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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #dreamworks catégorie

Critique éclair #048 - Kung Fu Panda 4 (2024)

Publié le 22 Juillet 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Animation, Dreamworks, Fantastique, Jeunesse, Review, USA

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Kung Fu Panda 4 (2024) :

Alors qu'il cherche un successeur pour le remplacer dans le rôle de Guerrier dragon, Po (Jack Black) croise le chemin de Zhen (Awkwafina), une renarde qui tente de voler des reliques dans le Palais de Jade. Mais lorsque son vieil ennemi Tai Lung (Ian McShane) semble revenir d'entre les morts pour détruire un village, Po découvre qu'il s'agit là des manigances de la Caméléone (Viola Davis), capable de changer de forme à volonté, et qui a pour objectif de voler les connaissances et les techniques de tous les Grands maîtres décédés...

Fin du cycle Kung Fu Panda, avec un quatrième et dernier volet sorti près de 8 ans après le numéro 3, un numéro 3 qui pourtant bouclait plutôt bien la boucle et n'appelait pas vraiment de suite. Mais la nostalgie étant ce qu'elle est (et l'appel de l'argent aussi), voilà donc encore un chapitre de cette saga, plus de 15 ans après le premier volet.

Et... bof. La mayonnaise ne prend pas vraiment, non seulement parce que, visuellement parlant, le métrage n'a pas le côté expérimental et ambitieux des précédents volets (adieu les flashbacks en 2D, les jeux de couleur, etc), mais aussi et surtout parce que la méchante du film est franchement quelconque.

Gentiment redondante dans ses objectifs avec ceux du Général Kai (de KFP3), ses pouvoirs sont somme toute sous-exploités, le duel final est peu marquant, et globalement tout est très plat, tant au niveau de l'humour que des péripéties (pas de Cinq Cyclones, dans ce volet, tous kelleyrisés de manière forcée, mais une sous-intrigue quelconque sur les deux pères de Po qui tentent de retracer ses pas), et ce malgré un rythme artificiellement frénétique.

Ajoutez à cela une illustration musicale peu marquante (la reprise "chinoise" de Crazy Train fait un peu tâche), et voilà, un KFP 4 qui m'a déçu, et qui est probablement le plus faible des quatre, à mon sens.

3/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

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Critique éclair #037 - Kung Fu Panda 3 (2016) + Les Secrets du rouleau (2016)

Publié le 8 Juillet 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Comédie, Cinéma, Animation, Critiques éclair, Dreamworks, Fantastique, USA, Review

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Kung Fu Panda 3 (2016) :

Alors que Po découvre que son père biologique (Bryan Cranston) a survécu et apprend à le connaître, avant de l'accompagner jusqu'à son village de pandas, une menace surnaturelle menace toute la Chine : le Général Kai (J. K. Simmons), ancien compagnon d'armes d'Oogway, est revenu de l'au-delà en dérobant le Chi de tous les Grands Maîtres décédés, et il est bien décidé à faire de même dans le monde des vivants...

Probablement mon Kung Fu Panda préféré des 3 premiers films, un métrage plus abouti sur tous les plans, que ce soit narrativement, techniquement, ou au niveau du méchant, qui fait un boss de fin de qualité et a droit à un affrontement final spectaculaire.

Alors j'ai toujours quelques réserves sur le côté "la boucle est bouclée/Po était destiné à sauver le monde parce que des pandas avaient sauvé Oogway à l'époque" et sur les origines de Po, ainsi que sur l'humour un peu facile du village des pandas (lol, ils sont gros, fainéants et gourmands), mais la réalisation et la mise en images se permettent plus d'expérimentations dynamiques, la musique est plus homogène que lorsque Zimmer sous-traitait à moitié à Powell, et globalement, cette quête d'identité et la dualité père adoptif/père biologique fonctionnent bien.

Une bonne surprise en ce qui me concerne, même si visiblement, le film n'est pas aussi apprécié par la critique que le précédent. En tout cas, ça n'appelait pas de quatrième volet.

4.25/6

Les Secrets du rouleau (Secrets of the scroll - 2016) :

Po tente de retrouver ses figurines des cinq cyclones, données par son père adoptif à un jeune enfant, ce qui motive Oogway, depuis l'Au-delà, à expliquer comment les cinq guerriers se sont rencontrés...

Mouais, alors là, pour le coup, je n'ai pas vraiment apprécié. Encore une tentative de toutéliage reliant Po aux cinq cyclones, et vice-versa, et les rendant mutuellement responsables du destin les uns des autres, ce court m'a semblé forcé et artificiel, à l'image de la narration made in Oogway, à peine justifiée et nécessaire.

Et puis j'ai eu du mal à ne pas avoir une impression de continuité un peu malmenée par rapport à ce qui a déjà été établi, y compris dans les courts précédents.

Après, ça reste très sympathiquement animé et doublé, mais bon, c'était un peu faible.

3/6

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Critique éclair #034 - Kung Fu Panda 2 (2011) + Les Secrets des maîtres (2011)

Publié le 1 Juillet 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Dreamworks, Fantastique, Jeunesse, Review, USA

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Kung Fu Panda 2 (2011) :

Parce qu'une prophétie a autrefois annoncé sa défaite aux mains d'un panda, Shen (Gary Oldman), un seigneur de guerre paon, a alors ordonné le génocide de tous les pandas du royaume. Des années plus tard, désormais armé d'explosifs et de canons, Shen tente de conquérir toute la Chine avec son armée de loups et de gorilles. Face à lui, les cinq cyclones et Po, seul panda rescapé du massacre de son peuple...

Le premier Kung Fu Panda était sympathique, sans plus, comme je le disais dans ces pages il y a quelques jours. Cette suite, mise en chantier suite au succès du premier film, a été encore mieux accueillie par la critique et les spectateurs - paradoxalement, cependant, je l'ai trouvée un peu en dessous de son modèle, probablement parce que son récit est bien trop balisé.

Il faut dire que j'en ai un peu assez du monomythe campbellien utilisé à toutes les sauces : et là, faire de Po l'unique survivant de son peuple, une figure quasi-biblique abandonnée dans un panier après un massacre ordonné par un souverain malfaisant, qui va affronter ce tyran et le vaincre, blablabla... ça ne m'a pas particulièrement intéressé.

D'autant que tout le propos sur la famille d'adoption est très classique, que la musique m'a semble bizarrement plus générique (ou du moins, trop typique du style Powell période Dragons), que le duel final Po/Shen est un peu décevant et catapulté, et que le récit a une structure un peu répétitive (face à face avec le méchant, le méchant les repousse, les héros se regroupent, etc).

Alors certes, il y a un peu plus de place laissée au personnage d'Angelina Jolie, les flashbacks en 2D sont dans la droite lignée des Secrets des cinq cyclones (donc, très réussis), et d'un point de vue technique, c'est probablement un niveau au-dessus du premier (même si parfois, ça frôle le brouillon pendant les combats), mais ça s'arrête plus ou moins là pour moi.

3.5/6 

Kung Fu Panda : Les Secrets des maîtres (Secrets of the Masters - 2011) :

S'introduisant de nuit avec Tigresse et Mante dans le temple pour y découvrir en avant-première une exposition consacrée aux légendes du kung fu, Po leur raconte les origines des maîtres Bœuf, Rhino et Croc, et de leur combat contre les trois sœurs Wu...

Dans la droite lignée du précédent Secrets of..., un court métrage d'une vingtaine de minutes mi-2D, mi-3D, consacré cette fois-ci aux trois maîtres introduits dans Kung Fu Panda 2 (mais totalement sous-utilisés dans le film, au point de paraître inutiles). 

Jean-Claude Van Damme et Victor Garber ne reprennent pas le doublage, mais Randall Duk Kim revient, lui, en Oogway, pour un récit dynamique et sympathique, toujours très réussi visuellement, mais qui souffre malheureusement de trois personnages principaux pas particulièrement intéressants ou développés.

3.5/6

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Critique éclair #032 - Kung Fu Panda (2008) + Les Secrets des cinq cyclones (2008)

Publié le 26 Juin 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Animation, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Dreamworks, Fantastique, Jeunesse, Review, USA

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Kung Fu Panda (2008) :

Parce que le malfaisant Tai Lung (Ian McShane) s'est échappé de prison et menace la vallée, le grand maître Oogway (Randall Duk Kim) désigne un nouveau Guerrier Dragon de légende. Mais plutôt que de sélectionner l'un des Cinq cyclones - Tigresse (Angelina Jolie), Singe (Jackie Chan), Mante (Seth Rogen), Vipère (Lucy Liu), Grue (David Cross) -, des combattants aguerris, il porte son choix sur Po (Jack Black), un panda bedonnant, optimiste, maladroit et vendeur de nouilles, qui n'a absolument aucune aptitude en arts martiaux. Au grand dam de Shifu (Dustin Hoffman), le maître des cyclones, qui va devoir l'entraîner...

L'une des franchises Dreamworks m'ayant totalement échappé, principalement par manque d'intérêt pour l'univers des films de kung-fu à l'ancienne dont ce Kung Fu Panda est un pastiche, j'attaque donc cette série de 4 films par son premier opus.

Et c'est assez réussi, formellement parlant. Visuellement, c'est plutôt abouti, agréable à regarder, c'est dynamique et tous les affrontements sont réussis ; le doublage est plutôt bon, même si toute la première partie, c'est du Jack Black dans le rôle de Jack Black qui fait du Jack Black, et que la majorité des doubleurs des personnages secondaires (Jolie, Liu, Chan, Cross, Rogen) sont totalement sous-exploités ; et dans l'ensemble, c'est suffisamment bien mené pour rester divertissant de bout en bout.

Après, ça reste assez simpliste et basique, et particulièrement axé slapstick, donc ça a aussi ses limites en termes d'intérêt. Et la reprise finale de Kung Fu Fighting par Cee-lo Green est naze.

Un petit 4/6

Kung Fu Panda : Les Secrets des Cinq cyclones (Secrets of the Furious Five - 2008) :

Pour apprendre le kung fu à une troupe de lapereaux turbulents, Po leur raconte l'histoire de chacun des Cinq cyclones, et de comment ils ont appris leur art martial et la maîtrise de soi...

Court-métrage d'une vingtaine de minutes, suite du premier KFP sortie en bonus sur le DVD du film puis diffusée sur NBC, ce récit mèle 3D (l'introduction et la conclusion sont en images de synthèse) et 2D (chaque "biographie" des cyclones est en animation traditionnelle stylisée), et s'avère plutôt réussi, là aussi.

Mante qui doit apprendre la patience ; Vipère qui, dépourvue de venin, apprend le courage en se battant au travers de la danse ; Grue le concierge qui trouve l'assurance de passer le test de son école de kung fu ; Tigresse qui trouve dans le kung fu (et les dominos) la discipline nécessaire pour maîtriser ses émotions et sa force ; et Singe le bully farceur qui apprend la compassion après avoir affronté Oogway.

On est dans les classiques du genre, mais c'est bien fait, joliment animé, et le rythme ne faiblit pas.

4.5/6 

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Critique éclair #030 - Joseph, le roi des rêves (2000)

Publié le 21 Juin 2024 par Lurdo dans Cinéma, Animation, Aventure, Religion, Critiques éclair, Jeunesse, Fantastique, USA, Review, Dreamworks, Musique, Drame

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Joseph, le roi des rêves (Joseph : King of Dreams - 2000) :

Le destin de Joseph (Ben Affleck), fils privilégié et insouciant de Jacob (Richard Herd), vendu à des marchands d'esclaves par ses demi-frères jaloux, et qui, grâce à ses dons de clairvoyance et ses rêves prémonitoires, devient le conseiller du Pharaon (Richard McGonagle) et le guide du peuple égyptien dont il était l'esclave.

Une suite direct-to-video du Prince d'Égypte (en réalité, c'est presque plutôt une préquelle, puisque ça se passe bien avant) qui, malgré bien des éléments trahissant son statut de DTV au budget moindre (les chansons et le score sont oubliables ; l'animation est très inégale avec des traits sommaires ici ou là ; certains choix artistiques sont intéressants mais oubliés en cours de route - les rêves tour à tour en 3D ou en imitation Van Gogh : pourquoi ? ; le doublage d'Affleck est lui aussi inégal), s'avère ambitieux et probablement plus agréable à suivre que l'original, du moins en ce qui me concerne.

Le récit est plus simple et donc plus efficace, le film est moins long (et il y a donc moins de chansons imbuvables), et le tout est nettement moins manichéen que Prince of Egypt, ce qui n'est pas pour me déplaire.

Une relativement bonne surprise, toutes proportions gardées.

3.5/6 

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Critique éclair #021 - Le Prince d'Égypte (1998)

Publié le 24 Mai 2024 par Lurdo dans Cinéma, Animation, Critiques éclair, Fantastique, Religion, USA, Review, Dreamworks, Musique, Drame

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Le Prince d'Égypte (1998) :

L'histoire de Moïse (Val Kilmer), fils d'esclave hébreu adopté par la famille du Pharaon (Patrick Stewart), et qui, à l'âge adulte, découvre ses véritables origines et se rebelle contre Ramses (Ralph Fiennes), son frère adoptif et le nouveau Pharaon d'Égypte...

L'un des meilleurs films d'animation de tous les temps, selon la critique américaine, et l'un des rares Dreamworks à m'avoir échappé jusqu'à présent, Le Prince d'Égypte est le bébé de Jeffrey Katzenberg, qui, après avoir proposé le projet pendant des années à Disney, à fini par le mettre en chantier lui-même lorsqu'il a créé Dreamworks avec Steven Spielberg et David Geffen.

Pas forcément surprenant, donc, de voir l'Exode mise ici en images de manière très premier degré et manichéenne, comme si la production voulait nous faire un Liste de Schindler-bis pour les enfants, à grand renfort d'esclaves juifs martyrisés par les Égyptiens, et de Peuple élu, etc.

Je ne vais pas mentir, j'ai eu du mal avec ce Prince of Egypt, chaque point positif étant, pour moi, contrebalancé par un point négatif.

L'animation est plutôt jolie et maîtrisée - mais le style graphique m'a fortement déplu ; le score de Zimmer (et de ses sbires de Media Ventures) n'est pas désagréable, mais j'ai trouvé presque toutes les chansons insipides et déconnectées (surtout au niveau des paroles), et fréquemment, on retombe dans les samples orchestraux synthétiques utilisés à l'époque par Zimmer & co, ce qui est on ne peut plus anachronique et désagréable ; le doublage est compétent, sauf quand certaines voix immédiatement identifiables s'invitent (Goldblum), ou que certaines chansons demandent que les acteurs s'improvisent chanteurs ; et puis il y a ce récit mythique à la main très lourde et au ton ultra-sérieux et dramatique, qui contraste violemment avec la bouffonnerie des prêtres égyptiens, très Disney.

Bref, je comprends que le film ait vraiment fonctionné, notamment outre-atlantique, et que, nostalgie aidant, le tout soit auréolé d'une réputation largement disproportionnée, mais globalement, je suis resté de marbre devant la proposition de ce long-métrage.

3 + 0.25 pour le travail d'animation et de mélange 2D/3D = 3.25/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1986 : Les Trolls 3 (2023)

Publié le 7 Mars 2024 par Lurdo dans Comédie, Aventure, Animation, Action, Jeunesse, Cinéma, Dreamworks, Fantastique, Musique, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Les Trolls 3 (Trolls Band Together - 2023) :

Parce que son frère Floyd (Troye Sivan) a été enlevé par Velvet (Amy Schumer) et Veneer (Andrew Rannells), deux pop-stars sans talent qui exploitent la magie de Floyd pour trouver le succès, Branch (Justin Timberlake) accepte de partir à l'aventure pour réunir ses frères John Dory (Eric André), Spruce (Daveed Diggs) et Clay (Kid Cudi), et secourir Floyd. En chemin, Poppy (Anna Kendrick) se découvre une sœur cachée (Camila Cabello), et les cinq frères reforment BroZone, leur boy-band d'autrefois...

Après un premier opus médiocre, un second opus encore pire, et plusieurs épisodes spéciaux de Noël et séries animées, revoilà les Trolls au cinéma, et... je refuse de croire qu'il y a une véritable demande pour cette franchise animée frénétique, vide au possible, qui se contente de recycler de vagues bribes de chansons connues pour les mélanger et en faire des morceaux musicaux dansés de quelques dizaines de secondes, qui ponctuent un récit simpliste et cousu de fil blanc.

En fait, c'est bien simple, par moments, Trolls me fait l'effet d'être Génération Tik-Tok : le film, avec en prime une esthétique certes techniquement aboutie, mais ultra-saturée et hideuse (certains personnages ressemblent à du Docteur Seuss, d'autres à des Muppets, sans aucune cohérence interne) et brouillonne à l'écran (ça remue partout, il n'y a que rarement un point focal à l'image).

Alors après, on va dire que je suis un vieux con qui ne comprend rien et que ce n'est clairement pas un film fait pour ma génération, et oui, mais d'un autre côté, les parents qui ont la nostalgie des boybands des années 90 tels que décrits et référencés ici, ils ont mon âge, et je doute qu'ils trouvent ce Trolls particulièrement supportable.

Enfin bref.

2/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1918 : Ruby, l'ado Kraken (2023)

Publié le 28 Août 2023 par Lurdo dans Animation, Comédie, Cinéma, Dreamworks, Critiques éclair, Jeunesse, Romance, Review, USA, Fantastique

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Ruby, l'ado Kraken (Ruby Gillman, Teenage Kraken - 2023) :

Dans la petite ville portuaire d'Oceanside, Ruby Gillman (Lana Condor), 15 ans, et sa famille vivent bien intégrés à la communauté, mais ils dissimulent un secret improbable : il font partie de la race des Krakens, créatures marines héroïques et bienveillantes en conflit avec les sirènes maléfiques. Jusqu'au jour où Ruby est contrainte de plonger dans l'océan pour sauver l'objet de ses affections - non seulement cela attire sur elle l'attention de sa grand-mère (Jane Fonda), reine des Krakens, et d'un marin acariâtre chasseur de monstres (Will Forte), mais elle rencontre alors Chelsea (Annie Murphy), une sirène vaine et prétentieuse qui vient de rejoindre son lycée, et qui devient l'amie de Ruby...

Je pensais qu'on en avait fini avec ces films Dreamworks qui, au milieu de l'affiche, placent un personnage goguenard, le sourcil levé et un demi-sourire sur le visage, et se finissent avec tous les personnages qui font la fête en musique et en chanson... mais non, nous y revoilà, avec en prime deux personnages adoptant cette expression sur l'affiche. J'aurais dû me douter que ça ne présageait pas quelque chose de bon.

Parce que je ne vais pas y aller par quatre chemins : j'ai vraiment peu apprécié ce métrage, que ce soit sur le fond (un gros mélange de teen movie générique et autres récits YA à la Princesse malgré elle, de films Pixar récents comme Luca et Alerte Rouge, de déconstruction pataude et facile des sirènes à la Disney), la forme (c'est criard, avec une bioluminescence qui vire parfois au néon fluorescent, les personnages sont assez laids, très humides, élastiques et luisants, avec une touche très Cartoon Network 2010s dans le graphisme, l'illustration musicale est insipide, avec trop de morceaux à la mode qui s'incrustent en lieu et place de la bande originale, à des moments cruciaux), dans le rythme (c'est précipité au possible, au point de se demander à quel point le développement compliqué du film a joué sur le produit fini) ou dans les détails de l'écriture (les personnages ne sont pas intéressants, la méchante est simpliste au possible, l'univers est très approximatif - Ruby est bleue, mais tout le monde trouve ça normal parce qu'elle dit qu'elle est... canadienne ?).

Bref, ça ne m'a pas plu du tout, et c'est assez décevant de la part de Dreamworks après leur Chat potté 2 bien au dessus...

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1800 : Le Chat potté 2 - la dernière quête (2022)

Publié le 24 Mars 2023 par Lurdo dans Animation, Dreamworks, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Aventure, Action, Review, USA, Fantastique

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Le Chat potté 2 - la dernière quête (Puss in Boots : The Last Wish - 2022) :

Après d'innombrables aventures, le Chat potté (Antonio Banderas) découvre qu'il ne lui reste plus qu'une vie sur neuf, et que la Mort (Wagner Moura) est à ses trousses, bien décidée à mettre fin à ses jours. Pour la première fois paniqué, il se met alors en quête d'une étoile magique dont le vœu pourrait lui permettre de retrouver ses neuf vies... mais en chemin, il croise le chemin de Kitty (Salma Hayek), son ex-compagne, de Perrito (Harvey Guillén), un chien errant au grand cœur, de Boucle d'Or (Florence Pugh) et de ses trois ours (Olivia Colman, Ray Winstone, Samson Kayo), et du malfaisant Jack Horner (John Mulaney), tous à la recherche de la même étoile tombée du ciel...

Deuxième film consacré au Chat Potté, après un premier volet (en 2011) dont je ne me rappelle guère, ce Chat Potté 2 a reçu un accueil public et critique assez enthousiaste, à la limite de la dithyrambe qui rend méfiant.

Et effectivement, sous certains aspects, le film est effectivement surcôté, ou plutôt, ses défauts sont éclipsés et oubliés par les critiques. Je pourrais citer tout le début, avec ses humains moches (toujours un problème inhérent à l'univers Shrek), sa chanson insipide, ou encore Jack Horner, franchement pas un méchant d'anthologie. Et bien sûr, un certain ventre mou, une fois que la quête de tout ce petit monde est lancée sur des rails assez prévisibles.

Mais il y a quelque chose de sincère et d'universel dans cette quête désespérée du Chat potté pour échapper à sa mortalité imminente - c'est plus sombre que d'habitude, et tout cela se marie bien avec une animation expérimentale, qui lorgne fortement sur celle de Spider-man : New Generation, avec son mélange 2D et 3D, ses influences anime, son jeu avec le framerate des images : c'est dynamique, inattendu et convaincant.

Après, ça reste le Chat Potté, donc ça ne décolle pas forcément bien plus haut qu'un 4/6, et comme je l'ai (malheureusement) vu en VF...

3.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1697 : Les Bad Guys (2022)

Publié le 22 Juillet 2022 par Lurdo dans Animation, Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Dreamworks, Policier, Review, Romance, USA, France

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Les Bad Guys (The Bad Guys - 2022) :

Mr Loup (Sam Rockwell), Mr Serpent (Marc Maron), Mr Piranha (Anthony Ramos), Mlle Tarantule (Awkwafina) et Mr Requin (Craig Robinson) forment les Bad Guys, un groupe de criminels de haute volée spécialisés dans les casses les plus improbables. Leur nouvelle cible : un trophée légendaire qui va être remis par Diane Foxington (Zazie Beets), gouverneure de la ville, au philanthrope Rupert Marmalade IV (Richard Ayoade)...

Un film d'animation Dreamworks (oui, le visage/sourcil levé typique de Dreamworks est présent sur l'affiche ^^), très librement adapté d'une série d'ouvrages pour enfants, et réalisé par un Français, dont on retrouve clairement l'influence européenne dans les traits, l'animation et le style global du film.

Un film plutôt agréable à suivre et bien doublé, mais pas sans défauts : passages inutiles durant lesquels Mr Loup d'adresse directement au spectateur, rebondissements ultra-télégraphiés (que ce soit sur le méchant du film ou sur une certaine identité cachée, on devine tout dès les premières scènes de ces personnages respectifs), intérêt inégal des péripéties, et puis il y a aussi cet univers étrange, avec des animaux anthropomorphisés à la Zootopia, qui évoluent au milieu d'humains... tout en ayant des animaux domestiques comme des hamsters, des chatons, etc.

Cela dit, le film a du style et de l'énergie à revendre, et dans l'absolu, est très loin d'être honteux. C'est toujours ça de pris.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #1650 : La Route d'Eldorado (2000)

Publié le 23 Mai 2022 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, Romance, USA, Histoire, Dreamworks

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La Route d'Eldorado (The Road to El Dorado - 2000) :

En 1519, Miguel (Kenneth Branagh) et Tulio (Kevin Kline), deux arnaqueurs espagnols, obtiennent une carte au trésor menant à la cité perdue d'Eldorado. Sans le vouloir, les voilà embarqués pour le Nouveau Monde, où ils sont pris pour des dieux par les habitants d'El Dorado, ce qui les arrange bien : pendant que Miguel se prend au jeu, Tulio, lui, s'éprend de la séduisante Chel (Rosie Perez), une autochtone bien décidée à aider le duo à piller la ville en échange de son ticket de sortie. Mais Tzekel-Kan (Armand Assante), le sorcier local, voit tout cela d'un tout autre œil...

Mise en chantier en parallèle de Kuzco, par un Katzenberg fraîchement parti de Disney avec des bribes d'informations sur le projet d'alors, Kingdom of the sun, cette Route d'Eldorado m'avait totalement échappé au fil des ans... et quand je vois le résultat à l'écran, je comprends pourquoi.

Parce que malgré toute la supposée "réévaluation critique" connue par le film aujourd'hui (en réalité, cette "réévaluation critique" est une conséquence directe de l'arrivée à l'âge adulte, et en position d'écrire des chroniques web, des enfants ayant grandi avec le film, persuadés que tout ce qu'ils ont aimé durant leurs jeunes années mérite d'être revu à la hausse, et que si le film est devenu un meme, c'est bien qu'il est mémorable et donc de qualité), cet El Dorado n'est pas bon, loin de là.

Passons sur les éléments les plus évidents : le script peu inspiré, lorgnant sur l'Homme qui voulut être Roi, avec ce que ça implique de colonialisme, de sauveur blanc, etc ; le personnage de Chel, cliché de la sauvage sensuelle, sexuelle et exotique ; la caractérisation minimaliste (pour ne pas dire absente) des deux protagonistes, particulièrement transparents les 3/4 du temps ; le fait que tout le monde parle anglais sans le moindre problème de compréhension...

Il y a aussi la musique, une combinaison d'un score inégal de Zimmer et Powell, et de chansons insipides d'Elton John, dont on se demande parfois s'il n'a pas refilé à la production des chutes de ses albums précédents, tant les morceaux paraissent fréquemment hors sujet (il y a bien It's Tough to be a God, qui est amusante et donne lieu à quelques moments animés rigolos, mais bon...) ; l'animation, assez typique des productions Dreamworks de l'époque, avec une utilisation du numérique assez voyante, que ce soit pour insérer des éléments 3d, pour créer des effets de profondeur, d'ombre ou des mouvements de caméra - ça a mal vieilli, tout ça, et la direction artistique inégale n'aide pas ; et puis l'impression constante d'un film un peu bâclé et superficiel, comme si un premier jet de scénario avait été mis en production en urgence pour concurrencer Kuzco... et tant pis si le film parait alors assez creux dans sa globalité (le personnage de Cortes, qui fait de la quasi-figuration).

Bref, pas mal de défauts, et je suis donc très loin d'être convaincu...

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1517 : Baby Boss 2 - Une Affaire de Famille (2021)

Publié le 30 Août 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Animation, Jeunesse, Review, Dreamworks, Aventure, Science-Fiction, Science Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Baby Boss 2 : Une Affaire de Famille (The Boss Baby : Family Business - 2021) :

Désormais adulte et père de famille, Tim (James Marsden) a deux filles, Tabitha (Ariana Greenblatt), une enfant studieuse de 7 ans, et Tina (Amy Sedaris), encore bébé. Mais Tabitha s'éloigne de plus en plus de ses parents, et lorsque Tina révèle à son père qu'elle est un Baby Boss, Tim apprend que le Dr Armstrong (Jeff Goldblum), qui dirige l'école où va Tabitha, a de sombres desseins, et veut conquérir la planète. Contre leur gré, Tim et son frère Ted (Alec Baldwin), devenu richissime businessman, sont alors transformés en bébés par Tina, et envoyés en infiltration dans l'école du Dr Armstrong...

Une suite assez insupportable au premier Baby Boss, que j'ai totalement oublié, et à la série Netflix, que je n'ai jamais vue... ce qui n'aide pas forcément à apprécier ce second volet, lequel suppose que le spectateur vient tout juste de visionner ces derniers, et se souvient parfaitement de tous ses détails et des règles de cet univers chaotique et capillotracté, des règles que le scénario ne réexpliquera jamais.

Plus gênant, le film tente de feinter le spectateur en lui promettant un film différent, aux thématiques plus matures (le premier tiers du film est centré sur les adultes, et porte sur le concept des enfants qui grandissent et qui s'éloignent des parents) avant de retransformer par magie ses protagonistes en bébés, et de les envoyer à l'école des bébés, pour une redite des gags habituels de la franchise.

Certes. Pourquoi pas, dans l'absolu, la série des Baby Boss a un public conquis d'avance, et autant tout faire pour lui plaire, mais... le problème, c'est que le tout est assez mal structuré, pas particulièrement intéressant, et surtout particulièrement hystérique et gueulard.

On sent que l'intention première, derrière tout ça, c'est d'atteindre un côté Tex Avery, et de présenter une tornade d'énergie et de couleurs psychédéliques à l'écran - sauf que trop, c'est trop, et que les choix musicaux (la séquence Time Warp, *soupir*) trahissent un réalisateur et une équipe créative bien décidés à te hurler au visage que tu dois t'amuser, que ce qu'il y a à l'écran est drôle, alors pourquoi tu ne ris pas, bon sang !!!!

Bref, j'ai trouvé le tout assez fatigant, pas forcément aidé par des acteurs de doublage se contentant de rejouer leur partition habituelle (Marsden est bon, mais Goldblum, Baldwin et surtout Amy Sedaris finissent par agacer), par un passage "aidons Tabitha à trouver confiance en elle et à chanter une chanson spécialement composée pour le film" insipide, et par des gags souvent forcés.

Ah, et puis bizarrement, il se dégage du film une étrange ambiance hivernale et festive (neige, décorations, spectacle de Noël, etc), comme si ce Baby Boss 2 avait eu une sortie prévue à Noël, et qu'il avait été repoussé au milieu de l'été par la pandémie...

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1330 - Les Croods 2 : une nouvelle ère (2021)

Publié le 13 Janvier 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, USA, Dreamworks

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Les Croods 2 - Une nouvelle ère (The Croods : A New Age - 2021) :

Alors qu'ils se cherchent toujours un nouveau foyer, les Croods (Nicolas Cage, Emma Stone, Ryan Reynolds, Catherine Keener, Cloris Leachman, Clark Duke) découvrent la demeure des Betterman (Leslie Mann, Peter Dinklage, Kelly Marie Tran) où ils s'installent un temps. Mais lorsque les Betterman tentent de faire de Guy l'un des leurs, les choses se compliquent...

Suite du long-métrage de 2013 (dont je ne garde pas grand souvenir, bien que je ne l'aie pas détesté à l'époque) toujours produite par Dreamworks, ce Croods 2 perd les réalisateurs et les scénaristes du premier film, remplacés par quatre scénaristes et un réalisateur dont c'est le premier long-métrage.

Peut-être faut-il y voir là la raison de cette désagréable impression d'une suite un peu calculée, un bigger louder qui rejoue un peu les mêmes cartes thématiques que le film précédent (les difficultés paternelles, la différence entre hommes des cavernes primitifs et les autres, plus modernes, la tolérance) en y rajoutant une grosse dose de féminisme girl power (c'est là que le côté calculé se ressent un peu), avec de la romance adolescente, une amitié féminine entre Eep et la fille Betterman (un personnage visuellement générique au possible, aux expressions semblant modelées sur Raiponce),  des personnages masculins qui se font capturer, et tous les personnages féminins (ainsi que le teubé de service qui ne sert à rien) qui se font des peintures de guerre et vont les libérer sur fond de hard rock féminin ultra-dynamique.

Ce qui n'aide pas non plus à vraiment se passionner pour ce récit, c'est qu'une grosse partie du film semble en pilotage automatique créatif : le design et la caractérisation des Betterman sont assez quelconques, la musique aussi (toujours le cliché Dreamworks des chansons modernes qui arrivent comme un cheveu sur la soupe pour ponctuer une scène), toute la découverte du "monde moderne" par les Croods est prévisible et basique au possible, et l'affrontement final est télégraphié dès les premiers instants où le père Betterman interdit aux Croods de toucher aux bananes.

Par ailleurs, après une première moitié classique, mais assez bien structuré, le film a tendance à dégénérer en un déluge d'action et de péripéties un peu hystériques, qui finissent par fatiguer. Dommage, d'autant que visuellement, le tout est toujours très bigarré, excentrique, et suffisamment dynamique pour que les plus jeunes apprécient. Sans oublier le doublage efficace et déjanté de tout ce petit monde, notamment de Nicolas Cage, excellent.

Mais honnêtement, il manque un petit quelque chose pour que l'on puisse se défaire de l'impression d'une suite superflue et un peu opportuniste, plus là pour prolonger une franchise sous-exploitée par le studio, que parce qu'il restait quelque chose de pertinent à dire au sujet de ses personnages.

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1231 : Dragons 3 - Le Monde Caché (2019)

Publié le 18 Juin 2020 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Drame, Jeunesse, Review, Dreamworks

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Dragons 3 - Le Monde Caché (How To Train Your Dragon 3 : The Hidden World - 2019) :

Un an après que Hiccup (Jay Baruchel) ait retrouvé sa mère, l'harmonie règne à Berk... mais dans son rôle de chef, le jeune homme réalise finalement que la présence des dragons dans la communauté met à la fois en danger les habitants de celle-ci et la sécurité des dragons. D'autant que Grimmel (F. Murray Abraham), un chasseur de dragons sanguinaire, est bien décidé à exterminer Toothless, le dernier Night Fury, et à capturer toute la faune de Berk...

Retour de la franchise Dragons après un deuxième volet qui, pour être franc, ne m'a pas laissé un souvenir impérissable (non pas qu'il soit mauvais - au contraire, je l'avais visiblement apprécié à sa sortie - mais je m'aperçois aujourd'hui qu'il ne m'a pas du tout marqué, au point de probablement revoir sa note sérieusement à la baisse le jour où je le reverrai) ; un retour qui a pour objectif de boucler une boucle, de terminer un cycle, et de fermer, pour de bon, le livre de l'histoire de Toothless et de Hiccup.

Ce troisième film beigne ainsi dans une atmosphère douce-amère, celle d'un passage à l'âge adulte, une coming-of-age story qui voit Toothless se trouver une compagne, les dragons quitter Berk, et Hiccup épouser Astrid : la fin d'une époque, qui se fait au travers d'un métrage dynamique, amusant, et même touchant vers la fin... mais dont on ne peut s'empêcher de penser qu'il peine à nouveau à retrouver la magie et l'alchimie du premier film.

D'ailleurs, c'est probablement là le problème de toute cette trilogie : le premier film se suffisait à lui-même, et ses suites ne sont, finalement, qu'anecdotiques et superflues. Il suffit de voir comment ce troisième volet gère les quelques personnages du second opus (ils sont globalement inutiles) pour se dire que finalement, les scénaristes de la saga Dragons n'avaient, eux non plus, pas grand chose de plus à raconter en dehors de la relation Hiccup/Toothless.

Une relation émouvante et sincère, certes, qui donne encore lieu ici à quelques beaux moments, mais qui finalement, n'était pas forcément suffisante pour être le squelette sur lequel bâtir toute une franchise et un univers.

Après, ça reste techniquement impeccable et visuellement bluffant, mais bon...

3.75/6 

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Un film, un jour (ou presque) #1221 : Les Trolls 2 - Tournée Mondiale (2020)

Publié le 4 Juin 2020 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Musique, Review, Dreamworks

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Les Trolls 2 - Tournée Mondiale (Trolls World Tour - 2020) :

Lorsque la Reine Barb (Rachel Bloom) des Trolls du Rock décide de conquérir les autres royaumes trolls pour imposer le rock comme seule musique dominante, Poppy (Anna Kendrick) et Branch (Justin Timberlake) décident d'aller prévenir les autres royaumes - le funk, le classique, la techno, et la country - avant qu'il ne soit trop tard...

J'avoue, j'ai un vrai problème avec ce film d'animation sorti directement en VOD à cause du coronavirus. J'avais déjà quelques réserves sur le premier film, mais là, malgré des digressions humoristiques absurdes que n'auraient pas renié les Teen Titans ou Bob l'Éponge, malgré une technique toujours assez aboutie, et malgré un message assez généreux, sur la tolérance, la cohabitation, la célébration des différences, et le fait qu'on soit plus forts tous ensemble, en nous nourrissant des opinions d'autrui... j'ai du mal à ne pas y voir quelque chose d'un peu cynique et de mécanique.

Probablement parce que tout le film repose sur l'affirmation des différences musicales, comme je le disais, et sur le fait que tous les styles musicaux s'appauvrissent lorsqu'ils s'isolent, tandis qu'ils s'enrichissent lorsqu'ils puisent les uns dans les autres.

Un message qui, sur le papier, est tout à fait honorable. Le seul vrai souci, c'est qu'en pratique, il est mis en application de manière assez douteuse et aseptisée. Avec, comme parfait exemple de ce problème, les grands méchants de ce film. La tribu des hard-rockers, des trolls métalleux (avec Grand-papa Ozzy)... qui entonnent joyeusement du rock FM tellement lissé en post-production qu'on dirait de la pop moderne.

Et il en va de même pour tous les styles musicaux utilisés dans le film : ils sont tellement passés à la moulinette du tous publics et de l'auto-tuning qu'ils se ressemblent tous, et qu'on finit par se dire que les enjeux du film sont bien dérisoires et hypocrites, puisque tous les trolls écoutent plus ou moins la même soupe surproduite.

Une impression encore renforcée par le déroulement mécanique du film : le passage chez les autres tribus musicales, la relation compliquée des deux protagonistes, la résolution superficielle... tout paraît un peu sous-développé, un peu mécanique, pas aidé par cette direction artistique toujours ultra-saturée et faussement enthousiaste et joyeuse.

On l'aura compris : ce Trolls World Tour ne m'a pas convaincu, loin de là. Cela dit, le film occupera les plus jeunes, et les spectateurs désireux de se poser 90 minutes devant un film jukebox qui permet d'éteindre son cerveau. C'est toujours ça de pris, je suppose.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1149 : Abominable (2019)

Publié le 25 Février 2020 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Review, USA, Chine, Dreamworks

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Abominable (2019) :

Lorsque la jeune Yi (Chloe Bennett) découvre un jeune Yéti sur le toit de sa demeure de Shangaï, elle ignore que ce dernier va l'embarquer dans une aventure improbable jusqu'au mont Everest, en compagnie de Jin (Tenzing Norgay Trainor) et de son cousin Peng (Albert Tsai). D'autant que les hommes du maléfique Mr. Burnish (Eddie Izzard) sont aux trousses de l'animal, échappé de son laboratoire...

Un film d'animation sino-américain, co-produit par Dreamworks, et qui lorgne fortement sur un Dragons avec un protagoniste de sexe féminin, et prenant place en Chine.

On se trouve donc en terrain assez familier, de bout en bout, avec un script dont les grandes lignes un peu approximatives (quelques changements de direction peu probants, un yéti aux pouvoirs à géométrie variable...) semblent un peu dérivatives, une bande originale qui lorgne sur du John Powell, des chansons pop insipides, et des personnages gentiment sous-développés (de manière générale, les personnages humains ne sont ici pas très mémorables).

Malgré cela, le film s'avère assez agréable à suivre, principalement grâce à son monstre très attachant, et à son Eddie Izzard qui semble s'amuser. Dans l'ensemble, c'est trop générique pour vraiment rester dans les mémoires (et c'est la raison pour laquelle je n'ai pas grand chose à en dire), mais ça occupe cependant 90 minutes sans trop de difficultés.

3.25 + 0.25 pour les serpents = 3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #714 : Capitaine Superslip (2017)

Publié le 16 Mai 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Action, Aventure, Animation, Jeunesse, Dreamworks, Fantastique

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Capitaine Superslip (Captain Underpants : The First Epic Movie) :

George (Kevin Hart) et Harold (Thomas Middleditch) sont deux petits garçons turbulents, blagueurs, et débordant d'imagination, qui passent le plus clair de leur temps à créer des comic-books de leur invention. Jusqu'au jour où, accidentellement, ils hypnotisent leur proviseur acariâtre (Ed Helms), et parviennent à le convaincre qu'il est le Captain Underpants, défenseur de la justice et des opprimés. Ce qui tombe bien, puisque le maléfique Professeur Pee-Pee Diarrheastein Poopypants  (Nick Kroll) a décider de priver la Terre de son sens de l'humour, avec l'aide de Melvin (Jordan Peele), l'un des enfants de l'école...

Un film d'animation Dreamworks adapté d'une série de livres pour enfants des années 90, très axés prout/pipi/caca/slip, et qui donc s'inscrit dans leur continuité directe, pour un film immature et puéril, qui ne vole jamais très haut. Pas grand intérêt pour qui a plus de 10 ans d'âge, donc, sauf que...

D'un point de vue technique, le film est en effet très réussi, jouant sans cesse avec les formats (2D, 3D, sock puppets, résumé, flipbooks, etc), se moque de sa nature de film animé, joue la carte de la référence et du méta-discursif, brise le quatrième mur, etc... le tout en étant bien animé, bien doublé, relativement bien écrit, et surtout bien mis en musique par l'excellent Ted Shapiro.

Au final, donc, même si ce qu'il y a à l'écran n'est pas forcément du goût de tout le monde, et pourra lasser les adultes (bien que le tout soit un peu plus intelligent que l'on ne pourrait le croire au premier abord), le film a suffisamment de qualités techniques et créatives pour que l'on ne s'ennuie jamais et même, pourquoi pas, pour qu'on se surprenne à glousser devant une vanne ou deux particulièrement gratinées...

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #535 : Baby Boss (2017)

Publié le 13 Juin 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Jeunesse, Dreamworks, Comédie, Aventure

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Baby Boss (The Boss Baby) :

Débordant d'imagination, Tim (Miles Christopher Bakshi) est un garçon  âgé de 7 ans, et parfaitement content d'être fils unique. Il voit donc d'un oeil particulièrement sombre l'arrivée d'un petit frère (Alec Baldwin), qu'il perçoit aussitôt comme le nouveau patron de la maisonnée, faisant se plier leurs parents (Lisa Kudrow, Jimmy Kimmel) à ses moindres désirs. D'autant que dès qu'ils ont le dos tourné, ce mini-boss est capable de parole, et semble avoir des objectifs mystérieux et sinistres...

Un dessin animé Dreamworks adapté d'un livre pour enfants, et qui trahit assez vite ses origines, avec un scénario au fil conducteur assez malingre et télégraphié, et une direction artistique particulièrement simpliste et colorée, à la limite du fluorescent.

Le film se regarde assez tranquillement, en partie parce qu'il a bon fond, mais aussi parce que Baldwin assure le doublage de son personnage, et qu'il y a occasionnellement des idées plutôt amusantes, qui font sourire ; mais sur la longueur, malheureusement, ça rame un peu à maintenir le rythme et l'intérêt, et ça opte pour du slapstick, des blagues pipi-caca-prout (inhérentes aux bébés, je suppose) et de l'émotion facile, alors que le script aurait mérité un peu plus de profondeur.

On pense en effet régulièrement à d'autres métrages pour enfants ou personnages (Comme Chiens et Chats, par exemple, ou Baby Herman), l'illustration musicale est assez décousue et fainéante (Zimmer et son sbire semblent incapables d'opter pour un style ou un autre, et on a droit à pas mal de recyclage, notamment de Holst), et la métaphore principale sur laquelle est bâtie le film finit par tourner à vide, et par dégénérer en une grande poursuite inaboutie et un peu creuse.

Ça n'est pas catastrophique (les dix premières minutes sont très sympathiques, et il y a suffisamment de bons moments pour donner envie d'être indulgent), mais ça ne rentrera pas vraiment dans les mémoires non plus.

3/6

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Un film, un jour (ou presque) #489 : Turbo (2013)

Publié le 10 Avril 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Comédie, Dreamworks, Sport

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Turbo :

Passionné de courses automobiles, Theo (Ryan Reynolds), un jeune escargot de jardin, rêve de concourir dans l'Indianapolis 500, au grand amusement de son frère Chet (Paul Giamatti)  et de tous leurs semblables. Un jour, cependant, un accident improbable lui confère des pouvoirs incroyables, et voilà que Theo, rebaptisé Turbo, attire l'attention d'un vendeur de tacos, Tito (Michael Peña). Bien vite, l'enthousiasme de Tito et les pouvoirs de Turbo vont mener le duo, ainsi que toute une équipe d'escargots et d'humains excentriques, sur les pistes d'Indianapolis, pour se mesurer à Guy Gagné (Bill Hader), le champion incontesté de cette course automobile...

Un film d'animation Dreamworks pas désagréable, dynamique, sympathique, et qui exploite tranquillement ses thématiques sur le rêve américain, etc... mais qui, au final, s'avère ultra-balisé, et beaucoup trop formaté "film de sport" pour totalement convaincre.

Un métrage efficace, donc, mais pas vraiment mémorable.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #475 : Mr. Peabody & Sherman (2014)

Publié le 21 Mars 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Science-Fiction, Dreamworks

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Mr. Peabody & Sherman :

Mr. Peabody (Ty Burrell), le chien le plus intelligent du monde, a obtenu le droit d'adopter un jeune orphelin, Sherman (Max Charles), qu'il a élevé comme son fils, et qu'il emmène régulièrement à bord d'une machine à voyager dans le temps de son invention. Mais le jour où Sherman tente d'impressionner Penny (Ariel Winter), une élève de sa classe, en empruntant seul la machine, il finit par provoquer un paradoxe temporel qui risque de détruire l'univers...

Un long-métrage d'animation Dreamworks adaptant deux personnages d'une série animée des années 60, dans ce qui lorgne fortement sur une version animale et enfantine de Doctor Who ou de Retour vers le Futur, avec ce duo professeur ultra-intelligent et compagnon jeune et inexpérimenté.

Sauf que problème : ici, Peabody apparaît pédant, didactique, et honnêtement assez distant, tandis que Sherman, lui, apparaît comme un garçon de 7 ans typique, surexcité, dissipé, désobéissant, et pas très malin.

Résultat, ces deux personnages s'avèrent étrangement peu attachants, pas aidés par un métrage au rythme frénétique et épuisant, qui saute d'époque en époque, enchaîne les poursuites et finit par paraître assez décousu.

D'autant que la direction artistique est assez quelconque, et que la musique de Danny Elfman est particulièrement passe-partout.

Alors que sauver de cet essai non-transformé ? Le message du film, assez basique, mais approprié et plutôt bien mené. Et les dix dernières minutes, lorsque toutes les grandes figures de l'histoire débarquent dans le présent.

Mais honnêtement, dans l'ensemble, le tout m'est apparu particulièrement plat, mal rythmé et structuré, et dans l'ensemble, beaucoup trop dérivatif pour me convaincre. Peut-être que si j'avais vu le film en VO, et si les personnages m'avaient déjà été familiers...

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #468 : Rio 2 (2014)

Publié le 10 Mars 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Comédie, Dreamworks

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Rio 2 :

Les perroquets Blu (Jesse Eisenberg), Jewel (Anne Hathaway) et leurs trois enfants vivent heureux à Rio, mais lorsque Jewel apprend que d'autres aras bleus ont été observés dans la forêt amazonienne, elle convainc son compagnon de partir à l'aventure pour les retrouver. Le couple et ses amis ignorent cependant que Nigel (Jemaine Clement) est sur leurs traces, et que les aras bleus sauvages sont eux-mêmes menacés par la déforestation...

Le premier Rio était assez anecdotique, mais néanmoins sympathique de par son environnement, ses décors, ses couleurs chatoyantes, et le score endiablé de John Powell.

Ici, on prend les mêmes, on triple les doses, et malheureusement, on oublie d'y mettre un script un tant soit peu original et inspiré : on se retrouve donc avec une suite accumulant trop de clichés, trop de couleurs et de chansons inutiles, trop de méchants en carton-pâte, et tout simplement pas assez de substance ou de contenu intéressant.

Une jolie déception, qu'un Powell en pilotage automatique ne parvient pas à sauver.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #427 : Les Trolls (2016)

Publié le 12 Janvier 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Animation, Dreamworks, Review, Comédie, Musique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Les Trolls (Trolls) :

Perpétuellement heureux et positifs, les Trolls passent le plus clair de leur temps à chanter et à danser, sans le moindre problème... hormis l'existence des Bergens, des êtres cruels et dépressifs, qui n'ont trouvé pour seule solution à leur tristesse que la consommation des petits Trolls innocents. Et lorsqu'un groupe de Trolls est capturé par les sbires du Prince Gristle Jr. (Christopher Mintz-Plasse), dirigeant des Bergens, Poppy (Anna Kendrick), la princesse des Trolls, doit faire équipe avec Branch (Justin Timberlake), un Troll cynique, pour sauver tous leurs amis...

Mouais.

J'ai lu beaucoup de bien de ce dessin animé Dreamworks, mais pour être franc, hormis le casting vocal quatre étoiles (Anna Kendrick et Zooey Deschanel sont vraiment impeccables ; les autres sont, au pire, très efficaces : Timberlake, Christine Baranski, Russell Brand, Jeffrey Tambor, John Clesse, etc), j'ai trouvé ça assez quelconque.

La faute à un récit vraiment ultra-basique (façon Cendrillon), à des personnages à la caractérisation calibrée (et parfois agaçante : l'héroïne, notamment, paraît régulièrement arrogante, insistante, trop confiante... et est assez symptomatique d'un problème de caractérisation récurrent dans le film : les Trolls, de manière globale, sont de gros fêtards égocentriques qui ne conçoivent pas qu'on ne puisse pas partager leur point de vue méga-fun et méga-positif sur le monde), à une direction artistique très polarisante et débatable (c'est ultra-fluo, c'est ultra-pailleté... c'est ultra-moche ?) et à un film juke-box qui rappelle beaucoup trop Strange Magic de George Lucas pour son propre bien, avec pléthore de chansons insipides et modernes, qui seront périmées dans 3 ans.

Alors certes, c'est maîtrisé d'un point de vue technique - le monde est visuellement crédible et quasi-tactile, l'animation est réussie - , et l'humour fonctionne plus que ce que l'on aurait pu redouter (vannes à base de pets exceptées), ce qui rend le film regardable, mais le tout manque cruellement d'ambition, d'originalité, ou (pour être franc) de véritable intérêt.

Il y a ainsi un bon paquet de moments ou de personnages sous-exploités, sous-développés et oubliés en cours de route, qui sous-entendent que la genèse compliquée du film est peut-être responsable de ce résultat mitigé (le film a connu plusieurs faux-départs, et des castings vocaux différents), et l'overdose de passages chantés, répétitifs et fatigants, empêche le tout de dépasser un tout petit

3.5/6

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Christmas Yulefest 2016 - 27 - Les Cinq Légendes (2012)

Publié le 14 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Yulefest, Noël, Review, Animation, Dreamworks, Jeunesse, Aventure

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Les Cinq Légendes (Rise of the Guardians) :

Lorsque le Croquemitaine (Jude Law) resurgit, et menace de faire sombrer le monde dans les ténèbres en privant les enfants de la Terre de tout espoir et de toute joie de vivre, le Père Noël (Alec Baldwin), la Fée des Dents (Isla Fisher), le Lapin de Pâques (Hugh Jackman) et le Marchand de Sable recrutent Jack Frost (Chris Pine) pour les assister dans leur combat contre le Mal...

Lorsque, durant la Christmas Yulefest 2013, j'avais découvert (et sommairement passé en revue) ce film, j'en étais ressorti assez mitigé-positif (3.75/6). Néanmoins, la bonne expérience Arthur Christmas m'a donné envie de retenter ma chance avec cette adaptation très libre de l'univers de William Joyce, supervisée et produite par Guillermo Del Toro pour Dreamworks.

Malheureusement, ici, le miracle Arthur Christmas ne s'est pas produit, et je garde toujours un avis très similaire sur ces Cinq Légendes : c'est très regardable, mais inégal au possible.

Inégal au niveau esthétique, tout d'abord : autant tout ce qui a trait à l'univers et aux personnages de Santa Claus, du Marchand de Sable et du Lapin de Pâques est très réussi, inventif et fascinant (j'adore les yétis et les lutins/Minions du Père Noël), autant Jack Frost et Pitch Black (le méchant) sont tous deux visuellement insipides, tandis que la Fée des Dents reste trop en retrait, pas assez développée, et limitée à "elle ressemble à un colibri".

Inégal au niveau technique, ensuite : les environnements fourmillent de détails et de textures, tandis que certains personnages, eux, semblent encore en chantier, lisses et manquant de détails.

Inégal au niveau musical : Alexandre Desplat est compétent, c'est évident, et ses thèmes ne sont pas mauvais... ils sont simplement en retrait, jamais employés au bon moment, ou avec suffisamment de poids et d'émotion pour vraiment totalement fonctionner.

Inégal au niveau du doublage : Baldwin et Jackman sont impeccables ; Isla Fisher est compétente ; par contre, Pine est beaucoup trop âgé pour son rôle.

Inégal au niveau du scénario, enfin, puisque comme je le disais en 2013, certaines péripéties débordent d'inventivité, tandis que d'autres moments tombent vraiment à plat tant ils sont basiques et prévisibles.

En fin de compte, si ces Cinq Légendes assurent le spectacle, et ne laissent pas le temps de s'ennuyer, ce métrage donne aussi l'impression d'avoir été "créé par comité" (pour utiliser un anglicisme sauvage), et d'être une synthèse pas toujours réussie de plusieurs morceaux d'idées et de plusieurs directions qui étaient en compétition.

Dommage, parce qu'avec un peu plus d'audace (notamment au niveau de Jack Frost, tellement calibré pour plaire à un certain public qu'il en devient agaçant) et un peu moins d'éparpillement, le film aurait pu lancer une franchise des plus intéressantes.

3.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #354 : Les Croods (2013)

Publié le 6 Juillet 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Animation, Aventure, Action, Jeunesse, Dreamworks

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Les Croods (The Croods) :

Les Croods, dernière famille de Néanderthals en existence, vivent une vie de peur et d'angoisse constantes, ne sortant de leur grotte que pour chasser et se nourrir. Un jour, cependant, Eep (Emma Stone), adolescente rebelle, s'aventure hors de la grotte, et rencontre un Cromagnon, Guy (Ryan Reynolds), brillant et ingénieux, qui lui prédit la fin imminente du monde tel qu'ils le connaissent. Et alors que la prédiction de Guy se réalise, Eep et sa famille vont devoir faire confiance à celui-ci pour rester en vie, et trouver un nouveau paradis...

Une bonne surprise, dont je n'attendais vraiment rien, puisque le sujet ne m'attirait pas.

Et à vrai dire, le premier quart du film ne m'a pas particulièrement convaincu : oui, visuellement et techniquement c'est une réussite, mais le schéma mis en place au début du film est tellement balisé et générique que ça m'a un peu rebuté.

Heureusement, plus le film avance, et plus son bestiaire et ses décors sont variés et originaux ; à l'identique, plus l'histoire progresse, et plus les scénaristes semblent se décoincer, et ajouter de l'humour absurde et visuel à leur récit.

Certes, le tout reste très très formaté et peu surprenant dans son déroulement, pas aidé par une bande originale de Silvestri assez moyenne (Silvestri a toujours tendance à faire dans le mickey mousing lorsqu'il travaille sur ce genre de film, c'est dommage), mais il y a beaucoup d'action, d'humour, de slapstick qui fonctionne, et le tout s'avère finalement assez mignon, inventif et charmant, à défaut d'être particulièrement mémorable.

4/6

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Christmas Yulefest 2015 - 40 - Animation en vrac (1)

Publié le 14 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Christmas, Noël, Télévision, Animation, Dreamworks, ABC, NBC, Fox, Comédie

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Joyeux Noël Shrek ! (Shrek the Halls - 2007) :

Shrek veut fêter Noël en famille, mais l'âne et tous ses amis lui rendent la vie impossible et viennent saboter ses projets.

Un court-métrage spécial de moins d'une demi-heure diffusé en prime time sur ABC, et qui a réuni près de 21 millions de spectateurs lors de sa première diffusion, et 9 de plus lors de sa rediffusion, quelques jours plus tard. 

Avec évidemment tous les acteurs des films qui reprennent leurs rôles au doublage, c'est sympathique, c'est mignon, c'est typiquement Noël à l'américaine, et c'est cent fois plus réaliste et expressif que n'importe quel Beowulf, sorti à la même période.

Joyeux Noël Madagascar (Merry Madagascar - 2009) :

Le Père Noël s'écrase sur l'île de Madagascar, et tous les animaux tentent de sauver Noël à bord d'un traîneau désormais tiré par les quatre pingouins dopés à la poudre magique...

Dreamworks continue ses mini-épisodes de Noël dérivés de ses succès, avec ici un Merry Madagascar diffusé sur NBC en 2009, et depuis multi-rediffusé chaque année.

Plutôt amusant, notamment au niveau de la rivalité Pôle Nord/Pôle Sud entre les rennes et les pingouins.

L'Âge de Glace fête Noël (Ice Age : A Mammoth Christmas - 2011) :

Lorsque Sid détruit malencontreusement le Rocher de Noël de Manny, il finit sur la liste des enfants méchants du Père Noël, et part pour le Pôle Nord afin d'arranger les choses... mais il ne fait qu'empirer la situation.

Court-métrage de Noël diffusé sur la Fox en 2011 et assez sympathique, principalement pour ses intermèdes centrés sur Scrat, et mis en musique sur Casse-Noisette et compagnie.

Pas forcément exceptionnel, mais agréable à regarder, et suffisamment court pour ne pas s'éterniser, contrairement à certains des volets de l'Âge de Glace.

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