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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #roku catégorie

Les bilans de Lurdo - Christmas Yulefest 2024 - The Holiday Shift, saison 1 (2023)

Publié le 24 Novembre 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Romance, Télévision, Roku, CBS, Sitcom, USA, Les bilans de Lurdo, Noël, Yulefest, Christmas

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Holiday Shift, saison 1 (2023) :

Pendant le mois de décembre, le quotidien et les romances des employés d'un centre commercial : Ronnie (Jean-Luc Bilodeau), slacker un peu lourd ; Marissa (Nadine Bhabha), sa nouvelle collègue pleine de répartie ; Summer (Brielle Robillard), qui tente d'éviter sa sœur et sa nièce ; Deaonte (Michael Delleva), désabusé, qui a flashé sur le séduisant vendeur d'une boutique voisine ; le timide Sam (Varun Saranga), qui découvre que son amie d'enfance Tess (Devyn Nekoda) est de retour en ville... sans oublier les autres employés, agents de sécurité et visiteurs tous plus excentriques et survoltés les uns que les autres en cette fin d'année.

Production CBS qui a fini sur Roku, The Holiday Shift est une mini-série de cinq épisodes d'une vingtaine de minutes, qui ne surprendront personne.

On est en effet dans de la workplace comedy très balisée, tournée au Canada avec une majorité d'acteurs locaux à la diversité remplissant tous les quotas, et qui se contente, dans l'ensemble, de rejouer les classiques du genre : triangle amoureux impossible entre la jolie fille, son mec riche et sportif, et le protagoniste névrosé et timide ; gay flamboyant et cynique (un clone du Mateo de Superstore) ; slacker et tough girl qui se détestent mais finissent par se trouver des points communs et se plaire ; pseudo-intrigues en filigrane (Qui est le mystérieux philanthrope qui fait des cadeaux anonymes ? Est-ce que la boutique de vêtements va fermer avant la fin de la saison ?) ; patron incompétent ; et une personne âgée là pour pouvoir placer des vannes sur les vieux et quelques paroles pleines de sagesse.

Heureusement, la distribution est plutôt sympathique (bémol sur le personnage de Sam, peu attachant et gentiment tête à claques), l'ambiance du mall à Noël est toujours agréable, et l'écriture évite d'appuyer trop fort sur les références et les clins d'œil aux classiques des films de Noël (les coups de coude au spectateur sont là, mais passent en coup de vent) : le tout se regarde donc assez bien, même si c'est sans surprises, et si tout ce petit monde aurait probablement eu besoin de quelques épisodes en plus pour trouver ses marques, développer suffisamment les personnages et être à l'aise. 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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SEMAINE SÉRIES - Les bilans de Lurdo : Die Hart, saison 2 - Die Harter (2023)

Publié le 11 Novembre 2023 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, USA, Roku

La première saison de Die Hart, diffusée sur feue Quibi, en 10 épisodes de 7 à 10 minutes (compilés à postériori en un seul long-métrage), ne m'avait pas vraiment convaincu : distrayante mais finalement assez creuse, elle valait principalement pour sa distribution et ses caméos, et le spectateur ne pouvait se défaire de l'idée que le tout était un script refusé de film de 90 minutes, découpés en mini-épisodes...

Pour la suite, on prend les mêmes, et on recommence, ou presque, puisque cette fois-ci, c'est en 8 épisodes, sur Roku, et que les prétentions ont été largement revues à la baisse, à tous les niveaux...

Die Hart, saison 2 - Die Harter (2023) :

Parce qu'il est toujours bien décidé à devenir une star de cinéma d'action, mais en mode cinéma-vérité, sans script et sans répétition, Kevin Hart finit par être kidnappé en compagnie de Jordan (Nathalie Emmanuel) par un ancien cascadeur revanchard...

Et honnêtement, cette seconde saison n'est pas terrible, loin de là. Le problème, en fait, c'est que sur un postulat de départ qui, étrangement, m'a rappelé L'Homme qui en savait trop... peu (1997) avec Bill Murray, Die Hart 2 s'essouffle très rapidement, en faisant comprendre très tôt à KH qu'il n'était pas dans un film.

Résultat, le plus gros de la saison consiste en un KH qui se cache et qui fait du KH, Ben Schwartz qui fait du Ben Swhwartz, Nathalie Emmanuel qui fait de la figuration, Paula Pell, qui fait du Paula Pell, et John Cena, dans le rôle décalé d'un cascadeur à la retraite... un rôle amusant, mais finalement assez minime en temps de présence à l'écran.

Le reste paraît en pilotage automatique, rarement drôle (une blague fonctionne ici ou là, pas plus, et d'autres tombent totalement à plat - les testicules de Cena) et l'ensemble du projet semble assez approximatif, au point que l'on se demande, à la fin, si le tout n'a pas été écrit à la va-vite sur un coin de nappe, pour des raisons purement contractuelles.

Un bon gros bof, donc, et je me demande comment le tout a pu être renouvelé pour une saison 3 (probablement parce que ça ne coûte pas très cher à produire). 

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1749 : Weird - The Al Yankovic Story (2022)

Publié le 25 Novembre 2022 par Lurdo dans Biographie, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, USA, Roku, Romance, Musique, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Weird - The Al Yankovic Story (2022) :

L'histoire fantasmée de Weird Al Yankovic (Daniel Radcliffe), son ascension fulgurante au rang de superstar de la musique, son histoire d'amour compliquée avec Madonna (Evan Rachel Wood) et son talent incommensurable...

Ah, je suis un peu embêté par ce Weird, un film co-écrit par Weird Al Yankovic, produit par Funny or Die (c'était à l'origine un court-métrage parodique Funny or Die), et diffusé sur la plateforme Roku : d'un côté, je suis totalement client de cette parodie de biopic à Oscars, qui en manie totalement les clichés pour les détourner de manière souvent absurde, qui considère que la polka est un genre musical transgressif et underground, que Yankovic a inventé Beat It, qu'il a massacré tout le campement de Pablo Escobar pour libérer Madonna, qu'il a révolutionné l'industrie de la musique avec le genre des "parodies", etc, etc, etc

C'est du grand n'importe quoi, ça n'a pas la moindre plausibilité (et c'est voulu), il y a énormément de caméos sympathiques, et c'est très amusant à suivre... un temps.

Parce que d'un autre côté, 1 h 50 de film, c'est un peu long, et je dois bien avouer que toute la partie Madonna (la "chute" de Weird Al après son ascension) accuse un petit coup de mou, et qu'au bout d'un moment, les chansons de Weird Al Yankovic peuvent être lassantes, répétées en boucle par le métrage.

Après, comparé à Télé Ringards, c'est plus cadré, plus maîtrisé, et plus efficace, notamment en tant que satire du genre des biopics (même si, dans cette catégorie, Walk Hard continue de dominer). Ça reste très regardable, donc.

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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