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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Christmas Yulefest 2022 - 40 - La Famille Claus 3 (2022)

Publié le 24 Décembre 2022 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Fantastique, Netflix, Jeunesse, Noël, Yulefest, Christmas, Review, Belgique, Pays Bas, Aventure

Noël est là : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

 

La Famille Claus 3 (De Familie Claus 3 - 2022) :

À l'approche de Noël, la famille Claus part au ski, mais rapidement, la petite Noor (Amber Metdepenningen) découvre le secret que son frère Jules (Mo Bakker) et son grand-père Noël (Jan DeCleir) leur cache à tous. Une découverte inattendue qui va mettre en péril les fêtes de Noël, lorsque Noor met la main sur le globe magique de son grand-père, et que ce dernier finit dans une prison à l'autre bout du monde...

Le premier Famille Claus, film belge/flamand à l'écriture un peu approximative, m'avait laissé un peu indifférent. Le second, plus maîtrisé, m'avait paru un peu plus abouti. Pour ce troisième volet, c'est surtout sur un plan visuel que ça fonctionne bien : le métrage semble avoir augmenté son budget global, et visuellement, c'est très chaleureux, esthétique, et plutôt joli, malgré quelques incrustations sur fond vert un peu moyennes.

Parce que sur le front du scénario, pas de surprise : c'est toujours de l'à-peu-près, notamment en ce qui concerne le personnage du jeune skieur antagoniste, très caricatural et simpliste. À côté, on a les parents qui cherchent à se fiancer, la grand-mère alcoolique qui pousse au mariage (assez amusante), quelques quiproquos, le Père Noël dans une prison mexicaine bien caricaturale, et un jeune Jules à l'interprétation inégale : pas de quoi se relever la nuit en somme, d'autant qu'il se dégage de cet épisode un fort parfum de "on ne sait pas trop quoi faire pour ce troisième volet, tiens, si on envoyait les protagonistes en vacances", soit la grosse ficelle narrative systématiquement employée par les franchises en panne d'inspiration.

Mais malgré cela, cette Famille Claus 3 se regarde sans trop de problèmes, grâce à sa durée limitée, à ses décors enneigés très agréables (une station de ski française en lieu et place de l'Autriche), et à la petite Amber Metdepenningen, finalement assez sympathique, naturelle et attachante.

Pas meilleur que l'épisode 2, mais plus joli à regarder (et à écouter, aussi, la bande originale est aussi passée au niveau supérieur).

3.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2021 - 36 - Noël au grand cœur (2021)

Publié le 22 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, GAC

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Noël au grand cœur (A Kindhearted Christmas - 2021) :

Jamie (Jennie Garth), directrice d'une agence touristique d'une petite ville, décide de jouer le Père Noël anonyme au sein de sa communauté, afin de perpétuer les gestes caritatifs de son défunt mari. Mais rapidement, ses actes désintéressés et anonymes attirent l'attention des médias, et amènent en ville Scott (Cameron Mathison), animateur d'un programme matinal, qui tombe aussitôt sous le charme de la jolie veuve. Mais cette romance naissante se marie assez mal avec le secret de Jamie...

Encore un film GAC Family, avec le grand retour de Jennie Garth devant les caméras dans un métrage qui rappelle fortement un certain Père Noël au grand cœur, déjà avec Garth, et qui réunit l'actrice avec Cameron Mathison, son partenaire de Un rêve éveillé.

Et la bonne alchimie des deux acteurs est l'un des points forts de ce métrage, créant une relation amusante entre eux, avec d'un côté une Jennie Garth pas très douée dans le mensonge, et de l'autre un Mathison très crédible en présentateur de journal matinal.

Un duo qui fonctionne bien, donc, pour une histoire assez classique, mais pleine de bons sentiments, et qui laisse de la place à une romance plutôt ludique et attachante. On regrettera peut-être que certains personnages secondaires (la nièce, notamment) soient un peu trop transparents, ou que la réaction de Scott, dans la dernière ligne droite, soit un peu artificielle et forcée, mais bon.

Plutôt une bonne surprise, donc.

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2022 - 33 - Santa Camp (2022)

Publié le 21 Décembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, USA, Review, HBO, HBO Max, Noël, Christmas, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

Santa Camp (2022) :

Le quotidien du Santa Camp, camp de formation pour quiconque veut devenir Père Noël, et qui voit sa tradition caucasienne chamboulée par l'arrivée en ses rangs d'une certaine diversité ethnique et sexuelle...

Un documentaire HBO Max assez typiquement américain dans sa forme, ce qui m'a laissé assez mitigé, je dois dire.

Et c'est dommage, parce que le fond est intéressant et pertinent, avec ces personnes différentes (un noir, un transsexuel, un handicapé et sa famille) qui tentent de se faire une place dans l'univers des Pères Noël et de représenter leurs communautés respectives dans cette industrie... mais la forme du documentaire est trop balourde, d'une manière assez typique de la justice sociale à l'Américaine : frontale et culpabilisatrice, imposant la représentativité et la diversité comme une vérité absolue et manichéenne n'admettant pas la moindre nuance.

Frustrant, donc, comme cette lesbienne tatouée obèse féministe qui passe son temps à regarder le Camp et ses participants avec un air goguenard, prompte à se plaindre du privilège des hommes blancs présents là, et à clamer bien haut qu'elle n'est pas une Mère Noël comme les autres, second rôle du Père Noël, parce qu'elle a un Doctorat, donc elle est Dr Noël ! Un conflit de générations et de points de vue un peu forcé, et qui fréquemment donne une impression d'artificialité, tant dans les témoignages que dans certaines discussions filmées.

Dans l'absolu, ce n'est pas inintéressant, mais difficile de s'ôter de l'idée que le but premier du documentaire était de provoquer et de créer l'indignation d'une certaine tranche de la population américaine très à droite, afin de créer le buzz...

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #1643 : Le journal d'un dégonflé (2021)

Publié le 12 Mai 2022 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, USA, Disney

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Le journal d'un dégonflé (Diary of a Wimpy Kid - 2021) :

Sur le point d'entrer au collège, Greg (Brady Noon) est inquiet de ce qui l'attend sur place, d'autant que ni lui ni son meilleur ami Jefferson (Ethan William Childress) ne font nécessairement partie des enfants les plus populaires...

Cinquième incarnation de la série des Journal d'un dégonflé après quatre épisodes en prises de vues réelles (dont il me semble que j'ai vu le premier, sorti en 2010), cette version animée d'une durée d'une heure à peine ressemble plus à un "animated special" qu'à un réel long métrage adapté du livre de 2007.

Et pour cause : initialement conçu comme un épisode animé de trente minutes pour la Fox, le projet a été remanié encore et encore, pour finir sous sa forme actuelle, diffusée en décembre dernier sur Disney +, avec à la clef un accueil assez tiède des critiques.

Un accueil effectivement mérité, tant ce métrage n'a pas grand chose de mémorable ou d'intéressant. Non seulement le portage 3D du trait original est assez moyen (disons que ce n'est vraiment esthétique), mais en plus, le tout m'a semblé assez décousu, perdant un peu la structure journalière de l'original pour un récit plus brouillon.

Ajoutez à cela un doublage inégal, pour des personnages pas très attachants, et voilà, une adaptation animée assez quelconque et oubliable, qui manque de rythme et de punch.

Cela dit, la durée assez courte du tout occupera les enfants pendant une petite heure.

2.5/6

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Lower Decks, saison 2 - dernière partie : 2x10 + bilan (2021)

Publié le 21 Novembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, CBS, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, USA, Lower Decks

Un peu comme lors de la saison 1, la série Lower Decks semble partie pour se terminer de manière plus sérieuse et sérialisée que durant ses premiers épisodes... et ce n'est pas un mal.

Lower Decks, saison 2 - dernière partie (2021) :

- 2x10 - Alors que la promotion imminente du Capitaine Freeman sur un autre vaisseau sème la discorde parmi le senior staff du Cerritos, une mission de l'USS Archimedes tourne mal, et impose à tout l'équipage du Cerritos de collaborer et de démanteler la coque du navire, à temps pour secourir d'Archimedes...

Un peu bizarre, cet épisode (quasi) à suivre qui arrive sur les talons d'un épisode 9 ressemblant déjà beaucoup à un season finale concluant le fil conducteur de la saison.

Bizarre, car ce final est totalement indépendant des 9 épisodes précédents (sa dernière scène exceptée), et plutôt agréable : une intrigue contenue avec du suspense, un message d'unité de l'équipage, avec en prime un gros clin d'œil à Seaquest DSV, des scènes consacrées à tout le monde, une caractérisation efficace...

Bref, il y a de quoi être satisfait par tout ça... quand bien même la toute fin semblerait arriver un peu comme un cheveu sur la soupe, avec une arrestation sommaire et arbitraire qui aurait, à la limite, sa place dans un procedural contemporain, mais semble ici un peu artificiel et précipité.

Après, ça restait un épisode plutôt réussi... comme le final de la saison 1.

 - Bilan saisonnier -

Lorsque je me penche de nouveau sur les bilans de cette saison 2, que vois-je ? Je vois une série qui a réussi à apprendre de ses erreurs, et à capitaliser sur ses points positifs, mais qui continue tout de même à fonctionner sur une même formule (du fanservice à gogo + un peu de relationnel). Une formule certes allégée sur de nombreux plans en comparaison de la saison 1 (le rythme, l'hystérie générale, les gros traits des personnages, l'omniprésence de Mariner, tout ça s'est amélioré), mais qui reste toujours intrinsèque à l'ADN du show.

Le programme reste donc toujours un peu inégal, cherchant son point d'équilibre entre sérieux et délire parodique, et, occasionnellement, il verse encore trop dans une direction ou dans l'autre, mais cette saison 2 de Lower Decks est un pas dans la bonne direction : la série progresse lentement, mais sûrement, même si je reste toujours loin de partager les commentaires extatiques d'une grosse partie du web anglo-saxon.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Critiques éclair - Star Trek Discovery 1x11

Publié le 20 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Star Trek, Action, Aventure, Drame, CBS, Discovery

La semaine dernière, Star Trek Discovery a repris le cours de la seconde moitié de sa saison, envoyant ses personnages dans l'univers miroir, sans toutefois apporter grande originalité à sa narration et à ses rebondissements...

​Star Trek Discovery 1x11 :

Dans l'Univers Miroir, Burnham continue de se faire passer pour son double, tandis que Tyler, lui, commence à perdre pied.

Je... je ne sais pas vraiment quoi dire. Ça aurait dû être un épisode plein de rebondissements imprévisibles et de moments choquants, et puis... non. J'ai trouvé ça soporifique, sans grand intérêt, au point que j'ai mis l'épisode en pause à mi-parcours, et que je n'y suis pas revenu avant plusieurs heures.

Le problème, c'est cette écriture, qui a passé d'innombrables épisodes à établir la relation Burnham/Tyler, une romance sans la moindre alchimie et à la conclusion évidente : comme les scénaristes sont incapables de se montrer surprenants, et enchaînent les rebondissements télégraphiés (je n'attends plus que "Lorca vient de l'univers-miroir", dans un épisode à venir), tout tombe à plat, pas aidé par un rythme bancal.

Je ne parle même pas de tout ce temps passé sur Tilly, une cadette - même pas une enseigne, hein, une cadette, à savoir une étudiante en stage d'observation en milieu professionnel - sans expérience médicale, placée seule en charge du cas de l'ingénieur comateux, sans même un médecin présent. D'accord.

Et puis comme toute la série tourne autour de Burnham, qui est tellement exceptionnelle, blablabla, que tout se doit d'être relié à elle (son compagnon est un espion torturé, sa meilleure amie Tilly est la capitaine du vaisseau dans l'univers-miroir et s'occupe seule de Stamets sur le Discovery, Mirror-Burnham est la capitaine la plus badass de l'univers-miroir, son mentor-miroir est impératrice, son père d'adoption est Sarek, qui est aussi le conseiller des peuples alliés de l'univers miroir - d'ailleurs Sarek éminence grise de la rébellion et Spock premier officier de l'Enterprise, bonjour les réunions de famille - , etc) que ça en devient lassant, à deux doigts d'une mauvaise fanfiction.

Bref, j'ai vraiment énormément de mal avec la tournure que prend la série, et j'ai hâte que le Discovery quitte l'univers-miroir pour passer à autre chose, en espérant que ça redonne un petit coup de fouet au tout.

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Critiques éclair - Star Trek Discovery 1x10

Publié le 13 Janvier 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, Action, Aventure, Star Trek, Drame, CBS, Discovery

La pause hivernale est terminée, et Star Trek Discovery reprend donc son cours, après une première moitié de saison soufflant le chaud et le froid...

​Star Trek Discovery 1x10 :

L'équipage du Discovery découvre que le vaisseau vient d'arriver dans l'Univers Miroir, alors même que Tyler commence à découvrir ses véritables origines...

Sans surprise, Tyler est donc bien un agent klingon dormant. Sans surprise, il n'a pas conscience de son état, et va être forcément être torturé entre ses sentiments pour Burnham et sa nature profonde de Klingon lobotomisé. Sans surprise, Burnham et Tyler n'ont toujours pas la moindre alchimie. Sans surprise, ils sont tous dans l'univers miroir (bouh ! c'est nul !). Sans surprise (parce que la série n'a pas grande originalité), ça s'inspire joyeusement du double épisode In A Mirror Darkly d'Enterprise, sur l'USS Defiant et l'univers miroir. Sans surprise, un gay y passe :ninja:. Sans surprise, le plan de Lorca & compagnie est particulièrement médiocre. Sans surprise, Tilly a l'air ridicule en mode mirror universe (mais ça, c'est cohérent avec la plupart des relookings "miroir").

Bref, sans surprise, c'est du Discovery pur jus : c'est rythmé, c'est chatoyant, ça se regarde mais ça n'apporte pas grand chose à la franchise et à l'univers, et c'est ultra-prévisible.

Maintenant, histoire de continuer dans cette prévisibilité, j'attends que les scénaristes nous révèlent que l'Empereur, c'est Michelle Yeoh, descendante de l'Impératrice Hoshi Sato d'Enterprise (ou un truc du genre ^^), et bien sûr, que Lorca avoue qu'il est le Lorca de l'univers miroir, qui a pris la place de son double à un moment ou à un autre.

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Christmas Yulefest 2021 - 18 - Le Come-back de Noël (2021)

Publié le 11 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Le Come-back de Noël (One December Night - 2021) :

Fille de Mike Sullivan (Peter Gallagher), une star de la musique vivant désormais recluse après s'être brouillée avec Steve Bedford (Bruce Campbell), son partenaire de toujours, Quinn (Eloise Mumford) tente de trouver sa place au sein du label où elle travaille. Lorsqu'elle reçoit pour mission de retourner dans sa ville natale, afin d'y superviser un concert télévisé spécial durant lequel Sullivan et Bedford doivent se réunir, la situation se complique. D'autant que pour y parvenir, Quinn va devoir collaborer avec Jason (Brett Dalton), le fils de Steve Bedford...

Assez agréable, ce One December Night, un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries à thématique musicale, qui évite les écueils habituels du genre et propose un duo Peter Gallagher/Bruce Campbell plutôt sympathique.

Rien de transcendant, mais le métrage ne sombre pas dans le trop plein de larmes et d'émotion, ni dans les clichés habituels de la comédie romantique ou du film de Noël : c'est plutôt bien dosé, plutôt bien interprété (même si la fébrilité d'Eloise Mumford, toujours sur le point de fondre en larmes, est un peu frustrante), et ça se regarde facilement, aidé par un Bruce Campbell et un Peter Gallagher aux rapports efficaces.

Pas un téléfilm que je reverrai fréquemment, mais pas désagréable pour autant.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2022 - 03 - Noel Next Door (2022)

Publié le 30 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Télévision, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Critiques éclair, Review, USA, Canada

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Noel Next Door (2022) :

Handicapé suite à une attaque cérébrale, Jeremy (Corey Sevier), un compositeur de musique classique, peine à se réacclimater à la vie quotidienne, et se transforme lentement en véritable Scrooge, râleur, solitaire et belliqueux. Surtout à l'approche de Noël, et lorsque Henry (Callum Shoniker), un jeune garçon de son quartier, provoque des nuisances sonores agaçantes. Seul rayon de lumière dans son brouillard quotidien, Noelle (Natalie Hall), serveuse locale à la répartie cinglante, et au charme de laquelle Jeremy n'est pas insensible... sans savoir qu'elle est la mère d'Henry.

Une rom-com Hallmark plutôt agréable et rafraîchissante, tournée dans des décors naturellement enneigés, en hiver, avec un couple principal à l'alchimie et aux échanges assez dynamiques, et des éléments un peu plus originaux que la moyenne : le fait que les personnages soient divorcés et aient un passif établi, que le protagoniste masculin soit handicapé, qu'il n'y ait pas de véritable quiproquo (hormis celui intégré au postulat de base)...

Ce n'est pas parfait, il y a quelques moments à l'interprétation un peu forcée, d'autres à l'écriture parfois un peu maladroite (lorsque Jeremy remet en place un chevelu agressif), Henry est un peu tête à claques, mais dans l'ensemble, ça se démarque suffisamment du tout venant des productions Hallmark de base pour que l'on passe un assez bon moment.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2022 - 01 - Un Noël de rêve en Suisse (2022)

Publié le 28 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Critiques éclair, Télévision, Lifetime, Review, USA

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Un Noël de rêve en Suisse (Merry Swissmas, aka A Christmas in Switzerland - 2022) :

Ravie de retourner passer Noël en famille en Suisse, dans l'auberge que sa mère va ouvrir, Alex (Jodie Sweetin) déchante en apprenant que son ancienne meilleure-ami d'enfance sera de la partie, et avec elle, son compagnon, l'ex d'Alex. Heureusement, elle rencontre sur place Liam (Tim Rozon), père veuf gérant de l'auberge, qui lui demande son aide pour gérer les évènements, lui promettant en échange de lui faire découvrir toutes les traditions de Noël locales...

Une comédie romantique festive Lifetime assez quelconque, se déroulant supposément en Suisse (mais tournée au Québec, ce qui a des bons points - la neige - et des mauvais - les devantures en français local, les accents de certains personnages secondaires, la présence forcée d'un drapeau suisse dans une scène sur deux en extérieur), et souffrant principalement d'un manque cruel de budget et d'énergie : c'est une production Reel One Entertainment, aux budgets généralement limités, et souvent défaillants à divers niveaux de la production.

Là, en l'occurrence, outre le Québec-Suisse, on a un peu l'impression qu'il n'y avait plus de budget pour le maquillage, la coiffure et le casting. En effet, à part Jodie Sweetin, comme toujours dynamique et sympathique (même si ses choix de rom-coms sont rarement les plus probants), personne ne laisse la moindre impression, voire même, c'est assez globalement transparent. Notamment au niveau de Tim Rozon, globalement assez mou et insipide. Et puis l'écriture ne suit pas vraiment non plus, toute la réconciliation entre Alex et sa meilleure amie trainant en longueur, et éclipsant un peu trop le reste du récit.

Le tout reprend un peu de peps vers la fin, grâce aux interactions sympathiques de Sweetin avec le petit garçon, très attachant, et il est louable de voir enfin un métrage de ce type dans lequel des personnages portent d'énormes doudounes pour faire face au froid, et pas de petites tenues légères trahissant un tournage au mois de mai... mais bon, dans l'ensemble, un bon gros bof.

2.25 ou 2.5/6, pas plus.

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Christmas Yulefest 2022 - 58 - Snow Day (2022)

Publié le 5 Janvier 2023 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Télévision, Noël, Yulefest, Christmas, Jeunesse, Musique, Nickelodeon, Paramount, Review, USA

Bonne année ! Chez les Téléphages Anonymesle marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest continue jusque début janvier....

Snow Day (2022) : 

Adolescent maladroit amoureux en secret de la belle Claire (Shelby Simmons), Hal (Ky Baldwin) décide de tenter le tout pour le tout à l'occasion d'une journée blanche durant laquelle les écoles de la ville, enneigée, sont toutes fermées. Sa petite sœur Natalie (Michaela Russell), elle, est bien décidée à prolonger ces vacances improvisées en empêchant le conducteur de la déneigeuse (Jerry Trainor) de passer...

Remake du Jour Blanc de 2000 (téléfilm assez inégal et oubliable) pour Nickelodeon et Paramount +, ce Snow Day 2022 a la mauvaise idée d'être une comédie musicale façon Disney Channel, ce qui, forcément, pose déjà un problème de taille lorsque ce côté musical s'avère insipide et générique au possible.

Autre souci : cette nouvelle version se concentre à 75 % sur le côté romantique de ses adolescents, ce qui déséquilibre fortement le tout, mène à des numéros musicaux tout droit sortis d'un High School Musical, et ne laisse qu'une place mineure aux autres personnages, les mésaventures de la petite sœur impertinente et de Jerry Trainor exceptées.

Et comme le tout propose une interprétation souvent très... Nickelodeon, ce Snow Day 2022 lasse assez rapidement. M'enfin ça plaira peut-être au public visé, et j'avoue que les extérieurs enneigés canadiens sont toujours très agréables à l'image.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1758 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Meet Cute (2022)

Publié le 2 Février 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, Fantastique, NBC, Peacock, Review, USA, Drame, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Meet Cute (2022) :

Lorsqu'elle rencontre Gary (Pete Davidson), un new-yorkais discret et cinéphile, Sheila (Kaley Cuoco), une jeune femme suicidaire, passe une soirée agréable avec lui, et lui avoue qu'elle utiliser une machine temporelle pour revivre encore et encore la même soirée...

Supposément une comédie fantastique diffusée sur Peacock et appliquant la formule de la boucle temporelle façon Un jour sans fin au genre de la comédie romantique, après Palm Springs et Un Jour sans fin, justement (qui était une comédie romantique, ne l'oublions pas), ce Meet Cute est en réalité... quelque chose d'un peu différent.

On est en effet plus proche d'un drame indépendant façon mumblecore, adapté d'un script de la Black List (lol), et qui nous présente une Sheila dépressive, désespérée et psychotique (Cuoco la joue très intense et caricaturale) qui décide de manipuler intégralement la vie de Gary pour améliorer l'existence de ce dernier, et pour avoir une relation parfaite avec lui.

C'est inutilement bavard, existentialiste, avec un humour noir, absurde et sec, des métaphores pas très probantes (sur la dépression, les relations, etc) et ça fait le choix de présenter une Sheila globalement antipathique, tout en tentant désespérément de donner du corps à la romance principale, ce qui ne fonctionne jamais vraiment.

La mayonnaise n'a donc pas du tout pris en ce qui me concerne, et le tout a fini par tomber à plat, dans une dernière ligne droite qui oublie totalement la comédie, la romance, et vire dans le larmoyant et l'émotionnel un peu forcé.

Et puis je me répète, mais j'ai vraiment eu du mal avec les choix d'interprétation de Cuoco.

2.25/6 

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Halloween Oktorrorfest 2021 - 17 - Rent-A-Pal (2020)

Publié le 19 Octobre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Romance, Thriller, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Rent-A-Pal (2020) :

Au début des années 90, David (Brian Landis Folkins), un quadragénaire seul et isolé vivant avec sa mère sénile (Kathleen Brady) dont il s'occupe, trouve un refuge dans les vidéos qu'il reçoit d'un service de rencontres auquel il est abonné. Jusqu'à ce qu'il mette la main sur Rent-A-Pal, une vidéo préenregistrée un peu différente qui lui promet un meilleur ami en la personne d'Andy (Wil Wheaton)... mais progressivement, Andy va prendre une place de plus en plus importante dans la vie de David, jusqu'à mettre en péril sa relation naissante avec Lisa (Amy Rutledge)...

Un thriller psychologique indépendant à la distribution limitée mais impeccable, et qui parvient à donner corps à son univers rétro-80s/90s de manière simple mais efficace.

Paradoxalement, alors que les enjeux du films sont assez cousus de fil blanc - on comprend très tôt que David va tomber sous l'influence néfaste et possessive d'Andy, qu'elle soit réelle ou imaginaire, et que le tout ne pourra se finir qu'en tragédie pour ce protagoniste - et que le rythme du film peut parfois défaillir légèrement, le métrage parvient à bien retranscrire la manière dont David se laisse consumer par cette vidéo finalement assez bénigne.

Mais voilà : que la vidéo soit réellement maléfique ou qu'elle ne soit qu'une manifestation de l'esprit malade de David, Wil Wheaton parvient, avec l'aide d'un montage déstructuré qui découpe et déforme ses interventions, à incarner un Andy toujours à la limite de la menace, une interprétation remarquable qui donne tout son intérêt au métrage, face à un Brian Landis Folkins constamment sur la corde raide.

Mieux encore : le film parvient à être ponctuellement touchant, en présentant ce protagoniste dépressif et isolé prenant soin de sa mère sénile, et coupé du reste de la société. On en vient à espérer que les choses s'arrangent pour lui, même si l'issue fatale du récit ne fait jamais aucun doute.

Une bonne surprise pas forcément dénuée de défauts, mais qui parvient à faire une forte impression tant par son style que son interprétation.

Un bon 4/6

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Christmas Yulefest 2020 - 32 - Noël, mon boss et moi (2020)

Publié le 15 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Hallmark

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusqu'à mi-janvier...

Noël, mon boss et moi (Christmas by Starlight - 2020) :

Parce qu'un développeur immobilier a prévu de démolir le café de ses parents, Annie (Kimberly Sustad), avocate, décide d'aller le rencontrer, pour tenter de le faire changer d'avis. Sur place, elle fait la connaissance de William Holt (Paul Campbell), le fils du développeur, un homme nonchalant et sarcastique qui ne semble pas vraiment passionné par son travail au sein de l'entreprise familiale : il accepte alors d'aider Annie, à condition que celle-ci lui serve d'avocate pendant quelques jours, le temps de régler quelques affaires...

Encore une histoire de petite ville qui dépérit, de méchant développeur immobilier qui veut y imposer sa loi, de petite entreprise à sauver juste avant Noël, de fête à organiser au dernier moment, etc... mais ici, ça fonctionne.

Probablement parce que cette comédie romantique Hallmark est écrite par ses deux acteurs principaux, des acteurs principaux qui se connaissent bien (cf Noël, romance et coïncidences, entre autres), qui s'entendent bien, et ont donc une excellente alchimie, assez dynamique et impertinente.

Résultat : tous les clichés du genre passent comme une lettre à la poste, portés par un rythme assez primesautier et par un ton jamais trop sérieux. Après, ça reste une rom-com Hallmark assez classique (malgré son couple de personnages secondaires gays), donc rien d'exceptionnel à se mettre sous la dent, mais la bonne humeur, la décontraction, le naturel et le sens de l'humour de tout le monde rendent ce Christmas by Starlight clairement sympathique.

3.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2020 - 08 - Noël au Château (2020)

Publié le 3 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, Noël

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Noël au Château (Chateau Christmas - 2020) :

Pianiste internationale réputée mais pleine de doutes, Margot (Merritt Patterson) revient au Château Neuhaus, un hôtel de luxe, pour y passer les fêtes de fin d'année en famille, et retrouver le goût de la musique. Sur place, cependant, elle rencontre Jackson (Luke MacFarlane), son ex, qui tente de la convaincre de prendre part au concert de Noël annuel du Château...

Troisième téléfilm Hallmark visionné cette saison, et déjà, on commence à repérer une tendance dans les thématiques : le cliché de la musicienne ultra-talentueuse dont la carrière est au point mort et qui retrouve l'inspiration en même temps que l'amour.

C'était déjà le cas dans Christmas Tree Lane, c'est le cas ici, et j'ai cru comprendre qu'il y avait plusieurs autres téléfilms Hallmark à venir fonctionnant sur des notes similaires (sans mauvais jeu de mots).

Par chance, ici, ça fonctionne mieux qu'avec Alicia Witt. Peut-être parce que comme Merritt Patterson n'est pas, à ma connaissance, une pianiste de niveau international (contrairement à Witt qui est musicienne IRL), le récit ne se sent pas obligé de se centrer (autant que dans Christmas Tree Lane) sur ses tourments d'artiste et sur une performance tellement exceptionnelle qu'elle sauve Noël.

Ici, il n'y a pas de rue commerçante ou de village à sauver, mais simplement un concert à organiser, avec des musiciens à recruter, un gérant d'hôtel plutôt sympathique (le toujours fiable Jess Hutch) et un déroulé relativement agréable à suivre.

Après, ça reste un téléfilm mineur, malgré un couple principal à l'excellente alchimie, et des clichés (légèrement) détournés : pas sûr que le tout reste particulièrement dans les mémoires. Mais pour le moment, ça reste un peu au-dessus du reste de la saison Hallmark.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2021 - 21 - Boys from County Hell (2021)

Publié le 25 Octobre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Drame, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, UK, Irlande

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Boys from County Hell (2021) :

Dans un recoin perdu de l'Irlande, le seul titre de gloire de la bourgade de Six Mile Hill est d'avoir brièvement hébergé Bram Stoker, qui se serait inspiré d'une légende vampirique locale pour écrire son Dracula. Seul problème : lorsque Eugene (Jack Rowan) accepte de travailler aux côtés de son père (Nigel O’Neill) au rasage d'une colline voisine, pour faciliter le passage d'un nouvelle route, il réveille malencontreusement Abhartach, le vampire en question, qui s'en prend aussitôt à la petite communauté, mais n'obéit pas forcément aux règles du vampirisme telles que le grand public les connaît...

Une comédie horrifique irlandaise un peu trop inégale pour son propre bien, mais finalement tout à fait regardable, et assez typique de sa ruralité : après une scène d'ouverture in media res très efficace, notamment au niveau des effets spéciaux, le film repart en arrière, pour une bonne demi-heure de mise en place en mode quasi-drame social et campagnard, pas forcément désagréable à suivre, mais jamais particulièrement captivant.

L'humour s'invite enfin au bout d'une grosse demi-heure, en même temps que les vampires, et la petite heure qui suit se déroule de manière tranquille et nonchalante, bien que plus sanglante : de quoi proposer un métrage sympathique, mais pas forcément très mémorable, et qui s'égare ponctuellement dans quelques scènes inutilement caricaturales (la jambe du père).

En fait, on sent clairement que le tout est une version "longue" d'un court-métrage, tant le développement effectué autour de quelques idées fortes est assez inégal. Pas forcément assez horrifique pour marquer, pas forcément assez comique pour emporter totalement l'adhésion, pas forcément assez dramatique pour susciter l'émotion, le film se retrouve le postérieur entre plusieurs chaises, et s'avère, au final, assez moyen.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2021 - 34 - Jakob's Wife (2021)

Publié le 2 Novembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Romance, Thriller, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Jakob's Wife (2021) :

Étouffant dans son mariage routinier à Jakob (Larry Fessenden), pasteur charismatique et austère d'une petite ville tranquille, Anne (Barbara Crampton) décide de le tromper avec un ami d'enfance. Mais rapidement, cette aventure d'un soir se transforme en cauchemar lorsqu'elle devient la victime d'un vampire qui la transforme à son tour. Désormais dotée d'une soif de sang et d'une assurance inédite, Anne va alors trouver un nouveau sens à sa vie...

Ce n'était pas prévu ainsi, mais finalement, ça fonctionne tout aussi bien : deuxième film de la journée, et deuxième métrage avec Barbara Crampton, une Crampton ici en mode vampire, pour un métrage aux variations de ton surprenantes, puisque d'un thriller vampirique assez basique et classique, le film prend un virage vers la quasi-comédie horrifique à partir de la transformation d'Anne, au bout d'une heure de métrage.

Et ce n'est pas plus mal, puisqu'on évite pas ainsi pas mal d'écueils inhérents au genre : en impliquant presque immédiatement le pasteur dans le vampirisme de son épouse, le film se permet d'avoir un Fessenden un peu moins rigide, de placer des gags à base de marijuana, d'avoir CM Punk en flic à moustache, et de rendre aussitôt ses effets (parfois un peu limités) nettement plus acceptables.

En effet, ce qui ressemblait à une simple métaphore dramatique sur l'émancipation de la femme devient ainsi un métrage semi-comique aux effets sanglants et dégoulinants, qui présente un maître vampire de sexe féminin mais à l'apparence de Nosferatu, et qui se finit en métaphore du mariage, avec un couple qui doit apprendre à se faire confiance tout en menaçant constamment de se tuer mutuellement.

Pas désagréable, tout ça, à défaut d'être particulièrement subtil.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2021 - 15 - Becoming Santa (2011)

Publié le 10 Décembre 2021 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Christmas, Critiques éclair, Documentaire, Noël, Review, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Becoming Santa (2011) :

Un documentaire sympathique écrit par Jack Sanderson, et qui suit le parcours de ce dernier tout au long d'une saison festive, alors qu'il a décidé d'endosser l'habit du Père Noël pendant les fêtes de fin d'année. On l'accompagne ainsi lors de son premier essayage de costume, de sa première teinture capillaire, de ses quelques jours à la Santa School, puis durant ses premiers événements en tant que Père Noël agréé.

Le tout rythmé par les commentaires goguenards de Sanderson, qui apprécie l'opportunité qui lui est offerte, mais ne perçoit pas forcément ce rôle comme une vocation. Pourtant, le bonhomme est fait pour ça, et chacune de ses apparitions dans le rôle est confondante de naturel, surtout lorsqu'il est vu au travers du regard émerveillé des enfants.

La juxtaposition de ces moments magiques et des commentaires pas dupes de Sanderson permet ainsi au documentaire de garder un ton léger et amusant, sans jamais se moquer pour autant des Santa Claus plus investis, qui ont consacré leur vie au rôle. Le message de Becoming Santa reste ainsi un message de bienveillance et de charité, qui évite le prosélytisme ou les querelles de clocher.

Après, je reste plus dubitatif sur les segments "historiques" centrés sur les origines du personnage de Santa Claus, via Saint Nicolas et compagnie. Non seulement ils laissent beaucoup de place à des intervenants trop contents d'affirmer qu'on doit presque toutes les traditions de Noël et de Santa Claus aux Américains, mais on a aussi droit à un passage maladroit et indigné sur Black Pete, le compagnon de Saint Nicolas, ce qui contribue à renforcer un peu une certaine sensation d'éparpillement du documentaire (un documentaire qui s'intéresse aussi, en passant, aux œuvres caritatives new-yorkaises, etc).

Rien de bien méchant, cependant, et le film reste sympathique dans l'ensemble.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1572 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Mon fiancé mystère (2020)

Publié le 8 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, Télévision, USA, UpTV

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Mon fiancé mystère (Sincerely, Yours, Truly - 2020) :

Responsables d'une organisation caritative agricole, Hayley (Natalie Hall) et sa meilleure amie Elisa (Nicki Whitely) tentent de décrocher une subvention conséquente pour leur projet. Mais lorsqu'Elisa découvre, dans son nouvel appartement, une boîte de lettres d'amour abandonnées par un mystérieux poète au cœur brisé, elles se passionnent pour ce dernier. Seul problème : le poète anonyme, Josh (Marshall Williams) est aussi le principal rival des deux femmes pour la subvention, avec un projet plus technologique. Lorsque Hayley et le poète commencent à échanger par texto et par se rapprocher, les choses se compliquent alors sur tous les fronts...

Un téléfilm UpTV produit par ReelOne (avec ce que ça implique de budget au rabais, et de casting faiblard) qui a été écrit par la scénariste de multiples téléfilms judiciaires et de Quand la Magie Opère (You Cast a Spell on Me), un téléfilm romantique assez quelconque qui avait cependant pour lui un couple principal sympathique, et un argument fantastique suffisamment rare pour être noté.

Ici, cependant, on est dans du métrage générique au possible, qui lorgne sur plein d'autres œuvres du genre (on pense notamment à Vous avez un message), et qui ne parvient jamais vraiment à imposer sa marque ou à trouver son identité.

La faute aussi à un acteur principal masculin assez insipide, et à de longs passages tout sauf passionnants durant lesquels les acteurs racontent des platitudes en voix off tout en faisant semblant de taper des textos sur leur smartphone.

Bof.

2.25/6 (pour Natalie Hall et Nicki Whitely, qui ont des rapports amicaux légers et crédibles et, de temps à autre, des dialogues amusants)

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Un film, un jour (ou presque) #1574 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Spontaneous - Adolescence explosive (2020)

Publié le 10 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Horreur, Jeunesse, Review, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Spontaneous - Adolescence explosive (Spontaneous - 2020) :

Lorsque des élèves de leur lycée commencent à exploser spontanément, sans explication, Mara (Katherine Langford) et Dylan (Charlie Plummer) font connaissance, et tombent éperdument amoureux l'un de l'autre. Mais comment concilier une telle romance naissante avec des événements surnaturels mortels que personne ne comprend, et qui continuent de décimer les rangs des lycéens de la ville ?

Une teen comedy romantique et fantastique à l'humour très noir, adaptée d'un roman par le scénariste de La Baby-sitter (mouais), Underwater (bof) et de Love and Monsters (c'est déjà un peu mieux), et dont c'est ici la première réalisation : on retrouve ici une même approche particulière du genre, assez mordante (pas forcément présent dans Underwater, mais dans les deux autres films), qui se retranscrit ici dans le ton très sarcastique et ironique de Mara et Dylan.

Pas désagréable, à vrai dire, malgré quelques moments où cette écriture vire un peu au too much, des artifices de mise en scène oubliés en cours de route (les personnages qui s'adressent à la caméra tôt dans le film) et une héroïne assez abrasive et antipathique ; à l'identique, la dernière ligne droite (une grosse demi-heure, en fait, à partir d'une certaine explosion traumatisante) change un peu radicalement le ton du métrage, se débarrassant en grande partie de l'humour et de la légèreté, pour de la tristesse, de la déprime, du deuil et des larmes.

Ce qui aurait pu fonctionner avec des personnages plus attachants (même avant que les événements explosifs du film ne commencent, Mara est déjà un peu une ado rebelle tête à claques qui se croit au dessus du lot), mais finit par tomber parfois un peu à plat et par tirer à la ligne.

Après, le film peut être pris comme une métaphore de plein de choses - fusillades scolaires, hormones adolescentes en folie, terrorisme, anxiété sociétale - ce qui est une de ses forces, mais n'y allez pas en vous attendant à une comédie romantique, même excentrique : passée la première heure, le film bascule dans tout autre chose.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1577 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Spinster (2019)

Publié le 14 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, USA

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Spinster (2019) :

Sur le point de fêter ses 40 ans, Gaby (Chelsea Peretti), qui travaille comme traiteur, se fait plaquer par son compagnon, auquel elle ne tenait pas vraiment. Désormais célibataire, elle va passer une année à tenter de trouver un équilibre entre romance, vie professionnelle et vie de famille... avant d'aboutir à une conclusion inattendue.

Quoi de plus logique que de fêter cette Saint Valentin en passant en revue une comédie indépendante sur une trentenaire un peu paumée et sarcastique qui fait le choix, in fine, de ne pas chercher l'amour, et de rester célibataire ?

C'est donc le cas de ce Spinster, qui joue avec les codes de la comédie romantique pour arriver à une conclusion un peu mélancolique et tout sauf romantique, un "mieux vaut être seule que mal accompagnée" combiné à un choix délibéré de privilégier sa carrière plutôt que de se plier aux attentes d'une société qui aime dicter aux femmes ce qui devrait être leur vie idéale.

Pas désagréable, donc, et ça change un peu du tout venant (dans un film lambda, elle aurait fini par trouver l'amour à la toute fin, et par trouver un équilibre vie privée/vie professionnelle), même si, honnêtement, l'interprétation de certains seconds rôles est un peu inégale, et il faut apprécier le numéro habituel cynique et désabusé de Chelsea Peretti, qui peut s'avérer fatigant sur 90 minutes.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1579 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Senior Moment (2021)

Publié le 16 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Senior Moment (2021) :

Célibataire endurci et ancien pilote d'essai à la retraite, Victor Martin (Williams Shatner) passe ses vieux jours à flirter avec toutes les femmes de Palm Springs, au volant de sa voiture de sport, et accompagné de son compère Sal (Christopher Lloyd). Jusqu'au jour où son permis lui est retiré pour excès de vitesse : contraint de prendre les transports en commun, Victor rencontre alors Caroline (Jean Smart), une gérante de café écologiste dont il tombe sous le charme, malgré sa conception de la vie bien différente...

Une comédie romantique indépendante qui, il faut bien l'avouer, intrigue au premier abord, avec sa romance du troisième âge (voire plus, puisque ce chez Capitaine Kirk, bien qu'il soit encore fringuant et joue ici un septuagénaire, est âgé de 90 ans), mais finit par décevoir.

Non seulement parce que la romance n'arrive vraiment qu'à mi-parcours, mais surtout et principalement parce le film en lui-même est particulièrement bancal. La faute à une écriture assez médiocre et quelconque, qui tente d'être décalée et excentrique mais finit seulement par paraître forcée et décousue, pas aidée par un montage pas toujours probant.

Assez frustrant, donc, d'autant que Shatner et Jean Smart ont une relation plutôt amusante et sympathique (Christopher Lloyd, par contre, est de moins en moins compréhensible lorsqu'il parle).

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1587 : Club Eden - L'Île aux Fantasmes (1994)

Publié le 24 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Policier, Review, Romance, Thriller, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Club Eden - L'Île aux Fantasmes (Exit to Eden - 1994) :

Parce qu'Elliot (Paul Mercurio), un photographe, a pris sans le savoir un cliché compromettant d'Omar, un trafiquant de diamants, ce dernier (Stuart Wilson), accompagné de sa cruelle compagne Nina (Iman), tente de mettre la main sur la pellicule. Mais Elliot vient de partir pour l'île d'Eden, un centre de vacances sado-masochiste où le photographe découvre le milieu, et rencontre la séduisante maîtresse Lisa (Dana Delany). Et pour ne rien arranger, deux policiers maladroits (Dan Aykroyd, Rosie O'Donnell) sont incognito sur place, pour tenter d'arrêter Omar et Nina...

Une adaptation assez WTF (j'avais envie de dire "libre" mais à ce niveau de n'importe quoi, ce n'est plus de la liberté) d'un roman d'Anne Rice (dans sa période "j'écris des récits sado-maso pour adultes sous un pseudonyme"), transformé par Garry Marshall (le réalisateur de Pretty Woman) en buddy comedy policière vaguement libidineuse mettant en scène un Dan Aykroyd et une Rosie O'Donnell (à la narration en voix off assez mauvaise) traquant un méchant trafiquant, et confrontés aux excentricités BDSM d'une île où tous les fantasmes sont exaucés.

Ça racole de partout (en même temps, avec un tel sujet, il aurait été hypocrite de produire une comédie tous publics : ici, il y a de la nudité gratuite et frontale, ça parle de sexe, ça couche, etc), ça prend l'eau de partout (Paul Mercurio est franchement transparent, la romance principale n'est ni sexy ni intéressante, l'humour est particulièrement plat), ça ressemble très souvent à un résumé wikipédia du sadomasochisme ou à un "Le BDSM pour les nuls", c'est ultra-daté (notamment musicalement, avec plusieurs morceaux d'Enigma), bref, il n'y a absolument rien qui fonctionne dans ce qui se veut une comédie policière sexy, mais n'est paradoxalement jamais drôle, jamais sexy, et pas très policière, en plus d'être bien loin de la romance sulfureuse écrite par Anne Rice.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1583 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Just Swipe (2021)

Publié le 20 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, USA, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Just Swipe (2021) :

Exigeante et difficile, Vanessa (Jodie Sweetin) est malheureuse en amour, trouvant systématiquement des raisons pour rompre avec ses compagnons. Sur les conseils de ses meilleurs amis Donna (Danielle Perez) et Miles (Alex Mappa), Vanessa décide alors de tenter l'aventure des applications de rencontres. Un fiasco, jusqu'à ce qu'elle parle à Brandon (David Lipper), pas aussi beau, chevelu et musclé que sur sa photo de profil, mais dont le sens de l'humour séduit la jeune femme ; difficile cependant de faire naître une histoire d'amour alors que chacun est confiné chez soi par la COVID-19...

Une rom-com indépendante à petit budget et pandémique (l'essentiel des échanges et des scènes est tourné en face caméra/pseudo face webcam) qui compense son manque de moyens et sa distribution limitée par une décontraction et une sens de l'humour finalement assez typiques des productions habituelles dans lesquelles joue Jodie Sweetin.

Ça fonctionne donc plutôt pas mal, tant au niveau de la romance principale (Sweetin et Lipper ont une bonne alchimie et se connaissent depuis La Fête à la maison) que des personnages secondaires, avec un Alex Mappa flamboyant au possible, comme souvent.

Je n'en attendais rien, et finalement, je ne me suis pas ennuyé, notamment dans la manière dont la pandémie est gérée par le script et les personnages.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1581 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Avance (trop) rapide (2021)

Publié le 18 Février 2022 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, St Valentin, Australie

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Avance (trop) rapide (Long Story Short - 2021) :

Toujours à court de temps, Teddy (Rafe Spall) croise le chemin d'une femme mystérieuse (Noni Hazlehusrt), qui lui fait un cadeau énigmatique à l'occasion de son mariage : lorsqu'il se réveille le lendemain de son union avec Leanne (Zahra Newman), il découvre en effet qu'à intervalles réguliers, sans prévenir, il se retrouve projeté dans son propre corps, un an dans le futur. Manquant toutes les étapes importantes de sa vie de couple, il ne peut alors qu'assister à la lente déliquescence de son mariage, jusqu'à ce qu'il tente de prendre la situation en main...

Une comédie romantique fantastique australienne qui exploite un ressort narratif assez amusant en s'inspirant ouvertement de films comme Un jour sans fin (ou La vie est belle et Un chant de Noël) pour offrir à son personnage principal une seconde chance de trouver le bonheur et de rectifier ses erreurs.

Premier problème, cependant, le personnage de Rafe Spall n'est pas très attachant, du début du film à sa fin : sarcastique, frénétique, névrosé, râleur, épuisant, il ne fait pas un protagoniste très engageant, et le métrage en souffre.

Tout comme il souffre du fait que le script donne une impression de survol des personnages, de leur relation, de leurs sentiments - il est ainsi assez parlant de constater que le métrage a recours à des ficelles narratives assez évidentes et prévisibles (l'alliance, la boîte de conserve, le cancer de Ronny Chieng, la fillette) pour que le spectateur adhère à ce qu'on lui présente, alors qu'en parallèle, Leanne est sous-écrite au possible, et que l'on ne sait même pas quel est le métier qui occupe tant Teddy (le script s'en moque à la toute fin, mais encore une fois, ce n'est pas parce qu'un problème d'écriture est lampshadé qu'il en devient inexistant).

En résulte une sensation de récit un peu creux et superficiel, sous-développé, qui confond vitesse et précipitation, et dont le côté mélancolique du temps qui passe, ainsi que la métaphore principale assez évidente, ne suffisent pas forcément à donner de l'épaisseur au tout. Dommage.

2.5/6

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