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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Un film, un jour (ou presque) #1928 : L'embrouille est dans le sac (1991)

Publié le 11 Septembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'embrouille est dans le sac (Oscar - 1991) :

Dans les années 30, bien décidé à devenir respectable, le mafieux Angelo "Snaps" Provolone (Sylvester Stallone) tente d'intégrer le milieu de la finance. Mais la visite inopinée d'un de ses comptables, Anthony (Vincent Spano), bouleverse tous ses plans : Anthony lui annonce qu'il a détourné des sommes importantes des comptes de Provolone, et qu'il a pour projet de donner cet argent à la fille de celui-ci, qu'il veut épouser. Mais Lisa (Marisa Tomei), la fille rebelle de Provolone, ne connaît pas Anthony... Il est épris de Theresa (Elizabeth Barondes), qui lui a menti sur son identité. Ou pas.

Un remake du Oscar de De Funes par John Landis, ou plutôt une adaptation libre de la pièce de théâtre originale, déplacée dans les années 30 en pleine dépression, et avec Sylvester Stallone dans le rôle principal.

Et là, tout de suite, ça coince un peu, puisqu'on se retrouve avec un Stallone alors jeune quadragénaire tout juste sorti de Rocky V, en père de deux filles de 27 ans (dont Marisa Tomei), en lieu et place de De Funes - quelque chose ne fonctionne pas, et quand on sait que c'était Al Pacino qui devait tenir le rôle de Snaps, on imagine rapidement un meilleur film.

Parce que cet Oscar est un film de boulevard, les portes claquent, les quiproquos se multiplient, tout le monde cabotine, les accents sont caricaturaux... sans que l'énergie dépensée ne se retrouve réellement à l'écran, entre un rythme très inégal, et une impression persistante que tout le monde se force, mais que personne n'est vraiment à l'aise avec la direction artistique du métrage.

Ce n'est pas désastreux, mais c'est laborieux, et ça ne fonctionne jamais vraiment.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 16 - Offseason (2022)

Publié le 4 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Horreur, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Review, Thriller, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Offseason (2022) :

Fille d'une actrice renommée ayant perdu l'esprit, Marie (Jocelin Donahue) apprend par courrier que la tombe de sa mère, sur une presqu'île perdue au large de la Floride, a été profanée. Avec son ami George (Joe Swanberg), elle part aussitôt sur place, mais découvre bientôt que la presqu'île, plongée dans un brouillard perpétuel et coupée de la côte pendant la période hors saison à cause d'une tempête, est sous l'emprise d'une entité maléfique venue de l'océan...

Sixième film de genre de Mickey Keating, réalisateur et scénariste américain s'étant fait une spécialité dans les films pastiches rendant hommage à un sous-genre ou au travail de certains réalisateurs, ce Offseason lorgne fortement sur un certain cinéma des années 70, largement teinté d'horreur lovecraftienne, et d'un peu de Silent Hill, avec cette bourgade déserte totalement plongée dans le brouillard.

Pas désagréable, en soi, bien que très "cinéma indépendant", avec une musique grinçante entrecoupée de chansons rétro (dont un peu de français) 50s/60s, un rythme très mesuré, des cartons-titres inutiles, Joe Swanberg (ponte du mumblecore) dans un des rôles principaux, un côté très atmosphérique, et une tentative de donner un peu de sens à tout ça au travers de malédiction générationnelle et de relation mère/fille difficile.

Quelques moments fonctionnent cependant très bien, notamment visuellement (l'image est tellement retravaillée que la Floride ressemble à une Nouvelle-Angleterre grise et pluvieuse), le côté menace indicible est bien présent, mais le tout finit par être relativement dérivatif et un peu figé, avec une majorité de plans redondants sur l'héroïne qui avance, perdue dans le brouillard.

Sympatoche, mais un peu inégal.

3.25/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 19 - M3GAN (2022)

Publié le 6 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Cinéma, Critiques éclair, Review, USA, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

M3GAN (2022) :

Lorsque ses parents décèdent dans un accident de voiture, Cady (Violet McGraw) est confiée à sa tante, Gemma (Allison Williams), experte en cybernétique qui travaille dans une entreprise de jouets pour enfants, et qui est à la recherche d'un projet capable de satisfaire son patron David (Ronny Chieng). Pour apaiser les tourments de Cady et l'occuper, elle lui confie M3gan, un prototype de robot compagnon révolutionnaire doté d'une intelligence artificielle. Rapidement, cependant, alors que David décide de lancer la commercialisation à grande échelle de M3gan, le robot commence à faire preuve de comportements agressifs...

Mouais. Un film Blumhouse/James Wan conçu pour être "tous publics" et pour plaire aux ados, et qui a fait le buzz sur Tik-Tok et dans la communauté LGBTQ parce que... euh... c'est délibérément forcé et rigolard, et donc c'est forcément bien ?

Je ne sais pas, à vrai dire : dès la publicité d'ouverture, lourde et pas drôle, j'ai commencé à avoir peur, et je n'ai jamais vraiment accroché au ton global du métrage, léger et goguenard, entre tous les personnages basiques au possible (et pas forcément très sympathiques), la longue mise en place de plus d'une demi-heure, les rebondissements patauds et téléphonés, les grosses ficelles narratives, et la caractérisation approximative de tout le monde, y compris de M3gan...

On me rétorquera que tout ça, c'est voulu, que c'est une comédie d'horreur délibérément basique et outrée, que l'intérêt n'est pas dans le scénario ou dans la qualité de ce dernier... sauf qu'en fait, le film se retrouve le postérieur entre les deux chaises de la comédie et de l'horreur, jamais particulièrement horrifique et jamais suffisamment décomplexé pour être vraiment drôle, même en prenant le tout au vingt-cinquième degré.

Bref, malgré ce côté plus moqueur, rien de neuf sous le soleil, et je n'ai pas trouvé le tout particulièrement convaincant.

2.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000) ; et pour les films d'horreur de l'Halloween Oktorrorfest, ils sont tous passés en revue ici...

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Christmas Yulefest 2022 - 38 - La Fable magique de Noël (2022)

Publié le 23 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, USA, Review

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

La Fable magique de Noël (A Fabled Holiday - 2022) :

Libraire discrète aux ambitions littéraires frustrée, Talia (Brooke D'Orsay) recroise un beau jour le chemin d'Anderson (Ryan Paevey), un ami d'enfance devenu médecin. Rapidement, le duo reçoit une invitation étrange pour passer les fêtes de Noël dans le village de Wunderbrooke, tout droit sorti d'un livre pour enfants, et dont les habitants (Rochelle Greenwood, Daphne Hoskins, Patti Allan, etc) semblent particulièrement enclins à tenter de rendre le bonheur aux divers visiteurs de la bourgade...

Un téléfilm Hallmark plus mélancolique que la norme et qui aurait tout à fait eu sa place sur Hallmark Movies & Mysteries, avec en prime une touche de fantastique pas désagréable, pour ce qui est, en somme, une variation "conte de fées/Noël" de l'Île fantastique de Roarke et Tattoo (ou de L'Antre de la Folie de Carpenter :p).

Et ça fonctionne à peu près, à vrai dire, avec des personnages locaux assez attachants, un couple principal sympathique, une ambiance collégiale agréable, et toute une mise en forme de conte pour enfants (avec narrateur, chapitres, illustrations, etc) assez rafraîchissante.

Après, ça manque d'énergie et d'excentricité, c'est un peu trop nonchalant, il y a un caméo totalement inutile et gratuit de Lindsey Stirling, et la fausse neige en rouleau est assez fauchée, en arrière-plan de certaines scènes, mais ça se regarde (sans plus) et ça a au moins l'avantage de faire preuve d'un peu d'originalité.

3.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Les bilans de Lurdo - Halloween Oktorrorfest 2023 - Monstrous, saison 1 (2022)

Publié le 7 Octobre 2023 par Lurdo dans Horreur, Fantastique, Religion, Télévision, Les bilans de Lurdo, Corée, Review, Critiques éclair, Oktorrorfest, Halloween, Drame

L'Halloween Oktorrorfest touche aussi le petit écran, avec chaque week-end, durant tout le mois d'octobre, des critiques de séries fantastiques et horrifiques... 

Monstrous, saison 1 (2022) :

Lorsqu'une tête de bouddha géante aux yeux masqués est déterrée dans une province de Corée du Sud, et qu'elle devient la pièce maîtresse d'une exposition locale, l'esprit maléfique habitant la statue se réveille, et commence à rendre fou quiconque croise le regard de pierre de la sculpture. Un archéologue passionné de surnaturel (Koo Gyo-Hwan) tente alors de mettre un terme à cette malédiction, alors même que la ville où est exposé le bouddha est placée en quarantaine, et couverte d'un épais brouillard inexplicable...

Une série sud-coréenne diffusée en streaming, coécrite par le réalisateur de Dernier Train pour Busan, de Peninsula et de Psychokinesis, pour un résultat en six épisodes d'une trentaire de minutes, et qui ne m'a pas vraiment convaincu.

La faute à un ton un peu éparpillé (les flashbacks dramatiques et larmoyants, auxquels répondent une interprétation très caricaturale et des moments comiques au niveau du Gouverneur de la région et de tous ses sbires obséquieux, et des passages d'enragés zombiesques qui tuent tout ce qui bouge), des sous-intrigues sans réelle conclusion satisfaisante (tout le rapport ultra-hostile et violent entre l'adolescent fils de la fliquette et la petite frappe qui le martyrise... qui se finit en queue de poisson, avec un bully qui meurt bêtement et un flashback qui n'explique pas grand chose) et des éléments assez peu probants (les moines bouddhistes qui font le rituel par téléphone portable et finissent la série en mettant des pouces verts sur YouTube)...

Après, ponctuellement, ça n'est pas désagréable à suivre, quelques moments sont assez sinistres et/ou brutaux/sanglants, mais globalement, c'est assez mal dosé (toutes les visions répétitives de l'ex-femme de l'archéologue auraient facilement pu être condensées), et ça reste très anecdotique. 

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Halloween Novembrrrfest 2013 - 16 - Absentia & Bad Kids Go To Hell

Publié le 2 Novembre 2013 par Lurdo dans Oktorrorfest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller, Comédie, Flanagan

Halloween est arrivé, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant tout le mois d'Octobre, et la première quinzaine de Novembre...

Absentia :

Deux soeurs découvrent que la disparition du mari de l'une d'entre elles, des années plus tôt, est peut-être dûe à un tunnel proche de son domicile et à la force étrange qui y vit...

Un film financé via Kickstarter, qui compense son relatif manque de moyens par des idées sympathiques, par un mélange agréable des contes et légendes et de l'horreur plus moderne, et par un traîtement assez réussi du deuil.

4.25/6 

Bad Kids Go To Hell :

Un Breakfast Club sanguinolent sur une bande de mauvais élèves d'une école privée pour bourges, contraints de passer du temps ensemble en colle, une séance de colle qui vire au carnage.

Un métrage très étrange, et qui ne fonctionne pas vraiment : le scénario se traîne gentiment, et tente des renversements de situation et des flashbacks à la Wild Things sur la fin, sans vraiment les faire fonctionner ; les personnages sont tout sauf attachants ou intéressants : les filles sont étrangement toutes lookées comme des actrices porno, les mecs sont transparents, il y a quelques caméos (Judd Nelson et Ben Browder) qui n'apportent pas grand chose (à part de la mise en place évidente pour les twists de fin), et c'est apparemment adapté d'un comic book, mais la mayonnaise ne prend pas vraiment.

Et puis tout le processus de tourner une scène topless avec une actrice portant des pasties, pour ensuite remplacer ces derniers par des tétons en CGI scannés et rotoscopés sur l'actrice en question, c'est... euh... du gaspillage de $$ .

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1789 : SEMAINE IRLANDE - Deadly Cuts (2021)

Publié le 13 Mars 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Review, Irlande, Thriller, St Patrick

Pendant une semaine, comme chaque année, les Téléphages Anonymes fêtent l'Irlande à l'occasion de la Saint Patrick, le 17 mars !

Deadly Cuts (2021) :

Dans une petite ville de la banlieue de Dublin, les employées d'un salon de coiffure (Angeline Ball, Erica Roe, Shauna Higgins, Lauren Larkin) qui préparent un grand concours national sont contraintes de se débarrasser de manière sanglante d'un petit caïd local (Ian Lloyd Anderson), ce qui va renforcer leurs liens et les remotiver dans leur préparation...

Une comédie irlandaise sympathique, mais inégale, qui hésite constamment entre film noir corrosif sur des coiffeuses en mode justicières en lutte contre le crime et la corruption, et grosse parodie du monde de la mode et la coiffure, avec grand concours rigolard, interprétation très caricaturale, looks improbables, et tout et tout.

Le problème étant que la parodie prend très largement le pas sur le film noir, qui s'éclipse pendant un bon tiers du film pour laisser la place au concours, et à cette histoire très anglaise d'un groupe de coiffeuses qui tente de sauver son village d'un méchant développeur aux dents longues.

Résultat, on se retrouve avec un film qui a le postérieur entre deux chaises, jamais assez noir ou sanglant pour que le côté criminel du tout ne fonctionne, et trop décalé et parodique pour que l'on prenne le tout au sérieux un seul instant.

Après, ça reste amusant, et tout le monde s'y donne à cœur joie, mais ça manque de maîtrise.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1876 - MOIS FRANÇAIS : Jumeaux mais pas trop (2022)

Publié le 7 Juillet 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Drame, Critiques éclair, France, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Jumeaux mais pas trop (2022) :

Anthony (Ahmed Sylla), jeune réparateur noir de banlieue, découvre soudain qu'il est le frère jumeau de Grégoire Beaulieu (Bertrand Usclat), un jeune candidat de droite aux législatives, blanc et issu d'une famille bourgeoise. Il tente alors de rencontrer son frère et de comprendre comment ils en sont arrivés là, alors même que Grégoire, lui, est en pleine campagne.

Une comédie sociale très française, avec lutte des classes, banlieue contre bobos, thématique de l'adoption et de l'abandon, tout ça, mais qui fait le choix, contrairement à bon nombre d'autres comédies françaises, de ne pas sombrer dans la caricature totale, et de rester sur une note sentimentale et sincère plus constante (contrairement au virage émotion que bon nombre de films comiques français tentent maladroitement de négocier dans leur dernière ligne droite).

Là où le postulat d'Ahmed Sylla se faisant passer pour le chauffeur de Beaulieu aurait tenu une bonne heure chez certains, avec moult supercheries et gags lourds, ici, tout est bouclé en quelques minutes une fois la situation mise en place, et l'on passe alors au rapprochement entre les deux frères, au travers d'une sorte de road movie des deux hommes à la recherche de leurs origines, sans toutefois se défaire d'éléments plus excentriques (comme l'avocat déglingué et jemenfoutiste).

Une bonne surprise, plutôt touchante, pour peu que l'on soit sensible à ce type de récit et de thématiques, même si cela rallonge un peu le film jusqu'à l'heure quarante. Pas bien grave, d'autant que tout le monde joue naturellement, et évite le récitatif de mise dans les comédies françaises (et puis j'ai été surpris de retrouver Bertrand Usclat et Pauline Clément, aperçus hier dans Menteur).

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1879 - MOIS FRANÇAIS : Classico (2022)

Publié le 10 Juillet 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, France, Sport, Romance, Review, Amazon

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Classico (2022) :

Lorsque le Trophée de la Ligue des Champions 1993 est volé à l'OM par les enfants du foyer dont Sami (Ahmed Sylla) s'occupe, ce dernier, fan de foot, panique... plus compliqué encore : le Trophée disparaît aussitôt, probablement volé par des supporters parisiens. Sami part alors pour la Capitale, afin d'infiltrer le club des supporters locaux et de ramener la coupe à la maison.

Une comédie sportive marseillaise prévisible mâtinée d'imposture, de romance impossible entre un fan de l'OM et une cadre du PSG (Alice Belaïdi), et d'une dose de gamins orphelins et de bonne conscience sociale avec cette histoire de foyer... pour un tout très inégal, à la mise en place laborieuse au possible, au rythme bancal (ça ressemble beaucoup à une suite de sketches mis bout à bout), à la direction d'acteurs très moyenne (les enfants, notamment, sont assez médiocres) et aux clichés innombrables et très datés.

Sans oublier les nombreux caméos tous insérés à la truelle, l'abus de ralentis et la bande originale bourrée de hip-hop forcément marseillais, jusqu'à plus soif.

Je partais sans à priori, notamment parce que j'aime bien Sylla et Belaïdi, mais je n'ai pas du tout accroché au final.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1902 : Le cratère (2023)

Publié le 4 Août 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Science Fiction, Science-Fiction, Aventure, USA, Disney, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le cratère (2023) :

À la mort de son père dans les mines de la Lune, Caleb (Isaiah Russell-Bailey) apprend que le contrat de travail du défunt lui garantit une place à bord du prochain vaisseau en partance pour la colonie idyllique d'Omega, à 75 années de voyage de là. Mais partir l'oblige à abandonner ses amis Dylan (Billy Barratt), Borney (Orson Hong) et Marcus (Thomas Boyce), et l'empêche d'exaucer le dernier souhait de son père : avec l'aide d'Addison (Mckenna Grace), fraîchement arrivée de la Terre, la petite bande va dérober un transport lunaire, et partir à l'aventure, explorer un cratère lointain où son père voulait que Caleb se rende...

Encore un de ces films de la fameuse Black List annuelle des meilleurs scripts non produits à ce jour qui, une fois produit et tourné, s'avère assez quelconque. Ici, on a droit à un film d'aventures pour enfants clairement dans le moule Amblin, avec un casting à la représentativité un peu mécanique (ne manquait qu'un Indien ou un Pakistanais) et à l'interprétation inégale, un rythme un peu nonchalant durant la première heure, et des péripéties pas exceptionnelles en soi, notamment parce que le tout est très prévisible.

Après, je ne suis pas (plus) le public visé, mais bon, l'alchimie de cette petite bande est moyenne, et si ce n'était pour cette mise en images d'une société humaine colonisatrice de l'espace façon Elon Musk, avec ses travaux forcés et ces contrats à deux doigts de l'escalavage, il n'y aurait pas grand chose de très mémorable à se mettre sous la dent ici.

Alors ce n'est clairement pas désastreux, c'est bien tourné et les effets numériques sont globalement réussis, mais je n'ai pas été plus convaincu que ça par ce métrage Disney + au ton un peu mélancolique qui se marie parfois mal à l'idée d'un film d'aventures jeunesse 80s et à l'énergie/le dynamisme que cela devrait impliquer.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1906 : Spinning Gold (2023)

Publié le 10 Août 2023 par Lurdo dans Cinéma, Biographie, Comédie, Histoire, Musique, Critiques éclair, Review, USA, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Spinning Gold (2023) :

L'ascension et le succès de Neil Bogart (Jeremy Jordan), un jeune new-yorkais de Brooklyn qui, dans les années 70 et à force de volonté et d'endettement, a fini par créer le label indépendant Casablanca Records, qui découvrira et rendra célèbres KISS, Donna Summer, les Village People et bien d'autres encore...

Un biopic étrangement flasque et inerte sur Neil Bogart, son parcours improbable et son influence sur l'industrie de la musique, écrit et réalisé par le fils de Neil Bogart (et produit par toute la famille Bogart), ce qui explique probablement beaucoup de choses.

Notamment pourquoi l'écriture, assez maladroite et pataude, se refuse à présenter Bogart autrement que comme un homme porté par la musique, opportuniste mais visionnaire, ayant toujours bon fond, et qui finit par connaître un succès bien mérité, en se trouvant au bon endroit, au bon moment.

Ce métrage très hagiographique (les défauts de Bogart - infidélités, drogues, mensonges - sont mentionnés mais très peu mis en avant ou sans grandes conséquences) ressemble ainsi à un téléfilm reflétant le regard nostalgique et complaisant d'un fils sur la vie de son père et ses réussites, avec quelques touches de comédie musicale (Jeremy Jordan est issu de Broadway, donc ponctuellement, le film part dans des numéros musicaux impromptus), une approche fantaisiste justifiée, dès ses premières scènes, par un Neil Bogart présenté comme narrateur peu fiable embellissant sa vie et ses anecdotes.

Pourquoi pas, mais au final, le tout est trop anémique pour vraiment marquer, ressemblant beaucoup à une adaptation de page Wikipedia sans structure ni liant, mal rythmée malgré les efforts du fils Bogart pour donner un sens à cette biographie improbable qui place, comme par magie, son père au cœur de chacun des événements/de chacune des chansons les plus marquantes de la décennie 70.

Mouais.

2.5/6 (dont 0.5 parce que globalement, c'est bien interprété et que j'aime bien l'époque).

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Un film, un jour (ou presque) #1919 : Perpète (1999)

Publié le 29 Août 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, USA, Review, Histoire, Drame

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Perpète (Life - 1999) :

En 1932, Ray (Eddie Murphy) et Claude (Martin Lawrence), qui viennent de se rencontrer, sont accusés d'un meurtre qu'ils n'ont pas commis, et condamnés à la réclusion à perpétuité dans un camp de travail pour Noirs. Là, avec les autres prisonniers, Ray et Claude vont devenir amis, et traverser les époques en se serrant les coudes face au racisme de la société américaine...

Un film façon buddy movie avec Eddie Murphy et Martin Lawrence, récompensé aux Oscars pour ses maquillages, et apparamment devenu, depuis sa sortie, un film culte, considéré par certains comme l'un des meilleurs films de la carrière d'Eddie Murphy... et je peux comprendre pourquoi.

Car sur une base qui aurait facilement pu être une comédie médiocre et générique comme le promet l'affiche, ce Life est en réalité une comédie dramatique douce-amère sur l'amitié de deux hommes confrontés au racisme de la société et à un emprisonnement à vie dans un camp de travaux forcés (par moments, j'ai pensé, probablement à cause de l'époque, à O'Brother).

Alors certes, il y a une grosse demi-heure (pas désagréable) de mise en place avant l'arrivée en prison, l'illustration musicale de Wyclef Jean est régulièrement hors sujet, et le ton hésite parfois à basculer dans la comédie franche, pour se rattraper aussitôt (c'est probablement cela qui a déçu, à la sortie, puisque tout le monde s'attendait à de la franche rigolade de la part des deux comédiens), mais dans l'ensemble, c'est bien plus subtil qu'il n'y paraît, plus intelligent, et plus en retenue que la majorité des films de Murphy de l'époque.

Une bonne surprise imparfaite mais agréable.

4/6 

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Critiques éclair - Invincible presents : Atom Eve (2023)

Publié le 26 Août 2023 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, USA, Amazon

Après la saison 1 d'Invincible (bien adaptée en soi), et en attendant la saison 2 diffusée en fin d'année, voici un épisode spécial d'une petite heure consacré à Atom Eve, mis en ligne par Amazon à l'occasion de la Comic Con 2023. Au programme, peu ou prou, l'équivalent des deux numéros de la mini-série papier Atom Eve, publiée quelques années après les débuts de la série-mère...

Invincible presents : Atom Eve (2023) :

L'origin-story du personnage d'Atom Eve, produit d'une expérience gouvernementale dotée du pouvoir de percevoir et de manipuler la réalité au niveau atomique...

Et à nouveau, peut-être même plus qu'avec la série-mère, je n'ai pas grand chose à dire sur cet épisode spécial : c'est une adaptation globalement fidèle (si l'on excepte les quelques scènes rajoutées pour faire du remplissage et placer les personnages de Papa et fiston Grayson, titre de la série principale oblige), plutôt bien menée, bien doublée et bien animée, et qui se regarde très facilement, notamment parce qu'elle ne tombe pas trop dans les travers habituels d'Invincible...

...mais encore une fois, ça s'arrête là. Rien de neuf sous le soleil, c'est un portage compétent du comic-book, les fans hardcore seront ravis, les néophytes ne perdent rien au change, mais pour moi qui ait lu tout ça il y a bien longtemps, j'ai toujours un peu de mal à trouver dans cette adaptation une véritable plus-value. M'enfin bon...

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Un film, un jour (ou presque) #1922 : Nos pires amis 2 (2023)

Publié le 1 Septembre 2023 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, USA, Review, Hulu

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Nos pires amis 2 (Vacation Friends 2 - 2023) :

À l'invitation de Marcus (Lil Rel Howery) et de son épouse Emily (Yvonne Orji), Ron (John Cena), Kyla (Meredith Hagner) et leur bébé partent passer des vacances dans un hôtel des Caraïbes, sans savoir que Marcus est là pour y signer un gros contrat avec une entreprise coréenne. Mais sur place, leur séjour est rapidement parasité par Reese (Steve Buscemi), le père de Kyla, ancien détenu magouilleur qui n'apprécie guère Ron, et qui éveille aussitôt les doutes de Marcus et d'Emily...

Le premier Nos pires amis, diffusé sur Hulu en 2021, était une comédie de vacances assez approximative, lorgnant sur les comédies de mariage et les films pour afro-américains, avec un couple principal falot, et un duo perturbateur Cena/Hagner hystérique et soûlant... rien de bien folichon, mais l'énergie de tout ce petit monde rendait le tout regardable, à défaut d'être particulièrement bon.

Cette suite, toujours diffusée sur Hulu, mais avec quatre scénaristes en moins, nous refait exactement la même chose, sans le mariage, mais des bébés en plus (les gags à base de bébé sont rares, cependant), et avec un virage vers la comédie d'action dans sa dernière ligne droite. Ce qui donne une comédie toujours aussi faiblarde, à l'humour toujours aussi prévisible et téléphoné, et aux personnages toujours aussi criards et surjoués... mais bizarrement, j'ai un peu plus apprécié que le premier film (alors que globalement, les critiques outre-atlantique sont plutôt moins tendres avec cette suite).

Pas de beaucoup, soyons clairs, puisque tout paraît toujours aussi médiocre et sous-écrit, et ne fonctionne principalement que sur l'enthousiasme de tous les interprètes (y compris Steve Buscemi, très bien en magouilleur manipulateur ; Carlos Santos, par contre, en est réduit à jouer un sous-Fez). Mais la petite touche d'action rend le tout plus nerveux, ce qui est toujours ça de pris.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1923 : Tu peux oublier ma bat-mitsva ! (2023)

Publié le 4 Septembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Netflix, Romance, Review, USA, Religion

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Tu peux oublier ma bat-mitsva ! (You Are So Not Invited to My Bat Mitzvah - 2023) :

Amies d'enfance, Stacy (Sunny Sandler) et Lydia (Samantha Lorraine) sont inséparables, et à l'approche de leur bat-mitsva, les deux adolescentes font de nombreux plans sur la comète. Jusqu'à ce qu'un garçon - et des amitiés divergentes -  brouillent les deux filles, et provoque une catastrophe...

Une comédie adolescente produite par Happy Madison, la société d'Adam Sandler, qui offre ici un premier rôle à sa benjamine, et place tout le reste de sa famille dans le métrage par la même occasion, pour une histoire de coming of age d'une jeune fille juive, ses premiers émois, son rapport à la religion, ses copines, ses ennemies, etc.

Une adaptation d'un roman young adult qui, si elle est très très juive-américaine, et qu'elle abuse fortement d'une illustration musicale en mode juke-box intensif (c'est presque une chanson différente par scène), est étonnamment réussie, amusante et dynamique, avec des interprètes tous plutôt justes (bémol sur le personnage d'Andy, le beau gosse sportif qui divise les deux inséparables, et sur Sarah Sherman, du SNL, qui en fait trois tonnes en rabbine excentrique) et un fond sincère, qui sent le vécu.

Une bonne surprise, en somme, pour peu qu'on sache à quoi s'attendre au visionnage (et potentiellement une direction intéressante pour les productions Happy Madison).

4/6 

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Les bilans de Lurdo : Cyberpunk - Edgerunners (2022)

Publié le 11 Juin 2023 par Lurdo dans Animation, Action, Japon, Pologne, Jeu vidéo, Review, Critiques éclair, Thriller, Science Fiction, Science-Fiction, Les bilans de Lurdo, Netflix, Télévision

Préquelle animée au jeu vidéo Cyberpunk 2077 produite par le studio Trigger, Edgerunners prend la forme de 10 épisodes de 20-25 minutes diffusés sur Netflix fin 2022, et se déroulant environ 1 ans avant les événements du jeu de CD Projekt Red...

Cyberpunk - Edgerunners (2022) :

Peu de temps après la mort de sa mère, victime collatérale d'une fusillade dans les rues de Night City, David, un jeune adolescent paumé et sans argent, entre en possession d'un implant militaire expérimental, qui le dote de capacités uniques. Mais rapidement, cela attire sur lui bien des convoitises malveillantes, alors qu'il intègre les rangs des Edgerunners, un gang de Cyberpunks travaillant pour le plus offrant...

J'avoue, je partais avec un à priori négatif, n'étant vraiment pas fan de la patte graphique de la série, et du genre anime en général... et puis finalement, je me suis pris au jeu. En grande partie grâce à l'illustration musicale décalée de la série, entre son générique signé Franz Ferdinand, et toutes les variations de style imaginables qui vont et viennent au gré des scènes d'action ou d'autres moments plus contemplatifs, mais aussi parce que le récit est bien développé et plutôt prenant.

Oui, Edgerunners reste très stylisé graphiquement parlant, c'est jusqu'auboutiste (c'est très violent et sanglant), et on accroche ou pas (je mentirais en disant que j'ai toujours adhéré à 100 % à la proposition de chaque épisode), mais le script a la bonne idée d'équilibrer tout le côté glauque de l'univers de Night City avec des sentiments, de la romance, et l'histoire de ce jeune homme pris dans la spirale infernale des implants cybernétiques toujours plus puissants, à mi-chemin entre une addiction et un besoin de compenser un manque affectif évident.

Une spirale à l'issue forcément tragique, qui évite la fin heureuse, et qui confère au tout une atmosphère mélancolique, déjà bien appuyée par l'illustration musicale. Alors ce n'est pas parfait, on sent le récit un peu comprimé par le format de la série (ça aurait probablement pu respirer un peu plus avec deux épisodes en plus, ne serait-ce que pour mieux faire ressentir la progression de David, plutôt que de succomber à l'utilisation d'ellipses un peu abruptes), mais globalement, ça fonctionne plutôt pas mal en tant que récit unitaire prenant place dans un univers cyberpunk.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1861 : Chupa (2023)

Publié le 19 Juin 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Aventure, Jeunesse, Critiques éclair, Netflix, Review, USA, Mexique, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Chupa (2023) :

Jeune américain d'origine mexicaine, Alex (Evan Whitten) est envoyé au pays, chez ses cousins, pour y passer des vacances dont il n'a pas très envie. Mais sur place, il découvre Chupa, un bébé Chupacabras dont la mère a été blessée, traquée par le malfaisant Richard Quinn (Christian Slater). Avec l'aide de ses cousins (Ashley Ciarra, Nickolas Verdugo) et de son grand-père Chava (Demián Bichir), ancien catcheur souffrant de problèmes de mémoire, Alex va alors tout tenter pour protéger le petit Chupa, et le ramener à sa famille...

Un film jeunesse réalisé pour Netflix par le fils d'Alfonso Cuaron qui, ici, lorgne fortement sur du simili-Amblin générique, avec son intrigue "un garçon et son monstre" classique, son monstre mignon façon owlbearcatdog, ses péripéties assez convenues, sa musique symphonique à la John Williams, son méchant caricatural, sa thématique "la famille et l'héritage culturel de ses origines, c'est important" et son ambiance nostalgique des années 80-90, entre musique, lucha libre à l'ancienne, mode, technologie, etc. 

Pas forcément surprenant, cela dit, ce côté Amblin, puisque Chris Columbus est à la production, et que la nostalgie 90s remplace progressivement la nostalgie 80s, qui était vraiment très à la mode depuis 10 ans. Après, si ça plaira sans doute aux plus jeunes, que le côté bilingue est intéressant et que la bestiole est adorable, c'est tout de même ultra-basique, et surtout, sans véritable trace d'originalité.

3/6 (peut-être un peu plus si l'on a moins de 10 ans) 

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Christmas Yulefest 2023 - A Royal Christmas Crush (2023)

Publié le 20 Novembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, Review, USA

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Royal Christmas Crush (2023) :

Invitée par son oncle à séjourner dans le Château d'hiver, un château de glace spécialement construit chaque année pour la famille royale de Friorland, Ava (Katie Cassidy), une architecte, y tombe sous le charme du Prince Henry (Stephen Huszar), et accepte d'être sa cavalière au grand bal de Noël...

Et comme tous les ans, commençons cette Christmas Yulefest en passant en revue la poignée de téléfilms diffusés par Hallmark en juillet, dans le cadre de leur événement "Noël en juillet"

Malheureusement, ça commence assez mal, en fait, puisque l'on se retrouve ici devant a) un téléfilm qui se contente de mélanger deux des béquilles habituelles des romcoms Hallmark, à savoir le film princier et l'hôtel de glace sans rien y apporter d'intéressant, ni même tenter d'en éviter les clichés, b) un métrage au casting peu probant, avec des acteurs à l'accent fluctuant, et une famille royale dont les âges ne collent pas vraiment, et c) une production dont l'aspect festif se limite aux décorations intérieures habituelles et à une bande originale qui empile les mélodies de Noël.

Résultat : ce métrage écrit par trois scénaristes différents fait vraiment patchwork (pas forcément surprenant que Hallmark l'ait liquidé en été), avec un postulat de départ assez capillotracté (une famille royale qui demande qu'on lui construise, tous les ans pour l'hiver, un château de glace dans un endroit caché de tous... gné ?), un rythme bancal (en 15 minutes, le film accomplit ce qu'une romcom Hallmark habituelle met généralement 45 minutes à mettre en place - le couple, les enjeux, les rivalités, etc - et se traine gentiment ensuite), et une Katie Cassidy qui ne m'a pas convaincu.

Et pas uniquement parce que j'ai toujours du mal avec son physique post-Arrow, mais aussi parce qu'elle n fait pas vraiment dans la subtilité, ici : dès la première apparition du Prince, elle le dévore des yeux, et ça ne s'améliore pas ensuite...

Bref, pour un premier métrage de la saison, ce n'est pas terrible. Espérons que ça aille en s'améliorant.

2/6

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Christmas Yulefest 2023 - Saving Christmas Spirit (2022)

Publié le 24 Novembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Écosse, Review, USA, Canada, Fantastique, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Saving Christmas Spirit (2022) :

Archéologue sur le point de perdre sa place faute de découverte justifiant son travail, Lucy Stewart (Ashley Newbrough) part pour l'Écosse, quelques jours avant Noël, afin d'y examiner d'anciens ouvrages récemment retrouvés. Elle loge ainsi dans un château local, et rencontre Duncan (James Robinson), le fils de la propriétaire, gérant de la distillerie familiale en difficultés financières, qui va pourtant aider l'Américaine à mener à bien ses recherches...

Une rom-com indépendante diffusée aux USA sur AMC+ et que, pour être très honnête, j'ai uniquement regardée pour les décors naturels écossais, toujours agréables à l'œil.

Parce qu'il faut bien avouer que le reste n'est pas très probant, à commencer par l'alchimie faiblarde entre les deux leads, la direction d'acteurs très inégale, et, plus gênant, l'écriture. Une écriture qui oscille entre grosses ficelles habituelles, moments "office du tourisme de l'Écosse", répliques totalement plates, sous-intrigue qui ressemble à du remplissage (le cousin ado de Duncan qui tente de déclarer sa flamme à sa meilleure amie, le tout sur fond de coach de rugby misogyne qui refuse de créer une équipe féminine) et moments absolument WTF, qui ne fonctionnent pas du tout.

Car oui, le film décide d'ajouter une petite touche de fantastique au récit, et d'axer une partie de celui-ci sur une dichotomie croyance/scepticisme entre les Écossais superstitieux et l'Américaine cynisme. Ce qui se traduit, dans les faits, par des petits coups de pouce apportés au destin par l'esprit invisible du père de Duncan, qui habite au château. Pourquoi pas, on est en Écosse... sauf que dans la dernière ligne droite du film, totalement bâclée, voilà que soudain, le Père Noël passe en traineau dans le ciel et laisse tomber un cadeau aux pieds de Lucy.

Ça sort de nulle part, ça arrive comme un cheveu sur la soupe, bref, encore une fois, l'écriture s'avère le point faible de cette comédie romantique.

2.5/6 (pour les paysages et la jeune Layla Burns, sympathique et juste) 

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Christmas Yulefest 2020 - 54 - Le Manège magique de Noël (2020)

Publié le 26 Décembre 2020 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Comédie, Cinéma, Télévision, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Hallmark

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, le marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusqu'à mi-janvier...

Le Manège magique de Noël (A Christmas Carousel - 2020) :

Lorsque Lila (Rachel Boston) et son père (Stuart Hughes) sont engagés par la famille royale d'Ancadia pour réparer un carrousel très spécial, ils s'installent sur place, et rapidement, Lila découvre qu'elle doit collaborer avec le Prince Whitaker (Beal Bledsoe) sur ce projet...

Non. Tout simplement non.

Ce téléfilm Hallmark serait arrivé en début de saison, j'aurais peut-être fait preuve d'indulgence, tout en me plaignant du recyclage éhonté de tous les clichés des films "royaux" maintes et maintes fois réutilisés par la chaîne : vague royaume au nom et aux accents anglais approximatifs, prince héritier séduisant, jeune roturière venant des USA et capable d'inspirer la famille royale, roi vieillissant et coincé sur le point d'abdiquer, fillette précoce et exubérante, gouvernante stricte et typiquement british, rivale amoureuse au sang bleu promise au Prince... blablabla.

Tous les clichés sont là, dans le même ordre que d'habitude, avec un bal/gala à la clef, un prince au tempérament artistique qui refuse son héritage et nous fait du sous-Hugh Grant, une Rachel Boston qui a opté pour une absence de maquillage peu flatteuse, une chanson de Noël pour la fillette, une promotion de dernière minute pour créer un quiproquo forcé et un carrousel de Noël plutôt joli, mais qui constitue plus ou moins le seul véritable intérêt du film.

Donc non. Il faudra faire mieux que ça, Hallmark. Ras-le-bol.

2/6 (d'autant plus frustrant qu'habituellement, j'aime bien Boston, et que Bledsoe n'est pas désagréable, accent forcé mis à part)

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Critique éclair #057 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy 4 : Aux armes citoyens (1987)

Publié le 8 Août 2024 par Lurdo dans Comédie, Action, Cinéma, Critiques éclair, Policier, USA, Review, Police Academy

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Police Academy 4 - Aux armes citoyens (Police Academy 4 : Citizens on Patrol - 1987) :

Afin de soulager ses forces de police qu'il estime surmenées, Lassard met en place un programme citoyen de formation des civils aux tâches de base du maintien de l'ordre. De nombreuses personnes rejoignent alors l'Académie pour prendre part à ce programme intitulé COP, tandis que Harris (GW Bailey), lui, fait son grand retour, remplaçant temporairement Lassard à la tête de l'Académie, le temps d'un colloque international...

Le scénariste du faiblard PA3 remet le couvert, et cette fois-ci, on sent qu'il est à bout de souffle et d'inspiration, tant l'ensemble du film est plat et redondant : à nouveau une nouvelle fournée de recrues incompétentes et sous-développées (il n'y a que la grand-mère sympathisant avec Tackleberry qui s'en sort, ainsi que la photographe dont Zed s'éprend), à nouveau un récit sans réel scénario hormis une suite de gags plus ou moins probants, des personnages principaux et secondaires toujours plus sous-exploités (Sharon Stone a trois lignes de dialogues et ne sert à rien, Lassard devient gâteux), du bricolage en post-production (la chanson-titre du film, insérée à l'arrache sur des images de Mahoney et Jones en train de chanter tout autre chose en voiture) et un film mollasson qui culmine dans une grande scène d'action improbable mêlant gang de ninjas, duel de biplans et ballons.

La franchise commence à être vraiment en bout de piste, le rythme de production annuel commence à épuiser les acteurs, et il reste encore trois films : je ne suis pas optimiste.

2.5/6

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Critique éclair #020 - Joy Ride (2023)

Publié le 22 Mai 2024 par Lurdo dans Comédie, Chine, Cinéma, Critiques éclair, USA, Review

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Joy Ride (2023) :

Audrey (Ashley Park), une jeune avocate ambitieuse d'origine chinoise, adoptée par des parents caucasiens, est proche de sa meilleure amie Lolo (Sherry Cola), artiste glandeuse et provocatrice. Lorsqu'Audrey est envoyée en Chine par son cabinet pour y conclure un contrat, elle emmène Lolo en tant que traductrice, ainsi que Deadeye (Sabrina Wu), la cousine étrange de cette dernière, et sur place, les trois femmes retrouvent Kat (Stephanie Hsu), une actrice chinoise populaire, ancienne colocataire d'Audrey à la fac. Ensemble, les quatre amies vont renouer avec les traditions de leurs ancètres, et s'avouer leurs quatre vérités...

Une comédie féminine écrite et réalisée par des Asio-américaines (scénaristes sur des séries animées de Seth MacFarlane et sur la sitcom d'Awkwafina) et produite par Seth Rogen et Evan Goldberg, ça ne pouvait décemment pas faire dans la finesse et la légèreté.

On se retrouve donc ici avec un résultat qui lorgne fortement sur un croisement de Bridesmaids et de Crazy Rich Asians, soit un road trip bien trashouille et graveleux, agrémenté d'un propos sur la recherche de ses origines, sur le fait de renouer avec ses traditions, et sur le choc des cultures séparant les Chinois et Sinoaméricains.

Ça se regarde plutôt bien, c'est dynamique, les actrices sont sympathiques et s'amusent bien, mais c'est aussi particulièrement formaté (le schéma habituel des films de ce type est appliqué ici à la lettre, avec la dispute, la prise de conscience, la réconciliation, etc), et honnêtement, ça tape un peu trop souvent en dessous de la ceinture pour me plaire totalement.

3.5/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 39 - La Chose derrière la porte (2023)

Publié le 20 Octobre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Histoire, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Review, France, Romance

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...  

La Chose derrière la porte (2023) :

Dans l'Est de la France, à l'époque de la Première Guerre Mondiale, Adèle (Séverine Ferrer) ne se remet pas de la mort de son époux Jean (David Doukhan) dans les tranchées, et décide de faire appel à des forces surnaturelles pour récupérer son époux. Mais celui-ci, né de la nature, s'avère bien plus dangereux que prévu...

Un film d'horreur "paysanne" (de la folk horror, chez nos amis anglosaxons) made in France qui est relativement bien filmé, visuellement, mais n'a pas grand intérêt sorti de cela.

Le plus gros du film est en effet sans dialogues (que ce soit afin d'alléger la charge de travail de Séverine Ferrer, pour laisser de la place à la bande originale, ou pour tenter d'établir une ambiance lourde de non-dits et de silence, ça ne fonctionne pas particulièrement), ça n'est pas très palpitant ou captivant, et en réalité, ça ressemble plus à un pitch de court-métrage d'une vingtaine de minutes transformé/étiré en long-métrage de manière un peu artificielle (le film dure 70 minutes à peine, générique de fin exclus, voire moins si l'on omet l'introduction inutile). 

Bref, ce n'est pas abouti, malgré un postulat de départ intriguant (le titre, cela dit, n'est pas très probant et est presque hors-sujet).

1.5 + 0.5 pour les effets spéciaux/les créatures, réussis = 2/6 

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Halloween Oktorrorfest 2023 - 54 - Monster High 2 (2023)

Publié le 31 Octobre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Musique, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Oktorrorfest, USA, Paramount, Review, Critiques éclair

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Monster High 2 (2023) :

Désormais en deuxième année, Clawdeen (Miia Harris), Draculaura (Nayah Damasen), Frankie (Ceci Balagot) et leurs amies sont confrontées à un défi inattendu : le retour de Toralei Stripe (Salena Qureshi), élève en lice contre Clawdeen pour le poste de Préfète de l'école, et dont l'hostilité farouche envers toute personne pratiquant la sorcellerie l'oppose directement à Draculaura. Et pour ne rien arranger, un couvent de sorcières semble avoir pris l'école pour cible...

Le premier Monster High, malgré des défauts inhérents à son formatage évident (et le fait que je ne sois pas du tout le public visé), m'avait finalement assez agréablement surpris, principalement par sa production efficace, sa distribution sympathique, et son ambiance générale, rappelant clairement les D-com d'antan.

Ici, on prend les mêmes et on recommence... mais la mayonnaise prend nettement moins. Probablement parce que les chansons sont totalement insipides (et trop fréquentes dans la première heure), que le scénario est cousu de fil blanc (l'élection scolaire est sous-développée, le piège des sorcières et sa résolution est évident, l'ellipse façon Bilbo pendant la bataille des 5 armées ne passe pas très bien), qu'une partie de l'histoire prend place à Seattle, dans une usine désaffectée (esthétiquement, bof) et que, globalement, il manque d'un petit quelque chose, d'une certaine fraîcheur (inhérente au côté "découverte d'un univers" du premier) pour vraiment emporter l'adhésion.

Bizarrement, en fait, alors que les similarités du projet avec les Halloweentown et autres téléfilms Disney étaient responsables d'une grande partie du charme du premier volet, ici, ces similarités ont tendance à tirer un peu le tout vers le bas, ou du moins, ça a nettement moins fonctionné sur moi.

Un petit 3/6 pour la direction artistique, toujours très travaillée, et pour la distribution qui semble bien s'amuser, mais bon. 

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Christmas Yulefest 2023 - It's a Wonderful Knife (2023)

Publié le 18 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Christmas, Noël, Yulefest, USA, Review, Shudder

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

It's a Wonderful Knife (2023) :

Après avoir survécu et vaincu l'Ange, un tueur en série sanguinaire écumant la ville d'Angel Falls, Winnie Carruthers (Jane Widdop) peine à exorciser son traumatisme et à oublier la mort de sa meilleure amie. Un an plus tard, alors qu'une étrange aurore boréale survole la ville et que la dépression de Winnie est plus présente que jamais, la jeune femme fait le vœu de ne jamais avoir existé : celui-ci est exaucé, et elle se retrouve alors dans un Angel Falls ravagé par l'Ange et par le maléfique Henry Waters (Justin Long), businessman aux dents longues qui a racheté toute la ville... et qui se cache sous le masque du tueur en série.

Encore un de ces films d'horreur qui reprend un concept classique, et l'adapte à la sauce slasher, comme Happy Death Day, Totally Killer ou encore Freaky, qui partage d'ailleurs avec It's a Wonderful Knife un même scénariste.

Ici, c'est La vie est belle, de Capra, qui est passé à la moulinette du slasher adolescent semi-goguenard (et LGBTQ-positive), avec un Justin Long cabotin mais efficace, et quelques acteurs secondaires efficaces parmi les seconds rôles (Katharine Isabelle en lesbienne sarcastique, Joel McHale en père éploré, ou encore William B. Davis), ainsi qu'un tueur qui ressemble vaguement à un cosplay de Moon Knight.

Malheureusement, le métrage ne décolle jamais vraiment, trop terne visuellement, et peinant à convaincre au niveau de l'écriture : à se demander si ce n'était pas un embryon de script, inabouti et produit en vitesse suite au succès inattendu de Freaky, à l'image de la motivation même de l'héroïne de ce métrage (le meurtre de sa meilleure amie), totalement ignorée une fois la mise en place et le premier tiers du film écoulés.

Bref, ce n'est pas une réussite, c'est assez pauvre visuellement et thématiquement, ce n'est pas aussi malin ou original que cela pense l'être, en somme : bof.

2/6

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