tourne parfois à vide, avec une narration en chapitres relativement artificielle et inutile, et certains éléments superflus (les "visions" symbolisant sa culpabilité, etc).

Mais ça reste tout à fait regardable, à défaut d'être captivant.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1795 : SEMAINE IRLANDE - Week-end de débauche (2013)

Publié le 19 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Irlande, St Patrick, Drame

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Week-end de débauche (The Stag, aka The Bachelor Weekend - 2013) :

Métrosexuel assumé peu porté sur les activités viriles de mise lors d'un enterrement de vie de garçon, Fionnan (Hugh O'Conor) se laisse convaincre par sa fiancée Ruth (Amy Huberman) et son meilleur ami Davin (Andrew Scott) de partir un week-end entre hommes, en pleine nature, avec Kevin (Andrew Bennett) et Kevin (Michael Legge), en couple, et Simon (Brian Gleeson). Mais lorsque "la Machine" (Peter MacDonald), futur beau-frère de Fionnan, bas-de-plafond, beauf, lourd et brut de décoffrage, se joint à eux, la petite excursion prend une tournure assez inattendue...

Une comédie irlandaise plutôt sympathique qui, sous le prétexte de faire une comédie d'enterrement de vie de garçon, comme il y en a déjà tant, finit par partir dans une direction plus sincère, touchante et sentimentale, notamment au travers des nombreux regrets éprouvés par le personnage de Davin.

C'est finalement très irlandais, tout ça, y compris le fait que tout se cristallise par le biais de The Machine, le bourrin décérébré de service, qui s'avère finalement d'aussi bon conseil qu'autrui, malgré ses méthodes peu orthodoxes.

Sympathique, donc, et ça évite toute la lourdeur habituellement associée au genre.

4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1794 : SEMAINE IRLANDE - Blackbird (2022)

Publié le 18 Mars 2023 par Lurdo dans Thriller, Action, Drame, Cinéma, Critiques éclair, Irlande, USA, St Patrick, Romance, Review

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Blackbird (2022) :

Victor Blakley (Michael Flatley), un ancien espion de choc irlandais, a pris sa retraite après une tragédie qui l'a marqué, et tient désormais un hôtel et nightclub distingué dans les Caraïbes. Mais lorsqu'un dangereux terroriste (Eric Roberts) prend une chambre, avec à son bras une ancienne flamme et collègue (Nicole Evans) de Blakley, ce dernier est contraint de replonger dans le monde de l'espionnage international...

Techniquement un film de 2018 resté dans les placards tout ce temps, Blackbird est un vanity project écrit, réalisé et interprété par Michael Flatley (le danseur vedette et créateur de Riverdance et Lord of the Dance), dans lequel il s'image en ex-James Bond sexagénaire, tombeur irrésistible mais tourmenté, et badass capable de mettre KO des méchants bodybuildés en un coup de poing (ou hors champ, pour plus de facilités).

Un film qui a été la risée des critiques depuis son passage en festival, en 2018, et sa sortie en 2022... et qui, honnêtement, n'en méritait pas forcément tant. Oui, c'est un vanity project dans lequel Flatley se met constamment en valeur et se fait plaisir. Oui, c'est mou, les personnages secondaires ne jouent pas toujours très bien, il y a des clichés embarrassants (Blakley et son bras droit/homme à tout faire noir qui est le premier à mourir, les terroristes arabes clichés), et ce n'est pas franchement passionnant.

Et oui, dans l'absolu, ce n'est pas un bon film. Mais est-ce bien différent des trouzemille films d'action et autres thrillers qui sortent chaque année en vidéo, et dans lesquels des Michael Bergen, Eric Roberts et autres vieilles gloires tentent de faire illusion plutôt que de partir à la retraite ?

Non, pas vraiment, si ce n'est pour le nom et la carrière de l'acteur principal, immédiatement sujet de toutes les moqueries des journalistes, trop contents de faire, dans leurs gros titres, des jeux de mots faciles liés au passé de danseur de Flatley.

Comparer ce film à The Room (comme beaucoup de critiques l'ont fait avec cynisme) n'est pas justifié : Blackbird fait parfois presque illusion. Mais ce mérage est un film inabouti, sous-développé, jamais crédible et tout simplement médiocre. C'est déjà pas mal : pas la peine d'en rajouter dans les comparaisons abusives.

1.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1793 : SEMAINE IRLANDE - Le Dragon de mon père (2022)

Publié le 17 Mars 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Netflix, Fantastique, USA, Irlande, Review, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Le Dragon de mon père (My Father's Dragon - 2022) :

Après des années idylliques passées dans l'épicerie familiale de leur village, Elmer (Jacob Tremblay) supporte assez mal la nouvelle situation de sa mère (Golshifteh Farahani), qui peine à vivre de son maigre salaire en ville. Il fuit bientôt leur minuscule appartement citadin et, suivant un chat étrange, il s'embarque dans une aventure improbable qui l'emmène à l'autre bout du monde, sur une île maintenue à flots par un jeune dragon, Boris (Gaten Mararazzo), capturé par un peuple de primates dirigés par Saiwa (Ian McShane)...

Nouveau film d'animation, pour Netflix, du studio d'animation à l'origine de Brendan et le secret de Kells, du Chant de la mer, et du Peuple-loup, ce Dragon de mon père se débarrasse de ses atours celtiques et irlandais pour adapter un livre pour enfants de 1948 globalement inconnu chez nous, et en faire un récit d'aventure métaphorique plutôt réussi visuellement, mais avec nettement moins de charme que les œuvres précédentes du studio.

C'est tout sauf mauvais, attention : la technique est toujours au rendez-vous, la musique aussi, c'est inventif et spectaculaire, et le doublage, s'il est polarisant (Netflix oblige, on a droit à une distribution vocale nettement plus diverse et internationale, de Whoopi Goldberg à Gaten Matarazzo en passant par Judy Greer, Charlyne Yi, Golshifteh Farahani, Rita Moreno, etc, avec des accents qui s'éparpillent), est compétent... mais l'histoire est relativement inégale, tour à tour brouillonne, simpliste, superficielle ou générique. Et l'artifice de la narration justifiant le titre est sous-développé au point de paraître rajouté à la dernière minute.

Résultat, je n'ai pas franchement accroché à ce récit et à ses enjeux limités, tout en reconnaissant la maîtrise technique du tout.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1792 : SEMAINE IRLANDE - Hard Times : les temps sont durs (2009)

Publié le 16 Mars 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Irlande, Review, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Hard Times : les temps sont durs (Hard Times, aka Holy Water - 2009) :

Las de leur existence médiocre, quatre amis irlandais (Lochlann Ó Mearáin, Cian Barry, Cornelius Clarke, John Lynch) décident de dérober une cargaison de Viagra lors de son transit, et, pour échapper aux autorités (Angeline Ball, Stanley Townsend), ainsi qu'aux agents de sécurité américains de Pfizer (Linda Hamilton, Tiny Lister) sur les traces de la marchandise, ils la dissimulent dans un puits local, réputé pour son eau bénite. Bien vite, cependant, le produit se répand dans l'eau potable de leur bourgade, transformant radicalement la vie de ses habitants...

Avec un postulat comme ça, cette comédie aurait pu aurait dû être dynamique, rythmé, décomplexé et hilarante. Alors comment expliquer ce métrage plat, mollasson et sans charme, qui met une demi-heure à mettre en place son casse, près de 50 minutes avant que le Viagra ne se répande dans l'eau, et ne décolle jamais vraiment dans sa dernière ligne droite, même en prenant en compte le gros raccourci qui fait du Viagra un aphrodisiaque surpuissant touchant hommes, femmes et animaux ?

Allez savoir. Tout ce que je peux dire, c'est que ce métrage n'est que rarement drôle, qu'il m'a totalement laissé de marbre, et qu'en prime, il se paie un générique d'ouverture avec une police papyrus totalement périmée.

Mwé.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1791 : SEMAINE IRLANDE - The Gaelic Curse (2016)

Publié le 15 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Critiques éclair, Irlande, Review, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

The Gaelic Curse (2016) :

Tous deux victimes d'une malédiction ancestrale, Limp (Brian Walsh) et Bailey (Declan Reynolds), deux hommes irlandais, en portent les signes physiques : le premier est bossu, l'autre a une jambe handicapée, et tous deux font généralement l'objet des moqueries de leurs proches. Mais lorsque Bailey, qui vit aux États-Unis avec ses parents, revient dans leur ville natale pour y retrouver son meilleur ami, ils trouvent tous deux l'amour auprès de jeunes femmes locales... mais aussi une solution surnaturelle à leur malédiction.

Une comédie romantico-fantastique indépendante purement irlandaise au budget microscopique... et au résultat forcément laborieux : ça ne joue pas très juste (beaucoup d'amateurs ou de semi-pros), la réalisation est générique, le scénario est bancal, l'écriture maladroite, les effets forcément primitifs, et l'on ne croit jamais ni à l'amitié des deux hommes, ni à leurs romances, ni à leurs handicaps, ni à cette histoire de diable fossoyeur qui habite dans le cimetière et se dispute avec sa sœur.

C'est dommage, parce que le postulat de départ était plutôt sympathique, et qu'il est difficile de faire plus authentique que cette représentation de l'Irlande... mais non, ça ne fonctionne pas.

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1790 : SEMAINE IRLANDE - The Fit Finlays (2010)

Publié le 14 Mars 2023 par Lurdo dans Documentaire, Biographie, Catch, Cinéma, Critiques éclair, Irlande, Review, Télévision, Sport, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

The Fit Finlays (2010) :

Un documentaire télévisé que j'étais certain d'avoir déjà couvert en ces pages, mais que je n'ai pas retrouvé, ce qui m'arrange, puisque cette rétrospective de la carrière de Dave Finlay fait toujours plaisir à revoir.

Depuis ses débuts dans la lutte amateur à Dublin, puis en tant que Young Apollo auprès de son père, légende de la discipline en Irlande, jusqu'à son arrivée en Angleterre puis en Allemagne, après un passage au Pays de Galles pour échapper aux conflits frappant l'Irlande du Nord, ce métrage retrace la vie du lutteur, dans ce qu'elle a eu de bon (il est respecté par toute la profession, il est toujours resté proche de ses racines) comme de moins bon (une fois le succès rencontré, ses chevilles ont enflé, il est devenu brutal, alcoolique, etc), jusqu'aux années 2010, où, désormais rangé, habitant aux USA et persuadé d'avoir, à un niveau ou un autre, été sauvé par Dieu, il est devenu producteur et lutteur pour la WWE (après un passage par la case WCW, bien entendu).

Heureusement, le film ne s'attarde pas trop sur cette "religiosité" tardive, pas forcément surprenante de la part d'un Irlandais, mais développe en long, en large et en travers, à l'aide de nombreuses photos et autres documents d'archive, toutes les étapes de sa vie.

Le tout se terminant sur une pointe d'émotion, à l'occasion des funérailles d'Orig Williams, vétéran du catch gallois, pour qui Finlay et son père, encore bien en forme, avaient un respect sincère.

Un documentaire sympathique et instructif, qui aurait peut-être pu être un peu plus abouti au niveau technique.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1789 : SEMAINE IRLANDE - Deadly Cuts (2021)

Publié le 13 Mars 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Review, Irlande, Thriller, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Deadly Cuts (2021) :

Dans une petite ville de la banlieue de Dublin, les employées d'un salon de coiffure (Angeline Ball, Erica Roe, Shauna Higgins, Lauren Larkin) qui préparent un grand concours national sont contraintes de se débarrasser de manière sanglante d'un petit caïd local (Ian Lloyd Anderson), ce qui va renforcer leurs liens et les remotiver dans leur préparation...

Une comédie irlandaise sympathique, mais inégale, qui hésite constamment entre film noir corrosif sur des coiffeuses en mode justicières en lutte contre le crime et la corruption, et grosse parodie du monde de la mode et la coiffure, avec grand concours rigolard, interprétation très caricaturale, looks improbables, et tout et tout.

Le problème étant que la parodie prend très largement le pas sur le film noir, qui s'éclipse pendant un bon tiers du film pour laisser la place au concours, et à cette histoire très anglaise d'un groupe de coiffeuses qui tente de sauver son village d'un méchant développeur aux dents longues.

Résultat, on se retrouve avec un film qui a le postérieur entre deux chaises, jamais assez noir ou sanglant pour que le côté criminel du tout ne fonctionne, et trop décalé et parodique pour que l'on prenne le tout au sérieux un seul instant.

Après, ça reste amusant, et tout le monde s'y donne à cœur joie, mais ça manque de maîtrise.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1788 : Profession Tueur 2 (2022)

Publié le 10 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Action, Critiques éclair, USA, Review, UK, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Profession Tueur 2 (Accident Man : Hitman's Holiday - 2022) :

Désormais établi à Malte, où il continue son métier de tueur à gages, Mike Fallon (Scott Adkins) se retrouve embarqué dans une sombre histoire lorsqu'une mafiosa locale kidnappe Finicky Fred (Perry Benson), expert en gadgets de Mike, et oblige Fallon à protéger son fils bon à rien, Dante (George Fouracres) de nombreux tueurs à gage engagés pour l'éliminer...

De mémoire, le premier Profession Tueur était un film inégal opposant Scott Adkins à divers criminels dans une quête de vengeance pour la mort de son ex-compagne, et qui ne tenait qu'en partie la route, abandonnant son sens de l'humour à mi-chemin et retombant, dans sa dernière ligne droite, sur un sérieux peu engageant.

Pour cette suite, on change de réalisateur, on change de pays, et on se concentre sur les combats, avec toujours plus d'assassins qui tentent de s'en prendre à ce cher Accident Man. Heureusement, cette fois-ci, le ton reste beaucoup plus léger et décomplexé, avec des tueurs toujours plus improbables, des affrontements globalement bien mis en images et en valeur, et une orientation nettement plus "film de groupe", avec notamment le gag récurrent de Sarah Chang/Sui-Ling, sorte d'équivalent féminin du Cato de l'Inspecteur Clouseau, mais en mode Akwafina, payée par Mike pour l'attaquer lorsqu'il s'y attend le moins.

Une Sarah Chang qui finit par être la révélation de ce métrage, un métrage qui lorgne toujours plus sur les jeux Hitman dans ses moyens détournés de tuer des cibles, et qui fait de cette grosse escort quest un film divertissant et attachant, que j'ai clairement préféré au premier.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1786 : Guillermo Del Toro's Pinocchio (2022)

Publié le 8 Mars 2023 par Lurdo dans Comédie, Drame, Critiques éclair, Cinéma, Animation, Aventure, Jeunesse, Fantastique, Netflix, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Guillermo Del Toro's Pinocchio (2022) :

Né de la magie d'un être surnaturel (Tilda Swinton) et du travail de Geppetto (David Bradley), menuisier encore traumatisé par la mort de son fils Carlo lors de la première Guerre Mondiale, le petit Pinocchio (Gregory Mann), marionnette en bois doué de parole et de mouvement, découvre l'Italie fasciste des années 30, aidé par sa "conscience", un criquet nommé Sebastian (Ewan McGregor)...

Après le Pinocchio raté de Disney, je ne peux pas dire que j'étais très motivé à l'idée de revoir une autre version du même récit, même chapeautée par Guillermo Del Toro (coréalisateur avec Mark Gustafson) à partir des illustrations de Gris Grimly.

Et puis finalement, la magie de l'animation image par image et du savoir-faire de tout ce petit monde a opéré, notamment au travers d'un récit qui évite une bonne partie des poncifs du Pinocchio traditionnel, pour l'intégrer à une fable sur la mortalité, le fascisme, la religion, le pardon et la paternité... entre autres.

D'un point de vue technique, ce Pinocchio est un travail remarquable d'animation manuelle, de designs intéressants (même si les deux Esprits de la nature sont presque trop typés GDT pour leur propre bien), de choix scénaristiques audacieux (remplacer l'Île aux Plaisirs par un camp d'entraînement pour les jeunesses mussoliniennes, c'est osé), de doublage impeccable (McGregor est excellent) et de décisions créatives intéressantes.

GDT et Patrick McHale (le créateur de Over the Garden Wall) changent subtilement les personnages, pour les écarter des archétypes usés qu'ils incarnent habituellement, entre Geppetto le père éploré et alcoolique, furieux contre Pinocchio qui lui rappelle constamment son fils, Sebastian Crisket l'aventurier revenu de tout et pensant tout savoir sur tout, mais qui passe tout le film à être dépassé par les évènements, Spazzatura, le singe assistant/victime de Volpe, qui remplace ici le Chat, Pinocchio, à l'immortalité fascinante et au caractère anarchique se mariant mal à la rigidité fasciste de Mussolini.

Ils changent aussi le déroulé des évènements les plus connus, se rapprochant parfois du récit original, y faisant des allusions plus ou moins directes (les lapins squelettiques qui travaillent pour la Mort), et à d'autres moments collant un peu plus à la version Disney (léger bémol, le grand final avec Monstro la baleine aurait pu être lui aussi réinventé en profondeur), et concluent le tout sur une note assez déprimante, celle de l'évocation de la mortalité de chacun...

Après, tout n'est pas parfait dans cette relecture assez sombre du récit de Collodi : la bande originale d'Alexandre Desplat est, comme souvent, trop subtile, trop en retrait, et ses chansons (pour une raison inexpliquée, le film est aussi une - très timide - comédie semi-musicale) sont franchement ratées pour la plupart, des embryons de mélodies jamais développées ou abouties.

Et l'on pourrait aussi critiquer un peu le rythme fluctuant du récit, qui occasionnellement se perd un peu dans son contexte historique.

Mais dans l'ensemble, cette version en stop motion est à des kilomètres au-dessus de la version récente de Disney, et de la plupart des versions de Pinocchio produites depuis 1940. Ce qui est une bonne chose, surtout quand c'est le produit d'un travail passionné et impliqué d'un cinéaste aussi créatif que GDT.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1785 : The People We Hate at the Wedding (2022)

Publié le 7 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Amazon, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The People We Hate at the Wedding (2022) :

Malgré le peu d'affection et la jalousie qu'ils éprouvent pour elle, Alice (Kristen Bell), maîtresse de son patron marié, et Paul (Ben Platt), qui refuse de céder aux désirs de plan à trois de son compagnon (Karan Soni), finissent par accepter d'assister au mariage de leur demi-sœur Eloise (Cynthia Addai-Robinson), qui vit en Angleterre et profite de la fortune de son père Henrique (Isaach de Bankolé). Ils sont accompagnés de leur mère Donna (Alison Janney), qui a elle-même de mauvais souvenirs de ce dernier...

Au moins, on ne peut pas dire que ce film Amazon adapté d'un livre par la réalisatrice de Petits coups montés, mente sur la marchandise : oui, Alice, Paul (et un peu Donna) sont "les personnes que tout le monde déteste lors d'un mariage". À savoir qu'ils sont jaloux, antipathiques, mesquins, vindicatifs, revanchards, égocentriques, etc, etc, etc, qu'ils menacent de faire capoter le mariage en question, et que le spectateur est pourtant supposé les trouver suffisamment intéressants et attachants pour suivre leur trajectoire pendant une centaine de minutes.

Ce qui aurait pu fonctionner si l'écriture et la réalisation avaient été plus subtiles et maîtrisées, ou si le film avait donné dans la comédie trashouille plus décomplexée. Pas de chance, ici, tout est plus ou moins cousu de fil blanc, un peu forcé (toute la sous-intrigue de Ben Platt est une accumulation de clichés sur les homos, jamais particulièrement drôles ; l'illustration musicale enchaîne les chansons pop non-stop toutes les trois minutes), un peu brouillon (ça multiplie les intrigues parallèles jamais bien équilibrées) et bien trop teinté d'émotion mélodramatique artificielle pour permettre au métrage de se lâcher vraiment (avec notamment toute une sous-intrigue relative à la fausse couche de Kristen Bell qui tombe à plat).

Résultat : le film se regarde, principalement parce que Janney et Bell sont toujours efficaces (Addai-Robinson, par contre, est transparente), mais ça s'arrête là. Ce n'est pas particulièrement drôle, pas particulièrement touchant, et ça ne rassure pas pour Deadpool 3, qui aura les mêmes scénaristes.

2.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1784 : Catwalk - Tales from the Cat Show Circuit (2019)

Publié le 6 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Canada, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Catwalk - Tales from the Cat Show Circuit (2019) :

Un documentaire ludique et rigolard sur une saison de concours de beauté féline au Canada, qui s'intéresse, de manière animée et bienveillante, à ces maîtresses de chats (car oui, l'immense majorité des personnes qui participent à ces concours sont, peu ou prou, sur le même modèle) qui adorent leur animal de compagnie et font tout pour le faire savoir en les montrant à des juges et à un public admiratif.

On suit notamment la rivalité existant entre, d'un côté, Kim et Bobby, son turkish angora racé et distingué, qui tente de remporter la première place de la saison, et de l'autre, Shirley et Oh La La, son persan au poil énorme et au regard très... vif (comme l'atteste le poster ci-dessus ^^), leurs adversaires directs, en deuxième position. Sans oublier les concurrents sortis de nulle part, et les participants plus anecdotiques, uniquement là pour le plaisir de montrer leurs jolis félins.

Plutôt agréable à suivre, tout ça, bien que finalement assez anecdotique, mais en tout cas nettement plus sympathique que tout ce qui est consacré aux concours "humains" équivalents.

4/6

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Blog Update ! - Février 2023

Publié le 5 Mars 2023 par Lurdo dans Update, Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision

Un mois de février consacré à la romance sur le blog des Téléphages Anonymes, avec une (grosse) quinzaine Saint Valentin et deux dernières semaines plus classiques...

#1755 - SAINT VALENTIN : Rosaline (2022) - 4/6

#1756 - SAINT VALENTIN : Trois mille ans à t'attendre (2022) - 4.5/6

#1757 - SAINT VALENTIN : Moonshot (2022) - 4/6

#1758 - SAINT VALENTIN : Meet Cute (2022) - 2.25/6

#1759 - SAINT VALENTIN : Une vie ou l'autre (2022) - 2.75/6

#1760 - SAINT VALENTIN : Spin Me Round (2022) - 2.25/6

#1761 - SAINT VALENTIN : Fly Away With Me (2022) - 2.5/6

#1762 - SAINT VALENTIN : Crush (2022) - 2.5/6

#1763 - SAINT VALENTIN : Moriah's Lighthouse (2022) - 2.25/6

#1764 - SAINT VALENTIN : Love Accidentally (2022) - 2.75/6

#1765 - SAINT VALENTIN : I Want You Back (2022) - 4.25/6

#1766 - SAINT VALENTIN : Two Tickets to Paradise (2022) - 3.75/6

#1767 - SAINT VALENTIN : About Fate (2022) - 3/6

#1768 - SAINT VALENTIN : L'Amour triomphe toujours (2022) - 2.5/6

#1769 - SAINT VALENTIN : 7 Days (2021) - 3/6

#1770 - SAINT VALENTIN : Somebody I Used to Know (2023) - 3.75/6

#1771 - SAINT VALENTIN : Ticket to Paradise (2022) - 2.5/6

#1772 - SAINT VALENTIN : Fall Into Winter (2023) - 3.5/6

#1773 - SAINT VALENTIN : Shotgun Wedding (2023) - 3.25/6

#1774 : La Légion des superhéros (2023) - 3.75/6

#1775 : Call Me Miss Cleo (2022) - 3/6

#1776 : Honk for Jesus. Save Your Soul. (2022) - 2.5/6

#1777 : Coup de théâtre (2022) - 3.75/6

#1778 : Out of Office (2022) - 3/6

#1779 : Year of the Dog (2007) - 3/6

#1780 : You People (2023) - 1.5/6

#1781 : Blade of the 47 Ronin (2022) - 2/6

#1782 : Jurassic Punk (2022) - 4/6

#1783 : Maurice le chat fabuleux (2022) - 3.75/6

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# Bilan :

Un mois assez moyen, tant au niveau de la quinzaine Saint Valentin que des deux semaines suivantes : pas beaucoup de films véritablement mauvais, mais pas non plus énormément de métrages se démarquant du lot.

Hallmark m'a agréablement surpris avec Two Tickets to Paradise, une comédie romantique très décontractée et ludique, à mettre en contraste avec Ticket to paradise, la rom-com de Julia Roberts et George Clooney, plutôt décevante.

Hors comédies romantiques, on peut tout de même citer Maurice, le chat fabuleux, une adaptation animée de Terry Pratchett -  imparfaite, mais tout à fait honorable. Idem pour La légion des superhéros, une origin story intéressante de Supergirl ; ou encore Coup de théâtre, un pastiche de whodunit à l'anglaise, à la distribution très attachante, mais à l'écriture qui ne va pas assez loin.

 

# Film(s) du mois : 

Outre Jurassic Punk, un documentaire intéressant pour les amateurs de cinéma, on peut citer quatre comédies romantiques qui m'ont agréablement surpris : I want you back, une comédie mordante et gentiment corrosive ; Moonshot, un teen movie prenant place dans l'espace ; Rosaline, ou Roméo et Juliette du point de vue de l'ex de Roméo ; et Trois mille ans à t'attendre, de George Miller, une œuvre imparfaite mais très réussie visuellement...

 

# Flop(s) du mois : 

Le You People de Kenya Barris, une comédie raciale bancale et maladroite, comme la plus grande partie de l'œuvre de Barris ; Blade of the 47 Ronin, une suite fauchée et approximative d'un film déjà peu glorieux ; et, à égalité, Moriah's Lighthouse, une rom-com Hallmark plate au possible malgré ses paysages bretons, Spin Me Round, une comédie satirique indépendante qui ne parvient jamais à trouver un ton cohérent, et Meet Cute, une rom-com mâtinée de voyage temporel, qui souffre de choix d'écriture peu probants...

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# Petit écran :

Pas énormément de séries passées en revue, durant ce mois de février : la fin de la saison 1 d'Andor, que je continue malheureusement à trouver en grande partie surestimée par les critiques du Web ; I Love that for You, une satire des chaînes de télé-achat américaines, qui ressemble trop souvent à un sketch du SNL en version XXL ; l'épisode spécial Saint Valentin de Harley Quinn, pas désagréable, mais toujours phagocyté par la relation Harley/Ivy ; et les deux dernières saisons du Cuphead Show, un programme qui peine toujours à concilier son format, son ton, ses origines, sa continuité et sa narration.

 

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

En mars, programme quasiment normal sur le blog des Téléphages Anonymes : du cinéma, des séries, des documentaires, avec uniquement une petite parenthèse consacrée à l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick...

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1783 : Maurice le chat fabuleux (2022)

Publié le 3 Mars 2023 par Lurdo dans Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Fantastique, Review, Jeunesse, UK, USA, Allemagne

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Maurice le chat fabuleux (The Amazing Maurice - 2022) :

Chat sarcastique doué de parole suite à un incident magique, Maurice (Hugh Laurie) accompagne Keith (Himesh Patel), un humain joueur de flûte, et une troupe de rats eux aussi doués de parole et d'intelligence (Gemma Arterton, David Tennant, Joe Sugg, Julie Atherton...), de ville en ville, où ils se produisent dans un numéro bien rodé leur permettant de faire croire aux habitants qu'ils sont envahis de rats et que Keith peut les sauver moyennant finances. Jusqu'à ce qu'ils arrivent à Bad Igoince, où vit Malicia (Emilia Clarke), une ville affamée victime d'une réelle invasion de rats contrôlés par une entité maléfique (David Thewlis)...

Jolie distribution vocale pour cette adaptation du roman Le Fabuleux Maurice et ses rongeurs savants de Terry Pratchett, une parodie du Joueur de flute de Hamelin prenant place dans l'univers du Disque-Monde, et ici adapté par le scénariste de Shrek, d'Aladdin et des Pirates des Caraïbes.

Une coproduction anglo-germano-américaine plutôt fidèle à l'œuvre originale, que ce soit dans l'esprit ou dans la lettre, et qui s'avère assez agréable à regarder, bien qu'occasionnellement un peu décousu et au rythme inégal. Heureusement, les doubleurs excellents et l'humour inhérent à l'œuvre de Pratchett assurent que l'on ne s'ennuie jamais.

Après, le film n'est pas dénué de défauts : le style graphique, notamment, est assez dérivatif (l'un des chasseurs de rats de la ville ressemble comme deux gouttes d'eau au Maire du Noël de Mr. Jack), et le personnage de Malicia est honnêtement assez horripilant avec ses dialogues méta qui brisent constamment le quatrième mur (je sais que c'est inhérent au personnage, mais ça passe assez mal à l'écran, même si Emilia Clarke est excellente).

Rien de rédhibitoire, cela dit, et en tant qu'adaptation de Pratchett, ce Maurice est tout à fait honorable.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1782 : Jurassic Punk (2022)

Publié le 2 Mars 2023 par Lurdo dans Cinéma, Documentaire, Biographie, Critiques éclair, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Jurassic Punk (2022) :

Un documentaire intéressant qui revient sur la transition fondamentale du monde de l'industrie des effets spéciaux du pratique au numérique, au travers du portrait de Steve Williams, petit génie de l'imagerie numérique, responsable à 90 % (à l'en croire) de cette révolution des effets spéciaux numériques (aux côtés de Mark Dippé) au travers de ses efforts sur The Abyss, Terminator 2 et Jurassic Park, lorsqu'il était chez ILM.

Un Steve Williams clairement visionnaire et très doué, qui avait su percevoir le potentiel des effets numériques au cinéma, au point d'être responsable du passage de Jurassic Park d'un projet mixte (principalement en stop-motion) à du quasi-tout-numérique, suite à un test d'animation d'un T-Rex en CGI que Williams avait bricolé dans son coin, en dépit des remontrances de tous ses supérieurs.

Parce que c'est bien cela que l'on retient de ce portrait : le caractère de Steve Williams, insupportable, immature, capricieux, alcoolique, arrogant, bref, un sale gosse rebelle incontrôlable, qui avait quitté le Canada "trop oppressif" pour rejoindre les USA, "pays de la liberté absolue", et qui toute sa vie, s'est comporté comme un mec über-viril, vindicatif et anti-conformiste, refusant toute concession... au point d'y perdre sa carrière.

Deux fois divorcé, immergé dans l'alcool, Williams a brûlé tous ses ponts professionnels, jalousant ses collègues et ses supérieurs (y compris des grands noms de la discipline, oscarisés, contre lesquels Williams a de nombreux griefs), et aujourd'hui, il ne fait plus rien, si ce n'est regretter d'avoir ouvert la boîte de Pandore des CGI au cinéma, désormais surexploités et vidés de leur sens.

En soi, un documentaire plutôt intéressant, comme je le disais, tant pour son récapitulatif de l'histoire des CGI et d'une période charnière du secteur, que pour la personnalité horripilante mais intrigante de son protagoniste. On pourra toujours reprocher au film de prendre pour argent comptant l'histoire de son sujet, et de se ranger bien souvent à ses dires, mais comme le tout se termine par un constat assez dépressif et malheureux pour lui, ça s'équilibre un peu.

4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1781 : Blade of the 47 Ronin (2022)

Publié le 1 Mars 2023 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Japon, Fantastique, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Blade of the 47 Ronin (2022) :

Lorsque Yurei (Dan Southworth), un sorcier maléfique, décide de rompre une paix millénaire entre Samurais et Sorciers, et de réunir les deux moitiés d'une épée légendaire qui le rendrait invulnérable : il s'en prend donc aux derniers représentants des familles ancestrales du Japon, pour finir par jeter son dévolu sur Luna (Anna Akana), une jeune Américaine d'origine japonaise qui ne connaît rien de ses origines. Onami (Teresa Ting), l'une des geishas combattantes de Lord Shinshiro’s (Mark Dacascos), est alors contrainte de prendre cette dernière sous son aile pour la former au combat en quelques jours à peine...

Un DTV d'action co-écrit par Aimee Garcia (actrice aperçue dans Dexter et Lucifer) et par AJ Mendez (ancienne catcheuse et épouse de CM Punk), produit par Universal 1440 (la branche d'Universal qui produit de mauvaises suites vidéo des licences cinématographiques du studio, pour un budget minimal), et voulu, initialement, comme une suite indirecte à 47 Ronin, le flop de 2013 mettant en scène Keanu Reeves dans un Japon médiéval fantastique.

Ici, plus de Moyen-âge ni de Japon, budget oblige, mais le Budapest d'aujourd'hui, pour une histoire insipide et mal foutue qui se déroule 300 ans après le film original, et lui est à peine liée.

Et tout de suite, dès les premières scènes, les limites budgétaires du projet apparaissent : post-synchro approximative, beaucoup de sang et de gore numérique, des éclairages au néon ultra-contrastés, une interprétation raide, des chorégraphies parfois molles, plein de ralentis poseurs dans la mise en scène, et une vision assez weeb du Japon, du monde de la pègre locale et de l'histoire du pays.

Autant dire que ça ne m'a pas du tout convaincu, d'autant que le script mollasson tente une feinte très évidente au sujet d'Akana, qui finit par ne pas servir à grand chose du tout dans le film (et pourtant, j'aime bien la demoiselle).

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1780 : You People (2023)

Publié le 28 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, USA, Review, Critiques éclair, Netflix, Romance

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

You People (2023) :

Caucasien juif passionné de culture afro-américaine, Ezra (Jonah Hill) tombe amoureux d'Amira (Lauren London), fille d'un musulman noir radical, Akbar (Eddie Murphy), qui voit d'un mauvais œil cette union évoluant rapidement vers le mariage. Et tandis que Shelly (Julia Louis-Dreyfus), la mère d'Ezra, essaie de se rapprocher d'Amira (sans cesser de gaffer), Ezra, lui, tente de se faire accepter d'Akbar et de sa famille...

Aïe. Honnêtement, ce que j'ai vu de l'œuvre de Kenya Barris ne m'a jamais vraiment convaincu, entre son Shaft générique et plat, son The Witches insipide, son Prince à New-York 2 semblant tout droit sorti des usines de Tyler Perry (grand ponte du cinéma afro-américain pour afro-américains), son Black AF satirique mais très oubliable, et son Treize à la douzaine dont le couple mixte était un prétexte pour que le scénariste fasse une leçon de morale aux blancs sur la souffrance incommensurable du peuple noir/afro-américain face à l'oppression de la société (notamment via une scène assez surréaliste durant laquelle un footballeur noir richissime expliquait au personnage de Zach Braff, juif, sans argent, que ce dernier avait beau avoir une femme noire et des enfants métis, il ne comprendrait jamais ce que les noirs ont subi au fil des siècles, et qu'il ferait mieux de se taire - menant, naturellement, à de plates excuses de la part de Braff).

Ce You People, c'est un peu un Treize à la douzaine 2.0 en mode Mon beau-père et moi, en encore moins rythmé et drôle. Dans ce métrage Netflix de près de deux heures, Barris nous rejoue une partition très similaire, celle d'une famille juive aisée mais ignorante et maladroite, qui passe deux heures à se faire remettre en place par une famille noire radicale (Eddie Murphy interprète un membre de la Nation of Islam suprémaciste, antisémite, religieuse et nationaliste) dans une sorte de Jeux Olympiques de la souffrance.

Des Jeux Olympiques de la souffrance qui présentent ainsi une famille afro-américaine très agressive et cassante, aux arguments que le scénario ne remet jamais vraiment en question (au mieux, Ezra traite Akbar de connard et l'on apprend vaguement que tout comme Ezra, qui prétend savoir beaucoup de choses de la culture noire, Akbar est un peu aussi un poseur se prétendant plus "noir" et radical qu'il ne l'est réellement), et qui pousse constamment la famille juive à s'excuser d'être ignorante, avec, à la clef, leçons de morale didactiques de la part des personnages afro-américains du film.

C'est peut-être ça le problème le plus flagrant : malgré le fait qu'une romance est au cœur du récit, aucun des personnages du film n'est attachant (la famille d'Ezra est composée d'imbéciles bienveillants, la famille d'Amira de radicaux hargneux, Ezra est un ex-trader reconverti en podcasteur poseur), mais jamais les positions d'Akbar, de son épouse ou d'Amira (qui est présentée comme sans défaut de caractère, d'ailleurs) ne sont contrées, rejetées ou débattues - du moins, sans que Akbar et compagnie ne finissent par avoir raison.

Bref, le film est déséquilibré, très laborieux (la romance est sans grande alchimie, son déroulement est basique), jamais très drôle, il sous-exploite grandement certains acteurs (Nia Long ou Duchovny, par exemple), et son approche des thématiques raciales est tellement manichéenne et hyperbolique (en plus de ses aspects problématiques... et de l'utilisation répétée de Kanye West comme illustration musicale), qu'on en vient à se facepalmer fréquemment, surtout en tant que spectateur européen moins atteint par la white guilt qui imprègne la société américaine.

Et puis il y a cette forme un peu décousue, l'impression de scénettes semi-improvisées mises bout à bout comme autant de moments sitcoms, et reliés par des effets de montage et des transitions hip-hop.

Ça ne fonctionne pas, en somme, pas plus que la précédente comédie de mariage interracial Netflix chroniquée en ces pages

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1779 : Year of the Dog (2007)

Publié le 27 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Year of the Dog (2007) :

Secrétaire quadragénaire célibataire et discrète, Peggy (Molly Shannon) peine à trouver le bonheur dans sa vie professionnelle, et se consacre entièrement à Pencil, son chien adoré. Jusqu'à ce que ce dernier s'empoisonne après avoir fouiné chez un voisin : inconsolable, Peggy tente alors de trouver l'amour, avant de découvrir que sa véritable passion est la cause animale...

Une comédie dramatique indépendante assez bizarre, façon crise de la quarantaine féminine, avec ce "deuil" qui déclenche une prise de conscience, une dépression et une spirale infernale qui pousse sa protagoniste à faire des choix toujours plus improbables.

Au point d'en perdre progressivement son capital sympathie, ce qui, en soi, est une réussite conséquente, puisque Molly Shannon est, à la base, très attachante et excellente dans tous les registres.

Le film suit ainsi le parcours de cette secrétaire un peu paumée mais sympathique, qui perd son chien, et se radicalise peu à peu, se transformant, au gré du film et de ses rencontres avec des personnages tous plus barrés les uns que les autres, en militante végane de la cause animale, qui ment, vole de l'argent à son patron, accuse son voisin d'avoir tué son chien, falsifie des documents, détruit les biens de sa sœur, tente de forcer sa jeune nièce à visiter un abattoir, perd son métier, adopte 15 chiens, et tente de poignarder son voisin chasseur.

Une descente aux enfers très clairement assimilable à une dépression, couplée à une recherche d'un but à donner à sa vie... mais plutôt que de laisser autrui venir en aide à Peggy, ou de montrer comment elle s'est reconstruite après avoir touché le fond, le scénario semble approuver les choix de vie de Peggy, présentant comme seuls destins possibles pour le personnage une vie monotone de secrétaire, ou une existence palpitante de militante de la cause animale prête à tout pour faire passer les animaux avant ses semblables.

PETA or nothing, en somme, et pas de juste milieu. Avec en prime un discours assez problématique sur l'obsession, puisque c'est en choisissant l'option b et en suivant son obsession pour les animaux que Peggy devient une sociopathe radicale... chose que le film présente comme une happy end pleine de bons sentiments, comme si elle avait trouvé là un sens à sa vie.

Ajoutez à ce message discutable une réalisation parfois frustrante, car reposant globalement sur une succession de plans face caméra dans tous les dialogues, et voilà : un film indépendant excentrique, très bien interprété, mais problématique.

3/6 (pour Shannon)

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Un film, un jour (ou presque) #1778 : Out of Office (2022)

Publié le 24 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, USA, Comedy Central, Romance

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Out of Office (2022) :

Incapable de conserver un emploi et un peu trop immature, irresponsable et frivole pour son propre bien, Eliza (Milana Vayntrub) décroche un poste inespéré au sein d'une entreprise dirigée par Kyle (Ken Jeong). Rapidement, cependant, elle réalise, au fil de réunions en télétravail, que ses nouveaux collègues sont tous plus dysfonctionnels les uns que les autres, et que son emploi dépend des conseils plus ou moins avisés qu'elle peut donner à son patron...

Téléfilm Comedy Central écrit et réalisé par un ancien de The Office ("Toby", alias Paul Lieberstein, qui était acteur, réalisateur, scénariste et producteur), ce Out of Office ressemble un peu à un gros pilote de série, comme si Lieberstein avait vendu le tout avec un pitch simple : "The Office, mais en grande partie en télétravail".

On retrouve ainsi des personnages familiers et caricaturaux - le patron incapable (Kim Jeong) soumis à sa femme colérique et hostile (Leslie Jones), le couple codépendant qui partage tous les détails de leur vie intime (Emily Pendergast, Chris Gethard), l'ex-militaire survivaliste (Elaine Carroll), le beau gosse à l'esprit de contradiction (Christopher Nicholas Smith), le mec normal et sensible qui regarde tout ça d'un air atterré (Jay Pharoah), et donc la protagoniste, Eliza, une slackeuse incapable de conserver un emploi, et dont les parents (Cheri Oteri, Jason Alexander) décident de tout plaquer (y compris elle) pour partir à Paris après avoir vendu la maison familiale.

Avec beaucoup de cringe comedy, un peu de romance, Oscar Nunez de The Office, Jim Rash de Community, et malheureusement un récit qui s’essouffle en cours de route, à mesure qu'il flirte avec une comédie dramatique plus sincère et un coming of age tardif un peu plat et générique.

Ça se regarde, sans plus, malgré le capital sympathie de Milana (cela dit, sa romance naissante avec un Jay Pharoah transparent peine à convaincre).

Un petit 3/6, et encore...

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Un film, un jour (ou presque) #1777 : Coup de théâtre (2022)

Publié le 23 Février 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, UK, Policier, Thriller, Review

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Coup de théâtre (See How they Run - 2022) :

Alors que la pièce La Souricière, adaptée d'Agatha Christie, connaît un succès incroyable dans le West End du Londres des années 50, Leo Köpernick (Adrian Brody), le futur réalisateur américain de l'adaptation cinématographique du roman, est retrouvé assassiné dans les coulisses du théâtre. Qui de Mervyn Cocker-Norris (David Oyelowo), l'auteur de l'adaptation cinématographique et son amant italien Gio (Jacob Fortune-Lloyd), John Woolf (Reese Shearsmith), le producteur du film et sa maîtresse Ann (Pippa Bennett-Warner), l'acteur vedette Richard Attenborough (Harris Dickinson) et son épouse et co-star Sheila Sim (Pearl Chanda), l'autre productrice, Petula Spencer (Ruth Wilson), ou de la femme de Woolf, Edana (Sian Clifford), est responsable de ce meurtre ? L'inspecteur Stoppard (Sam Rockwell) et l'agente Stalker (Saoirse Ronan) mènent l'enquête...

Un pastiche de whodunit à l'anglaise, d'un réalisateur de sitcoms anglaises primé pour son travail, et du scénariste de nombreuses sitcoms et séries anglaises et américaines : de quoi assurer un ton assez léger et décalé pour ce métrage à l'écriture très métadiscursive, qui se moque des conventions du genre tout en y ayant recours, et en les détournant ici ou là, tout au long de son enquête.

Le résultat, qui n'hésite pas à parodier Christie et ses œuvres (une Christie aux penchants meurtriers - non, ce n'est pas un spoiler - et mariée à un archéologue noir ^^) est sympatoche, notamment grâce à Rockwell et Ronan, mais semble parfois un peu sous-développé sur le fond, alors que la forme visuelle est plutôt ludique (des split-screens certes parfois inutiles, des jeux d'ombres et de lumières) à défaut d'être très travaillée (la photo est plate, et fait très... télévision).

Résultat, on regarde le tout sans s'ennuyer (pour peu qu'on aime le genre et la distribution) mais on se retrouve à se dire que le tout aurait mérité de pousser les curseurs un peu plus loin, de partir un peu plus en vrille, bref, de se lâcher un peu plus et de donner plus à faire à sa distribution.

C'est un peu superficiel, mais ça reste tout de même relativement agréable à suivre.

3.75/6 pour Saoirse qui s'amuse vraiment beaucoup

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Un film, un jour (ou presque) #1776 : Honk for Jesus. Save Your Soul. (2022)

Publié le 22 Février 2023 par Lurdo dans Documentaire, Cinéma, Religion, Comédie, Critiques éclair, USA, NBC, Peacock, Drame, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Honk for Jesus. Save Your Soul. (2022) :

Après avoir été contraints de fermer leur église suite à un scandale sexuel, le Pasteur Lee-Curtis Childs (Sterling K. Brown) et son épouse Trinitie (Regina Hall) tentent de monter leur grand retour, et de rebâtir leur congrégation qui, malheureusement, n'a pas oublié leurs méfaits...

Un pseudo-mockumentaire produit par Jordan Peele, et qui peine sérieusement à convaincre pour de multiples raisons. Déjà, parce que le côté mockumentaire est affreusement peu rigoureux, oubliant régulièrement le format interviews et équipe de tournage pour proposer des scènes sortant du cadre documentaire et entrant dans celui de la fiction pure et dure (la scène du couple au lit, la nuit, par exemple).

Et surtout, parce que le métrage a le postérieur entre multiples chaises : d'un côté, donc, ce pseudo-mockumentaire satirique sur le milieu des prêcheurs et pasteurs afro-américains et ses dérives ; de l'autre, une comédie parodique où tout le monde cabotine et où les personnages sont caricaturaux ; et enfin, un drame sincère sur un couple dans la tourmente, détruit par l'homosexualité refoulée et les infidélités du pasteur avec de jeunes hommes de sa congrégation.

Tout ça est très bien interprété, attention, principalement par son excellent duo principal, mais l'équilibre global ne fonctionne pas du tout, avec des ruptures de ton non maîtrisées, un humour trop absent et éparpillé pour vraiment emporter l'adhésion, et donc ce manque de rigueur dans la forme, qui font que le tout laisse vraiment de marbre.

Cela dit, pas forcément surprenant que le tout paraisse à ce point inabouti et superficiel, lorsque l'on sait que c'est une version "rallongée" d'un court-métrage de 15 minutes de la réalisatrice...

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1775 : Call Me Miss Cleo (2022)

Publié le 21 Février 2023 par Lurdo dans Documentaire, Biographie, Cinéma, Critiques éclair, HBO, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Call Me Miss Cleo (2022) :

Un portrait de "Miss Cleo", figure incontournable des publicités américaines des années 90, une sorte de Madame Irma à l'accent jamaïcain qui est, pour un certain public, devenu une icône de l'époque, à la fois confidente, psychothérapeute et meilleure amie noire toujours présente pour vous dire vos quatre vérités avec un aplomb remarquable.

Bien entendu, cette Miss Cleo n'était pas jamaïcaine, mais était une comédienne et dramaturge américaine aux jeunes années troubles, une arnaqueuse s'étant totalement réinventée (avec peut-être l'aide de quelques troubles dissociatifs de la personnalité) dans ce personnage de Miss Cleo, et ayant ainsi utilisé ce personnage pour le compte d'entrepreneurs peu scrupuleux, qui ont fait fortune sur son dos, arnaquant des milliers d'Américains en souffrance par le biais de leurs hotlines de voyance par téléphone facturées 5 dollars la minute.

Mais ça, finalement, c'est presque anecdotique dans ce documentaire, qui retrace (avec une certain bienveillance et nostalgie) l'ascension, le succès et la chute de Miss Cleo et du Psychic Reader Network... avant de passer à la période de sa vie qui a suivi, celle où, après avoir passé plusieurs années recluse suite aux soucis judiciaires hérités de son travail pour le PRN, elle est devenue militante pour la cause LGBTQ, faisant son coming out et se battant contre diverses législations anti-LGBTQ, et ce jusqu'à sa mort.

Et l'on comprend alors ce qui a fait de cette Miss Cleo un sujet idéal pour un documentaire de plateforme de streaming - un peu comme Walter Mercado, Miss Cleo se trouve au carrefour de plusieurs catégories démographiques : minorité ethnique, minorité sexuelle, et figure semi-tragique de la pop culture rétro... de quoi attirer l'attention, et justifier cette production.

Pas désagréable, même si finalement assez anecdotique si l'on n'a pas la nostalgie de ce "personnage" plus grand que nature, si l'on n'appartient pas aux cibles démographiques clairement visées par le métrage ou si l'on recherche quelque chose de plus incisif et de moins complaisant envers Miss Cleo.

3/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1774 : La Légion des superhéros (2023)

Publié le 20 Février 2023 par Lurdo dans Animation, Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, DC, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Légion des superhéros (Legion of Superheroes - 2023) :

Parce qu'elle peine à s'intégrer à la vie terrienne contemporaine, Superman (Darren Criss) emmène Kara, alias Supergirl (Meg Donnelly) au 31e siècle, pour y intégrer l'académie de la Légion des superhéros. Là, Kara rencontre Mon-EL (Yuri Lowenthal), un Daxamite, et découvre que Brainiac 5 (Harry Shum Jr), la nouvelle incarnation de Brainiac, est l'un des autres élèves - ce qui, aussitôt, éveille ses soupçons, d'autant qu'une mystérieuse organisation, le Cercle Sombre, rode dans les parages...

Plutôt sympathique, cette suite indirecte à Justice Society : Word War II, qui, en réalité, est une grosse origin  story au personnage de Supergirl. Une origin story sous influence années 80 qui résume l'histoire de Kara dans les 10 premières minutes du film, avant de l'envoyer dans le futur, pour y rencontrer les futurs membres de la Légion : pas désagréable, à vrai dire, même si j'ai eu, l'espace d'un instant, un peu peur que l'on tombe dans les clichés habituels des high school movies, et compagnie.

Mais finalement, le tout tient bien la route, malgré un peu d'exposition maladroite et pesante. La patte graphique aide beaucoup, à vrai dire, dynamique et intéressante (même si je ne suis toujours pas très fan du design de Superman) et le tout reste bien rythmé, avec notamment un affrontement final à l'issue étonnamment graphique et sanglante.

Tout au plus, je regrette que l'animation ait de petits coups de mou çà et là, alors qu'elle est très expressive et fluide à d'autres moments.

3.75/6 

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