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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #cinema catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1029 : MOIS AVENTURE - Le Roi Scorpion 2 : Guerrier de Légende (2008)

Publié le 9 Août 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Review, Romance

C'est le mois d'août, il fait chaud, et les Téléphages Anonymes partent explorer des contrées lointaines à la recherche de l'aventure...

Le Roi Scorpion 2 : Guerrier de Légende (The Scorpion King 2 : Rise of a Warrior - 2008) :

En Akkadie antique, Mathayus (Michael Copon), fils d'Ashur (Peter Butler), a rejoint comme son père les rangs des Scorpions Noirs, une unité d'élite supervisée par le cruel Sargon (Randy Couture). À son retour du camp d'entraînement, Mathayus découvre que Sargon, en possession des sombres pouvoirs de la déesse Astarte (Natalie Becker), a usurpé le trône du Royaume, et lorsque le jeune guerrier refuse d'obéir aveuglement à son nouveau roi, il devient un homme traqué. Accompagné de Layla (Karen David), sa fidèle amie d'enfance, de Ari (Simon Quarterman), un Grec ingénieux, de Fong (Tom Wu), un Chinois, et d'une poignée de mercenaires, Mathayus va alors tenter de trouver une arme légendaire, l'épée de Damocles, pour vaincre le roi maléfique...

On va faire simple : ce Scorpion King 2, une préquelle à la préquelle au Retour de la Momie, réalisé (platement) par Russell Mulcahy (Highlander) et écrit par le scénariste de Titan AE, est un mauvais film d'aventures et de sword & fantasy.

C'est bien simple : si Le Roi Scorpion était dans la droite lignée d'un Conan le Destructeur, ici, on est plutôt dans celle de la série Conan le Barbare, ou de Hercule - mais en nettement plus sérieux.

Et c'est bien là l'un des problèmes du métrage. Outre sa distribution très inégale (le héros est gentiment terne, Randy Couture est calamiteux, le père de Mathayus surjoue, le Grec cabotine et fait un narrateur peu convaincant, la déesse en fait trois tonnes, les figurants sud-africains font pièces rapportées... il n'y a que Karen David qui soit juste et attachante, en fait), ses effets spéciaux dignes de 1994, sa réalisation cache-misère (ralentis et shaky-cam pour cacher le budget inexistant), ses bruitages fauchés, sa direction artistique pauvrette, et sa bande originale générique signée Klaus Badelt, le script est vraiment le point faible du tout.

Mal rythmé (on sent vraiment passer les 110 minutes), le film semble faire une nouvelle fois table rase de ce qui a été établi au sujet de Mathayus dans son film et dans la Momie 2, pour rebooter une fois de plus le tout, en trouvant une nouvelle explication au "Scorpion" du titre - ici une explication multiple, puisque non seulement Mathayus est un Scorpion Noir, et a un tatouage de Scorpion, mais en plus, il passe les dix dernières minutes du film à affronter un scorpion géant invisible (idée géniale si l'on a pas de budget !) pour enfin survivre à son venin.

Ajoutez à cela un métrage qui suit les grandes lignes structurelles du Roi Scorpion de 2002, sans en avoir l'humour (ni le chameau), et l'on se retrouve avec un DTV digne de cette appellation, et de ce qu'elle implique qualitativement.

1.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1028 : MOIS AVENTURE - Le Roi Scorpion (2002)

Publié le 8 Août 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Catch, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Review, Romance, WWE

C'est le mois d'août, il fait chaud, et les Téléphages Anonymes partent explorer des contrées lointaines à la recherche de l'aventure...

Le Roi Scorpion (The Scorpion King - 2002) :

En exploitant les visions de sa captive, la sorcière Cassandra (Kelly Hu), pour triompher sur le champ de bataille et conquérir le monde, le maléfique Roi Memnon (Steven Brand) tente d'accomplir une ancienne prophétie qui ferait de lui l'invincible Roi Scorpion, régnant sur toute la planète. Mais les dernières tribus libres décident d'engager l'assassin Mathayus (Dwayne Johnson), dernier représentant de son peuple, pour tuer la sorcière : une quête qui change soudain de direction lorsque Mathayus croise le chemin d'Arpid (Grant Heslov), de Balthazar (Michael Clarke Duncan) et de Philos (Bernard Hill), et qu'il tombesous le charme de Cassandra...

Une pseudo-préquelle consacrée au personnage du Roi Scorpion, préquelle (très) vaguement reliée à ce que l'on a vu de lui dans le Retour de la Momie, et qui, sous la plume de Stephen Sommers et de deux collègues, et devant la caméra de Chuck Russell (The Mask), donne lieu à un pur film de fantasy mâtiné de comédie, dans la droite lignée d'un Conan le Destructeur, ou d'un film de sword & sorcery de ce type.

Et franchement, ça marche très bien. Dès la première scène, le ton est donné : Le Roi Scorpion est un film décontracté, à la limite de la comédie et du comic book, avec de l'action improbable (mais bien moins parasitée par les effets numériques que le deuxième volet de la Momie), une bande originale épique mélangeant rock et  symphonique (merci John Debney), des personnages secondaires tous sympathiques, de l'humour décomplexé, des caméos qui font plaisir (Ralf Moeller, Branscombe Richmond, Tyler Mane), un Rock nettement plus à l'aise que dans la Momie 2 et très charismatique, et une grande histoire d'amour entre lui et son chameau/wookie.

Bref, c'est fun, c'est léger, c'est efficace, on n'a pas le temps de s'ennuyer avec à peine 90 minutes au compteur, et je crois bien que je préfère ce métrage au Retour de la Momie.

Mon seul regret, en fait, c'est que la production ait décidé de couper au montage tout un pan de l'histoire du Roi Scorpion, à savoir la prophétie, qui est présente dans de nombreuses scènes coupées du film, et qui explique bien des choses sur le pourquoi du comment.

(ça, et le fait qu'avant de se désister, Chow Yun-Fat était supposé incarner Memnon, ce qui aurait tout de même été plus imposant)

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1027 : MOIS AVENTURE - La Momie : La Tombe de l'Empereur Dragon (2008)

Publié le 7 Août 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Drame, Histoire, Romance

C'est le mois d'août, il fait chaud, et les Téléphages Anonymes partent explorer des contrées lointaines à la recherche de l'aventure...

La Momie - La Tombe de l'Empereur Dragon (The Mummy : Tomb of the Emperor Dragon - 2008) :

Maudit par Zi Yuan, une sorcière (Michelle Yeoh), le cruel Empereur Han (Jet Li) a été transformé, ainsi que toute son armée, en statues de terre cuite, et enfouis dans un tombeau souterrain. Jusqu'à ce qu'Alex O'Connell (Luke Ford), fils de Rick et d'Evelyn (Brendan Fraser et Maria Bello), ne le réveille par erreur : à la famille O'Connell d'empêcher Han de mettre la main sur le secret de l'immortalité, avant qu'il ne réveille ses armées et ne conquière le monde.

Dernier volet de la série La Momie, cette fois-ci réalisé par Rob Cohen (Fast & Furious, xXx) et écrit par les scénaristes de la série Smallville... ce qui, d'office, laissait augurer du pire.

Et sans surprise, c'est le cas, puisque la Momie 3 s'avère le film le plus faible de la trilogie, pour de nombreuses raisons.

Déjà, la plus visible, Rachel Weisz est remplacée par Maria Bello, une actrice habituellement blonde (et que j'apprécie dans ses autres rôles), qui compose ici une Evelyn nettement plus physique, et à l'accent anglais très très fluctuant et forcé. Résultat : on ne croit pas vraiment à ce remplacement, et à son alchimie très limitée avec Brendan Fraser.

Idem pour Luke Ford, qui ne fait pas grande impression dans son rôle. Pire : le film tente clairement d'en faire un protagoniste principal (possiblement pour un spin-off centré sur ses aventures), et lui donne une romance générique avec Isabella Leong. Là encore, ça ne fonctionne pas vraiment, et on sent les rouages du cerveau des producteurs cherchant à prolonger la franchise sans son couple vedette.

Face à eux, Jet Li est remplacé à 80% par une doublure numérique, donc sans grand intérêt : d'autant que le numérique du film est assez inégal, confié à Digital Domain et à Rhythm & Hues. Sans ILM à la barre, les effets sont régulièrement encore plus approximatifs et laids, notamment les fameux Yétis félins footballeurs.

Des Yétis au nombre des mauvaises idées du film, aux côtés d'un yack animatronique qui vomit en avion, des transformations foireuses de l'Empereur en animaux mal finalisés, des combats d'arts martiaux mal câblés et montés, et d'un déluge de personnages animés par ordinateur.

Ajoutez à cela un montage approximatif des scènes d'action, toutes filmées à la shaky-cam ; une bande originale inexistante, mélange improbable d'un thème sympathique mais sous-utilisé signé Randy Edelman (qui, comme d'habitude, sabote son travail en utilisant des synthétiseurs qui semblent sortis des années 80-90),  et d'un underscore symphonique dépourvu de thèmes mémorables, composés par John Debney, uniquement là pour colmater les trous et pour mettre en musique les scènes d'action ; un rythme mollasson au possible (ce qui découle, en partie, de l'absence de thème entrainant durant les scènes d'action) ; et un couple de héros trop préoccupés par leur statut de parents et par leurs relations familiales pour rester dynamiques et attachants...

Et voilà : une Momie 3 insipide, qui donne l'impression d'avoir été pensée avant tout pour le marché chinois, et qui en oublie d'être divertissante, rythmée, ou même intéressante.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1026 : MOIS AVENTURE - Le Retour de la Momie (2001)

Publié le 6 Août 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Histoire, Review, Romance

C'est le mois d'août, il fait chaud, et les Téléphages Anonymes partent explorer des contrées lointaines à la recherche de l'aventure...

Le Retour de la Momie (The Mummy Returns - 2001) :

Désormais mariés et parents d'un jeune garçon, Alex (Freddie Boath), Rick et Evelyn O'Connell (Brendan Fraser et Rachel Weisz) se retrouvent embarqués, aux côtés de Jonathan (John Hannah) et d'Ardeth Bay (Oded Fehr), dans une course au trésor contre l'infâme Imhotep (Arnold Vosloo), ressuscité par la réincarnation d'Anck-Su-Namun (Patricia Velasquez). L'objectif de ces derniers : retrouver en premier l'oasis abritant la pyramide du Roi Scorpion (Dwayne Johnson), afin de prendre le contrôle de ses armées surnaturelles, et de dominer le monde...

On prend les mêmes et on recommence (ou presque) pour cette suite toujours signée Stephen Sommers, et dont la seule différence avec le premier épisode est la bande originale, ici signée Alan Silvestri (et qui est tout simplement excellente).

Pour ce Retour de la Momie, cependant, Sommers a eu carte blanche suite au succès du premier volet, et comme souvent chez lui, cela se traduit par un film bigger, louder, qui part dans tous les sens, et se perd un peu en chemin.

Il faut dire que pour son scénario, Sommers se contente de reprendre une grande partie des éléments du premier, en en décuplant simplement l'ampleur : ouverture sur une légende antique, voyage en aéronef avec un pilote excentrique, mur élémentaire avec visage de la momie, poursuite véhiculaire en ville, combats, trio d'archéologues rivaux incapables, armée d'anti-Medjais, momies numériques, pigmées cannibales, pièges, tombes, scorpions, scarabées, etc, etc, etc - tout est ici multiplié par dix, dans une débauche de moyens visuels et budgétaires pas toujours judicieux (ILM est toujours à la barre des effets spéciaux, mais le nombre de ceux-ci ayant doublé en cours de tournage, leur qualité à diminué d'autant, puisqu'une grosse partie du travail a été sous-traitée à d'autres sociétés, ce qui donne un résultat très inégal à l'écran).

Pour ne rien arranger, Sommers ajoute à ses personnages principaux un petit garçon (le syndrome Anakin, amis en plus supportable et en mieux interprété), et multiplie les retcons et coïncidences scénaristiques assez pataudes (le tatouage de Rick, la réincarnation d'Evelyn, le sceptre de Jonathan) qui finissent par lasser et par décevoir.

Heureusement, cependant, le rythme soutenu, la musique entraînante, et l'énergie globale du tout font que Le Retour de la Momie, s'il n'est pas à la hauteur de l'original et semble souvent en être un pseudo-remake, en plus friqué, reste un bon divertissement d'aventure, généreux, et avec des personnages sympathiques et attachants.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1025 : MOIS AVENTURE - La Momie (1999)

Publié le 5 Août 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Review, Romance

C'est le mois d'août, il fait chaud, et les Téléphages Anonymes partent explorer des contrées lointaines à la recherche de l'aventure...

La Momie (The Mummy - 1999) :

Il y a bien longtemps, Imhotep (Arnold Vosloo), grand prêtre du Pharaon, fut maudit et enfermé dans un sarcophage pour avoir couché avec Anck-Su-Namun, la compagne de Pharaon, et avoir tué ce dernier. En 1925, deux équipes d'archéologues rivales découvrent une cité perdue, où Imhotep est enfoui. Mais alors qu'ils cherchent divers trésors, Rick O'Connell (Brendan Fraser), ancien légionnaire, et Evelyn (Rachel Weisz) et Jonathan Carnahan (John Hannah) réveillent malencontreusement la momie d'Imhotep, qui entreprend alors de massacrer un à un les archéologues, bien décidée à se reconstituer petit à petit, et à ramener sa bien-aimée à la vie...

Vingt ans après sa sortie, une bonne dizaine d'années après que je l'aie vue pour la dernière fois... cette Momie reste un excellent divertissement, un hommage très agréable aux serials d'aventure pulp décomplexés, et probablement le film de Stephen Sommers le plus abouti à ce jour.

C'est drôle, c'est spectaculaire, la distribution est excellente et attachante, les effets spéciaux d'ILM tiennent toujours la route à ce jour, la bande originale de Jerry Goldsmith est mémorable (bien qu'un peu bourrine et répétitive), et si ce n'était pour un rythme un peu fluctuant et inégal (le film a un petit ventre mou une fois la momie revenue à la vie), le tout serait un modèle de blockbuster généreux et rétro, bourré de bonnes idées, et plutôt bien filmé.

En l'état, c'est un très bon divertissement, imparfait, mais qui n'est pas sans rappeler le modèle désormais suivi par Marvel pour bon nombre de ses métrages : humour, action, spectacle, sans jamais trop se prendre au sérieux.

4.5/6

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Blog Update ! - Juillet 2019

Publié le 3 Août 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Update

Un mois de juillet principalement dominé, sur le blog des Téléphages Anonymes, par la semaine Comédie Française...

#997 : Making Fun - The Story of Funko (2018) - 3/6

#998 : Godzilla II - Roi des Monstres (2019) - 3.5/6

#999 : Murder Mystery (2019) - 3.5/6

#1000 : Rien n'arrête la musique (1980) - moustache/6

#1001 : Le Bout du Monde (2019) - 2.5/6

#1002 : The Hustle - Le Coup du Siècle (2019) - 2.25/6

#1003 : Spider-Man - Far From Home (2019) - 4.25/6

#1004 : John Wick (2014) - 3.5/6

#1005 : John Wick 2 (2017) - 4/6

#1006 : John Wick 3 - Parabellum (2019) - 3.75/6

#1007 : SEMAINE FRANÇAISE - Neuilly sa Mère ! (2009) & Neuilly sa Mère, sa Mère ! (2018) - 3/6 & 2.5/6

#1008 : SEMAINE FRANÇAISE - Ma Reum (2018) - 2.5/6

#1009 : SEMAINE FRANÇAISE - L'école est finie (2018) - 3.5/6

#1010 : SEMAINE FRANÇAISE - Le Doudou (2018) - 3/6

#1011 : SEMAINE FRANÇAISE - Alad'2 (2018) - 1.5/6

#1012 : SEMAINE FRANÇAISE - Budapest (2018) - 2/6

#1013 : SEMAINE FRANÇAISE - Black Snake : La Légende du Serpent Noir (2019) - 3.5/6

#1014 : SEMAINE FRANÇAISE - Nicky Larson et le Parfum de Cupidon (2019) - 3/6

#1015 : The Rise and Fall of Carolco (2015) - 2.5/6

#1016 : Batman - Hush (2019) - 3/6

#1017 : Yéti & Compagnie (2018) - 3/6

#1018 : Nature Calls (2012) - 2/6

#1019 : See You Yesterday (2019) - 2/6

#1020 : Lady Bloodfight (2016) - 3/6

#1021 : Comme des Bêtes 2 (2019) - 2.5/6

#1022 : Life After Flash (2017) - 4/6

#1023 : Dumbo (2019) - 2.75/6

#1024 : The Con is On (2018) - 1/6

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# Bilan :

Un mois caniculaire sur le blog des Téléphages Anonymes, mais malgré les pics atteints par les températures, il n'en a pas été de même pour les notes des films : entre la Semaine Française, et les nombreux métrages quelconques, peu de nouveautés vraiment marquantes ou intéressantes, en juillet, si ce n'est le dernier Spider-Man, et le dernier John Wick (l'occasion, pour moi, de rattraper les volets précédents).

Cela dit, le mois de juillet a permis de fêter le millième numéro de la chronique (quasi) hebdomaire "Un film, un jour... ou presque !". 1000 films passés en revue depuis la création de ce blog, sans prendre en compte certains cycles spéciaux, et les Oktorrorfests et Yulefests annuels, qui rajoutent facilement plusieurs centaines de films au compteur, si ce n'est plus : ça commence à faire beaucoup... et pas sûr que la rubrique atteigne les 2000 !

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# Film du mois :

Sans la moindre hésitation, le dernier volet de Spider-man, Far From Home, un blockbuster à l'image de son prédécesseur : amusant, attachant et dynamique.

Mention spéciale, cependant à Godzilla II qui, malgré des défauts flagrants, parvient à donner vie à des combats de kaijus mémorables ; et à John Wick 2, rattrapé tardivement par mes soins, et qui reste le meilleur de la franchise.

 

# Flop du mois :

Il serait trop facile de mettre la quasi-totalité de la Semaine Française dans cette catégorie (surtout Alad'2), aussi vais-je plutôt m'intéresser au reste du mois : un mois de comédies ratées, d'exclusivités Netflix peu probantes... et Dumbo.

Un Dumbo techniquement pas si calamiteux que ça (le personnage principal permet au film de frôler la moyenne), mais qui rate le coche de son récit, et ne surnage que grâce à certains de ses effets et au savoir-faire de Tim Burton à la barre. Reste que c'est (toutes proportions gardées) très décevant en regard des attentes du studio et des spectateurs, et que ça mérite le titre de ratage du mois (même si dans l'absolu, il y a eu bien pire).

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# Petit écran :

En juillet, sur le blog,  nous avons conclu la (médiocre) Twilight Zone de Peele ; nous n'avons guère plus été convaincus par Gad Elmaleh en Californie ; et nous sommes restés mitigés devant la dernière fournée de Black Mirror... pas un mois très mémorable, en somme.

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# À venir :

En août, le soleil et la chaleur envoie le blog des Téléphages Anonymes à l'autre bout du globe, à la recherche de l'aventure, avec un mois entièrement consacré à ce genre parfois spectaculaire, et toujours dépaysant : de la saga de la Momie aux aventures de Benjamin Gates, en passant par Lara Croft, le Roi Scorpion, Alan Quatermain, Crocodile Dundee, ou encore Jules Verne, il y a de quoi faire chez les aventuriers...

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Un film, un jour (ou presque) #1024 : The Con Is On (2018)

Publié le 2 Août 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

The Con Is On :

Pour rembourser leur dette à Irina (Maggie Q), une criminelle russe sans pitié, Harriet (Uma Thurman) et Peter (Tim Roth), deux arnaqueurs prêts à tout pour vivre confortablement, tentent de dérober la bague inestimable de Jackie (Alice Eve), l'ex de Peter, mariée à un acteur incontrôlable et infidèle (Crispin Glover)..

Un thriller d'arnaque ultra-mollasson, qui a mis plus de trois ans à sortir après son tournage (ce qui n'est pas forcément surprenant, vu que le précédent film du réalisateur/scénariste était resté au placard pendant huit ans après tournage, tant il était mauvais), et qui n'a pour seul intérêt que sa distribution des plus sympathiques : Thurman, Roth, Maggie Q, Eve, Glover, Sofia Vergara, Parker Posey, Stephen Fry, et même Ashley Williams dans un rôle muet.

Le problème, c'est que tous ces acteurs sont constamment en roue libre, en font systématiquement trois tonnes (la seule qui s'en sort bien, c'est Alice Eve), et donnent l'impression que la moitié du film a été tournée sans script et improvisée.

C'est brouillon, décousu, bordélique, fauché, et on se demande vraiment ce qui est passé par la tête de certains de ces acteurs lorsqu'ils ont accepté de jouer là-dedans (Uma Thurman se dénude même brièvement dans une scène totalement gratuite... pourquoi !?).

Bref, un vrai ratage incompétent et fatigant.

1/6 (le point est pour Alice Eve, imperturbable)

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Un film, un jour (ou presque) #1023 : Dumbo (2019)

Publié le 1 Août 2019 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Disney, Jeunesse, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Dumbo (2019) :

Lorsque Max Medici (Danny DeVito), propriétaire de cirque en perte de vitesse, confie une éléphante enceinte à la famille Farrier (Colin Farrell, Nico Parker, Finley Hobbins), ces derniers ne se doutent pas que Dumbo, le bébé à naître, va s'avérer capable de s'envoler en utilisant ses immenses oreilles. De quoi attirer l'attention de Vandevere (Michael Keaton), propriétaire de parc d'attraction, qui va rapidement vouloir racheter le cirque de Medici, et faire de Dumbo la star de son spectacle, aux côtés de la belle Colette Marchant (Eva Green), trapéziste française...

Le Dumbo original, de 1941, était un long-métrage d'à peine plus d'une heure, touchant et attachant, narré du point de vue exclusif des animaux, et servant de conte moral sur la différence, l'exclusion, etc. Ce remake de Dumbo, réalisé par Tim Burton, dure près de deux heures, est totalement centré sur les humains (hormis une poignée de plans subjectifs du point de vue de l'éléphant), et se veut une critique des grandes corporations à l'américaine, de l'industrialisation du rêve et du monde du business : assez osé quand on considère que c'est un film Disney... mais aussi totalement hors-sujet.

C'est bien simple : le film ne fonctionne jamais vraiment, et n'a pas une once de l'émotion et de la tendresse de l'original.

Avec son script bancal et décousu signé Ehren Kruger (un scénariste au palmarès guère reluisant ^^), le Dumbo de Burton se perd dans des sous-intrigues inintéressantes, consacrées à une petite famille composée d'un garçonnet tout à fait honorable, d'une mini-Thandie Newton monocorde (la fille de Thandie n'a pas forcément hérité du talent de sa mère), d'un Colin Farrell manchot en pilotage automatique, et d'une Eva Green trop froide pour fonctionner en trapéziste française qui s'attache à Dumbo et aux enfants.

À côté de cette famille recomposée, on a Danny DeVito et Michael Keaton, qui rivalisent de cabotinage, mais restent des caricatures. Et enfin, Dumbo, un éléphant visuellement adorable, très bien animé et réalisé... mais qui a été malheureusement affublé de gazouillis et de bruitages synthétiques dignes de Gizmo, bruitages qui ne fonctionnent pas du tout et sont même contre-productifs.

C'est d'ailleurs là l'un des problèmes récurrents du film : on sent qu'il est tiraillé dans plusieurs directions créatives et artistiques, et qu'il a le postérieur entre deux ou trois chaises. On devine que Burton a été attiré par cette histoire de freaks qui s'unissent pour aider l'un des leurs, ou par cette thématique de la place de l'artiste dans une industrie dévorante... mais les thématiques ne sont qu'effleurées, et jamais crédibles.

On sent que l'équipe voulait à la fois se démarquer et rendre hommage au Dumbo original (la séquence des éléphants roses, réinventée de jolie manière pour une époque où l'alcool n'est plus acceptable), mais que pléthore de mauvaises idées se sont invitées et n'ont pas été coupées au montage (cette séquence des éléphants, justement, interrompue par Michael Buffer en Monsieur Loyal, qui nous fait un "Let's Get Ready for Dumbooooooo !" totalement hors-sujet).

Scénaristiquement, ça ne marche donc jamais : comme je le disais, la famille au centre de l'histoire est terne et insipide, l'antagoniste principal est caricatural, l'humour est peu probant (à part la réplique "Seulement en cas d'urgence"), l'émotion est constamment sabotée par les bruitages synthétiques de Dumbo, la bande originale de Danny Elfman est générique et/ou hors-sujet, et les effets spéciaux sont tellement inégaux (beaucoup de fonds verts et d'étalonnage numérique assez laids) que ça affaiblit d'autant le film, déjà assez générique et anonyme.

Et pourtant, ce n'est pas forcément un désastre : le squelette de l'histoire est suffisamment solide pour que l'on ne s'ennuie pas trop, le petit Dumbo est très attachant, pour peu qu'on coupe le son, et quelques passages s'avèrent réussis, qu'ils soient burtoniens (Nightmare Island, et ses créatures de pacotille) ou non.

Reste que, comme de nombreux remakes en prises de vue réelles des classiques Disney, ce Dumbo n'était ni fait, ni à faire. Et que Tim Burton devrait se montrer plus exigeant avec ses scénaristes.
 
2.25 + 0.5 pour la bouille adorable de Dumbo = 2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1022 : Life After Flash (2017)

Publié le 31 Juillet 2019 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Documentaire, Critiques éclair, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Life After Flash :

Documentaire consacré à la vie de Sam J. Jones, interprète du fameux Flash Gordon dans le film culte de 1980, et sur la traversée du désert que l'acteur a connu après le tournage, une traversée du désert partiellement due à son immaturité, à ses conflits avec le producteur Dino De Laurentiis, et à divers problèmes de substances et de dépression.

En réalité, ce métrage est constitué de deux parties bien distinctes : la première tient plus du making-of nostalgique revenant sur le film de 1980, à grands renforts d'interviews et d'anecdotes de quasiment toute la distribution, images datant de l'époque, ou bien plus récentes.

Ce n'est pas désagréable, d'autant que bon nombre de visages familiers (Stan Lee, Brian May, Rbert Rodriguez, Mark Millar, etc) interviennent pour parler de leur appréciation de ce film kitsch et ambitieux ; on regrettera cependant quelques interventions se voulant humoristiques, et tombant plutôt à plat.

Puis le film s'intéresse vraiment à Sam J. Jones, et à son parcours. Un parcours en forme de "rise and fall", qui dépeint le portrait d'un acteur généreux mais impulsif, qui s'est auto-détruit avant de renaître par la religion. Tant mieux pour lui, je dois dire, mais personnellement, je grince toujours un peu des dents en entendant ce genre de témoignage qui attribue au bon Dieu, à ses Saints ou au petit Jésus un changement de vie ou, oserais-je le dire, la maturité qui vient naturellement avec l'âge...

Quoi qu'il en soit, Sam Jones a trouvé Dieu, il s'est recyclé dans le métier de garde du corps au Mexique (!!), et, à l'époque du tournage, il recommençait à peine à travailler à Hollywood, grâce notamment aux deux Ted de Seth MacFarlane (assez amusant de voir tous les amis et proches de Jones louer MacFarlane et Ted... sauf le fils de Sam Jones, qui a détesté, et le fait savoir).

Bref, un documentaire un peu bipolaire, qui semble parfois survoler un peu ses deux sujets principaux dans son désir de ménager la chèvre et le chou, mais qui reste plutôt sympathique et intéressant, surtout si l'on a de la nostalgie pour le film qui a lancé (et détruit) Sam J. Jones.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1021 : Comme des Bêtes 2 (2019)

Publié le 30 Juillet 2019 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Illumination, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Comme des Bêtes 2 (The Secret Life of Pets 2 - 2019) :

Lorsque la maîtresse de Max se marie, tombe enceinte, et donne naissance à un petit garçon, le chien et son compère Duke doivent apprendre à protéger ce dernier, notamment lors de vacances à la campagne. Restés en ville, Gidget tente de récupérer la balle préférée de Max, tandis que Snowball, lui, est embarqué dans une aventure improbable, à la rescousse d'un tigre échappé d'un cirque...

Le premier Comme des Bêtes ne m'ayant pas laissé un souvenir impérissable (au point de voir sa note rabaissée à la seconde vision), je ne m'attendais pas à grand chose pour cette suite, une suite que personne ne demandait réellement.

Et dans les faits, cette suite s'inscrit exactement dans la continuité de l'original, tant dans ses défauts que dans ses qualités. Oui, les animaux sont toujours sympathiques, certains moments sont mignons, et les comportements animaliers sont bien croqués...

Mais ça s'arrête là. Plus que jamais, ce Comme des Bêtes 2 ressemble à une suite d'idées de courts-métrages sous-développées, et mises bout à bout de manière à former un vague récit : Max et Duke vs le bébé ; Max et Duke à la ferme ; Gidget chez les chats ; Snowball le super-héros et son tigre...

Autant d'idées pas forcément désagréables et bien animées, mais qui ne fonctionnent que séparément, et ne se marient jamais vraiment ensemble. Le film n'a pas d'axe central, il n'a pas de thématique ou de véritable sujet, il peine à former un tout homogène, bref, cela divertira les plus jeunes, mais lorsque le métrage se conclut, il ne reste pas grand chose en mémoire, à part peut-être la brève séquence 2D des aventures de Snowball.

Décidément, il manque vraiment quelque chose à cette franchise, qui ressemble souvent au premier jet d'un script, et qui peine à dépasser le stade d'aimable divertissement animalier très dispensable (en tout cas, on est loin, très loin de la charge émotionnelle que les Pixar peuvent atteindre).

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1020 : Lady Bloodfight (2016)

Publié le 29 Juillet 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Review, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Lady Bloodfight (2016) :

À la recherche de son père, disparu après avoir participé au Kumite, un tournoi secret d'arts martiaux, Jane (Amy Johnston), une américain , arrive à Honk Kong où, rapidement, elle devient l'apprentie de Shu (Muriel Hofmann), ancienne combattante sage et philosophe. De son côté, Wai (Kathy Wu), la rivale de Shu, recrute Ling (Jenny Wu), une voleuse des rues, pour la représenter au Kumite. Face à Jane et Ling, de nombreuses rivales originaires des quatre coins de la planète (Jet Tranter, Mayling Ng, etc), sous le regard du manipulateur Mr. Sang (Kurt Kishita)...

La définition même d'un film d'exploitation comme on n'en fait de moins en moins : un producteur-scénariste malin, qui reprend un "classique" du genre (en l'occurrence Bloodsport, puisque ce métrage s'appelait initialement Lady Bloodsport), pour en faire une suite/remake à la sauce girl power, avec une héroïne qui cherche son papounet ancien combattant du Kumite.

Alors sans surprise, ça ne vole jamais très haut, l'écriture est étrangement bancale (on a parfois l'impression que les dialogues sont en mauvais anglais), il y a des clichés bien honteux (la scène de vestiaire racoleuse, l'esprit du père de l'héroïne qui apparaît pour la motiver pendant le combat final.....), et la réalisation et le montage de Chris Nahon (Le Baiser Mortel du Dragon, Blood : le dernier vampire, Plus Belle la Vie) sont assez médiocres (les astuces de réalisation pour cacher les approximations de certains combats - ralentis, accélérés - ne convainquent pas vraiment). Sans compter un câblage assez inutile, et un sang au rendu plutôt fauché.

Mais bizarrement, c'est au niveau du casting que le film s'en sort bien. Les combattantes - protagonistes comme antagonistes - sont assez sympathiques et intéressantes, et même si tout le monde n'est pas au même niveau martial, ou au même niveau d'interprétation, le tout se suit sans problème, avec même une pointe d'humour çà et là.

En somme, c'est loin d'être bon... mais c'est aussi loin d'être désagréable à regarder.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1019 : See You Yesterday (2019)

Publié le 26 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Jeunesse, Netflix, Review, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

See You Yesterday (2019) :

Amis d'enfance et petits génies scientifiques, CJ (Eden Duncan-Smith) et Sebastian (Danté Crichlow) viennent d'inventer des sacs à dos leur permettant de remonter le temps. Mais lorsque Calvin (Brian Bradley), le frère aîné de CJ, est abattu par des policiers, le duo décide de tout tenter pour changer le cours de l'histoire...

De la science-fiction afro-américaine, produite par Spike Lee, avec des afro-américains devant et derrière la caméra, ainsi qu'à la musique, etc, ce qui, forcément, semble se traduire obligatoirement par un film "engagé", une sorte de The Hate U Give avec un argument temporel, prétexte pour dénoncer l'oppression policière subie par la communauté noire aux USA. #BlackLivesMatter.

Ce qui, forcément, plaît fortement aux critiques outre-atlantiques... mais moi, me laisse de marbre. Il faut dire que j'ignorais tout de ce métrage en le lançant, hormis la composante voyage temporel ; donc forcément, vu que See You Yesterday (adapté d'un court-métrage du même nom) est finalement assez creux et faiblard, techniquement parlant, que le technobabble ne veut absolument rien dire, et que sorti de son côté "woke", le film souffre de personnages qui ne sont guère attachants (l'héroïne, notamment, est impulsive, capricieuse, et assez énervante, en plus de passer son temps à prendre des décisions stupides alors qu'elle est supposée être géniale), difficile de se passionner pour le tout.

Sans compter qu'en jouant très fort la carte du fanservice, avec une apparition de Michael J Fox et un "Great Scott" moins de cinq minutes après le début du film, ce métrage Netflix m'a immédiatement mis dans une mauvaise humeur : difficile, ensuite, de me remettre dans le bain.

Bref, un film sous-développé (jolie fin en queue de poisson, façon "on n'avait que 10 minutes de matière, et on n'avait pas de fin"), au propos engagé simpliste et basique (le sermon militant en voix off), et qui est tellement pataud dans son approche de son sujet qu'il en devient agaçant.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1018 : Nature Calls (2012)

Publié le 25 Juillet 2019 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review

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Nature Calls :

Alors que sa troupe de scouts délaisse sa vocation, et préfère passer du temps devant la tv de son frère Kirk (Johnny Knoxville), Randy Stevens (Patton Oswalt), chef scout, décide un beau jour d'emmener tous ses scouts en pleine forêt, pour leur faire découvrir le grand air et l'aventure. Mais Kirk n'est pas très content d'avoir perdu ainsi les enfants de vue, et il recrute deux de ses employés (Rob Riggle et Patrice O'Neal) pour traquer les scouts dans la nature...

Une comédie indépendante ayant une distribution adulte sympathique (Knoxville, Oswalt, Riggle, O'Neal, Maura Tierney...) et des enfants naturels qui sont assez amusants à regarder.

Et ça s'arrête là, franchement, puisqu'il n'y a ici absolument rien de mémorable, de drôle, d'original ou de rythmé, et qu'il faut attendre les dernières 20-25 minutes pour percevoir un embryon de ce qui a pu attirer une telle distribution dans ce projet, avec quelques moments excentriques vraiment décalés.

Dans l'ensemble, cependant, gros bof (et quelques moments m'ont paru bizarrement cadrés, comme si le caméraman faisait 2 mètres et filmait toutes les scènes en légère plongée).

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1017 : Yéti & Compagnie (2018)

Publié le 24 Juillet 2019 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review

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Yéti & Compagnie (Smallfoot - 2018) :

Depuis des siècles, la communauté des yétis vit isolée du monde, protégés par une couche de brouillard impénétrable, et obéissant à des lois strictes dictées par Stonekeeper (Common), le gardien des pierres sacrées. Jusqu'au jour où Migo (Channing Tatum), un jeune yéti aventureux, découvre que les humains (les "Smallfoot") existent, lorsque Percy Patterson (James Corden), un journaliste en perte de vitesse, tente de ramener une preuve de l'existence des yétis pour relancer sa carrière...

Film d'animation Sony/Warner adapté d'un récit du créateur de la franchise Moi, Moche et Méchant, ce Smallfoot a bon fond, et un message assez positif (une critique de la religion organisée, des dogmes immuables, un éloge de la pensée critique, etc).

Le seul problème, c'est que tout ce qui entoure ce fond - la forme, mais aussi le script en lui-même - est cousu de fil blanc, générique au possible, voire même insipide. C'est ainsi le cas des chansons, de la soupe instantanément oubliable (sauf le morceau de Common), et du doublage, souvent professionnel et compétent (Zendaya, Tatum) mais parfois aussi agaçant (James Corden).

Bref, c'est bien produit, ce n'est pas vilain esthétiquement parlant, mais l'intérêt du métrage est assez limité, et ça ne m'a clairement pas passionné (en même temps, quand le summum de l'humour, c'est une chèvre qui hurle...)

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1016 : Batman - Hush (2019)

Publié le 23 Juillet 2019 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Science-Fiction, Romance, Thriller, DC, DCAMU

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Batman - Silence (Batman : Hush - 2019) :

Alors que Bruce (Jason O'Mara) se rapproche progressivement de Selina Kyle (Jennifer Morrison), Hush, un mystérieux criminel masqué, coordonne tous les adversaires de Batman dans une série de méfaits d'apparence indépendants... mais qui visent en réalité la personne même de Bruce Wayne.

Adaptation animée de l'arc narratif du même nom écrit par Jeph Loeb et illustrée par Jim Lee, cette version 2019 suit environ 80% de l'intrigue originale, mais met clairement plus l'accent sur la romance impossible entre Batman et Catwoman, une romance particulièrement d'actualité dans les comics publiés ces temps-ci.

Cette romance prend ainsi parfois le dessus sur l'intrigue de fond, pas toujours traitée aussi bien qu'elle l'aurait méritée, et amène des remplacements inutiles : pas de Croc ou de Huntress, mais Bane et une Batgirl qui fait de la figuration dans une scène et demi ; pas de Ra's al Ghul, de Harold, de Double-Face, de Jason Todd. À l'identique, les motivations de certains des protagonistes ont changé, et Thomas Elliot, justement, passe considérablement à la trappe...

Tout ça pour faire plus de place à Bat/Cat, au travers notamment d'un montage triomphant illustrant les exploits du couple dans son combat contre le crime : un peu hors-sujet, je dois dire. Et puis il y a cette réinvention du Riddler, qui tente d'en faire une sorte de super-combattant capable de tenir tête à Batman au corps à corps, et qui, physiquement, semble inspiré du Deadshot du film Daredevil. Mouais.

Je n'ai pas détesté pour autant, cela dit, même si comme d'habitude, il y a quelques moments d'animation assez moches. Mais la place prise par la romance Bat/Cat m'a rappelé pourquoi j'avais énormément de mal avec cette direction initiée par Tom King : c'est envahissant, c'est du fan-service, et ça se fait au détriment d'autres personnages.

Alors déjà que l'intrigue originale de Hush n'était pas des plus profondes et recherchées, si en plus on la simplifie pour faire de la place à du shipping...

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1015 : The Rise and Fall of Carolco (2015)

Publié le 22 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, Review

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The Rise and Fall of Carolco (2015) :

Documentaire semi-amateur visible sur YouTube, d'une durée d'une heure (c'est la raison pour laquelle je le passe en revue ici - généralement, je m'abstiens de critiquer les documentaires ou métrages amateurs, surtout s'ils font moins d'un heure), et qui retrace le parcours du studio Carolco, depuis ses débuts discrets jusqu'à son succès démesuré avec des franchises comme Rambo, Terminator, les films de Verhoeven, etc, jusqu'à sa faillite, suite à toute une suite de projets hasardeux, de flops (Cutthroat Island...), et de dépenses inutiles.

Plus que le fond, qui ressemble beaucoup à un exposé Wikipedia en un peu plus détaillé (parfois trop : beaucoup de listes de noms, de films, de budgets, de chiffres, etc), c'est la forme du documentaire qui est problématique : on sent clairement que l'équipe de production derrière ce métrage veut produire quelque chose de carré et de professionnel (toutes proportions gardées) et visuellement, c'est tout à fait honorable ; mais la voix off forcée (on dirait plus un annonceur de stade sportif qu'un narrateur) et les réflexions sarcastiques/décalées fréquentes se moquant de tel ou tel film, de telle ou telle décision, trahissent un film de fanboys, à l'image de cette demi-douzaine de "logos de production" qui ouvrent et ferment le métrage, uniquement là "pour faire comme les grands".

Ce n'est pas forcément mauvais, en soi (le sujet est passionnant), mais la forme dessert clairement le fond.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1014 : SEMAINE FRANÇAISE - Nicky Larson et le Parfum de Cupidon (2019)

Publié le 21 Juillet 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, France, Policier, Review, Romance

Pendant une semaine, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française...

Nicky Larson et le Parfum de Cupidon (2019) :

Lorsqu'un client (Didier Bourdon) demande à Nicky Larson (Philippe Lacheau) et à sa collègue Laura Marconi (Élodie Fontan) de retrouver pour lui une valise contenant un parfum aux effets aphrodisiaques, le garde-du-corps/détective débute son enquête, malgré les nombreuses distractions féminines qui se placent sur son chemin...

La bonne nouvelle, c'est que ce Nicky Larson n'est pas le désastre auquel on pouvait s'attendre à l'annonce du projet.

La mauvaise, c'est que le film est typique des films de la Bande à Fifi, comme les Babysitting, Alibi.com, ou Épouse-moi mon pote, tant dans leurs qualités que dans leurs défauts : je ne l'ai jamais caché, j'ai toujours eu du mal avec les films de Lacheau, à l'humour facile, jouant largement sur des clichés éventés et datés (notamment sur la gay panic), souvent assez mal interprétés (les dialogues sont souvent très laborieux), et fréquemment dérivatifs, reprenant des gags et des scènes à d'autres films, souvent sous couvert de clins d’œil.

Ce Nicky Larson, c'est exactement ça, c'est lourd, c'est récitatif, ça repompe à droite et à gauche, c'est très prévisible de bout en bout, et les deux compères de Lacheau (Boudali, Arruti) semblent insérés de force dans le récit, pas aidés par des postiches capillaires globalement médiocres.

Ajoutez à cela du fanservice Club Dorothée vraiment pénible, et qui provoque des soupirs de honte à chaque fois qu'une mauvaise vanne fait référence à un dessin animé, à une série AB, ou à Dorothée elle-même... et l'on se retrouve avec une comédie à la Lacheau, qui plaira aux fans de Lacheau, et qui tente de conquérir un public plus nostalgique avec un enrobage façon "doudou années 80" (un enrobage qui visiblement, a su flatter la génération Club Do' dans le sens du poil, à en juger par l'indulgence certaine dont bénéficie ce Nicky Larson dans certains cercles habituellement plus critiques).

Mais... il faut bien reconnaître que Lacheau (même s'il a toujours l'air peu convaincant en Nicky - costume trop grand, coloration capillaire trop artificielle) a fait un effort de réalisation et de mise en scène, notamment en ce qui concerne les scènes d'actions.

Ces dernières sont convaincantes, assez réussies (pour une adaptation française de manga/anime), et permettent de dynamiser le film dans son ensemble, là où des caméos inutiles et des moments "émotion" totalement artificiels et forcés ont tendance à ralentir le tout.

Le film est donc toujours bourré de problèmes, pour la plupart inhérents à l'équipe en charge du projet, mais grâce à son action, et à sa révérence très claire envers le matériau d'origine, ce Nicky Larson s'avère probablement le film le plus abouti de Lacheau. Ce qui, en soi, est une bonne surprise.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1013 : SEMAINE FRANÇAISE - Black Snake : La Légende du Serpent Noir (2019)

Publié le 20 Juillet 2019 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, France, Review, Action, Afrique

Pendant une semaine, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française...

Black Snake - La Légende du Serpent Noir (2019) :

Installé à Paris, Clotaire Sangala (Thomas N'Gijol), mythomane et bon à rien, revient dans son pays natal africain, pour rendre visite à son grand-père asiatique (Tapa Sudana). Mais lorsque celui-ci est assassiné par les hommes du maléfique dictateur Ézéchias (Michel Gohou), Sangala va devoir mettre de côté les femmes, la drogue et l'égoïsme pour devenir Black Snake, le Serpent noir, justicier masqué maîtrisant dans arts martiaux mystiques...

Un pastiche de films de super-héros écrit et produit par Thomas Ngijol, qui nous produit là un métrage à mi-chemin entre la blaxploitation, Le Crocodile du Botswanga, les OSS 117 et The Green Hornet : ce n'est pas forcément d'une originalité folle, mais comme dans Le Crocodile, on se trouve là devant une comédie à l'africaine, amusante et politiquement incorrecte, parfois bancale (le début et la fin du film semblent approximatifs) mais souvent très drôle.

Mention spéciale, notamment, à Édouard Baer, hilarant en représentant du gouvernement français auprès du dictateur local, et aux innombrables détails décalés, comme le Black Snake qui crie "Jackie Chan" dès qu'il fait une quasi-prise de karaté, la Snakemobile (une 4L ^^), le petit Mamadou, ou encore Bernard Menez en Président français.

C'est un peu brouillon, ce n'est pas aussi maîtrisé, à mes yeux, que Le Crocodile, mais c'est au-dessus de Fastlife, le précédent métrage solo de Ngijol.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1012 : SEMAINE FRANÇAISE - Budapest (2018)

Publié le 19 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Review

Pendant une semaine, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française...

Budapest :

Malheureux dans leur vie professionnelle, Vincent (Manu Payet) et Arnaud (Jonathan Cohen) décident, sur un coup de tête, de créer leur propre entreprise d'enterrements de vie de garçon à Budapest, avec l'aide de Georgio (Monsieur Poulpe), un Français vivant sur place. Plus facile à dire qu'à faire, surtout quand vient le moment d'expliquer la situation à leurs compagnes, Cécile (Alice Belaïdi) et Audrey (Alix Poisson)...

Une comédie française pas drôle (pléonasme), (un peu) graveleuse, réalisée par Xavier Gens et qui se veut inspirée d'une histoire vraie, mais se contente en fait d'enquiller les pires clichés sur la Hongrie, et les péripéties déjantées lorgnant fortement sur du sous-Very Bad Trip, les scènes relationnelles mollassonnes et trop sérieuses (ça n'aide pas que les personnages masculins soient tous des débiles immatures - et les personnages féminins ne sont pas mieux lotis, dans un autre genre), et les moments d'improvisation inutile...

Bref, c'est longuet, c'est assez plat, pas très drôle, et pour une raison ou une autre, ça m'a rappelé Pattaya, sans le capital sympathie de ce dernier et de sa distribution.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1011 : SEMAINE FRANÇAISE - Alad'2 (2018)

Publié le 18 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, France, Review, 1001 Nuits

Pendant une semaine, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française...

Alad'2 :

Lorsque le maléfique Shah Zaman (Jamel Debbouze) envahit le royaume, Aladin (Kev Adams) s'enfuit, laissant sa princesse (Vanessa Guide) aux mains du cruel envahisseur. Mais Aladin ne s'avoue pas vaincu, et part à la recherche de son génie (Eric Judor), pour tenter de reprendre sa place sur le trône...

Alad'2, ou "on prend le premier, on refait la même chose, mais avec encore plus de références pop modernes, encore plus de caméos, et encore moins d'idées". C'est creux, c'est fainéant, c'est laborieux au possible, les effets spéciaux sont quelconques, les digressions innombrables, insipides et forcées (Depardieu, la Reine des Neiges, Akinator...) et le tout se finit le plus platement possible, avec un passage comédie romantique qui sonne faux, et une chanson calamiteuse avec Tal.

Alors ponctuellement, le temps d'une scène ou d'un gag, ça fonctionne, principalement grâce à l'énergie des personnes impliquées (comme Jamel), mais dans l'ensemble, c'est toujours la même chose, et toujours ce fléau français de la diction récitative de certains acteurs qui ne s'approprient pas les dialogues, et les débitent en articulant et en surénonciant la moindre syllabe.

1.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1010 : SEMAINE FRANÇAISE - Le Doudou (2018)

Publié le 17 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Review

Pendant une semaine, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​

Le Doudou (2018) :

Lorsque Michel (Kad Merad) perd le doudou de sa fille à l'aéroport de Roissy, il décide d'offrir une récompense à celui qui le retrouve. Sofiane (Malik Bentalha), employé de l'aéroport et magouilleur, décide de prétendre avoir retrouvé la peluche, mais son plan ne fonctionne pas, et ensemble, Sofiane et Michel tentent de remettre la main sur l'objet...

Une sorte de Course au Jouet à la française, écrite et réalisée par deux anciens des Guignols de l'Info et des Tuches, et qui s'avère assez inégale, mais pas désagréable pour autant.

En fait, le problème, c'est que la première moitié du film s'avère très (trop) conventionnelle et sage, avec une illustration musicale vraiment générique ; heureusement, à partir de la maison de retraite, et de sa mamie sympathisante nazie qui montre sa ******, le film se lâche un peu plus, et devient bien plus excentrique, avec des caméos d'Olivier Baroux, de sa fille, d'Elie Seymoun, de Guy Marchand, etc.

Le tout s'avère alors très plaisant, même si, sur la toute fin, on retombe dans les beaux sentiments et l'émotion facile, qui semblent un peu forcé. Un film gentillet (et au jeu heureusement naturel et convaincant) et honorable, à défaut d'être très mémorable.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1009 : SEMAINE FRANÇAISE - L'école est finie (2018)

Publié le 16 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Review

Pendant une semaine, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française...

L'école est finie :

Fraichement titularisée, Agathe Langlois (Bérengère Krief) est mutée au fin fond de la Picardie, pour enseigner l'anglais dans un collège perdu et difficile. Mais rapidement, sur place, logée chez un couple excentrique (Patrick Chesnais, Catherine Hosmalin), elle apprend à aimer cette mission improbable et complexe...

Une comédie scolaire adaptée d'un livre/d'une histoire vraie par Anne Depétrini, et qui fonctionne à peu près, principalement sur l'énergie et le capital sympathie de sa distribution : dans l'ensemble, en effet, tout est tellement classique et cousu de fil blanc que ça n'apporte rien de vraiment original au genre et que ça se regarde passivement, sans jamais vraiment captiver le spectateur.

Un minuscule 3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1008 : SEMAINE FRANÇAISE - Ma Reum (2018)

Publié le 15 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Jeunesse, Review

Pendant une semaine, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française...

Ma Reum (2018) :

Ultra-protectrice, Fanny (Audrey Lamy) couve son fils Arthur (Charlie Lagendries), sous le regard résigné de son époux Stéphane (Florent Peyre). Mais lorsque Arthur est harcelé par trois autres garçons, Fanny décide de prendre les choses en main... et la situation dégénère rapidement.

Une comédie du réalisateur et scénariste de Sales Gosses, une comédie de vacances bien trop potache et anecdotique pour marquer les esprits.

Ici, le sujet du harcèlement scolaire est abordé sous l'angle du quasi-cartoon, pour ce qui ressemble fortement à un téléfilm pour enfants du genre Nickelodeon : tout le monde surjoue affreusement (Lamy, notamment, en fait trois caisses), c'est caricatural, l'humour est du niveau cour de récré, et les actions de cette mère de famille psychotique cessent rapidement d'être amusantes, à mesure qu'elles évoluent dans une direction pipi/caca/prout/morve de plus en plus extrème... et puis arrive cette fin (assez prévisible) durant laquelle le film décide de jouer la carte de l'émotion : ça ne fonctionne pas vraiment, victime du contraste trop important avec le trait vraiment forcé du reste du métrage.

Bof, en somme.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1007 : SEMAINE FRANÇAISE - Neuilly sa Mère ! (2009) & Neuilly sa Mère, sa Mère ! (2018)

Publié le 14 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Jeunesse, Romance, Review

Pendant une semaine, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française...

Neuilly sa mère ! (2009) :

Jeune garçon originaire de banlieue, Sami Ben Boudaoud (Samy Seghir) est contraint de s'installer chez sa tante (Rachida Brakni), à Neuilly, lorsque sa mère (Farida Khelfa) accepte un emploi temporaire à bord d'un paquebot. Là, parmi les enfants de bonne famille, le petit arabe va tenter de s'intégrer, malgré l'hostilité de certains de ses camarades et de son cousin, Charles (Jérémy Denisty), apprenti-politicien en devenir...

Une comédie des scénaristes de Qu'est-ce qu'on a fait au Bon Dieu ?, des deux Ducobu, et des Seigneurs, façon choc des cultures du point de vue d'un jeune garçon de banlieue.

Ultra-caricatural et convenu, le tout est un peu décousu, et très inégal sur de nombreux plans, mais parvient à s'en sortir grâce aux très (trop) nombreux caméos de visages familiers (de Eric et Ramzy à Eli Semoun, en passant par Josiane Balasko, Pierre Ménès, Denis Podalydès, Armelle, Olivier Baroux, Julien Courbey, François-Xavier Demaison, Booder, Frédéric Chau, Michelle Galabru, Valérie Lemercier, Pascal Elbé, etc), et à l'interprétation du jeune Samy Seghir, convaincant (on ne peut pas en dire autant de tous les autres personnages, y compris certains des personnages principaux).

Ça ne vole pas très haut, ça manque de finesse, et c'est assez typique de l'époque Sarkozy, mais ça se regarde, sans plus.

Un petit 3/6

Neuilly sa Mère, sa Mère ! (2018) :

Dix ans après avoir découvert Neuilly et la famille De Chazelle, Sami  termine désormais des études de sciences politiques, alors même que les De Chazelle sont au fond du gouffre, ruinés et embarqués dans un scandale médiatique. Charles, notamment, tente désespérément de se lancer en politique, quitte à, pour cela, changer radicalement d'orientation...

Une suite "dix ans après" qui reprend l'essentiel de la distribution originale, pour axer le récit, cette fois-ci, autant sur les problèmes de coeur de Sami, que sur la carrière politique de Charles... et ce, avec la même subtilité que dans le premier film.

Outre un Sami transformé en loser complet, on a ainsi droit à un Denis Podalydès en roue libre, à une présence plus prononcée de Booder et de sa bande, à des vannes sur l'homosexualité en banlieue, et bien entendu, à un paysage politique dépeint avec des traits énormes, entre ses socialistes paumés, ses fachos vénérant un arabe maquillé en Trump, sa droite pulvérisée, et ses macronistes aux dents longues parlant franglais.

On perd beaucoup du capital sympathie du film original en se consacrant ainsi sur l'ascension politique d'un Charles toujours aussi tête à claques (mais mieux interprété), et le tout s'avère peut-être même encore plus décousu que le film de 2009, avec un rythme encore plus inégal.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1006 : John Wick 3 - Parabellum (2019)

Publié le 12 Juillet 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

John Wick 3 : Parabellum (John Wick : Chapter 3 - Parabellum - 2019) :

Excommunié par la Table, John Wick est traqué par tous ses pairs, et contraint de fuir New York pour Casablanca. Mais la situation se complique lorsque, de leur côté, tous ceux qui l'on aidé dans sa fuite sont eux aussi punis par les autorités de la communauté des assassins, menées par Zero (Mark Dacascos)...

Suite directe du John Wick précédent, ce troisième volet continue dans le bigger louder, en démarrant sur les chapeaux de roue pendant une bonne demi-heure, et en finissant par plus de 40 minutes épuisantes d'action intense et nerveuse.

Entre deux, le métrage se déroule comme on en a maintenant l'habitude, avec des scènes d'action remarquables - mais qui durent toujours un peu trop longtemps pour leur propre bien - et un léger ventre mou une fois à Casablanca. Sans oublier ce passage un peu wtf dans le désert, qui évoque un peu trop Assassin's Creed et ses traditions pour vraiment fonctionner - surtout lorsque le vieux sage du désert est interprété par Said Taghmaoui.

Heureusement, tout le reste est toujours très agréable, dynamique et pêchu, avec toujours plus de world-building, et un Mark Dacascos au personnage somme toute assez amusant, passant de cuisinier asiatique à assassin impitoyable, puis bro décontracté, etc.

Au final, un troisième épisode dans la droite lignée des deux précédents, et à un niveau équivalent : sans son passage dans le désert, pas franchement utile, cela aurait probablement été le meilleur des trois films.

En l'état, j'ai tout de même préféré le deuxième volet.

3.75/6 (en attendant le 4)

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