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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #cinema catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1626 : Le Secret de la cité perdue (2022)

Publié le 21 Avril 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le Secret de la cité perdue (The Lost City - 2022) :

Auteure de romances très populaires, Loretta Sage (Sandra Bullock) est lasse de sa carrière, et déprimée depuis la mort de son époux historien et archéologue. Son dernier roman, inspiré des recherches de feu son mari, attire alors l'attention d'un riche héritier (Daniel Radcliffe) à la recherche d'un trésor perdu : il se persuade ainsi que Loretta détient les clefs de l'emplacement d'une cité disparue, et enlève l'auteure... bien vite rejointe par Alan (Channing Tatum), le mannequin vedette incapable ornant toutes les couvertures des livres de Loretta, décidé à aider la romancière.

Une comédie romantique d'aventures qui lorgne très fortement sur À la poursuite du diamant vert et toute la vague de métrages inspirés par ce dernier, et qui combine plein d'éléments sympathiques - un méchant amusant (Daniel Radcliffe), un Channing Tatum en roue libre (en mode himbo pleutre), un couple vedette intéressant, une guest star mémorable, et de l'aventure - pour, malheureusement, n'en faire pas grand chose de probant.

The Lost City manque en effet cruellement de charme et de rythme. Ce n'est pas la faute des acteurs, qui font tout leur possible pour générer de l'énergie et de l'alchimie, mais le film semble trop souvent être en pilotage automatique, sans jamais savoir comment insuffler du mouvement au récit, donner de la substance à la romance principale, ou rendre les échanges Tatum/Bullock particulièrement mémorables et pétillants.

Le film navigue ainsi entre rares moments efficaces et drôles, rebondissements prévisibles, sous-intrigue insipide sur l'agent de Loretta et son assistante, moments d'action balbutiants, et romance un peu forcée, pour nous proposer un tout qui ne paraît jamais vraiment maîtrisé ou abouti, pas aidé par une jungle et des décors jamais vraiment mis en valeur ou palpables.

Alors ça se regarde, oui, et le film bénéficie d'un certain capital sympathie inhérent à un genre trop peu exploité au cinéma de nos jours (encore que... Jungle Cruise est nettement au-dessus, dans cette catégorie), mais ça reste vraiment quelconque et mollasson, ce qui, pour un film d'aventures, est assez rédhibitoire.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1625 : Home Team (2022)

Publié le 20 Avril 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, USA, Netflix, Sport

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Home Team (2022) :

Suspendu de la NFL pour des pratiques douteuses, Sean Payton (Kevin James) revient dans sa ville natale, où son ex-femme (Jackie Sandler) et son fils (Tait Blum) sont installés. Là, il reprend alors le coaching de la désastreuse équipe de football de son fils, pour tenter de la sauver de l'humiliation...

Une comédie familiale produite par Adam Sandler et Happy Madison, inspirée d'une histoire vraie, et qui ressemble ni plus ni moins à une grosse entreprise de réhabilitation de son personnage principal, un coach de la NFL qui s'est fait suspendre pour avoir versé des primes à ses joueurs s'ils parvenaient à blesser définitivement certains des joueurs vedettes de l'équipe adverse.

Il y a donc quelque chose d'assez bizarre dans cette comédie sportive particulièrement basique et quelconque, en mode "équipe de seconde zone reprise en main par un coach peu orthodoxe" comme il y en a eu de nombreuses, avec des enfants, des adultes, des prisonniers, des femmes, etc, etc, etc, qui élude totalement les accusations touchant son personnage principal, pour en faire un père de famille absent mais au grand cœur, passionné par son sport et tentant de se racheter de son absence auprès de son ex-femme et de son fils. Une sorte de victime mécomprise qui a droit à son caméo déguisé vers la fin (à l'occasion de laquelle Payton se lance à lui-même un "sans vous, coach, on était vraiment mauvais" plein d'autocongratulation) et qui est constamment mis en scène de manière triomphante et respectueuse.

Mais même en faisant abstraction de ce décalage assez étrange et douteux (dont les scénaristes auraient totalement pu se passer), il n'y a rien, ici, méritant que l'on s'attarde particulièrement sur cette production. Ce n'est pas vraiment drôle, pas vraiment rythmé, pas du tout original, et de manière générale, du casting aux personnages secondaires (avec caméos habituels des films de la bande - la famille Sandler, la famille James, Rob Schneider, Allen Covert), du déroulement du récit aux gags, tout paraît simplement fainéant, en pilotage automatique.

Un énorme bof, donc, aussi vite oublié que visionné.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1624 : Catnip Nation (2019)

Publié le 19 Avril 2022 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Catnip Nation (2019) :

Un documentaire sur plusieurs Américains, souvent retraités, qui, aux quatre coins des USA, ont décidé de prendre soin de diverses colonies de chats sauvages et errants, des colonies provoquant souvent l'hostilité des communautés locales, voire même la violence de certains (la chasse au chat avec un arc, whouhou...).

Il y a un couple de septuagénaires du Kansas surveillés par la police, et arrêtés pour avoir nourri et donné à boire à des chats errants dans les rues de leur petite ville ; un retraité de l'état de New York, qui a été contraint de voir la colonie dont il s'occupait mourir de faim et de soif lorsque les autorités républicaines lui ont interdit de s'en occuper, avec barrages de police armés, en guise de représailles pour un conflit de politique locale ; un ancien militaire et surfeur du New Jersey dont le maire a ordonné la mise à mort de tous les chats de la colonie établie sur les quais depuis des décennies ; des responsables d'association, impuissants face aux lois et aux décisions politiques...

Bref, autant d'histoires assez similaires, opposant des particuliers au grand cœur à des autorités souvent impassibles et hostiles, qui voient les félins comme des nuisibles à exterminer, et pas comme des animaux domestiques méritant des soins ou un peu d'aide.

Bon, d'un point de vue documentaire, ce Catnip Nation est assez simple, militant et forcément très biaisé en faveur des félins et de ceux qui les protègent, qui ont droit à des portraits détaillés (pas toujours totalement pertinents) qui reviennent sur leur dévotion à la cause, sur leurs failles psychologiques, etc... donc chacune de ces histoires reste à prendre avec des pincettes.

Mais dans l'ensemble, c'est un métrage touchant sur des personnes à la compassion plus grande que celle de leurs congénères ou que la peur de représailles judiciaires. Ça fait toujours plaisir à voir.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1623 : SPÉCIAL PÂQUES - Max et Emmy : Mission Pâques (2022)

Publié le 18 Avril 2022 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Allemagne

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Max et Emmy : Mission Pâques (Die Häschenschule 2 - Der große Eierklau - 2022) :

Alors que Max revient à l'École des lapins pour tenter de devenir un Maître Lapin, une manigance des renards et d'un gang de lapins menace de mettre un terme à la fête de Pâques, et de priver l'Oeuf doré de tous ses pouvoirs...

Suite de l'École des lapins, un métrage finalement assez anecdotique et manichéen, ce Max et Emmy (qui à vrai dire devrait plutôt s'intituler Max et Ferdinand, tant Emmy tient un rôle particulièrement anémique) m'a agréablement surpris, en cela qu'il délaisse le côté gentils très gentils et méchants très méchants simpliste et quasi-spéciste du premier film, pour apporter de la nuance des deux côtés de la barrière.

Ici, c'est en ajoutant un lapin rebelle et pseudo-punk qui prend en héros en grippe et veut ruiner Pâques pour faire des vues sur le web, et en faisant de l'un des renards (Ferdinand, donc), un apprenti "renard de Pâques", qui doit faire ses preuves auprès de la communauté des lapins, et se faire pardonner de sa famille qu'il "trahit".

Tout de suite, c'est plus sympathique, plus équilibré et plus dynamique. Après, ce n'est pas parfait, avec notamment des passages chantés toujours peu probants, notamment doublés, et un style graphique qui m'a paru un peu différent, moins cell shadé et plus anonyme, façon animation 3d classique.

Reste que le tout a bon fond, que l'écriture semble plus maîtrisée, et que j'ai plus apprécié le tout.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1622 : SPÉCIAL PÂQUES - Black Easter (2021)

Publié le 17 Avril 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Histoire, Religion, Review, Science Fiction, Science-Fiction, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Black Easter (2021) :

Recruté par Ahmed Amir (Gerardo Davila), un millionnaire, pour travailler sur un projet top-secret, Ram (Morgan Roberts), un jeune scientifique de génie, se joint à une équipe ambitieuse, pour tenter de percer les mystères de la téléportation. Mais contre toute attente, ils inventent alors le voyage dans le temps... Malheureusement, les intentions de leur mécène sont particulièrement sinistres, ce qui se concrétise lorsqu'il envoie un commando mené par Brandt (Donny Boaz) pour tuer Jésus Christ avant qu'il n'ait le temps de créer sa religion.

C'est Pâques, donc faute d'un film sur les lapins, les œufs et les cloches, on se rabat sur ce Black Easter, dont les multiples critiques m'ont intriguées.

Présenté par beaucoup comme une comédie de voyage temporel, saupoudrée d'une petite dose de religion, Black Easter est en fait toute autre chose : une "version longue" d'un court-métrage prosélytiste comme les Américains savent tant en faire, un métrage qui, sous ses atours de film de science-fiction au postulat improbable (et à la cohérence très limitée) dissimule en réalité un récit à l'écriture naïve et aux archétypes bien clichés, tout à la gloire de Jésus et de sa religion.

Entre le soldat qui a perdu la foi après la mort de sa famille dans un accident, le scientifique juif athée et sarcastique, la potiche croyante à forte poitrine, le grand méchant qui est (forcément) un extrémiste/terroriste musulman, l'Afro-Américain à dreads, fainéant, comique et rebelle, le pseudo-Sheldon Cooper, etc, tous les personnages sont simplistes et caricaturaux, et ont une évolution évidente : les incroyants sont punis, ou ils retrouvent la Foi (il faut voir ce moment où le soldat et l'un des musulmans se retrouvent crucifiés avec Jésus, pour un ultime moment de rédemption) et sont sauvés dans la lumière de Christ.

Le tout dans un gloubiboulga de voyage temporel approximatif, de leçons de morale (il faut toujours pardonner... sauf aux méchants terroristes et aux soldats, qui sont tous criblés de balles par le héros sans la moindre hésitation), et d'idées à la con qui échappent totalement au réalisateur et scénariste (toute la fin part en vrille).

Ajoutez à cela une certaine arrogance énervante (non seulement le film s'ouvre sur une musique tonitruante alors qu'il affiche à l'écran, l'un après l'autre, tous les prix reçus en festival, mais en plus, le personnage principal narre tout le film d'une voix off goguenarde et suffisante), une interprétation très inégale, des notions assez ignorantes de la religion ("la Bible a été écrite par Jésus", "elle est historiquement infaillible"), et un placement produit bien honteux pour l'application iDisciple, à la toute fin du film, et voilà, un ratage assez piteux que j'aurais mieux fait d'éviter (et qui n'a absolument rien d'une comédie, sauf si l'objectif est de se moquer du métrage).

0.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1621 : SPÉCIAL PÂQUES - L'école des lapins (2017)

Publié le 16 Avril 2022 par Lurdo dans Aventure, Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Allemagne

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L'école des lapins (Die Häschenschule – Jagd nach dem Goldenen Ei - 2017) :

Jeune lapin des villes moderne et cool, Max se retrouve accidentellement perdu au milieu de la forêt, où il découvre la mythique École des lapins, qui apprend aux jeunes lapins de la forêt à créer et distribuer les œufs de Pâques. Mais les renards, qui vivent non loin de l'École, sont jaloux des lapins, et vont tout faire pour mettre un terme à cette tradition...

Un film d'animation allemand librement inspiré d'un livre pour enfants populaire outre-Rhin, et qui a pour qualité principale son animation numérique semi-cell shadée, plutôt réussie et assez agréable à l'œil.

Le scénario, lui, est plus inégal dans sa structure et dans son rythme, un peu dérivatif (les leçons de maître zen/Yoda de la professeure sur fond de musique asiatique, le rival arrogant de l'école, le vieux proviseur gâteux, Ma Dalton et de ses fils incapables Maman Renard et ses fils incapables) et peine à donner de la consistance à ces méchants un peu en carton (ce qui n'aide pas, c'est que j'aime beaucoup les renards IRL, et que cette caractérisation sommaire de "race de rednecks stupides et criminels" est bien trop simpliste pour me convaincre).

Dans l'ensemble, ça se regarde (notamment si l'on fait partie d'un public jeune), mais ça ne décolle jamais vraiment plus que ça.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1620 : 355 (2022)

Publié le 15 Avril 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller, USA, Chine

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355 (The 355 - 2022) :

Un groupe d'espionnes internationales - Mason Brown (Jessica Chastain), de la CIA ; Khadijah (Lupita Nyong'o) ancienne du MI6 ; Marie Schmidt (Diane Kruger), du BND ; Lin Mi Sheng (Fan Bingbing), du MSS ; et la psychologue colombienne Graciela (Penelope Cruz) - unissent leurs forces pour tenter d'empêcher qu'un dangereux dispositif technologique ne tombe entre les mains d'une organisation criminelle terroriste...

Une critique qui va être très rapide pour ce thriller d'espionnage sino-américain écrit et réalisé par Simon Kinberg : c'est insipide au possible, clairement pensé d'abord comme "et si on faisait un film d'espionnage, mais avec des femmes", ce qui se traduit, dans les faits, par du girl power pseudo-féministe de pacotille (à la date de péremption clairement dépassée), des péripéties génériques, des rebondissements télégraphiés, et un casting United colors of Benetton qui, paradoxalement, manque de charisme malgré les actrices regroupées ici (Chastain, notamment).

Énorme bof, en somme, avec de l'action très moyenne, de la musique quelconque, une écriture basique et évidente, et une impression constante que l'on regarde un DTV (ou une production Netflix) un peu friqué, mais sous-développé, sans la moindre personnalité et immédiatement oubliable.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1619 : Vacances très mouvementées (1988)

Publié le 14 Avril 2022 par Lurdo dans Comédie, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Review, Romance, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Vacances très mouvementées (The Great Outdoors - 1988) :

Alors que Chet (John Candy), son épouse Connie (Stephanie Faracy) et leurs deux fils (Chris Young, Ian Giatti), originaires de Chicago, partent passer des vacances au bord d'un lac du Wisconsin, ils sont rejoints, de manière inattendue, par Kate (Annette Bening), la sœur de Connie, Roman Craig (Dan Aykroyd), un investisseur magouilleur, et leurs deux jumelles. Aussitôt, les vacances se compliquent, et peu à peu, la pression monte entre les deux familles...

Une comédie américaine écrite et produite par John Hughes juste avant Le Sapin a les boules, et ça se sent, puisque ce Great Outdoors ressemble à un nouveau volet des Vacation de la famille Griswold, un volet dont le scénario n'en serait encore qu'à son premier jet, et qui manquerait de rythme et de structure.

En soi, ça se regarde, et les acteurs s'acquittent très bien de leurs rôles, mais il est difficile de ne pas imaginer ce que ce film aurait pu donner avec un Chevy Chase alors à son sommet d'acteur comique. Et puis pour être totalement franc, la grande rédemption pleine d'aventure et d'action du personnage d'Aykroyd, à la fin, sur fond de musique de western, ainsi que le face à face gueulard avec l'ours, ne fonctionnent pas réellement... tout comme la romance adolescente de l'un des fils de Chet.

Tout ça manque d'énergie, d'humour et de développement, bref, ça tombe un peu à plat sans être forcément désastreux.

Un petit 3/6, pour le capital sympathie de tout le monde et pour les séquences sous-titrées entre les ratons-laveurs.

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Un film, un jour (ou presque) #1618 : 100 % Loup (2020)

Publié le 13 Avril 2022 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Australie, Belgique, Pays-Bas, France, Allemagne

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

100 % Loup (100% Wolf - 2020) :

Héritier d'une dynastie de loup-garous destiné à prendre la tête de son peuple, Freddy (Ilai Swindells) attend avec impatience le jour de sa transformation, lors de son 13e anniversaire. Mais à sa grande surprise, il se transforme en caniche ridicule, et se retrouve banni de son clan par son oncle qui a pris le pouvoir. Désormais sans toit et sous forme canine, Freddy croise le chemin de Batty (Samara Weaving), une chienne des rues, qui la prend sous son aile...

Une coproduction franco-germano-australo-belgo-néerlandaise animée pas forcément désagréable à suivre, mais pas mémorable pour autant, puisque lorgnant fortement sur d'autres œuvres du genre, le Roi Lion en tête, et consacrant un trop long moment à la séquence "Freddy le chien est à la fourrière, et doit s'en échapper avec ses nouveaux amis canins", vue et revue.

Ce qui n'aide pas, en prime, c'est que l'on sent très clairement que la nature de coproduction du métrage a donné lieu à diverses influences et instructions parfois contradictoires dans la direction artistique : outre le ton parfois fluctuant du film, on peut citer ces moments étranges où l'on voit par exemple les enfants mimer du hard rock en regardant une vidéo de hard rock, alors que le film utilise "Who let the dogs out" des Baha Men. Mouais.

Bref, un film d'animation qui m'a laissé mitigé, paraissant à la fois nonchalant (ça ronronne vite) et frénétique, et dont la distribution vocale (Jai Courtney, Jane Lynch, Rhys Darby) est finalement assez sous-exploitée.

Bof.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1617 : Sonic 2, le film (2022)

Publié le 12 Avril 2022 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Romance, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Sonic 2, le film (Sonic The Hedgehog 2 - 2022) :

Après avoir conclu une alliance avec Knuckles (Idris Elba), Robotnik (Jim Carrey) revient sur Terre, pour se venger de Sonic et des humains qui l'ont aidé, en mettant la main sur l'Émeraude-mère...

Sorti au tout début de la pandémie, le premier Sonic avait bénéficié d'une indulgence critique et publique assez inexplicable (encore une fois, je pense qu'on peut blâmer l'effet doudou fonctionnant à pleine puissance pour la génération ayant grandi avec les jeux Sonic, et d'autant plus fort en cette période anxiogène). Le résultat, cependant, était assez faiblard (cf notre chronique en ces pages) et ne laissait pas grand espoir pour cette suite...

À ma grande surprise, cependant, ce Sonic 2 m'a paru un peu meilleur que le premier opus. Ce n'est toujours pas bon, en tant que tel, et cela reste dans la droite lignée du premier en bigger louder (Jim Carrey, notamment, en fait trois fois plus que dans le premier volet), mais en se débarrassant de la structure du premier film, et en séparant les humains des personnages de Sonic dans deux intrigues parallèles, Sonic 2 parvient à ressembler à quelque chose de plus dynamique et intéressant.

Bon, il reste toujours pas mal de scories : tout ce qui tourne autour des humains et du mariage, justement, est affreusement insipide et surjoué, il y a une dance battle pitoyable, les vannes tombent à plat une fois sur deux, le film dure deux heures (!), Tails ne sert qu'à débiter de l'exposition, Super Sonic est toujours ultra dérivatif, et à moins de se passionner pour le lore de Sonic, difficile de s'intéresser à ces histoires de races ennemies et de gemmes de l'infini d'émeraudes du chaos cousues de fil blanc.

Mais quelque part, le côté course au trésor et tentative par Sonic de s'établir en tant que héros à part entière finit par donner quelque chose de mieux structuré, de plus maîtrisé, d'autant qu'on sent tout de même que ce second volet a été fait avec une certaine affection pour le matériau et les personnages d'origine.

J'ai préféré au premier film, donc, même si ça aurait toujours pu être meilleur.

3/6 en étant gentil

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Un film, un jour (ou presque) #1616 : The Great Hip Hop Hoax (2013)

Publié le 11 Avril 2022 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Musique, Review, UK, USA, Écosse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Great Hip Hop Hoax (2013) :

Un documentaire improbable sur Silibil n' Brains, un duo de deux jeunes rappeurs écossais à l'accent à couper au couteau qui, au début des années 2000, ont décidé de mentir et de se faire passer pour des rappeurs californiens au look de skateurs afin de signer un contrat avec Sony UK et de connaître le succès.

D'autant plus improbable que les deux jeunes étudiants ne sont pas dénués de talent, et auraient probablement pu se faire une place bien à eux dans le monde de la musique. Mais l'industrie du disque étant ce qu'elle est, les apparences comptent plus que le talent, et après de multiples auditions où leur accent les a systématiquement disqualifiés, ils ont mis en place cette supercherie, une supercherie qui, malgré ses grosses ficelles et ses traits caricaturaux (avec du recul, les personnages inventés par les deux Écossais ressemblent vraiment à des clichés grossiers de skaters californiens sortis tout droit de la sphère Jackass), a totalement fonctionné pendant plusieurs années.

Mais paradoxalement, si le groupe a fini par exploser, ce n'est pas parce que la supercherie a été découverte par quelqu'un, non : pris dans la tourmente de la restructuration de Sony Music, le duo s'est autodétruit, sous le poids du mensonge, de la drogue, de l'argent et de l'alcool.

Désormais brouillés, les deux membres de Silibil n' Brains ont repris des existences bien différentes : l'un est père de famille et opérateur de maintenance sur une plate-forme pétrolière en Mer du Nord, l'autre continue de faire de la musique à Londres, sans grand succès.

Un métrage intéressant et ludique, qui souligne, s'il le fallait encore, combien l'industrie de la musique n'a aucune idée de ce qu'elle fait.

4.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1615 : Emily et le voyage magique (2020)

Publié le 8 Avril 2022 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, USA, Jeunesse, Fantastique, Aventure, Allemagne, Suède

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Emily et le voyage magique (Emily and the Magical Journey/Faunutland and the Lost Magic - 2020) :

Marquée par la mort de son père et par sa mère absente (Jenny Lampa), Emily (Tipper Seifert-Cleveland) est malheureuse. Un soir, elle brave l'interdit de sa mère et entre dans le bureau de son père, où elle découvre tous les dessins de celui-ci, qui ont inspiré sa mère à écrire des ouvrages pour enfants se déroulant à Faunutland, un monde féérique. Cette nuit-là, Emily est alors transportée à Faunutland où, avec l'aide de Nightinglar (Jenny Lampa), une fée privée de ses ailes, elle apprend qu'elle doit retrouver un cristal magique, pour rendre au royaume sa magie et sa joie de vivre...

Une coproduction américano-suédo-allemande qui lorgne beaucoup sur les films familiaux fantastiques des années 80, où le monde féérique est une métaphore des traumatismes du jeune personnage principal, et où les créatures semblent tout droit sorties des studios Jim Henson.

Une bonne dose de nostalgie au programme, donc, associé à une approche très nordique du genre, ce qui donne envie de se montrer indulgent avec un métrage très imparfait, notamment au niveau de l'écriture : c'est brouillon, pas très bien rythmé, avec de l'exposition assez maladroite, et on sent constamment les limites du budget, par exemple dans des fonds verts assez inégaux, ou dans la musique ultra-dérivative.

Mais bon, ça joue plutôt bien, le bestiaire est très chouette, et il y a ponctuellement un souffle de fantaisie et de magie très agréable qui fait regretter qu'il n'y ait pas eu un peu plus d'argent ou de maîtrise pour vraiment tirer le film vers le haut.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1614 : Big Fur (2019)

Publié le 7 Avril 2022 par Lurdo dans Documentaire, Biographie, Canada, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Review, Romance, USA

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Big Fur (2019) :

Un documentaire excentrique sur Ken Walker, un taxidermiste canadien lui-même excentrique, spécialisé dans la recréation animalière, reconnu par ses pairs et par les musées comme l'un des meilleurs de sa discipline, et qui, pour les championnats du monde de taxidermie 2014, a décidé de recréer le Sasquatch, dont il est persuadé de l'existence.

Il se base ainsi sur le fameux (et controversé) film de Patterson-Gimlin pour donner vie à sa créature, et pendant 75 minutes, le métrage suit la conception du projet, sa réalisation, et l'impact que la carrière étrange de Ken a sur sa famille et sa vie de couple, tout en dressant un portrait humoristique du bonhomme et de ses passions.

Le tout, mâtine d'une réflexion sur l'existence des Sasquatches, sur l'exploitation de la nature par l'Homme, et l'opposition habituelle croyants/sceptiques, chasseurs/conservationnistes, ruraux/urbains...

Pas désagréable, tout ça, à mi-chemin entre le portrait d'une passion inhabituelle, et un documentaire sur les chasseurs de Bigfoot. Petit bémol sur le passage crise de milieu de vie, romance et mariage en crise du documentaire, qui met un peu mal à l'aise tant il est cliché, façon "il prend une jeune apprentie sous son aile, elle est accueillie à bras ouverts par sa famille, il plaque sa femme pour se mettre avec elle, et finit tout seul".

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1613 : Morbius (2022)

Publié le 6 Avril 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Horreur, Marvel, Review, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Sony

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Morbius (2022) :

Atteint d'une maladie sanguine incurable, le Dr. Michael Morbius (Jared Leto) décide de tout tenter pour se sauver, et expérimente avec des cellules prélevées sur des chauve-souris vampires sud-américaines, qu'il s'injecte. Soudain, voilà Morbius en pleine santé, doué de pouvoirs surnaturels, et souffrant d'une soif de sang humain qu'il peine à contrôler. D'autant que son meilleur ami d'enfance, Milo (Matt Smith), lui aussi atteint de la même maladie, change radicalement lorsqu'il s'injecte, en secret, le même remède, et devient un être malfaisant et cruel, qui en a après Martine (Adria Arjona), la collègue de Morbius...

Un film que personne n'avait demandé, sur un personnage Marvel dont tout le monde se contrefout royalement, mais voilà : Sony est bien décidé à exploiter jusqu'à la moelle la franchise Spider-man avec ou sans le MCU, et après le succès assez improbable de Venom, place à un film consacré à Morbius, le vampire vivant.

Et c'est amusant, parce que pendant la première demi-heure du film, je me suis dit que finalement, ce n'était pas désagréable, et pas aussi mauvais que les critiques voulaient bien l'entendre : la distribution est efficace (même si Arjana est assez transparente), le script se met assez bien en place, les effets sont plutôt honorables, bref, ça se regarde, même si bizarrement, visuellement et musicalement, on perçoit des relents de la trilogie Batman de Nolan, çà et là.

Et puis, quelque part à mi-parcours, ça déraille : lorsque les deux inspecteurs joués par Tyrese Gibson et Al Madrigal débarquent, tels des Sam et Twitch du pauvre, lorsque Matt Smith devient un vampire hors-champ et cabotine ensuite comme un grand méchant de cartoon, lorsque Morbius et Milo commencent à s'affronter, tout de suite, ça part en vrille, les effets spéciaux deviennent très inégaux, on a fréquemment l'impression que des pans entiers du script ont été coupés au montage, que tout est condensé, compressé, bâclé.

Pas forcément surprenant, compte tenu de la genèse compliquée du film, mais assez agaçant, et progressivement, le film perd globalement de son intérêt et de son énergie, pour finir à bout de souffle, avec une double scène post-credits complètement à l'ouest, qui tente de ressusciter l'univers partagé des Amazing Spider-man (de manière forcée et sans que personne n'y croie réellement).

Pas forcément le désastre que l'on pouvait redouter, mais un récit trop décousu et se prenant trop au sérieux pour fonctionner et être mémorable (là où, au moins, Venom avait un Tom Hardy en roue libre qui amusait la galerie)

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1612 : L'homme qui en savait trop peu (1997)

Publié le 5 Avril 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Review, Romance, Thriller, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'homme qui en savait trop peu (The Man Who Knew Too Little - 1997) :

Wallace Ritchie (Bill Murray), un Américain sarcastique et pas très vif d'esprit, arrive à Londres pour fêter l'anniversaire de son frère James (Peter Gallagher), mais se retrouve inscrit à une représentation de théâtre interactif. Rapidement, cependant, alors qu'il joue son rôle, Wallace est confondu pour un véritable agent secret et finit embarqué, sans s'en apercevoir, dans une affaire d'espionnage internationale, aux côtés de Lori (Joanne Whalley)...

Une comédie américaine pas désagréable à suivre, mais qui fait bien moins d'étincelles que ce à quoi on aurait pu s'attendre. Après un générique d'ouverture jazzy plutôt efficace et sympathique, le film s'engage en effet dans 90 minutes d'un seule et unique ressort comique, exploité encore et encore jusqu'à plus soif, frôlant souvent le slapstick comique à la Frank Drebin... et au bout d'un moment, malgré la bonne volonté de tout le monde, ces quiproquos finissent par lasser.

Dommage, parce que certaines scènes sont plutôt amusantes.

3 + 0.25 pour la scène des danseurs russes et l'énergie de Murray = 3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1611 : Teen Titans Go ! See Space Jam (2021)

Publié le 4 Avril 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, DC, Fantastique, Jeunesse, Review, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Sport

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Teen Titans Go ! See Space Jam (2021) :

Lorsque les Nerdlucks arrivent sur Terre, ils croisent le chemin des Teen Titans, et ensemble, ils décident de regarder une vieille copie de Space Jam...

Après deux premiers longs-métrages Teen Titans Go ! (Teen Titans Go ! To The Movies et Teen Titans Go ! vs. Teen Titans) très réussis, bourrés d'humour, de références et de second degré, la Warner remet le couvert... mais cette fois-ci, malheureusement, la synergie corporate parasite le tout, puisque ce métrage n'a d'autre but que de faire la promotion indirecte de Space Jam - Nouvelle Ère ; comment ? En faisant, à l'occasion de la sortie de ce film, un revisionnage du Space Jam original en mode Mystery Science Theater 3000 : comprendre qu'on rediffuse le film original en y ajoutant des commentaires plus ou moins inspirés et des anecdotes en voix off, histoire de dynamiser un peu le tout et de justifier l'existence de ce TTGSSJ.

Malheureusement, cette justification est loin d'être suffisante pour moi, d'autant que j'ai revu Space Jam juste avant la sortie de la suite : ici, les commentaires des Titans sont globalement fades, peu percutants ou intéressants (les quelques anecdotes sortent tout droit d'imdb, et les moments méta où le film se moque gentiment des problèmes de logique et de scénario du film sont inoffensifs), les passages animés avec les personnages de TTG semblent d'une qualité assez faiblarde, et le bricolage de la bande-originale du film de 1996 (pour ne pas avoir à payer les droits musicaux) est bien trop flagrant pour passer inaperçu.

Résultat, on voit bien le temps passer, si l'on excepte quelques moments amusants çà et là (les Mean Titans). Décevant.

1.75/6

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Blog Update ! - Mars 2022

Publié le 3 Avril 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Update

Après un mois de février chargé en romance, et clairsemé de quelques nouveautés peu convaincantes, place au mois de mars, à l'arrivée du printemps, et à un programme plus éclectique, notamment marqué par une semaine consacrée aux séries, et une autre à l'Irlande, à l'occasion de la Saint Patrick...

#1589 : The Lost Leonardo (2021) - 4.5/6

#1590 : Catwoman - Hunted (2022) - 2.5/6

#1591 : Coneheads (1993) - 3/6

#1592 : Vengeance aux poings (2022) - 1.75/6

#1593 : Moonfall (2022) - 1.5/6

#1594 : SEMAINE ST PATRICK - As Luck Would Have It (2021) - 3/6

#1595 : SEMAINE S PATRICK - The Flag (2016) - 3/6

#1596 : SEMAINE ST PATRICK - Killing Bono (2011) - 3/6

#1597 : SEMAINE ST PATRICK - There's Something about Patrick (2013) - 4.5/6

#1598 : SEMAINE ST PATRICK - Le Zoo (2017) - 3/6

#1599 : SEMAINE ST PATRICK - Riverdance, l'aventure animée (2021) - 3/6

#1600 : SEMAINE ST PATRICK - Good Vibrations (2012) - 3.75/6

#1601 : Alerte rouge (2022) - 4.75/6

#1602 : Castle Falls (2021) - 2.5/6

#1603 : Kung Fu Stuntmen (2020) - 4.5/6

#1604 : Loose Cannons (1990) - 1.25/6

#1605 : Adam à travers le temps (2022) - 4/6

#1606 : Le Manoir magique (2013) - 3.75/6

#1607 : The Conservation Game (2021) - 2.5/6

#1608 : Une maison de fous (1994) - 2.5/6

#1609 : Un Week-end à Napa (2019) - 2.75/6

#1610 : Jackass Forever (2022) - 4/6

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# Bilan :

Un mois de mars assez hétéroclite, qualitativement parlant, avec de très bons films comme de très mauvais, et quelques autres très moyens. Rien de vraiment marquant, cependant, hormis quelque documentaires assez fascinants, comme Kung Fu Stuntmen et ses vétérans du cinéma hongkongais, There's Something about Patrick, un documentaire comique revenant sur le personnage mythique de Saint Patrick, ou encore The Lost Leonardo, et sa plongée dans le monde des vendeurs d'art...

Après, au niveau des sorties les plus récentes, pas grand chose à noter, si ce n'est le dernier Pixar et une sortie Netflix (oui, j'en suis le premier surpris) mettant Ryan Reynolds en vedette...

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# Film(s) du mois :

En mettant toujours de côté les documentaires, on se retrouve, en mars, avec un podium plutôt honorable : Alerte Rouge, le dernier Pixar, inventif et décalé, suivi d'Adam à travers le temps, du voyage temporel à la vibe 80s tout à fait agréable, et de... Jackass Forever, parce que oui, on passe toujours un bon moment avec Knoxville et sa bande (même si ce n'est pas du grand cinéma, j'en conviens).

 

# Flop(s) du mois :

Là, pas d'hésitation : MoonFall, dernière bouse catastrophe et catastrophique de Roland Emmerich, accompagnée de Loose Cannons, une comédie policière 80s tout simplement ratée, et de Vengeance aux poings, la pseudo suite made in Netflix de la série (déjà assez naze) Wu Assassins : c'est mal foutu, c'est mal rythmé, c'est bête, c'est à éviter.

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# Petit écran :

Énormément de séries, ce mois-ci, à commencer par une semaine entière consacrée au petit écran, ce qui m'a permis de rattraper mon retard sur plusieurs programmes : au niveau de Star Trek, j'ai ainsi pu mettre un terme à la saison 4 de Discovery (4x07-08, 4x09-10, 4x11-12, 4x13 + bilan), décidément toujours aussi médiocre malgré les changements de direction et d'équipe créative ; finir la saison 1 de Prodigy, globalement sympathique ; et entamer, pour le meilleur et (surtout) pour le pire, la saison 2 de Picard.

En parallèle, j'ai donné dans l'animation, avec Marvel's Hit-Monkey, amusant et décomplexé, mais pas hyper original ; la saison 1 d'Inside Job, qui ne m'a pas vraiment convaincu ; idem pour la saison 4 de Jurassic World - Camp Cretaceous, peut-être la saison de trop.

De la comédie plutôt inégale, aussi, avec la saison 2 de Space Force (trop brève pour vraiment fonctionner), la saison 1 de Murderville (de l'improvisation policière, amusante mais qui ne tiendra pas sur la durée), et Psych 3, le téléfilm Psych que j'ai préféré... sans qu'il se hisse néanmoins au rang des épisodes les plus mémorables de la série.

Et puis il y a eu la seule et unique saison du Cowboy Bebop de Netflix. Mieux vaut ne pas en parler, on se ferait du mal pour rien...

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

 

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# À venir :

 

En avril, on continue avec un programme divers et varié : du Bill Murray et du Dan Aykroyd des années 80-90, de l'animation, des documentaires, de l'action, et tout et tout. Avec, du côté télévisuel, beaucoup de séries : la suite de Picard, la saison 1 de Heels, la saison 3 de Miracle Workers, le Cuphead Show !, et quelques autres surprises, dont un certain Moon Knight !

 

Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1610 : Jackass Forever (2022)

Publié le 1 Avril 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Jackass Forever (2022) :

Qui dit 1er avril dit aussi blagues un peu lourdes, et rien de tel que la franchise Jackass pour répondre à l'appel ? Une franchise avec laquelle j'ai toujours eu une relation amour-haine assez frustrante, puisque si j'apprécie la petite bande et le côté spectaculairement masochiste et décomplexé de leurs cascades, j'ai toujours eu du mal avec le côté un peu forcé des rires/réactions de la bande, avec les passages les plus graveleux, et avec les séquences Bad Grandpa en caméra cachée.

Donc ici, avec une ouverture de film sur une parodie de Godzilla, featuring le pénis de Pontius maquillé en lézard géant "explosant" dans un déluge blanchâtre sur une armée de soldats.... on va dire que le ton de cette réunion nostalgique des vieux routards de la bande était donné : un quatrième volet fidèle aux tros premiers, avec toujours autant de hauts et de bas, qui finissent par s'équilibrer pour donner un tout certes débile, mais amusant à suivre et toujours audacieux.

Après... ça reste un quatrième volet d'une série qui revisite délibérément certaines des cascades les plus classiques de ses origines, donc il ne faut pas s'attendre à une originalité folle, j'ai toujours un peu de mal avec les séquences impliquant des animaux (les abeilles, par exemple), et les petits nouveaux (et nouvelles) ne marquent pas totalement les esprits... mais ça reste Jackass. On ne peut pas dire qu'on ne sait pas à quoi s'attendre.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1609 : Un Week-end à Napa (2019)

Publié le 31 Mars 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Netflix, Review, USA

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Un Week-end à Napa (Wine Country - 2019) :

À l'occasion des 50 ans de Rebecca (Rachel Dratch), l'une d'entre elles, un groupe d'amies se retrouve à Napa, pour y passer un week-end de détente au milieu des vignes. Il y a là Abby (Amy Poehler), l'organisatrice de l'événement, Naomi (Maya Rudolph), mère de famille, Catherine (Ana Gasteyer), constamment surbookée, Jenny (Emily Spivey), dépressive, et Val (Paule Pell), lesbienne à la recherche du grand amour. Autant de personnalités disparates mais soudées, qui vont profiter de ce séjour pour s'avouer leurs quatre vérités...

Une comédie semi-dramatique made in Netflix qui évoque Sideways (avec Paul Giamatti), ainsi que les films d'Adam Sandler pour le diffuseur, ou encore ses Copains pour toujours : une réunion de copines IRL, pour tourner un film dans un lieu de vacances détendu et agréable, aux frais de Netflix.

Ici, donc, un groupe d'amies qui fait le point sur son existence en abordant la crise de la cinquantaine (50 is the new 40...), le tout dans une ambiance wine mom très populaire outre-atlantique, et avec un humour un peu plus franc que la norme, ex-membres (et scénaristes) du Saturday Night Live obligent.

Après... il n'y a ici rien de vraiment original ou révolutionnaire. Ça repose énormément sur le capital sympathie des actrices, et Poehler, devant et derrière la caméra, laisse de la place aux improvisations de ses copines, avec plus ou moins de succès. Il y a des longueurs, c'est parfois trop nonchalant, et le virage émotion, vers la fin, est attendu et trop classique pour vraiment fonctionner.

Assez moyen, en fin de compte, et pas très drôle ni mémorable.

3 - 0.25 pour l'impression de déjà vu = 2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1608 : Une maison de fous (1994)

Publié le 30 Mars 2022 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Histoire, Review, USA

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Une maison de fous (My Summer Story/It Runs in the Family - 1994) :

L'été arrive chez les Parker et Ralphie (Kieran Culkin) tente de trouver la toupie de ses rêves pour vaincre son rival, Scut Farkus (Chris Owen) ; en parallèle, sa mère (Mary Steenburgen) s'efforce de compléter sa collection de porcelaine, et son père (Charles Grodin) mène une guerre sans pitié contre ses voisins, les Bumpus...

Onze ans après, la suite officielle (à ne pas confondre avec la suite DTV sortie en 2012 ou avec la version en direct de 2017) du classique A Christmas Story, avec le même réalisateur, le même co-scénariste, le même compositeur, la même voix off (Jean Shepherd rempile lui aussi, avec onze ans de moins), mais... pas les mêmes acteurs, forcément.

Et c'est en partie là que le bât blesse, puisque la mayonnaise ne prend pas du tout avec les nouveaux interprètes : Culkin est un peu fade et surjoue, Steenburgen hérite d'une sous-intrigue quelconque, et Charles Grodin cabotine affreusement, assez symptomatique d'un film au trait plus forcé que l'original. Ça se retrouve à tous les niveaux : les événements présentés, l'interprétation, la voix off, les autres personnages (les voisins), etc, tout est un peu plus caricatural que dans le classique de Noël... sans en avoir le charme.

Forcément, sans toute l'ambiance festive et enneigée du film de 1983, on se retrouve avec une comédie familiale assez plate, un enchaînement de scénettes et d'anecdotes décousues, avec quelques anachronismes (l'utilisation de Morricone lors du duel), et sans grand intérêt.

Comme quoi le premier film restera vraiment à part, un véritable ofni difficilement imitable au charme si particulier (ce qui n'empêche pas Hollywood d'essayer, encore et encore).

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1607 : The Conservation Game (2021)

Publié le 29 Mars 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, USA

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The Conservation Game (2021) :

Un documentaire qui profite de la vague d'enthousiasme du public américain pour Tiger King et consorts afin de s'intéresser au milieu de la conservation des grands fauves aux USA, un sujet des plus controversés et compliqués.

Des grands fauves exploités sur les plateaux de télévision, par les zoos amateurs, par le trafic clandestin d'animaux sauvages, par les éleveurs privés, etc, qui font qu'il y a aujourd'hui plus de grands félins en captivité aux USA, qu'en liberté dans leur habitat naturel.

Le métrage suit donc l'enquête de Tim Harrison, ancien policier, qui s'aperçoit un beau jour que les conservationnistes vedettes du milieu, ceux qui passent sur tous les plateaux de talk show avec des animaux en prétendant protéger les espèces et le monde animal, sont intrinsèquement liés au trafic de félins et aux zoos privés, tels qu'on a pu les voir dans Tiger King, par exemple.

Et le problème, c'est que The Conservation Game se résume à ça, en fait : Harrison, mis en scène comme un inspecteur dans un documentaire criminel sur un tueur en série ou un truc du genre (avec grand tableau couvert de photos, de notes et de fils les reliant les unes aux autres), qui mène l'enquête, interroge de manière assez frontale des suspects, passe de zoo privé en zoo privé sans avoir de réponses, et s'énerve de plus en plus à mesure qu'il fait du surplace avec son équipe.

En parallèle, on découvre ses efforts pour faire passer le Big Cat Public Safety Act visant à interdire la possession privée de grands félins, efforts qui vont dans le sens de ceux de Carol Baskin, l'antagoniste de Tiger King. D'ailleurs, sans surprise, le documentaire finit par retrouver le fil narratif de Tiger King, lorsqu'il aborde enfin le sujet Joe Exotic au bout de 85 minutes - en quelque sorte, The Conservation Game, c'est une variation sur Tiger King, mais du point de vue du camp adverse... et ce n'est pas très passionnant.

Ça dure deux heures, ça traine en longueur, et finalement, ça ne nous dit pas grand chose qu'on ne devinait pas déjà en regardant Tiger King et tout ce qui a entouré le projet : l'absence de réglementations et les magouilles sont innombrables dans le domaine, toutes les personnes impliquées sont plus ou moins déséquilibrées, et les pauvres bêtes concernées sont des victimes impuissantes qui méritent bien mieux.

What else is new ?

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1606 : Le Manoir magique (2013)

Publié le 28 Mars 2022 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, France, Belgique

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Le Manoir magique (The House of Magic - 2013) :

Abandonné par ses maîtres, Tonnerre, un petit chat, trouve refuge dans le manoir de l'excentrique Lorenz, un illusionniste inventeur de génie, qui vit là entouré de ses inventions et de ses animaux domestiques. Mais alors que Tonnerre tente de se faire une place dans ce monde inconnu, Daniel, le neveu de Lorenz, tente de profiter d'un séjour de ce dernier à l'hôpital pour vendre la maison : aux animaux et aux robots de Lorenz de protéger la demeure le temps de trouver une solution...

Un film d'animation franco-belge plutôt mignon, bien animé (les animations du chat sont parfaites ^^) et débordant d'idées sympathiques en ce qui concerne les inventions de Lorenz ; on retrouve là quelques clins d'œil amusants (Edison renvoie directement au Filament de Géo Trouvetou, Zoltar), un méchant qui, étrangement, à de faux airs de Sarkozy, et une illustration musicale atypique, tour à tour composée de reprises et d'arrangements de morceaux classiques, puis de jazz, de ska et de The Cure.

Le tout pour un métrage agréable à suivre, même si les effets 3D (le film était "en 3D"), s'ils se prêtent bien à tous ces plans animaliers en vue subjective, sont un peu trop évidents et forcés pour vraiment apporter quelque chose à un visionnage à domicile.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1605 : Adam à travers le temps (2022)

Publié le 25 Mars 2022 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Jeunesse, Netflix, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Romance, USA

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Adam à travers le temps (The Adam Project - 2022) :

Jeune enfant à la langue bien pendue, Adam (Walker Scobell ) n'a plus que sa mère (Jennifer Garner) depuis la mort de son père Louis (Mark Ruffalo), scientifique de génie. Mais lorsque son moi futur (Ryan Reynolds), pilote de combat venu de 2050, arrive dans le présent par erreur, Adam découvre que le futur est bien sombre : les travaux de Louis ont permis de créer le voyage dans le temps, et Maya Sorian (Catherine Keener), collègue de Louis, a pris le contrôle de l'Histoire, obligeant Adam à remonter le temps, pour tenter de rétablir l'ordre des choses...

Initialement pensé comme un film Paramount avec Tom Cruise, The Adam Project a fini par être produit pour Netflix par Shawn Levy (La série des La Nuit au musée, Free Guy...), avec Ryan Reynolds dans le rôle principal.

Un Adam Project qui a reçu un accueil plutôt enthousiaste de la part des critiques américains, mais qui, un peu comme Free Guy... est sympathique, sans plus.

Ici, on lorgne plus sur les productions Amblin et autres films familiaux des années 80, mais les grandes lignes restent les mêmes : Ryan Reynolds fait du Ryan Reynolds, Garner du Garner, Ruffalo du Ruffalo, et le tout est globalement assez prévisible, avec des idées plus ou moins bonnes, et des seconds rôles plus ou moins probants (Saldana est assez transparente, Keener est une méchante caricaturale à la version rajeunie par deep fake assez ratée).

Ce n'est pas mauvais pour autant : ça se suit assez facilement, c'est dynamique, et la petite touche d'émotion relative à la mort du père et aux difficultés, pour Adam et sa mère, de faire leur deuil, permet aux acteurs (notamment Reynolds) de sortir un peu de leur case habituelle.

Je n'ai pas été pour autant soufflé par le film, surpris par son illustration musicale très James Gunn, ou impressionné par ses scènes d'action : c'est un blockbuster honorable et réussi pour ce qu'il est (ce qui le place sur le haut du panier des productions Netflix, reconnaissons-le), mais ça s'arrête là.

Un petit 4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1604 : Loose Cannons (1990)

Publié le 24 Mars 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Histoire, Review, Thriller, USA

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Loose Cannons (1990) :

Parce qu'un film compromettant refait surface, mettant en scène Adolf Hitler et Kirk von Metz (Robert Prosky), qui tente désormais de se faire élire chancelier d'Allemagne de l'ouest, ce dernier ordonne la mort de quiconque a vu le métrage. À Washington, MacArthur "Mac" Stern (Gene Hackman), un officier de police rebelle et Ellis Fielding (Dan Aykroyd), inspecteur de génie atteint de personnalités multiples, enquêtent sur ces meurtres...

Après Club Eden et Coneheads, une autre de ces comédies américaines des années 90 mettant en scène Dan Aykroyd, ici accompagné de Gene Hackman, devant la caméra de Bob Clark (A Christmas Story, Black Christmas), pour un buddy cop movie... totalement raté.

Entre le script décousu co-écrit par Richard Matheson, la réalisation mollassonne de Clark, l'action et les poursuites en voiture bourrées de slapstick plat et la distribution totalement à côté de la plaque - Hackman fait du sous-Mel Gibson dans l'Arme Fatale, avec un sourire goguenard vissé sur les lèvres, Dan Aykroyd fait du sous-Robin Williams insupportable, on a l'impression de regarder un épisode de série USA Network façon Psych ou Monk, mais sans charme, sans rythme, et avec des clichés bien datés sur les gays, le BDSM, etc.

Bref, c'est raté, et il n'est donc pas surprenant de constater que ce métrage est considéré par beaucoup de critiques comme l'une des plus mauvaises sorties du début des années 90.

1.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1603 : Kung Fu Stuntmen (2020)

Publié le 23 Mars 2022 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, USA, Chine

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Kung Fu Stuntmen (2020) :

Un documentaire rétrospective consacré au cinéma de Hong-Kong et à l'industrie des cascadeurs locaux, entre leur formation d'alors à l'Opéra, leur arrivée à Hong-Kong, l'explosion du cinéma d'arts martiaux, l'âge d'or des Shaw Brothers et de la Golden Harvest, les différents changements de styles à l'écran (notamment motivés par le succès de Bruce Lee et de ses combats bruts et rapides), les hauts et les bas de l'industrie, et la constitution des différentes stunt teams (en particulier celle de Sammo Hung).

Plutôt complet, bourré d'interventions de tous les grands noms de la discipline (Jackie Chan excepté), d'images d'archive, d'extraits des meilleures cascades (ou des plus dangereuses), ce documentaire s'avère un bon moyen de rappeler à ses spectateurs que le monde de l'action hongkongaise fut, un temps, à la pointe de l'innovation et de l'influence dans le cinéma international.

En même temps, pas difficile lorsqu'une mentalité de "ne jamais dire non" est imposée à ces cascadeurs dès leur plus jeune âge, comme un moyen pour ces jeunes garçons, souvent issus de milieux sociaux très pauvres, de gagner beaucoup d'argent rapidement, pour peu qu'ils soient prêts à mettre leur vie en jeu et à obéir aveuglément aux instructions de leurs aînés.

Reste que le tout est intéressant, et fait regretter que l'industrie hongkongaise se soit à ce point désagrégée ces dernières années, trop ancrée dans ses habitudes, peinant à renouveler ses rangs, à se réinventer, et à lutter contre les effets numériques plus économes et sûrs.

4.5/6

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