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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #cinema catégorie

Un film, un jour (ou presque) #1993 : SAINT PATRICK - Irish Wish (2024)

Publié le 17 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Romance, Critiques éclair, Netflix, Irlande, USA, Review, St Patrick

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Irish Wish (2024) :

Maddie Kelly (Lindsay Lohan) est l'éditrice de Paul Kennedy (Alexander Vlahos), un romancier à succès. Mais elle a co-écrit tous ses ouvrages et, éprise en secret de lui, elle assiste avec amertume à son mariage en Irlande avec Emma (Elizabeth Tan), sa meilleure amie. Là, un vœu magique et l'intervention d'une Sainte locale transforme la vie de Maddie : elle se réveille fiancée à Kennedy, en lieu et place d'Emma. Rapidement, cependant, Maddie va réaliser que Paul (Ed Speleers), le photographe du mariage, est celui pour lequel elle a de véritables sentiments.

Romcom Netflix qui rappelle le Lucky Girl de 2006, en plaçant Lindsay Lohan dans une comédie romantique fantastique avec une touche d'Irlande, et diffusée sur la plateforme à l'occasion de la Saint Patrick. Et honnêtement, c'est globalement assez quelconque, malgré une Lohan motivée (et qui, en vieillissant, redevient plus naturelle sur tous les fronts), de jolis paysages, et une certaine alchimie entre ses deux acteurs principaux.

Le problème, en fait, c'est que ce Irish Wish (réalisé par la même réalisatrice que Noël tombe à pic, la précédente romcom de Lohan pour Netflix) en fait trop : trop d'Irlande clichée (et pourtant, je suis assez client de ça), trop de musique primesautière et de slapstick "rigolo", trop de personnages secondaires insipides et/ou inutiles (la meilleure copine black ne sert à rien, Jane Seymour fait littéralement de la figuration et semble avoir tourné toutes ses scènes de son côté, au téléphone), trop de caractérisation sommaire (Maddie n'est dans un premier temps pas très attachante, Paul a le charisme d'un poulpe mort)...

Et puis honnêtement, La vie est belle en mode Souhait magique en Irlande, ce n'est pas un concept de base très probant ou intéressant, surtout lorsqu'il est utilisé de manière aussi basique.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1992 : SAINT PATRICK - Sing Street (2016)

Publié le 16 Mars 2024 par Lurdo dans St Patrick, Comédie, Romance, Musique, Irlande, Review, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Sing Street (2016) :

Dans le Dublin de 1985, Conor (Ferdia Walsh-Peelo), un jeune adolescent aux parents (Maria Doyle Kennedy, Aidan Gillen) en cours de séparation et au grand frère paumé (Jack Reynor), est changé d'école et intègre une école catholique très stricte. Près de celle-ci, il croise le chemin de Raphina (Lucy Boynton), dont il tombe aussitôt amoureux, et pour tenter de la conquérir, il prétend être dans un groupe musical. Reste maintenant à former ce groupe, Sing Street, avec d'autres élèves (Mark McKenna, Percy Chamburuka, Ben Carolan...), à trouver un son, et à écrire des chansons...

Une comédie semi-romantique irlandaise façon "coming of age", avec des acteurs sympathiques, une atmosphère 80s agréable (notamment au niveau musical), un récit bien mené, pour un tout plutôt agréable et amusant.

Ça ne dépasse pas forcément ce niveau-là, cela dit, notamment parce que les morceaux de Sing Street, lorsqu'ils ne sont pas délibérément inspirés de classiques de l'époque, sonnent fréquemment très modernes (probablement trop), et parce que la toute fin est à la fois un peu trop laissée en suspens à mon goût, et utilise des effets numériques maladroits qui éloignent le tout du récit "réaliste" et nostalgique jusqu'alors présenté.

Mais globalement, c'est très agréable à suivre.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1991 : Coffee Wars (2023)

Publié le 14 Mars 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, UK, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Coffee Wars (2023) :

Barista végane et idéaliste, Jo (Kate Nash) tente d'imposer les subtituts laitiers végétaux dans son café, mais elle peine à avoir un impact autour d'elle. Passionnée par son métier, cependant, elle décide de participer aux concours international des baristas, pour prouver au monde que ses choix de vie sont compatibles avec un café de qualité...

Une comédie britannique VÉGANE, apparemment produite de manière VÉGANE et écoresponsable, et dans laquelle son actrice principale VÉGANE (la sympathique Kate Nash, récemment vue dans G.L.O.W.) interprète le personnage d'une barista VÉGANE bien décidée à remporter un concours mondial de préparation de café, afin de prouver à la planète que la philosophie de vie VÉGANE, c'est bien, et qu'il est possible de préparer un café de façon VÉGANE et écoresponsable, sans utiliser de produits d'origine animale.

Voilà voilà. Déjà, avec ça, on cerne à peu près le projet de ce métrage peu probant, assez long, et qui réussit l'exploit de rendre son personnage principal antipathique dès la première scène, quand un faux Morgan Freeman nous fait une narration sarcastique qui débouche sur Jo faisant la leçon à l'une de ses clientes, et la mettant dehors en lui hurlant dessus.

Après... malgré le second degré et l'autodérision du scénario (après tout, c'est anglais, et les personnages sont tous volontairement très excentriques), je dois bien avouer que j'ai lutté avec ce film.

Un film qui frôle fréquemment le cliché que l'on a généralement des végans (selon lequel ils ne perdraient jamais la moindre occasion de parler de leur régime alimentaire, de prêcher la bonne parole et de faire culpabiliser autrui), qui use et abuse d'un style visuel dynamique, goguenard et rythmé pour tenter de donner de l'énergie à son heure cinquante de métrage, et qui m'a tout simplement fait décrocher après 45 minutes, m'obligeant à revenir dessus ultérieurement par acquis de conscience.

Un énorme bof, en somme.

1.75/6 (et encore...)

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Un film, un jour (ou presque) #1990 : The Iron Claw (2023)

Publié le 13 Mars 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Biographie, Sport, Catch, Histoire, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Iron Claw (2023) :

Dans le Texas des années 80, les Von Erich ne vivent que par et pour le catch américain : ancien footballer professionnel et catcheur possédant désormais un territoire local, Fritz Von Erich (Holt McCallany) est un père dur et exigeant, qui rêve de voir ses fils connaître le succès qui lui a toujours échappé. Kevin (Zac Efron), l'aîné et le plus prometteur, peine cependant à se défendre au micro et voit des opportunités lui passer sous le nez pour cette raison ; David (Harris Dickinson), lui, est au contraire particulièrement confortable dans ce domaine ; Kerry (Jeremy Allen White), athlète universitaire, rejoint la dynastie en cours de route, et trouve aussitôt ses marques ; et Mike (Stanley Simons), enfin, n'a que peu d'intérêt dans la discipline, préférant une carrière dans le monde de la musique. Mais au fil des ans, des abus, des tragédies et d'un père toujours plus strict et autoritaire, le clan Von Erich commence à tomber en morceaux...

Un biopic dramatique centré sur la famille Von Erich, réputée dans le monde du catch  US pour sa "malédiction", à savoir les nombreux drames qui se sont succédés au cours de son histoire... ici, c'est par le filtre A24 et devant la caméra du réalisateur de Martha Marcy May Marlene (qui avait révélé Elizabeth Olsen) que cette histoire sombre et déprimante voit le jour, pour un film très... A24.

Comprendre qu'on est dans un drame indépendant très minimaliste dans ses effets et dans son déroulement, très calibré, et étrangement froid... ce qui n'a pas semblé déranger bon nombre de spectateurs, qui se sont empressés de crier au chef-d'œuvre, comme souvent avec les films estampillés A24.

Personnellement, je suis un peu resté à la porte de ce récit, et ce malgré mes prédispositions pour cet univers, cette histoire, et le genre du biopic. Mais non, le tout m'a semblé manquer de finesse ou de subtilité, entre les 45 premières minutes assez classiques et formatées, la succession mécanique de tragédies, la caractérisation un peu monolithique des parents, et, vers la fin, cette scène au Paradis, cheesy au possible. Bref, je n'ai pas accroché plus que ça.

D'autant que la réalisation des matches, pour la plupart en plans serrés et à la shaky cam, m'a agacé plus qu'autre chose, et que certains détails m'ont un peu frustré (le Ric Flair discount ; le physique d'Efron, qui a bien pris ses vitamines et dit ses prières, comme dirait Hulk Hogan, mais qui est presque trop boursoufflé gonflé pour vraiment bien incarner Kevin VE, qui avait 15 cm de plus qu'Efron - ce qui, visuellement, change pas mal de choses au niveau des proportions).

Ce n'est pas mauvais, c'est globalement bien interprété, et certains spectateurs y trouveront leur compte, mais ça n'a pas vraiment fonctionné sur moi.

3/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1989 : Pencils vs Pixels (2023)

Publié le 12 Mars 2024 par Lurdo dans Cinéma, Animation, Documentaire, Critiques éclair, Review, USA, Disney, Histoire

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Pencils vs Pixels (2023) :

Un documentaire intéressant et ludique, narré par Ming-Na, et qui retrace l'histoire de l'animation 2D, de ses différentes phases, depuis Disney jusqu'à Don Bluth en passant par la renaissance de Disney inspirée de Broadway, le développement de l'animation télévisée... et la montée en puissance du numérique.

C'est là le second thème principal du documentaire : le remplacement progressif de l'animation 2D par le numérique et l'animation 3D, au travers du succès de Pixar, et des mauvaises leçons retenues par les exécutifs des grands studios, qui ont confondu une certaine lassitude vis-à-vis de la formule Disney et le succès de Shrek et compagnie avec un signe évident que la 2D n'avait plus raison d'être.

Globalement sympathique, avec de multiples interviews (Glen Keane, Alex Hirsch, Pete Docter, Seth Macfarlane, Kevin Smith et pléthore d'animateurs) et esquisses en tout genre, le documentaire se permet une conclusion optimiste résultat à la fois de la nostalgie existant pour l'animation 2D, et de la fusion des styles et des médias, qui a permis aux animations 2D et 3D de trouver un terrain commun.

Un documentaire pas forcément parfait (c'est très américanocentrique et Disney-centrique), mais ça évite les déclarations mélodramatiques sur "la mort de l'animation 2D", pour proposer une rétrospective globale et finalement plutôt lucide du monde de l'animation.

4.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1988 : Argylle (2024)

Publié le 11 Mars 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Comédie, Thriller, Cinéma, Critiques éclair, Science Fiction, Review, Romance, USA, UK, Apple

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Argylle (2024) :

Elly Conway (Bryce Dallas Howard) est l'auteur à succès de romans d'espionnage mettant en scène Argylle (Henry Cavill), un super-espion séducteur. Mais un jour, elle croise le chemin d'Aidan Wylde (Sam Rockwell), un véritable espion qui l'informe que ses romans sont bien trop proches de la réalité, et que cela a attiré sur elle l'attention de la Division, une organisation secrète malveillante bien décidée à éliminer Conway...

Une comédie d'espionnage signée Matthew Vaughn, plus que familier du genre (les Kingsman, notamment), et qui se veut une sorte de relecture goguenarde et décalée de Au revoir à jamais, avec SPOILER son espionne amnésique qui est rattrapée par son passé.

Là-dessus, Vaughn et son scénariste rajoutent une grosse dose de métafiction, avec les irruptions constantes de la fiction littéraire d'Elly Conway dans sa réalité, et ils se font plaisir, avec des passages musicaux et chorégraphiés, qui rappellent certains moments des Kingsman.

Et honnêtement, je n'ai passé un mauvais moment devant Argylle, qui est un film typiquement Vaughnien... et qui, comme souvent, pêche par excès.

Difficile d'arriver à une autre conclusion lorsque le film dépasse largement les deux heures quinze, alors qu'il aurait clairement bénéficié d'un bon quart d'heure en moins.

Cela aurait peut-être permis d'éviter trop de digressions (oui, Rockwell aime bien danser, mais ce n'est pas une raison pour le laisser en roue libre), de resserrer un peu le récit, d'éviter de trop télégraphier certains rebondissements (tout ce qui tourne autour de Keira), etc.

Un film divertissant, donc, mais qui se pense plus malin qu'il ne l'est réellement, probablement trop malin pour son propre bien, puisque le film n'a trouvé ni un accueil critique favorable, ni son public en salles.

Un flop pour Apple Studios, qui a acheté et distribué le projet à hauteur de 200 millions de dollars, mais un film d'action tout de même ludique et sympathique, bien qu'assez bordélique.

3.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1987 : Wonka (2023)

Publié le 8 Mars 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Drame, Critiques éclair, Musique, Fantastique, Review, USA, UK, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Wonka (2023) :

Willy Wonka (Timothée Chalamet), jeune magicien ambitieux désirant devenir un grand chocolatier, est confronté aux maniganges des membres du Cartel du Chocolat (Paterson Joseph, Matt Lucas, Mathew Baynton), qui, avec l'aide du chef de la police de la ville (Keegan Michael-Key), sont bien décidés à se débarrasser de ce concurrent aux sucreries si... fantastiques !

Un long-métrage anglais auquel personne ne croyait, du réalisateur de Paddington, et qui se retrouve un peu le postérieur entre deux chaises, tentant de s'établir comme une préquelle à Charlie et la chocolaterie... sans jamais vraiment répondre à la question : oui, mais quel Charlie ?

Car ce Wonka reprend ici des chansons du film de 1971, ainsi que ses Oompas Loompas, une partie de l'esthétique de celui de 2005, et bien sûr s'inspire de l'ouvrage de Dahl, pour proposer une préquelle en mode origin story du personnage de Wonka, un personnage ici bienveillant, sociable, optimiste et chaleureux.

On est donc assez loin du reclus excentrique, parfois insensible et émettant un jugement moral envers autrui, qu'il est dans le roman et dans les adaptations qui ont suivi. À la place, Timothée Chalamet incarne ici un chocolatier fantaisiste aux pouvoirs magiques et à la générosité exceptionnelle, un héros nettement plus lisse et gentil, ce qui se marie assez bien avec le ton général du film... et ce n'est pas forcément une mauvaise chose.

En effet, à ma grande surprise, Wonka fonctionne plutôt bien : le tout est particulièrement british, avec ce sens de l'absurde et cet humour si particulier qui font que l'univers de Wonka est à la fois hautement improbable, un peu artificiel, et gentiment décalé.

La direction artistique y est pour beaucoup : les décors, les costumes, les maquillages, tout cela se marie efficacement, et crée une ambiance ludique et magique parfaite pour un film sorti en décembre.

Musicalement, si Joby Talbot produit un score efficace, les chansons sont plus inégales - elles s'inscrivent cependant assez bien dans la continuité de l'univers Wonka, et les acteurs s'en tirent plutôt honorablement, eux aussi.

Reste que le tout est très carré et, encore une fois, assez lisse : les acteurs s'amusent, Hugh Grant est mémorable, certaines scènes sont très jolies (la danse sur les toits, avec les ballons), mais au final, c'est très sage, et ça perd un peu en efficacité dans la dernière ligne droite, alors que Wonka et ses compères tentent de faire un casse sur une réserve de chocolat conservée sous une cathédrale surveillée par Mr. Bean et son armée de moines accros au cacao.

Cela dit, en visionnant ce Wonka, je n'ai pas pu m'empêcher de repenser au Jingle Jangle de Netflix : même genre de production, de spectacle, d'histoire, d'esthétique, d'univers légèrement décalé, etc... sauf que Wonka est nettement plus homogène et maîtrisé de bout en bout, et rien que pour ça, c'est déjà nettement plus agréable.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1986 : Les Trolls 3 (2023)

Publié le 7 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Aventure, Animation, Action, Jeunesse, Cinéma, Dreamworks, Fantastique, Musique, USA, Review

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Les Trolls 3 (Trolls Band Together - 2023) :

Parce que son frère Floyd (Troye Sivan) a été enlevé par Velvet (Amy Schumer) et Veneer (Andrew Rannells), deux pop-stars sans talent qui exploitent la magie de Floyd pour trouver le succès, Branch (Justin Timberlake) accepte de partir à l'aventure pour réunir ses frères John Dory (Eric André), Spruce (Daveed Diggs) et Clay (Kid Cudi), et secourir Floyd. En chemin, Poppy (Anna Kendrick) se découvre une sœur cachée (Camila Cabello), et les cinq frères reforment BroZone, leur boy-band d'autrefois...

Après un premier opus médiocre, un second opus encore pire, et plusieurs épisodes spéciaux de Noël et séries animées, revoilà les Trolls au cinéma, et... je refuse de croire qu'il y a une véritable demande pour cette franchise animée frénétique, vide au possible, qui se contente de recycler de vagues bribes de chansons connues pour les mélanger et en faire des morceaux musicaux dansés de quelques dizaines de secondes, qui ponctuent un récit simpliste et cousu de fil blanc.

En fait, c'est bien simple, par moments, Trolls me fait l'effet d'être Génération Tik-Tok : le film, avec en prime une esthétique certes techniquement aboutie, mais ultra-saturée et hideuse (certains personnages ressemblent à du Docteur Seuss, d'autres à des Muppets, sans aucune cohérence interne) et brouillonne à l'écran (ça remue partout, il n'y a que rarement un point focal à l'image).

Alors après, on va dire que je suis un vieux con qui ne comprend rien et que ce n'est clairement pas un film fait pour ma génération, et oui, mais d'un autre côté, les parents qui ont la nostalgie des boybands des années 90 tels que décrits et référencés ici, ils ont mon âge, et je doute qu'ils trouvent ce Trolls particulièrement supportable.

Enfin bref.

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1985 : Quiz Lady (2023)

Publié le 6 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Drame, Cinéma, Critiques éclair, USA, Hulu, Review

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Quiz Lady (2023) :

Lorsque sa mère disparaît soudain de sa maison de retraite pour partir à Macao avec son amant, Anne (Awkwafina), jeune trentenaire névrosée et asociale, découvre que les créanciers mafieux de celle-ci lui en veulent désormais. Pour récupérer son chien, pris en otage, Anne va alors devoir passer outre son anxiété pour participer à Can't Stop the Quiz, son émission télévisée préférée, poussée par sa sœur aînée Jenny (Sandra Oh), immature et exubérante...

Une comédie au premier abord très classique et prévisible, mais qui trouve son identité bien particulière dans de nombreux petits détails excentriques et décalés.

Pourtant, ce n'était pas forcément prometteur sur papier, malgré la distribution sympathique : écrite par la scénariste de Hocus Pocus 2 (aïe) et de Totally Killer (déjà un peu meilleur), on pouvait s'attendre à quelque chose d'assez générique, mais le capital sympathie et l'alchimie des deux actrices principales, les quelques détails clairement authentiques (apportés par les origines des actrices et de la réalisatrice), et les personnages secondaires assez improbables (la voisine qui confond Alan Cumming et Pee-Wee Herman, Jason Schwartzman en concurrent aux dents longues, Will Ferrell, sérieux et bienveillant, en pseudo-Alex Trebek, les criminels qui aiment les animaux, Tony Hale en pseudo Benjamin Franklin...) font qu'à mi-parcours, à partir de l'audition sous drogues, le tout prend un tour plutôt amusant et attachant.

Sympathique.

4/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1984 : Here Comes a New Challenger (2023)

Publié le 5 Mars 2024 par Lurdo dans Cinéma, Documentaire, Critiques éclair, Histoire, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Here Comes a New Challenger (2023) : 

Un documentaire de 2h22 (!) consacré à la franchise Street Fighter (ou plutôt : à Street Fighter II), et très clairement un travail de passionné, pour ne pas dire de fanboys, qui s'intéresse avec nostalgie à tous les aspects de la création du jeu de Capcom... 

Enfin, pas vraiment à tous les aspects, puisque le documentaire est très sélectif, et évite par exemple de mentionner les repompages flagrants des compositions musicales du jeu, ou les inspirations évidentes de certains personnages (de manière générale, l'équipe japonaise botte systématiquement en touche, et de toute façon, le documentaire est très "internet" en cela qu'il laisse beaucoup de place aux témoignages de joueurs, d'internautes, de Youtubeurs sarcastiques, de fans hardcore, plutôt que de chercher la petite bête et d'être vraiment exhaustif).

À l'identique, il ne mentionne que très sommairement la concurrence (Mortal Kombat, Art of Fighting, tout ça, sont évoqués pour souligner leurs différences, mais ça ne va pas beaucoup plus loin, notamment à propos de tout ce qui est SNK), consacre un long, long segment au film de Stephen de Souza, un autre au film d'animation que tout le monde vénère, laisse une grosse grosse place aux anciens de Capcom USA (qui, à les en croire, sont responsables de toutes les bonnes idées et de tous les succès de la franchise, et d'aucun des problèmes), et reconnaît tout de même que toutes les itérations successives de SFII ont fini par dévaluer la marque, en regrettant au passage que la franchise ne soit pas suffisamment dark et edgy (*gros soupir*).

Vue la durée du tout, à réserver aux fans, je suppose, même si l'amateur lambda restera intéressé par ce que propose le métrage, à condition d'y faire un peu de tri.

3.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1983 : Madame Web (2024)

Publié le 4 Mars 2024 par Lurdo dans Action, Marvel, Sony, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Fantastique, USA, Review

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Madame Web (2024) :

Orpheline dont la mère est morte dans des circonstances mystérieuses en Amazonie, Cassandra Webb (Dakota Johnson), ambulancière new-yorkaise, se découvre un jour des pouvoirs étranges de clairvoyance, qui l'amènent à protéger Julia Cornwall (Sydney Sweeney), Anya Corazon (Isabela Merced) et Mattie Franklin (Celeste O'Connor), trois adolescentes menacées par un mystérieux homme-araignée - Ezekiel Sims (Tahar Rahim), responsable de la mort de la mère de Cassie, et hanté par une vision prémonitoire des trois jeunes femmes en train de le tuer, dans le futur...

Production Sony faisant depuis sa sortie l'objet de toutes les moqueries et les critiques assassines, Madame Web est le spinoff le plus récent du Spiderverse par le studio, adaptant un personnage tertiaire des comics du Tisseur, pour en faire un métrage "à l'ancienne", comprendre par là qu'on dirait une adaptation superhéroïque des années 90-00, un peu approximative et qui n'assume que moyennement ses liens avec les super-héros costumés.

Le film se résume en effet à "une trentenaire cynique et sarcastique aux dons de clairvoyance tente d'empêcher un méchant de tuer trois adolescentes insipides et agaçantes", un postulat de quasi-slasher à la Destination finale où les seuls personnages costumés sont le méchant (vêtu d'un costume de Spidey noir et rouge probablement trop travaillé pour fonctionner) et les quatre héroïnes le temps de brèves visions de quelques secondes.

Alors est-ce que ça en fait pour autant le désastre dont les réseaux sociaux se moquent en long, en large et en travers ? Non, pas forcément. Ce n'est pas un bon film, certains dialogues sont laborieux, les postiches et couleurs capillaires ne sont pas convaincants, le toutéliage avec Spidey (le collègue de Cassandra est Ben Parker, qui devient oncle pendant le film) est forcé, le script est assez mécanique et prévisible, la post-synchro bancale trahit un film retravaillé en post-production, et de manière générale, ce métrage de SJ Clarkson (réalisatrice de tv, notamment sur Jessica Jones et Defenders, dont le style ne me convainc guère habituellement) ressemble à un pilote de série télévisée - et en a les ambitions.

C'est très médiocre, simpliste, le placement produit Pepsi fait pitié, et je reste persuadé que le casting de Dakota Johnson était une erreur dans ce rôle principal, mais un peu comme pour Morbius, le buzz négatif du Web a pris le dessus sur la réalité du métrage (c'est regardable, ça va droit au but et j'ai vu bien pire), au point de paraître assez toxique, avec un peu de recul.

2.5/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1982 : Justice League - Crisis on Infinite Earths, part 1 (2024)

Publié le 1 Mars 2024 par Lurdo dans Animation, Action, DCU, DC, Science Fiction, Fantastique, Jeunesse, Critiques éclair, Review, USA, Cinéma

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Justice League - Crisis on Infinite Earths, part 1 (2024) :

Alors que l'androïde Amazo (Nolan North) sème le chaos à Metropolis, forçant Flash (Matt Bomer), Batman (Jensen Ackles), Superman (Darren Criss) et d'autres héros à créer la Justice League, une menace bien plus importante plane sur le multivers, incitant le Moniteur (Jonathan Adams), un observateur omnipotent, à réunir les plus grands héros de toutes les dimensions...

Encore une histoire de multivers, encore une adaptation (très libre) de la Crisis de Wolfman et Pérez, ici centrée totalement sur la relation Barry Allen/Iris West, et sur leur vie, narrée de manière déconstruite, depuis leur rencontre jusqu'à leurs vieilles années, en passant par leur mariage, la création de la Justice League, etc.

Ce qui donne une structure assez décousue, voire bordélique, qui s'attarde sur de longs segments pas forcément probants (le Crime Syndicate, Amazo et Luthor, etc), et passe en avance rapide sur d'autres éléments de récit, pour arriver, à mi-parcours, à la Crise en elle-même, et à la réunion de multiples héros par le Moniteur et Harbinger (qui, ici, est Kara).

C'est forcément frustrant et incomplet (puisque ce n'est que la première partie sur trois), ça tente de faire dans le mélodrame et l'émotion vers la fin, quand tout le monde est réduit en poussière façon Thanos, mais ça ne fonctionne pas vraiment, c'est assez mou, c'est redondant et ça semble parfois souffrir d'un budget animation un peu moindre que d'habitude.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1981 : The Creator (2023)

Publié le 29 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Science Fiction, Drame, USA, Review, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Creator (2023) :

En 2065, dix ans après un cataclysme provoqué par une attaque d'IA sur l'Amérique, le monde est divisé entre l'Occident, farouchement anti-IA, et l'Orient, pro-IA et cyborgs. Joshua Taylor (John David Washington), agent des forces américaines, retourne sur le terrain après y avoir perdu sa femme, Maya Fey (Gemma Chan), pour tenter d'y débusquer Nirmata, le mythique créateur des IA responsables de l'incident. Mais sur place, il n'y trouve que Alphie (Madeleine Yuna Voyles), une fillette cyborg capable de commander à distance la technologie, et réputée être l'arme ultime de Nirmata contre les humains...

C'est amusant, en regardant la première demi-heure du film, je me suis fait la remarque que le personnage principal était assez terne, et manquait de charisme... ce qui me rappelait, en fait, le personnage principal de Tenet, souffrant des mêmes problèmes. Et voilà qu'en écrivant le résumé ci-dessus, je réalise que c'est le même acteur dans les deux films, à savoir le fils de Denzel Washington. Au moins, je suis cohérent avec moi-même.

The Creator, donc. Un film de Gareth Edwards, qui sait faire de belles images et exploiter au mieux les effets numériques, mais qui peine fréquemment à fournir des films à la qualité homogène : Monsters (pas désagréable, mais pas non plus passionnant - 3/6), Godzilla (beau, mais gentiment insipide - 2/6), et Star Wars : Rogue One (un patchwork très inégal sauvé en post-prod par Tony Gilroy - 3.5/6), soit autant de projets visuellement intéressants, mais fréquemment décevants sur le plan de l'écriture et des personnages.

Et ici... bah... c'est la même chose, en fait. Oui, Edwards parvient à transcender son budget minimaliste de 80 millions en associant décors naturels et sfx judicieusement utilisés, et c'est assez spectaculaire, mais c'est malheureusement au service d'un script cousu de fil blanc, bourré de clichés en tous genres, simpliste, dépourvu de la moindre originalité dans sa narration, dans ses rebondissements, dans sa dynamique principale, dans son approche de l'intelligence artificielle, ou dans son propos évident sur la nocivité de l'être humain, blablabla.

Ajoutez à cela un acteur principal assez fade, une Allison Janney sous-exploitée (elle se contente de jouer une militaire très méchante et manichéenne) et une narration mal structurée, et l'on se retrouve avec un film de science-fiction qui assure le spectacle visuel... et c'est tout. Ce qui n'est pas sans rappeler un Oblivion ou un Elysium : c'est joli, mais ce n'est pas à la hauteur de ses ambitions, et c'est donc insuffisant.

3/6, en étant gentil (même si en réalité, la note est plus proche de 2.75/6). 

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Un film, un jour (ou presque) #1980 : Freelance (2023)

Publié le 28 Février 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, USA, Review, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Freelance (2023) :

Ancien militaire des forces spéciales désormais reconverti en tant qu'avocat, Mason Pettits (John Cena) accepte de reprendre du service pour protéger la journaliste Claire Wellington (Alison Brie) dans un pays d'Amérique latine tandis qu'elle interviewe son dictateur, Juan Venegas (Juan Pablo Raba). Mais soudain, le trio se trouve plongé dans un coup d'état sanguinaire, et doit coopérer s'il veut y survivre...

Une comédie d'action anémique du réalisateur de Taken qui applique à la lettre la formule À la poursuite du diamant vert à un duo principal sympathique (Cena et Brie), mais n'en fait absolument rien. Pas l'alchimie, pas de rythme, pas d'humour, pas d'énergie, pas de style, tout est en pilotage automatique, les scènes d'action sont molles, la romance avortée tombe à plat, les incrustations numériques sont approximatives, etc, etc, etc... Même le bétisier du générique de fin est dépourvu d'intérêt ou d'humour.

Bref, le film est particulièrement décevant et frustrant, et les deux acteurs principaux méritaient mieux (Christian Slater et Alice Eve, dans de petits rôles secondaires méritaient eux aussi mieux).

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1979 : Out in the Ring (2022)

Publié le 27 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Histoire, Sport, Catch, Documentaire, Biographie, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Out in the ring (2022) :

Un documentaire indépendant sur le monde du catch et la place des LGBTQ+ dans l'industrie, que ce soit du côté masculin ou du côté féminin, depuis les exoticos mexicains, Pat Patterson à la WWE, les élèves de Moolah, les premiers lutteurs flamboyants (Adrian Street, etc), l'Attitude Era avec Goldust, Billy & Chuck, Orlando Jordan, Chyna, Kanyon, etc, les nombreuses difficultés psychologiques inhérentes à la profession et à la kayfabe, etc, jusqu'à aujourd'hui, avec la présence LGBTQ+ toujours plus importante dans les fédérations majeures, à l'AEW, ou sur la scène indépendante.

Pas inintéressant du tout, même si très Américain dans sa revendication, sa demande de représentation et son formatage (avec chanson inspirante en guise de conclusion), et qu'outre l'introduction provoc' ("le catch ce sont des mecs en slip qui font semblant de se battre et se roulent par terre ensemble, c'est naturellement gay, mais les hétéros ne veulent pas l'admettre") je dois bien avouer que j'ai préféré tout le côté historique aux témoignages d'innombrables lutteurs indépendants (témoignages qui finissent tous par être similaires dans le ton, si ce n'est dans leurs grandes lignes). 

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1978 : Aquaman et le Royaume perdu (2023)

Publié le 26 Février 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Science Fiction, Fantastique, Cinéma, Comédie, DC, DCEU, Review, USA, Critiques éclair

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Aquaman et le Royaume perdu (Aquaman and the Lost Kingdom - 2023) :

Parce que Black Manta (Yahya Abdul-Mateen II) est de retour, a mis la main sur un trident maléfique lui conférant des connaissances mystiques, et qu'il a pour projet de réchauffer le globe jusqu'à libérer de sa prison glaciaire le peuple maudit d'un Royaume perdu, Aquaman (Jason Momoa) doit délaisser sa famille pour aller libérer son frère Orm (Patrick Wilson) de prison, et lutter à ses côtés contre cette nouvelle menace...

Suite du premier Aquaman (un film un peu lourd et bas de plafond qui ne fonctionnait réellement que grâce à la décontraction de Momoa, et à la générosité décomplexée de son bestiaire et du spectacle présenté à l'écran), cet Aquaman 2 est resté un temps en development hell, victime de la mort annoncée du DCEU, et ça se sent.

Oui, c'est assez fidèle au premier (en même temps, tout le monde rempile), mais ça a aussi une vraie tendance à amplifier tous les défauts de ce dernier, avec en prime un script gentiment décousu et bordélique (auquel tout le monde, y compris Momoa, semble avoir contribué). Tout ici paraît encore plus bourrin, encore plus approximatif (Momoa en tête), avec toujours plus de visuels surchargés et brouillons, toujours plus d'Aquaman déglingué, toujours plus d'humour un peu forcé, toujours plus de thématiques survolées (écologiques, parentales, la famille), toujours plus d'effets numériques inégaux...

Ajoutez à cela une menace peu probante (le Royaume perdu et ses zombies nazes), une musique à l'image du film, des choix mal avisés (et une nonchalance globale pas désagréable, mais poussée dans ses retranchements), et voilà, une suite un bon cran en dessous de l'original.

Ce qui n'est guère surprenant, mais reste décevant, surtout qu'il y a ici ou là quelques fulgurances (notamment durant certaines scènes d'action filmées dans des décors réels) et un vrai désir d'aventures (le film se transforme, à mi parcours, en buddy movie goguenard assez ludique) qui auraient pu donner quelque chose de vraiment sympa, avec plus de structure et de retenue.

2.75/6 (et pourtant, je n'ai pas détesté... mais il y a trop de scories à tous les niveaux)

 

(bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Blog Update ! - Février 2024

Publié le 25 Février 2024 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Cinéma, Télévision, Les bilans de Lurdo, St Valentin, Update

​Un bilan de février couvrant les trois semaines du festival Saint Valentin ayant occupé les pages des Téléphages Anonymes ce mois-ci...

#1958 - SAINT VALENTIN : We Need to Talk (2022) - 3.5/6

#1959 - SAINT VALENTIN : Always Amore (2022) - 3/6

#1960 - SAINT VALENTIN : Élémentaire (2023) - 4.25/6

#1961 - SAINT VALENTIN : Game of Love (2023) - 2.5/6

#1962 - SAINT VALENTIN : Maybe I Do (2023) - 1.5/6

#1963 - SAINT VALENTIN : A Playful Love (2022) - 2/6

#1964 - SAINT VALENTIN : The Map of Tiny Perfect Things (2021) - 3.5/6

#1965 - SAINT VALENTIN : Coup de foudre au lagon bleu (2022) - 2.25/6

#1966 - SAINT VALENTIN : Unindian (2015) - 3/6

#1967 - SAINT VALENTIN : Dating the Delaneys (2022) - 3.75/6

#1968 - SAINT VALENTIN : Boomerang (1992) - 2.75/6

#1969 - SAINT VALENTIN : Match Me If You Can (2023) - 4/6

#1970 - SAINT VALENTIN : Puppy Love (2023) - 2.75/6

#1971 - SAINT VALENTIN : Le bonheur pour les débutants (2023) - 2.25/6

#1972 - SAINT VALENTIN : Robots (2023) - 1.75/6

#1973 - SAINT VALENTIN : New York avec toi (2022) - 3.75/6

#1974 - SAINT VALENTIN : The More Love Grows (2023) - 3.25/6

#1975 - SAINT VALENTIN : Craft Me A Romance (2023) - 2.75/6

#1976 - SAINT VALENTIN : Notes of Autumn (2023) - 3/6

#1977 - SAINT VALENTIN : 3 Bed, 2 Bath, 1 Ghost (2023) - 3.75/6

 

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# Films du mois : 

Élémentaire, une comédie romantique animée Pixar assez charmante et ludique ; Match Me if you Can, une rom-com indépendante excentrique et attachante ; 3 Bed, 2 Bath, 1 Ghost, une rom-com fantastique inattendue ; New York avec toi, une comédie ReelOne qui permet à Brooke Nevin et Corey Sevier de se retrouver ; et Dating the Delaneys, avec sa structure collégiale qui change un peu du tout-venant.

 

# Flops du mois : 

Robots, une comédie romantico-satirique peu probante, mâtinée de science-fiction et souffrant de personnages vraiment peu attachants ; Maybe I Do, une rom-com théâtrale très ampoulée et bavarde, qui gaspille sa distribution pourtant sympathique ; A Playful Love, une romcom UpTV gentiment fauchée et approximative.

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# Petit écran :

Un seul programme, ce mois-ci : l'épisode spécial St Valentin de Solar Opposites, fidèle au reste de la série, et plutôt agréable.

 

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

Un gros mois de mars chez les Téléphages Anonymes, avec un retour à un rythme normal films/séries, une semaine complète consacrée au petit écran, et, début avril, du changement sur le blog, alors que la barre des 2000 critiques approche à grands pas... 

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Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1977 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : 3 chambres, 1 fantôme, 2 salles de bain (2023)

Publié le 24 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Télévision, Hallmark, Romance, Fantastique, USA, Canada, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...  

3 chambres, 1 fantôme, 2 salles de bain (3 Bed, 2 Bath, 1 Ghost - 2023) :

Agente immobilière débutante, Anna (Julie Gonzalo) récupère le dossier d'un vieux manoir abandonné, qu'elle doit réussir à vendre dans quelques semaines. Mais la bâtisse est hantée par le fantôme de la têtue Ruby (Madeleine Arthur), là depuis les années 1920, et lorsque Anna fait appel à son ex-fiancé, Elliot (Chris McNally), pour aider à rénover certains éléments du manoir, Ruby s'intéresse à ce couple séparé et tente de les réconcilier...

Une comédie romantique automnale qui m'a surpris, tant Hallmark évite habituellement de produire des récits estampillés Halloween... principalement parce qu'à cette date, ça y est, la chaîne a déjà commencé à diffuser ses films de Noël depuis plusieurs semaines.

Mais bon, on a donc une histoire de fantôme, un couple principal marié IRL, un générique plus travaillé et un budget qui semble plus important que la moyenne, pour un métrage assez classique, mais plutôt agréable, et qui change un peu, par son élément fantastique, du tout venant des téléfilms de la chaîne.

Après, ça reste un téléfilm Hallmark, avec son écriture inégale (le père d'Anna est bien trop antipathique pour son propre bien), mais c'était agréable.

3.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1976 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Notes of Autumn (2023)

Publié le 23 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Télévision, St Valentin, Review, USA, Musique, Hallmark

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...  

Notes of Autumn (2023) :

Ancienne pianiste ayant délaissé sa passion pour payer ses factures, Ellie (Ashley Williams) se retrouve soudain au chômage ; auteur de romans à succès, Leo (Luke Macfarlane), lui, est confronté à l'angoisse de la page blanche. Vivant chacun à l'autre bout du continent, les deux amis vont alors décider d'échanger un temps leur demeure pour se changer les idées... sans se douter que Sam (Marcus Rosner), ami de Leo, va recruter Ellie pour un concert, et que Matt (Peter Porte), chef cuisinier, va redonner l'inspiration à Leo...

Une rom-com Hallmark qui adapte le bon vieux concept de The Holiday à la saison automnale, pour un récit qui aurait cependant très bien pu se dérouler à n'importe quel moment de l'année (il suffit de remplacer le morceau de Vivaldi par une autre saison, et zou), honnêtement, et qui souffre malheureusement d'une interprétation un peu trop outrée de tout le monde, histoire de tenter d'ajouter un peu d'énergie et de peps à un récit finalement assez pépère.

Par moments, cette énergie fonctionne (les scènes imaginaires des personnages de Leo, interprétés par Kavan Smith et Pascale Hutton, qui en font trois tonnes), tout le monde a l'air de globalement bien s'amuser, et le simple fait que la co-intrigue principale soit LGBTQ-friendly est remarquable (c'était impensable il y a un an ou deux), mais dans l'ensemble, je n'ai pas plus accroché que ça au métrage, finalement assez balisé.

Un petit 3/6 (pour l'effort)

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Un film, un jour (ou presque) #1975 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Craft Me A Romance (2023)

Publié le 22 Février 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Romance, St Valentin, GAF, GAC, Cinéma, Review, USA, Télévision

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Craft Me A Romance (2023) :

Gérante d'une boutique d'artisanat et de décoration, Nicole (Jodie Sweetin) apprend que le bail de son commerce ne va pas être renouvelé, et qu'un grand concurrent, Mitchell's, est sur le point de s'établir à proximité. Elle rencontre par ailleurs Mathew (Brent Bailey), dont elle tombe sous le charme, sans savoir que ce dernier est le fils du directeur de Mitchell's...

Une comédie romantique indépendante qui a fini sur Great American Family (au grand dam de Jodie Sweetin, farouchement militante pro-LGBTQ, et donc opposée aux valeurs ouvertement conservatrices et rétrogrades de GAF) et qui propose donc un récit assez classique, gentiment cliché, à l'illustration musicale un peu envahissante, et à l'écriture parfois maladroite et répétitive (on a l'impression que certaines scènes ne sont pas à leur place, ou que certains moments ont un ton à côté de la plaque, comme lorsque le nouveau propriétaire vient annoncer, nonchalant et souriant, en mode "Jim Rash dans Community", que sa sœur, amie de Nicole présentée au début du métrage et propriétaire des lieux, était décédée et qu'il n'allait pas renouveler le bail).

À part ça, cela dit, la romance est agréablement plus frontale que dans les autres métrages de ce genre (le couple est formé en moins de 30 minutes, les 30 minutes suivantes servent à tenter de cacher la vérité, et la dernière demi-heure à se faire pardonner), et le couple principal a une alchimie adéquate, mais bon... dans l'ensemble, le tout est vraiment tiré vers le bas par l'écriture, et par un budget clairement limité.

2.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1973 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : New York avec toi (2022)

Publié le 20 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, USA, Review, St Valentin, Télévision

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

New York avec toi (Meet Me in New York - 2022) :

Event planneuse réputée et sur le point de décrocher une promotion, Kelly (Brooke Nevin) croise le chemin de Joe (Corey Sevier), rédacteur web spécialisé et influent, qui cherche quelqu'un pour organiser l'anniversaire de sa nièce Willow (Molly Lewis). Malgré un premier contact assez hostile, Kelly finit par accepter cette mission, et avec Joe, elle tente d'organiser cette fête en moins d'une semaine...

Un téléfilm Reel One qui voit Corey Sevier et Brooke Nevin se retrouver après Le Marché de Noël providentiel, et pousser un peu plus loin leurs échanges moqueurs et sarcastiques, ce qui donne à ce métrage un ton plutôt amusant et mordant.

Peut-être un peu trop mordant at abrasif, d'ailleurs, dans les premières scènes (au risque de rendre presque antipathiques les deux personnages), mais ça se calme rapidement, et tous les petits à-côtés du scénario - le magicien improbable, la fillette attachante, la danse ridicule la meilleure copine asiatique dynamique et rigolote - rendent le récit sympathique et léger.

Ça ne révolutionne rien, et il reste des scories techniques (j'ai notamment beaucoup de mal avec tous ces plans sur les personnages qui téléphonent, appellent, décrochent, etc, sans que jamais l'écran de l'appareil ne soit allumé), mais j'ai connu bien pire, dans l'ensemble.

4 - 0.25 pour le titre insipide = 3.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1972 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Robots (2023)

Publié le 19 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Science Fiction, Science-Fiction, Romance, St Valentin, USA, Review

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Robots (2023) :

En 2032, Charles (Jack Whitehall), séducteur glandeur sans scrupules, se sert de son double robotique, C2, pour séduire les femmes, ne reprenant sa place qu'au moment du sexe. Elaine (Shailene Woodley), de son côté, pousse le bouchon plus loin avec E2, son double, pour séduire des hommes aisés, afin de profiter de leurs largesses sans avoir à coucher avec eux. Jusqu'à ce que C2 et E2 se rencontrent, tombent amoureux, et décident de fuir pour le Mexique, afin d'y être libres : inadmissible pour Elaine et Charles, qui les prennent en chasse...

Vraiment pas accroché à cette comédie semi-romantique assez maniérée, coécrite par un collaborateur de Sacha Baron Cohen (et semi-adaptée d'une nouvelle de Sheckley), bourrée de satire politique pataude, de chansons insérées en mode juke-box sur des montages ou des transitions inutiles, et de personnages antipathiques. En fait, le souci, c'est que le postulat de début aurait pu donner quelque chose d'intéressant si le film s'était intéressé à la romance des robots, par exemple... 

Là, en passant tout le film à montrer comment deux personnages détestables tombent amoureux et trouvent le bonheur ensemble - tout en restant globalement détestables -, Robots fait le choix de... euh... de laisser totalement indifférent, au mieux, puisqu'à aucun moment le spectateur n'espère une fin heureuse (même si, techniquement, ces deux personnages sont fait pour finir ensemble).

Après, c'est le problème avec les films qui présentent des protagonistes bourrés de défauts, à baffer, et qui reposent totalement sur le charisme de leurs interprètes pour emporter l'adhésion du public : parfois, ça marche, parfois... non. Ici, c'est plat, ça ne semble pas savoir quel ton adopter, bref, c'est un énorme bof malgré l'énergie des acteurs.

1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1971 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Le bonheur pour les débutants (2023)

Publié le 18 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Romance, Netflix, Review, USA, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Le bonheur pour les débutants (Happiness for Beginners - 2023) :

Un peu paumée depuis son divorce, Helen (Ellie Kemper) décide de partir, sur un coup de tête, en randonnée organisée dans les Appalaches. Là, sous la direction de Beckett (Ben Cook), leur instructeur autoritaire, elle rencontre le flamboyant Hugh (Nico Santos), l'excentrique Kaylee (Gus Birney), le trader sportif Mason (Esteban Benito), la randonneuse émérite Windy (Shaywawn Webster), Sue (Julia Shiplett), qui a bien du mal à tenir son vœu de silence... et Jake (Luke Grimes), un ami d'enfance d'Helen, qu'elle ne supporte guère... en théorie.

Mouais. Un long-métrage Netflix adapté d'un livre façon "une femme se ressource et trouve sens à sa vie - ainsi que l'amour - en se reconnectant à la nature" qui ne fonctionne pas vraiment, malgré des personnages/acteurs plutôt sympathiques dans certains des rôles principaux.

Le problème, en fait, c'est que le premier tiers du film est en mode "postulat de sitcom", avec un groupe de bras-cassés qui partent en randonnée, des personnalités assez caricaturales, etc... mais dès la deuxième moitié du film, on bascule dans quelque chose de sirupeux, voire de niais, avec de longues scènes de crises existentielles et de confessions des uns aux autres, des enjeux inintéressants, une romance sans grande alchimie, et un ton premier degré qui contraste brutalement avec ce que l'on avait avant.

Le film a donc le postérieur entre deux chaises, jamais particulièrement drôle, surtout vers la fin, et jamais particulièrement convaincant dans l'émotion ou la romance.

Bon gros bof.

2.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1970 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Puppy Love (2023)

Publié le 17 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Review, USA, Amazon, Critiques éclair, St Valentin

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Puppy Love (2023) :

Décoratrice d'intérieure bordélique, fêtarde, à la vie chaotique et décomplexée, Nicole (Lucy Hale) adopte Channing, un chien trouvé dans la rue. Max (Grant Gustin), un informaticien névrosé, OCD et germaphobe, adopte, de son côté, Chloe, une chienne pas encore stérilisée, pour l'aider à gérer son anxiété sociale et à retourner au travail après la pandémie. Lorsque le duo se rencontre à l'occasion d'un rendez-vous désastreux, les chiens ont un coup de foudre, et Chloe tombe enceinte du chien de Nicole, au grand dam des deux maîtres, qui doivent désormais gérer cette grossesse imprévue, et apprendre à se connaître par la même occasion...

Un duo principal très sympathique pour une comédie romantique Amazon Studios inspirée d'un court-métrage publicitaire Buzzfeed (mouais), reléguée sur Freevee (pas un bon signe, ça), écrite par cinq scénaristes (aïe), avec deux réalisateurs différents (re-aïe) et au montage relativement médiocre (avec des fondus au noir très télévisuels, des transitions bancales, etc) - à se demander si le projet n'a pas subi un development hell, ou quelque chose du genre.

Quoiqu'il en soit, malgré ce duo principal attachant (Gustin surjoue un peu la névrose, est affublé de t-shirts "geeks" et hérite de dialogues référentiels assez clichés, mais bon) et malgré des chiens mignons, le tout tourne un peu à vide, se contentant de recycler d'innombrables figures imposées du genre, en tentant de leur ajouter de l'excentricité (les personnages secondaires sont plus que caricaturaux) qui n'apparaît jamais autrement que forcée et calculée.

Ça se regarde (encore une fois, le duo principal est sympathique), mais ça ne transcende jamais son postulat de départ, et ça ne se démarque jamais des rom-coms génériques made in Hallmark ou UpTV.

2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1969 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Match Me If You Can (2023)

Publié le 16 Février 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, St Valentin, USA, Canada, Review, Critiques éclair

Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques... 

Match Me If You Can (2023) :

Kip (Georgina Reilly), une jeune programmeuse aux intérêts excentriques, reçoit un message d'iPromise, un site de rencontres, la déclarant impossible à caser et frôlant l'insulte : agacée, elle publie un blog à ce sujet, qui devient viral. Elle se trouve alors au centre d'une tempête médiatique et juridique, qui va l'amener à rencontrer Riley (Wilson Bethel), l'incarnation même de tout ce qu'elle cherche chez un homme... et le créateur d'iPromise.

Pas terrible, mon résumé, pour ce qui est en réalité une comédie romantique canado-américaine plutôt amusante, légère et décalée, bourrée de petits moments et d'éléments excentriques, depuis les personnages secondaires, les choix musicaux, l'animal domestique de l'héroïne, ses hobbies, son confident, le sens de l'humour global du métrage, le juge au procès, etc... le tout pour une sorte d'éloge du weird et du geek qui, pour une fois, ne fait pas trop forcée ou artificielle.

Alors ce n'est pas parfait, le côté indépendant du film se traduit par un budget limité et des décors très studio à l'éclairage médiocre, mais ce n'est pas bien grave au final.

4/6 

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