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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Les bilans de Lurdo : La Fête à la Maison - 20 ans après, saison 1 (2016)

Publié le 20 Mars 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Comédie, Sitcom, Netflix, Review, Critiques éclair

Fuller House : La Fête à la maison : 20 ans après - saison 1 :

Le reboot/revival/remake/suite de La Fête à la Maison par Netflix, avec tout le monde qui rempile de manière plus ou moins régulière (les adultes du show original ne font ici que des caméos, de temps en temps), pour treize épisodes... sauf les soeurs Olsen (ce qui leur vaut plein de vannes et de remarques méta à leur dépens).

Sans surprise, ce Fuller House est exactement comme la série originale, ni meilleur, ni pire, et avec les mêmes qualités et défauts. Ce qui rend les critiques assassines, outre-atlantique, assez "amusantes", tant elles donnent l'impression d'avoir été écrites par des personnes n'ayant jamais regardé la série mère, et/ou choisissant d'adopter une posture cynique et sarcastique du genre "ha, comment c'était trop de la daube, les séries des années 80, heureusement qu'aujourd'hui on a The Big Bang Theory et Modern Family, ça c'est de la sitcom de qualité sans clichés et sans vannes pourries."...

Cela dit, avis personnel, mais bien que le tout reste effectivement typiquement kitschouille 80s, ça passe nettement mieux sans Dave Coulier (et ses imitations médiocres) et sans les Olsen (et leur personnage tête à claques et envahissant), au point que le tout soit (presque) agréable à regarder. Ou du moins, pas désagréable, pour peu qu'on sache dans quoi on s'embarque.

(bémol, DJ Tanner manque un peu trop de charisme ou d'alchimie avec ses enfants, ce qui fait qu'elle se fait clairement éclipser à l'écran par sa frangine et par l'autre cinglée)

Je m'attendais à avoir envie de zapper après 15 minutes du premier épisode, et en fait, je pense que je reviendrai probablement en seconde saison, pour voir si ça continue sur cette lancée.

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Un film, un jour (ou presque) #343 : Get A Job (2016)

Publié le 21 Juin 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Drame

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Get A Job :

Will (Miles Teller), sa petite amie Jillian (Anna Kendrick) et tous leurs amis stoners (Christopher Mintz-Plasse, Nicholas Braun, Brandon T. Jackson) viennent de finir leurs études : désormais, ils doivent se confronter au monde du travail... ce qui est plus facile à dire qu'à faire. D'autant que Roger (Bryan Cranston), le père businessman de Will, vient lui aussi de perdre son poste à cause de son âge...

Une comédie rythmée, mais brouillonne et qui peine à trouver ses marques, sur une génération de glandeurs qui se croient spéciaux, et sont en fait totalement ordinaires et insipides.

Du moins, c'est dans cette direction que le film semble parfois se diriger ; à d'autres moments, il semble parfaitement content d'être une stoner comedy basique et graveleuse, avec une Cameron Richardson qui se met topless dans un rôle ingrat de strip-teaseuse au grand coeur ; à d'autres encore, il se contente d'être un film sur la crise (professionnelle) de la quarantaine de Cranston ; ou encore une comédie de bureau comme tant d'autres, peuplée de seconds rôles très sympathiques (Alison Brie, Greg Germann, Jorge Garcia, John C. McGinley, Marcia Gay Harden, Bruce Davison) mais finalement sous-exploités.

Et puis il se finit sur une conclusion finalement assez "appropriée" à la génération mise en scène, confortée dans ses opinions : "oui, tu as raison de te croire spécial, tu l'es, et le monde du travail ne te mérite pas, toi et ton génie, trouve ton propre chemin et f**k the world !".

Guère surprenant d'apprendre alors que ce métrage a été tourné en 2012, et est resté quatre ans sur le banc de touche avant de sortir enfin en salles et en VOD.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #438 : La Légende de Manolo (2014)

Publié le 27 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Animation, Musical, Review, Musique, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Légende de Manolo (The Book of Life) :

Dans la ville mexicaine de San Angel, Manolo (Diego Luna) et Joaquin (Channing Tatum) ont grandi avec la belle Maria (Zoe Saldana), dont ils sont tous deux épris. Manolo est fils de matador, mais plutôt que de suivre la tradition familiale, il préfèrerait passer son temps à chanter et à jouer de la guitare ; Joaquin, lui, est devenu militaire, et un héros de son peuple. Mais lorsque le maléfique Chakal menace la ville, les deux hommes se trouvent pris au coeur de ce conflit ; d'autant que Xibalba (Ron Perlman) et La Muerte (Kate Del Castillo), deux déités querelleuses, ont fait de leur triangle amoureux l'objet d'un pari céleste...

Un long-métrage animé produit par Guillermo Del Toro, pas désagréable, mais au fond assez basique, pas forcément compensé par une forme souffrant de problèmes très clairs à mes yeux.

Déjà, le character design et la direction artistique globale sont très tranchés, et peuvent laisser de marbre : ce fut globalement le cas pour moi, du moins jusqu'à ce que le film s'énerve un peu, et visite l'Au-Delà, dans sa seconde moitié.

Et on touche là à l'autre problème du film : son rythme et sa structure, très très inégaux.

Toute la première partie est ainsi assez générique, pas aidée par des chansons modernes revisitées à la sauce mexicaine, et par un artifice de narration tout simplement inutile ; la seconde moitié tient nettement plus la route, et est plus mouvementée/divertissante, mais c'est franchement un peu tard.

En l'état, un métrage assez moyen, surtout si l'on n'accroche pas trop à la direction artistique.

3.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 11 - La Forêt (2016)

Publié le 24 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

La Forêt (The Forest) :

Lorsque Jess, sa soeur jumelle vivant au Japon, cesse de donner de ses nouvelles, Sara (Natalie Dormer) est bien décidée à découvrir ce qui lui est arrivé. Persuadée qu'elle est toujours en vie, Sara part alors pour le Japon, où elle apprend que Jess a disparu dans la forêt maudite d'Aokigahara, lieu de tous les suicides et de tous les mauvais esprits. Accompagnée par Aiden (Taylor Kinney), un autre occidental vivant en terre nippone, elle s'enfonce donc dans ces bois sinistres, à la recherche de sa soeur...

Un film produit et conçu par David Goyer (avec trois autres scénaristes. Trois !) après qu'il ait découvert l'existence de la forêt d'Aokigahara en lisant sa page Wikipedia, ce qui en dit long sur la genèse du projet.

Mais bon, de toute façon, ça ne change pas grand chose au résultat final : on a en effet constamment l'impression, en regardant ce métrage, de faire un saut dans le passé, dix ou quinze ans en arrière, quand c'était la grande mode des remakes américains médiocres et estampillés j-horror.

Résultat : on se paie ici tous les clichés de l'Américaine qui arrive en Asie (enfin, en Serbie, là où a été tourné le plus gros du film), découvre les traditions exotiques et bizarres du pays, et est confrontée à des phénomènes surnaturels inexplicables.

Le tout façon "les scénaristes ont lu la page wiki et ont vu un reportage sensationnaliste, dont ils intègrent les anecdotes au script", mis en image de manière ultra-insipide et plate (les jump-scares sont anémiques et prévisibles au possible), sans le moindre frisson au rendez-vous, et avec une héroïne ignorante, pas très maligne, et assez agaçante (malgré la sympathique Natalie Dormer dans le rôle principal).

Un bon gros flop qui arrive une décennie trop tard, qui n'a rien appris de ses aînés, et qui n'a pas grand intérêt.

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 16 - Cabin Fever (2016)

Publié le 26 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Cabin Fever :

Une bande d'étudiants arrive dans un chalet en pleine forêt, sans savoir que la région est contaminée par un virus nécrosant qui va bientôt les décimer un à un...

Le premier Cabin Fever ne s'était fait remarquer, en 2002, que pour sa nature bancale, à moitié film d'horreur gore au concept fort, et à moitié comédie noire et absurde, avec bon nombre de scènes qui n'avaient pas grand sens. Le problème étant, à l'époque, que le film n'était paradoxalement pas assez drôle, pas assez absurde, pas assez gore et pas assez effrayant/tendu pour convaincre, quelle que soit la catégorie.

Néanmoins, la recette très particulière du métrage, et le sens très prononcé du buzz d'Eli Roth, avaient fait que le film avait connu son petit succès, visiblement suffisant pour lancer un remake quatorze ans plus tard.

Et là, on se demande vraiment "pourquoi ?", vu que ce remake est tourné à partir du même script, utilise bon nombre des mêmes angles de caméra et des mêmes scènes, et, pour faire simple, est une photocopie de l'original. Mais une photocopie délavée, avec une distribution encore plus insipide, un humour absurde encore moins présent, du gore à peine plus appuyé, une réalisation encore plus laborieuse, et un rythme encore plus médiocre.

C'est donc totalement redondant et superflu, et totalement dénué du moindre intérêt intrinsèque.

Quant à l'hommage à The Shining, en ouverture, il fait plus pitié qu'autre chose.

1/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 17 - Dummie la Momie 2 : Dummie et le Sphinx de Shakaba (2015)

Publié le 27 Septembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Fantastique, Jeunesse, Hollande, Halloween

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Dummie la Momie 2 - Dummie et le Sphinx de Shakaba (Dummie de Mummie en de Sfinx Van Shakaba) :

Habitant toujours chez Gus (Julian Ras), Dummie (Yahya Gaier) la momie égyptienne comprend un jour qu'il ne grandira jamais, et connaît alors une crise existentielle qui l'amène à se remettre en question. Dummie décide alors de devenir célèbre, quoi qu'il en coûte, et choisit de participer à un concours de peinture. Parallèlement, Dummie, Gus et leurs proches découvrent l'existence d'une statuette antique contenant une huile aux pouvoirs merveilleux, capable de guérir toutes les blessures, et de rendre son apparence humaine à Dummie : ils partent alors à sa recherche, espérant la retrouver à temps pour que Dummie devienne humain avant de devenir célèbre...

Suite directe du précédent Dummie the Mummy, chroniqué ici, et qui était un film fantastique néerlandais pour enfants gentillet, sur la momie d'un jeune égyptien qui, revenu à la vie par magie, finissait par s'installer dans la ferme d'un petit garçon, et par aller à l'école avec lui.

L'année dernière, lorsque j'ai regardé le premier épisode, c'était pour me laver le cerveau après une suite de navets horrifiques, dans le cadre de l'Oktorrorfest 2015. Je fais donc de même cette année, même si, je dois bien l'avouer, nous sommes encore assez tôt dans cette saison 2016 (ce qui n'augure pas forcément du meilleur pour les semaines à venir...).

Malheureusement, comme souvent lorsqu'une suite est mise en production de manière précipitée, moins d'un an après le film original, le résultat n'est pas à la hauteur du premier épisode.

Ici, on a beau reprendre les mêmes et recommencer, on se retrouve devant un film pour enfants assez décousu, qui ressemble à une suite de mésaventures et d'épisodes mis bout à bout de manière un peu anarchique, sans avoir le charme scolaire ou musical du premier opus.

Assez dommage, je dois dire, puisque le premier film avait un capital sympathie certain (sans être pour autant un chez d'oeuvre, loin de là), alors qu'ici, c'est simplement quelconque (à l'image des rêves animés des protagonistes, laids, simplistes, et nettement en dessous des flashbacks animés du premier opus).

2.5/6

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Voyager, saison 5 (2)

Publié le 14 Mai 2016 par Lurdo dans Télévision, Les bilans de Lurdo, Review, Critiques éclair, Science-Fiction, Star Trek

Je continue mon revisionnage de la saison 5 de Star Trek Voyager :

5x03 - Extreme Risk :

B'elanna ne se sent pas bien, B'elanna est distante, froide et distraite, B'elanna passe ses nuits dans l'Holodeck à mettre sa vie en danger, bref : B'elanna est en dépression, alors même que ses services sont requis pour construire une nouvelle navette, le Delta Flyer (amusant d'entendre l'équipage se plaindre que leurs navettes sont vraiment merdiques, et qu'elles sont insuffisantes pour l'épopée du Voyager ; comme si les scénaristes avaient enfin décidé de prendre les critiques des fans en compte...), et pour prendre de vitesse les extraterrestres pollueurs de l'épisode précédent.

C'est un épisode centré sur B'elanna, donc j'aurais dû être très enthousiaste, d'autant que Roxann Dawson est toujours très efficace dans son rôle. Malheureusement, entre les extraterrestres inintéressants, le fait qu'ils nous ont déjà fait le coup du personnage déprimé et suicidaire avec Janeway deux épisodes plus tôt, et le manque total de continuité - B'elanna est supposément en dépression depuis des mois (depuis que Chakotay lui a annoncé la mort de la plupart de leurs collègues du Maquis, durant la saison précédente), mais n'en a jamais montré le moindre signe... et n'en montrera plus jamais le moindre signe ensuite, j'ai trouvé ça plus frustrant qu'autre chose.

Si Voyager avait été une série aussi feuilletonnante que DS9, ça aurait pu marcher.

 

5x04 - In The Flesh :

Le Voyager tombe sur une base holographique de l'espèce 8472, base à l'image du QG terrestre de Starfleet où les extraterrestres (modifiés pour avoir une apparence humaine) apprennent à infiltrer l'Humanité. Chakotay décide de leur rendre la monnaie de leur pièce, et infiltre les rangs des 8472 humanoïdes, afin de découvrir ce qu'ils cachent...

Un épisode techniquement compétent, mais qui demande une telle suspension d'incrédulité - il faut accepter que les 8472 aient réussi à obtenir des informations tellement détaillées sur la Terre, ses habitants, etc, qu'ils sont capables de les reproduire dans leurs moindres détails, de prendre forme humaine, de tomber amoureux d'humains, etc - que ce concept a l'effet inverse de celui escompté.

Plutôt que de s'intéresser aux négociations pacifistes entre Janeway et les 8472, j'ai passé mon temps à me dire que c'était un gâchis énorme, et que les scénaristes venaient de réduire en miettes l'un des rares ennemis réussis de Voyager, en les faisant passer de "menace incompréhensible, indescriptible, et mortelle, venue d'ailleurs" à "pacifistes humanoïdes fascinés par la complexité de l'âme humaine".

Mouais.

Mouais mouais mouais.

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 42 - La Nurse (1990)

Publié le 6 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

La Nurse (The Guardian) :

Jeune couple optimiste et heureux, Kate (Carey Lowell) et Phil (Dwier Brown) engagent la jeune Camilla (Jenny Seagrove) en tant que nourrice pour leur jeune bébé, afin de les assister au quotidien, lorsqu'ils travaillent. Mais rapidement, il apparaît que Camilla détient des pouvoirs étranges, et qu'elle vénère une entité malfaisante vivant au coeur de la forêt...

Un film de 1990 signé Friedkin, et qui, dès son ouverture pataude sur du texte t'expliquant ce que sont les druides, puis enchaînant sur un générique inutilement grandiloquent, et sur un prologue aux effets vieillots (la bonne vieille forêt de studio !), semble indiquer que si le métrage est considéré comme étant "mineur" dans la carrière du réalisateur de l'Exorciste, ce n'est pas sans raisons.

Le reste du métrage est à l'identique, entre un script assez creux et cousu de fil blanc, une distribution très moyenne, et une photographie très générique, qui peinent à instaurer la moindre ambiance ou la moindre angoisse.

Résultat : le tout tombe franchement à plat, voire même est involontairement drôle lors d'une tentative de viol forestier organisée par trois loubards clichés au possible, façon "on a pris trois figurants qui passaient par là, on leur a mis des gants cloutés et des vestes en cuir, et on leur a dit de jouer les gros durs".

Autant dire qu'à part quelques scènes intéressantes, sur la fin (ainsi que l'idée des visages des nourrissons sacrifiés qui sont incrustés dans le tronc de l'arbre maléfique), il n'y a pas grand chose à retenir de ce film finalement regardable, mais très médiocre.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 44 - Le Village des Damnés (1995)

Publié le 7 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Fantastique, Horreur, Halloween

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Le Village des Damnés (John Carpenter's Village of the Damned) :

Dix mois après que la petite ville californienne de Midwich ait été plongée dans un coma généralisé et temporaire totalement inexplicable, dix femmes locales donnent naissance à des enfants étranges, tous pâles, blonds, froids et distants. Rapidement, Alan Chaffee (Christopher Reeve), un médecin de Midwich, et Susan Verner (Kirstie Alley), qui travaille pour le gouvernement, comprennent que ces enfants viennent d'ailleurs, et qu'ils possèdent des pouvoirs incroyables...

Un remake du film du même nom datant de 1960, ici signé John Carpenter, qui exécutait là un travail de commande écrit par un scénariste dont la carrière se résume à cinq films... et malheureusement, le manque d'enthousiasme et d'intérêt de Carpenter pour ce projet se ressent totalement, tant ce remake fait clairement partie des oeuvres mineures de sa carrière, pour ne pas dire des ratages.

Les problèmes de ce Village des Damnés sont nombreux : le rythme est laborieux, la structure du script est bancale, le casting est assez générique et peu inspiré (Christopher Reeve mis à part), la musique est quelconque, et le tout finit par se transformer en fusillade généralisée durant sa dernière partie, sans que ce ne soit jamais particulièrement intéressant.

Un bon gros bof, en somme.

2.25/6 (pour Reeves, qui y croit, et parce que Carpenter reste un bon technicien)

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Un film, un jour (ou presque) #365 : Popstar - Never Stop Never Stopping (2016)

Publié le 21 Juillet 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Popstar - Never Stop Never Stopping :

Superstar de la pop-music contemporaine, Conner (Andy Samberg) doit tout son succès à ses débuts au sein des Style Boyz, un trio de hip-hop qu'il formait avec Owen (Jorma Taccone) et Lawrence (Akiva Schaffer). Mais le succès aidant, Conner a totalement oublié ses compères, et a laissé la célébrité lui monter à la tête. Jusqu'au jour où son second album fait un flop, alors même qu'une équipe documentaire le suit au quotidien : Conner doit désormais faire face à ce qu'il est devenu, et trouver un moyen de ne pas sombrer...

Une déception à la hauteur de l'attente, puisque j'aime beaucoup Andy Samberg et The Lonely Island, et que je m'attendais à quelque chose de vraiment délirant et décalé.

Mais non, en l'état, ce Popstar ressemble vraiment à un Digital Short du SNL étiré pour remplir 90 minutes, un métrage gentillet, mais qui rappelle directement beaucoup d'autres films préexistants (on pense à Zoolander, à Spinal Tap, à des films de Will Ferrell comme Walk Hard ou Ricky Bobby : Roi du circuit, voire même à Fatal de Michael Youn) sans vraiment apporter quoi que ce soit de vraiment mémorable ou innovant à cette formule.

Ajoutez à cela quelques moments de surjeu (toute la parodie de TMZ est assez naze), des caméos soit envahissants, soit sous-exploités (Imogen Poots, notamment, disparaît aussi vite qu'elle est présentée), et une parodie pas assez mordante des carrières de Bieber et Timberlake, et on se retrouve avec un mockumentaire décevant, et finalement assez inoffensif.

Dommage.

3/6 (j'ai même eu envie de lui mettre juste en dessous de la moyenne, franchement, mais ça reste suffisamment bien produit pour inciter à l'indulgence)

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 78 - Nina Forever (2015)

Publié le 18 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, UK

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Nina Forever :

Après la mort de sa petite-amie Nina (Fiona O'Shaughnessy) dans un accident de voiture, Rob (Cian Barry), suicidaire et un peu dépressif, finit par retrouver goût à la vie dans les bras d'une collègue, Holly (Abigail Hardingham), jeune femme de 19 ans qui se cherche, aime le danger, et possède une part d'ombre qu'elle n'assume pas vraiment. Mais alors que Rob et Holly passe à l'acte, Nina revient d'entre les morts, sarcastique, démembrée et ensanglantée, pour les hanter et se moquer d'eux dès qu'elle en a l'occasion...

Une comédie noire anglaise très bien accueillie par la critique, et qui ressemble un peu à une version plus sombre, malsaine et sexuelle du Burying the Ex de Joe Dante, avec en prime une touche de réalisme populaire typiquement anglais.

Nina Forever s'avère un métrage relativement intéressant, surtout pour un premier film, mais le tout donne tout de même une impression d'inabouti : la faute à un propos fondamental - la métaphore au coeur même du film et de son concept, et qui fait de Nina la manifestation physique de la culpabilité, des insécurités, et des problèmes psychologiques des protagonistes - pertinent, mais bien trop délayé, et un peu répétitif au final, avec un schéma un peu trop basique dans sa narration.

À l'identique, les effets de style et de montage prennent parfois le pied sur la limpidité et l'efficacité du récit, et ce dernier en perd alors notablement en puissance et en intérêt, malgré des interprètes particulièrement motivés.

Un film imparfait, donc, mais, pour un premier film, encore une fois, c'est tout à fait honorable, et ça augure du meilleur pour la suite de la carrière des frères Blaine.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 79 - Les Ailes de la Nuit (1997)

Publié le 19 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Thriller

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Les Ailes de la Nuit (The Night Flyer) :

Journaliste de tabloïd hargneux et amer, Richard Dees (Miguel Ferrer) n'apprécie guère que son patron le mette en concurrence avec Katherine Blair (Julie Entwisle), une jeune reporter naïve et débutante, sur une affaire des plus sanglantes : un pilote privé, qui ne vole que la nuit, laisse derrière lui une traînée de cadavres exsangues, marqués de tous les signes du vampirisme. À bord de son avion personnel, Richard fait alors tout son possible pour traquer le tueur, qu'il a baptisé le Night Flyer...

Adaptation de Stephen King particulièrement marquée années 90s dans son style, sa réalisation et ses effets, ce métrage vaut principalement pour l'interprétation et le charisme de Ferrer, qui parvient à intéresser le spectateur malgré un personnage assez antipathique, et une intrigue globalement assez peu palpitante ou rythmée.

Ajoutez à cela des effets assez inégaux, un dernier quart qui tire franchement à la ligne (voire même frôle le ridicule dans sa dernière séquence à la mise en images ultra-mélodramatique, qui pourtant arrive après une scène de vision hallucinatoire très réussie) et une interprétation à l'identique (Entwisle est très moyenne), et on se retrouve avec un long métrage pas désagréable, mais plutôt anecdotique.

Heureusement que la créature est assez réussie, visuellement, dans la scène où elle se dévoile.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #390 : Coup de Foudre avec une Star (2016)

Publié le 25 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Jeunesse, Télévision, Hallmark

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Coup de Foudre avec une Star (Date With Love) :

David (Quinn Lord), un jeune lycéen, n'a personne pour aller au bal de sa promotion. Désespéré, il copie alors les vers d'un poème écrit par son instituteur, Mr. Walsh (Andrew W. Walker), et publie une vidéo en ligne, demandant à une star hollywoodienne de l'accompagner au bal. Justement en pleine crise de relations publiques, Alex (Shenae Grimes-Beech), la star en question, accepte aussitôt, mais lorsqu'elle croise le chemin de Mr. Walsh, son coeur s'emballe...

Rom-com Hallmark diffusée fin mai dernier, et qui étrangement, ressemble presque plus à un script de Disney-com qu'à un téléfilm habituel Hallmark : entre l'ouverture du film sur l'ado et sa meilleure copine (Bailee Madison) qu'il ne remarque pas, toutes les références aux teen movies des 80s (rien que l'école s'appelle John Hughes High School), le fait que tout tourne autour des deux adolescents, et se déroule dans un lycée, etc, on est vraiment en grande partie dans de la teen comedy assez balisée, mais pas forcément désagréable.

Sauf que c'est une teen comedy qui, en plus, doit accommoder les clichés de la romance made in Hallmark, en se concentrant plus que de mesure (mais pas forcément totalement assez) sur les deux adultes de service. Shenae Grimes-Beech et Andrew Walker (deux nouveaux favoris de la chaîne, visiblement, déjà là lors de la saison de Noël dernier, avec le très moyen Christmas Incorporated  et le déjà un peu meilleur Dashing Through The Snow) ont une alchimie convaincante, leurs personnages ne sont pas trop mal écrits, mais on n'évite malheureusement pas le gros cliché du quiproquo de troisième acte, tellement habituel et usé qu'il en est agaçant.

Au final, une rom-com mâtinée de teen-com, qui n'est pas forcément suffisamment l'une ou l'autre, et se retrouve un peu le fessier entre deux chaises... sans que ça ne soit forcément très dommageable au final, puisque ça change un peu de la routine. Un peu.

3/6

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Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 1

Publié le 6 Août 2016 par Lurdo dans Catch, WWE, CWC, Review

Suite de mon rattrapage du tournoi CWC de la WWE, consacré aux cruiserweights et autres acrobates du monde du catch.

Catch Review : WWE Cruiserweight Classic - Semaine 1 :

Le tournoi commence donc, avec quelques matches plutôt sympathiques, Mauro Ranallo+Daniel Bryan aux commentaires, et une présentation sportive (avec micro-portraits de présentation avant chaque match) efficace.

- Gran Metalik (Mexico) vs Alejandro Saez (Chili) : de la voltige façon lucha (forcément), à peine 4 min et quelques d'action, un Saez qui surjoue un peu beaucoup, mais dans l'ensemble, un match d'ouverture honorable.

- Hoho Lun (Hong-Kong) vs Ariya Daivari (Iran) : le frangin de Daivari tente de marcher dans les traces de ce dernier, mais ce match (là encore 5 minutes à peine) n'est pas très marquant, assez basique et terre à terre, avec un Daivari qui joue les heels.

- Clement Petiot (France) vs Cedric Alexander (USA) : plutôt solide, équilibré, avec une opposition de style entre Petiot, tout en force, technique et agressivité, et Alexander plus en voltige typiquement indy US.

- Kota Ibushi (Japan) vs Sean Maluta (Samoa) : Encore un cousin de The Rock, pour changer, et qui fait ici de la figuration face à Kota, et se fait battre, notamment après avoir semi-raté un saut acrobatique. Un main event plus long, mais sans surprise.

 

Dans l'ensemble, on est typiquement dans des matches de premier round, qui en gardent beaucoup sous le coude, pour ne pas lasser le public et les spectateurs. Néanmoins, c'est un bon début de tournoi, le booking était assez évident, mais ça augure d'une suite plutôt sympathique.

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 89 - Hellmouth (2014)

Publié le 22 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Canada

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Hellmouth :

Gardien de cimetière atteint d'une maladie incurable ne lui laissant que deux ans à vivre, et pressé de partir les passer en Floride dès son départ en retraite imminent, Charlie (Stephen McHattie) est contraint d'aller remplacer un collègue disparu, dans un autre cimetière à la sinistre réputation. En approchant du cimetière, cependant, il rencontre Faye (Siobhan Murphy), une auto-stoppeuse mystérieuse dont il s'éprend aussitôt... mais bien vite, lorsqu'elle disparaît, Charlie réalise que son nouveau lieu de travail est à deux doigts de se faire engloutir par l'Enfer, et que s'il veut sauver Faye, il doit la retrouver dans l'au-delà, et confronter celui qui l'y retient en otage...

En voilà une surprise agréable.

Film indépendant canadien, financé en partie via indiegogo, et réalisé/écrit par les responsables de The Hexecutioners (et de Pontypool), ce métrage entièrement tourné sur fonds verts pourrait être résumé à une sorte de Sin City/Captain Sky macabre et horrifique, qui commence comme un film des années 50 en noir et blanc, évolue comme un Dellamorte Dellamore, et bascule progressivement dans une fresque épique façon Orphée aux Enfers, avec carte parcheminée, talisman, démons, monstres, montagnes sinistres, passeur du Styx, choeurs religieux, et langages inventés.

Un métrage expérimental et surprenant, donc, très bien interprété par Stephen McHattie, mais qui divisera très certainement de par la force de ses partis-pris visuels et narratifs : si l'on n'accroche pas au tout CGI, il est probable qu'on s'ennuie parfois à mourir, et qu'on se demande comment un tel OFNI a pu être produit.

Par contre, si l'on adhère à l'esthétique particulière du film, ainsi qu'à sa narration, alors c'est, comme je le disais, une bonne surprise (parfois un peu brouillonne dans ses enjeux et ses objectifs, mais bon).

4.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #388 : He Never Died (2015)

Publié le 23 Août 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Fantastique, Action

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

He Never Died :

Solitaire, asocial, et misanthrope, Jack (Henry Rollins) mène une existence de reclus, ne s'occupant que de ses affaires, et ne sortant de chez lui que pour se fournir en sang frais, pour jouer au bingo, et pour passer brièvement au diner local, où il a tapé dans l'oeil de Cara (Kate Greenhouse), une serveuse intriguée. Car Jack est un homme plein de mystères : il semble invulnérable, arbore d'étranges cicatrices dans son dos, et lorsqu'il n'a pas sa dose de sang ou de chair fraîche, il devient incontrôlable... une situation problématique, notamment lorsqu'il se découvre une fille (Jordan Todosey), et que celle-ci est enlevée par des criminels locaux...

Un film fantastique qui n'est pas inintéressant, mais qui s'avère aussi un peu frustrant de par son approche minimaliste du genre : le budget était clairement limité, et on a un peu l'impression, quand arrive la fin, qu'il reste énormément à raconter... mais néanmoins, le tout fonctionne plus ou moins.

Le jeu volontairement raide, monotone et distant de Rollins sied bien à son personnage, "Jack" est charismatique, et l'univers dépeint ici est intéressant ; dommage cependant que le rythme ne soit pas forcément là, et que les scènes d'actions soient plutôt limitées et médiocres.

Dommage, en effet, car avec un réalisateur plus aguerri ou talentueux, capable d'iconiser son protagoniste principal, on aurait pu tenir là un bon équivalent des The Crow et autres films cultes des années 80/90...

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2016 - 95 - Black Mountain Side (2014)

Publié le 24 Octobre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche à grands pas, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Black Mountain Side :

Quelque part dans le nord du Canada, un groupe de chercheurs et de techniciens (Shane Twerdun, Michael Dickson, Carl Toftfelt, Timothy Lyle, Marc Anthony Williams, Andrew Moxham, Steve Bradley) découvrent, enfouie dans le sol, une étrange structure vieille de plusieurs dizaines de milliers d'années. Intrigués, ils tentent alors d'en comprendre l'origine, alors même qu'au sein de leur camp de base, l'isolement croît de plus en plus, ainsi que les tensions, la paranoïa, et les morts tragiques... tout cela, sous l'influence énigmatique d'une entité qui semble vivre là.

Ah là là là, avec un concept comme celui-ci, marchant à ce point dans les traces de Carpenter et de Lovecraft, j'aurais tant aimé tomber sur une petite perle de tension méconnue, un film indépendant captivant et pesant de bout en bout, frôlant l'horreur cosmique comme Big John a su le faire à tant de reprises... mais en l'état, ce Black Mountain Side ne parvient pas à transcender son côté dérivatif grâce à son récit, ou même à sa facture technique.

Pourtant, les extérieurs et les décors naturels sont assez beaux, les effets sont assez réussis, et sur papier, il n'y a rien de vraiment mauvais dans le script. Sauf que le réalisateur/scénariste ne parvient pas vraiment à gérer sa tension, à mettre de la pression, et à créer une ambiance nerveuse et paranoïaque telle que la vivent supposément ses personnages.

C'est à la fois un manque d'ambiance sonore (The Thing, par exemple, avait constamment un vent glacial qui soufflait dans les hauts-parleurs, en arrière-plan), un manque de rythme, mais aussi une question de budget (la voix de l'entité est à ce titre assez fauchée, ce qui enlève toute aura imposante et mystique à cette créature énigmatique).

Enfin, la toute fin est assez téléphonée, dans le genre, pour qui a prêté attention au film.

Dommage.

Un minuscule 3/6 (pour les intentions, le concept, les mutations, etc)

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Un film, un jour (ou presque) #1019 : See You Yesterday (2019)

Publié le 26 Juillet 2019 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Jeunesse, Netflix, Review, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

See You Yesterday (2019) :

Amis d'enfance et petits génies scientifiques, CJ (Eden Duncan-Smith) et Sebastian (Danté Crichlow) viennent d'inventer des sacs à dos leur permettant de remonter le temps. Mais lorsque Calvin (Brian Bradley), le frère aîné de CJ, est abattu par des policiers, le duo décide de tout tenter pour changer le cours de l'histoire...

De la science-fiction afro-américaine, produite par Spike Lee, avec des afro-américains devant et derrière la caméra, ainsi qu'à la musique, etc, ce qui, forcément, semble se traduire obligatoirement par un film "engagé", une sorte de The Hate U Give avec un argument temporel, prétexte pour dénoncer l'oppression policière subie par la communauté noire aux USA. #BlackLivesMatter.

Ce qui, forcément, plaît fortement aux critiques outre-atlantiques... mais moi, me laisse de marbre. Il faut dire que j'ignorais tout de ce métrage en le lançant, hormis la composante voyage temporel ; donc forcément, vu que See You Yesterday (adapté d'un court-métrage du même nom) est finalement assez creux et faiblard, techniquement parlant, que le technobabble ne veut absolument rien dire, et que sorti de son côté "woke", le film souffre de personnages qui ne sont guère attachants (l'héroïne, notamment, est impulsive, capricieuse, et assez énervante, en plus de passer son temps à prendre des décisions stupides alors qu'elle est supposée être géniale), difficile de se passionner pour le tout.

Sans compter qu'en jouant très fort la carte du fanservice, avec une apparition de Michael J Fox et un "Great Scott" moins de cinq minutes après le début du film, ce métrage Netflix m'a immédiatement mis dans une mauvaise humeur : difficile, ensuite, de me remettre dans le bain.

Bref, un film sous-développé (jolie fin en queue de poisson, façon "on n'avait que 10 minutes de matière, et on n'avait pas de fin"), au propos engagé simpliste et basique (le sermon militant en voix off), et qui est tellement pataud dans son approche de son sujet qu'il en devient agaçant.

2/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1021 : Comme des Bêtes 2 (2019)

Publié le 30 Juillet 2019 par Lurdo dans Animation, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Illumination, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Comme des Bêtes 2 (The Secret Life of Pets 2 - 2019) :

Lorsque la maîtresse de Max se marie, tombe enceinte, et donne naissance à un petit garçon, le chien et son compère Duke doivent apprendre à protéger ce dernier, notamment lors de vacances à la campagne. Restés en ville, Gidget tente de récupérer la balle préférée de Max, tandis que Snowball, lui, est embarqué dans une aventure improbable, à la rescousse d'un tigre échappé d'un cirque...

Le premier Comme des Bêtes ne m'ayant pas laissé un souvenir impérissable (au point de voir sa note rabaissée à la seconde vision), je ne m'attendais pas à grand chose pour cette suite, une suite que personne ne demandait réellement.

Et dans les faits, cette suite s'inscrit exactement dans la continuité de l'original, tant dans ses défauts que dans ses qualités. Oui, les animaux sont toujours sympathiques, certains moments sont mignons, et les comportements animaliers sont bien croqués...

Mais ça s'arrête là. Plus que jamais, ce Comme des Bêtes 2 ressemble à une suite d'idées de courts-métrages sous-développées, et mises bout à bout de manière à former un vague récit : Max et Duke vs le bébé ; Max et Duke à la ferme ; Gidget chez les chats ; Snowball le super-héros et son tigre...

Autant d'idées pas forcément désagréables et bien animées, mais qui ne fonctionnent que séparément, et ne se marient jamais vraiment ensemble. Le film n'a pas d'axe central, il n'a pas de thématique ou de véritable sujet, il peine à former un tout homogène, bref, cela divertira les plus jeunes, mais lorsque le métrage se conclut, il ne reste pas grand chose en mémoire, à part peut-être la brève séquence 2D des aventures de Snowball.

Décidément, il manque vraiment quelque chose à cette franchise, qui ressemble souvent au premier jet d'un script, et qui peine à dépasser le stade d'aimable divertissement animalier très dispensable (en tout cas, on est loin, très loin de la charge émotionnelle que les Pixar peuvent atteindre).

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1013 : SEMAINE FRANÇAISE - Black Snake : La Légende du Serpent Noir (2019)

Publié le 20 Juillet 2019 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, France, Review, Action, Afrique

Pendant une semaine, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française...

Black Snake - La Légende du Serpent Noir (2019) :

Installé à Paris, Clotaire Sangala (Thomas N'Gijol), mythomane et bon à rien, revient dans son pays natal africain, pour rendre visite à son grand-père asiatique (Tapa Sudana). Mais lorsque celui-ci est assassiné par les hommes du maléfique dictateur Ézéchias (Michel Gohou), Sangala va devoir mettre de côté les femmes, la drogue et l'égoïsme pour devenir Black Snake, le Serpent noir, justicier masqué maîtrisant dans arts martiaux mystiques...

Un pastiche de films de super-héros écrit et produit par Thomas Ngijol, qui nous produit là un métrage à mi-chemin entre la blaxploitation, Le Crocodile du Botswanga, les OSS 117 et The Green Hornet : ce n'est pas forcément d'une originalité folle, mais comme dans Le Crocodile, on se trouve là devant une comédie à l'africaine, amusante et politiquement incorrecte, parfois bancale (le début et la fin du film semblent approximatifs) mais souvent très drôle.

Mention spéciale, notamment, à Édouard Baer, hilarant en représentant du gouvernement français auprès du dictateur local, et aux innombrables détails décalés, comme le Black Snake qui crie "Jackie Chan" dès qu'il fait une quasi-prise de karaté, la Snakemobile (une 4L ^^), le petit Mamadou, ou encore Bernard Menez en Président français.

C'est un peu brouillon, ce n'est pas aussi maîtrisé, à mes yeux, que Le Crocodile, mais c'est au-dessus de Fastlife, le précédent métrage solo de Ngijol.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #984 : Studio 54 (2018)

Publié le 12 Juin 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Documentaire, Histoire, Musique, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Studio 54 :

Documentaire du même réalisateur que Scotty and the Secret Life of Hollywood, revenant, avec moultes images et vidéos d'archive, sur les grandes heures, l'histoire et les dérives du Studio 54.

On y suit donc le parcours de ses deux membres fondateurs, le gay flamboyant Steve Rubell, et l'hétéro discret Ian Schrager (encore en vie, et qui témoigne ici), amis de toujours, qui ont révolutionné le monde de la nuit avec cet établissement mythique, rapidement devenu un haut lieu incontournable de New York, pour toutes les célébrités du pays, et pour la communauté homosexuelle de la ville.

Le métrage retrace ainsi l'ascension du duo, leur succès démesuré, leur popularité, leurs excès, leurs magouilles, et la chute du club et de ses propriétaires pour malversations financières et possession de stupéfiants.

Pour qui s'intéresse à cette période très particulière de la culture américaine, entre généralisation de la pilule dans les 60s et apparition du SIDA dans les 80s, le documentaire est assez intéressant, et surtout rythmé par d'innombrables morceaux funk et disco, qui replongent le spectateur dans la folie des années 70.

Mais les années 80 ne sont pas loin, et après un passage en prison, l'aventure s'est terminée pour Rubell et Schrager : le premier est décédé du SIDA, le second s'est reconverti dans l'hôtellerie de luxe, où il a, là aussi, révolutionné l'industrie.

Et le Studio 54, lui, de rester profondément ancré dans les esprits comme le souvenir d'une époque révolue de débauche et d'excentricité, où tout était possible, et les conséquences souvent volontairement ignorées.

4.25/6

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Les bilans de Lurdo : Les Désastreuses Aventures des Orphelins Baudelaire, saison 3 (2019) - deuxième partie (3x03-04)

Publié le 15 Juin 2019 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Jeunesse, Netflix, Review, Télévision

Avec son double épisode de reprise un peu fauché (les décors montagnards faisaient vraiment trop studio pour leur propre bien), et un peu brouillon, narrativement parlant, la saison 3 des Orphelins Baudelaire continue, en partant cette fois-ci 20 000 lieues sous les mers... 

Lemony Snicket's A Series of Unfortunate Events - 3x03-04 - The Grim Grotto :

Les Baudelaire arrivent à bord du Queequeg, un sous-marin dirigé par la jeune Fiona Widdershins (Kassius Nelson), fille d'un membre disparu du VDF. Ensemble, ils partent alors explorer une île reculée où le VDF possédait une base, et où sévit désormais un champignon mortellement dangereux...

Un double épisode sous-marin nettement plus convaincant et ambitieux au niveau visuel et dans sa direction artistique (avec des sous-marins somptueux, une créature géante, etc) que les deux épisodes précédents.

Ce qui aide, d'ailleurs, c'est que les deux épisodes sont assez brefs : moins de 45 minutes pour le premier, tout compris, et à peine plus d'une demi-heure pour le second. Le résultat, c'est un récit qui avance à un rythme enthousiasmant, avec de multiples rebondissements, et des révélations qui fleurent bon la fin de série.

On y découvre ainsi que Hooky est le frère de Fiona, et que tout n'est pas aussi manichéen et simpliste que les Baudelaire veulent bien le croire, dans ce schisme interne au sein du VDF.

On pourra regretter que la menace du champignon n'en soit jamais vraiment une (surtout s'il suffit d'un peu de wasabi pour s'en débarrasser), ou que Violet et Klaus soient plus larmoyants et victimes que jamais (mais c'est inscrit dans l'ADN de la série, ça) ; dans l'ensemble, cependant, ce double épisode s'avère plutôt enthousiasmant, et débouche sur une promesse d'avancées, avec les Baudelaire qui croisent enfin le chemin de Kit, la sœur Snicket.

Ça augure du meilleur pour la suite - et fin.

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(retrouvez aussi sur ce blog les critiques des saisons précédentes en cliquant ici...)

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Halloween Oktorrorfest 2019 - 10 - Rétrospective Critters : Critters 2 (1988)

Publié le 4 Octobre 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Oktorrorfest, Review, Science-Fiction, Thriller, Critters, Fantastique

Chez les Téléphages Anonymes, d'octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Critters 2 : The Main Course (1989) :

Deux ans après l'invasion initiale des Crites, Brad (Scott Grimes), désormais âgé de 15 ans, revient à Grovers Bend pour passer le week-end de Pâques chez sa grand-mère (Herta Ware). Mais lorsque des œufs crites sont retrouvés dans l'ancienne ferme de la famille de Brad, et distribués en tant qu’œufs de Pâques, les créatures s'en prennent à la bourgade, alors même que les chasseurs de prime intergalactiques (Terrence Mann, Don Keith Opper, Roxanne Kernohan) reviennent sur Terre pour achever leur mission d'autrefois...

On prend les mêmes et on recommence avec cette suite directe du premier volet, cette fois-ci réalisée par Mick Garris, et écrite par David Twohy.

Le tout se prend nettement moins au sérieux que le premier volet, avec des Critters mieux mis en valeur (une grosse partie du film se déroule en pleine journée, et le reste est assez bien éclairé pour que les monstres restent visibles), et nettement plus proches des Gremlins de Dante dans leur comportement.

Une suite joyeusement barrée et détendue, bourrée d'idées, avec une distribution sympathique, des effets réussis, de la nudité gratuite, des monstres plus aboutis (le MÉGA-CRITTER ^^), bref, c'est très sympathique, et l'on ne s'ennuie guère. 

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #964 : L'Attaque des Titans 2 - La Fin du Monde (2015)

Publié le 17 Mai 2019 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Jeunesse, Review, Thriller, Japon

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

L'Attaque des Titans 2 - La Fin du Monde (Attack on Titan, part 2 : End of the World - 2015) :

Après s'être transformé en Titan, Eren (Haruma Miura) est capturé par les siens, mais est libéré par un autre Titan encore plus puissant : Shikishima (Hiroki Hasegawa), qui l'emmène en lieu sûr, lui explique les origines des Titans, et qu'il veut mener un coup d'état contre le gouvernement. En parallèle, le reste des humains tente de mettre la main sur une ancienne bombe, afin de l'utiliser pour détruire le mur...

Au moment où j'écris ces lignes, six jours se sont écoulés depuis mon visionnage de cette suite directe de L'Attaque des Titans, tournée en même temps que le premier épisode... et je n'en garde déjà presque plus le moindre souvenir.

Il faut dire qu'après un premier volet vraiment faiblard, ce second numéro parvient à faire encore plus mauvais avec, pour commencer, une durée qui ne lui rend pas service : 87 minutes, dont 11 de génériques et de résumé du premier film... soit 75 minutes de film, à proprement parler.

Un film dans lequel il ne se passe pourtant rien les 3/4 du temps, ce qui ne fait que renforcer les problèmes du premier opus : personnages agaçants (ici, on a le personnage principal trop émotif, Hans qui beugle et surjoue toujours autant, Shikishima qui est un cliché de semi-méchant flamboyant à la japonaise, l'über-méchant télégraphié, les comic reliefs jamais drôle...), exposition maladroite et peu inspirée, flashbacks mélancoliques ultra-patauds, musique digne d'un mauvais épisode des Chevaliers du Zodiaque...

Bref, ce n'est pas bon, ce n'est pas rythmé, ce n'est pas intéressant, c'est trop souvent criard et forcé, et hormis quelques moments spectaculaires, ça ne m'a pas du tout donné envie d'en savoir plus sur cet univers et cette franchise.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1025 : MOIS AVENTURE - La Momie (1999)

Publié le 5 Août 2019 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Review, Romance

C'est le mois d'août, il fait chaud, et les Téléphages Anonymes partent explorer des contrées lointaines à la recherche de l'aventure...

La Momie (The Mummy - 1999) :

Il y a bien longtemps, Imhotep (Arnold Vosloo), grand prêtre du Pharaon, fut maudit et enfermé dans un sarcophage pour avoir couché avec Anck-Su-Namun, la compagne de Pharaon, et avoir tué ce dernier. En 1925, deux équipes d'archéologues rivales découvrent une cité perdue, où Imhotep est enfoui. Mais alors qu'ils cherchent divers trésors, Rick O'Connell (Brendan Fraser), ancien légionnaire, et Evelyn (Rachel Weisz) et Jonathan Carnahan (John Hannah) réveillent malencontreusement la momie d'Imhotep, qui entreprend alors de massacrer un à un les archéologues, bien décidée à se reconstituer petit à petit, et à ramener sa bien-aimée à la vie...

Vingt ans après sa sortie, une bonne dizaine d'années après que je l'aie vue pour la dernière fois... cette Momie reste un excellent divertissement, un hommage très agréable aux serials d'aventure pulp décomplexés, et probablement le film de Stephen Sommers le plus abouti à ce jour.

C'est drôle, c'est spectaculaire, la distribution est excellente et attachante, les effets spéciaux d'ILM tiennent toujours la route à ce jour, la bande originale de Jerry Goldsmith est mémorable (bien qu'un peu bourrine et répétitive), et si ce n'était pour un rythme un peu fluctuant et inégal (le film a un petit ventre mou une fois la momie revenue à la vie), le tout serait un modèle de blockbuster généreux et rétro, bourré de bonnes idées, et plutôt bien filmé.

En l'état, c'est un très bon divertissement, imparfait, mais qui n'est pas sans rappeler le modèle désormais suivi par Marvel pour bon nombre de ses métrages : humour, action, spectacle, sans jamais trop se prendre au sérieux.

4.5/6

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