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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Critiques éclair - Marathon d'Halloween, épisode 1

Publié le 19 Octobre 2011 par Lurdo dans Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, UK, Found Footage

Octobre, c'est le mois d'Halloween, de l'horreur et des ténèbres : et comme tous les ans, pour Lurdo, Octobre est le mois d'un marathon de films et de séries de genre, pendant 31 jours, voire plus si affinités...

Attack the Block (2011), de Joe Cornish :

Des petites frappes de banlieue anglaise aux prises avec des aliens sanguinaires (comme tout droit sortis de l'antique jeu Another World) qui attaquent la banlieue.

Se laisse regarder (de préférence en VO, pour peu qu'on n'ait aucune difficulté avec les accents banlieusards anglais), mais ne révolutionnera rien.

3/6

Apollo 18 (2011), de Gonzalo López-Gallego :

Produit par Tonton Timur, un Paranormal Activity-like in space, qui joue la carte conspirationniste, et suit le destin tragique de la mission (fictive) Apollo 18, à partir d'"images d'archives retrouvées".

Un mockumentaire de plus, dans lequel mélange images d'archives/reconstitution n'est pas convaincant du tout (pour qui a l'oeil aiguisé), donc pouf, on y croit pas. Pire : c'est supposé être du found footage, mais vu que SPOILERS tous les personnages du film décèdent dans l'espace, et que toutes les caméras embarquées finissent détruites/perdues dans le vide spatial, on se demande bien comment ils ont réussi à en tirer ce film. 

 1.5/6

The Eye (2008), de Moreau & Palud :

Remake du film des frères Pang, sur une violoniste classique et aveugle, qui se fait greffer les yeux d'une morte, et qui commence à avoir des visions effrayantes.

Plat et sans intérêt (même sans avoir vu l'original), en plus d'être affreusement convenu dans son déroulement, et de prendre, sur la fin, de faux airs de Destination Finale.

1.25/6

Red State (2010), de Kevin Smith :

Pamphlet anti-gouvernement et anti-fanatisme religieux de Kevin Smith, le réalisateur habituellement rigolo et geek, qui se lance ici dans l'histoire du siège funeste d'un groupe religieux par les autorités...

Vendu comme un film d'horreur, puis comme une charge anti-républicain, puis comme un film plus réaliste, ce n'est en fait rien de tout ça. Smith ne semble pas avoir su par où prendre son film. Parce que c'est, pour faire simple, un gentil bordel assez lourd. Qui tente effectivement de manger à tous les râteliers, sans jamais y parvenir de manière convaincante. Un critique disait que ce Red State, c'est le premier jet d'un film potentiellement réussi, et il avait raison.

Et comme tous les premiers jets, il y a des bonnes idées... noyées dans trois tonnes de déchets : humour malvenu, pamphlet anti fanatisme religieux, mêlé d'anti gouvernementalisme basique, de pseudo-horreur façon Hostel (pendant 3 minutes), film de siège, dialogues interminables et/ou mauvais, surjeu, fusillades, personnages caricaturaux épais comme du papier à cigarettes, gros clichés, on a droit à tout, sans que ce soit vraiment cohérent ou même rythmé (le sermon de 10 minutes, juste après la mise en place à la Hostel est monotone au possible).

Bref, au final, on se dit un peu "tout ça pour ça". Certes ça ne ressemble pas du tout à du Smith, visuellement, mais à part l'interprétation de certains, ça reste assez peu captivant, tant sur le fond que sur la forme. À croire que cinq ans de gestation, ce n'était pas suffisant pour accoucher d'un scénario abouti.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #877 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Mon Mariage Surprise (2017) & The Big Sick (2017)

Publié le 7 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Amazon, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

Mon Mariage Surprise (Surprise Me ! - 2017) :

Organisatrice d'évènements-surprises pour le compte de ses clients, Genie Burns (Fiona Gubelmann) est contactée par un producteur (Charlie Strater) pour organiser un mariage surprise à sa fiancée. En parallèle, elle doit composer avec son meilleur ami Danny (Jonathan Bennett) et sa nouvelle petite amie, ainsi qu'avec Jeff (Sean Faris), un chirurgien esthétique séduisant, direct et un peu arrogant, qui l'emporte dans une romance aussi soudaine qu'imprévisible...

Comédie romantique indépendante adaptée d'un livre, et écrite et réalisée par la romancière en personne, ce métrage s'avère assez routinier et un peu décousu, trahissant ainsi ses origines littéraires, et la maladresse de sa créatrice.

En même temps, tant le livre que le métrage étaient présentés comme traitant du lien entre sentiments et nourriture, d'où l'accroche "a romantic comedy diet"... sauf qu'en réalité, le film se concentre principalement sur une romance bancale, qui ne fonctionne jamais vraiment, et sur un argument particulièrement prévisible : celui des surprises.

Très tôt, on comprend que le film va tenter de jouer la carte des rebondissements inattendus, histoire de justifier la "surprise" du titre original. Mais comme le tout est amené avec la finesse d'un tractopelle, on devine systématiquement les "surprises" du récit, et notamment le gros rebondissement final, avec une bonne heure d'avance.

(mention spéciale, au passage, au titre français, qui spoile gentiment l'intrigue ; cela dit, même en ayant vu comme moi le film en VO, sans connaître ce titre français, la fin se devine bien trop rapidement)

Pire : le personnage de Sean Faris étant relativement désagréable (et ce dès sa première apparition), et sa relation amoureuse avec l'héroïne étant à la fois catapultée et artificielle, on devine tout aussi vite le second rebondissement principal du récit, qui découle du premier.

Résultat, on attend (im)patiemment que le film déroule sa mécanique mollassonne pendant toute sa seconde moitié, jusqu'à une conclusion attendue et quelconque.

Je suppose que si l'on arrive à se laisser porter par le récit, que l'on ferme les yeux sur le manque de subtilité du tout, et que l'on ne voit rien venir, Surprise Me ! peut être agréable - la distribution est effectivement très sympathique, et Fiona Gubelmann y met beaucoup d'énergie - mais personnellement, j'ai eu fortement envie d'user de l'avance rapide, et ce à maintes reprises...

2.5/6 (pour la distribution)

The Big Sick (2017) :

Comédien de stand-up, Kumail Nanjiani cache à ses parents pakistanais et traditionalistes ses envies d'occidentalisation : il ne prie pas, et joue sans y croire le jeu de sa mère, qui lui présente constamment des jeunes femmes pakistanaises, pour tenter de provoquer un mariage. Jusqu'au jour où il rencontre Emily (Zoe Kazan), future thérapeute : c'est aussitôt le coup de foudre, et le début d'une romance chaotique, entre choc des cultures, maladie, et mensonges...

Une comédie romantico-dramatique réalisée par Michael Showalter, distribuée par Amazon, écrite par Kumail Nanjiani et son épouse Emily, et très largement inspirée de leur rencontre et de leur romance.

On se retrouve donc avec un métrage sincère, touchant et attachant, qui commence comme une rom-com dans le milieu du stand-up, pour rapidement évoluer en quelque chose de plus proche de Mon Beau-père et moi, sur fond de maladie, le tout saupoudré de propos sur la tolérance, sur la mixité ethnique, sur la tradition, etc.

Nanjiani est très juste, tout comme Zoe Kazan (forcément adorable et toute en vulnérabilité), et les seconds rôles (notamment Ray Romano) sont globalement au diapason, pour un résultat sympathique comme tout, et bien mené, malgré une durée peut-être un peu superflue.

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien....

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Un film, un jour (ou presque) #667 : SEMAINE ST-PATRICK - Leprechaun : Le Retour de l'Elfe Guerrier (1998) & A Very Unlucky Leprechaun (1998)

Publié le 12 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Irlande, Jeunesse, Fantastique, Aventure

Cette semaine, en l'honneur de la Saint Patrick, le 17 Mars, place au cinéma irlandais, dans tout ce qu'il a de plus festif et de plus réjouissant...

Leprechaun : Le Retour de l'Elfe Guerrier (The Last Leprechaun - 1998) :

Ethel (Brittney Bomann)  et Tommy (Andrew J. Ferchland) sont envoyés en Irlande pour y passer l'été en compagnie de leur future belle-mère, Laura (Veronica Hamel). Mais ils découvrent bien vite qu'elle est sous l'emprise d'une banshee maléfique, qui, à l'aide de son majordome (David Warner), a pour objectif de détruire la vallée où elle vit, et de tuer ainsi le dernier Roi des Leprechauns. Bien décidés à l'en empêcher, les enfants font alors équipe avec Finn Regan McCool (Mick Walter), le leprechaun en question, pour sauver la région...

Un DTV pour enfants clairement produit avec un budget minimal par Peakviewing (l'équivalent anglais de Marvista), budget qui se reflète à tous les niveaux de la production : effets spéciaux risibles, réalisation plate, interprétation souvent calamiteuse (notamment Hamel, qui cabotine affreusement), accents déplorables, post-synchronisation approximative, maquillages de la banshee particulièrement kitschouilles...

Bref, c'est mauvais, clairement, même pour un film pour enfants, c'est particulièrement fauché et ça se contente d'enchaîner du slapstick quelconque, avec la Banshee et le Leprechaun qui se ramassent encore et encore, pour faire rire les plus petits.

C'est dommage, parce que le Leprechaun est justement plutôt réussi, assez expressif, et interprété avec conviction. De plus, le message écologique n'est pas forcément désagréable... m'enfin bon.

1.5/6

A Very Unlucky Leprechaun (1998) :

Lorsque son père Howard (Tim Matheson) hérite d'une propriété délabrée en Irlande, Molly (Danielle & Stephanie Lombardi) apprend rapidement que le manoir est réputé pour porter malchance. Et alors que les impôts locaux s'abattent sur la famille, la fillette découvre que cette malchance est justement le fait de Lucky (Warwick Davis), un farfadet vivant dans le puits du manoir, et qui est en manque de chance depuis plus d'un siècle...

C'est amusant : cette production Roger Corman est clairement fauchée (effets spéciaux préhistoriques, fils de nylon visibles çà et là sur certains effets, incrustations ratées), basique au possible, pas particulièrement bien interprétée (l'une des deux jumelles est clairement plus juste que l'autre, la post-synchronisation est inégale), son script est un peu bâclé (surtout sur la fin, avec une feinte "ce n'était qu'un rêve" aussitôt rendue inutile par la suite des événements)... bref, c'est du Roger Corman, et ce n'est pas bon, même pour un DTV pour enfants, et pourtant...

Je n'ai pas détesté.

Je ne sais pas si c'est la bonne volonté que tout le monde y met (notamment Warwick Davis, excellent, et qui nous fait là un Leprechaun très sympathique, lointain cousin de son Leprechaun psychopathe), le fait que l'enjeu du métrage, pour la fillette, est une course de kart façon Mario Kart (assez rare de voir une petite fille en remontrer à ce point à tout un troupeau de garçons), ou tout simplement l'ambiance générale, avec musique irlandaise omniprésente, mais dans l'ensemble, ce n'est pas désagréable.

Un adulte trouvera tout ça mauvais, mais quelque chose me dit qu'un enfant de l'âge de l'héroïne fermera les yeux sur les problèmes techniques du métrage, et l'appréciera pour ce qu'il est : une production sans grand budget, mais avec de la bonne volonté.

2.5/6

(Warwick reprendra ce rôle un an plus tard dans The White Pony, où il fera de la figuration autour d'une histoire de poney magique)

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Les bilans de Lurdo - R.L. Stine's The Haunting Hour : L'Heure de la Peur, saison 4

Publié le 20 Janvier 2015 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Télévision, Critiques éclair, Review, Comédie, Fantastique, Horreur, Anthologie, Hub, Jeunesse

Après la saison 1 (2010), 2 (2011) et 3 (2012-2013), quatrième et ultime saison de cette série de 2010, inspirée par l'anthologie Nightmare Hour de R.L. Stine, et par le téléfilm The Haunting Hour : Don't Think About It (2007). Au programme, comme dans Chair de Poule, des histoires au format 23 minutes, parfois regroupés en double-épisodes pas forcément pertinents.

Épisodes :

4x01:

Un gamin passe la nuit à l'hôpital, et se retrouve projeté dans le passé, dans la peau d'un enfant sur le point d'être amputé. Gentiment surjoué par le lead, ça tourne rapidement en rond, et ça se finit de manière très prévisible. Bof.

4x02 :

Un garçon (Mason Cook) et sa mère héritent du manoir de leur grand-père aventurier (le Cigarette Smoking Man), mais lorsque l'enfant chausse les vieilles lunettes de son aieul, il entend des voix, aperçoit des créatures, et devient le nouveau gardien de ces lieux. Un épisode plus métaphorique que d'habitude, pas désagréable, sans plus.

4x03 :

Alice doit déménager, mais elle ne veut pas quitter sa maison... et cette dernière ne veut pas non plus qu'elle s'en aille. Quelques idées intéressantes dans l'interaction de la fillette avec la maison, au travers des lampes, des grilles et autres luminaires. Dommage que les images de synthèse du climax plombent tout de manière spectaculaire.

4x04 :

Un garçon plein d'imagination et de talent invente une gouvernante stricte et violente supposée s'occuper de sa grande soeur insupportable et la torturer. Mais lorsque Mrs Worthington (Margot Kidder) devient réelle, elle n'en a pas qu'après la soeur du garçon. Amusant.

4x05 :

Une nouvelle famille s'installe, à la veille d'Halloween, dans une vieille ferme désolée assez familière, et ils sont confrontés à une armée d'épouvantails meurtriers. Ados insupportables et mal joués, parents transparents, et un récit qui se termine alors qu'il commence à peine à décoller.

4x06 :

Un ado über nerd collectionnant des ours en peluche des années 80 acquiert un ours tueur. Caricatural, possiblement insultant, et hautement dérivatif.

4x07 :

China McClain en ado studieuse, fille de parents néo-hippies, et qui est confrontée au nouveau mini-van acheté par ceux-ci, un véhicule aux intentions maléfiques. Particulièrement soporifique malgré les efforts de China.

4x08 :

Nolan Gould, dans une histoire de leprechaun maléfique qui lui offre trois voeux. Pas désagréable, bien qu'assez basique, et que les accents soient très aléatoires.

4x09 :

Une famille se lance sur un parcours forestier, au grand dam du fils cadet peureux, qui craint le pire et est confronté à des spores maléfiques. Mouais. Pas franchement passionnant et assez dérivatif, même si les possédés sont assez réussis visuellement.

4x10 :

Joey King en fille cadette, douce et généreuse, d'une famille aisée et méprisante avec ses jardiniers ; elle reçoit un ange magique en cadeau, et se réveille le lendemain dans la peau de ses domestiques, pendant que ceux-ci sont à leur place fortunée. Assez classique, mais la fin est amusante, et il y a quelque chose de frappant dans l'apparence de l'ange à taille humaine.

 

Bilan de la saison 4 :

Une ultime saison à l'image des saisons précédentes : très très inégale, peu inspirée, mais toujours très jolie esthétiquement et visuellement parlant. C'est bien le point fort de cette anthologie télévisée qui, constamment, a su assurer un rendu à l'image convaincant et séduisant. Quel dommage, néanmoins, que l'immense majorité des épisodes ne soient pas plus originaux ou intéressants...

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Les bilans de Lurdo - Deadtime Stories, saison 1

Publié le 22 Janvier 2015 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Télévision, Review, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Horreur, Anthologie, Nickelodeon, Jeunesse

Une autre anthologie fantastique pour enfants, adaptée d'une série de bouquins dont le slogan est "Vous aurez plus que la Chair de Poule". Avec une ancienne de l'écurie Disney (Jennifer Stone de Wizards of Waverly Place) dans le rôle de la babysitter semi-goth qui raconte les histoires de l'anthologie aux gamins dont elle a la charge.

Épisodes :

1x01:

Une fillette perd son bracelet chez sa voisine, réputée pour être une sorcière, et trouve dans son jardin une vieille poupée qui parle, et qui est bientôt hantée par une gamine qui veut la récupérer. Très très inégal dans son interprétation, assez moyennement réalisé, et pas très bien écrit. Sans oublier l'illustration musicale du générique et de l'épisode, assez bancale. Pas une réussite, donc, même en comparaison de The Haunting Hour & co.

1x02 :

Le soir d'Halloween, une famille visite une hayride installée sur les cendres d'un ancien verger où, selon la légende, une sorcière aurait transformé tous les habitants du village en zombies. Et donc, forcément, les parents sont transformés en poupées vaudoues, et les enfants capturés par les deux sorcières du cru. Mouaip, définitivement une anthologie qui vise encore plus jeune que les Goosebumps et compagnie, avec là, en l'occurrence, une gamine qui joue assez bien, et deux sorcières overzetaupes et kitchouilles tout droit sorties de Hocus Pocus.

1x03 :

Deux garçons assez agressifs envers les insectes découvrent un vieux kit de dissection contenant une mygale qui revient à la vie, et refuse de se laisser si facilement tuer. Les deux gamins sont des acteurs honorables, mais le tout est assez au final assez quelconque, et se résume (presque) à une pauvre mygale qui se balade dans une maison...

1x04 :

Une bande de gamins joue à Bloody Mary, et fait des voeux devant un miroir étrange. Assez faible, tant dans l'interprétation de tout le monde (y compris celle de la mère, aka une bimbo siliconée de moins de 30 ans sortie d'un National Lampoon O_o) que dans le scénario, qui vire d'ailleurs au cheap/ridicule sur la fin.

1x05 :

Une bande de gamins fait du camping dans les bois de Baskerville, près d'une maison sinistre, et est confrontée à la "bête" locale. Interprétation assez médiocre (soit ça récite, soit ça surjoue), et virage parodique sur la fin, assez étrange.

1x06 :

Le chemin de fer miniature de deux gamins est frappé par la foudre, et tous les personnages qui le peuplent prennent vie la nuit, déclarant aussitôt la guerre aux deux humains. Pas ultra bien joué par l'un des deux enfants, et avec Ian Ziering dans le rôle du père de famille (O_o). Meh.

1x07 :

Un garçon et une fille explorent une forêt, où ils découvrent deux statues de gobelins gardant une pierre lumineuse, qu'ils prennent. Celle-ci s'avère bien vite une orbe gèle-temps, enjeu d'une guerre ancestrale entre les deux gobelins, qui menacent désormais de conquérir le monde des humains... pas effrayant pour un sou, mais plutôt fun, notamment point de vue maquillage des gobelins.

1x08 :

Deux ados assistent à l'anniversaire du grand-père dans la ferme familiale, l'occasion de retrouver tous les rednecks étranges du reste du clan, ainsi que d'étranges films familiaux en n&b qui mettent en avant une créature hideuse. Un mauvais dérivé des Critters (ils prononcent même le mot dans un dialogue, avec une grosse pause dramatique au passage), décousu et bancal.

1x09 :

Un terrain de golf, un château, des fantômes, des retraités, un duel en voiturette de golf... mouais.

1x10 :

Deux gamins sont aux prises avec l'homme à tout faire de leur école (qui ressemble à une version live de Groundskeeper Willie, la barbe en moins) et vont se fournir dans une boutique magique étrange tenue par Mr Sheffield de The Nanny (qui en fait trois tonnes). Médiocre, assez amateur dans l'interprétation et avec un caméo WTF de Eric Roberts en prime.

1x11 :

Deux adolescentes babysittent un gamin dans une maison ayant autrefois appartenu à un clown tueur... qui revient apparemment d'outre-tombe pour les hanter. Pas particulièrement bien joué ou dirigé.

 

Bilan de la saison :

Une anthologie clairement médiocre, qui lorgne sur ses aînées sans jamais leur arriver à la cheville : les moyens financiers ne sont pas là, l'inventivité et les acteurs talentueux non plus, bref, on se retrouve devant un sous-sous-Chair de Poule qui ne fonctionne jamais, et n'a même une direction artistique suffisamment convaincante pour faire oublier ses défauts.

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Blog Update ! - Novembre 2018

Publié le 1 Décembre 2018 par Lurdo dans Cinéma, Review, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Update

Un mois de novembre assez bref et anecdotique sur le blog des Téléphages Anonymes, tant par sa durée relativement courte que par son contenu...

#835 : Venom (2018) - 2.25/6

#836 : Wrestling with Satan (2009) - 4.25/6

#837 : Mon Oncle Rafael (2012) - 1/6

#838 : Marvel Rising - Secret Warriors (2018) - 2.5/6

#839 : Moi, Belle et Jolie (2018) - 2/6

#840 : Operation Odessa (2018) - 4.5/6

#841 : Supercon (2018) - 1.5/6

#842 : Johnny English Contre-Attaque (2018) - 2.25/6

#843 : Drôles de Dindes (2013) - 2.75/6

#844 : Une Femme Disparaît (2013) - 3/6

#845 : Ideal Home (2018) - 3/6

#846 : The Rise and Fall of ECW (2004) - 5/6

#847 : Les Indestructibles 2 (2018) - 3.75/6

#848 : Constantine - La Cité des Démons (2018) - 4/6

#849 : Prophet's Prey (2015) - 2.5/6

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# Grand écran :

Faisons simple : ce mois a été très pauvre en films de qualité, et seuls les documentaires se démarquent un peu, ainsi que quelques films d'animation. Venom, notamment, une grosse sortie de ces dernières semaines, s'est avéré un ratage créatif assez notable, à défaut de se planter au box-office.

À noter que j'ai raté plusieurs grosses sorties de ce mois (Les Animaux Fantastiques 2, Bohemian Rhapsody, Casse-Noisettes et les 4 Royaumes) qu'il faudra que je rattrape en janvier, aux côtés d'Aquamomoa et des Mondes de Ralph 2.

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# Film et flop du mois :

Un mois assez paradoxal, puisque le film du mois est aussi sa plus grande déception, et donc son flop : les Indestructibles 2.

Un film attendu au tournant, une suite à l'un des métrages marquants de Pixar, un projet qui a mis du temps à arriver... et au final, un résultat qui déçoit clairement, et ressemble à une redite du premier opus, sans grande inspiration ni panache.

Néanmoins, la technique Pixar est toujours présente, et assure suffisamment le spectacle en ce mois pauvre en qualité.

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# Petit écran :

Pas énormément de séries au programme, ce mois-ci, et surtout, pas grand chose de mémorable, entre trois saisons de The Detour pourtant pleines de potentiel, et qui finissent malheureusement par virer à la caricature forcée ; une saison 2 d'Iron Fist - qui sera la dernière du programme - et qui souffre toujours des mêmes problèmes (malgré quelques pas dans la bonne direction) ; et deux courts-métrages de Star Trek Discovery, mini-épisodes honorables, mais qui donnent l'impression désagréable d'être des chutes d'épisodes, des sous-intrigues qui auraient pu donner quelque chose de bien meilleur en plus développé, au sein de la série-mère.

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# À venir :

Dès aujourd'hui, le blog des Téléphages Anonymes se met officiellement à l'heure de Noël, et entame la Christmas Yulefest 2018, avec chaque jour une ou plusieurs critiques de film de Noël publiées en ces pages : place aux bons sentiments, à la romance, à la neige et aux guirlandes clignotantes, et ce jusqu'au début du mois de janvier.

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël déjà passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien...

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Les bilans de Lurdo : Ryan Hansen Solves Crimes on Television, saison 2 (2019)

Publié le 16 Juin 2019 par Lurdo dans Comédie, Les bilans de Lurdo, Review, Policier, Sitcom, Télévision, YouTube

Avec sa saison 1 de 8 x 25 minutes (critique ici), Ryan Hansen Solves Crimes on Television avait de quoi surprendre : une parodie particulièrement méta des séries policières façon Castle, chapeautée par Rawson Marshall Thurber, réalisateur et scénariste de Dodgeball, d'Agents Presque Secrets, et de Skyscraper, et qui mélangeait les genres, les formats, les caméos, les styles d'humour, etc, pour un tout très inégal, mais pas forcément antipathique.

Contre toute attente (YouTube Red est devenu YouTube Premium, une grande partie de ses programmes originaux a été annulée), la série revient donc pour une seconde saison, et  les personnages du programme en sont aussi surpris que nous...

Ryan Hansen Solves Crimes on Television, saison 2 :

Alors que Mathers (Samira Wiley) est victime d'une fusillade, et dans le coma, Ryan Hansen se retrouve à faire équipe avec un officier de police rebelle et solitaire, Vince Vincente (Wood Harris), et tente d'identifier les responsables de ce crime...

Nouvelle saison, mais toujours la même décontraction et le même décalage : plus que jamais, Ryan Hansen et son équipe assument leur impertinence, et tout au long de la saison, ce sont d'innombrables piques et vannes en tous genres que les scénaristes et l'acteur adressent à YouTube (notamment au travers du personnage de la nouvelle chef de la police/ex-cadre de chaîne de télévision, interprétée par Jessica St. Clair), que ce soit au sujet de leur service premium, de son nom, de la qualité des programmes de ce dernier, des tarifs du service, de l'audience, ou du fait que les acteurs de la série aimeraient être ailleurs (comme Samira Wiley, placée dans le coma et recouverte de bandages pour cause de rôle récurrent dans The Handmaid's Tale, ce qui devient un running gag saisonnier).

À l'identique, l'écriture se moque très sérieusement de la culture américaine actuelle : depuis Black Panther - The Musical, jusqu'au trafic de screeners de longs-métrages au moment des cérémonies de récompenses, en passant par la mode des reboots télévisuels (ici, Party Down, avec caméo de Ken Marino), le succès de Cobra Kai, le milieu des vineurs devenus YouTubeurs, le fitness à la californienne, et la tendance à imposer par la force une certaine idée de la diversité "woke" (ici illustrée par le remplacement, le temps d'un épisode, de Ryan et Vince par deux femmes, Lucy Hale et Jillian Bell, et par le remplacement constant des interprètes des parents de Ryan par des minorités).

Et puis, bien entendu, ces fins d'épisodes façon sitcom de studio, toujours plus décalées, méta et jouant avec les codes du genre : de quoi s'amuser dans cette saison qui, consciente de son annulation imminente, semble n'avoir plus rien à perdre, et tire donc toutes ses cartouches.

Ainsi que tous ses guests : Stephen Merchant, Ken Marino, Karen David, Rhys Darby, Rob Corddry, Lucy Hale, Jillian Bell, Thomas Lennon, Jane Lynch, Jon Cryer, Donald Faison, Dax Shepard (assez marrant en gay vivant confortablement dans le mensonge de son mariage avec Kristen Bell), Ben Schwartz...

Tout ça pour un monologue de fin doux-amer, qui conclut joliment une saison plus sérialisée que la précédente, et plus efficace à mon goût.

Désormais annulée par YouTube, Ryan Hansen Solves Crimes on Television ne connaîtra donc pas de suite, mais au moins, elle aura eu la bonne idée de partir en beauté, et selon ses propres termes : toutes les séries télévisées ne peuvent pas en dire autant.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici et ici.

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Christmas Yulefest 2018 - 42 - Casse-Noisette et les Quatre Royaumes (2018)

Publié le 24 Décembre 2018 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Disney, Drame, Fantastique, Jeunesse, Musique, Noël, Review, Yulefest, Action, Aventure

Chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest et son marathon de cinéma de Noël continuent jusque début janvier...

Casse-Noisette et les Quatre Royaumes (The Nutcracker and the Four Realms - 2018) :

À la recherche d'une clé lui permettant d'ouvrir le dernier cadeau de sa défunte mère, Clara (Mackenzie Foy) suit un fil doré tendu, à l'occasion de Noël, par son parrain, Drosselmeyer (Morgan Freeman), et aboutit dans un monde magique et improbable. Là, elle rencontre un soldat, Phillip (Jayden Fowora-Knight), et les figures royales qui dirigent trois des quatre Royaumes, au nombre desquelles l'excentrique Fée Dragée (Keira Knightley). Bien vite, Clara découvre alors que sa mère était la Reine de ce pays étrange, et qu'en son absence, la maléfique Mère Gingembre (Helen Mirren) y fait régner le chaos. Une Mère Gingembre qui possède justement la clé que cherche Clara...

Bon. Alors visiblement, en guise d'adaptation de Casse-Noisette, Disney a ici opté pour quelque chose de totalement différent : à la fois une suite, une fusion du récit original et du ballet, et un mélange bancal entre les Alice de Tim Burton (l'esthétique étrange du monde de Mère Gingembre, la destinée de l'héroïne qui finit par endosser une armure et par partir au combat, la grande bataille finale...), Star Wars Épisode VII (difficile de ne pas penser au duo Rey/Finn quand on découvre cette Clara dotée de toutes les qualités - volontaire, ingénieuse, dynamique, capable de se battre, de tout réparer, etc - accompagnée de ce Casse-Noisettes afro-américain qui ne sert à rien de tout le film), Pirates des Caraïbes (les deux gardes/cautions comiques du film), Un Raccourci dans le Temps (l'esthétique très clinquante, et la volonté évidente de "diversifier" certains personnages pour assurer les quotas) et Narnia (certains décors, et le schéma global du récit). Que des films Disney, d'ailleurs, ce qui donne vraiment l'impression que la Souris possède un générateur automatique de scripts pour ces blockbusters pour enfants...

Et le résultat est malheureusement particulièrement creux et brouillon : un film d'aventure aux personnages souvent sous-développés, sans substance, ni la moindre magie, malgré des décors physiques assez impressionnants. Faut-il y voir là le résultat de la genèse compliquée du film (le réalisateur original, suédois, a fini par céder la place à Joe Johnston pour un mois de tournage complémentaire) ? Ou bien de la volonté de Mickey & co de transformer le récit pour éviter de faire des souris/rats les grands méchants du récit, contrairement à l'original ? ^^

Quoi qu'il en soit, le film ne fonctionne jamais vraiment. C'est certes un beau spectacle visuel (pour peu que l'on adhère au rococo ambiant et aux visuels surchargés), et Keira Knightley porte le film sur ses épaules en cabotinant ouvertement, avec une interprétation maniérée et une voix de Betty Boop, mais la mayonnaise ne prend jamais, et ce Casse-Noisette et les Quatre Royaumes (titre d'autant plus paradoxal qu'encore une fois, Casse-Noisette fait ici de la figuration) ressemble in fine à un film créé par comité, sans réelle direction créative ou visuelle, et visant à satisfaire le plus grand nombre.

C'est plat, ça n'a pas grande identité, ça n'a pas grand rapport avec le récit initial, et c'est creux : on oublie.

2 + 0.25 pour Mackenzie Foy, qui, dans le rôle principal, n'a rien à se reprocher = 2.25/6

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Les bilans de Lurdo : Rick et Morty, saison 3 (2017)

Publié le 18 Mars 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Action, Aventure, Animation, Science-Fiction, Fantastique, Comédie

Après une saison 1 convaincante (malgré quelques bémols), et une saison 2 toujours plus jusqu'au-boutiste (pour le meilleur et pour le pire), les aventures de Morty et de Rick continuent dans des directions toujours plus sombres et dysfonctionnelles...

Rick and Morty, saison 3 :

La saison de trop, en ce qui me concerne.

On pouvait le pressentir en regardant la saison 2 de la série, mais là, ça se confirme : Rick & Morty est désormais totalement Harmonisée. En cela, j'entends que Dan Harmon se sert désormais totalement de la série pour faire sa thérapie personnelle et travailler sur ses problèmes psychologiques au travers de ses personnages, pour le meilleur et pour le pire.

La bonne nouvelle, c'est que ça donne effectivement une dimension supplémentaire à Rick, Morty, et à tout le reste de la bande. Comme dans Community, à l'époque, les délires de surface ne sont qu'un prétexte pour toucher une certaine vérité émotionnelle des protagonistes, et cette épaisseur se ressent immédiatement, expliquant clairement le succès du programme auprès d'un certain public.

La mauvaise nouvelle, c'est que les problèmes psychologiques de Dan Harmon (et par extension, de ses personnages) ne m'intéressent guère (ou du moins, ne m'intéressent plus, j'ai déjà donné), et qu'ils ont souvent tendance à prendre le pas sur le reste des composants de ses séries, notamment sur son humour.

Ici, cela se traduit par des sous-intrigues prenant toujours plus de place, et centrées sur le divorce de Jerry & Beth, ainsi que sur les conséquences de ce dernier sur le reste de la famille. Par exemple, difficile de faire plus Harmonien que cet épisode parodiant Mad Max, gros prétexte pour que Morty & Summer expriment leur mal-être ; ou encore, l'épisode suivant, Pickle Rick, pastiche de Die Hard (le film préféré de Harmon) mis en parallèle d'une thérapie familiale désastreuse.

Il n'est pas surprenant d'apprendre que toutes ces sous-intrigues centrées sur le divorce et ses conséquences sont supervisées par Harmon, et que Justin Roiland s'en détache totalement : la patte Harmon est évidente, tant dans ses qualités que ses défauts.

Et parmi les défauts, il y a le fait que Beth devient tout simplement détestable, au fil de ce divorce et de ces épisodes, tandis que Jerry, lui, n'est plus qu'un punching bag systématiquement tourné en dérision, et dont l'humiliation devient un gag récurrent.

D'ailleurs, c'est bien là mon problème principal avec cette troisième saison : le cynisme et le nihilisme de Rick tirent tous les autres personnages vers le bas, au point que je les trouve désormais tous repoussants et agaçants. C'est problématique, d'autant que la saison se termine par une pirouette qui réunit toute la famille, désormais réconciliée, et mettant un peu Rick à l'écart : le show nous promet un retour à la dynamique de la saison 1, mais pour moi, le mal est fait, et j'aurai du mal à m'intéresser à des personnages désormais tous pourris de l'intérieur.

D'autant que Rick, lui, est désormais vraiment invulnérable et intouchable : que ce soit en Pickle Rick invincible, contre le Président des USA, ou en tant que Jigsaw-bis qui massacre une équipe de super-héros, plus rien ne l'atteint, et il agit en toute impunité, débitant çà et là des grandes tirades harmoniennes sur l'intelligence et la supériorité des cyniques nihilistes sur le reste du monde, trop stupide pour les comprendre.

Quelque part, à un moment de la série, Harmon semble avoir décidé de céder à ses pulsions : la série donne dans l'ultra-violence gratuite, dans le cynisme et l'arrogance, sans plus avoir autant de contre-poids comique qu'avant, puisque le show se prend très souvent au sérieux, entre ses séances d'auto-thérapie harmonienne et ses scripts plus premier degré (The Ricklantis Mixup/Tales from the Citadel en est un bon exemple : ce n'est pas mauvais, en soi, ça regorge d'idées et de références, mais ça m'a laissé totalement de marbre ; ce n'est pas particulièrement drôle, c'est du fanservice, ça se complait dans ce que ça raconte...)

Bref, comme je le disais plus haut, je crois que cette saison sera ma dernière de Rick and Morty (bon, en même temps, la prochaine saison n'arrivera pas avant un an ou deux, j'ai le temps de changer d'avis).

Je n'adhère tout simplement plus à la vision du monde qu'ont Harmon et son compère, une vision du monde qui me paraît de plus en plus déséquilibrée et radicale à mesure que la série est populaire, que ses créateurs ont le champ libre, et que leur fanbase (très intense, extrème et aux opinions bien arrêtées) les brosse dans le sens du poil.

Tant pis.

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Un film, un jour (ou presque) #748 : G.I. Joe - Conspiration : Version Longue (2013)

Publié le 3 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Thriller, Science-Fiction

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

G.I. Joe : Conspiration - Version Longue (G.I. Joe : Retaliation - Extended Action Cut) :

Lorsque Zartan (Arnold Vosloo), sous les traits du Président des USA (Jonathan Pryce), démilitarise la planète et élimine les Joes, trois survivants (Dwayne Johnson, Adrianne Palicki, DJ Cotrona) tentent de renverser la situation, avec l'aide de Snake Eyes (Ray Park), de Jinx (Élodie Yung), et du Général Colton (Bruce Willis), à la retraite. Mais les choses se compliquent lorsque Storm Shadow (Byung-hun Lee) refait surface, et quand, aidé par Firefly (Ray Stevenson), il libère le Cobra Commander de sa prison...

Version longue de deux heures pour cette suite tardive du premier GI Joe, dont quasiment toute la distribution est évacuée hors-champ, y compris Channing Tatum (qui a cependant la chance d'avoir une mort à l'écran, après quelques scènes avec The Rock, dans lesquelles Tatum montre qu'il a développé un peu de charisme et d'expressivité en quelques années). Reste cependant Arnold Vosloo, dans quelques scènes, et les deux ninjas, qui reviennent, et se taillent une belle part du métrage.

Le bon point de cette suite (notamment dans sa version longue), c'est son action : les erreurs de direction artistique du premier film ont été corrigées (Snake Eyes, les uniformes, les véhicules, le Cobra Commander), et le film est généreux en séquences d'action, principalement dans sa première heure, relativement bien rythmée.

On fermera les yeux sur DJ Cotrona (insipide et qui ne sert à rien) et sur RZA, hors sujet, et on s'amusera tout de suite beaucoup plus à suivre les aventures de The Rock, qui semble vraiment à son aise dans cet univers de gros bras et de destruction massive.

La première heure, donc, parvient à maintenir l'intérêt du spectateur, rebondissant d'une scène d'action à une autre, avec une progression assez harmonieuse de l'intrigue entre deux. Bien entendu, cela reste du GI Joe, et il ne faut pas s'attendre à quelque chose de très subtil ou recherché, mais ça fonctionne globalement, malgré quelques micro-coups de mou, notamment quand Bruce Willis fait son apparition.

Un Bruce Willis qui est clairement là en lieu et place du Sergent Slaughter (il a même son mini-tank dans le garage), et qui fait le strict minimum, comme à son habitude. Et l'arrivée de Bruce Willis donne, en quelque sorte, le signal du début des vrais problèmes structurels du film : une fois passée la barre de la première heure, en effet, Retaliation commence à trainer de plus en plus la patte, et se termine à bout de souffle, pas aidé par un plan machiavélique de Cobra assez creux et quelconque, et par un score de Henry Jackman des plus médiocres.

Dommage, donc, que le tout finisse par sérieusement piquer du nez, et par gaspiller tous les points positifs du film.

4/6 pour la fidélité, 2/6 pour la deuxième heure = 3/6 au total.

En étant généreux.

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 23 - Goal of the Dead (2014)

Publié le 15 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Horreur, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, France, Comédie, Sport, Drame, Thriller

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Goal of the Dead (première et deuxième mi-temps) :

Lorsque l'Olympique de Paris, un club majeur, arrive à Capelongue pour affronter l'équipe locale pour ce qui devait être un match gagné d'avance, ses joueurs ne se doutent pas qu'ils vont être les victimes d'une épidémie de rage, qui se propage à la vitesse de l'éclair dans le stade. Bientôt, un petit groupe de survivants - Samuel Lorit (Alban Lenoir), Idriss (Ahmed Sylla), Solène (Charlie Bruneau), Cléo (Tiphaine Daviot), et une poignée de supporters - tente d'échapper aux enragés avant qu'il ne soit trop tard...

Un long-métrage français qui lorgne fortement sur le format grindhouse, avec son récit découpé en deux moitiés, chacune confiée à un scénariste et à un réalisateur différent.

Et malheureusement, pour rester dans la métaphore sportive, l'essai n'est pas transformé, puisque le produit fini, d'environ deux heures, est affreusement inégal.

La première partie, réalisée par Benjamin Rocher, consiste en 85% de comédie semi-dramatique française sur le retour d'un joueur dans son village natal, et 15% d'enragés (principalement vers la fin de cette première "mi-temps"). Ce n'est pas particulièrement drôle, c'est énormément de mise en place et de présentation des personnages, et hormis quelques effets de montage et de zooms numériques pour accentuer les impacts, sur la fin, ainsi qu'une jolie atmosphère dans le stade enfumé, la réalisation est assez passe-partout.

Bref, une première moitié oubliable, qui aurait facilement pu être condensée en quelque chose de 20-25 minutes, et qui peine à surprendre, que ce soit dans sa mise en images ou dans son écriture (l'identité réelle de Cléo est ainsi particulièrement téléphonée).

La seconde moitié, réalisée par Thierry Poiraud (Atomik Circus), est tout l'inverse : principalement de l'action, du film de zombies et d'assiégés très classique, un peu plus comique que la première moitié, notamment grâce à Bruno Salomone, parfait en agent aux dents longues.

On note aussi une réalisation plus affirmée (ralentis et effets numériques lors de l'action) et beaucoup plus de dialogues humoristiques (notamment au niveau des rapports familiaux de Lorit), ce qui, étrangement, permet de remarquer une sorte de discontinuité au niveau de la caractérisation de certains personnages : le scénariste change, et la personnalité des personnages n'est plus exactement la même.

Idem pour les enragés, d'ailleurs, qui en première partie passaient tout leur temps à vomir sur les humains pour les contaminer, et là, dans cette seconde mi-temps, semblent tout simplement oublier de le faire quatre fois sur cinq pour préférer les massacrer brutalement.

Si cette seconde moitié de film s'avère plus rythmée et sympathique, malheureusement, elle a elle-aussi tendance à sous-exploiter tout son potentiel footballistique. Et ce n'est pas ce bref passage sur le terrain, à la toute fin, et cet affrontement final peu convaincant, qui empêchent le spectateur de quitter le film un peu déçu.

Déçu par un ensemble très inégal, par un potentiel partiellement inexploité, par une intrigue trop banale... bref, déçu.

2.75/6 (parce que c'est globalement assez bien interprété)

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 63 - Otoshimono : Ghost Train (2006) & The Lodgers (2017)

Publié le 1 Novembre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Fantastique, Japon, Irlande, Lovecraft, Romance, Histoire

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur....

Otoshimono (2006) :

Lorsque sa petite sœur est portée disparue dans la gare de Mizunashi, Nana (Erika Sawajiri), une lycéenne japonaise, remarque que de nombreux passagers se sont eux aussi mystérieusement volatilisés le long d'une ligne passant par cette gare. Elle décide alors de mener l'enquête, aidée de Kuga (Shun Oguri), un conducteur de train mis à pied après avoir assisté à une apparition fantômatique...

Un long-métrage horrifique japonais aux composantes lovecraftiennes indubitables (ça mentionne la Miskatonic University, la source du mal est un autel dédié à une déité antique et maléfique, enfouie au cœur des tunnels d'une montagne, et vivant sur un tas de cadavres réanimés), mais qui souffre aussi de sa forme décousue, et de son budget que l'on devine assez limité.

Formellement, en effet, on a droit à de nombreux effets de réalisation inutiles et assez amateurs (ralentis, replay, etc) qui alourdissent des plans pourtant intéressants, et parvenant à rendre lugubres les gares vides et les voies de chemin de fer du Japon. À cela, s'ajoute une interprétation assez inégale, pour ne pas dire médiocre, et un récit manquant cruellement de rigueur et de concision : ça s'éparpille, ça filme l'amitié naissante entre deux lycéennes comme une histoire d'amour tragique, et ça perd fortement en efficacité à mesure que le film avance...

... jusqu'au dernier quart d'heure, lorsque l'héroïne découvre enfin la source du mal. Le film gagne alors en intensité, et se permet quelques plans réussis sur cette armée de cadavres rampants sur les murs et les plafonds.

Mais ce n'est pas assez pour faire de ce Ghost Train une réussite, tant le film est trop inégal pour convaincre, et repose encore trop sur des clichés de film de fantômes japonais pour être vraiment efficace.

2.25/6

The Lodgers (2017) :

Éprise de liberté et venant tout juste de fêter ses 18 ans, Rachel (Charlotte Vega) n'a qu'une envie : quitter le manoir familial délabré où elle vit recluse avec son frère jumeau névrosé, Edward (Bill Milner), sous l'emprise d'une force surnaturelle vivant sous le manoir, et qui les héberge, à trois conditions. Les jumeaux doivent en effet être couchés avant minuit, ils ne doivent jamais laisser un inconnu entrer dans le manoir, et toute tentative, par l'un d'entre eux, de fuir pour de bon le bâtiment, place aussitôt l'autre en danger de mort... Mais lorsque Sean (Eugene Simon), un jeune vétéran handicapé, revient dans le village voisin, il ne laisse pas Rachel insensible.

Un film d'horreur gothique se déroulant dans l'Irlande de 1920, optant pour une approche minimaliste, et pour des décors naturels (forêt, manoir, village, ruines, etc) qui sont pour beaucoup dans la très jolie ambiance que le film parvient à établir.

Néanmoins, le film est tellement classique dans son approche de l'horreur gothique et de ses thèmes (inceste, consanguinité, éveil à la sexualité, malédiction familiale, lourds secrets et non-dits pesants, ombres menaçantes et grincements inquiétants) qu'il en est presque un peu poussiéreux.

Forcément, on pense en effet aussi à Crimson Peak (pas franchement meilleur, mais nettement plus stylisé et chatoyant) ou à La Dame en Noir, et on se dit qu'il manque tout de même un certain charme à toute cette vague de revival du style épouvante gothique.

Et pourtant, malgré tout cela, malgré un récit assez prévisible, une photographie ultra-sobre (à la limite d'être terne), ainsi qu'une interprétation un peu inégale, je n'ai pas détesté. Je le placerais même probablement à égalité avec Crimson Peak (mais pas forcément pour les mêmes raisons).

3/6 pour l'atmosphère et l'ambiance, ainsi que pour les effets aquatiques (et pour le petit rôle de David Bradley).

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Un film, un jour (ou presque) #481 : La Princesse et la Grenouille (2009)

Publié le 29 Mars 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Animation, Romance, Jeunesse, Disney

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La Princesse et la Grenouille (The Princess And The Frog) :

Jeune cuisinière à la Nouvelle-Orléans, dans les années 20, Tiana (Anika Noni Rose) fait tout son possible pour réunir des fonds, et ouvrir son propre restaurant. Sa meilleure amie Lottie (Jennifer Cody), une riche héritière, n'a elle qu'une chose à l'esprit : épouser un Prince, et si possible le Prince Naveen (Bruno Campos), bon à rien fêtard originaire d'un lointain royaume, et qui est justement invité chez elle à l'occasion du Mardi-Gras. Mais lorsque le maléfique Dr. Facilier (Keith David) utilise ses pouvoirs vaudou pour transformer Naveen en grenouille, une réaction en chaîne inattendue prend place, et Tiana elle-même est transformée en grenouille : Tiana et Naveen vont devoir faire équipe pour traverser le bayou et tenter de retrouver forme humaine avant qu'il ne soit trop tard...

Dernier Disney à avoir été fait en 2D, La Princesse et la Grenouille est considérée par beaucoup de critiques, aujourd'hui, comme un chef d'oeuvre mécompris, et comme le film a l'origine de la supposée renaissance Disney actuelle post-Pixar (déjà en elle-même très débatable).

Et effectivement, ce métrage a plein de bonnes choses qui jouent à son avantage : l'ambiance, le visuel chatoyant, l'époque, la réalisation (Clements & Musker - Aladdin, La Petite Sirène, Moana...), le doublage VO excellent, la musique jazz, , la diversité ethnique, voire même ces personnages qui, au premier abord, prennent à contre-pied les clichés Disney de manière pas désagréable (l'héroïne travailleuse et qui ne s'intéresse pas à l'amour, le prince glandeur, la meilleure copine fidèle et sympathique, bien qu'étant totalement obsédée par l'amour princier - une princesse Disney traditionnelle, en somme - les blagues au sujet de "quand on prie la bonne étoile", etc)...

Et nul doute que ces facteurs (certains plus que d'autres) ont beaucoup joué dans l'accueil unanime reçu par le film un peu partout.

Malheureusement, j'ai été assez déçu par le résultat final : ce n'est pas mauvais, non, c'est simplement assez basique, surtout au niveau du script. On peut toujours prétendre que ce film prend à contre-pied les clichés Disney, ou s'en moque dans les dialogues, mais dans les faits, le schéma est simple au possible : enfance de l'héroïne/héroïne adulte/héroïne volontaire qui rencontre son prétendant avec lequel elle ne s'entend pas/aventures & chansons/amour/happy end.

Le film s'avère ainsi assez prévisible, y compris dans ses rebondissements plus dramatiques (le sort du personnage le plus attachant du lot rappelle fortement d'autres sorts similaires, notamment celui de Gurgi, dans Taram, et a droit à une conclusion céleste pas particulièrement originale, là non plus), souffre de personnages assez peu développés (surtout le méchant, qui est basique au possible malgré son potentiel) et surtout, il n'est pas aidé par des chansons totalement insipides et inabouties.

Non, je vais reformuler cette dernière phrase : il n'est pas aidé par des chansons amusantes, mais totalement oubliables, et qui donnent constamment l'impression d'avoir été raccourcies au montage, jusqu'à n'être plus que des quasi-extraits.

J'ai donc terminé cette production Disney en étant très très dubitatif : je n'ai pas détesté mais ce métrage avait tellement plus de potentiel qu'en fin de compte, le produit finit par être assez décevant et frustrant.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2017 - 65 - Saga House : House (1986) & House 2 - Le Deuxième Étage (1987)

Publié le 1 Novembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Fantastique, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Cinéma, Comédie

Chez les Téléphages Anonymes, l'Halloween Oktorrorfest - notre marathon de cinéma fantastique et d'horreur - continue jusqu'à la fin de la semaine prochaine...

House :

Romancier d'horreur à la dérive depuis la disparition de son fils lors d'un séjour dans la demeure de sa tante (Susan French), Roger Cobb (William Katt) a perdu pied, et sa carrière est au point mort. Divorcé de l'actrice Sandy Sinclair (Kay Lenz), et désireux de se lancer dans l'écriture d'un nouveau roman basé sur son expérience au Vietnam, Roger s'installe alors dans la demeure en question, dont il vient d'hériter, et qui recèle bien des mystères surnaturels...

Premier métrage de la série des House, cette comédie horrifique est produite par une partie de l'équipe des premiers Vendredi 13, mais elle lorgne clairement plus vers les Evil Dead de Raimi : un homme seul, dans une maison qui s'anime de manière improbable (monstres en latex difformes et grotesques, objets qui prennent vie, stop-motion, animaux empaillés qui deviennent agressifs, visions étranges, et réactions assez caricaturales et outrées du jeune héros), le tout avec un ton jamais très sérieux.

Du moins, sur le papier, car ce House original est souvent plus prêt d'Evil Dead premier du nom, que de ses suites. La première demi-heure du métrage, ainsi, est bien trop sérieuse pour son propre bien, à grands renforts de flashbacks ultra-fauchés du Vietnam (dans des jungles de cinq mètres carrés, en studio), et d'un personnage torturé par ses erreurs et par son passé.

Par la suite, le métrage reste bien trop fluctuant, avec le postérieur constamment entre deux chaises : ça alterne entre brefs moments d'horreur comique, avec des monstres, des esprits et des réactions surjouées, et énormément de remplissage (les flashbacks, donc, mais aussi le voisin rondouillard - George Wendt -, la police, l'ex-femme, la sous-intrigue mollassonne avec une voisine sexy - Mary Stävin - et son fils...).

Sans oublier la réalisation un peu pataude (et télévisuelle), et aussi, plus problématique, le fait que la demeure-titre soit particulièrement peu effrayante : trop lumineuse, trop moderne, trop cozy, il n'y a là pas la moindre ambiance, ce qui ne pardonne pas.

Bref, malgré ses quelques moments cartoonesques et décalés, le film reste dans l'ensemble vraiment trop quelconque et inégal, mal rythmé, et tiraillé entre le sérieux et la comédie, sans jamais s'avérer totalement convaincant dans l'une ou l'autre catégorie.

3/6, pas plus, et principalement pour les créatures et les maquillages.

House II : Le Deuxième Étage (House II : The Second Story) :

Jesse (Arye Gross) et Kate (Lar Park Lincoln), un jeune couple de citadins branchés, s'installent dans le vieux manoir familial, où ils sont vite rejoints par Charlie (Jonathan Stark), un ami excentrique de Jesse, et Lana (Amy Yasbeck), la petite amie de Charlie, une chanteuse ambitieuse. Mais rapidement, Jesse et Charlie sont entraînés dans une aventure improbable, à mesure que les phénomènes surnaturels se multiplient : cow-boys zombies, crâne de cristal, malédiction maya, créatures difformes, sauvages masqués, barbares bodybuildés, dinosaures, portails interdimensionnels, bébé cracoucass, chenille canine, vengeance d'outre-tombe, princesse indigène et électricien-aventurier (John Ratzenberger)...

Alors là, absolument rien à voir avec le premier film, et c'est tant mieux.

Ici, un peu comme du côté de Raimi et de ses Evil Dead, on passe d'un premier opus semi-sérieux, à quelque chose de totalement délirant et cartoonesque, qui se débarrasse de tout semblant horrifique pour faire place à un divertissement familial d'Halloween tellement déjanté et improbable qu'il en devient attachant.

Dans l'absolu, ce n'est pas du tout un bon film d'horreur, ce n'est pas particulièrement bien rythmé, et ce n'est pas forcément toujours très bien joué par tout le monde, mais ça part tellement dans tous les sens, avec un bestiaire génial et avec une bonne humeur tellement décomplexée que le film est tout simplement mémorable, et l'un de mes métrages préférés à cette période de l'année.

4.5/6 (mention spéciale à Bill Maher en patron yuppie fourbe)

(et pourquoi ne suis-je pas surpris de voir le traducteur de l'affiche originale passer totalement à côté du jeu de mots de "The Second Story", en traduisant le tout littéralement, sans comprendre le double sens Story = Histoire/Étage...?  Ah là là, les années 80... *soupir*)

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Catch Review : TNA Impact (27/03/2015)

Publié le 28 Mars 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Depuis le début de la tournée anglaise, Impact fonctionnait à plein régime, écrasant qualitativement la Road to Wrestlemania de la concurrence. Mais voilà, la tournée anglaise est terminée, et la TNA est de retour à Orlando, dans une nouvelle Impact Zone provisoire. Est-ce que le public sera motivé ? Est-ce que les shows seront aussi bons qu'à l'étranger ? Mystère...

Impact Wrestling 27/03/2015 :

- Retour dans une IZ pas trop molle, pour l'instant, ça va.

- Storm qui trolle le public avec une pastèque. Amusant et efficace, comme toujours.

- Hardy réplique, se débarasse de Manik et d'Abyss, et le main event est en place.

- Le BDC agacé.

- La Revolution tout aussi furieuse, et Storm envoie Khoya démolir Hardy backstage.

- Spud vs Ki, X-div title match. Domination de Ki, comeback de Spud, distraction du BDC contrée par une distraction de Galloway, et Spud conserve. RAS.

- MVP n'est pas content de Galloway. Galloway, lui, baptise son mouvement The Rising, mais se fait vanner par King, avec une jolie métaphore sur Braveheart ; Mini brawl, et Drew reçoit l'assistance de Shaun Ricker et de Camacho, pour former officiellement The Rising.

- Chouette vidéo promo pour Kong.

- Le BDC n'est pas forcément impressionné, et a des renforts en stock.

- Brooke vs Kong. Pas le match le plus propre et fluide au monde, mais bon. RAS. Dommage qu'il ait fonctionné un peu sur le même mode que Spud/Ki, avec une Kong dominante (mais lente), et une Brooke qui fait de son mieux pour résister. En post-match, Kong démolit Brooke, qui est sauvée in extremis par Taryn, laquelle se prend une méchante powerbomb au travers d'une table pour la peine. Ouch.

- Aries admire la victoire de Kurt, mais bon, il est sur les rangs avec sa valise.

- Hardy avec une promo backstage efficace, malgré des dents ultra-brite ; Khoya s'incruste, attaque Hardy, mais se fait démolir pour la peine, à coups de bouteilles de bière.

- Angle dans le ring, pour célébrer sa victoire, interrompu par EC3 et Roode, lui-même interrompu par EY, lui même interrompu par Aries, qui feinte, en sortant une bouteille de champagne de sa valise. Angle n'est pas impressionné... mais Lashley se rappelle à lui au dernier moment. Brawl général pour conclure, avec Anderson qui s'invite en prime. Efficace, tout ça.

- EY, EC3 & Tyrus vs Aries, Roode & Anderson. Un très bon tag match, avec un finish réussi.

- Bram dans le ring pour insulter Magnus, lequel finit par arriver avec Mickie, furieux. Brawl, Bram excellentissime au micro, et pour la seconde fois consécutive, Bram se fait démolir sans que ça ne semble le perturber (et Mickie se mèle de tout ça).

- Storm vs Hardy, NO DQ Cage match. Gros main event, avec deux hommes qui se donnent à fond.


Un Impact de retour au pays, dans une Impact Zone ma foi assez convenable. Et par retour au pays, j'entends un Impact axé sur les promos, les intrigues, et s'efforçant de récapituler par ce biais l'avancement des intrigues pour le public d'Orlando, qui n'avait alors pas encore vu les derniers shows uk.

C'est un mal nécessaire, et ça donne lieu à un show un peu plus bavard que ces dernières semaines, mais rien de bien grave, d'autant que la semaine prochaine semble être orientée action.

Reste que la seconde heure de cet Impact-ci était très bonne (non pas que la première ait été mauvaise, hein), et que maintenant, je dois me préparer mentalement pour les 6h de Mania.

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Catch Review : TNA Impact (24/04/2015)

Publié le 25 Avril 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Cette semaine, un Impact spécial Knockouts, avec l'accent mis sur ces demoiselles, mais pas seulement.

Impact Wrestling 24/04/2015 - TKO : A Night of Knockouts :

- Angle dans le ring, pour demander à EY quelle incarnation d'EY il va devoir affronter ce soir ; EY explique son point de vue, promet de se tenir à carreau, mais j'ai un peu de mal à y croire ; Aries s'incruste, et vient troller un peu tout ce petit monde, en annonçant qu'il encaisse son FoF en lieu et place du match EY/Angle. Je suppose qu'EY va éliminer Aries backstage avant qu'il ait eu le temps d'encaisser sa malette.

- ALove vs Gail vs Maddie vs Brooke, #1 Cont. Match. Quelques moments un peu forcés et maladroits, mais sinon, ce n'était pas désagréable.

- Promo de the Rising, avec un Eli Drake qui assure, comme d'hab.

- EY est mécontent.

- Micah vs Kenny King. RAS, un match standard, histoire de réétablir les tactiques fourbes et l'avantage numérique du BDC sur The Rising. Il serait temps que ces trois-là recrutent. Il est occupé, Gunner, ces temps-ci ?

- Galloway est mécontent, et défie Low Ki pour un match, la semaine prochaine à Hardcore Justice.

- Jade vs Laura Dennis (aka Cherry Bomb). Cherry Bomb très populaire, la Dollhouse en mode "gamines hyperactives et agressives" (ce qui semble perturber Josh au plus haut point) et finish en DQ, avec la Dollhouse qui s'en prend à Hemme pour se venger.

- Face à face Angle/EY backstage, avec un EY qui en a assez.

- Magnus et une Mickie très... pigeonnante... dans le ring, pour annoncer le départ en retraite de cette dernière, mais Storm continue de manipuler tout le monde avec une très bonne promo, en poussant Mickie à "one more match". Oui, mais contre qui ? Havok ?  Un bon segment, assez intrigant, et Magnus reste dubitatif.

- Mickie et Magnus ne sont pas totalement sur la même longueur d'onde, et Davey vient mettre Magnus en garde.

- Manik vs Davey Richards. Match intéressant car technique et surprenant de la part de Manik.

- La Revolution intervient en post-match pour démolir Davey, mais est contrée par les Hardyz.

- EC3 a quelque chose à annoncer (son entrée dans la course au titre HW). Tyrus est splendide avec son chapeau. Le public "adore" ce segment, et EC3 est ravi. :p Anderson, lui, n'est pas impressionné, et se remet instantanément le public dans la poche avec un mini-brawl. Zou, un feud entre les deux hommes.

- Retour sur le parcours de Taryn, qui est prête à tout pour vaincre Kong.

- Taryn vs Kong, NoDQ, KO title match. Un match assez bref et lent, principalement là pour justifier le heel turn de Taryn, qui prend ainsi la tête de la Dollhouse.

- Aries croise le chemin de EY backstage.

- Magnus recrute une équipe backstage pour garder un oeil sur Mickie.

- Aries vs Angle, HW Title match. EY démolit Aries juste au début du match, et enchaîne en atomisant la jambe de Kurt. Prévisible, mais efficace.


Un Impact un peu décousu, qui sentait bon le bricolage en post-prod pour remplir un épisode complet avec des KOs, sans mettre pour autant en pause le reste du roster. Cela dit, ce n'était pour autant un mauvais show, puisqu'il a permis des développements assez surprenants, et des débuts intéressants. Et puis je dois dire que Magnus/Mickie/Storm est pour le moment ma storyline préférée, car elle peut partir dans toutes les directions.

(ah, et sinon, Josh Matthews continue d'assurer en solo, mais il serait peut-être temps qu'on lui trouve un nouveau coéquipier, parce que sinon, il va nous claquer dans les pattes, à force)

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Catch Review : TNA Impact (08/05/2015)

Publié le 9 Mai 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Après un Hardcore Justice rythmé, la semaine dernière, retour au Live, avec un épisode plein de promesses...

Impact LIVE - 08/05/2015 :

- EY dans le ring, pour exiger de connaître le Special Guest Ref de ce soir. Résultat, c'est Bully qui fait son retour, probablement la queue entre les jambes après son WWE fail. Mwé. Il n'était pas indispensable de le faire revenir, m'enfin bon, on verra bien s'il reste ensuite, ou non. J'espère juste que Velvet ne va pas suivre.

- C'est moi, ou bien le ring est plus grand que d'habitude ?

- EC3 vs Anderson, Falls Count Anywhere. Promo in-ring très confiante d'EC3, Anderson pas impressionné, et passe à l'assaut. Un brawl sympatoche, à l'issue prévisible, car 2 vs 1, et parce que The EC Streak.

- Bully esquive les questions de Kurt.

- Kong et Gail sont sur la même longueur d'onde.

- Promo de MVP, bien énervé et remonté contre le gouvernement US.

- The Rising arrive, réplique, et brawl général. Un peu longuet, tout ça.

- MVP vs Galloway. Match tout à fait honorable, bien que d'une durée assez limitée. EY vient donner un coup de main au BDC en post-match.

- Storm a un cadeau mystérieux pour Mickie.

- Storm et Mickie dans le ring, Storm baratine gentiment, et lui offre une guitare personnalisée ; Magnus se pointe, mais se fait troller par Storm et le public, jusqu'à ce que Magnus atomise Storm à coup de guitare. Ce qui, forcément, va finir par se retourner contre lui... le plan de Storm fonctionne parfaitement.

- Brève vignette sur Gail et Taryn qui s'engueulent après le show de Mr Gail Kim.

- Dollhouse vs Gail & Kong, handicap match. Content de voir qu'ils ont un peu calmé le gimmick des Dollhouse (qui font donc moins gamines surexcitées) ; un tag match efficace dans sa narration, et avec un groupe de heels qui sont bien dans leurs rôles. J'attends l'arrivée de Havok pour compléter le trio vs trio.

- Récap de la blessure de Jeff Hardy, avec un Matt pensif backstage.

- Mickie et Magnus se disputent.

- Matt Hardy annonce que les tag titles sont vacants, et qu'il ne sait pas trop ce qu'il va faire maintenant. Les Dirty Heels se pointent avec un thème fusionné qui fonctionne assez bien, je dois dire, et ils déclarent qu'ils sont les meilleurs lutteurs du monde, que les tag titles méritent d'être défendus toutes les semaines, et déclarent ainsi leur intention de devenir les champs, de manière durable et fiable, contrairement à ces incapables qui sont toujours blessés ; forcément, Davey Richards n'est pas d'accord, et annonce qu'Eddie Edwards est de retour, pour mettre en place un Best of 5 entre les Wolves et les heels pour les titres. Une manière efficace de résoudre bien des problèmes.

- Galloway tente de motiver Matt Hardy, de manière énigmatique.

- A-Love dans le ring, pour parler de son sujet préféré : elle-même (et elle le fait de manière assez fun, je dois dire). Velvet est (malheureusement) dans le public, en mode dark-emo-bikeuse. Mini-brawl interrompu par la sécurité.

- EY vs Kurt, w/ Special ref Bully Ray, HW title match. Main event assez classique pour les deux hommes, avec overbooking inévitable, et l'interruption du BDC contrée par le Rising (& Melendez, probablement parce qu'il est un élève de Bully IRL, et que ça aide à être booké). Bully, lui n'a servi à rien.


Mouais. Le show n'était pas mauvais, mais... difficile de ne pas être déçu : rien de bien surprenant ou extraordinaire, et un double retour de Bully et de Velvet qui m'a tout simplement plombé le show par son inutilité, et par ce qu'il va probablement entraîner dans les semaines à venir. Bof, donc.

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Christmas Yulefest 2020 - 50 - Les Chroniques de Noël : deuxième partie (2020)

Publié le 24 Décembre 2020 par Lurdo dans Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Netflix, Yulefest

Noël est là : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefestet ce jusqu'à mi-janvier...

Les Chroniques de Noël : deuxième partie (The Christmas Chronicles : Part 2 - 2020) :

À l'approche de Noël, Kate (Darby Camp) est frustrée : en vacances avec sa mère à Cancun, elle regrette la neige et le froid, et ne supporte pas Jack (Jahzir Bruno), le jeune fils de Bob (Tyrese Gibson), le nouveau compagnon de sa mère. Elle décide alors de s'enfuir, mais Jack et elle deviennent les proies des machinations de Belsnickel (Julian Dennison), un ancien lutin voulant se venger du Père Noël (Kurt Russell)...

Une suite malheureusement bigger, louder, noisier du premier Christmas Chronicles de Netflix, dont Chris Columbus, alors producteur, reprend les rênes à la réalisation et à l'écriture.

Au programme, on reprend (presque) les mêmes - tout comme Kimberly Williams-Paisley, Judah Lewis ne fait qu'un gros caméo tourné sur une plage, et la petite Darby Camp se retrouve dans le rôle de l'aînée, avec un petit frère à ses côtés - et on recommence, en doublant les doses d'une manière plutôt voyante.

Le budget a ainsi clairement été revu à la hausse, et avec lui, ce sont toutes les excentricités du premier film qui se trouvent décuplées : le numéro musical de Santa ? Il passe à la puissance mille, avec tout un aéroport qui danse (mais sur un morceau nettement moins efficace) ; Mrs. Claus ? Goldie Hawn rempile, nettement plus présente, mais se retrouve coincée dans une intrigue secondaire à base de renne à guérir ; les lutins ? Ils passent au premier plan, sont multipliés par cent, se prennent pour des Schtroumpfs noirs (ou des Gremlins, Columbus oblige), prennent d'assaut le Pôle, etc ; le traîneau, les rennes, les effets spéciaux ? En déplaçant l'action au Pôle, tout le budget sfx passe dans le village du Père Noël, dans les innombrables lutins, mais aussi dans des batailles de traîneaux, dans des hyènes numériques, dans un Félin polaire, dans des explosions, etc, etc, etc.

Et comme si tout ça ne suffisait pas, on rajoute une histoire de voyage temporel (aux tenants et aboutissants que le spectateur adulte voit venir bien à l'avance), un méchant néozélandais (Dennison, aperçu dans Hunt for the Wilderpeople et Deadpool 2) qui est un ancien lutin devenu humain, un nouveau beau-père (Tyrese Gibson des Fast and Furious, aussi expressif qu'un parpaing), une dose conséquente de mythologie et d'explications en tous genres, et on prolonge le film jusqu'à ce qu'il atteigne les deux heures, Netflix oblige.

Pfiou.

Le résultat, c'est un flm un peu boursouflé et brouillon, qui perd l'efficacité et la simplicité du premier opus dans un chaos global assez fatigant. Plus gênant : en décuplant le budget et les effets spéciaux... ces derniers déclinent forcément en qualité, et toutes les créatures numériques (rennes, Félin, lutins) paraissent régulièrement bien approximatives.

Rien de forcément rédhibitoire pour les plus jeunes, mais les adultes auront peut-être plus de mal avec la caractérisation creuse des personnages, les approximations visuelles, les regards caméra assumés (à la Deadpool, à nouveau) et le rythme assez frustrant du tout. Et puis ne parlons pas du placement produit Lego et Nerf, bien visible et honteux.

Nettement en dessous du premier film, en ce qui me concerne, même si Kurt Russell fait toujours le show.

3/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Halloween Oktorrorfest 2020 - 35 - La Baby-sitter 2 : Killer Queen (2020)

Publié le 20 Octobre 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Oktorrorfest, Review, Romance, Thriller, USA, Netflix

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

The Babysitter - Killer Queen (2020) :

Toujours hanté par le massacre qu'il a traversé deux ans plus tôt, Cole (Judah Lewis) se laisse convaincre par Melanie (Emily Alyn Lind), sa meilleure amie, d'accompagner le groupe d'amis de cette dernière pour faire la fête au bord d'un lac. Mais sur place, un nouveau groupe de cultistes se manifeste, et lorsque Allison (Bella Thorne), Max (Robbie Amell), Sonya (Hana Mae Lee) et John (Andrew Bachelor) ressurgissent à leur tour, Cole est replongé dans son cauchemar. Cette fois-ci, cependant, il peut compter sur l'aide de Phoebe (Jenna Ortega), nouvelle arrivante dans sa classe...

Le premier The Babysitter, signé McG, ne m'avait pas forcément convaincu : ressemblant souvent à un film de Joseph Kahn bourré d'effets de style et de coolitude un peu forcée, il m'avait semblé, dans l'ensemble, un peu trop creux pour son propre bien, avec une caractérisation aux traits un peu trop gros. C'était néanmoins regardable, notamment grâce à l'énergie du tout, à la distribution enthousiaste et au charisme de Samara Weaving.

Pour cette suite, on prend les mêmes (ou presque) et on recommence deux ans après. Tout le monde a grandi et vieilli, mais l'approche reste identique : même ton décomplexé plus que de mesure, même gags récurrents ("Pussy !", la piqûre), mêmes gimmicks de réalisation (l'arrière-plan au ralenti pendant une scène, les exclamations type WTF qui s'affichent à l'écran), même structure globale, mêmes morts sanglantes (voire même encore plus sanglantes que dans l'original, avec des seaux entiers d'hémoglobine jetés au visage des personnages), même tentative de rebondissement (supposément) imprévisible (SPOILER_________ ici, c'est Melanie qui est à la tête du groupe de cultistes), même romance...

C'est bien simple, si l'on excepte l'environnement global (le film troque le huis-clos de la maison de banlieue de Cole pour la nature lacustre, filmée de nuit - bof), on a presque l'impression de revoir le premier film, une impression encore amplifiée par l'absence quasi-totale de caractérisation des nouveaux cultistes, éclipsés par le retour des anciens.

Plus embêtant, en se passant du scénariste du premier film (remplacé par McG et trois sbires), le métrage écope d'un rythme anémique (les trente premières minutes sont molles, mais molles !) et devient clairement un film de quadras nostalgiques, étrangement daté, que ce soit par les références cinématographiques que les personnages utilisent, par l'illustration musicale du tout, par certains délires totalement aléatoires (le combat à la Street Fighter, la scène 80s dansante pour illustrer le baiser)...

Et puis l'absence de Samara Weaving fait beaucoup de mal au métrage : seule cultiste à ne pas être morte dans le premier film, elle n'apparaît ici que lors de micro-flashbacks insérés à la truelle, avec une ligne de dialogue, pour montrer comment les personnages de son groupe ont été recrutés. Ça ne sert à rien, ce n'est pas particulièrement drôle, et surtout, ça n'est clairement qu'un moyen, pour McG et compagnie, de garder Weaving à l'esprit des spectateurs, avant son grand retour dans les dernières minutes du métrage.

Un grand retour un peu forcé et artificiel, et surtout ultra-prévisible, comme toute la fin du film.

Cette Baby-sitter 2 est donc un métrage qui semble sans idées : un bigger louder dumber qui n'apporte rien à l'histoire du premier film et se contente de la singer, en pilotage automatique. Alors déjà que le premier opus était très moyen, là, on est un bon cran en dessous.

2/6 (dont 0.25 pour Jenna Ortega, sympathique et efficace)

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Un film, un jour (ou presque) #1306 : The Dark Knight Rises (2012)

Publié le 24 Septembre 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, DC, Drame, Fantastique, Review, Thriller, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

The Dark Knight Rises (2012) :

Brisé par son combat contre le Joker, huit ans plus tôt, Bruce Wayne (Christian Bale) vit comme un reclus dans son manoir. Jusqu'à ce que Bane (Tom Hardy), un dangereux terroriste fanatique, arrive à Gotham et menace de détruire la ville avec une arme atomique. Confronté à cette menace inédite, Batman est contraint de reprendre du service, mais bien vite, il va réaliser que Bane est bien plus fort et dangereux qu'il ne le pensait...

Une conclusion de trilogie qui arrive tardivement, et qui donne constamment l'impression que personne au sein de la production n'avait la moindre motivation (autre que contractuelle et financière) à créer ce troisième opus.

Il faut dire que tenter de résumer plusieurs arcs narratifs entiers de l'univers Batman (Knightfall, No Man's Land, Dark Knight Returns) en 2h30, et ce sans mettre Batman plus de 30-45 minutes à l'écran, c'est compliqué, et c'est un défi qui demanderait quelqu'un d'autre que le duo Goyer/Nolan à l'écriture.

Déjà, parce que les choix créatifs sont peu probants : la voix de Bane est plus ou moins risible dès sa première apparition, le personnage de Miranda Tate arrive comme un cheveu sur la soupe (et répète le twist éventé du premier film sur l'identité de "Ducard"), le personnage de Wayne/Batman finit par paraître bien peu héroïque (pour un chevalier en croisade contre le crime, ce Bruce Wayne n'aura finalement endossé le masque qu'un an ou deux, et aura jeté l'éponge bien vite avant de partir en retraite), et la décision de faire disparaître Alfred du film à mi-parcours (Michael Caine était trop cher ?) après avoir passé un savon à Bruce n'est guère plus convaincante.

Et puis il y a l'orientation globale du métrage : en l'absence de Bruce Wayne/Batman, il faut bien meubler, et ce remplissage passe par une place accrue laissée à Gordon et à "Blake", un jeune policier idéaliste (dont on apprend, à la fin du film, que son prénom est Robin... parce que visiblement, les scénaristes pensaient qu'ils avaient trop bien brouillé les pistes en changeant son nom, et qu'un jeune héros idéaliste qui découvre la batcave et l'héritage de Batman une fois celui-ci disparu, ce n'était pas assez clair).

Le film prend donc fréquemment des airs de Gotham Central approximatif, plus intéressé par le quotidien d'un Gotham sous occupation que par le héros principal de la série. Un héros cassé de partout, grabataire, mais qui se remet comme par enchantement après six mois de musculation magique et spirituelle au fond d'un trou (on sent que Nolan/Goyer voulaient utiliser les Lazarus Pits de Ras Al Ghul, mais qu'ils étaient coincés par leur pseudo-réalisme... ce qui, paradoxalement, a rendu leur solution encore moins convaincante).

De manière assez intéressante, cela dit, le personnage de Catwoman est plutôt réussi et convaincant (un spin-off sur son duo formé avec Juno Temple aurait été le bienvenu, à l'époque) et il y a quelques moments plutôt réussis et spectaculaires, çà et là.

Le problème, à nouveau, reste cependant l'écriture. Une écriture pataude au niveau de ses métaphores (le puits, la psychologie de Bruce), de ses thématiques (la révolte du peuple contre les élites, transcender la souffrance et le traumatisme pour en ressortir plus fort, etc), de ses dialogues, qui fait de Batman, plus que jamais, un super-CRS, allant même jusqu'à lui faire prendre part à la charge de la Police contre les troupes de Bane (constituées de tous les criminels de la ville).

Une conclusion de trilogie qui continue de souligner les soucis de l'approche Nolan, qui n'a jamais vraiment réussi à gérer son personnage principal, à le mettre en valeur autrement que comme un vecteur de thématiques pseudo-profondes sur l'héroïsme, et tout et tout, et à atteindre un dynamisme visuel que Batman, plus grand artiste martial de la planète et détective hors-pair, aurait mérité.

Le plus faible épisode de la trilogie, un film faiblard, un Batman sans Batman, bourré d'approximations et de choix créatifs vraiment discutables.

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2020 - 04 - Scooby-Doo et la Malédiction du 13e Fantôme (2019)

Publié le 29 Septembre 2020 par Lurdo dans Animation, Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Halloween, Horreur, Jeunesse, Oktorrorfest, Review, Télévision, USA

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Scooby-Doo et la Malédiction du 13e fantôme (Scooby-Doo! and the Cruse of the 13th Ghost - 2019) :

Peu de temps après qu'une de leurs enquêtes ait mal tourné, le Scooby Gang - à la retraite forcée - reçoit un message de Vincent Van Ghoul, qui demande l'aide de Scooby, Shaggy et Daphne pour capturer le 13e Fantôme du Coffre aux Démons. Accompagnés de Fred et Velma, qui découvrent effarés tout ce que leurs trois amis leur avaient caché, Daphne, Shaggy et Sammy partent à l'aventure, direction l'Himalaya...

Comme en témoigne ce blog, je n'ai jamais été très convaincu par Les 13 Fantômes de Scooby-Doo, première tentative de sérialisation de la franchise Scooby : dépourvue de conclusion, la série de 13 épisodes peinait à établir son concept (13 fantômes... échappés du Coffre aux Démons... mais qui ne sont ni des fantômes ni des démons !), tiré vers le bas par l'absence de Fred et Velma, par une direction artistique bancale, et par des Flim-Flam et Scrappy-Doo agaçants et redondants, mes souvenirs nostalgiques des années 80 n'avaient pas survécu à un nouveau visionnage, il y a quelques années.

J'ai donc abordé ce métrage avec un certain scepticisme : 34 ans après, proposer une conclusion à une série déjà guère reluisante avait de quoi laisser perplexe. Mais bizarrement, pendant une grosse demi-heure, j'ai totalement adhéré à la proposition de ce dessin animé : une remise en questions assez méta de la série de 1985, en réutilisant de manière astucieuse et intéressante de multiples éléments, et en permettant à Daphne (en mode bikeuse sexy et indépendante) de briller un peu en prenant la place de Fred à la tête de l'équipe, et en menant la charge dans diverses scènes d'action (un girl power facile mais efficace).

Et puis progressivement, j'ai déchanté. À trop vouloir se moquer gentiment de la série originale, le scénario en vient en effet à être agaçant, avec un Van Ghoul impotent et ringard qui enchaîne les jeux de mots pourris, un Fred insupportable et abêti qui passe tout le métrage à être bouleversé d'avoir perdu le leadership de l'équipe, et à se chercher un rôle de substitution (il finit par être le cheerleader du Gang, avec des pompons), une Velma trop sceptique (alors qu'elle en a vu d'autres), un Flim Flam inutile, un Scrappy aux abonnés absents (son nom est mentionné dans une réplique, et c'est tout - cela dit, c'est toujours mieux que le sort réservé aux deux fantômes de la série, probablement trop compliqués à intégrer à cette suite de manière probante), et une explication finale de Velma qui résume cette histoire de 13 fantômes à une grosse hallucination collective.

Le tout, avec un rythme particulièrement mollasson - le film a un vrai gros ventre mou entre deux aventures de Daphne l'héroïne - et une conclusion télégraphiée au possible, qui n'apporte même pas réellement de fin satisfaisante à la série de 1985.

Bref, un Scooby-Doo assez frustrant, et qui ne m'a clairement pas réconcilié avec ces 13 Fantômes...

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1230 : The Knight of Shadows - Between Yin and Yang (2019)

Publié le 17 Juin 2020 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Histoire, Review, Romance, Chine

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Knight of Shadows - Between Yin and Yang (Shéntàn Pú Sōnglíng Zhī Lánruò Xiānzōng - 2019) :

Chasseur de démons excentrique, Pu Songling (Jackie Chan) traque les monstres à l'aide d'une équipe de démons étranges et repentis, et de son pinceau magique, lui permettant d'emprisonner et de plier à sa volonté les forces du mal. Lorsque plusieurs jeunes femmes d'un village sont enlevées par la démone Nie Xiaogian (Zhong Chuxi), Songling fait alors équipe, un peu malgré lui, avec Fei (Austin Lin), un officier de police pas très doué : le duo rencontre ainsi Chixia (Ethan Juan), un autre chasseur de démons... épris de Xiaoqian, et bien décidé à sauver son âme. 

Film en costumes de fantasy chinoise adapté des Contes étranges du studio du bavard de Pu Songling, débordant de visuels improbables, de monstres grotesques et de personnages excentriques, ce Knight of Shadows s'est avéré une assez bonne surprise, tout compte fait. Il faut dire que je n'en attendais absolument rien, et que j'ai abordé le tout en espérant quelque chose de vaguement regardable (et de suffisamment éloigné des Monster Hunt pour ne pas ressembler à une vulgaire copie).

Et effectivement, c'est regardable. Voire même, c'est assez divertissant.

Knight of Shadows n'est toutefois pas dénué de problèmes : découpé en deux parties distinctes, il peine un peu à maintenir son rythme et son intérêt de manière homogène.

La première partie, centrée sur Jackie Chan et sur l'enquête de ce dernier, est plutôt amusante et décomplexée, portée par un Chan et un Austin Lin qui semblent prendre un certain plaisir à jouer le tout de manière caricaturale et malicieuse. Oui, les gentils démons sont clairement à destination des enfants (le démon qui pète, notamment), et oui, les câblages sont parfois voyants, mais le monde dans lequel ces personnages évoluent est immense, visuellement convaincant (les effets numériques sont plutôt bons, dans l'ensemble), et la comédie est à peu près ce à quoi l'on pouvait s'attendre de la part du cinéma asiatique.

On a même droit à une scène d'arts martiaux made in Jackie Chan, à l'ancienne, avec une chaise : c'est bref, mais ça fait plaisir.

Le dernier tiers du film, cependant, bascule dans une toute autre direction, lorsque tous les personnages passent dans la dimension où les démons sont emprisonnés : là, la comédie et l'excentricité du début du film font place à un déluge d'effets spéciaux, dans un monde tout-numérique, avec des affrontements de super-pouvoirs dignes d'un anime (voire de DBZ).

On y perd grandement en capital-sympathie, les personnages passent un peu à la trappe, mais cela dit, le tout donne alors lieu à des images spectaculaires et vraiment travaillées, qui font que l'on ne s'ennuie pas jusqu'à la fin de ces 1h49 (en réalité, le film est plus près des 90 minutes que des deux heures).

En somme, comme je le disais plus haut, une relative bonne surprise. Je ne classerai pas ce film dans mon top 10 de l'année, mais la bonne humeur générale, l'imagination et l'inventivité de la direction artistique, les effets spéciaux, la bande originale et l'enthousiasme de Jackie Chan permettent au tout de rester agréable à suivre, du début à la fin.

3.75/6

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Catch Review : TNA Impact Live (19/06/2014)

Publié le 20 Juin 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Après un Slammiversary du tonnerre, et avant les tapings imminents de NYC, pour lesquels la compagnie met tout sur la table, deux semaines d'enregistrements en Pennsylvanie...

- Bon, c'est sûr, en comparaison du public nombreux de Slammy, ça fait tout de suite un peu plus étriqué, mais bon, le public semble motivé.

- MVP se plaint, EY se pointe, King s'autobooke dans un match pour la ceinture, et c'est parti.

- EY vs King, HW title match. Les Wolves, Joe et Aries viennent contrer MVP & Lashley. Un bref petit match d'ouverture, avec EY qui vole la victoire via un petit paquet bien placé. Je ne serais pas surpris qu'il ait un autre match d'ici la fin du show.

- MVP s'en prend au responsable du gong, et le tout dégénère en brawl général entre la team MVP et la team EY. MVP gueule un bon coup, et booke EY vs Lashley II pour le titre, ainsi que Joe/Aries vs Wolves vs ? pour les titres par équipe, et vire Earl Hebner.

- Dixie est ravie du comportement hystérique de MVP, est fière de EC3, et attend de voir si Dreamer va se pointer.

- EY a appelé du renfort en la personne de Kurt Angle.

- Joe & Aries vs The Wolves vs Abyss & Willow. Tag title match. Christy botche un peu l'entrée des lutteurs, mais bon... un tag match gentiment chaotique et brouillon, mais pas désagréable pour autant, et même assez réussi.

- La Team MVP veut démolir le genou de Kurt.

- MVP évacue Joe et Aries, et booke les Wolves contre Bram & Magnus.

- Spud avec un costard génial ; Dixie dans le ring, sous les sifflements du public, trolle tout le monde, jusqu'à l'arrivée de Dreamer sous les acclamations de la foule. Dreamer trolle Dixie en se mettant dans la peau de n'importe quel smark de l'IWC, se lance dans une tirade pleine d'émotion, se met le public dans la poche, et se prend un coup de genou dans les cojones pour la peine. C'te heel heat sur Dixie, à la fin du segment. :mrgreen:

- Angle accueilli par Lashley, King, et leurs tuyaux.

- "His pipe is bigger than yours". :mrgreen:

- Bram & Magnus vs The Wolves. Tag title match. Match solide, qui se termine sur un passage à tabac des Wolves par leurs adversaires, et un sauvetage par Willyss.

- MVP se moque de Brian Hebner, et l'impose comme arbitre du main event, en le menaçant de renvoi s'il ne coopère pas.

- Taryn is back.

- Bragnus explique qu'ils ont été payés pour démolir les Wolves, et se font attaquer par Willyss.

- Gail & Taryn dans le ring, pour proposer un Taryn/Gail III. TBP se pointe, trolle un peu, mini-brawl. RAS et pas forcément très maîtrisé, comme segment.

- Angle tente de raisonner MVP, King s'en prend une, et Angle s'en va, furieux.

- Gail, Taryn, JB et le caméraman se font sortir par la sécurité.

- EY vs Lashley II, HW title match. Bon match entre les deux hommes, et EY succombe aux forces combinées de ses adversaires. Ce qui est tout à fait logique, puisque la compagnie veut clairement avoir un heel en tant que champion pour aborder les tapings de NYC. Sauvetage de EY par Roode en post-match, avec retour de son ancien thème en prime.


 

Un show plein de rebondissements. Je suis certain que le segment Dreamer/Dixie va être flingué par le web (pour ce qu'il représente symboliquement, aka Dixie qui fout un grand coup de genou dans les bollocks de ceux qui se plaignent), mais le reste était plutôt réussi, et enthousiasmant, avec une préférence pour la première heure, dont je n'ai pas vu le temps passer.

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Catch Review : Hell in a Cell 2013

Publié le 28 Octobre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE, PPV

Après les pronostics, voilà le PPV... sans grande motivation, mettons-nous donc devant le troisième PPV de la WWE en moins d'un mois et demi, en espérant qu'il s'y passe quelque chose d'autre que "CENA EST LE CHAMPION !!!!!".....

- Préshow : Curtis Axel s'étant bousillé les deux hanches pendant un tag match hier ou avant-hier, il ne peut pas se battre, et Big E n'aura pas son match. À place, youpi, quelle joie, on se coltine Sandow vs Kofi : flux audio tout pourri sur le youtube officiel de la WWE, avec audio anglais et audio espagnol mélangés constamment. Match routinier et sans intérêt, avec victoire de Sandow, ce qui écarte d'office un cash-in réussi ce soir.

- Rhodes vs Shield vs Usos - Triple Threat for the Tag Championship. Match solide, mais avec des Tornado rules mal expliquées, des spots trop évidents, et un finish sans surprise.
- Miz se pointe (et me donne l'envie de zapper) et se fait attaquer par les sbires de la Wyatt family, sans surprise. Kane arrive, mini botch sur Harper, et Kane donne un chokeslam à Miz. Inutile.
- Fandango débarque, en fait trois tonnes.
- Fandango & Summer Rae vs Khali & Natalia. Un match cinq étoiles. Si, si. :mrgreen:
- Big E vs Ambrose - US title. Match improvisé, gentiment bordélique et, sans surprise, Ambrose conserve.
- HIAC #1 : Punk vs Ryback & Heyman. Botches techniques pour l'arrivée de Heyman, qui est hissé sur le toit de la cage, et donc ne participe pas au match/passe tout le show perché sur la cage à ne rien faire. HIAC quelconque, avec un finish sans impact, et un match uniquement là pour avoir Punk en train de passer Heyman à tabac sur le toit de la cage. Tout ça pour ça.
- Real Americans vs Los Matadores. J'aime beaucoup la manière dont Claudio porte le drapeau, comme une cape de superhéros, ça lui va bien. Le match ? Un tv-tag classique et basique, au résultat prévisible.
- Encore une fois la vidéo de Cena est grand, Cena est fort, Cena est beau, Cena est surhumain, blablabla.
- Cena vs ADR, HW title.

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Sinon, match chiant, avec ADR qui passe son temps à attaquer le bras de Cena, comme prévu ; et la production avait tellement téléphoné un éventuel cash-in de Sandow, avec de multiples plans sur lui, aux aguets backstage, que ça ne pouvait pas se produire ce soir.
- Aj (w/Tamina) vs Brie (w/the other Bella). Quelconque et sans suspens.
- Les PTP jouent à WWE2k14 pendant le PPV (on les comprend), et se font faire la morale par Backlund.
- HIAC #2 : Bryan vs Orton w/guest ref Shawn Michaels. WWE Title. Un chair match plus qu'un véritable cage match, puisqu'une fois un spot ou deux bouclés, le match était assez classique. Ah, et bien sûr, finish overbooké et merdique, et Orton champion.

Le PPV n'avait pas trop mal commencé, pourtant... mais non. La WWE s'obstine, et persiste dans son booking foireux et prévisible à la fois. On en est à trois PPVs, et une dizaine de Raws, maintenant... et donc, le futur de la WWE, des nouveaux visages frais et inédits en tant que champions : Cena et Orton. #LOLWWE

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Les bilans de Lurdo : Battlestar Galactica, pt. 10 - The Plan & Caprica

Publié le 7 Mars 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Science-Fiction, SyFy, Drame, BSG

Après la conclusion en demi-teinte de leur série, les producteurs de Battlestar Galactica enchaînent les décisions discutables. Non contents de produire un téléfilm de conclusion à leur saga, intitulé The Plan, et confié à Jane Espenson (sorte d'aveu d'impuissance de la part des scénaristes, apparemment incapables de conclure leur récit dans le cadre de leur série), Moore & co décident de ne rendre ce dernier disponible que près de six mois après le series finale de BSG. De quoi agacer un peu plus bon nombre de fans de la saga, déjà échaudés par la fin de BSG, et redoutant un nouveau bottage en touche de la part des scénaristes... des fans qui, à l'arrivée de ce Plan, finissent par le regarder d'un oeil presque indifférent.

Et avec raison, puisque ces 110 minutes sont, au mieux, inutiles, et au pire, dommageables pour l'univers déjà établi.

Car souvenons-nous : depuis le premier épisode de la série, les scénaristes nous affirment que "les Cylons ont un Plan". Pendant quatre saisons, tout le monde a cherché à deviner ce plan... une certaine déception était inévitable, mais nul n'aurait parié sur la réponse donnée dans ce téléfilm.

Le Plan... c'est qu'il n'y a pas de plan.

Depuis le début, le plan des Cylons tient en quelques mots : tuer les humains. Mais malheureusement pour eux, ils n'y parviennent pas, parce qu'ils ont des sentiments. Par conséquent, le téléfilm passe en revue les évènements des premières saisons de la série, du point de vue des Cylons... en particulier Cavill, qui devient presque le personnage central de ce téléfilm. Un personnage omniprésent, qui surveille les Final Five, fait plein de références mystérieuses à leur statut, et a des difficultés à gérer Starbuck...

Problème : non seulement les sentiments des Cylons pour les humains contredisent légèrement les faits déjà établis en saison 1 sur la Cylon-occupied Caprica, mais en plus, le récit manque affreusement de structure et de consistance. Résultat, le téléfilm est assez peu engageant, et totalement inutile pour qui se posait encore des questions après le final de la série...

 

Et bien sûr, en 2009, Sy-fy, Moore et Espenson donnent naissance à Caprica, spin-off/préquelle à l'univers de Battlestar Galactica, prenant place sur la colonie de Caprica, 58 ans avant la série de 2003. Un show décrit par Moore comme Dallas dans l'espace... et c'est bien là que le bât blesse.

En effet, dès son pilote, Caprica pose des problèmes de taille : 15 secondes après le logo universal, paf, une scène d'orgie ! 10 minutes plus tard, paf un suicide bomber qui croit en "one true god" !

Rapidement, on reconnaît là la patte BSG : la majorité des acteurs et des persos sont à baffer... et, privé de scènes d'action ou de tension, c'est soporifique et über-bavard (sur 93 minutes, il doit facilement n'y en avoir qu'une trentaine de vraiment essentielles. Sur un network traditionnel, le pilote aurait été tout simplement refusé au stade du premier draft.)

Qui plus est, Caprica pose, comme postulat de départ, la création de la première forme de vie cybernétique, l'ancêtre des Cylons, en quelque sorte... et là, soudain, on comprend parfaitement le pourquoi et le comment de la faillite intellectuelle des Cylons de BSG : avec son premier Cylon né de la fusion d'une machine et de l'esprit d'une ado capricieuse et saoûlante de 16 ans, c'est normal que tout BSG puisse se résumer à un caca nerveux des cylons envers leurs parents.

Autre problème : le pilote de Caprica choisit de montrer comme opprimés les terroristes monothéistes, qui choisissent de faire exploser des civils au nom de leur Dieu unique... or, avec la fin de BSG leur donnant raison, le pilote de la série cautionne ainsi involontairement le terrorisme religieux !

 

À la simple vision du pilote, échaudés par la fin de BSG, de nombreux spectateurs prédisaient un plantage de la série niveau audience, et ce malgré la dévotion des fans hardcore de BSG et la bienveillance critique envers Moore (qui, d'ailleurs, devrait se calmer avec la réalité virtuelle, parce qu'entre ça et Virtuality, bonjour l'overdose).

Pas de surprise : au terme de 13 épisodes diffusés (des épisodes au rythme lent, à l'esthétique froide et aseptisée, à la rétrocontinuité hésitante, et aux personnages peu attachants), la série est annulée, avec moins de 800000 spectateurs par épisode.

Un bel échec, tant créatif que financier, et qui met un terme (provisoire ?) à l'aventure BSG sur Syfy.

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