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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Les bilans de Lurdo : Corporate, saison 2 (2019)

Publié le 14 Septembre 2019 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, Comedy Central, Sitcom

Suite de cette série comique diffusée sur Comedy Central (saison 1 passée en revue ici), et qui relate, avec beaucoup d'humour noir et de cynisme, le quotidien d'une grande corporation clairement maléfique dirigée par l'impitoyable Christian Deville (Lance Reddick)...

Corporate, saison 2 (2019) :

Alors que Christian DeVille décide de lancer Hampton DeVille dans le monde des chaines d'information en continu, ses subordonnés s'humanisent un peu, cependant toujours lobotomisés par leur travail et par la vie au sein d'une entreprise cruelle et sans pitié...

Une deuxième saison dans la droite lignée de la première, et qui continue d'aborder des thèmes comme le vieillissement, les romances professionnelles, la guerre des sexes, la pression du groupe, la manipulation des médias, etc, sous un angle particulièrement corrosif, décalé et toujours très inventif.

On pourra notamment citer, cette année, l'épisode façon Usual Suspects, dans lequel Jake, Matt, John et Kate tentent de justifier de frais professionnels considérables en inventant une rencontre avec une Kyra Sedgwick très trumpienne ; la mise en place d'un système de surveillance de tous les employés, qui dégénère en dictature supervisée par Matt ; les vacances improbables de Matt dans un pays méditerranéen ; ou encore, l'épisode quasi-slasher, dans lequel Matt et Jake se croient seuls au bureau à l'occasion de la Fête du Travail, et en profitent pour fouiller dans les affaires de leurs collègues... jusqu'à l'arrivée de Christian DeVille.

Mais l'épisode le plus marquant est sans nul doute l'épisode "catastrophe nationale", qui souligne l'hypocrisie complète des entreprises, des célébrités et des particuliers lors d'une tragédie : tout le monde (sauf Jake) s'y révèle plus préoccupé par la course à la charité et aux likes que par la tragédie, tout le monde veut se faire bien voir en publiant des messages compatissants et creux, tout le monde gagne de l'argent et de la popularité sur le dos des victimes... avec en prime, un caméo d'Andy Richter en pseudo-victime de la tragédie (ayant un film à promouvoir), et une Anna Akana toujours impeccable en manipulatrice "voleuse de publication".

Sans oublier le season finale, qui voit Hampton DeVille pousser sa chaîne d'informations dans une direction toujours plus catastrophiste, façon Fox News, pour promouvoir une apocalypse fictive, et décupler les rentrées d'argent des autres départements de l'entreprise. Un marketing de la peur qui se termine par un message très désabusé de "les rêves et les espoirs, ça ne sert à rien, résous-toi à la médiocrité de ton quotidien, et soumets-toi à ton sort", finalement totalement cohérent avec le reste de la série.

Comme l'année dernière, la saison 2 de Corporate est une saison particulièrement glauque et cynique, tout en étant très amusante à suivre dans son refus de prendre des gants, et dans son sens de l'humour très noir.

Vivement conseillé, donc, pour peu qu'on accroche à ce style d'humour.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1294 : Greed (2019)

Publié le 8 Septembre 2020 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, UK

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Greed (2019) :

À l'occasion du soixantième anniversaire de Richard McCreadie (Steve Coogan), entrepreneur richissime ayant fait fortune dans le milieu de la mode et du prêt-à-porter, une fête dantesque est organisée sur une plage grecque. De quoi revenir sur le parcours de McCreadie, et sur la débauche de luxe, d'argent et de faillites qui ont entouré sa carrière tumultueuse...

Une comédie dramatique de Michael Winterbottom, qui retrouve là son compère Steve Coogan pour une satire pas très fine ou inspirée du monde des milliardaires et des riches et puissants, très inspirée de la vie de Sir Phillip Green, milliardaire anglais magouilleur à la réputation sulfureuse.

Le vrai problème de Greed, en fait, c'est que c'est un film de "dénonce", d'indignation, qui braque un projecteur sur les inégalités sociales et monétaires du monde du travail, qui s'inscrit dans la lutte des classes, qui critique les riches en opposant leurs excentricités et leurs dépenses, leur cruauté et leur avarice, au sort malheureux de réfugiés, à l'exploitation subie par les ouvrières indiennes, etc, etc, etc.

Ce qui aurait pu être fait de manière ludique et corrosive, surtout avec une distribution constituée de Coogan, d'Isla Fisher, de Pearl Mackie, d'Asa Butterfield, ou encore de Shirley Henderson. Mais dans les faits, le film ne fonctionne vraiment que dans sa première moitié, lorsqu'il met en place cette fête d'anniversaire décadente, avec en parallèle des flashbacks sur la jeunesse et la carrière de cet industriel manipulateur, ambitieux et revanchard.

Jamais McCreadie n'est présenté comme un exemple à suivre, ou comme un anti-héro : c'est une ordure complète, d'un bout à l'autre du film, et c'est quelqu'un de finalement très Trumpien. Le seul souci, c'est que progressivement, le film s'éloigne de la comédie satirique pour partir en direction de quelque chose de plus dramatique et larmoyant, notamment lors de ces explications sur les conditions de travail dans les usines de McCreadie, etc. Le métrage sort alors les gros violons bien patauds, et le film devient aussitôt pontifiant.

Le tout culminant de manière grotesque, et bien moins efficace que prévu, par le face à face "accidentel" de McCreadie et du lion qu'il voulait avoir pour sa soirée : un bain de sang numérique pas très probant, suivi d'une conclusion tout aussi plate, et d'un générique de fin qui, à grands renforts de cartons-titres, assène des chiffres et des données statistiques sur l'état du monde, de l'économie, la répartition des richesses, etc, histoire de faire une ultime leçon de morale au spectateur.

Honnêtement, jusqu'à ce quart d'heure de fin, j'aurais mis la moyenne au film, moins percutant, amusant et corrosif qu'il n'aurait pu l'être, mais sympathique néanmoins. L'ultime quart d'heure, cependant, m'a gentiment agacé, et fait redescendre la note.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1293 : Class Action Park (2020)

Publié le 7 Septembre 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Review, Télévision, USA, HBO, Jeunesse

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Class Action Park (2020) :

Un documentaire HBO Max narré par John Hodgman, et qui revient sur la "légende" de l'Action Park, un parc d'attractions aquatiques du New Jersey qui, dans les années 70/80, avait acquis une réputation improbable de parc le plus dangereux du monde.

Au point que Johnny Knoxville en a fait un long-métrage chroniqué en ces pages (Action Point) et que bon nombre de personnalités ayant grandi à New-York ou dans le secteur en gardent des souvenirs nostalgiques.

Il faut dire que, comme le raconte le documentaire, l'histoire de ce parc a quelque chose de cinématographique : Gene Mulvihill, un requin de la bourse, chassé de Wall Street pour ses magouilles, décide de racheter deux stations de ski dans le New Jersey, et d'en faire, en été, une attraction touristique sans foi ni loi, sans sécurité, conçue et surveillée par tous les jeunes du coin, et où, époque oblige, se côtoient bizutages bourrins, bagarres, drogues, alcool et sexe...

Un endroit à l'image des années 80, où les enfants sont laissés en liberté, sans supervision, où les attractions ne sont pas entretenues, où les blessés et les accidentés sont vaguement soignés, et où l'argent du parc et des alentours est un moyen, pour Mulvihill et son associé, de blanchir des fonds à l'origine souvent louche.

Pas inintéressant, tout ça, même s'il faut bien l'avouer, le documentaire est un peu frustrant et mécanique dans sa forme, avec de nombreuses interviews d'anciens membres du personnel et d'anonymes ayant participé, dans leur jeunesse, aux attractions du parc, et les racontant avec moult superlatifs nostalgiques, le tout illustré par des animations reconstituant les dites attractions (et leurs accidents).

Au bout d'un moment, ce format devient répétitif, pas aidé par des témoignages qui, au fil du temps et des années, ressemblent de plus en plus à des légendes urbaines et à des "on-dits" qu'à une vérité objective.

Je suppose que ça fait partie de la légende du parc, désormais, un endroit totalement improbable et inconcevable où la jeunesse populaire du New Jersey et des alentours pouvait se lâcher et évacuer toute tension... en mettant sa vie en danger. Un danger aux conséquences pourtant bien réelles, comme l'illustre la dernière ligne droite du film, avec des témoignages de personnes directement touchées par les morts et les blessés provoqués par le parc.

Malgré cela, le documentaire conserve un ton très léger et clairement positif envers le parc et la place importante qu'il tient dans le cœur de tous les intervenants : une approche très particulière, pour un endroit qui l'était tout autant.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2020 - 12 - Lego Scooby-Doo : Terreur au Temps des Chevaliers (2015) & Le Fantôme d'Hollywood (2016)

Publié le 5 Octobre 2020 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Oktorrorfest, Review, Thriller, Télévision, Lego

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Lego Scooby-Doo : Terreur au Temps des Chevaliers (Lego Scooby-Doo ! : Knight Time Terror - 2015) :

Le Scooby Gang (Frank Welker, Matthew Lillard, Kate Micucci, Grey Griffin) passe la nuit au manoir Grimsly, réputé hanté par un Chevalier en armure, et abritant supposément un trésor inestimable...

Galop d'essai pour l'association Lego/Scooby-Doo, avec ce moyen-métrage télévisé d'une vingtaine de minutes qui conserve le format classique des Scooby-Doo, leur esthétique rétro 70s, et la caractérisation habituelle des personnages, pour un résultat plutôt efficace et fidèle à son modèle.

Lego Scooby-Doo : Le Fantôme d'Hollywood (Lego Scooby-Doo ! : Haunted Hollywood - 2016) :

Le Scooby-Gang remporte un concours et gagne une visite des studios Brickton, sur le point de fermer leurs portes. Là, ils rencontrent le propriétaire, Chet (James Arnold Taylor), prêt à vendre les studios à Atticus Fink (JB Blanc) ; Junior (Scott Menville), le guide qui leur fait visiter les lieux ; et Drella Diabolique (Cassandra Peterson), animatrice tv présentatrice des nombreux films d'horreur autrefois tournés sur place. Mais les studios semblent hantés par les esprits des multiples monstres incarnés par feu Boris Karnak durant l'âge d'or de l'industrie...

Mouais. Je dois dire que je suis très mitigé sur ce premier long-métrage Lego Scooby-Doo. D'un côté, j'ai apprécié tout le côté hommage à un cinéma en voix de disparition, au vieil Hollywood des films de genre, à Boris Karloff, etc, et la présence d'Elvira dans l'un des rôles secondaires fait plaisir.

Mais de l'autre, j'ai trouvé le tout un peu trop creux pour son propre bien. On sent que le schéma standard des Scooby-Doo n'est pas fait pour une durée de 75 minutes, et par conséquent, il y a énormément de remplissage et de digressions en tous genres, qui parasitent l'enquête du Gang : Fred qui s'improvise réalisateur et se prend au jeu, Daphné qui est prête à tout pour être actrice, Shaggy et Drella qui tournent une comédie romantique, etc, etc, etc.

Velma, elle, est quasi-effacée, et le script semble peiner à vraiment utiliser le Gang au meilleur de ses capacités, préférant mettre en avant le personnage de Diabolique ; le mystère, lui, est cousu de fil blanc (en même temps, c'est du Scooby-Doo, pas du Agatha Christie), ce qui n'aide pas à se passionner pour l'intrigue, déjà bien trop délayée pour être efficace.

Bref : techniquement et visuellement, c'est efficace, avec un peu de continuité renvoyant directement au court-métrage précédent, mais sur le fond, le tout aurait probablement été bien meilleur au format 45 minutes. En l'état, ça se perd en route, et ça ne retrouve jamais le droit chemin.

3/6 (pour Elvira)

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Halloween Oktorrorfest 2020 - 19 - Peninsula : Dernier Train pour Busan 2 (2020)

Publié le 9 Octobre 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller, Corée

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Peninsula - Dernier Train pour Busan 2 (2020) :

Quatre ans après s'être enfui de Corée du Sud, désormais en quarantaine généralisée, Jung-seok (Kang Dong-won), un soldat, y retourne avec son beau-frère Cheol-min (Kim Do-yoon) et un groupe de contrebandiers pour aller récupérer un camion empli d'argent, et le ramener à Hong-Kong. Mais sur place, ils sont confrontés à l'Unité 631, une milice sans scrupules, et aux hordes de zombies qui ont envahi le pays. Heureusement, Min-Jung (Kim Do-yoon) et ses deux filles, des survivantes, sont là pour les aider.

Une jolie déception que cette suite/spin-off du Dernier Train pour Busan, que j'avais plutôt apprécié lors de sa sortie malgré une tendance un peu fatigante aux ralentis avec gros violons larmoyants.

Là, ce Peninsula semble amplifier tous les défauts du premier opus, sans en avoir les qualités : encore plus de ralentis débordant d'émotion™®©, encore plus de personnages à la mort télégraphiée, encore plus de personnages secondaires inutiles, mais des personnages principaux assez insipides, une unité de lieu forcément absente de ce deuxième film (plus proche d'un concept à la Escape from New-York que d'un Snowpiercer), et pas une once de tension ou de suspense.

Donc forcément, puisque je ne me suis pas intéressé un seul instant au sort des protagonistes (un sort de toute façon évident compte tenu du script), je n'ai pas vraiment accroché au récit, par ailleurs assez mollasson, et souffrant d'un gros ventre mou.

Ah, et puis ici ou là, je vois apparaître Mad Max : Fury Road comme référence des deux poursuites automobiles qui ponctuent le récit : pas de chance, on en est loin, entre ces véhicules numériques aux mouvements et à la masse approximatifs, et une mise en scène peu probante, qui voit une adolescente conduire une voiture comme un pilote de Formule 1 éprouvé (ou un Vin Diesel boudeur). La vraie référence de ce Busan 2, en fait, c'est plus Fast & Furious (y compris au niveau de la qualité des effets spéciaux) et Carmageddon que Mad Max, mais quand en plus l'une des séquences se fait sur fond de flamenco...

En somme, comme je le disais, un énorme bof qui, pour ne rien arranger, est assez chiche en zombies, toutes proportions gardées.

2/6

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Christmas Yulefest 2019 - 15 - L'Atelier de jouets du Père Noël (2019)

Publié le 7 Décembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Christmas, Review, Romance, Télévision, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

L'Atelier de jouets du Père Noël (Nostalgic Christmas - 2019) :

Anne (Brooke D'Orsay), cadre new-yorkaise responsable des achats de plusieurs magasins de jouets, revient pour Noël dans sa ville natale du Maine, pour y retrouver son père, sur le point de prendre sa retraite et de fermer sa boutique de jouets en bois. Mais à peine arrivée, Anne se retrouve co-responsable des festivités de Noël de la ville, aux côtés de Keith (Trevor Donovan), bucheron veuf et père d'une fillette, qui tente de sauver la scierie locale, sur le point d'être vendue...

Hmm. Que vais-je bien pouvoir dire sur ce métrage... ?

Je me pose la question, car Nostalgic Christmas est l'exemple même de ces téléfilms Hallmark en pilotage automatique intégral, du début à la fin. Écrit par un mercenaire mexicain du petit écran, Nostalgic Christmas ainsi accumule tous les clichés du genre : cadre citadine qui refuse de prendre la succession de l'entreprise familiale, petite ville festive, veuf père célibataire au métier viril et manuel, rival amoureux jamais convaincant, fillette précoce, spectacle musical à organiser, institution locale à sauver et sous la menace d'un développeur immobilier, blablabla...

Et non seulement il accumule ces clichés de manière mécanique, mais surtout, il n'en fait absolument rien.

Vaguement adapté d'un roman centré sur les Pères Noël en bois qui apparaissent dans le métrage, Nostalgic Christmas est ainsi aussi générique que ne l'est son titre : tout se déroule de manière plate, sans tension, sans énergie, un problème renforcé par une écriture assez maladroite, qui rend assez laborieuse l'entame de chaque scène, et amène des répliques assez forcées (la fillette qui découvre un vieux Père Noël en bois, et qui s'exclame que c'est "trop cool", avec le même enthousiasme que si l'on venait de lui offrir des places pour aller voir BTS ; de manière générale, tout ce qui est échange décontracté entre les personnages sonne assez faux).

À l'identique, l'enthousiasme et le sourire constants de Brooke D'Orsay renforcent encore l'artificialité du tout, sans même parler des problèmes de continuité de l'enneigement, entre les plans extérieurs, les intérieurs avec fenêtres, etc.

C'est dommage, car la distribution n'est pas désagréable, et visuellement, la direction artistique est efficace.

Mais il n'est pas surprenant de constater que Hallmark a sacrifié ce métrage le soir d'Halloween, sur sa chaîne secondaire : ce n'est même pas mauvais, c'est simplement totalement insipide, monotone et soporifique pour peu qu'on ait déjà vu un film de ce genre dans sa vie.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2020 - 48 - Ghosts of War (2020)

Publié le 26 Octobre 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, UK, Guerre

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Ghosts of War (2020) :

En pleine Seconde Guerre Mondiale, un commando allié (Brendon Thwaites, Theo Rossi, Skylar Astin, Kyle Gallner, Alan Ritchson) reçoit pour ordre d'occuper un château français afin d'éviter que les Nazis ne s'y établissent. Mais rapidement, des phénomènes étranges se produisent entre les murs de ce bâtiment abandonné...

Un film de guerre du scénariste de Destination Finale 2, 4, de la série Kyle XY et de l'Effet Papillon, et qui se démarque du tout venant des films de guerre surnaturels (comme il y en a tant avec des zombies) par une distribution principale plutôt sympathique et convaincante : Brenton Thwaites (Titans, Gods of Egypt), Theo Rossi (Luke Cage), Skylar Astin (les Pitch Perfect et plein de séries), Kyle Gallner (Veronica Mars) et Alan Ritchson (Titans, Smallville, etc).

Rajoutez à cela un caméo de Billy Zane (qui pose problème, mais j'y reviendrai) et un déroulement classique, mais efficace dans le genre escouade de soldats vs une menace surnaturelle, et le tout se regarde plutôt tranquillement... ou presque.

Parce qu'en lieu et place d'un crescendo aboutissant sur un grand final résolvant tous les éléments paranormaux, comme dans tout film de fantômes qui se respecte, Ghosts of war préfère se la jouer petit malin.

Pas forcément surprenant, compte tenu du passif du scénariste, mais tout de même (attention, spoilers) : alors que le grand face à face final entre les soldats et les forces surnaturelles a enfin lieu, Chris est arraché au chateau pour se réveiller dans un lit d'hôpital, branché à une simulation virtuelle. Tout le film n'était ainsi qu'une simulation pour soldats traumatisés sur le champ de bataille, simulation dirigée par Billy Zane (et là, souci : forcément, quand avant cela, il n'apparaît que 25 secondes dans tout le film, sans dire plus de deux phrases, on se doute qu'il va revenir à un moment ou un autre, pour un rebondissement final plus développé)... et simulation hantée par une malédiction lancée en Afghanistan sur Chris et les autres.

Une sorte de double effet kiss cool sur la fin du métrage, qui agace plus qu'elle ne convainc, et qui laisse un sentiment de frustration et d'inabouti. Dommage, parce qu'une histoire de fantômes basique et directe aurait probablement été plus efficace, même avec ces effets numériques faiblards.

3.75 - 0.75 pour cette fin = 3/6

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Les bilans de Lurdo : Die Hart, saison 1 (2020)

Publié le 12 Septembre 2020 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Télévision, USA, Quibi

Après Dummy, une comédie assez quelconque tenant uniquement sur l'énergie et le capital-sympathie d'Anna Kendrick, je tente une autre série Quibi, en 10 épisodes de 7 à 10 minutes : Die Hart, parodie de films d'actions chapeautée par le scénariste des John Wick, et par celui de Stuber et de deux épisodes d'I Am Not Okay With This.

Die Hart, saison 1 (2020) :

Las de jouer les seconds rôles, Kevin Hart décide de devenir une star de film d'action, motivé par les encouragements de Claude Van De Velde (Jean Reno), réalisateur de son prochain film. Pour cela, il se tourne vers Ron Wilcox (John Travolta), responsable d'une école pour "action heroes" aux méthodes peu conventionnelles, où il croise le chemin de Jordan King (Nathalie Emmanuel), une actrice de sitcom dans la même situation que lui, et de Josh Harnett, diplômé de cette école. Mais rapidement, Hart se persuade que Wilcox veut sa peau...

Une petite série comique pas désagréable à suivre, mais dont on ne peut s'empêcher, à nouveau, de se dire que c'est un projet de long-métrage repensé et redécoupé pour rentrer dans la case Quibi.

Et c'est peut-être ce qui a fait que Bruce Willis, pour qui le rôle de Ron Wilcox avait été imaginé, a refusé le projet, prétextant ne pas comprendre le concept de Quibi. En lieu et place de Willis, on a donc Travolta (qui s'est fait le look de Willis ^^), et on y gagne probablement au change : moins impressionnant que Willis, Travolta semble cependant beaucoup plus s'amuser, là où les prestations indifférentes et monolithiques de Bruce se succèdent depuis des années.

Face à lui, Kevin Hart fait du Kevin Hart (il a cependant droit à sa scène d'action finale !), Nathalie Emmanuel est convaincante (notamment dans l'action), et Jean Reno... est mauvais comme un cochon. Ah, et il y a de petits caméos sympathiques, comme Milana Vayntrub, Jason Jones et Josh Harnett.

Reste que, tout amusant que le programme soit, le tout demeure anecdotique : les grandes lignes de Die Hart sont cousues de fil blanc, le rebondissement de mi-parcours (tout est une énorme supercherie faisant partie du film de Van De Velde, qui tourne là un film d'action façon "cinéma vérité") est prévisible au possible et, hormis un running-gag avec un écureuil, les gags et les punchlines restent dans l'ensemble assez évidentes et téléphonés (Stuber n'était pas forcément très convaincant non plus, sur ce plan-là).

Bref, une nouvelle fois, le concept de Quibi peine à justifier son existence... reste à voir si d'autres projets de la plateforme sauront tirer leur épingle du jeu.

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Un film, un jour (ou presque) #1361 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Dans ses rêves (2005)

Publié le 9 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, Télévision, USA, St Valentin, ABC Family

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Dans ses rêves (Everything you want/Love Surreal - 2005) :

Dotée d'un tempérament artistique et d'un caractère rêveur, Abigail (Shiri Appleby) a fini par s'imaginer un petit-ami parfait, Sy (Orlando Seale), qui l'accompagne depuis son enfance jusqu'à l'âge adulte, à la faculté d'art. Cependant, lorsqu'elle rencontre Quinn (Nick Zano), un étudiant arrogant et antipathique, elle se retrouve à lui servir de tuteur et à devoir passer du temps avec lui... de quoi leur permettre de se rapprocher, malgré des tempéraments radicalement différents.

Une comédie romantique télévisée diffusée en 2005 sur ABC Family, et particulièrement datée de son époque : la mode, les coiffures trop travaillées, la musique pop-rock insipide, le casting masculin exempt de tout charisme, tout renvoie directement au début des années 2000, pour le meilleur et pour le pire.

Le meilleur étant une Shiri Appleby à peine sortie de Roswell, attachante et radieuse, le pire étant... un peu tout le reste. Notamment un couple principal qui ne fonctionne pas du tout, en mode rivalité/hostilité pendant plus d'une demi-heure, jamais compensé par la moindre alchimie.

Pas aidé par une écriture plate et un personnage trop souvent premier degré, Zano a en effet tout du cliché du jock balourd, qui finit par révéler qu'il est sensible, artistique et intelligent ; de son côté, Orlando Seale n'est guère plus marquant ou convaincant, en petit-ami imaginaire british et jaloux, et n'a pas plus d'alchimie avec Appleby. Idem pour K.C. Clyde, le patron, tout aussi générique et transparent.

Résultat : tout le côté romance et triangle amoureux du métrage tombe un peu à plat, et malgré les efforts d'Appleby et des autres (Alexandra Holden, notamment, mais aussi Will Friedle, franchement amusant en meilleur copain déglingué de Quinn), le ton global du film reste incertain, oscillant entre légèreté caricaturale (tout le monde joue, à un moment ou à un autre, de manière un peu outrée ; les parents d'Abigail décorent leur future tombe de décorations de Noël, et les scènes de Friedle partent dans des directions improbablement cartoonesques) et absence totale de plausibilité (personne ne s'inquiète vraiment de la relation psychologiquement problématique d'Abigail et de Sy, pour qui elle cuisine, se fait belle, fait semblant de le cacher aux yeux des autres, avec qui elle se dispute, etc).

Bref : je vois bien quelle était l'idée du film (le passage à l'âge adulte, tout ça), c'est gentillet, mais je n'ai pas vraiment accroché au tout, malgré une atmosphère hivernale et festive (neige, Thanksgiving, etc) pas désagréable, et quelques moments amusants.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo : Moonbeam City, saison 1 (2015)

Publié le 20 Février 2021 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Animation, Les bilans de Lurdo, Policier, Review, Thriller, Télévision, USA, Comedy Central

Série d'animation comique créée par un ancien scénariste de Conan O'Brien et diffusée en 2015 sur Comedy Central, Moonbeam City se veut une sorte de version années 80/Deux flics à Miami de la série Archer (difficile de nier les similitudes), le tout avec un graphisme saturé de néons, initialement basé sur les œuvres de Patrick Nagel, mais ressemblant aussi fortement, dans son esthétique à l'univers anime (notamment Nicky Larson).

Moonbeam City, saison 1 (2015) :

Les enquêtes de Dazzle Novak (Rob Lowe), flic à Moonbeam City sous les ordres de la caractérielle Capitaine Pizzaz Miller (Elizabeth Banks), aux côtés de Chrysalis Tate (Kate Mara), technicienne de laboratoire, et de Rad Cunningham (Will Forte), le grand rival de Novak...

Une série qui met un peu de temps à trouver ses marques, malgré son format court de 10 épisodes de 22 minutes : les premiers épisodes tentent ainsi d'imposer le style du show, un style tant visuel (l'animation est très particulière, assez limitée) que scénaristique, mais ne sont pas forcément très probants. 

En fait, le terme qui définirait le mieux le début de saison de Moonbeam City est "anecdotique" : pas forcément hilarant, pas forcément maîtrisé, le tout ressemble alors beaucoup trop à un Archer sous néons pour vraiment convaincre. Et puis, petit à petit, à mesure que la saison progresse, MC trouve plus ou moins ses marques, développant (souvent de manière absurde) ses personnages (Rad Cunningham, notamment), et partant dans des directions toujours plus improbables.

On finit ainsi par s'attacher à ces bras-cassés souvent déglingués, au fil de leurs enquêtes et de leurs mésaventures, un peu comme on suivrait les personnages d'un Brooklyn 99 prenant place dans des années 80 fantasmées.

Malgré tout, le programme ne décolle jamais totalement, ni ne s'élève au delà du simple divertissement amusant, et il n'est pas forcément surprenant de constater que la série n'a jamais connu un grand succès critique ou public, et s'est arrêtée au terme de cette première et unique saison.

D'ailleurs, pour être franc, j'écris cette critique quelques semaines après avoir terminé la série... et je n'en garde déjà pas grand souvenir - d'où ce bilan assez sommaire.

Mais la série reste tout de même agréable à suivre, portée par des doubleurs qui s'amusent franchement (Kate Mara est excellente, Elizabeth Banks crie un peu trop). À voir, sans s'attendre à un chef d'œuvre.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Un film, un jour (ou presque) #1356 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Holidate (2020)

Publié le 7 Février 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Noël, Review, Romance, St Valentin, USA

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Holidate (2020) :

Lassés des pressions de leur entourage respectif, Sloane (Emma Roberts) et Jackson (Luke Bracey), deux célibataires venant de se rencontrer, décident de passer ensemble chacune des fêtes à venir, de manière totalement platonique. Mais rapidement, ils se rapprochent l'un de l'autre...

Initialement prévue pour être intégrée au Christmas Yulefest de décembre dernier, plus près de sa diffusion originale sur Netflix, cette comédie romantique m'a rapidement fait changer d'avis au visionnage, le côté festif n'y étant que très superficiel et anecdotique (le film se déroule sur une année, et Noël n'y prend donc que 5 à 10 %).

Par conséquent, voilà cet Holidate relégué à la Saint Valentin, un Holidate qui, soyons francs, ne fait pas forcément d'étincelles. Je partais pourtant optimiste, puisque j'ai une certaine sympathie pour Emma Roberts (qui retrouve ici la scénariste de son adaptation de Nancy Drew), et que le reste de la distribution est plutôt sympathique (même si Luke Bracey est un peu une version discount de Chris Hemsworth, il reste efficace dans son rôle). Mais cette production McG n'a pas véritablement réussi à me convaincre.

Déjà, parce qu'elle est hautement dérivative, et qu'elle ne s'en cache pas du tout. C'est écrit sur l'affiche "Who's your perfect plus-one ?"... comme dans Plus One, comédie romantique chroniquée l'année dernière, et qui a grosso modo un pitch très similaire. Avec Holidate, on se retrouve donc devant une version Netflix de Plus One, plus policée, plus calibrée, plus lisse (malgré quelques débordements supposément politiquement incorrects, comme des références sexuelles et une scène de diarrhée, qui sont dans la droite lignée des moments trashouilles de Mes Meilleures Amies, Crazy Amy, etc - et, calculés, ne surprennent plus beaucoup), qui se moque gentiment des clichés de comédie romantique tout en les utilisant tous sans broncher, et qui souffre d'un certain manque de rythme se traduisant par des digressions inutiles et des moments de flottement durant lesquels les échanges manquent de peps, d'originalité ou d'énergie.

Encore une fois, je partais convaincu, mais progressivement, j'ai commencé à faire autre chose en parallèle, peu passionné par ce qui se déroulait à l'écran. Après, ça reste bien produit, bien interprété et il y a pire dans le genre... mais c'est trop générique pour me convaincre.

3/6 (dont 0.25 pour Aimee Carrero, sous-exploitée mais toujours sympathique)

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Un film, un jour (ou presque) #1352 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Palm Springs (2020)

Publié le 5 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Romance, Review, Science-Fiction, USA, Hulu, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Palm Springs (2020) :

Après être entré dans une étrange grotte au milieu du désert californien, Nyles (Andy Samberg) est pris au piège d'une boucle temporelle, condamné à revivre non-stop la journée du mariage d'une amie, à laquelle il est invité. Résigné, il commence néanmoins à envisager cette vie répétitive sous un autre angle lorsque Sarah (Christin Milioti), sœur de la mariée, se retrouve à son tour prisonnière de ce jour sans fin...

Encore une relecture d'Un Jour Sans Fin à la sauce comédie purement romantique, mais cette fois-ci, ça marche vraiment grâce aux multiples idées et ajouts que le scénario fait à ce postulat de départ.

Déjà, il faut bien l'avouer, le couple principal est très attachant, entre un Andy Samberg qui débute le film dans un état désabusé, déprimé et résigné, coincé dans sa bulle temporelle depuis des centaines et des centaines d'occurrences, et une Christin Milioti toujours immédiatement attachante et expressive. On croit à leur relation, on s'y intéresse, et on espère qu'ils finiront ensemble (ce qui ne fait jamais vraiment aucun doute, mais c'est le jeu).

Ensuite, je parlais de ces rajouts et de ces idées intéressantes : le fait de donner une forme physique à la boucle temporelle (une grotte mystérieuse dans le désert) permet de multiplier les prisonniers de la boucle ; le simple fait d'avoir deux protagonistes captifs de cette bulle temporelle permet de changer totalement la dynamique d'Un Jour Sans Fin, pour en faire une sorte de métaphore de l'amour et des premiers instants d'une relation.

À mesure que le duo apprend à se connaître, se rapproche et fait les quatre cent coups ensemble, le reste du monde n'a progressivement plus aucune importance : ils sont dans une bulle, à la fois métaphorique, existentielle et science-fictive, et seule la compagnie l'un de l'autre à de la valeur à leurs yeux.

Et puis il y a l'ajout, à la marge, de JK Simmons, sorte d'Elmer Fudd ou de Yosemite Sam confronté au Bugs d'Andy Samberg, un chasseur qui traque sa proie pour se venger : un peu sous-exploité, au final, mais plutôt amusant.

Bref, ce Palm Springs (titre passe-partout s'il en est...) fonctionne bien, et est une agréable surprise. Pas parfait (la dernière demi-heure est un peu plus conventionnelle, et Meredith Hagner est soûlante et stridente, même dans un petit rôle), mais très sympathique, et rafraîchissant.

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1400 : Jiu Jitsu (2020)

Publié le 25 Mars 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Review, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Jiu Jitsu (2020) :

Lorsqu'il se réveille, amnésique, quelque part en Asie, Jake (Alain Moussi) est rapidement capturé par l'armée en place, puis il est libéré par d'autres combattants (Tony Jaa, Frank Grillo, JuJu Chan, Marrese Crump...), dont Wylie (Nicolas Cage) : ces derniers lui expliquent bien vite que tous les six ans, un portail s'ouvre dans l'un des temples de la région, et qu'un extraterrestre, Brax, en sort alors pour défier en combat les héritiers d'une tradition millénaire, dont Jake fait partie... un duel qui a pour enjeu la survie de la planète.

Une sorte de relecture fauchée et DTV de Predator, mais avec une mythologie bancale façons anciens extraterrestres sur laquelle se rajoute de la spiritualité et des arts martiaux asiatiques (décidément, après Abduction, c'est à la mode), et un Nicolas Cage qui vient cachetonner dans un rôle secondaire où sa doublure s'en prend plein la tête.

Ça aurait pu marcher avec plus d'énergie, de maîtrise et de savoir-faire, mais honnêtement, n'ayant pas vu le précédent métrage du réalisateur (un reboot de Kickboxer), je suis assez déçu par ce qu'il propose ici : l'action est fréquemment très moyennement filmée (occasionnellement en vue subjective, souvent trop découpée), les impacts sont faiblards (avec des bruitages sous-mixés quasi-absents), les effets numériques (impacts poussiéreux, gerbes de sang, reflets métalliques, tirs de balles) sont moches, et la créature ne ressemble à pas grand chose, si ce n'est à un mec en costume sans grand budget.

Bref, ce film d'action déçoit sur l'action, même si son côté 7 Mercenaires du Jiu Jitsu aurait pu s'avérer sympathique : malheureusement, ces Mercenaires (et des autres personnages secondaires, d'ailleurs : la militaire, Eddie "Crabman" Steeples en comic relief...) sont sous-exploités par le script et/ou se font démolir bien trop rapidement (Frank Grillo, notamment), de quoi laisser le temps à Nicolas Cage de débiter des kilomètres d'exposition approximative aux règles incertaines.

(en plus, j'avoue que j'ai toujours du mal à me faire à l'idée de cet alien venu sur Terre apprendre le jiu jitsu aux humains pour ensuite revenir tous les 6 ans pendant des millénaires affronter une poignée d'entre eux en duel singulier honorable... mais pas trop quand même, parce qu'il triche allègrement, puisqu'il se régénère, qu'il a des armes lasers, une infinité de shurikens, qu'il est invisible, ultra-rapide, etc)

Un Jiu Jitsu plus que médiocre, donc, avec des transitions comic-book inutiles (si ce n'est pour cacher les trous de scénario et les ellipses maladroites), un acteur principal sans charisme, des artistes martiaux trop souvent mal exploités, et un méchant extra-terrestre miteux.

1.5/6

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Christmas Yulefest 2020 - 46 - Un sapin de Noël, deux amoureux (2020)

Publié le 22 Décembre 2020 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, Yulefest, USA

Noël est en chemin : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Un sapin de Noël, deux amoureux (A Christmas Tree Grows in Colorado - 2020) :

Fille du maire de Brooklyn, Colorado, Erin Chambers (Rochelle Aytes) a une idée pour redonner vie à cette bourgade moribonde : dresser un immense sapin au milieu de la place de la ville, et attirer ainsi des touristes à Brooklyn. Mais le sapin sur lequel elle a jeté son dévolu appartient à Kevin (Mark Taylor), un séduisant pompier père célibataire, qui n'a pas grande sympathie pour le Maire. Erin décide alors de tout faire pour le convaincre...

L'une de ces comédies romantiques Hallmark déclinant la formule habituelle mais avec des personnages afro-américains, A Christmas Tree Grows in Colorado (apparemment un jeu de mots inspiré d'un roman intitulé A Tree Grows in Brooklyn... vu que l'action de ce métrage se déroule à Brooklyn, Colorado) s'avère un film totalement générique et oubliable, qui peine vraiment à convaincre.

Il émane en effet de tout ça un sentiment d'artificialité qui ne satisfait jamais vraiment : l'organisation précipitée de l'événement, quelques semaines avant Noël, avec pour enjeu de sauver la ville en créant soudain, à la dernière minute, une attraction touristique ; la fille du Maire qui est au Conseil municipal et va succéder à son père ; la relation conflictuelle d'Erin avec le pompier - jamais assez conflictuelle pour rendre suffisamment naturelle et spontanée la dispute qui mène à leur baiser ; le rendez-vous d'Erin avec un autre homme, juste après ce baiser fougueux ; le quiproquo entourant cet homme, en fait homosexuel (et paf, les spectatrices US boycottent le film !) ; les dialogues de la fillette, pourtant adorable ; et même l'enthousiasme constant et exubérant de l'héroïne (l'actrice est pourtant sympathique, et elle a une bonne alchimie avec Mark Taylor)...

Rien de tout cela ne sonne particulièrement crédible et sincère, et cette impression ne fait pas vraiment de bien au film, déjà ultra-formaté de la façon la plus basique et quelconque possible (les montages musicaux, notamment le montage récapitulatif de fin, sont vraiment en pilotage automatique). Un bon gros bof.

À noter la présence de Laura Bertram (Andromeda !), dans le rôle de la meilleure amie caucasienne de l'héroïne (qui ne sert à rien, mais bon, ça fait toujours plaisir de la revoir).

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1333 : Locked Down (2021)

Publié le 18 Janvier 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, Thriller, USA, HBO

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Locked Down (2021) :

Couple au bord de la rupture, Linda (Anne Hathaway) et Paxton (Chiwetel Ejiofor) se retrouvent confinés ensemble dans leur demeure londonienne, pour le meilleur et pour le pire. Jusqu'à ce que le couple décide de dérober un diamant chez Harrods, là où Linda travaillait autrefois...

Avec un postulat de départ intéressant (un casse en plein confinement), Doug Liman aux commandes, et une distribution efficace (non seulement le couple vedette, mais aussi certains des seconds rôles, qui apparaissent soit via Zoom, soit directement : Ben Stiller, Stephen Merchant, Mark Gatiss, Claes Bang, Mindy Kaling), il y avait de quoi espérer, avec ce Locked Down, un métrage surprenant et dynamique.

Et pour être surprenant, ça l'est, puisqu'en lieu et place d'un film de casse, on se retrouve en réalité avec un métrage de près de deux heures, dont 90 % sont composés d'une comédie dramatique relationnelle sur un couple aisé qui se désintègre entre les quatre murs de sa luxueuse maison londonienne.

Une comédie dramatique bien interprétée (malgré un surjeu ponctuel de tout le monde), mais qui, malheureusement, peine à faire preuve du moindre intérêt : c'est statique, c'est gentiment surécrit et pédant (un running-gag du film est que tous les agents de sécurité et autres employés de Harrods sont trop stupides pour avoir jamais entendu parler d'Edgar Allan Poe), et le script rend ses protagonistes étrangement antipathiques.

D'un côté, une Hathaway cadre d'entreprise étrangement agitée, sur le point d'être promue, et qui décide soudain de braquer l'un des clients de son employeur pour lui donner une leçon ; de l'autre, un Ejiofor prétentieux, rebelle au passé criminel improbable, qui ne trouve rien de mieux que d'aller beugler de la poésie dans les rues de son quartier à toute heure du jour et de la nuit, qui écoute tout le temps du classique, et qui n'a que sarcasme et répliques moqueuses à la bouche.

On suit donc ce couple fragmenté, qui ne se supporte plus vraiment, pendant facilement 75/80 minutes, avant que l'idée du casse ne se manifeste, et pendant encore une vingtaine de minutes avant qu'elle ne se concrétise. Autant dire que, lorsque le casse a vraiment lieu, à dix minutes de la fin, le spectateur n'est plus vraiment dedans, victime d'un drame intimiste relativement nombriliste, qui s'éparpille totalement (notamment au niveau du ton) et est parfois très théâtral dans son interprétation et dans sa mise en scène.

Et je ne parle même pas des nombreux problèmes de logique interne et autres trous de scénario : on n'est plus à ça près, et ce n'est clairement pas ce qui intéressait Liman et Knight (son scénariste, déjà responsable de Peaky Blinders, du très mauvais A Christmas Carol et du cataclysmique Serenity, tous deux de 2019).

2 + 0.25 pour le hérisson en ouverture de métrage (c'est bien) - 0.25 pour le sous-entendu que le hérisson est mort hors-champ, durant les événements du film (c'est moins bien) = 2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1438 : L'école de la magie (2020)

Publié le 13 Mai 2021 par Lurdo dans Aventure, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Jeunesse, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'école de la magie (Upside-Down Magic - 2020) :

Jeune fille de 13 ans exubérante et volontaire, Nory (Izabela Rose) découvre qu'elle est capable de se transformer en animal ; sa meilleure amie, Reina (Siena Agudong), plus réservée, peut quand à elle manipuler les flammes. Rapidement, les deux adolescentes embarquent pour l'école de magie Sage, où elles sont cependant séparées en fonction de leurs dons : incapable de contrôler son pouvoir, Nory finit dans la classe des UDM (Elie Samouhi, Alison Fernandez, Max Torina), les ratés, dirigée par Skriff (Kyle Howard), le jardinier, qui a pour mission de s'assurer que rien n'arrive au groupe, et qu'ils n'apprennent pas à se servir de leurs pouvoirs. Car une ancienne menace surnaturelle plane sur l'école, et elle a pour habitude de s'en prendre aux UDM les moins doués...

Une D-com assez old-school (on pense à la série des Halloweentown, à Sky High ou aux Sorciers de Waverly Place) diffusée l'année dernière sur Disney Channel, et qui aurait très bien pu être intégrée dans l'Halloween Oktorrorfest 2020... si ce n'est que ce téléfilm est particulièrement lumineux, ensoleillé et (presque) printanier.

Pas grand chose de lugubre, de sinistre ou d'automnal dans cette adaptation de livres pour enfants, donc, mais un récit d'école magique gentillet, assez classique, et très inspiré par Harry Potter (la prof hostile, la division en "maisons", la menace ancienne autrefois vaincue, et qui ressurgit en secret, etc) et par Amandine Malabul (tout le reste).

Ce récit ne révolutionnera absolument rien : c'est globalement prévisible de bout en bout, les traits sont un assez forcés (la Principale, interprétée par Vicki Lewis de Newsradio, est assez caricaturale), et l'on se doute très vite que le petit groupe d'UDMs finira par sauver l'école avec leurs pouvoirs approximatifs, mais le tout est suffisamment enjoué et dynamique pour faire passer 90 minutes tranquilles et ludiques, avec des animaux chimériques amusants, des effets spéciaux honorables, de jeunes actrices qui s'investissent, et un Kyle Howard qui s'amuse bien en jardinier désabusé et chanteur.

On aperçoit même brièvement une divinité tentaculaire dans le vieux grimoire maléfique (d'ailleurs visuellement plutôt réussi, avec ses pages noires aux inscriptions quasi-invisibles, sauf lorsque la lumière se reflète dessus), alors que demande le peuple !?

Un petit 3.75/6 (pas plus, parce que l'héroïne est, par moments, un peu agaçante dans son absence de demi-mesure)

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Un film, un jour (ou presque) #1226 : Évasion (2013)

Publié le 11 Juin 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Review, Thriller, USA, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Évasion (Escape Plan - 2013) :

Expert en établissements pénitenciers, Ray Breslin (Sylvester Stallone) travaille aux côtés d'une équipe dévouée (50 Cent, Amy Ryan, Vincent D'Onofrio), et se laisse enfermer dans toutes les prisons de la planète pour en tester les systèmes de sécurité de l'intérieur. Jusqu'au jour où il accepte d'intégrer la Tombe, une prison ultra-moderne et mystérieuse, dirigée d'une main de fer par Hobbes (Jim Caviezel). Là, Ray découvre qu'il est tombé dans un piège, et il ne pourra compter que sur la collaboration de Rottmayer (Arnold Schwarzenegger), un autre détenu, pour tenter de s'évader...

Un film d'action que j'avais en partie vu à l'époque, et qui finalement, s'avère tout à fait fréquentable, à défaut d'être totalement bien géré au niveau du rythme et de son déroulement.

Ça lorgne gentiment sur Prison Break, avec notamment un premier quart d'heure plutôt amusant, et une première heure de mise en place plutôt agréable, aidée par sa distribution assez sympathique : si Stallone est un peu trop en mode ronchon, Schwarzenegger semble bien s'amuser, D'Onofrio est clairement fourbe, Vinnie Jones balade sa tronche de malfrat, Jim Caviezel a des choix d'interprétation plutôt intrigants, et Amy Ryan est une présence toujours bienvenue dans ce genre de film, qui sort un peu de son domaine de prédilection.

Après, on ne peut nier un bon gros ventre mou dans la deuxième moitié du film, assez chargée en parlotte, jusqu'à ce que démarre la véritable évasion finale. Ce n'est pas forcément surprenant - le film dure près de 2 heures, et aurait bénéficié d'un quart d'heure de moins - mais c'est toujours dommage de constater que le rythme en pâtit.

Et puis le rebondissement de mi-film (dans lequel on découvre où se trouve réellement la prison) est difficilement crédible compte tenu des dimensions de l'infrastructure : le métrage sombre alors presque dans de la science-fiction involontaire, et j'avoue que ça m'a un peu dérangé.

Dans l'ensemble, malgré ces défauts, le tout reste plutôt sympatoche à suivre, à défaut d'être très mémorable ou original. Ce qui est déjà pas mal, pour un actioner qui aurait pu finir en DTV.

3.5/6 (et puis pour une fois que le musulman n'est pas un méchant cliché)

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Un film, un jour (ou presque) #1143 : Les Incognitos (2019)

Publié le 17 Février 2020 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Science-Fiction, Thriller

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Les Incognitos (Spies in Disguise - 2019) :

En mission au Japon, le super-agent Lance Sterling (Will Smith) tombe dans le piège d'un terroriste énigmatique, Killian (Ben Mendelsohn), qui fait passer Sterling pour le responsable du vol d'un drone au potentiel destructeur. Tentant d'échapper à sa propre agence, Sterling n'a d'autre choix que de se rapprocher de Walter (Tom Holland), un jeune chercheur pacifiste des laboratoires de l'agence, qui a mis au point une technique révolutionnaire permettant de transformer l'être humain en pigeon...

Un long-métrage d'animation au titre insipide, vaguement adapté par les studios Blue Sky (L'Âge de Glace, Rio) d'un court-métrage au titre nettement plus amusant (Pigeon : Impossible), ce film à la sortie sacrifiée le jour de Noël 2019 est globalement passé inaperçu et n'a pas vraiment fonctionné au box-office, malgré des critiques étonnamment enthousiastes.

Il faut dire qu'au premier abord, rien n'impressionne particulièrement : à tous les niveaux, on a souvent l'impression d'avoir déjà vu ailleurs les principaux éléments de ce Incognitos, que ce soit chez Dreamworks, Pixar, ou même chez Blue Sky et autres. Il faut dire que le pastiche du genre espionnage est difficile à rendre frais et intéressant, même lorsque, comme ici, on transforme son super-espion en pigeon.

Et pourtant, aidé par sa distribution vocale plus que compétente (outre Smith et Holland, il y a Rashida Jones, Reba McEntire, Karen Gillan, Masi Oka... malheureusement pas tous utilisés à leur juste valeur), Spies in Disguise finit par (mauvais jeu de mots) décoller, avec une action dynamique et ludique, un message pacifiste plutôt bienvenu, et une bande originale pétaradante signée Ted Shapiro.

Il est ainsi dommage que la direction artistique ne soit pas plus marquante, et donne à ce point une première impression d'un film générique et manquant de personnalité : en creusant un peu, on trouve pourtant un métrage assez attachant, même si l'on aurait honnêtement pu se passer de ce placement produit bien honteux pour l'Audi e-Tron.

4 - 0.5 pour l'e-Tron = 3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1150 : Charlie's Angels (2019)

Publié le 26 Février 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Charlie's Angels (2019) :

Programmatrice pour une entreprise sur le point de mettre sur le marché un produit potentiellement dangereux, Elena (Naomi Scott) se trouve embarquée dans les opérations des Anges de Charlie, une agence de sécurité privée bien décidée à empêcher que cette technologie ne tombe pas en de mauvaises mains. Sous la supervision de Bosley (Elizabeth Banks), Sabina (Kristen Stewart) et Ella (Jane Kano) vont alors prendre Elena sous leur(s) aile(s), et tenter d'enrayer les plans machiavéliques du patron de la jeune femme...

Soyons très clairs : les deux Charlie's Angels du début des années 2000 n'étaient pas forcément de bons films, mais étaient des blockbusters décérébrés et cartoony ne se prenant jamais au sérieux, dynamiques, chatoyants, avec un trio de tête à la fois charismatique, sexy, léger et badass, et un méchant mémorable.

Ici, pour ce remake co-écrit, réalisé et interprété par Elizabeth Banks... disons que l'époque n'est plus la même, et qu'en lieu et place du féminisme ludique des premiers films (certes réalisés par McG, un homme, et donc avec un point de vue masculin sur ses actrices), on se retrouve avec un féminisme plus militant, qui s'ouvre sur une Kristen Stewart déclarant face caméra que les femmes peuvent tout faire aussi bien que les hommes, qui continue par un générique naïf façon montage de petites filles qui font du sport et plein d'autres choses, qui fait de ses protagonistes masculins des cadavres, des incapables balbutiants, des traîtres ou des bad guys silencieux, et qui passe un bon coup de balai sur le patriarcat en faisant des femmes de Bosley, des Anges... et (spoiler) de Charlie lui-même.

À partir de là, on sait à quoi s'attendre : un peu dans la lignée de Ghostbusters 2016, on se retrouve avec une version d'un girl power tellement pataud qu'il en devient embarrassant, avec un récit qui veut jouer la carte du fanservice pour se mettre son public dans la poche (le film explique qu'il s'inscrit dans la continuité de la série originale et des deux films de la bande Barrymore/Liu/Diaz, et remplace Bill Murray et David Doyle dans les photos d'époque par un Patrick Stewart très mal photoshoppé ; les nombreux caméos se multiplient... mais sont très peu identifiables pour un public non-américain : athlètes olympiques, actrices de série tv), mais qui manque tellement d'énergie (pas une scène d'action ou un plan mémorable), de personnalité et d'originalité (le script est basique au possible, ses rebondissements faiblards) qu'il tombe totalement à plat.

Tout au plus peut-on signaler une Naomi Scott qui confirme son potentiel comique et son charisme, une Kristen Stewart en mode décomplexé, assez divertissante, et quelques moments qui font sourire, quand les actrices semblent plus naturelles et interagissent spontanément. Ah, et Patrick Stewart, qui s'amuse.

Mais dans l'ensemble, c'est un peu à l'image de Pitch Perfect 2, la précédente réalisation d'Elizabeth Banks : ça donne souvent l'impression d'être en pilotage automatique, et jamais suffisamment fun pour mériter son existence.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1126 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Always Be My Maybe (2019)

Publié le 9 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Review, Romance, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...​ 

Always Be My Maybe (2019) :

Inséparables depuis leur enfance, Sasha (Ali Wong) et Marcus (Randall Park) se sont cependant brusquement perdus de vus peu de temps après la mort de la mère de Marcus, et après qu'ils aient franchi le pas à l'arrière de la voiture de Marcus. Désormais chef particulièrement renommée, ambitieuse et moderne, Sasha revient à San Francisco pour ouvrir un restaurant, et elle retrouve Marcus, devenu ouvrier pour le compte de son père et, dans son temps libre, musicien stoner sans perspective d'avenir. Malgré leurs différences, et leur séparation difficile, les deux amis d'enfance vont alors se retrouver, et apprendre à se connaître de nouveau...

Comédie romantique Netflix issue de l'équipe Bienvenue chez les Huang, puisqu'on a là  la showrunneuse de la série (Nahnatchka Khan), l'un de ses interprètes (Park), et l'une de ses scénaristes (la comique Ali Wong), entre autres... et qu'il faut bien l'avouer, le film fait très pitch de série comique single-camera (et en a la réalisation dans grand relief).

C'est bien simple, en regardant le film dans son ensemble, on a souvent l'impression d'assister à plusieurs saisons condensées d'une telle série, ce qui donne un rythme assez étrange au tout : la relation des deux protagonistes évolue un peu bizarrement (le passage de la brouille à la réconciliation est un peu précipité et bancal), comme si des pages entières de développement avaient sauté, et des punchlines et des gags amusants tombent un peu à plat faute du rythme ou de l'énergie du format sitcom.

De plus, il faut bien l'admettre, j'ai eu un peu de mal avec la romance principale : Randall Park est toujours très sympathique, mais Ali Wong, avec ses énormes lunettes de hipster et son côté abrasif, ne fait pas une protagoniste de comédie romantique très engageante. D'autant qu'au final, on n'est pas si loin que ça de la comédie romantique façon Judd Apatow, avec le mec glandeur qui s'éprend d'une career woman et qui change radicalement pour elle...

À partir de là, et malgré un caméo (très amusant et à rallonge) de Keanu Reeves, je n'ai pas vraiment accroché à ce film s'inscrivant clairement dans la mouvance de Crazy Rich Asians (représentativité asiatique + romance + ambition et succès + clinquant), mais pas particulièrement plus convaincant.

3/6  (pour Randall Park, Keanu et pour Michelle Buteau)

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Un film, un jour (ou presque) #1130 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Jexi (2019)

Publié le 10 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, Science-Fiction, St Valentin, CBS

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Jexi (2019) :

Replié sur lui-même, sans ami, et accro à son téléphone portable, Phil (Adam Devine) vit une existence médiocre et solitaire, ses ambitions journalistiques réduites à la conception de listes génériques pour un site web quelconque. Jusqu'à ce qu'il doive changer de portable, et que Jexi (Rose Byrne), l'assistant connecté de son nouvel appareil, décide de prendre la vie de Phil en mains, pour le meilleur et pour le pire. Un bouleversement encore compliqué par la rencontre de Phil avec Cate (Alexandra Shipp), une jeune femme insouciante dont Jexi va devenir jalouse.

Une comédie signée de la main des scénaristes des Very Bad Trip, des Bad Moms, de Hanté par ses ex, de Tout... sauf en famille, d'Échange standard, de Joyeux Bordel, ou encore de la série Mixology : que des chefs d’œuvre du genre, clairement, qui partagent tous de mêmes problèmes d'écriture, à savoir un postulat de départ sous-exploité, un sens de l'humour assez graveleux et/ou bas de plafond, et de manière générale, des scripts pas très aboutis ni maîtrisés, parfois sauvés par l'énergie de leur distribution.

Sans surprise, donc, ce Jexi souffre des mêmes problèmes, et ressemble à un Her en plus déconneur, une sorte d'épisode de Black Mirror en vulgaire et bourrin, avec des photos de pénis, de l'humour de stoner, une Jexi agressive et au langage très peu châtié, et une réalisation toute en caméra portée tremblotante et en micro-zooms.

De plus, le film étant centré sur Adam Devine, il faut supporter le bonhomme et son jeu ; cela ne me pose pas de problème particulier, mais le cabotinage de l'acteur, souvent seul avec son téléphone, pourrait en gêner certains.

Malgré tous ces défauts, cependant, malgré sa production qui ressemble étrangement à du direct-to-streaming façon Netflix (en fait, c'est une sortie cinéma... produite par CBS films, ce qui explique probablement pourquoi ça ressemble tant à un téléfilm), malgré ses thèmes et son message convenus, et malgré un récit qui est prévisible de bout en bout, y compris dans l'évolution des rapports de Phil et de Jexi... le tout reste tout à fait regardable, et même assez sympathique par moments.

Tout cela, grâce à la romance entre Phil et Cate, une Cate à la caractérisation attendue, mais que Shipp (vue dans les X-men récents) parvient à rendre vivante, pétillante et attachante, ce qui tire un peu le film vers le haut. La relation n'est pas exempte de moments ratés (le caméo de Justin Hartley est un peu écrit avec les pieds), mais elle est assez jolie et donne un peu de cœur à tout cet emballage graveleux et enfumé.

C'est insuffisant pour que je mette la moyenne à ce métrage, mais quand, dans une comédie romantique ratée, la romance fonctionne mieux que la comédie, il faut savoir s'en contenter.

2.5/6 (pour Rose Byrne, qui s'amuse, et pour les seconds rôles bourrés de visages connus)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1188 : Altered Carbon - Resleeved (2020)

Publié le 20 Avril 2020 par Lurdo dans Animation, Action, Cinéma, Critiques éclair, Netflix, Review, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Altered Carbon : Resleeved (2020) :

Sur la planète Latimer, Takeshi Kovacs (Tatsuhisa Suzuki), mercenaire venant de recevoir un nouveau corps, enquête pour le compte de Tanaseda Hideki (Kenji Yamauchi) sur la mort du frère de ce dernier, dirigeant d'une famille de yakuzas. Ce faisant, il en vient à mettre à jour un complot au sein du clan Mizumoto, et tente de protéger, avec l'aide de Gena (Rina Satou), une CTAC implacable, la jeune Holly (Ayaka Asai), tatoueuse attitrée du clan...

Diffusé par Netflix dans la continuité de la saison 2 d'Altered Carbon, et chapeautée par Dai Sato (Cowboy Bebop), Resleeved est un long-métrage d'animation en 3D cell-shadée d'une durée de 75 minutes environ : l'avantage d'un tel format, c'est qu'on s'ennuie nettement moins que devant une saison de huit ou dix épisodes d'une heure.

Non pas que Resleeved laisse vraiment l'occasion de s'ennuyer : avec ce récit prenant place bien avant les deux saisons de la série, le métrage opte pour un contenu typiquement anime, pour le meilleur et pour le pire. Comprendre par là qu'on a droit à tous les clichés du genre : le héros taciturne qui prend sous son aile une fillette hyperactive, la militaire sexy mais impassible, les gangs de yakuzas, des ninjas, des armures de samouraïs, des combats d'arts martiaux et d'épées, le sens de l'honneur, etc...

Selon la tolérance du spectateur pour ces ressorts narratifs, celui-ci appréciera donc plus ou moins le récit présenté. Je ne vais pas mentir : je n'ai jamais été passionné ou fasciné par la société japonaise, et par tous ces clichés. Par conséquent, je ne peux pas dire que cet aspect m'ait particulièrement séduit. Il faut dire que le tout est assez basique, et qu'en changeant un élément ou deux, le tout pourrait facilement être transposé à l'époque féodale ou à l'époque contemporaine.

Autrement dit : c'est vaguement (et ponctuellement) lié à l'univers Altered Carbon (les noms, la technologie, la continuité), mais c'est aussi très générique sur de nombreux plans.

Bizarrement, cependant, j'ai probablement préféré ce métrage aux deux saisons de la série : plus dynamique et convaincant dans l'action (souvent outrancière), Resleeved bénéficie paradoxalement de la simplicité de son script et de ses personnages sous-développés : c'est immédiatement accessible, ça se regarde sans difficulté, c'est visuellement assez réussi... mais ça s'oublie rapidement.

C'est mieux que rien, je suppose. Et en tout cas, c'est mieux que le sentiment de gâchis et d'agacement suscité par les saisons de la série dont ce film s'inspire.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1097 : Albator, Corsaire de l'Espace (2013)

Publié le 15 Janvier 2020 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Review, Science-Fiction, Japon

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Albator, Corsaire de l'Espace (Space Pirate Captain Harlock / Kyaputen Hârokku - 2013) :

Dans un futur lointain, la race humaine a colonisé toute la galaxie, et épuisé ses ressources naturelles. La Terre est désormais la ressource la plus précieuse de l'univers, contrôlée d'une main de fer par la Coalition Gaia, corrompue et malfaisante. Face à elle, Albator, corsaire de l'espace et héros de légende, à la tête de l'équipage de l'Arcadia, un navire indestructible : seul contre tous, et hanté par les méfaits de son passé, Albator est prêt à tout pour mettre un terme au règne de Gaia... même au pire, comme le découvre Logan, une jeune recrue à bord de l'Arcadia - mais en réalité un espion aux ordres de Gaia, placé là par son frère Ezra, général de la flotte de la Coalition.

Un long-métrage d'animation par ordinateur adapté du manga/de l'anime Albator/Captain Harlock, et qui souffre d'une assez mauvaise réputation, ce qui est assez compréhensible : comme de nombreuses œuvres japonaises de genre aux ambitions prononcées (les Final Fantasy me viennent à l'esprit), l'écriture est capillotractée, donneuse de leçons, et pleine d'une pseudo-philosophie et d'une pseudo-science débitée à grands renforts de dialogues imbitables.

Seulement voilà : malgré cela, j'ai bien aimé. J'ai bien aimé le côté jusqu’au-boutiste d'Albator, qui m'a rappelé le Neuvième Docteur Who par son côté vétéran ayant commis des actes traumatisants pendant une guerre épique, et traînant sa culpabilité à travers les siècles. J'ai bien aimé son lien fusionnel avec son navire et son équipage, comme une sorte de Hollandais Volant futuriste, aux visuels somptueux (l'Arcadia, toujours enveloppé dans un nuage de matière noire fantomatique). J'ai bien aimé tous les affrontements spatiaux, toutes les batailles, globalement bien mises en images et lisibles, j'ai bien aimé certains concepts, et j'ai surtout bien aimé la direction artistique et le rendu technique, très réussis à mon goût (malgré une petite raideur dans l'animation).

Après... ça reste laborieux sur le fond, impossible de dire le contraire. Mais sur la forme, ça a fonctionné sur moi, et il y a même un petit quelque supplément d'âme, çà et là, qui m'a bien plu.

3.75/6

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Catch Review : WWE Survivor Series 2014 (23/11/2014)

Publié le 24 Novembre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

L'année dernière, je me plaignais de la pauvreté de la carte de Survivor Series, avec son buildup médiocre, ses matchs ternes, et son déroulement particulièrement soporifique une fois son match d'ouverture passé. Cette année, c'est parti pour nous faire la même chose, puisque la carte est particulièrement basique, prévisible, et à l'image des six derniers mois de Raw, assez piteuse.

Survivor Series 2014 :

- Cesaro jobbe en pré-show face à Swagger. La soirée commence bien.

- Quinze minutes de promos en guise d'ouverture de PPV. Arg.

- Fatal Four-Way Tag Championship. Un match honorable, comme toujours, mais qui était éclipsé par les conneries de Mizdow en bord de ring, et par un public qui se contrefoutait de l'action, préférant chanter "We Want Mizdow".

- Les Rosebuds qui font de la pub pour le ring en plastoc de la WWE... avec un Adam Rose qui semble virer lentement au heel. Le public, lui, ne semble pas chaud à l'idée d'un match de Rose et du lapin ("NO, NO, NO !").

- Divas Survivor Series Elimination Match. Mon interweb est décédé pendant une partie du match (c'était un signe des dieux du catch, je crois), donc j'ai raté des éliminations, mais de ce que j'en ai vu, rien de bien formidable. Rien de honteux non plus (encore que certains moments étaient assez piteux), mais une énorme impression de meublage depuis le début du show. En plus niveau booking, la WWE a réussi l'exploit de faire de Paige, la heel, la seule survivante de son équipe, face à quatre faces, ce qui forcément l'a placée en position d'underdog, et a amené le public à se ranger de son côté ( :facepalm: #1)... avant de la faire perdre clean contre ses quatre adversaires ( :facepalm: #2). Bien joué, WWE Creative, ça ne servait à rien.

- Encore du meublage.

- Ambrose vs Wyatt. Assez solide, mais pas forcément exceptionnel pour autant. Ambrose faisait clairement le gros du boulot, donnant des instructions toutes les trente secondes. Le post-match promettait d'être plus amusant que le match, mais en fait, tout se dégonfle assez rapidement, malheureusement.

- HHH rallie ses troupes en les menaçant. Rusev a de superbes tongs.

- Adam Rose & Bunny vs Titus & Slater. Passons.

- Interview de Roman Reigns "via satellite". Meublage, meublage, meublage.

- Cena motive ses troupes.

- Nikki Bella vs AJ, Divas Title. Uber facepalm. No comment.

- Meublage, meublage, meublage.

- Survivor Series Match, Team Cena vs Team Authority. Un début stupide, avec Henry éliminé en trois secondes et demi. Une suite bordélique. Et un finish de daube, qui réussit à ruiner l'arrivée de Sting en la rendant banale au possible, tant au niveau de la musique que du look de Sting et de ses actions. Bel effort de Zigg, cela dit. Même indirectement, #CenaWinsLol.

- Énorme surjeu de tout le monde en post-match.

 


 

Que dire, que dire...? Rien, en fait. C'était exactement ce à quoi on pouvait s'attendre. *soupir*

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Les bilans de Lurdo - Young Dracula, saison 1 : suite et fin

Publié le 11 Septembre 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, Jeunesse, Fantastique, CBBC

Young Dracula, saison 1 (2006) - suite et fin :

Fin de saison 1, dans la continuité directe de la première moitié.

- 08 : Attila & Krone Westenra, les beaux-parents de Dracu, débarquent au château... et c'est le branle-bas de combat. Entre Van Helsing qui transforme Zoltan en loup-empaillé-télécommandé-espion ("It's Aliiiiiiiiiiiiiiiiive !!!"), et le vieux vampire dont le cercueil est taillé pour accommoder son fauteuil roulant,
- 09 : La famille de Robin est obligée d'aller vivre au chateau pendant que Renfield gère l'invasion de cafards dans sa maison. Robin est ravi, Dracu impatient de goûter au sang de la mère de Robin (dont il s'entiche), Chloe donne un coup de main à Vlad pour empêcher leurs parents respectifs de trop se rapprocher, et Ingrid exploite les deux rugbymen pour faire ses tâches ménagères à sa place. Et en parallèle, on apprend que Van Helsing, qui est aux chasseurs de vampires ce que l'Inspecteur Clouseau est au SWAT, est fan de Docteur Who, et doit constamment être coaché par son fils, le véritable adulte de la famille.
- 10 : Vlad (entraîné par son père) veut rejoindre l'équipe de rugby, Ingrid fait passer des entretiens façon American Idol pour se trouver un mari, et VH tente à nouveau d'infiltrer le chateau en travesti (ce qui nous vaut des scènes fendardes avec un Renfield sous le charme qui veut l'embrasser); et le gimmick de Dracu qui explose toutes les portes à chaque entrée dramatique, avec Renfield qui passe son temps à passer derrière pour les réparer,
- 11 : Journée camping pour Vlad, Robin, et leurs pères, qui finissent par se battre. Chloe fait de Renfield un syndicaliste en grève et Van Helsing, qui astique son pieu nuit et jour, se cherche une copine :
"- Papa, pourquoi tu crois que toutes les femmes avec qui tu sors finissent par prétendre aller aux toilettes, mais ne reviennent jamais ?
- Une vague d'enlèvements vampiriques, voilà pourquoi... va me chercher l'arbalète, veux-tu ?"
- 12 : Halloween, un Van Helsing parano et paniqué, une malédiction égyptienne sur le château, Ingrid qui babysitte les deux rugbymen. Fun.
- 13 : Vlad doit passer ses exams de vampire, Robin est vexé et joue les mecs normaux, VH Jr se rebelle... bof.
- 14 : Season finale. Dracu veut une nouvelle femme, et il donne à cette occasion un grand bal des vampires... auquel VH, maître es déguisements, s'invite en se travestissant à nouveau en femme (sauf que cette fois-ci, c'est Dracu qui le drague). Une fin de saison qui étrangement arrive à prendre un virage assez sérieux et dramatique dans sa seconde partie, avec le retour de l'ex de Dracu, le face à face VH/Dracu, et le bal en lui-même, plutôt réussi pour un programme de cette ampleur.

Bref, c'était convaincant, ça fout comme d'hab à l'amende les programmes pour enfants que l'on peut avoir par chez nous, et il est plus que temps de passer à la saison 2 de la série.

(à suivre...)

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