Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Casse-noisette et la flûte enchantée (The Nutcracker and the Magic Flute - 2022) :
Jeune adolescente vivant avec sa mère et menacée d'expulsion si elle n'accepte pas d'épouser le libidineux prêteur sur gages qui est leur créancier, Marie fait un vœu le soir de Noël, et se retrouve réduite à la taille d'un jouet. Avec l'aide de ses propres jouets désormais vivants, la jeune femme va alors aider Casse-Noisettes, un prince ensorcelé, à libérer son royaume de maléfiques rats à l'apparence humaine...
Un film d'animation russe très vaguement adapté du ballet Casse-Noisette, mais en mode... euh... film d'animation russe.
C'est raide, ça intègre des chansons insipides façon sous-Disney (et sous Lin Manuel Miranda), c'est fortement axé slapstick, il y a une armée de fantômes, des sidekicks comiques (un flamand rose en peluche trouillard, un bélier qui parle comme Elvis), un parchemin magique ronchon, Margaret (lex-fiancée du Nutcracker, uniquement là pour le trahir et établir un triangle amoureux avec Marie), un bal masqué vénitien, une flute transformant les humains en rats et réciproquement, un vieux Roi empoisonné par sa nouvelle épouse fourbe, bref, c'est un gros bordel mal rythmé et mal écrit.
Et la conclusion, en mode "résolution magique en deux minutes chrono et décollage en traineau volant", ne fait pas grand sens.
2/6
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Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Ginger's Tale (Ogoniok-ognivo - 2020) :
Dans un royaume lointain, une reine maléfique a perdu une pierre magique lui permettant d'invoquer des entités de feu capables de lui rendre jeunesse et fortune. Lorsque Potter, le potier du village, trouve cette pierre magique, il l'utilise pour rembourser toutes ses dettes, mais bien vite, il attire sur lui l'attention de la reine, et se laisse corrompre par son avidité. À Ginger, son amie aventureuse, courageuse et maladroite, de lui sauver la mise...
Un film d'animation russe en 2D qui fait assez plaisir à voir, même s'il ne faut pas s'attendre à un gros budget du niveau d'un Disney de la grande époque. En l'état, ce métrage, qui puise clairement une partie de son inspiration dans la Reine des Neiges d'Andersen (pour la dynamique entre la Reine, Potter, etc), entre autres, s'avère esthétiquement très agréable et attachant... même si sa narration et son rythme ne suivent pas forcément, et ont tendance à ronronner assez rapidement.
Pas très mémorable, très classique (dans le genre conte de fées russe) mais une curiosité intéressante néanmoins.
3/6
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Chez les Téléphages Anonymes,de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
The Superdeep (2020) :
Dans les années 80, une épidémiologiste russe, Anna Fedorova (Milena Radulovic), est chargée d'accompagner une équipe militaire jusqu'au forage profond de Kola, en réalité le site d'une base de recherches secrète soviétique qui ne répond plus. Sur place, elle découvre qu'un champignon souterrain inconnu a contaminé les chercheurs de la base, et se propage de corps en corps, les transformant en êtres grotesques n'ayant qu'un but : se multiplier et dominer le monde...
Ouhlà, ce n'était pas bien du tout, tout ça. Un long-métrage russe tourné à la fois en anglais et en russe (ce qui donne de la post-synchro et de l'interprétation assez bancales), et qui lorgne fortement sur bon nombre d'influences évidentes, très maladroitement digérées, et avec des résultats nettement inférieurs aux modèles copiés : The Thing, Dead Space, The Last of Us, Lovecraft, etc, autant de récits gentiment photocopiés par un scénario austère et glacial, très mal rythmé et caractérisé, et à la mise en images (réalisation et montage) cache-misère vraiment peu probante.
L'espace d'une scène ou deux, ça fait illusion, mais le tout est tellement décousu et dérivatif qu'au final, il y a mieux à faire que de perdre deux heures devant ce métrage jamais maîtrisé, à la nostalgie inutile, venant des pays de l'Est.
1.5/6
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Santa Claus : Wizards Kingdom (Santa Claus : Batlle of the Magi, aka Ded Moroz. Bitva magov - 2016) :
Hantée par des visions prémonitoires sinistres depuis que son père a disparu lorsqu'elle était enfant, Masha (Taisiya Vilkova) découvre un soir de décembre qu'elle possède le gène de la glace, ce qui fait d'elle l'une des descendantes d'une dynastie de frères sorciers protégeant le monde contre des chimères de feu dirigées par le maléfique Karachun (Aleksei Kravchenko). Elle rejoint alors les rangs de l'armée fantastique menée par le Père Noël/Grand-père Gel (Fyodor Bondarchuk), et va apprendre à utiliser la magie de la neige et de la glace pour défendre les fêtes de fin d'année et les habitants de la planète Terre...
Gros budget et débauche d'effets spéciaux et de décors travaillés pour un énorme gloubiboulga indigeste mélangeant idées improbables, mythologie bordélique, recyclage à gogo (difficile de ne pas penser, çà et là, par exemple, aux Cinq Légendes, pour son Père Noël russe intégré à un univers de fantasy épique, ou à Harry Potter avec toute cette structure scolaire qui accueille les jeunes élus destinés à une carrière de sorcier sous les ordres d'un vieillard bienveillant, pour lutter contre les forces du Mal, avec différentes "maisons", des horcruxes clefs à réunir, un nom qu'il ne faut pas prononcer, des relations immatures et du harcèlement scolaire - d'autant plus bizarres que les acteurs ont tous la vingtaine, etc), durée abusive (près de deux heures), costumes approximatifs (autant les décors sont réussis, autant tous les costumes et postiches sont fauchés au possible), post-synchronisation médiocre, musique dérivative, références locales absconses et narration brouillonne jamais très convaincante...
Pourtant, j'ai toujours de la sympathie pour les films russes, surtout lorsqu'ils s'essaient à la fantasy décomplexée et locale, et le casting n'est pas mauvais (l'héroïne, notamment, est plutôt attachante)... mais ici, la mayonnaise ne prend pas, pas aidée par un cabotinage pas possible des vieux sorciers, et des idées vraiment bancales et décousues.
2/6
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Mon chat, l'elfe malicieux et moi (The House Elf / Domovoy - 2019) :
Lorsqu'elles s'installent avec leur chat dans un appartement luxueux de Moscou, Vika (Yekaterina Guseva) et sa fille Alina (Aleksandra Politik) se réjouissent de la bonne affaire qu'elles viennent de conclure. Mais elles ignorent que l'appartement est occupé (pour ne pas dire hanté) par un Domovoy (Sergey Chirkov), un elfe de maison agressif et hostile, prêt à tout pour expulser les nouvelles occupantes de sa demeure. Et pour ne rien arranger, une sorcière (Olga Ostroumova-Gutshmidt) et son fils incapable (Olga Ostroumova-Gutshmidt) ont des vues sur le bâtiment, qui abrite dans ses murs un trésor...
Une comédie familiale russe assez classique dans sa construction (façon hantise et poltergeist) et qui souffre de problèmes habituels au genre et à la production cinématographique russe (rythme bancal, slapstick parfois méchant, côté superstitieux très appuyé, casting parfois compliqué, etc) mais en a aussi certaines qualités (la bande originale symphonique, les effets spéciaux, l'approche un peu différente et sentimentale du genre).
Après, je l'ai vu en français, donc avec un doublage inégal, et les décors de l'appartement font fréquemment très "tournage en studio", mais globalement, ça se regarde sans trop de problèmes. En fait, je n'ai pas grand chose à dire sur ce métrage : ça occupera les plus jeunes, et ça ne donnera pas aux adultes envie de se défenestrer, ce qui est déjà bien.
3/6
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Sputnik (2020) :
Au début des années 80, malgré ses méthodes controversées, Tatiana Yurievna (Oksana Akinshina) est recrutée par l'armée soviétique pour s'intéresser à Konstantin Sergeyevich (Pyotr Fyodorov), un cosmonaute revenu sur Terre avec un étrange parasite : toutes les nuits, pendant une période de temps limitée, Sergeyevich perd connaissance alors qu'une forme de vie extraterrestre s'extirpe de son corps, se déploie, et dévore des victimes qui lui sont offertes par l'armée. Intriguée, Tatiana se penche sur le cas du cosmonaute captif...
Un film d'horreur/science-fiction russe qui revisite la conquête spatiale soviétique en mode "il est revenu de l'espace, mais il n'est pas revenu seul" assez classique, mais plutôt efficace. Probablement parce que le produit fini fait très professionnel, voire américain (et évite les approximations des blockbusters russes récents) : effets spéciaux très convaincants, interprètes solides, atmosphère pesante et illustration musicale intéressante - on est dans quelque chose de tout à fait probant, même si ce n'est pas sans défauts.
J'ai ainsi eu un peu de mal avec certains éléments de caractérisation (le scientifique couard, par exemple, mais aussi le côté abrasif du caractère de Konstantin), avec l'évolution de la relation entre Tatiana et le cosmonaute, avec la durée du film (près de deux heures) et avec quelques tentatives d'établir un parallèle thématique entre l'enfant abandonné de Sergeyevich et l'extraterrestre, qui se traînent tous deux sur le sol, etc : une métaphore sur la paternité pas assez développée pour convaincre, malgré un embryon de bonne idée.
Des défauts assez limités, cependant, puisque le tout reste néanmoins plutôt agréable à suivre, notamment en fin d'Oktorrorfest.
3.75/6
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La Légende du Dragon (Viy 2 - Journey to China, aka Journey to China - The Mystery of Iron Mask, aka The Iron Mask, aka The Mystery of the Dragon Seal, aka The Dragon Seal - 2019) :
Lorsqu'il arrive à la cours du Tsar Pierre 1er le Grand, le cartographe Jonathan Green (Jason Flamyng) découvre que ce dernier a été remplacé par un imposteur. Le véritable Pierre est emprisonné à la Tour de Londres en compagnie d'un vieux Maître asiatique (Jackie Chan), sous la garde d'un geôlier excentrique (Arnold Schwarzenegger). Contraint de fuir la Russie en compagnie d'une princesse asiatique (Yao Xingtong) déguisée en homme, Green part alors pour la Chine, alors même que le Tsar s'évade et fait route, par la mer, en compagnie d'un équipage de pirates et de la compagne de Green (Anna Churina)...
Une suite plus ou moins directe au premier Viy, qui n'a en commun qu'une poignée de personnages, la calèche de Green, et un gros flashback récapitulatif des moments les plus impressionnants du film précédent.
En effet, la participation plus importante de la Chine au budget de cette suite se traduit par un changement total de style et de genre : exit le conte de fées horrifique du premier film, son ambiance gothique, sa noirceur, etc, qui sont remplacés par un côté aventure internationale très axée fantastique chinois, avec beaucoup d'arts martiaux câblés, et de la comédie nettement plus forcée.
En soi, si l'on apprécie le genre, pourquoi pas. Et le budget plus important s'accompagne de caméos de Jackie Chan et d'Arnold (des caméos clairement tournés dans un décor unique, celui de la prison, et sans jamais interagir avec 90% du reste de la distribution), toujours agréables à voir (surtout qu'ils semblent s'amuser à cachetonner dans des petits rôles improbables).
Mais honnêtement, tout le film est à l'image du petit démon grotesque qui se dissimulait, à la fin de Viy, dans la calèche de Green : il est réinventé ici en une petite boule de poils mignonne qui aide Green et la princesse contre les méchants.
On se retrouve donc bien dans quelque chose de tous publics, qui ratisse le plus large possible, avec des pirates excentriques façon Pirates des Caraïbes (il y a même le nain de la franchise POTC, ici en capitaine), de l'humour pas très drôle et gentiment forcé (le sbire de la méchante), beaucoup d'effets 3D bien plus voyants et de fonds verts plus approximatifs que dans le premier volet, une post-synchronisation globalement calamiteuse (avec des acteurs qui jouent tous dans des langues différentes), des décors inégaux et un script toujours aussi décousu.
Seul vrai point positif, qui rejoint d'ailleurs la morale de l'histoire du premier film : les quatre Sorciers maléfiques, à l'apparence techno-steampunk très réussie, qui utilisent science et superstition pour dominer le peuple et faire croire à leur magie.
Mais dans l'ensemble, ce métrage m'a tout de même nettement moins intéressé que le précédent, notamment dans la dernière demi-heure, en pilotage automatique malgré un beau dragon en CGI.
2/6
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La Légende de Viy (Viy 3D, aka The Forbidden Kingdom, aka Forbidden Empire - 2014) :
Cartographe ambitieux aux techniques révolutionnaires, Jonathan Green (Jason Flemyng) est contraint de partir explorer la Russie aux commandes de sa calèche ultra-moderne, et arrive dans un petit village reculé, au cœur d'une sinistre forêt. Là, il découvre qu'une jeune femme (Olga Zaytseva) a récemment été retrouvée morte, et que les autochtones superstitieux, menés par le prêtre de la paroisse, sont persuadés qu'elle est désormais l'instrument de Viy, une force maléfique, primitive et cornue qui hantent la forêt...
Un film sino-german-russe adaptant très librement une nouvelle de Nikolai Gogol, ayant connu un development hell de presque dix ans, et naviguant aux carrefours du conte de fée, du film d'horreur, de la comédie fantastique, de l'intrigue politico-religieuse, etc, au travers d'une narration un peu bancale, à la fois épistolaire, et plus directe.
Et très honnêtement, esthétiquement, j'ai plutôt été séduit par ce métrage étrange, ce blockbuster russe en 3D qui évolue constamment à la frontière du grotesque, entre ses décors gothiques et embrumés, ses autochtones aux trognes improbables (crânes demi-rasés, crêtes, cheveux et moustaches de bikers), sa calèche à la limite du steampunk, et surtout ses créatures difformes, plutôt réussies techniquement, et donnant lieu à quelques scènes des plus mémorables.
Le vrai problème, c'est la narration globale du métrage, qui dure plus de deux heures : entre le côté épistolaire qui n'apporte absolument rien (si ce n'est placer Charles Dance dans un petit rôle), la structure bancale du tout, son rythme claudiquant, et sa conclusion semi-rationnelle un peu laborieuse, le tout peine à captiver, et j'ai même été contraint de regarder le film en deux fois.
C'est bien dommage, parce que çà et là, certaines séquences s'avèrent très réussies : tout ce qui tourne autour des trois nuits passées dans l'église avec le cadavre de la défunte frôle la j-horror (et m'a personnellement évoqué de bons souvenirs d'Histoires de Fantômes Chinois !), et les manifestations horrifiques ont un petit côté grandiloquent et caricatural qui n'est pas sans rappeler Sam Raimi.
Après, ça reste très inabouti, bien que ponctuellement assez amusant à suivre. Reste à voir la suite, se déroulant en Chine, avec des caméos de Jackie Chan et d'Arnold Schwarzenegger...
Un généreux 3/6 (pour le capital sympathie du tout et son bestiaire)
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Pseudo voyant et mentaliste, Ivan (Viktor Khorinyak), un jeune Russe charismatique et égoïste, est une star de tv réalité dans son pays natal. Jusqu'au jour où il est aspiré dans un vortex par un étrange sorcier (Timofey Tribuntsev), qui le dépose au royaume de Belogoria, peuplé des contes et légendes russes. Car Ivan serait, en théorie, l'héritier d'un guerrier de légende, changé en pierre par la maléfique Varvara (Ekaterina Vilkova) : à lui de retrouver l'épée mythique de ses ancêtres, une quête qui va l'amener à côtoyer des êtres de légende, comme Baba Yaga (Elena Yakovleva) ou l'immortel Koschei (Konstantin Lavronenko)...
Second long-métrage produit par Disney pour la Russie, et s'appuyant sur les contes et légendes du pays, ce Last Warrior s'avère nettement plus convaincant que le Book of Masters, et ce pour un budget de moins de 10 millions de dollars, inférieur à celui de certains pilotes télévisés américains.
Ici, on est dans quelque chose de nettement plus moderne et dynamique que le film de 2009, au point que l'on a presque l'impression que 40 ans de cinéma séparent les deux métrages.
On se retrouve donc avec une sorte de croisement entre un Suicide Squad féérique (les grands méchants de l'univers des contes russes qui font équipe, bon gré mal gré) et un Seigneur des Anneaux (toujours une référence inévitable dans le genre), avec un humour parfois absurde, un héros charismatique mais incapable, une femme-crapaud qui se bat comme une Amazone, un homme poisson obsédé, un immortel en pièces détachées, et une Baba Yaga, avec tout son attirail habituel (hutte à pattes de poulet, etc) et un sort de rajeunissement amusant.
Tout cela dans une quête sympathique, plutôt bien interprété (j'avoue que Viktor Khorinyak m'a surpris) mais qui tire néanmoins un peu en longueur dans sa deuxième heure. Dommage, parce que le reste est ma foi très attachant, surtout si l'on en attendait rien initialement.
3.75/6
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Fille de Baba-Yaga (Liya Akhedzhakova), la Princesse de Pierre (Irina Apeksimova) est condamnée à rester enfermée dans sa forteresse, jusqu'à ce qu'elle trouve un Maître-sculpteur capable de donner vie à la pierre, et de lui conférer des pouvoirs incommensurables. Pour cela, elle dépêche ses sbires dans tout le pays, en vain. Jusqu'au jour où Ivan (Maxin Loktionov), fils d'un sculpteur enlevé par la Princesse, rencontre la séduisante Katia (Maria Andreeva), fille adoptive de la Princesse, et tombe sous son charme. Mais pour obtenir la main de Katia, Ivan va devoir devenir un Maître-sculpteur, et rompre la malédiction de la Princesse de Pierre...
Un film de fantasy russe produit par Disney, et qui mange un peu à tous les râteliers, puisqu'il tente à la fois de concilier la fantasy épique façon Seigneur des Anneaux (clairement photocopié çà et là - les Nazguls, Barad-dûr), les contes de fées russes et leurs adaptations cinématographiques traditionnelles (les costumes, l'apparence du jeune premier, le récit), une certaine fantasy télévisuelle familiale du type de la Caverne de la Rose d'Or, et une approche post-moderne, parodique et moqueuse du genre, façon Shrek, Princess Bride, ou Les Aventures de Philibert, Capitaine Puceau.
On se retrouve donc avec un métrage tiraillé dans de multiples directions, entre un humour pataud à base de bruitages de cartoon et de gadgets modernes (le miroir magique avec une mire, l'épée sabre-laser, la pelote de laine gps...), des effets spéciaux numériques virevoltants et clinquants, une interprétation caricaturale, de la romance sincère entre un protagoniste un peu tête à claques et une jeune femme charmante (mais qui semble trop moderne pour bien s'intégrer à tout cela), et des costumes et maquillages assez kitschs.
Le résultat est assez compliqué à appréhender, d'autant qu'il fait souvent référence à d'obscurs contes russes, et qu'il met apparemment en vedette des acteurs russes connus dans des caméos assez brefs... autant dire que nous autres Européens passons largement à côté de bon nombre de clins d’œil et de références du métrage.
Ce qui pose un peu problème, d'autant que la nature décousue du récit et son approche fourre-tout donne un résultat assez indigeste. Assez indigeste, mais pas pour autant dénué d'intérêt ou de moments amusants.
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Exporting Raymond :
Un documentaire dans lequel Phil Rosenthal, le showrunner et créateur de Tout Le Monde Aime Raymond part en Russie pour superviser l'adaptation de sa sitcom pour la télévision locale. J'avais vu des extraits de ce documentaire il y a bien longtemps dans le Daily Show (période Jon Stewart), et je m'attendais à un choc des cultures assez amusant, d'autant que les critiques louaient toutes ce métrage comme étant hilarant et formidable... mais en fait pas tant que ça.
Probablement parce que le documentaire se résume, en fin de compte, à un Rosenthal en mode "grosses grimaces et remarques moqueuses devant les coutumes primitives de ces barbares russes qui ne comprennent rien au génie de mon show, et à la manière inspirée dont on fait une série en Amérique", qui passe son temps à être atterré par ce qu'il voit, et par la manière dont les Russes font de la télé.
Alors par moments, ça fonctionne, parce qu'effectivement, la Russie reste un pays à part (le chauffeur-garde-du-corps qui explique à Rosenthal comment, dans l'armée à 17 ans, il a tué un homme en Afghanistan, alors qu'il rêvait d'être biologiste marin : assez touchant), mais le problème, en fait, c'est que Rosenthal ne montre que trop rarement l'envers du décors/le point de vue des Russes : ça reste centré sur lui, sur ses vannes et punchlines incessantes que les Russes ne comprennent pas (puisqu'il les fait en anglais), et qui leur donnent certainement l'impression que ce gros con d'américain arrogant est là pour leur donner des leçons et leur apprendre comment faire de la télévision.
En gros, on ressort de ces 90 minutes avec l'impression que la Russie, c'est un Tiers-Monde sauvage, où tous les autochtones sont des psychopathes en puissance, s'empoisonnent joyeusement, ont des vêtements calamiteux, n'ont pas de sens de l'humour, et appartiennent tous au KGB...
... des clichés pas forcément très éloignés d'une certaine réalité, mais qui trouvent immédiatement leurs limites lorsque le documentaire semble expliquer que si les Russes veulent connaître le succès, il leur suffit de suivre les conseils de Rosenthal, ce génie de l'humour juif américain multi-millionnaire - et donc forcément l'étalon absolu du bon goût et de l'humour.
(d'autant plus improbable que les extraits de Tout le monde aime Raymond présentés dans le documentaire sont à pleurer de platitude, malgré les fous-rires forcés du public studio)
2.5/6
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Noël approche, et chez les Téléphages Anonymes, c'est donc l'heure de la Christmas Yulefest, et de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...
La Reine des Neiges 3 : La Princesse des Glaces (Snezhnaya koroleva 3 : Ogon i led) :
Après leur combat contre la Reine des Neiges et le reste de leurs aventures épiques, qui les ont rendus célèbres dans tout le royaume, les temps sont durs pour Gerda et Kai, et le duo est contraint de rendre visite à Orm, le troll, et à sa famille ; en chemin, ils rencontrent Rollan, un justicier espagnol, et Alfida, la fille de la Reine des Pirates : il n'en faut pas plus que Gerda et Kai se séparent, et s'engagent sur des chemins bien différents... puisque rapidement, Rollan et Gerda soient transformés en incarnations magiques des éléments du Feu et de la Glace.
Après un premier volet très moyen, et un second volet qui délaissait les héros de la Snow Queen, pour se concentrer sur le faire-valoir comique troll (sans grand succès), voilà que nos amis les Russes remettent encore le couvert, en coproduction avec la Chine, et avec cinq co-scénaristes à l'écriture (dont un Américain de chez Disney).
Et j'ai envie de dire que ça se sent très clairement, puisque le film passe son temps à repiquer des idées à droite et à gauche, dans un gros melting-pot gentiment décousu : de la Reine des Neigesde Disney, le film recycle Gerda en mode Elsa (tant au niveau de l'apparence que des nouveaux pouvoirs), les trolls toujours plus trollesques, la transformation du love-interest de Gerda en antagoniste aux 3/4 du film, les petites mascottes de Gerda et Rollan rappelant fortement les snowgies de Frozen Fever ; ailleurs, c'est toute la patte Dreamworks qui est reprise, entre l'âne de Shrek, l'ouverture façon Chat Potté, la musique clairement photocopiée sur les Dragons de John Powell, l'affrontement contre le Dragon final ; là, les Indiana Jones, avec le temple et son cadavre habillé comme Indy, ou encore le final au bord de la falaise ; sans oublier une petite touche de Harry Potter, avec une visite dans la bibliothèque magique des trolls, qui ressemble comme deux gouttes d'eau à la visite de Harry chez Gringotts ; ou encore, bien évidemment, les Pirates des Caraïbes...
Bref, un script assez faible, qui mange à tous les râteliers, utilise du slapstick et de l'action médiocre pour remplir son heure et demie, et à l'humour assez bas-de-plafond (parfaitement illustré par le moment où Rollan tente de s'envoler en utilisant ses pouvoirs de feu, façon rayons répulseurs d'Iron Man aux pieds et aux mains, mais n'y parvient que lorsqu'il écarte les jambes, et se propulse en émettant des flammes depuis son anus. Whouhou, c'est la grande rigolade).
Et c'est bien dommage que l'écriture soit à ce point médiocre, car avec chaque nouveau volet, les équipes techniques font un travail de plus en plus abouti : visuellement parlant, ce film n'a plus grand chose à envier aux productions américaines les moins riches, voire même au milieu de gamme de Dreamworks.
Snow Queen 3 n'est pas tourné à l'économie, il est même plutôt beau, visuellement, et reste même tout à fait regardable (et plus intéressant que le second volet). Néanmoins, il a toujours énormément de problèmes d'écriture, qui font que cette production sino-russe, assez dérivative, n'est pas encore au niveau de la concurrence américaine, loin de là.
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Boyka : Un Seul deviendra Invincible 4 (Boyka Undisputed) :
Désormais libre et vivant en Ukraine, Yuri Boyka (Sctt Adkins) a désormais une chance d'affronter une compétition légitime et reconnue ; mais la mort de l'un de ses adversaires, des suites de son combat contre Boyka, force ce dernier à se remettre en question. Désormais en quête de rédemption et de pardon, Boyka décide alors de retourner en Russie, où vit Alma (Teodora Duhovnikova), la veuve de son adversaire, en servitude d'un baron de la pègre locale (Alon Aboutboul). Son objectif : rendre sa liberté à cette dernière, en triomphant des multiples adversaires que le mafieux place face à lui dans la ligue de combats clandestins qu'il dirige...
Après un premier Undisputed, en 2002, dans le milieu de la boxe anglaise (avec Ving Rhames, Wesley Snipes et Peter Falk, entre autres), la franchise Undisputed a basculé en vidéo, et, sous la supervision d'Isaac Florentine, a découvert un nouveau héros, Yuri Boyka, interprété par l'exceptionnel Scott Adkins. Initialement antagoniste implacable (dans Un Seul deviendra Invincible 2 : Dernier Round - 2007), Adkins et son style virevoltant et acrobatique volent tellement la vedette au héros d'alors (Michael Jai White sous stéroïdes) qu'il devient la star de ce DTV de combats carcéraux, à tel point que, l'espace de 90 minutes, on se croirait revenu à la grande époque des films de Van Damme. Boyka devient donc le héros de Un Seul deviendra Invincible 3 : Rédemption - 2010) qui, comme son nom l'indique, place le héros sur le chemin de la rédemption, quitte à rendre le film un peu plus bavard que nécessaire.
Et donc, dans ce troisième volet des aventures de Boyka (réalisé par un mercenaire russe, mais supervisé par Florentine), Boyka a trouvé la religion, et tente de se faire pardonner pour certaines de ses actions. Le fil narratif du métrage est toujours très basique, honnêtement, mais quelque part, cette simplicité a du bon : les combats s'enchaînent, et le reste ne prend pas trop de place - ce qui n'est pas plus mal, vu que l'interprétation de certains seconds rôles est... du niveau DTV.
Mais heureusement, les combats sont là, spectaculaires, toujours bien filmés, et impressionnants (d'autant plus impressionnants quand, comme moi, on vient de finir de s'infliger la saison 1 d'Iron Fist, avec son héros incapable et ses affrontements anémiques et mal filmés).
Les différentes variations dans les affrontements sont sympathiques, et si l'on regrettera probablement que le boss final soit à peine plus qu'un tas de stéroïdes ambulants à la présentation un peu kitschouille (quoi que finalement, ça rappelle un peu les jeux Double Dragon, donc pourquoi pas...), dans l'ensemble, ça reste franchement jouissif à regarder, et toujours bien filmé (à un zoom ou deux près).
Rien de totalement indispensable, et un film peut-être un peu en dessous du précédent, mais ça reste parfaitement regardable dans le genre, et l'on ne peut que se dire que Scott Adkins mérite bien mieux qu'un simple rôle de sous-fifre anonyme dans un film Marvel...
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Guardians (Zashchitniki) :
Pendant la Guerre Froide, en Union Soviétique, l'organisation secrète Patriot a sélectionné quelques individus uniques, pour leur conférer des pouvoirs surnaturels incroyables. Mais lorsque August Kuratov (Stanislav Shirin), scientifique mégalomane, acquiert la capacité de contrôler toute technologie à distance et menace de détruire la planète, le Major Elena Larina (Valeriya Shkirando) est alors contrainte de réactiver certains des héros de Patriot : Ler (Sebestien Sisak), un moine arménien en mesure de déplacer la roche par la pensée ; Khan (Sanzhar Madiyev), un Kazakh capable de se déplacer et de se battre plus vite que le vent ; Ursus (Anton Pampushnyy), originaire de Sibérie, et capable de se métamorphoser totalement ou partiellement en ours ; et Xenia (Alina Lanina), artiste de cirque moscovite capable de se rendre invisible au contact de l'eau et de maîtriser cet élément...
Que se passe-t-il lorsque la Russie décide de copier Marvel, et de profiter de la sortie imminente des Gardiens de la Galaxie 2, pour sortir un métrage de super-héros tourné pour 5 millions de dollars ? Et bien on se retrouve devant Guardians, un film bourré de paradoxes, à la fois super fauché et pourtant méga ambitieux, avec des bonnes idées, qui sont le plus souvent mal exploitées, et qui est à la fois ultra dérivatif, et pourtant assez original.
Pour commencer, faisons simple, c'est bourré de défauts : le script est la plus grande faiblesse du métrage, un métrage qui ne dure que 90 minutes, et qui est donc contraint de tout bâcler, limitant le développement de ses héros à une scène par personne (en tête à tête avec le Major, façon monologue sur fond de musique triste), et le reste à un enchaînement de péripéties précipitées et assez moyennes.
Ça repompe joyeusement tout ce qui se fait chez Marvel (musique, apparence de certains personnages, dynamique d'équipe, équivalent de Nick Fury/du Shield, etc), et niveau visuel, c'est tellement inégal qu'on passe son temps à se dire "quel dommage".
Ainsi, pour un budget aussi minime, bon nombre des effets sont loin d'être honteux : Ler et ses rochers, Khan et ses déplacements, voire même Xenia (étonnamment convaincante physiquement et dans ses combats rapprochés, et dont l'invisibilité n'est pas plus mauvaise que celle de Sue Storm dans les Quatre Fantastiques) ; les affrontements et déplacements câblés sont assez réussis, et la destruction numérique fait généralement illusion.
Après, malheureusement, Ursus est bien souvent raté, avec une intégration et des métamorphoses dignes des garous dans Underworld. Et le méchant, enfoui sous sa combinaison de muscles en latex (pas forcément plus ratée que celle du Juggernaut dans X-men 3, cela dit) est tout simplement raté, tant au niveau de l'écriture que de l'expressivité.
Niveau casting, la Nick Fury de service est insipide et collagénée au possible, Khan est transparent, mais les trois autres Gardiens ne sont pas désagréables, ont un minimum de charisme, et dans un métrage plus maîtrisé, auraient pu faire illusion.
Mais Guardians n'est pas maîtrisé. Sinon, la thématique Gardiens élémentaires vs Scientifique technopathe aurait été développée, le sous-texte politique aurait été effleuré, les personnages auraient été mieux écrits (et auraient eu des motivations cohérentes), les séquences qui fonctionnent (recrutement, entraînement) auraient été mieux travaillées, le Kamehameha final aurait été logique et amené en amont, etc.
Là, c'est un divertissement anecdotique, du sous-Marvel fauché pas très loin des Krrish indiens, mais sans le second degré et les numéros de danse.
Noël est passé, 2017 est là, mais jusqu'à l'arrivée des Rois Mages, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest annuelle continue sur le blog des Téléphages Anonymes...
La Reine des Neiges (Snezhnaya Koroleva) :
Lorsque l'affreux Conseiller du Roi (Nikolay Boyarskiy) menace Kai (Slawa Zjupa), sa soeur Gerda (Elena Proklova), leur grand-mère (Evgeniya Melnikova) et leur tuteur (Valeri Nikitenko), ceux-ci ne le prennent pas au sérieux. Mais bien vite, la famille reçoit la visite de la Reine des Neiges (Natalya Klimova), qui d'un baiser rend Kai hostile et méprisant, avant de l'emmener au loin sur son traineau. Bien décidée à retrouver le jeune garçon, Gerda part alors à l'aventure...
Une adaptation soviétique très très très libre du conte d'Andersen, qui prend le squelette du récit original, en ampute de nombreux segments (la femme aux fleurs, la lapone, et surtout le miroir maléfique), en altère d'autres, et rajoute de multiples digressions plus ou moins inspirées, des plus anecdotiques et inutiles (le lutin d'intérieur et Mme Inkpot, qui n'apparaissent que dans quelques micro-scènes, et semblent inspirées par le Marchand de Sable de la version de 1957) aux plus sérieuses et conséquentes (tout le passage dans le château divisé en deux, avec le Roi) qui font presque basculer le tout dans du Lewis Carroll improbable et assez aléatoire.
Donc sur le front de l'adaptation, le tout est assez frustrant et bancal, depuis l'introduction de cinq minutes faite par un narrateur qui ne sert à rien du tout, jusqu'aux choix créatifs ultérieurs, assez difficilement compréhensibles.
Et c'est dommage, parce que la direction artistique et le rendu visuel sont intéressants, très colorés et vivants, que l'interprétation est tout à fait honorable pour le genre du film (mention spéciale à la jeune voleuse, amusante, et à l'héroïne, parfaite dans son rôle), que la Reine de Glace est assez frappante, et que l'utilisation d'animation 2D pour les effets spéciaux de neige, de blizzard, et pour certaines scènes, donne un certain charme au tout.
Mais trop de changements inutiles, trop de meublage malvenu, trop de bâclage sur la fin, et trop de fondus au noir mal placés, ça donne une adaptation assez peu satisfaisante dans l'ensemble.
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La Père Frimas (Morozko) :
Nastenka (Natalya Sedykh), une jeune fille innocente, est le souffre-douleur de sa belle-mère (Vera Altayskaya), et de la fille de celle-ci (Inna Churikova). Un jour, lasse de la présence de Nastenka, sa belle-mère demande à son époux de l'abandonner en pleine forêt. Là, le Père Frimas (Alexander Khvylya) la découvre transie de froid, et la prend sous son aile. En parallèle, Ivan (Eduard Izotov), un jeune homme beau, mais vaniteux et arrogant, est puni pour ses pêchés par un esprit de la forêt, qui le transforme en ours, jusqu'à ce qu'il ait accompli suffisamment de bonnes actions pour retrouver apparence humaine, et espérer retrouver Nastenka, l'élue de son coeur...
Un film pour enfants russe devenu une blague en ligne et chez les Américains depuis que le Mystery Science Theater 3000 (ce précurseur de la culture cynique et moqueuse qui règne désormais en maître sur le web) a critiqué le métrage dans l'un de ses épisodes. Et là, honnêtement, j'ai envie de dire au diable le MST3K, et au diable les centaines de critiques négatives qui ont découlé de cette diffusion... parce que ce Père Frimas est un film très sympathique.
Alors certes, c'est un film soviétique de 1964, avec ce que ça comporte de particularités et de limites ; certes, le spectateur européen a un peu l'impression d'assister à un best-of de tout ce qui peut exister dans le genre des fables et autres contes de fée : Cendrillon, le Petit Poucet, La Belle et la Bête, Hansel et Gretel, Blanche-Neige, la Belle au Bois Dormant, Baba Yaga, etc, etc, etc ; et certes, c'est un métrage pour enfants, à la réalisation et au ton nettement moins sérieux et premier degré qu'une Demoiselle des Neiges, par exemple : ça cabotine plus ou moins selon les personnages (Baba Yaga en fait trois tonnes), les bruitages sont un peu exagérés, et les effets visuels (accélérés, zooms, marches arrière) ne sont plus vraiment à la mode ou efficaces, aujourd'hui.
Mais à côté de cela, il y a un véritable sens du dépaysement et du merveilleux, de l'humour et du second degré, et surtout, une direction artistique comme souvent superbe (le Père Frimas, sa maison), et des extérieurs enneigés naturels absolument enchanteurs.
Malgré des défauts inhérents à ses origines et à sa nature, je me range donc à l'avis des spectateurs des pays de l'Est, qui continuent de regarder ce métrage avec toujours autant de plaisir, chaque année à Noël, et je lui mets un bon
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La Demoiselle des Neiges (Snegurochka) :
Snegurochka (Eugenia Filonova) , la fille du Printemps et du Gel, est éprise du beau Lel (Evgeniy Zharikov), un humain à la voix d'or. Elle obtient donc de ses parents qu'ils la laissent rejoindre le royaume des Hommes où, adoptée par un couple cupide et arriviste, Snegurochka réalise bien vite que, froide et distante, elle ne parvient pas à s'intégrer à la société qui l'entoure : tous les hommes la trouvent irrésistibles, et toutes les femmes sont jalouses d'elle. Et lorsque Mizghir (Boris Khimichev), le riche fiancé de sa meilleure amie (Irina Gubanova), rompt ses voeux pour les beaux yeux de Snegurochka, la présence de la Demoiselle des Neiges devient soudain source de chaos et de problèmes pour le Tsar Berendey (Pavel Kadochnikov)...
Après la version animée de 1952, une autre adaptation de la pièce de théâtre d'Ostrovsky, dont cette version filmée s'avère tout à fait convaincante sur bien des plans : le budget était clairement là, les figurants aussi, les décors sont réussis, les costumes idem (bémol sur les perruques), l'interprétation est assez solide (pour ce que c'est), la réalisation est plus que compétente, et dans l'ensemble, le tout est de très belle facture.
Malheureusement, un peu comme la version animée, cette version du conte de Snegurochka n'est pas sans défauts.
Le film tente en effet de faire durer, sur 90 minutes, un conte finalement assez court est simpliste : forcément, cela a un impact certain sur le rythme du film (assez nonchalant), sur sa structure (beaucoup de meublage et de passages musicaux et chantés), et sur son intérêt global.
Autre problème pour moi, la distribution : Lel est supposé être un jeune homme séduisant, mais sa coiffure et son apparence le rendent tout simplement ridicule (sans même parler de certaines de ses postures) ; quant à Snegurochka, à l'identique, elle est censée être d'une beauté indicible, innocente et troublante, mais... elle est totalement transparente et effacée, et certaines des figurantes/seconds rôles s'avèrent beaucoup plus jolies et mémorables qu'elle. Ce qui est un peu problématique, quelque part...
Néanmoins, le tout se regarde avec un certain intérêt, et le final propose même quelques images assez mémorables, tout en prenant quelques détours un peu bavards qui affaiblissent la force du récit original et de son imagerie.
Le 6 Janvier est là, et les Rois Mages sont enfin arrivés à destination. Il en va de même pour la Christmas Yulefest2015, qui touche enfin à sa fin sur le blog des Téléphages Anonymes. Pour conclure en beauté, place à l'or, à la myrrhe et à l'encens : les ultimes "trésors" de Noël, critiqués en vrac, et sans ordre particulier...
Mes Parrains Fêtent Noël (A Fairly Odd Christmas - 2012) :
Accompagné de ses parrains féériques Cosmo, Wanda et Poof, et de la belle Tootie (Daniella Monet), Timmy Turner (Drake Bell) parcourt le monde, exauçant les voeux d'autrui de manière anarchique... seul problème : tous ces voeux exaucés rendent le travail du Père Noël (Donavon Stinson) inutile, et incitent les enfants à ne plus être sages à l'approche des fêtes. Santa dépèche alors Christmas Carol (Devyn Dalton) et Dingle Dave (Travis Turner), deux de ses elfes, pour qu'ils ramènent Timmy au Pôle Nord, afin de le rappeler à l'ordre. Mais lorsque Timmy utilise sa magie pour prouver sa bonne foi et réparer l'une des machines de Santa, un accident se produit, et le Père Noël perd la tête et la mémoire. À Timmy et toute sa bande - y compris le maléfique Mr Crocker (David Lewis) - de sauver les fêtes de Noël avant qu'il ne soit trop tard...
Un téléfilm Nickelodeon, suite de Mes parrains sont magiques, le film : Grandis, Timmy !, et seconde adaptation en images réelles de la série animé Mes Parrains sont magiques, réalisé par l'un des réalisateurs attitrés de Big Time Rush, et écrit par le créateur du cartoon : forcément, cela débouche sur un métrage caricatural et surjoué (Teryl Rothery et Daran Norris en font notamment trois tonnes dans le rôle des parents de Timmy), bigarré de bout en bout, dynamique et frénétique, à la limite de l'hystérie, et bourré d'effets sonores puérils et de gags pas très fins.
Sauf que, bizarrement, cette heure de film se regarde tranquillement, malgré toutes ces caractéristiques la réservant aux moins de 10 ans.
Et si ça se regarde tranquillement, c'est probablement parce que le budget est là, qu'il est bien exploité (les costumes sont agréables à l'oeil, les décors naturels enneigés se marient plutôt bien aux décors de studio, les effets sont relativement convaincants), et que la distribution est sympathique (Devyn Dalton, notamment, est adorable en elfette, Drake Bell joue le tout au premier degré, David Lewis cabotine au possible en pseudo-méchant, et bien que Daniella Monet soit, une fois de plus, sous-exploitée, elle a quelques scènes réussies).
Bref, ce n'est pas à conseiller à tous les publics (sous peine de pertes sévères de neurones), mais en comparaison d'autres Christmas Specials au budget similaire, ce Fairly Odd Christmas s'en tire plutôt bien, et est assez festif.
The Snow Queen 2 : The Snow King (2014) :
Décidé à conquérir la main de la princesse des trolls, Orm (Sharlto Copley), le troll menteur ayant autrefois aidé Gerda à vaincre la Reine des Neiges, oublie ses bonnes résolutions, et affirme à ses semblables qu'il a vaincu seul la maléfique souveraine, et qu'il est un héros hors-pair. Mais lorsque le Vent du Nord, contrôlé par le Roi des Neiges - le reflet maléfique d'Orm - enlève la princesse, Orm est contraint de véritablement faire preuve d'héroïsme, s'il veut parvenir à sauver sa bien-aimée avant Arrog (Sean Bean), son grand rival troll.
Malgré ses ajouts et ses digressions très dispensables, son humour bas-de-plafond, sa direction artistique discutable, et son doublage anglo-saxon médiocre, le premier Snow Queen (2012), film d'animation russe produit par Timur Bekmambetov, restait pourtant un dessin-animé très regardable, porté à bouts de bras par la trame éprouvée du conte d'Andersen.
Cette suite, malheureusement, garde tous les défauts du premier opus (sauf peut-être, à la limite, le doublage un peu meilleur, et l'animation plus détaillée), et fait le choix regrettable de consacrer tout le métrage au sidekick comique de l'original, releguant Gerda et ses amis à de la figuration.
Le film souffre ainsi d'une structure bancale (la mise en place est interminable, et les poursuites répétitives et frénétiques sont fatigantes), d'un faux sens de l'épique (la bataille finale, inutile), d'une illustration musicale insipide et ultra-dérivative, et de références étrangement datées (Orm qui se déguise en Leonidas pour ressembler à un héros, avec mise en scène et musique qui vont avec).
Bref, les plus jeunes apprécieront peut-être, mais ça n'a tellement plus aucun rapport avec "La Reine des Neiges" que je n'en vois pas l'intérêt.
The Nutcracker Sweet (2015) :
Dans la famille Silberhaus, les enfants sont surexictés à l'approche de Noël, car leur parrain Drosselmayer arrive à cette occasion avec des cadeaux : Marie reçoit ainsi un casse-noisette, qui l'emmène, au gré de son imagination, dans un univers féérique et magique, où les soldats de bois affrontent sans cesse le Roi des souris et ses troupes, espérant lever ainsi une malédiction ancienne...
Adaptation relativement libre du récit de Hoffman, ce long-métrage d'animation péruvien bénéficie d'un style global volontairement très simpliste et stylisé : ce qui fonctionne très bien pour les décors et les environnements, mais nettement moins pour les personnages, à l'animation assez raide.
Ajoutez à cela un doublage un peu forcé, et une musique qui fait du mickey-mousing, et on se retrouve avec une occasion ratée et très oubliable, ce qui est dommage, car la réalisation est dynamique, et laisse présager d'un potentiel certain.
Noël est passé, les Rois sont arrivés, mais avant de tirer sa révérence, la Christmas Yulefest2014 joue les prolongations sur le blog des Téléphages Anonymes, avec un Bonus Round d'une semaine afin de boucler dignement ce marathon de cinéma festif de fin d'année...
La Demoiselle des Neiges (Snegurochka) :
Snegurochka, la fille du Printemps et du Gel, en a assez de passer son temps enfermée loin de la société humaine. Elle finit par rejoindre le Royaume de Berendey, où sa beauté s'avère une distraction de taille, qui rend les femmes jalouses, et attire tous les hommes. Mais Snegurochka n'a d'yeux que pour Lel, le bellâtre séducteur de la communauté ; et lorsque Mizgir, un commerçant, rompt ses voeux de fiançailles pour les beaux yeux de Snegurochka, le chaos s'invite au royaume, un chaos à l'issue funeste pour la Demoiselle des Neiges...
Adaptation de l'opéra de Rimsky-Korsakov (lui-même une adaptation de la pièce de théâtre d'Ostrovsky) par le studio Soyuzmultfilm, ce qui garantit un résultat visuel splendide et mémorable, avec une rotoscopie employée à très bon escient, et de bien belle manière.
Malheureusement, si tout l'aspect technique et esthétique de ce moyen-métrage est très réussi, ça reste une adaptation animée opératique, avec ce que ça comporte de chorégraphies interminables, de meublage musical et dansant, de chansons ternes et mollassonnes, et de contenu un peu creux.
Bref, c'est superbe, mais c'est (sacrilège, je sais) un peu soporifique tout de même...
3.5/6
La Reine des Neiges (Snezhnaya Koroleva) :
Dans cette adaptation multi-récompensée du conte de Hans Christian Andersen, le jeune Kay tombe victime des sortilèges de la Reine des Neiges, forçant la petite Gerda à se lancer dans une quête épique et lointaine pour le retrouver, et le ramener à la raison...
Un moyen-métrage russe de 1957, à nouveau du studio Soyuzmultfilm, mais qui contrairement à La Demoiselle des Neiges, délaisse la rotoscopie au profit d'un style d'animation nettement plus cartoony, à l'américaine.
On pense notamment très souvent aux Silly Symphonies et consorts, ce qui n'est pas forcément une mauvaise chose, tant on y retrouve tout un sens du merveilleux et de l'enchantement typique des productions de l'époque.
Seul petit bémol, un rythme un peu inégal, avec certains passages plutôt précipités, qui résument un peu trop leurs équivalents papier : on aurait pu gagner à remplacer les introductions du marchand de sable par des scènes plus étoffées.
Reste que, dans l'ensemble, c'est une adaptation réussie et convaincante, en particulier sur un plan technique.
4.25/6
La Petite Fille aux Allumettes (The Little Matchgirl) :
En hiver, une fillette, seule dans la neige et le froid, tente de vendre des allumettes tout en rêvant d'un monde meilleur...
Court-métrage initialement prévu pour Fantasia 2006, et placé sur le dvd de La Petite Sirène lorsque Fantasia 2006 est tombé à l'eau. Connaissant déjà l'histoire, je m'attendais à rester plus ou moins de marbre devant ce court-métrage. J'avais tort. À ne pas regarder lorsque vous avez le blues, et ce malgré la réussite totale de ce petit film.
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...
Les Cinq Légendes/Rise of the Guardians :
Jack Frost est recruté par le Père Noël, la Fée des Dents, le Marchand de Sable, et le Lapin de Pâques, pour combattre le Croquemitaine...
Un film d'animation Dreamworks, adapté d'une série de livres, et produit/supervisé par Guillermo Del Toro. Pas désagréable du tout, mais inégal : inégal au niveau du chara design (Jack Frost et Pitch Black sont transparents et quelconques), inégal au niveau du doublage (certaines voix sont en décalage avec l'apparence des personnages) inégal au niveau de la musique, et inégal au niveau du scénario (certains moments sont basiques au possible, et d'autres sont créatifs et originaux). Dommage.
Un petit 3.75/6
Frozen (2013) :
Anna, une jeune femme optimiste et sans peur, se lance dans une quête épique aux côtés d'un montagnard et de son renne, pour retrouver sa soeur Elsa, dont les pouvoirs magiques condamnent le royaume à un hiver éternel...
Dernier dessin animé Disney, dans la droite lignée de leur Raiponce, et avec un style visuel très très similaire. Plutôt amusant et bien doublé, même si le style musical des chansons (composées par l'auteur de Avenue Q et de Book of Mormon) fait parfois trop Broadway, avec une mise en scène simple, à l'identique.
3/6 après avoir revu le film à tête reposée, après que tous ses défauts soient nettement ressortis (Olaf et Trolls inutiles, première demi-heure hachée, chansons envahissantes...).
Abominable Christmas (A Monster Christmas) :
Deux jeunes yétis désireux de fêter Noël comme les humains font la connaissance d'une famille humaine, et se font passer pour des chiens pour intégrer leur foyer...
Un DTV de 41 minutes, sans gros budget, avec deux des gamins de Modern Family au doublage, accompagnés de Ray Liotta, Emilio Estevez et Jane Lynch. Assez moyen sur tous les plans, notamment esthétique.
2.25/6
Snow Queen :
Adaptation assez libre du conte d'Andersen, dans lequel Gerda (accompagnée d'un furêt et d'un troll idiot ^^) doit sauver son frère Kai du joug de la terrifiante Reine des Neiges...
Un film d'animation russe en CGI de 2012, certainement mis en chantier pour battre Frozen de Disney dans les salles : le résultat, dans sa version doublée en anglais, s'avère plus intéressant que prévu.
Très réussie visuellement, malgré un chara-design souvent raide et discutable (le troll comic relief, notamment, est assez moche), l'histoire survole rapidement le conte original d'Andersen, avec pas mal de meublage le temps que tout se mette en place.
Au final, ça se regarde très facilement, c'est joli, mais le rythme du récit, certains choix, et le doublage anglo-saxon médiocre font que ça reste anecdotique.
3.25/6
Gotta Catch Santa Claus :
Un gamin veut prouver que le Père Noël existe en le capturant... tandis qu'en secret un vieil ennemi de Santa se réveille.
Un film d'animation canadien assez fauché et agaçant, entre l'animation très limitée, les maychants pitoyables venus de l'espace et le doublage forcé des enfants.
William Shatner, en Santa, est honteusement sous-exploité (et ce malgré le fait qu'ils le mettent avec une Mrs Claus volontairement sexy, ce qui aurait pu donner lieu à des échanges amusants), et les chansons funky... passons. Apparemment, c'est l'adaptation d'un comic book, ce qui, vu le peu d'épaisseur de l'histoire, n'est pas forcément surprenant.
1.75/6 (dont 1 point pour le post-générique de fin, et ses trois minutes de bétisier de Shatner dans la cabine de doublage, plus amusantes et intéressantes que toute l'heure de métrage qui les précède)
Saving Santa :
Un elfe inventif mais maladroit doit sauver le Pôle Nord d'une invasion hostile en remontant à plusieurs reprises le temps...
Martin Freeman au doublage, ainsi que bon nombre d'acteurs anglais connus (Tim Curry, Joan Collins, etc), pour cette co-production anglo-américaine visuellement très réussie, mais desservie par ses quelques numéros musicaux auto-tunés, inutiles et peu inspirés, ainsi que par son script assez classique.
3.5/6
The Chubbchubbs Save Xmas :
Meeper et ses ChubbChubbs décident de visiter le Pôle Nord...
Court-métrage qui fait suite à The Chubbchubbs!, qui reprend Meeper et ses bestioles carnivores, qui pour l'occasion remplacent Santa (doublé par Jeffrey Tambor ^^) dans sa tournée. Amusant, court, et sympathique.
4/6
Santa's Apprentice :
Sur le point de prendre sa retraite, Santa Claus cherche un remplaçant, qui s'avère être le jeune Nicolas, un orphelin au vertige tétanisant...
Une co-production originellement franco-anglaise, et possédant donc un doublage français d'origine... mais comme d'habitude, j'ai préféré le regarder avec un doublage anglo-saxon, plus convaincant, et moins susceptible de me distraire.
Bref : c'est très joli visuellement, c'est même plutôt réussi, mais ça manque malheureusement assez notablement de structure, et ça donne l'impression d'un patchwork de vignettes... ce qui est assez logique, puisque c'est l'adaptation cinématographique de la série animée du même nom. Cela dit, ça m'a donné envie de regarder la série animée en question, c'est toujours ça de gagné.
4/6
The Naughty List :
Deux lutins dissipés et une renne impertinente doivent sauver Noël lorsqu'ils provoquent l'empoisonnement alimentaire de tout le Pôle Nord.
Drake Bell, Sean Astin, Kyle Chandler, Naya Rivera et Matthew Lillard au doublage d'un dessin-animé de 45 minutes diffusé sur Cartoon Network. Très simpliste et basique au niveau de l'animation, ça reste dynamique, à défaut d'être forcément très intéressant.
2.25/6
Holidaze - The Christmas That Almost Didn't Happen :
Déprimé, le frère de Rudolf le Renne au Nez Rouge rencontre tout un groupe de personnages mythiques dans le même état que lui, et ensemble, ils partent à la recherche de l'esprit de Noël...
Un téléfilm d'animation en pâte à modeler, comme les Rankin-Bass d'antant, avec une distribution vocale à priori sympathique... mais malheureusement, le tout est financé par WalMart, et tous ses sponsors habituels.
Résultat : passées les dix premières minutes, progressivement, les placements produits se succèdent mollement, pendant que l'histoire se déroule sans grande inspiration, malgré quelques vannes amusantes.
2/6
The Life & Adventures of Santa Claus :
Adaptées de L. Frank Baum, la vie et les nombreuses aventures épiques du Père Noël...
Une version animée sortie en 2000, et qui couvre librement les événements décrits par Baum dans son livre. 75 minutes honorables, même si très datées au niveau de l'animation (on se croirait revenus dans les 80s), du doublage (assez mauvais), et des quelques changements pas pertinents du tout (le sidekick comique en tête).