Cabin Fever 3 - Patient Zero :
Je ne garde qu'un souvenir très vague du premier Cabin Fever, et j'ai totalement oublié le second volet, donc... autant dire que je n'ai pas abordé ce troisième opus avec beaucoup d'espoir. Et grand bien m'en a pris, puisque ce CF 3 est particulièrement mauvais.
Au début, je me suis dit "tiens, des plans au ralenti, pas trop mal filmés, avec Sean Astin, c'est intriguant"... mais très rapidement, on se retrouve avec une bande de protagonistes cons et insupportables, pas très bien interprétés, et mis en images de manière assez plate et balourde, avec de gros effets patauds (et une lumière rouge particulièrement agaçante).
Le scénario finit même par virer au zombie movie, et hormis quelques maquillages réussis (notamment durant le catfight sur la plage), le tout finit par être lassant, et par tuer le moindre intérêt. Quant au rebondissement final, avec flashbacks à la clef... mwé, mieux vaut oublier très vite, tant il n'apporte rien. Comme l'intégralité de cet épisode, en fait, qui n'est qu'une exploitation facile et peu inspirée de la marque "Cabin Fever", pour en faire quelque chose qui n'est que relié de très très loin au film original.
1/6
Aaron Quicksilver (Christopher Lloyd) est un voyageur excentrique qui aime raconter des histoires macabres aux gens qu'il croise : il commence ainsi par raconter l'histoire du Dentier Claqueur à une jeune mariée qui fait de l'autostop, puis il narre l'histoire du Corps Politique à un pickpocket...
Un téléfilm de Mick Garris (forcément) qui adapte les nouvelles Le Dentier Claqueur de Stephen King et Le Corps Politique de Clive Barker, pour un résultat (forcément - bis) plat et insipide, comme d'habitude.
Ça lorgne très fortement sur le style Contes de la Crypte, avec un Christopher Lloyd qui cabotine affreusement dans le rôle d'un simili-Crypt Keeper, mais le ton général du métrage est encore moins effrayant et tendu que la Crypte. Pire, le tout reste affreusement téléphoné et prévisible, ce que la Crypte n'était que rarement.
On a ainsi un premier segment hautement téléphoné au personnage principal assez antipathique, dont le sort nous est indifférent, malgré la présence de Silas Weir Mitchell en autostoppeur sanguinaire (1.25/6) ; quand au second segment, il pousse la nouvelle de Barker dans ses retranchements, lance Matt Frewer dans un numéro digne d'Evil Dead 2, et fait sombrer le tout dans une pantalonnade distrayante, mais improbable (3.25/6)
Bref, on ne retient rien de cette adaptation... comme c'est le cas pour la majorité des adaptations de Stephen King par Garris, malheureusement.
2.25/6
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