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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Un film, un jour (ou presque) #1745 : Laddie - The Man Behind the Movies (2017)

Publié le 21 Novembre 2022 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Histoire, Biographie, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Laddie - The Man Behind the Movies (2017) :

Un documentaire très hagiographique, une sorte de catharsis émotionnelle d'une fille délaissée par son père superstar du monde du cinéma, et qui aujourd'hui réalise ce métrage pour lui rendre hommage et lui dire combien elle l'aime.

En soi, pas désagréable à regarder du tout, même si Amanda Ladd-Jones n'est pas une narratrice très naturelle ou fluide. Quoiqu'il en soit, le métrage fait l'affaire, multipliant les témoignages des grands noms d'Hollywood, de Ron Howard à Ben Affleck en passant par George Lucas, Mel Brooks, Ridley Scott, Sigourney Weaver, Morgan Freeman, Mel Gibson, et bien d'autres encore, pour dépeindre la vie familiale et professionnelle d'Alan Ladd Jr., fils taciturne ignoré par son père, l'acteur Alan Ladd, et qui a trouvé dans la production de longs-métrages une vocation et un moyen de se démarquer de celui-ci.

Passant ainsi du métier d'agent à celui de producteur pour la Fox, puis de patron de la Fox, où il financera Star Wars, le Rocky Horror Picture Show, Alien, les Mel Brooks, La Malédiction et tant d'autres, Ladd claque la porte en 1980, sous la pression constante du conseil administration, pour créer son propre studio, et produire L'étoffe des héros, les Police Academy, Blade Runner, les Chariots de Feu...

Puis vient l'époque MGM (Willow, Thelma et Louise, Un Poisson nommé Wanda, La Folle histoire de l'espace), puis la Paramount (Braveheart, Gone Baby Gone), etc.

À chaque étape, Ladd fait preuve d'un côté visionnaire, et d'une prise de risques indubitable, reposant systématiquement sur un facteur : la confiance en l'artiste plutôt que la recherche du profit.

Le tout pour un documentaire agréable, étrangement mélancolique (ça se finit tout de même sur un bon paquet d'intervenants convenant que maintenant, les producteurs comme Ladd n'existent plus) et plutôt touchant compte tenu de la mort d'Alan Ladd Jr. plus tôt cette année.

Une bonne rétrospective qui passionnera les cinéphiles (même s'il aurait pu être un peu plus abouti sur la forme).

4.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Oktorrorfest 2012 Hangover - 05 : Mad Monster Party, Paranormal Activity 4 & Dark Shadows

Publié le 14 Novembre 2012 par Lurdo dans Oktorrorfest, Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Animation, Jeunesse

Mad Monster Party :

Avant de partir à la retraite, le Baron Frankenstein invite tous les monstres classiques (et son neveu nerd incapable) sur une île "des Caraïbes" pour leur faire une démonstration de sa dernière invention destructrice.

De la stop-motion made in Rankin-Bass, de 1967, avec ce que ça comporte de visuels particulièrement réussis, de chansons déplacées et assez ternes, et de score musical typiquement de son époque, qui transforme malheureusement ce qui aurait pu être un Halloween Special sympatoche en pantalonnade ultra-datée qui tente désespérément de faire rire, en vain.

Néanmoins, difficile de ne pas reconnaître le travail impressionnant fait par la production, ou l'influence que le métrage a pu avoir sur quelqu'un comme Burton. Et puis la dernière partie est sympathique...

3/6   

Paranormal Activity 4 : 

Le 1 était une arnaque, mais avait l'attrait de la nouveauté ; le 2 n'était pas mieux, mais avait une distribution sympathique, et des bikinis ; le 3 était ridicule, et tentait de donner de la profondeur et de l'épaisseur au mythe, en y rajoutant une histoire de sorcières en carton pâte ; et pour ce quatrième opus, le prétexte scénaristique est encore plus mince et capillotracté, avec un film axé sur une famille de voisins qui recueille un gamin bizarre lié à Katie & co, et qui est filmée via webcams et camescopes.

Un postulat de départ pas du tout crédible (les batteries magiques et éternelles des laptops, c'est beau), un placement produit Kinect piteux, un cast sympathique (dont un ancien de Nickelodeon + un gamin efficace), des ficelles usées jusqu'à la corde ; pas désagréable pendant toute la mise en place, avec les deux ados.

Ensuite, une fois que les caméras sont placées, c'est assez soporifique et dénué d'intérêt ou de frissons. D'autant qu'il reste toujours le problème de "qui est-ce qui fait le montage à posteriori de tout ce found foutage... ?"

1.5/6

Dark Shadows :

Victime d'Angelique, une sorcière jalouse (Eva Green), Barnabas Collins (Johnny Depp), l'héritier d'une riche famille bourgeoise ayant fondé la ville de Collinsport, dans le Maine, est transformé en vampire immortel par Angelique, et enfermé dans un cercueil pendant 2 siècles. Lorsqu'il parvient enfin à sortir de sa prison, en 1972, sa famille (Michelle Pfeiffer, Chloë Grace Moretz, Johnny Lee Miller, Gulliver McGrath) est ruinée, et le manoir Collins tombe en ruines : une conséquence des manigances d'Angelique, toujours vivante et rancunière...

Un film très frustrant, car alternant séquences particulièrement réussies, tant visuellement que dans l'atmosphère, moments de comédie un peu lourdingues qui semblent importés par Depp des Visiteurs, montages redondants sur une musique des 70s, et humour décalé référençant directement le soap original, tant dans son surjeu que dans son grand n'importe quoi.

Bref, au final, c'est très inégal, comme la plupart des scripts de Seth Grahame-Smith (Orgueil et Préjugés et Zombies, Abraham Lincoln : Chasseur de Vampires...) et lorsque ça parvient occasionnellement à trouver un souffle sombre et épique, ça le perd généralement très rapidement, victime d'un produit fini qui ressemble énormément à une collection de vignettes éparses et contrastées, comme une synthèse bancale de plusieurs années d'intrigues et de personnages.

Dommage.

3/6

(critique revue et corrigée en 10/2016)

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Un film, un jour (ou presque) #588 : Boyka - Un Seul deviendra Invincible 4 (2016)

Publié le 25 Août 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller, USA, Russie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Boyka : Un Seul deviendra Invincible 4 (Boyka Undisputed) :

Désormais libre et vivant en Ukraine, Yuri Boyka (Sctt Adkins) a désormais une chance d'affronter une compétition légitime et reconnue ; mais la mort de l'un de ses adversaires, des suites de son combat contre Boyka, force ce dernier à se remettre en question. Désormais en quête de rédemption et de pardon, Boyka décide alors de retourner en Russie, où vit Alma (Teodora Duhovnikova), la veuve de son adversaire, en servitude d'un baron de la pègre locale (Alon Aboutboul). Son objectif : rendre sa liberté à cette dernière, en triomphant des multiples adversaires que le mafieux place face à lui dans la ligue de combats clandestins qu'il dirige...

Après un premier Undisputed, en 2002, dans le milieu de la boxe anglaise (avec Ving Rhames, Wesley Snipes et Peter Falk, entre autres), la franchise Undisputed a basculé en vidéo, et, sous la supervision d'Isaac Florentine, a découvert un nouveau héros, Yuri Boyka, interprété par l'exceptionnel Scott Adkins. Initialement antagoniste implacable (dans Un Seul deviendra Invincible 2 : Dernier Round - 2007), Adkins et son style virevoltant et acrobatique volent tellement la vedette au héros d'alors (Michael Jai White sous stéroïdes) qu'il devient la star de ce DTV de combats carcéraux, à tel point que, l'espace de 90 minutes, on se croirait revenu à la grande époque des films de Van Damme. Boyka devient donc le héros de Un Seul deviendra Invincible 3 : Rédemption - 2010) qui, comme son nom l'indique, place le héros sur le chemin de la rédemption, quitte à rendre le film un peu plus bavard que nécessaire.

Et donc, dans ce troisième volet des aventures de Boyka (réalisé par un mercenaire russe, mais supervisé par Florentine), Boyka a trouvé la religion, et tente de se faire pardonner pour certaines de ses actions. Le fil narratif du métrage est toujours très basique, honnêtement, mais quelque part, cette simplicité a du bon : les combats s'enchaînent, et le reste ne prend pas trop de place - ce qui n'est pas plus mal, vu que l'interprétation de certains seconds rôles est... du niveau DTV.

Mais heureusement, les combats sont là, spectaculaires, toujours bien filmés, et impressionnants (d'autant plus impressionnants quand, comme moi, on vient de finir de s'infliger la saison 1 d'Iron Fist, avec son héros incapable et ses affrontements anémiques et mal filmés).

Les différentes variations dans les affrontements sont sympathiques, et si l'on regrettera probablement que le boss final soit à peine plus qu'un tas de stéroïdes ambulants à la présentation un peu kitschouille (quoi que finalement, ça rappelle un peu les jeux Double Dragon, donc pourquoi pas...), dans l'ensemble, ça reste franchement jouissif à regarder, et toujours bien filmé (à un zoom ou deux près).

Rien de totalement indispensable, et un film peut-être un peu en dessous du précédent, mais ça reste parfaitement regardable dans le genre, et l'on ne peut que se dire que Scott Adkins mérite bien mieux qu'un simple rôle de sous-fifre anonyme dans un film Marvel...

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1279 : Artemis Fowl (2020)

Publié le 18 Août 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Jeunesse, Review, UK, USA, Disney+

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Artemis Fowl (2020) :

Héritier d'une dynastie de grands criminels, Artémis Fowl Jr. (Ferdia Shaw) découvre son héritage (ainsi que l'existence d'un monde fantastique et féérique) le jour où son père (Colin Farrell) est enlevé par une Fée renégate, en échange d'un artéfact rarissime. Avec l'aide de son majordome, Dom (Nonso Anozie), Artémis décide alors d'échafauder un plan complexe impliquant la capture du Capitaine Short (Lara McDonnell), une Fée, afin de forcer le Commandant Root (Judi Dench) et le voleur nain Mulch Diggums (Josh Gad) à lui donner l'objet en question...

Après des années de development hell, l'adaptation de la série de romans Artemis Fowl a enfin fini par se concrétiser pour Disney, sous la caméra de Kenneth Brannagh... et est donc sortie, en juin dernier, sur Disney +, crise de la COVID oblige.

Honnêtement, après avoir vu le film, on peut se demander si la COVID n'était pas plutôt un bon prétexte pour sacrifier ce métrage insipide et raté, plutôt que de risquer une déculottée critique et publique avec une sortie en salle.

Car Artemis Fowl (le film) est bourré de problèmes. Et ce sans même prendre en compte l'adaptation des romans, à proprement parler : sur un plan technique, le film est bourré de défauts. Dépassant à peine les 90 minutes, le film donne constamment l'impression d'être le remontage d'un blockbuster de 2 heures : personnages secondaires sous-développés (Juliet, inutile), dialogues et montages mécaniques au rythme haché, transitions approximatives, tout paraît précipité et confus, à la limite de l'incohérence.

En lieu et place d'un protagoniste malicieux et charismatique, on a un jeune acteur terne et impassible. En lieu et place d'un nain amusant, on a Josh Gad en cosplay de Hagrid, avec la voix d'un fumeur de 80 ans. Et dans le rôle de la commandante des fées, Judi Dench avec des oreilles pointues, une perruque et une voix, là aussi de fumeuse de 90 ans.

La direction artistique est générique, la réalisation de Brannagh est générique, la méchante est générique, la musique de Patrick Doyle est générique (ou bien tellement noyée dans les effets sonores qu'on ne la remarque pas), le worldbuilding est générique, les effets spéciaux sont génériques, le McGuffin est générique, bref, rien ne laisse la moindre impression vraiment positive au sortir du métrage... si ce n'est, peut-être, Lara McDonnell, assez attachante dans son rôle.

Et puis, forcément, ce qui achève d'enterrer le film, c'est cette constante mise en place d'éléments pour une hypothétique suite, qui ne verra jamais le jour : difficile de faire plus agaçant quand le premier épisode de cette wannabe-franchise est à ce point médiocre.

1.5 + 0.5 pour McDonnell et pour le majordome, amusant = 2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1349 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Love Wedding Repeat (2020)

Publié le 4 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Netflix, Review, Romance, St Valentin, UK

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Love Wedding Repeat (2020) :

Le jour du mariage de sa sœur Hayley (Eleanor Tomlinson), en Italie, Jack (Sam Claflin) découvre que la réception est l'occasion pour lui de retrouver Dina (Olivia Munn), une amie américaine de Hayley pour laquelle il avait eu un coup de foudre. Mais Marc (Jarck Farthing), un ex de Hayley, s'est aussi invité à la fête et est bien décidé à saboter ce mariage. Pour l'en empêcher, Jack et Hayley décident de le mettre à une table bien précise, mais le destin s'en mêle, et les places sont interverties...

Une rom-com anglaise du scénariste des deux versions de Panique aux Funérailles et de Moonwalkers, qui s'essaie ici à la réalisation pour un remake d'un film français, Plan de Table. Un remake vendu comme une sorte de film mélangeant comédie anglaise typique, façon Richard Curtis et Quatre Mariages et un Enterrement, avec un postulat à la Pile et Face... postulat malheureusement totalement sous-exploité.

Le concept avait pourtant de quoi donner quelque chose de rythmé et de nerveux : montrer comment une réception de mariage peut être radicalement différente suivant la disposition des invités à une table bien précise. Huit invités, huit places différentes, autant de possibilités... surtout quand on rajoute de la drogue à l'équation.

Le problème, c'est que le film ne fait rien de ce postulat : il passe une heure complète à nous présenter la pire situation possible (une situation saupoudrée d'une bonne dose de vannes en dessous de la ceinture), puis résume 90 % des autres possibilités au cours d'un montage de moins de trente secondes, et consacre sa dernière demi-heure à la seule possibilité où tout se finit bien pour tout le monde.

Ce qui est assez frustrant, d'autant que déjà, à la base, les personnages ne sont pas exceptionnels : entre Sam Claflin qui nous refait la partition habituelle de Hugh Grant, Olivia Munn qui est un peu plus plastifiée à chaque nouveau film, Eleanor Tomlinson en mariée infidèle qui veut droguer son ex, l'ex en question défoncé à la cocaïne, les meilleurs copains collants et stupides, le gros en kilt qui ne fait que parler, et le couple qui ne se supporte pas, on est très souvent dans les caricatures outrées, pas aidées par un manque certain de charisme.

En fait, l'impression d'une version discount d'un film de Richard Curtis est vraiment fréquemment présente, avec un vrai manque de charme en prime ; et comme la happy end arrive un peu de manière forcée (à l'image de bon nombre de gags du métrage, en fait, ainsi que des réactions de la plupart des personnages), on ressort du tout plus frustré que séduit par cette comédie anglaise finalement assez dérivative.

Un petit 2.5/6

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Catch Review : TNA Impact - Genesis part 1 (16/01/2014)

Publié le 17 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Impact Live - Genesis, part 1 :

- Bref hommage à Mae Young, ça fait toujours plaisir.

- Spud, sous les huées du public, fait la présentation de Dixie, qui dit du mal d'AJ et annonce Magnus, avec ses deux ceintures, qui en offre une à Dixie. Le public est déchaîné, ça change du public amorphe de Raw. Un peu longuet, mais bon.

- Sting finit par interrompre les réjouissances, et s'en prend à Dixie & Magnus au micro. Excellente promo, et brawl entre les deux versants du roster.

- Team Dixieland vs Team Sting, 12-men mixed tag. Un gros bordel jouissif et très fun.

- Sabin jaloux de Velvet qui discute avec Aries.

- Angle mécontent, à la recherche de Dixie et Al Snow.

- Sabin jaloux de Velvet... mais cette fois-ci dans le ring. Promo croisée un peu ronronnante de Aries et Sabin, pour mettre en place un match la semaine prochaine, avec Velvet dans une cage (très old-school, ça :mrgreen: ).

- Pat Kenney qui félicite Samuel Shaw, qui pête un cable, et le démolit backstage.

- ECIII tente de se motiver, et reçoit les "encouragements" de Magnus. Une rivalité intéressante en perspective.

- Bully vs Anderson, NODQ. À nouveau, un match bordélique, mais fun. Le jour où Bully allumera la table pour de bon, ce sera l'explosion dans le public.

- Angle s'en prend à Al Snow backstage.

- Angle, furieux, dans le ring, face à Dixie ; Dixie exécrable de condescendance et de menaces, et Angle s'en contrefout. Une Roodebomb plus tard, et Angle se fait évacuer par la sécurité.

- Maddie passée à tabac par Gail & Tapa, backstage.

- Hebner kickbanné par Dixie pour ce soir.

- Gail vs Madison Rayne, KO Title. Match honorable, mais finish surprenant.

- Sting est motivé.

- TNA a un nouvel investisseur inconnu, et il a signé les Wolves (qui ont l'air de jouer la carte "connards arrogants", ce qui peut être fun).

- Sting vs ECIII, w/Special Guest Ref Rockstar Spud. Forcément pas un match très élégant et gracieux, et qui n'avait pour unique objectif que de poursuivre un peu plus cet angle.

- Sting met son contrat en jeu contre Magnus, la semaine prochaine, en main event. Très intéressante fin de show.

 



Bref : un demi-show forcément très axé promos et mise en place de la "nouvelle ère", pour laisser la place à un autre demi-show, la semaine prochaine, qui sera quand à lui supra-chargé en catch. C'était à prévoir, et les fans de l'interwebz ont détesté. Cela dit, de nombreuses storylines découlent de cet Impact. Qui sera la prochaine adversaire de Madison ? Est-ce que Velvet joue un double jeu, et va se retourner contre Aries ? Et une fois que Sting aura perdu son contrat... va-t'il revenir sous l'identité de l'investisseur, qui a mis ses $$ dans la compagnie pour contrer Dixie à un autre niveau... hmmm...

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Catch Review : TNA Impact (12/12/2013)

Publié le 13 Décembre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Cette semaine, Impact voit le grand retour de Feast or Fired, le gimmick controversé qui distribue des title shots et un renvoi pour le malheureux qui décroche la mauvaise valise...

- Spud à la recherche d'Aj, se perd en route.

- Angle est en colère, et exige que Roode se pointe, Roode n'est pas impressionné. Pas la meilleure promo des deux hommes, mais bon, c'était amplement suffisant pour lancer le show et mettre en place la semaine prochaine.

- Récap de la saga JPark. Park est stressé backstage.

- Bad Influence vs EY & JP. RAS, jusqu'à ce que EY décide d'exploser le front de Park, pour réveiller Abyss. Étrangement, Park couvert de sang en mode destructeur est presque plus impressionnant qu'Abyss.

- Post-match, EY met un terme à la saga de Park/Abyss, en lui disant ses quatre vérités. Enfin du mouvement sur ce front.

- EC3 est prêt à faire encore parler de lui.

- EC3 au micro, avec une heel heat conséquente, et est sur le point de défier JB dans un match épique quand Sting débarque, mécontent et sarcastique. Sting met en pièces EC3, et le défie de prendre place dans le Feast or Fired. EC3 lui tient tête, et accepte le FoF. Segment réussi, et là aussi, du mouvement.

- Spud toujours perdu en Georgie.

- Gail Kim Open Challenge. ODB se pointe, pour défier Tapa. Gail et Tapa s'en prennent à elle, et ODB est sauvée par Madison, qui fait son grand retour !!!

Posted Image

Du progrès, à nouveau !

- Spud tente d'obtenir des infos dans un bar du fin fond de Redneck Country. Spud chante une chanson. :mrgreen:

- GunnStorm toujours sur une longueur d'onde différente.

- Spud se rapproche de sa proie.

- Dixie mécontente du traitement de sa Wheel et de sa ceinture toujours aux mains d'AJ. Magnus et Hardy font de brèves promos pour promouvoir la semaine prochaine, et le match Dixieland (vidéo promo volontairement lolesque pour hyper le concept révolutionnaire d'un cage match suivi d'une échelle à grimper ^^).

- Sabin et Velvet backstage.

- Spud en mode Solid Snake du pauvre. :mrgreen:

- Anderson est motivé.

- Aries vs Sabin (w/Velvet). Sabin en fait trois tonnes avec Velvet, et le match est très bon, forcément, avec un finish très intéressant à la clef.

- Sabin et Aries se disputent backstage, et Sabin et Aries s'incrustent dans le FoF.

- Anderson attaqué par Bully pendant son entrée, avant que Bully ne récite une promo étrange, avec musique menaçante en prime.

- Feast or Fired. Un main event plutôt sympa, avec EC3 qui profite de la confusion pour voler une valise (HW title shot ?) ; les nerds qui assurent ; Zema qui récupère probablement le X-div title shot ; Aries qui domine tout le monde ; Chavo qui, je l'espère, choppe la fin de contrat ; et Gunner qui vole la valise de Storm (logiquement, le tag title shot).

- Hardy qui accepte l'invitation de Dixie... Hmmm.

Un show assez réussi, avec du mouvement sur tous les fronts, et de la mise en place de nombreuses pistes intéressantes.

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Halloween Oktorrorfest 2021 - 11 - Sans un bruit 2 (2021)

Publié le 11 Octobre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Thriller, USA, Science Fiction, Fantastique

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Sans un bruit 2 (A Quiet Place, part II - 2021) :

Un an après l'arrivée des extraterrestres sur Terre, le massacre de la plus grande partie de l'humanité, et peu de temps après la mort de son époux Lee (John Krasinski), Evelyn (Emily Blunt), sa fille sourde Regan (Millicent Simmonds) et ses fils Marcus (Noah Jupe) et Beau sont contraints de fuir leur demeure fortifiée, pour trouver de l'aide et tenter de partager avec le monde leur solution sonique contre les envahisseurs...

Malgré son succès public et critique, le premier A Quiet Place m'avait laissé une impression plutôt mitigée, ses qualités formelles étant souvent éclipsées par un scénario brouillon aux décisions improbables, et aux grosses ficelles un peu abusives.

Sans surprise, il en va de même avec cette suite, une suite qui m'a donné l'impression d'un métrage contractuel, jamais envisagé par la production, mais mis en chantier précipitamment suite au succès du premier : en effet, ce ne sont pas les idées qui abondent ici, et l'on sent que le scénario peine à trouver un fond à cette histoire privée de l'unité familiale du premier métrage.

Une fois évacué le bref prologue en flashback (qui narre l'arrivée des extraterrestres sur Terre, et permet de revoir Krasinski pendant quelques scènes), Emily Blunt est mise de côté, les deux enfants sont séparés et continuent de n'en faire qu'à leur tête, Cillian Murphy se trouve embarqué dans un Last of Us-bis avec la fillette sourde, et le plus gros du film se fait en montage alternatif entre les divers protagonistes et leurs intrigues, trop rarement connectées.

Le résultat, c'est que j'ai vraiment peiné à m'intéresser au tout et à ressentir la moindre tension, pas aidé par des rebondissements et de nouveaux personnages sous-développés donnant l'impression d'un premier jet de scénario pas vraiment abouti ni travaillé.

Il n'y a qu'à voir cette idée des monstres incapables de nager, ou encore cette fin abrupte, en queue de poisson, pour s'apercevoir que cette suite n'apporte pas grand chose au premier. Pire, en surexposant les aliens, elle affaiblit d'autant leur présence, sans réussir à les rendre vraiment plus menaçants qu'ils ne l'étaient à l'origine.

Un bon gros bof pour moi, donc, même si cela me place dans la minorité, à en juger par la réception enthousiaste de la critique et des spectateurs.

2.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Catch Review : Chikara - 14x05 - The Living Daylights (19/07/2014)

Publié le 14 Septembre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, Chikara

You Only Live Twice, le premier show de la saison, ne m'avait pas convaincu ; Quantum Of Solace, encore moins. Diamonds Are Forever, cependant, avait un peu remonté le niveau, sans s'avérer cependant très marquant. Malheureusement, Goldfinger avait ramené la compagnie sur le territoire des shows plats et sans enjeux...

- Public motivé, dans un night-club très sombre à l'éclairage bleu-nuit.

- The Batiri vs Hack & Slash vs Mr. Azerbaijan & Wild Boar of Moldova vs The Colony, 4-way Elimination tag. Match assez brouillon tant que H&S, assez peu expérimentés, sont dans le ring, et puis ça se finit, forcément, par un Batiri vs Colony tout à fait honorable... m'enfin bon, c'est une ouverture de carte pépère.

- Meublage, avec 3.0 qui vient organiser un combat de pouces entre deux spectateurs dans le ring.

- ADR Jr Juan Francisco de Coronado vs Eddie Kingston. Un remake du dernier match d'Eddie, avec Kingston qui refuse de se battre, traîne les pieds, et finit par abandonner histoire de se débarrasser du match. Mouais.

- Silver Ant vs Missile Assault Ant. Quelques moments brouillons, mais sinon, un match technique très solide, à défaut d'avoir énormément de momentum.

- Flood vs Baltic Siege & Throwbacks. Un multi-men tag bordélique, mais pas désagréable. En post-match, Thunderfrog met Tursas hors d'état de nuire d'un coup de marteau magique.

- Pieces of Hate vs Osirian Portal. Un excellent tag match très dynamique et acrobatique, mais malheureusement un peu victime de l'éclairage médiocre de la salle, qui plonge dans le noir les quatre coins du ring.

- Chuck Taylor vs Ashley Remington (et ses bimbos). Un comedy match sympatoche, sans plus (soit exactement la même chose que durant le premier show de la saison).

- Wrecking Crew vs Spectral Envoy. Un match 4 vs 4 assez tranquile et routinier. Rien de mauvais, mais rien de très marquant non plus.


 

Hormis l'exhibition technique des deux fourmis, et le tag match entre Pieces of Hate et le Portal, ce show est à nouveau un grand trou noir techniquement honorable, mais absolument peu mémorable. Ça commence à devenir une habitude, cette saison, et ça m'inquiète un peu.

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Critique éclair : Pilotes Amazon - Saison 2015 (2/2)

Publié le 25 Janvier 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Télévision, Review, Amazon, Comédie, Drame, Thriller, Science-Fiction

Pilotes Amazon saison 2015 (suite et fin) :

Cocked 1x01 :

Une entreprise familiale de fabrication d'armes à feu est menacée par son concurrent direct (dirigé par l'oncle de la famille), et l'un des fils (Sam Trammell), consultant en management ayant horreur des armes, doit se rapprocher des autres membres du clan (dont Jason Lee et Dreama Walker) pour tenter de sauver la situation. Avec Diora Baird sans ses fringues. Pas forcément méga rythmé, mais j'ai assez apprécié néanmoins, d'autant que Lee est excellent, comme toujours, que le ton n'est jamais trop sérieux, et que la distribution globale est très sympathique.

Mad Dogs 1x01 :

Adaptation par Shawn "Shield" Ryan de la série anglaise du même nom, sur quatre quadras paumés embarqués dans le monde du crime sur une île paradisiaque. Avec Lex Luthor Billy Zane en prime. Plutôt sympa, en théorie, d'autant que je n'ai jamais regardé l'original, mais longuet, prévisible et (sur les 2/3 de son pilote) assez pépère.

The Man in the High Castle 1x01 :

Du Philip K Dick, par Spotnitz & Ridley Scott, dans un monde où les Nazis et leurs alliés ont remporté la seconde guerre mondiale. C'est ambitieux, c'est assez bien fait, c'est probablement le show le plus abouti et le plus maîtrisé du lot (à défaut d'être le plus rythmé et mouvementé), avec le plus de chance d'avoir une saison complète, même s'il coûte probablement plus cher que ses congénères. Et puis il y a Alexa Davalos inside.

Il y a aussi The New Yorker Presents, mais c'est une anthologie mélangeant courts-métrage, interview, poème, documentaire, etc, donc whatever.

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Un film, un jour (ou presque) #111 : Suing The Devil (2011)

Publié le 20 Avril 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Religion, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Suing the Devil :

Luke O'Brien (Bart Bronson), un apprenti avocat australien, décide soudain qu'il en a assez de sa vie ratée, et, suivant l'inspiration biblique qu'il trouve dans un tiroir, il choisit d'assigner Satan en justice pour la somme de huit trilliards de dollars. Mais à sa grande surprise, Satan (Malcolm McDowell) se présente le jour du procès, accompagné des dix avocats les plus cruels et talentueux de la planète. Le monde tout entier se précipite alors devant son petit écran, pour assister à ce duel au sommet...

Avec un concept pareil, un bon réalisateur et un scénariste avisé pourraient créer un film drôle, pertinent, mémorable et provocant. D'autant plus avec Malcolm McDowell, qui campe un Satan excellent et mémorable.

Malheureusement, Suing the Devil n'est rien de tout ça.

C'est un film chrétien décidé à prêcher la bonne parole et à marteler des citations bibliques comme vérité absolue, réalisé et écrit avec les pieds, et dans lequel McDowell est le seul acteur à jouer correctement de tout le métrage (mais vraiment : le lead est calamiteux, les seconds rôles sont encore pire, Tom Sizemore a un micro-rôle dans lequel il semble bourré en permanence - peut-être la solution ultime pour apprécier le film - et Corbin Bernsen fait de la figuration).

Je vais même aller plus loin : ce métrage est le degré zéro du cinéma, c'est de la propagande pataude, une leçon de morale et de théologie particulièrement bancale, avec des arguments de niveau CP sur fond de christian pop insipide, et qui décrète que tout ce qui n'est pas prière et Dieu est un pêché passible de l'enfer.

Limite, on m'aurait dit que ce film est une satire croisée des films de procès et des films chrétiens, je l'aurais cru sans peine... mais là, tout est mortellement sérieux, et le niveau est tellement bas que c'est à se demander comment ça a pu rafler des prix (oh, wait... des prix remis par des organisations chrétiennes, ça explique tout !). Et je ne parle même pas du twist final (dans lequel le héros se réveille, et s'aperçoit que tout ça n'était qu'un rêve inspiré par une affiche sur un maychant athée interprété par McDowell), tout simplement ridicule.

0.25/6 (pour le potentiel du concept)

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Christmas Yulefest 2013 - 22 - Un Noël de Folie ! (2004) & Week-end en Famille (1995)

Publié le 18 Décembre 2013 par Lurdo dans Yulefest, Cinéma, Critiques éclair, Review, Christmas, Noël, Thanksgiving, Comédie, Drame

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant tout le mois précédant les fêtes de fin d'année...

Un Noël de Folie ! (Christmas with the Kranks) :

Les Kranks ne veulent pas fêter Noël, cette année, et ont prévu de partir en croisière... mais toute leur famille, leurs voisins, la ville sont tous décidés à les forcer à se plier à la tradition...

Aaaaaah, mon film-nemesis de Noël.

Si mon résumé ci-dessus n'était pas assez clair à ce sujet, je trouve Christmas With The Kranks gerbant dans son apologie du conformisme et de la bien-pensance républicaine américaine.

Si tu ne fêtes pas Noël comme tes voisins, si tu es différent, alors tu es un monstre, et tu mérites d'être montré du doigt et chassé avec des fourches et des torches enflammées.

Et pourtant, chaque année, lorsque vient l'inévitable diffusion tv, je ne peux m'empêcher d'y jeter un oeil par masochisme (et aussi parce que la distribution est sympathique), en espérant y trouver une qualité ou deux. En vain.

0.5/6 (pour la distribution)

Week-end en Famille (Home For The Holidays) :

Après avoir été renvoyée de son emploi, une mère célibataire névrosée décide de passer Thanksgiving chez ses parents, avec le reste de sa famille dysfonctionnelle, tandis que sa fille adolescente choisit de rester à la maison avec son petit-ami...

Film de Thanksgiving de 1995, réalisé par Jodie Foster, avec Robert Downey Jr, Claire Danes, Anne Bancroft, Holly Hunter et Dylan McDermott.

Rien de plus qu'une série de vignettes qui dévoilent les problèmes et les angoisses de tous les membres de la famille, ainsi que les liens plus ou moins forts qui les unissent.

Pas désagréable, ça se laisse regarder principalement grâce à l'interprétation de Hunter et Downey, et la réalisation de Foster est solide, mais le film n'est pas particulièrement mémorable pour autant. Trop classique.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 16 - Shed of the Dead (2019)

Publié le 8 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, UK

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Shed of the Dead (2019) :

Glandeur invétéré, Trevor (Spencer Brown) est un rôliste qui passe tout son temps dans son abri de jardin, où il évite ainsi son épouse gueularde (Lauren Socha) et sa meilleure amie (Emily Booth), en s'imaginant vivre des aventures épiques et médiévales. Mais lorsque des zombies apparaissent en ville et commencent à dévorer les vivants, Trevor et son meilleur ami (Ewen MacIntosh) vont devoir survivre et protéger les leurs...

Une comédie horrifique anglaise qui lorgne très fortement (et ouvertement) sur Shaun of The Dead (on retrouve un duo de personnages masculins similaires, certaines scènes), sans en avoir malheureusement le sens de l'humour (ici, on est plutôt dans de l'humour graveleux assez lourd), le rythme, ou les personnages attachants.

C'est même le problème principal du film : tous ses protagonistes sont antipathiques, et hormis quelques caméos amusants de visages familiers du grand écran horrifique (Michael Berryman, Kane Hodder, Bill Moseley, une narration de Brian Blessed), quelques scènes oniriques de fantasy, et une Lauren Socha (Misfits) toujours impeccable, il n'y a vraiment pas grand chose à retenir de ce métrage trop décousu et bas de plafond pour fonctionner.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 23 - Into The Dark - 1x03 - Pooka ! (2018)

Publié le 12 Octobre 2019 par Lurdo dans Anthologie, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Les bilans de Lurdo, Oktorrorfest, Review, Télévision, Yulefest, Noël, Christmas, Hulu

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Into The Dark - 1x03 - Pooka ! (2018) :

Acteur à la dérive, Wilson (Nyasha Hatendi) accepte d'endosser, à l'occasion des fêtes de Noël, le costume de Pooka, la mascotte d'une marque de jouets interactifs exclusifs lancés pour la fin d'année. Mais rapidement, alors qu'il se rapproche de Melanie (Latarsha Rose), une mère célibataire, Wilson réalise que le costume semble réveiller en lui des pulsions négatives et hostiles, et menace son entourage...

Mouais. Malgré la présence de Nacho Vigalondo (Timecrimes, Colossal) derrière la caméra (ce qui garantissait quelque chose de plus travaillé que les épisodes précédents, et avec une sensibilité différente - c'est le cas, notamment avec une photographie et des éclairages très particuliers), je dois dire que c'est probablement là l'épisode d'Into The Dark que j'ai le moins aimé à ce jour.

Pourtant, paradoxalement, c'est peut-être le plus travaillé et ambitieux au niveau de la mise en images, et la période de Noël aurait clairement dû me rendre plus indulgent vis à vis du métrage, mais non, je n'ai pas du tout accroché à cette relecture transparente de Carnival of Souls, mâtinée du Masque hanté de Chair de Poule

L'un des problèmes principaux, en fait, c'est que le personnage principal n'est pas du tout sympathique. Non seulement son interprète est occasionnellement en surjeu, mais en prime, Wilson apparaît clairement, dès sa première apparition, comme gentiment dérangé, et rien dans son comportement ultérieur ne change cette première impression (surtout pas lorsqu'il joue les semi-stalkers avec Melanie).

Et puis, bien entendu, il y a aussi le souci de la durée. Comme les deux épisodes précédents, ce Pooka ! dure plus de 80 minutes, ce qui est bien trop long. D'autant que là, ces 80+ minutes sont délibérément assez désagréables à suivre, au niveau de la forme, du montage, des visuels, etc, pour refléter le chaos mental de Wilson. 

Résultat : une fois la première moitié passée, j'ai décroché, attendant patiemment la résolution de cette intrigue cousue de fil blanc, aux personnages me laissant totalement de marbre, et à la forme ambitieuse, mais frustrante.

2/6 + 0.75 pour le travail sur la forme, même si je n'ai pas du tout apprécié cette dernière = 2.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1054 : At The Heart of Gold (2019)

Publié le 3 Septembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Documentaire, Critiques éclair, Biographie, Drame, Review, Sport, Télévision, HBO

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

At The Heart of Gold - Inside The USA Gymnastics Scandal (2019) :

Documentaire indépendant, diffusé en mai dernier sur HBO, et qui revient sur l'affaire Larry Nassar, osthéopathe de l'équipe olympique américaine de gymnastique, un homme sympathique, maladroit, heureux en mariage, respecté par ses pairs et ses collègues... et qui pendant des années, a abusé sexuellement de centaines de jeunes athlètes sous le prétexte de les examiner "en profondeur".

Une enquête assez pesante à suivre, d'autant plus qu'elle est appuyée d'innombrables témoignages de jeunes filles et femmes ayant souffert aux mains du médecin, y compris en présence de leurs parents qui ne se doutaient de rien.

On y découvre de jeunes femmes traumatisées, souffrant même parfois d'un semblant de syndrome de Stockholm (au sein de cette discipline assez stricte et tyrannique, Nassar était leur seul ami, leur seul confident, et certaines victimes ont encore du mal à admettre qu'elles ont été victimes d'un prédateur sexuel), et l'on ne peut s'empêcher de penser à Happy Valley, autre documentaire sur un cas similaire (mais dans le milieu du football américain universitaire).

Dans les deux cas, on retrouve en effet un milieu gangréné de l'intérieur, un univers clos, où l'on préfère fermer les yeux sur les agissements de tel ou tel individu tant que celui-ci assure des résultats sportifs, ou la gloire de l'organisation concernée.

Et le moment le plus fort du documentaire est probablement ce procès, durant lequel, victime après victime, les jeunes femmes passent à la barre pour témoigner et apostropher directement Nassar ; puis c'est le tour d'un père de victime, qui tente de bondir à la gorge de l'accusé, et n'est retenu que de justesse par des forces de l'ordre pourtant compatissantes...

Sans oublier la juge, impitoyable, qui le condamne à 170 ans de prison sur la base d'une lettre que Nassar lui a adressée en cours de procès, et dans laquelle il clamait bien fort être la vraie victime de ce procès, mécompris pour ses thérapies révolutionnaires, et cible d'un complot #metoo.

Un vrai moment de tension, qui reste en mémoire au terme de ce métrage édifiant, mais peut-être un peu trop long pour son propre bien.  

4.25/6

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Christmas Yulefest 2018 - 25 - Elliot : The Littlest Reindeer (2018)

Publié le 16 Décembre 2018 par Lurdo dans Animation, Aventure, Canada, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Elliot, The Littlest Reindeer :

Lorsque l'un des rennes du Père Noël annonce soudainement son départ en retraite, à quelques jours de Noël, Santa (George Buza) doit lui trouver un remplaçant au plus vite, sous le regard inquisiteur de Corkie (Morena Baccarin), une journaliste fouineuse. Elliot (Josh Hutcherson), un cheval nain, décide alors de partir pour le Pôle Nord en compagnie de sa meilleure amie, la chèvre Hazel (Samantha Bee), pour participer aux sélections organisées par les lutins de Santa. Non seulement Elliot doit se déguiser pour espérer avoir une chance, mais en plus sa ferme natale est en péril, menacée par la maléfique Ludzinka (Martin Short), et un complot se trame parmi les lutins du Pôle : le petit cheval va désormais devoir choisir entre ses amis, et sa carrière potentielle à la tête du traîneau...

Un dessin animé canadien indépendant en images de synthèse, à la distribution vocale pas désagréable, et au rendu visuel globalement compétent, mais qui ne parvient jamais à se démarquer de ses nombreuses influences, notamment les dessins animés Dreamworks.

Fréquemment, en effet, le spectateur un peu aguerri aura l'impression de voir des morceaux d'autres films d'animation et de récits de Noël connus (Rudolph, Rise of the Guardians, etc), une impression encore renforcée par une bande originale composée par quatre personnes, et lorgnant très fortement sur le style John Powell (encore une fois, Dreamworks).

Rajoutez à cela quelques références qui tombent totalement à plat (le poney écossais peint comme Braveheart, ça ne parlera pas une seule seconde aux enfants qui regardent le film, et ça risque de ne pas vraiment parler non plus à leurs parents de 20-30 ans, à peine nés lorsque Braveheart est sorti), un script particulièrement décousu (beaucoup de sous-intrigues, qui finissent par se rejoindre, mais qui donnent au scénario un côté assez brouillon) et l'on se retrouve avec quelque chose de vraiment passe-partout, en un mot, d'ultra-générique.

3/6 (les enfants apprécieront probablement nettement plus ce métrage que les adultes les accompagnant)

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Un film, un jour (ou presque) #913 : Support The Girls (2018)

Publié le 7 Mars 2019 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Support The Girls :

Gérante d'un bar "sportif" où les serveuses sont en petite tenue, Lisa (Regina Hall) adore son métier et son établissement, où elle fait la loi, protégeant toutes ses employées (Haley Lu Richardson, Dylan Gelula, Shayna McHayle, Aj Michalka) comme si elles étaient ses filles. Mais c'est parfois plus simple à dire qu'à faire, surtout quand il faut gérer de front sa vie professionnelle et sa vie privée...

Que se passe-t-il lorsque le père du mumblecore, ce courant cinématographique indépendant américain misant tout sur le réalisme, l'économie de moyens, sur l'improvisation et sur l'amateurisme de ses participants, décide de prendre le postulat de départ de Service Non Compris/Service Toujours Non Compris (le quotidien d'une équipe de serveurs/serveuses d'un petit restaurant miteux), de lui retirer son rythme, son humour, sa structure et d'en faire un métrage à tendance féministe et sociale, sur les difficultés du monde du travail pour les femmes et pour la classe moyenne, dans un monde empreint de masculinité toxique ?

Et bien on obtient ce Support The Girls, une comédie dramatique pile dans l'air du temps, sur des femmes qui se serrent les coudes face à l'exploitation sociétale et aux problèmes du quotidien, un métrage qui ne serait pas sans évoquer un Coyote Ugly débarrassé de tout racolage, de toute direction narrative, et auquel se rajouterait une couche de message sur la race, le sexisme et l'économie.

De quoi susciter l'unanimité critique, et des notes ultra-positives sur le web.

Si c'est le genre de film qui vous intéresse, alors n'hésitez pas : le métrage est bien interprété (Regina Hall est impeccable, Haley Lu Richardson est attachante), et c'est compétent, dans son genre. Si par contre vous vous attendiez, comme moi, à une comédie plus traditionnelle, avec des rires et un rythme certain, passez votre chemin.

3/6 (principalement parce que ce n'est pas du tout le genre de métrage auquel j'adhère généralement, mais ça devrait trouver son public)

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 48 - You Might Be The Killer (2019)

Publié le 23 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

You Might Be The Killer (2019) :

Lorsque Chuck (Alyson Hannigan), vendeuse dans un comic book store et fan d'horreur, reçoit un appel téléphonique paniqué de Sam (Fran Kranz), son meilleur ami, directeur d'un camp de vacances, elle est agréablement surprise : Sam est aux prises avec un tueur masqué tout droit sorti d'un slasher, qui élimine un à un les moniteurs du camp. Mais progressivement, alors que Sam raconte ces événements à son amie, l'évidence se fait : et si c'était lui le tueur ?

Une parodie de slasher assez amusante et bien menée, basée sur une idée de Sam Sykes (auteur de fantasy et fils de Diana "Outlander" Gabaldon) et Chuck Wendig (auteur de comic-books et de romans Star Wars), délibérément déstructurée et en flashbacks, et qui affiche clairement ses influences, de la saga Vendredi 13 à Scream, en passant par les Evil Dead de Sam Raimi, ou encore par The Mask.

Alors certes, par moments, ça fait un peu patchwork d'idées et de références à d'autres films, mais le tout parvient tout de même à conserver une certaine identité, principalement grâce à son interprétation globalement solide, et à sa musique orchestrale efficace, très premier degré.

C'est plutôt maîtrisé, ça ne se prend jamais trop au sérieux, c'est décalé, bref, pour peu qu'on ait un peu de recul sur le genre, ça fonctionne.

4/6

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 49 - I Trapped The Devil (2019)

Publié le 23 Octobre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Halloween, Horreur, Noël, Oktorrorfest, Religion, Thriller, IFC

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

I Trapped The Devil (2019) :

À l'occasion des fêtes de Noël, Matt (AJ Bowen) et sa femme Karen (Susan Burke) rendent visite à Steve (Scott Poythress), le frère de Matt, qui vit reclus depuis bien longtemps dans la demeure de leurs défunts parents. Mais là, le couple trouve un Steve frénétique, et obsédé par un homme qu'il maintient captif au sous-sol, derrière une porte bardée de crucifix. Un homme qu'il affirme être le Diable...

Un film d'horreur indépendant clairement inspiré par un certain épisode de la Quatrième Dimension, et qui utilise son postulat intrigant pour proposer un long-métrage intéressant, mais inabouti.

Le vrai problème, en réalité, c'est la durée du récit (et, par association, son rythme) : le script est insuffisant pour maintenir totalement l'intérêt pendant plus de 80 minutes, et le ventre mou du récit est très perceptible.

Pourtant, Josh Lobo, réalisateur et scénariste, fait de son mieux pour imposer de la tension, une atmosphère pesante et oppressante, et les 3/4 du temps, ça fonctionne. Il est notamment aidé par la photographie très sombre, et l'éclairage volontairement très marqué, qui exploite les couleurs des illuminations de Noël pour en faire quelque chose de stylisé et de sinistre.

Les acteurs, eux aussi, sont efficaces, et le côté ultra-lent et contemplatif du tout est d'autant plus frustrant que ponctuellement, la mayonnaise prend bien, et le métrage fonctionne.

Mais ce I Trapped The Devil est finalement un peu trop mou, un peu trop brouillon, et volontairement un peu trop vague et abscons pour totalement convaincre.

Ça reste intéressant, cela dit. 

3.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 72 - Noël dans les Montagnes (2015)

Publié le 24 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Romance, Religion, INSP

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Noël dans les Montagnes (Christmas in the Smokies) :

Alors que Mason Wyatt (Alan Powell), un musicien country réputé pour son attitude, décide de revenir dans sa bourgade natale pour y passer les fêtes de fin d'année, Shelby Haygood (Sarah Lancaster) a d'autres chats à fouetter. En effet, la ferme familiale est sur le point d'être saisie par la banque, et Shelby n'a plus que quelques semaines pour trouver une solution à ce problème... quitte à se tourner vers celuiqui lui a brisé le coeur durant son adolescence...

Premier téléfilm produit par la chaîne INSP, ce métrage de Noël est présenté dans les bandes- annonces comme une romance festive typique. Dans les faits, il en va autrement, puisque la romance est très largement en retrait, passant au second plan de la vie rustique de toute cette communauté country, et de ses difficultés.

Pour être franc, pour un premier essai, ce Christmas in the Smokies est tout à fait honorable : c'est bien filmé, pas trop mal écrit, bien interprété, la distribution est sympathique, et dans l'ensemble, cette production n'a rien à envier à ses homologues made in Hallmark ou Lifetime (d'ailleurs, il y a plus de diversité dans le casting de ce téléfilm country que dans la majorité des téléfilms de ces deux chaînes).

Mais (car il y a toujours un mais), ce téléfilm est un pur produit de la chaîne qui le diffuse : INSP (pour The Inspiration Network) qui, comme ses rivales UpTV et (dans une moindre mesure désormais) ION, est avant tout une chaîne conservatrice, à tendance religieuse bien-pensante.

Traduction : on a droit, dans ce téléfilm, à un peu de prêche biblique en voix off. Rien de vraiment trop envahissant ou insupportable, mais ça a tendance à un peu hérisser le poil, surtout que ce n'est pas amené de manière très subtile.

D'autant que le récit n'est, à la base, pas forcément ultra-rythmé, et que de tels moments ont tendance à alourdir le métrage plus que de mesure. En résumé, pour un premier essai, ça aurait pu être pire, mais ça reste très anecdotique, et pas dénué de scories.

3.25/6 pour l'effort -0.5 pour la bondieuserie = 2.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 07 - The Boy (2016)

Publié le 22 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

The Boy :

Jeune américaine fuyant une vie de femme battue, Greta (Lauren Cohan) arrive en Angleterre, pour servir de gouvernante à un jeune garçon de huit ans, Brahms, qui vit avec ses parents vieillissants, les Heelshire (Jim Norton & Diana Hardcastle), dans un manoir reculé. À son arrivée, cependant, Greta découvre que Brahms est en fait une poupée de porcelaine à l'effigie du fils décédé des Heelshire, poupée que ces derniers traitent comme un enfant réel. Contrainte de jouer le jeu, et d'obéir à des règles très strictes en l'absence des Heelshire, Greta découvre bien vite que la poupée semble prendre vie, et qu'elle est très capricieuse...

Quelle déception, à nouveau... pourtant, tout était réuni : une actrice principale attachante et adorable, un manoir sinistre, une poupée tout aussi menaçante, et une ambiance assez réussie, pour un postulat de départ absolument pas original, mais qui fait toujours son petit effet.

Et pendant un bon moment, le film se regarde d'ailleurs très facilement, réussissant à poser son atmosphère, et à faire craindre pour le sort de l'héroïne.

Bon, certes, le spectateur avisé verra venir bon nombre des rebondissements de cette intrigue dérivative (encore plus s'il a récemment vu Housebound), s'imaginera des directions potentielles bien plus intéressantes que celle finalement choisie par le film, et la bande originale de Bear McCreary est beaucoup trop discrète et oubliable pour vraiment porter le métrage... mais pendant un temps, donc, The Boy fait illusion.

Et puis, avec l'arrivée (télégraphiée) de l'ex, le film bascule dans le slasher bas-de-gamme, tout aussi prévisible qu'avant, mais nettement moins intéressant et maîtrisé, jusqu'à faire totalement décrocher le spectateur tant ces dix dernières minutes sont balisées et clichées.

D'un pot-pourri relativement bien mené, on passe aussitôt à un bout de pellicule sans intérêt et assez agaçant, qui laisse le spectateur sur une très mauvaise impression.

2.25/6 (1.25 pour le film et 1 point pour Lauren)

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Un film, un jour (ou presque) #386 : Agents Presque Secrets (2016)

Publié le 19 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Action, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Agents Presque Secrets (Central Intelligence) :

Adolescent bon-vivant et en surpoids, Robbie Weirdicht a passé toute sa scolarité à être maltraité par tous ses semblables, sauf Calvin Joyner, l'athlète superstar du lycée, au futur tout tracé. 20 ans après, cependant, la carrière décevante de CJ (Kevin Hart) est au point mort, et alors que la réunion des 20 ans de sa promotion approche, il fait la connaissance de Bob Stone (Dwayne Johnson), la nouvelle identité de Weirdicht, devenu super-agent de la CIA, à la musculature et à la carrure impressionnantes. Mais Bob est en cavale, accusé d'avoir tué son partenaire, et d'avoir volé des codes essentiels à la défense nationale des USA...

Une buddy comedy amusante, sans plus, qui vaut principalement pour le contraste entre The Rock colossal, et Hart minuscule.

Les quelques caméos sont sympathiques, les deux hommes s'entendent bien à l'écran, le script est efficace (bien qu'assez basique), et la distribution secondaire est bien trouvée... mais dans l'ensemble, c'est vraiment une buddy comedy standard, aux scènes d'action assez moyennes, et qui évoque étrangement par moments The Do-Over de Sandler.

Cela dit, si The Rock a un peu tendance à surjouer çà et là (c'est le rôle qui veut ça), le script a le bon goût de laisser planer le doute sur son honnêteté, et ce jusqu'au bout, donc c'est toujours ça de pris.

Un très petit 3/6 (parce que la tagline de l'affiche est vraiment bien trouvée, et que le duo principal est attachant)

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Un film, un jour (ou presque) #816 : Living on a Razor's Edge - The Scott Hall Story (2016)

Publié le 4 Septembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, Catch, Action, Biographie, WWE

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Living on a Razor's Edge - The Scott Hall Story :

Un documentaire optimiste et émouvant retraçant la carrière mouvementée de Scott Hall, alias Razor Ramon, depuis ses débuts moustachus, à l'époque des territoires, jusqu'à son entrée au Hall of Fame de la compagnie, en passant par la création de Diamond Studd, celle de Razor Ramon, son amitié avec tout le reste de la Kliq (Shawn Michaels, Kevin Nash, Triple H, Sean Waltman) et avec Mr Perfect, son passage à la WCW, sa descente aux enfers dans l'alcool et la drogue, et enfin sa réhabilitation et désintoxication avec l'aide de Diamond Dallas Page, et son programme de DDP Yoga (tels que détaillées dans le documentaire La Résurrection de Jake the Snake).

On y découvre ainsi qu'une bonne partie des démons habitant Scott Hall et le poussant à se noyer dans les substances illicites provient d'un incident ayant eu lieu, en 1983, alors que Scott Hall était un jeune videur de 24 ans, et qu'il a provoqué la mort d'un homme le menaçant d'une arme à feu.

Un drame qui l'a marqué à jamais, et qui n'a eu de cesse de le hanter, y compris alors qu'il côtoyait les sommets à la WCW, et avait carte blanche pour y faire ce qu'il désirait. Et malgré cela, malgré des images bouleversantes de Hall totalement démoli par les médicaments, la drogue et l'alcool, le catcheur est toujours resté quelqu'un de sincère, humble et reconnaissant, au cœur grand comme ça, et qui a été (de l'aveu même de Vince et de Bischoff) exploité par ses patrons sans que ceux-ci ne se préoccupent vraiment de son bien-être.

Heureusement, Hall va mieux, il est toujours proche de ses enfants, et, toujours sur le chemin de la rédemption, il conseille désormais occasionnellement les jeunes lutteurs du Performance Center de la WWE, bref : il a l'air d'avoir laissé le pire derrière lui, et c'est tant mieux.

4.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #922 : Room 237 (2012)

Publié le 20 Mars 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Documentaire, IFC, Fantastique, Horreur

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Room 237 :

Documentaire du réalisateur de The Nightmare, et qui choisit de laisser s'exprimer des théoriciens, cinéphiles et illuminés en tout genre, avec pour seul sujet : le sens caché du film The Shining, de Stanley Kubrick.

Ces intervenants s'expriment donc tous en voix off (avec une prise de son très inégale, voire même parfois calamiteuse) sur des images du film, mais aussi d'autres films de Kubrick (ainsi que d'autres réalisateurs, et des images d'archive), histoire d'illustrer un peu les dires de ces chers complotistes du grand écran.

Et on a vraiment droit à tout et à rien à la fois : Shining comme dénonciation du génocide natif-américain, métaphore de l'holocauste et de la Seconde Guerre Mondiale, aveu de la falsification de la mission Apollo 11 par Kubrick, symbolisme du minotaure et du labyrinthe de Thésée, thématique de la sexualité contrariée, etc, etc, etc... tout y passe, constamment surinterprété, ou souffrant d'un biais de confirmation évident, et aucune des théories présentées n'est un instant crédible pour le spectateur.

Ce qui ne serait pas problématique si le métrage restait dynamique et ludique. Mais non, avec son format "voix off + images", Room 237 devient rapidement redondant et soporifique, d'autant que le réalisateur ne prend jamais parti, se limitant à mettre en images les délires improbables de ses commentateurs, tous persuadés que Kubrick est un génie infaillible incapable de la moindre erreur ou approximation (et par conséquent, le moindre millimètre de ses décors et de ses scènes doit être analysé et interprété comme un message volontaire du Maître, et pas une erreur de montage ou de continuité).

Alors certes, il y a quelque chose d'intéressant dans le fait que le documentaire montre bien jusqu'où peut aller la fascination pour un film, l'obsession de certains spectateurs et leur quête désespérée de sens (d'autant plus pour une œuvre vénérée comme The Shining), mais comme le métrage ne développe jamais aucune point de vue, ni n'apporte aucun éclairage supplémentaire, on s'ennuie rapidement devant ces 105 minutes qui ronronnent, et finissent par lasser. 

2/6

(sur le même sujet, avec les mêmes intervenants, je pense qu'il y avait mieux à faire, plus dynamique, plus amusant, plus instructif, plus pertinent)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 43 - Insidious 4 : La Dernière Clé (2018)

Publié le 24 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Drame, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur....

Insidious 4 : La Dernière Clé (Insidious - The Last Key) :

Hantée par des cauchemars et des souvenirs de son enfance, la parapsychologue Elise Rainier (Lin Shaye) est contactée par un client vivant dans la maison qui était autrefois celle de sa famille, au Nouveau-Mexique : réticente, et aidée de ses assistants Specs & Tucker (Leigh Whannell & Angus Sampson), elle accepte alors d'aider l'inconnu à se débarrasser des nombreux fantômes qui hantent sa demeure, mais, contre toute attente, elle retrouve là son frère (Bruce Davison) et ses filles (Spencer Locke & Caitlin Gerard), qu'elle n'a jamais connues...

Quatrième épisode de la saga Insidious, de moins en moins intéressante au fil des épisodes, à mesure que les acteurs de premier plan disparaissent, que la chronologie de la franchise se complique, et que les deux parapsychologues débiles et Lin Shaye prennent de l'importance (pas surprenant, puisque l'un des deux parapsychologues est le scénariste de tous les Insidious).

Ici, on a donc encore droit à ce trio, clairement positionné comme les stars de ce métrage... et ça ne fonctionne pas. Le réalisateur (derrière la caméra de l'intéressant The Taking of Deborah Logan, et au scénario de Paranormal Activity : The Ghost Dimension) échoue totalement à donner un semblant de rythme et de tension à ce script générique, décousu et sans grand intérêt, qui se perd constamment dans des flashbacks quelconques, avec en prime une Lin Shaye fébrile et toujours à la limite du surjeu (ce qui est un peu sa marque de fabrique).

Ça fait toujours plaisir de revoir Bruce Davison, mais bon, comme il est ici clairement sous-exploité, ça s'arrête là.

1.5/6 (un peu déçu par l'apparence générique du démon aux doigts-clés, et par la manière précipitée dont il est vaincu)

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