Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...
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Un jour, peut-être (Definitely, Maybe - 2008) :
En plein divorce, Will Hayes (Ryan Reynolds), un new-yorkais trentenaire et consultant politique, doit répondre aux interrogations de sa fille Maya (Abigail Breslin) sur sa vie amoureuse avant son mariage. Il lui raconte alors comment trois femmes ont changé sa vie, trois femmes dont il dissimule l'identité pour que sa fille ne devine pas qui est sa mère : Emily (Elizabeth Banks), la petite amie initiale, April (Isla Fisher), la collègue et meilleure amie de toujours, et Summer (Rachel Weisz), une journaliste ambitieuse et libérée...
Lorsque j'avais vu cette comédie romantique pour la première fois, peu de temps après sa sortie en 2008, j'avais plutôt apprécié le tout, séduit par une distribution vraiment très attachante, et par un postulat assez ludique, rappelant la série How I Met Your Mother.
Depuis, cependant, HIMYM s'est conclue à bout de souffle, recyclant jusqu'à épuisement une grande partie des artifices partagés par ce film, et je dois dire que cette redécouverte de Definitely, Maybe s'est nettement moins bien passée.
Principalement en cause, le dispositif narratif gentiment forcé et capillotracté, en plus d'être particulièrement prévisible : un postulat de départ assez artificiel, à l'image de tout ce monde politique décrit dans le métrage, de l'écriture des dialogues, et de l'apparence de Ryan Reynolds, étrangement lisse/maquillé/épilé de près (d'ailleurs, c'est assez amusant de constater que la scène où il apparaît mal rasé, vers la fin, est aussi celle dans laquelle son côté métrosexuel choque le moins).
Au final, si la distribution reste excellente (Breslin est notamment adorable, et Isla Fisher mérite vraiment une carrière à la hauteur de son capital sympathie), le tout manque clairement de rythme et d'énergie, ce qui, combiné à un certain manque de naturel de l'ensemble, m'a plus frustré qu'autre chose.
3/6 + 0.5 pour la distribution = 3.5/6
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The Boy Downstairs (2017) :
Apprentie auteure, Diana (Zosia Mamet) revient à New York après un séjour à Londres, et s'installe dans un immeuble appartenant à Amy (Deirdre O'Connell), une ancienne actrice. Rapidement, cependant, elle réalise que Ben (Matthew Shear), son ex-compagnon, habite aussi dans cet immeuble, et que ses sentiments pour lui sont plus complexes que prévu...
Une comédie dramatico-romantique sur un couple de jeunes millenials paumés new-yorkais aux velléités artistiques contrariées, et sur leur relation chaotique... autant dire qu'on est en terrain très familier, du post-mumblecore hipster assez typique, qui ronronne rapidement, et s'avère globalement assez plat et générique.
Ce n'est pas la faute de Zosia Mamet, cela dit, puisqu'elle s'avère une protagoniste assez sympathique, au sens de l'humour mordant et efficace... c'est simplement dommage que Matthew Shear soit vraiment transparent, et donne l'impression qu'il n'y a personne en face de Mamet pendant le plus gros du métrage.
On se retrouve donc avec des personnages peu attachants, au sein d'un film monocorde, qui n'apporte rien au genre ni au spectateur.
2/6 + 0.25 pour Mamet = 2.25/6
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Mariée avant le Printemps (A Ring by Spring - 2014) :
Consultante en entreprise, Caryn (Rachel Boston) est célibataire à 30 ans, récemment quittée par son compagnon, qui estimait qu'elle n'est pas du genre à s'engager et à se marier. Pire : une voyante (Spethanie Powers) lui prédit que si elle n'a pas une bague au doigt avant le printemps, elle restera célibataire jusqu'à sa mort. De quoi amener Caryn à analyser toutes ses relations passées, afin de tenter de comprendre pourquoi elles se sont toutes soldées par des échecs... et ce, alors même qu'elle s'efforce d'aider l'entreprise en difficulté de Tom (Kirby Morrow).
Une comédie romantique Hallmark pas désagréable du tout, qui esquive un peu certains des clichés habituels du genre et de la chaîne, avec des personnages secondaires plus développés que la moyenne, un thème musical récurrent, et un casting masculin un peu plus atypique que la norme.
Bon, j'avoue, ça aide que le casting féminin principal se compose de Rachel Boston et d'Ali Liebert, ça permet d'avoir un capital sympathie assez important, dès le début ; mais la vie d'entreprise, les références à Office Space, Stephanie Powers en voyante, et le fait que Kirby Morrow soit loin du beau gosse lisse et musclé souvent positionné comme love interest de l'héroïne permettent au tout de se démarquer gentiment de la production Hallmark telle qu'elle existe aujourd'hui (après, il faudrait passer en revue toute la production de 2014, mais quelque chose me dit que la production HM de 2018-2019 est nettement plus formatée).
Rien d'exceptionnel, mais ça se regarde.
3.5/6
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