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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #1544 : Queenpins (2021)

Publié le 17 Novembre 2021 par Lurdo in Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Policier, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Queenpins (2021) :

Ancienne athlète olympique coincée dans un mariage malheureux avec Rick (Joel McHale), toujours absent, Connie (Kristen Bell) trouve une échappatoire dans la collection de bons de réduction de supermarché, qu'elle partage avec sa meilleure amie JoJo (Kirby Howell-Baptiste). Jusqu'au jour où les deux femmes réalisent qu'il y a là un énorme profit à se faire, et mettent sur pied une opération illégale de trafic de coupons, directement obtenus à l'imprimerie qui s'en occupe au Mexique. Une opération qui fait rapidement d'elles des millionnaires, mais attire aussi sur leur "entreprise" le courroux d'un agent de sécurité local (Paul Walter Hauser) et d'un inspecteur de la Poste américaine (Vince Vaughn)...

Généralement, quand une énième comédie américaine commence par le cliché éculé de la narration en voix-off de son personnage principal dans une situation improbable in media res et par un moment "vous vous demandez surement comment j'en suis arrivé là", on peut s'attendre à ce que l'écriture soit le point faible du tout.

Et ici, c'est le cas, pour cette comédie criminelle gentillette, très classique, et qui n'exploite jamais le plein potentiel de sa distribution - une distribution pourtant excellente, composée de beaucoup d'amis de Kristen Bell, par ailleurs productrice du métrage (Vince Vaughn, Joel McHale, Stephen Root, Jack McBrayer, Marc Evan Jackson).

Mais le tout, dont on devine un budget assez limité, reste plutôt anecdotique, peinant à rendre ces personnages particulièrement attachants (caractérisation sommaire, Kristen Bell délibérément enlaidie en début de film avec maquillage et postiche, pour rendre son relooking ultérieur plus probant, humour parfois inutilement lourd) ou à transcender les multiples clichés du genre.

En même temps, quand on met en scène des personnages incapables et amateurs, poursuivis par des enquêteurs tout aussi incapables et amateurs, mieux vaut avoir des gags en pagaille ou un scénario en béton, avec en filigrane, par exemple, une critique de la société de consommation américaine, du capitalisme, etc.

Ici, on n'a vraiment qu'un embryon de tout cela, et si c'est tout à fait regardable (malgré sa durée longuette, près d'1h50, et son illustration musicale un peu trop évidente), ça ne restera pas du tout dans les mémoires.

3/6 (pour le cast qui s'amuse)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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