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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #loki catégorie

Les bilans de Lurdo : Loki, saison 2 (2023)

Publié le 3 Mars 2024 par Lurdo dans Loki, Comédie, Critiques éclair, MCU, Disney, Marvel, Fantastique, Science Fiction, USA, Review, Télévision, Drame

J'avais trouvé la saison 1 de Loki, chapeautée par Michael Waldron, assez ludique et divertissante, avec une esthétique rétro intéressante, des rebondissements inattendus, des caméos amusants, un mystère global intrigant, le tout articulé autour d'une romance improbable mais qui fonctionnait plutôt bien.

Malheureusement, la saison 2, confiée à Eric Martin (un collègue de Waldron et seul scénariste de la saison 1 à remettre le couvert), n'a plus rien de tout cela, et s'avère une déception assez conséquente...

Loki, saison 2 (2023) :

Loki réalise qu'il est désormais capable de passer d'époque en époque (sans toutefois pouvoir contrôler ce phénomène) et que nul au TVA ne se souvient de lui. Problématique, d'autant que le Cœur temporel, qui permet d'empêcher la destruction du multivers, est défaillant, et qu'il faut le réparer au plus vite, avec l'aide d'OB (Ke Huy Quan), ingénieur spécialiste du TVA...

Une déception qui se traduit à l'écran, pour faire simple, par 4 ou 5 épisodes d'un surplace assez problématique, bourré de technoblabla nébuleux à peine compréhensible et inutile, et qui voit les personnages passer le plus clair de leur temps dans le TVA, à répéter qu'il faut sauver l'univers, qu'il faut réparer le Cœur, qu'ils ne savent pas comment faire, etc, etc, etc. 

C'est trop souvent bavard, ça ronronne beaucoup trop, ça sous-exploite les trois quarts de la distribution (la production semble ne plus vraiment savoir que faire de Wunmi Mosaku, de Gugu Mbatha-Raw et de Sophia Di Martino), et ça se complaît dans son esthétique, au point d'avoir l'impression, parfois, qu'elle remplace la substance de la série et sert de béquille à la production (ah, et si c'est bien filmé, ça semble aussi l'être pour de grands écrans, tant les plans très larges ont souvent tendance à réduire les personnages à l'état de silhouettes lointaines).

Ajoutez à cela un manque cruel d'émotion (la romance Sylvie/Loki n'est plus, et tous les personnages sont réduits à débiter de l'exposition et à être coincés dans une boucle temporelle prévisible), et un Jonathan Majors à l'interprétation parfois un peu trop caricaturale, et voilà, une saison laborieuse, dont on sent clairement passer les 5 premiers épisodes au ralenti.

D'autant que le tout culmine en un gros reboot prévisible à l'épisode 5, qui rend caduque et inutiles les quatre épisodes précédents (ou presque). On sent bien que l'objectif de tout ça est d'amener Loki à une prise de conscience, à se transcender et à faire le sacrifice ultime pour sauver l'univers, mais, dépourvue de substance émotionnelle, cette rédemption tombe un peu à plat, pas aidée par une direction artistique globalement assez claustrophobique, jaunâtre, déprimante...

Le contraste est alors d'autant plus violent avec le dernier épisode, qui retrouve un sens du fun et une grandiloquence spectaculaire pas inintéressant, le temps d'offrir à Loki la fin qu'il mérite.

Mais c'est trop tard : toujours très travaillée visuellement, mais désormais ronflante, bavarde, brouillonne et un peu inutilement prétentieuse tant elle se prend au sérieux, la deuxième saison de Loki tombe presque totalement à plat, malgré quelques fulgurances çà et là.

Vraiment frustrant et très laborieux.

 (bilan Marvel/DC mis à jour !)

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Critiques éclair - Loki, saison 1 : épisode 5 et 6 + bilan (2021)

Publié le 24 Juillet 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, MCU, Marvel, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Télévision, USA, Disney, Loki

Après ses deux premiers épisodes, et les deux suivants, la série Loki continue de partir, bon gré mal gré, dans des directions intrigantes... reste à voir si le programme va réussir son atterrissage.

Loki, saison 1 :

- 1x05 : Exilé avec les autres Loki dans le Néant, un endroit au bout du temps et de l'espace, Loki doit faire face, à l'aide de ses variants (Richard Grant, Jack Veal, DeObia Oparei), à Alioth, un nuage dévorant le Vide et ses occupants... mais la nature même des Loki menace de tout faire capoter.

Un avant-dernier épisode saisonnier plutôt intéressant et bien rythmé, au risque de paraître décousu et un peu précipité (on sent que certains moments ont été coupé au montage, comme certaines explications et transitions), mais ces facilités ne gâchent pas vraiment un épisode riche en spectacle et en effets spéciaux, qui voit Richard E. Grant voler la vedette à tout le monde dans un grand final aux accents Wagnériens, Marvel multiplier les clins d'œil aux comics (Throg ! le Thanoscopter !), Loki et Sylvie se rapprocher de manière touchante, et le scénario ouvrir une porte difficile à refermer avec cette forteresse mystérieuse, qui abrite le véritable cerveau derrière la TVA.

À ce stade de la série, il ne reste pas beaucoup de possibilités : tous les indices semés par le scénariste mènent logiquement à Kang le Conquérant, dans l'une ou l'autre de ses incarnations... mais on sait ce que ça donne de se laisser emporter par les spéculations.

Pour des raisons thématiques, Marvel pourrait aussi bien opter pour un variant Loki maléfique, ou pour une gigantesque manipulation de Sylvie (ou même de Miss Minutes, IA ayant décidé de suivre sa programmation à la lettre, par exemple).

On devrait rapidement être fixés dès la semaine prochaine, en tout cas.

- 1x06 : Les Loki entrent dans la forteresse se trouvant dans le Néant, et y confrontent le créateur de la TVA...

Fin de partie pour Loki, avec un épisode final chargé en exposition, et qui nous présente enfin le big bad de sa série... Kang le Conquérant.

Pas forcément une surprise pour l'amateur de comic-books avisé, mais une apparition qui fait plaisir, portée par un Jonathan Majors assez exubérant en "Celui qui demeure", une incarnation de Kang ayant choisi de faire régner la loi et l'ordre dans l'univers, pour éviter une guerre multidimensionnelle entre ses divers variants.

Une manière intéressante de réinterpréter le personnage de Kang et ses multiples versions, et qui laisse la porte ouverte à son retour, encore et encore, dans diverses incarnations à l'avenir (notamment dans le prochain Ant-man).

Après, je ne dirais pas non plus que j'ai été particulièrement surpris par la décision finale des deux Loki, et leur affrontement : cette histoire ne pouvait pas connaître de fin heureuse, et voir Loki expulsé sans hésitation par Sylvie dans une autre réalité est finalement assez logique (tout en évitant une séparation dans le sang et la douleur).

Reste que la porte est finalement grande ouverte pour une saison 2 qui, peut-être verra encore plus de mondes parallèles et de variants de Loki toujours plus déglingués...

- Bilan saisonnier -

Probablement, à mon goût, la série la plus réussie et homogène du MCU. Ou du moins, la mieux maîtrisée par ses scénaristes et sa production. Ce n'est pas parfait, et comme souvent, on sent que la COVID est passée par là, mais le tout m'a paru moins décousu que Falcon..., et mieux rythmé que Wandavision.

Et puis, bien entendu, il y a cette porte vers le Multivers, qui a été largement défoncée par la série, et qui devrait être explorée en long, en large et en travers dans les films à venir, et dans la saison 2 de Loki. Car oui, contrairement aux deux mini-séries précédentes, le récit de Loki se poursuivra dans une prochaine saison... ce qui est particulièrement intrigant, surtout compte tenu des événements de ce final, qui laissent beaucoup de choses en suspens.

Dans l'ensemble, donc, une série plutôt agréable et excentrique, qui a osé partir dans des directions intéressantes, et s'établir comme une charnière importante du MCU à venir (enfin, du Marvel Cinematic Multiverse, MCM, devrait-on dire désormais).

Reste à Marvel à mieux structurer ses saisons : actuellement, les séries sont écrites et produites comme des longs-métrages de 5 ou 6 heures, ensuite découpés au format hebdomadaire pour donner des épisodes plus ou moins longs. Ce qui coince parfois, et donne lieu à des passages mous ou de remplissage. Et sans surprise, c'est le scénariste habitué à la télévision qui s'en est sorti le mieux pour rythmer le tout, et donner envie de revenir de semaine en semaine.

Espérons que la tendance ira en se confirmant, pour que les productions télévisées du MCM soient de plus en plus homogènes dans leur production...

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Critiques éclair - Loki, saison 1 : épisode 3 et 4 (2021)

Publié le 17 Juillet 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, MCU, Marvel, Review, Science-Fiction, Science Fiction, Télévision, USA, Disney, Loki

Avec ses deux premiers épisodes, la série Loki a réussi a se créer une place bien à elle dans cette phase 4 du MCU : une sorte de bulle temporelle étrange, au sens de l'humour bien particulier, et qui remet en question tout ce que le spectateur pense savoir du fonctionnement de l'univers Marvel...

Loki, saison 1 :

- 1x03 : Bien décidé à ne pas se laisser reprendre par la TVA, Loki (Tom Hiddleston) suit son variant, Sylvie (Sophia Di Martino), au travers d'un portail, et se retrouve coincé avec elle sur Lamentis 1, une planète sur le point d'être détruite...

Un épisode de transition assez bref (moins de 40 minutes, tout compris) qui consiste essentiellement en un tête à tête entre Loki et Sylvie, deux incarnations d'un même personnage aux parcours bien différents. De quoi comparer leurs vies, leurs familles, leurs expériences, et apprendre à dépasser le stade de simples ennemis - même s'il semble évident qu'ils se trahiront à la moindre occasion.

Les deux acteurs principaux s'amusent clairement beaucoup, et l'épisode est plutôt réussi sur ce front, bien qu'un peu bavard pour les plus impatients : on sent que cet épisode a été remanié en post-production au niveau du rythme, de manière assez inégale, d'autant que le tout débouche sur une grosse scène d'action spectaculaire assez gratuite (façon "on filme tout en une prise avec la caméra portée qui navigue autour des acteurs").

Un peu frustrante, d'ailleurs, cette scène finale, puisqu'elle manque non seulement de raison d'être (les gardes qui retrouvent les Lokis au milieu de l'apocalypse, mwébof), mais aussi un peu de punch et de nervosité dans sa chorégraphie et sa mise en images.

Cela dit, au détour de ses dialogues, l'épisode se permet de semer quelques indices sur la véritable nature de la TVA, composé de variants issus de diverses lignes temporelles, et pas créés ex-nihilo par les Gardiens du Temps ; autrement dit, ces derniers ont clairement reformaté l'esprit de leurs employés... si tant est qu'ils existent réellement.

- 1x04 : Retrouvés in extremis par la TVA alors qu'ils étaient sur le point d'être détruits, Loki et Sylvie redeviennent les captifs de l'organisation. Mais les mensonges de cette dernière commencent à refaire surface, suscitant le doute chez certains des employés de l'agence...

Un épisode charnière dans la saison, qui confirme un certain nombre de suspicions du spectateur, tout en développant un peu plus le personnage de Loki, sa relation avec Sylvie, et sa place dans l'univers Marvel.

Et c'est plutôt sympathique, à vrai dire : toujours un peu bavard (mais c'est le personnage qui veut ça), l'épisode entérine le côté Magicien d'Oz des Gardiens du Temps (des animatroniques créés par... ?), confirme que Loki ne peut tomber amoureux que de lui-même (dans une version féminine, certes), que l'on devrait avoir des réponses très rapidement, et que, plutôt que d'être désintégrés, les variants Loki sont en fait expédié sur un plan d'existence ressemblant étrangement à un New York en ruines, peuplé de leurs semblables (en l'occurrence, le vieux Loki dans son costume en spandex jaune et vert, Kid Loki, un Loki noir maniant un marteau asgardien, et Lokicodile, adorable avec sa petite couronne).

Ajoutez à cela un caméo amusant de Sif, et voilà, un épisode plutôt agréable, que j'ai clairement préféré au précédent, et qui annonce une fin de saison spectaculaire (tous les Lokis contre la TVA ?).

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Critiques éclair - Loki, saison 1 : épisode 1 et 2 (2021)

Publié le 10 Juillet 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, MCU, Marvel, Review, Science-Fiction, Télévision, USA, Disney, Loki, Science Fiction

Troisième série faisant officiellement partie de la Phase 4 du Marvel Cinematic Universe, Loki se veut une suite directe à Avengers : Endgame, qui voyait un Loki issu d'un univers parallèle entrer en possession du Tesseract, et l'utiliser pour s'enfuir et éviter les conséquences de la Bataille de New-York.

Au programme, six épisodes d'une série décalée envoyant Tom Hiddleston aux quatre coins de l'espace, du temps et du multivers, série chapeautée par Michael Waldron, protégé de Dan Harmon et scénariste sur Rick et Morty.

Loki, saison 1 :

- 1x01 : Alors qu'il échappe tout juste aux mains des Avengers à l'aide du Tesseract, Loki (Tom Hiddleston) se retrouve prisonnier de Mobius (Owen Wilson) et de la Time Variance Authority, une organisation bureaucratique qui surveille et protège le continuum espace-temps. Là, en tant que variant temporel n'étant pas supposé exister, un choix lui est proposé : soit il est effacé de la réalité, soit il aide la TVA à traquer et à arrêter une menace plus importante... lui-même.

Un premier épisode très naturellement chargé en exposition, puisqu'il faut présenter la TVA, expliquer son fonctionnement, son rôle, amener la possibilité d'un multivers, expliquer pourquoi, jusqu'à présent, ce dernier ne s'est jamais vraiment manifesté, et surtout, profiter du tout pour se livrer à un examen de conscience de Loki, une sorte de séance de thérapie d'un Dieu du mensonge encore empli de colère et de haine...

Mais dans l'ensemble, ce premier épisode de Loki fonctionne plutôt bien, avec son esthétique rétro-60s/70s d'une TVA figée dans le temps (difficile de ne pas penser à Doctor Who, notamment en entendant certaines notes de la bande originale), ces escapades improbables de Loki dans le temps, et ce duo amusant avec Owen Wilson. On pense à Gilliam, à Kubrick, à Rick et Morty, à plein de choses, et ces influences se marient plutôt bien dans un tout ludique et pertinent.

Ça se regarde d'une traite, on ne voit pas le temps passer, c'est cohérent avec tout ce qui est venu avant (et viendra après), et même si l'on devine très clairement que ce n'est pas Loki, mais Lady Loki ou Old Loki qui se cache sous la capuche du Variant traqué, on attend la suite avec impatience.

- 1x02 : Loki et Mobius continuent de traquer le Variant meurtrier de Loki, et ils finissent par comprendre que leur proie se cache dans les grandes catastrophes de l'Histoire...

Un épisode en deux parties, qui commence de manière assez procédurale, façon Loki le profiler qui mène l'enquête, tout en tentant d'arnaquer Mobius et la TVA (qui ne sont pas dupes), et la traque à proprement parler, qui débouche sur la révélation de l'identité du variant : Lady Loki (ou du moins, un personnage qui semble l'être au premier abord - une surprise ultérieure n'est pas impossible).

Le résultat, c'est que la première moitié de l'épisode est assez bavarde : ce n'est pas forcément un mal, puisque cela permet aux scénaristes d'insister sur les thématiques de la série (rédemption, libre-arbitre, tout ça), et, il faut bien l'avouer, de laisser fortement sous-entendre que tout n'est pas rose au pays des Gardiens du Temps et de leur Ligne Temporelle Sacrée (en même temps, on s'en doutait, vues les tenues de stormtroopers des agents de la TVA, leurs méthodes de brutes, les règles arbitraires et intraitables de l'organisation et le flou artistique qui entoure les Gardiens, Ravenna, etc).

Je n'irai pas jusqu'à théoriser un possible toutéliage avec Kang le Conquérant (même si, honnêtement, ce serait une jolie pirouette de faire de lui le seul et unique "Gardien du Temps", qui aurait créé la TVA de toutes pièces et l'exploiterait dans l'ombre pour s'assurer que son empire futur ne soit pas mis en danger par des univers parallèles ou par des variants quelconques), mais la TVA est clairement louche, et plus la série avance, plus la balance penche du côté des Lokis et de leurs plans.

Des plans qui, avec l'explosion de la ligne temporelle, pourraient bien nous avoir donné là la création du Multiverse of Madness de Docteur Strange 2, du Spider-verse, et ouvrir officiellement la voie à l'univers partagé de la Phase 4... Wait and see...

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