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L'Histoire sans fin 2 - Un nouveau chapitre (The NeverEnding Story II : The Next Chapter - 1990) :
Parce qu'il estime manquer de courage, et n'ose pas sauter du plongeoir à la piscine, Bastian (Jonathan Brandis) retourne voir Mr. Coreander, et lui emprunte à nouveau l'Histoire sans fin. Rapidement, il se retrouve transporté dans l'univers magique de Fantasia, cette fois-ci en proie au Vide, que la maléfique sorcière Xayide (Clarissa Burt) utilise pour prendre le pouvoir : Bastian doit apprendre à conquérir ses peurs, pour sauver Fantasia aux côtés d'Atreyu (Kenny Morrisson) et de tous leurs alliés...
On prend les mêmes, et on recommence... ou plutôt non. Parce que cette suite ne conserve, du premier volet, que l'interprète du libraire, quelques créatures, et la chanson-titre devenue un tube : tout le reste change, des acteurs au réalisateur, en passant par la scénariste.
Parfois pour le meilleur, parfois pour le pire, ce qui fait que cette suite, si elle n'est pas aussi désastreuse que ce à quoi je m'attendais, reste tout de même un bon cran en dessous du premier volet.
Au rayon des points positifs, on peut citer le nouveau casting, bien souvent plus attachant et compétent (pas convaincu par la nouvelle Impératrice, par contre), ou la finition globale du tout, sans vrai problème de post-synchronisation, d'interprétation, de rythme ou de structure ; à l'inverse, les effets spéciaux sont un peu plus approximatifs que dans le premier film (les arrière-plans, notamment), le bestiaire moins probant, et il y a un côté kitsch dans la direction artistique qui n'aide pas (la méchante avec sa robe en lamé rouge, les danseurs vénitiens de la Silver City, la ville en elle-même façon papier alu).
Et puis le film perd totalement cette sensibilité européenne/allemande qui faisait du premier quelque chose d'un peu mélancolique, et donnait le sentiment d'un monde partant en morceaux. À la place, on a droit à une histoire de souhaits assez casse-gueule, dont les enjeux auraient pu être résolus en trois secondes avec un protagoniste plus débrouillard.
Dans l'ensemble, donc, une expérience très mitigée, nettement plus que le premier volet, mais pas non plus aussi désastreuse que les critiques voulaient bien l'entendre.
3/6
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