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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Catch Review : WWE RAW (20/01/2014)

Publié le 21 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

À une semaine du Royal Rumble, que se passe-t-il de beau dans le monde de Vince McMahon ? Et bien Batista est supposé revenir ce soir, et Bryan... ah, ce bon vieux Bryan, le cheval de labour de la WWE, jamais totalement pushé par les bookers, et pourtant la plus grosse star de la compagnie, qu'ils poussent à bout et surexploitent jusqu'à l'épuisement, faisant littéralement reposer bon nombre de RAWs sur ses épaules en le mettant dans un ou deux matches par soir, matches dirant lesquels il se donne naturellement à 200%... et bien ce cher Bryan a fini par avoir une commotion cérébrale. Told you so...

Quoi qu'il en soit, le Raw de cette semaine était placé, pour ne pas changer, sous le signe du meublage : la compagnie est en stand-by, elle sait pertinemment que le Rumble se vend tout seul, donc ce soir, c'était efforts minimums, et pilotage automatique maximum.

À commencer par la première heure, qui a enchaîné un retour minimalliste de Batista pour dire trois mots peu convaincus ; un match Rhodes & Langston vs Shield routinier, et au résultat improbable ; une explication peu convaincante de Bryan au sujet de sa storyline avortée contre les Wyatts ; et un squash de Fandango sur Xavier Woods. En une heure, c'est très peu.

L'heure d'après n'était guère mieux, puisque remplie de segments pépères : Kane qui s'excuse auprès de Punk, Punk contre Billy Gunn, de la promo pour le Rumble, une vidéo en la mémoire de Mae Young, et un énième affrontement entre Rey et ADR. Toujours rien de mémorable.

Enfin, l'heure numéro 3 a commencé par un face à face entre Show et Brock. Face à face qui a bien pris son temps, jusqu'à ce que Brock se fasse totalement dominer par son adversaire, et paraisse ridicule : pas vraiment crédible. Et pour conclure cette troisième heure, que du meublage : AJ contre Naomi, les Usos contre les Wyatts, encore de la promo pour le Rumble, une vidéo sur le Martin Luther King Day (forcément, il faut bien compenser le fait que tous les lutteurs afroaméricains de la compagnie, ce soir, se sont faits écraser par leurs adversaires blancs), et un Kofi vs Orton avorté, qui se termine sur une intervention de Cena, menant à cinq bonnes minutes d'un flottement particulièrement gênant, pendant lesquelles John se contente de parader dans le ring, en attendant que la production ne coupe les caméras.

Bref, si je n'avais dû me fier qu'à ce Raw pour me décider si, oui ou non, le Rumble était un PPV à acheter, cette année, j'aurais probablement dit non...

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Catch Review : WWE RAW (10/02/2014)

Publié le 11 Février 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Le status-quo est de retour à la WWE, comme d'habitude :  la compagnie a décidé de n'en faire qu'à sa tête, et tant pis si les fans sont mécontents. De toute façon, ils regarderont tout de même le produit, et achèteront des places pour des shows qu'ils détestent...

Heure 1 :

Raw commence très mal : on invite Betty White pour quelques instants maladroits, et on enchaîne aussitôt sur 15 minutes de Orton, Triple H, Steph, et Bryan, qui nous refont encore le même numéro ; je suis désolé, mais rien de tel pour me donner envie de zapper... ensuite, beacoup de meublage, avec un match efficace mais banal des Rhodes+Rey vs les Wyatts, des promos fades de Miz, de Sheamus, des New Age Outlaws et de Betty White, et un match Fandango/Santino uniquement là pour mettre en avant Emma. Seule chose notable : le push évident que reçoit Reigns, digne du push initial de Ryback.

Heure 2 :

Le public donne de la voix pour les Real Americans vs Christian & Sheamus : Cesaro est clairement l'homme le plus populaire dans le ring, et donc, forcément, il est dans l'équipe perdante. On enchaîne avec une promo racoleuse de Cena (qui a bien compris que, pour se faire acclamer, il devait citer tous les favoris du public dans ses promos), un squash de Del Rio sur Ziggler (pauvre Zigg), une intervention de Batista, de l'autopromo pour le WWE Network, et, last but not least, toute une intrigue sur les NAO qui tentent de faire avaler du laxatif à Betty White, mais sont victimes de leur mauvais tour, et passent tout le match Usos vs Axback à se tordre de douleur au bord du ring. Laule. Vive l'humour WWE.

Heure 3 :

Ambrose déclare un open challenge pour sa ceinture, Mark Henry répond, le match se finit en queue de poisson : prévisible et sans intérêt autre que le face à face silencieux entre le Shield et les Wyatts, très réussi. Ensuite, c'est festival, avec un match botché des Divas, une promo caricaturale de Rusev, une micro-attaque de Bryan sur Kane (il faut bien leur trouver quelque chose à faire au prochain PPV), et la pièce de résistance : Cena vs Orton #58989615231132, un match long, interminable, routinier, téléphoné, bref, encore un match typique des deux hommes, qui n'apportent rien de nouveau au programme.

 


 

Un show qui se résume à sa dernière image : Cena, triomphant, sous le signe de WrestleMania, tandis que Bryan a été relégué à la mid-card contre Kane, et que la WWE ne mentionne même plus CM Punk. Désespérant.

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Catch Review : TNA Impact - Live from Manchester (20/02/2014)

Publié le 21 Février 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

- Bref RIP pour Viscera.

- Récap du parcours de Gunner, efficace.

- Magnus est confiant, Dixie flippe, ECIII renacle à la tâche.

- Magnus au micro, demande la présence de MVP, essaie de le remettre à sa place, mais est contré par MVP, clairement en forme. Magnus accepte le 4 vs 4 à Lockdown pour le contrôle des opérations, esquive la responsabilité, et mini-brawl général. Démarrage pêchu.

- Récap de Roode/Dixieland.

- ECIII est furieux envers Magnus, et va probablement le laisser en plan.

- Joe dans le ring, et lance un open challenge, accepté par la team Bromans.

- Joe vs Bromans & Zema. Un match handicap très sympathique, avec un Godderz qui bumpe comme une brute.

- Shaw continue d'être jaloux et de s'en prendre à tous les mecs qui approchent Hemme.

- Roode, sombre, se confie à Storm avant de faire une déclaration publique... une réunion de Beer Money en perspective ?

- MVP avec Aries, qui n'accepte pas forcément l'offre de MVP de rejoindre sa team à Lockdown.

- Récap du Maximum Impact Tour en Europe, et d'un brawl Maddie/Gail.

- Gail vs Madison, Street Fight. Sympatoche, avec une Gail qui finit le nez en sang.

- Shaw est jaloux d'Anderson, qui montre des photos de ses gamins à Hemme. Feud en perspective ?

- À nouveau, package sur la vie et l'histoire de Gunner. Efficace (bis).

- ECIII confiant d'avoir mis un terme à la carrière de Kurt.

- Storm encourage Gunner backstage, et lui remet le tag title shot (Storm va-t-il l'utiliser pour réunir Beer Money ?).

- Roode au micro, tease un départ à la retraite et un face turn, est interrompue par Dixie, qui refuse son départ, et lui propose 10% de parts de la TNA s'il veut bien être le capitaine de la team Dixieland à Lockdown.

- Début de promo backstage de Bad Bones, interrompue par l'assaut de Shaw sur Anderson, qui démolit Hemme sans le vouloir au passage, et part avec elle.

- Bad Influence tentent de convaincre Roode de les intégrer à la Team Dixieland.

- Wolves vs Bad Influence. Tag match très solide.

- Hemme se réveille backstage, et est "soignée" par Shaw.

- Willow, le retour. J'aime bien le grand nawak de ces promos.

- Magnus explique son point de vue.

- Magnus vs Gunner, HW Title, NoDq. Public impliqué, avec duels de chants, pour un main event réussi, avec des Storm & Wolves présents pour assurer un match réglo... jusqu'à un heel turn imprévu.



Un Impact dense, avec peu de matches, mais de qualité, des intrigues qui avancent, et un public motivé qui a fait de Gunner une star, ce soir.

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Catch Review : WWE Elimination Chamber 2014

Publié le 24 Février 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE, PPV

Un PPV qui, à première vue, n'avait pour intérêt que deux matches : l'Elimination Chamber en titre, et l'affrontement Shield/Wyatts.... mais on n'est pas à l'abri d'une bonne surprise avec l'undercard.

- Kickoff Show : Rhodes vs Ryxel. Uniquement regardé d'un oeil distrait, rien de passionnant à signaler.

- Swagger vs Big E, IC Title. Promo ronronnante de Colter (la routine), et un match à l'identique, sans surprise : rien que l'on n'aurait pu voir durant un Smackdown, avec en prime des commentateurs qui font tout sauf commenter pendant la moitié du match.

- Bad News Barrett qui vient faire son truc, whatever.

- De la pub pour le retour de Hogan, forcément.

- Promo (apprise par coeur) de Bryan.

- New Age Outlaws vs Usos, Tag title match. Les NAO font leur truc habituel bien qu'ils soient heels ; encore un match digne de Raw ou de SD, sans rien de mauvais, mais rien non plus d'exceptionnel.

- Bad News Barrett qui vient faire son truc, whatever (bis).

- Encore plus de hype pour le Network.

- Darren Young vs Titus ONeil. Encore une fois, RAS. À la limite du soporifique.

- Bad News Barrett qui vient faire son truc, whatever (ras-le-bol).

- Shield vs Wyatts. Très solide et fun, mais prévisible : forcément énormément de meublage (dont un spot très chouette avec les tables des commentateurs), jusqu'à ce que Reigns place une spear, et se fasse battre par les Wyatts 3 contre un, après que ses potes aient tout simplement disparu.

- Hogan qui vend le Network.

- AJ avec une brève promo.

- AJ vs Cameron, Divas title. Ouch. Mauvais.

- Bad News Barrett qui vient faire son truc, et faire la promo du Network (FU Barrett).

- Encore de la pub backstage pour les jouets de la WWE, avec Santino, Emma, Torito, Matadores, Khali, et ensuite, une pub pour de la pizza. Ugh.

- Batista vs ADR. Del Rio fait semblant d'être blessé, et attaque Batista avec une béquille en pré-match. Batista sifflé par tous, ADR acclamé comme une superstar à chaque coup porté sur son adversaire. Un fiasco absolu, et le finish de Batista sous les huées du public était paradoxalement génial tant il est symptomatique de la compagnie dans son ensemble.

- Elimination Chamber. Pas particulièrement impressionné par cette EC. Quelques spots sympas, mais le tout était hautement prévisible, et le résultat... no comment.

 



Voilà voilà. Un PPV de deux matches, comme prévu... et ces matches n'étaient pas exceptionnels. Funs, oui, mais c'est tout. Et la carte de Mania semble calamiteuse.

(allez, avec un peu de bol, Trips va s'excuser, demain, auprès de Bryan, et décréter que le match de Mania sera un Triple Threat)

(ou alors ce sera Hogan qui changera le match, en qualité de guest host)

(j'y crois à fond)

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Catch Review : TNA Impact Live (29/05/2014)

Publié le 30 Mai 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

La semaine dernière, malgré une émission très chargée en parlotte, le show restait fun, avec des brawls incessants, et une mise en avant prononcée de la team MVP. Cette semaine, la Road to Slammiversary continue...

- Bully furieux et motivé, se fait assaillir par EC3, Spud, & la team MVP.

- Sauvetage made in Wolves, EY & Aries, qui se vengent sur Spud.

- Aries & Wolves vs Team MVP. Trios match plutôt efficace, malgré quelques moments de flottement dans les transitions, et la coupure pub mal placée, qui cassait un peu le rythme et la dynamique du truc.

- Bram motivé.

- EC3 va se plaindre auprès de Tatie Dixie.

- Tigre Uno vs Bram. Tigre se fait démolir, et Bram a une jolie présence dans le ring. Magnus n'a toujours pas basculé vers le côté obscur, et booke Bram vs Willow.

- Shaw tente de se justifier de ses actions auprès d'Anderson.

- Brittany tente de convaincre Maddie d'être sa partenaire, mais Maddie refuse et la met en garde.

- Bromans vs Gunderson. RAS.

- En post-match, la Menagerie débarque (présentée par une voix qui ressemble étrangement à celle de James Mitchell) et fait flipper les Bromans.

- Les Carter sont backstage.

- Brittany recrute Gail Kim pour son match.

- Les Carter dans le ring. Duel de promos avec la Team MVP, qui refuse l'aide des Carter. La team EY débarque, et se retrouve dans un match ce soir, avec EC3 en ref. Trop long pour ce que c'était.

- TBP sont confiantes.

- Petit point sur la blessure de Kurt.

- TBP vs Britt & Kim. La n00bitude de Brittany lui coûte le match qui, à part ça, n'est pas mauvais. Le public était dedans.

- EY et Ray sont prêts à se battre.

- Brittany demande à Maddie de la rejoindre dans le ring. Madison explique que le côté fangirl de Brittany la saoule un peu, et qu'elle se mèle de ce qui ne la regarde pas entre Maddie et TBP. Brittany pête un cable, bascule en mode Single White Female, avant d'être brièvement vannée par les TBP. Du développement qui peut déboucher sur quelque chose d'intéressant, mais qui n'a pas été apprécié du public sur le webz (c'est homophobe et irrespectueux  des LGBT) et dans l'IZ.

- Ec3 et la Team MVP backstage.

- Kenny King qui s'incruste pour présenter les deux compétiteurs du match à venir, en trollant gentiment Bully et EY, et en rajoutant Bobby Lashley & MVP en guest inforcers en plus de EC3 et de KK.

- EY vs Bully. Pas de la grande action, puisque interventions constantes des mecs à l'extérieur... et retour in extremis de Joe, pour équilibrer tout ça.


 

Je ne peux pas dire que cet Impact rentrera dans la catégorie des shows inoubliables. C'était clairement un show de transition, qui soulignait tout aussi clairement le problème des tapings à rallonge : les épisodes ont tendance à manquer de punch. Cela dit, Joe is back, l'équipe des faces est au complet, et les intrigues se cristallisent un peu partout, donc ça reste plus équilibré que le précédent épisode, et pas inintéressant.

Moyen, mais pas inintéressant.

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Catch Review : TNA One Night Only - Global Impact Japan

Publié le 5 Juillet 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

TNA One Night Only - Global Impact Japan :

Enfin, presque, parce que j'avoue, j'ai triché, j'ai regardé la version japonaise du show. Et je dois dire que ça fait plaisir de ne pas avoir de Tenay & Tazz dans les oreilles, ça aide à se concentrer sur l'action. Bon, en contrepartie, on doit se taper 5h40 de show dont facilement 90-100 minutes de blabla, de preshow, et tout ça, mais heureusement, l'avance rapide est bien pratique dans ce cas-là.

- Bad Influence vs Junior Stars. Match honorable, mais un peu brouillon au niveau du mélange des styles, du selling et du placement (surtout de la part de l'équipe japonaise).

- Madison Rayne vs Gail Kim. Une Maddie très en formes, pour un match assez standard (à un ou deux spots près, sur la fin), qui laisse le public japonais assez passif, sauf lors des quelques spots plus affirmés (et du head-scissors botché).

- Abyss vs Yoshihiro Takayama. Roh la tête de dégénéré de Takayama... on sent le bourrin qui a connu des paquets de fights brutaux. Aucune finesse dans ce match, uniquement deux boeufs qui se mettent violemment sur la tronche jusqu'à l'égalité. Pas très subtil, et plus de la comédie qu'autre chose, finalement.

- Masakatsu Funaki vs Bobby Roode. Un match lent et méthodique, avec un Roode en mode heel râleur, qui motive tout le public japonais à le huer copieusement. Plutôt réussi.

- La team de Mutoh attaquée backstage, mais sauvée par leur coéquipier.

- Samoa Joe, Rene Dupree & Kono vs Mutoh, Robtista & Kea. Holy WTF... Rene Dupree est... wow... je... wow. C'est quoi, ce look, ces tattoos, cette musculature improbable... !? La drogue et les stéroïdes, c'est mal. Et face à Rob Terry, il a l'air encore plus pitoyable, comme une version délavée, et qui ne se serait pas entraînée depuis six mois. Bon, sinon, un trios match solide, bien mené, avec un Rob Terry étonnament efficace, et un Joe qui se retourne contre son équipe d'abrutis.

- Bromans vs Wolves vs Team 246. Tag titles. Très bon 3-way tag, avec une chouette prestation des Bromans.

- Sanada vs Aries. X-div title. Excellent match de X-div. Et encore, excellent est bien trop faible.

- Magnus vs Kai. HW title. Bon match poids lourd, RAS.

 

Un show inégal, mais qui vaut clairement le détour pour une poignée de matches, et pour l'ambiance radicalement différente du catch américain habituel. 

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Catch Review : TNA Impact (10/09/2014)

Publié le 11 Septembre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Impact continue son petit bonhomme de chemin avec les tapings de NYC, qui touchent progressivement à leur fin. Heureusement, le show de la semaine dernière a continué la tendance de ces dernières semaines, puisque les audiences remontent dans le nouveau créneau horaire, et sont presque revenues à un niveau normal.

- Hymne national synthé-Bontempi pour le 9/11, et pour l'intro de Chris Melendez.

- Srg Chris Melendez vs Zema. Un match tranquillou, avec un Sarge qui n'en fait pas trop, alors que je l'ai vu capable de plus sur le web.

- Roode dans le ring, remercie EY, parle trente secondes, et est interrompu par la Team MLK. Petit duel de promos, avec un Roode qui hype un peu Lashley tout en précisant qu'il n'en a pas peur et qu'il va lui botter le cul. Passage à tabac, et sauvetage par Joe et EY pour mettre en place un match immédiat.

- Joe, Roode & EY. Très bon 6-men tag match.

- Brittany tente de se renseigner auprès de Gunner pour savoir si Shaw est célibataire.

- Bromans & Velvet (w/A-Love & Zema) vs Rebel, Steve & Knux (w/Freak). Knux qui fait la roue = O_o. Un tag match tranquille, amusant, et une Rebel qui s'en sort pour son premier match tv ever.

- La Team 3D est confiante.

- Angle dans le ring, arrivée de EC3, pour expliquer sa situation, et exprimer sa colère. Angle improvise un Street Match pour EC3, contre Rhyno.

- EC3 vs Rhino, Street Fight. EC3 n'a pas peur de son adversaire, et charge tête la première, dans un match volontaire et efficace.

- Melendez est content de sa prestation, et motivé backstage.

- Les KOs réunies pour savoir qui sera en couverture (Velvet), ce qui agace Angelina. Havok se pointe, et démolit Gail et Brittany, avant de repartir avec la ceinture de Gail.

- Preacher Storm, qui reformate Manik.

- Un peu de promotion croisée avec Bellator, pour le match (assez moyen et peu compétitif) de Lashley.

- Gail cherche Havok.

- Preacher Storm & Sanada vs Aries & Tajiri. Un autre bon tag match, décidément.

- Les Hardyz sont confiants.

- Brawl Gail/Havok backstage, et dans l'arêne, jusqu'à l'intervention de la sécurité, qui se fait promptement démolir par Havok.

- 3d vs Hardyz vs Wolves, Table Match. Excellent main event, digne d'un PPV.

- Les Hardyz qui bookent un ladder match pour la suite de la Tag Series.


 

Un show plutôt sympathique, avec beaucoup d'action de qualité, la KO Div qui vient de passer la seconde, et de la hype pour No Surrender.

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Catch Review : WWE Night of Champions 2014 (21/09/2014)

Publié le 22 Septembre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Cinéma, Télévision, WWE

Summerslam était un PPV à l'action assez solide de bout en bout, mais au booking assez médiocre. Night of Champions, lui, part déjà avec un handicap : une carte particulièrement peu engageante...

- Christian, pour un segment talk-show sans intérêt avec Y2J, dans lequel ils se disputent gentiment en se souvenant du passé et parlent de Randy Boreton. Qui intervient, forcément, et fait une promo sympatoche backstage (à laquelle Jericho répond d'un piteux "total Jackass", et avec des jeux de mots foireux sur les serpents. Ouch).

- Usos vs Gold & Stardust, tag titles. La routine : ce n'est pas mauvais, mais ça ronronne gentiment tant ces deux équipes se connaissent désormais par coeur... et le spectateur aussi.

- Placement produit Mountain Dew par Zigg & Truth.

- Cesaro vs Sheamus, US Title. Un match assez classique entre les deux hommes, avec un moment ou deux assez sympathiques, mais sinon, RAS.

- Show & Apollo Henry se motivent backstage.

- Deux musiciens country aux commentaires... arf.

- Miz w/Sandow & Zigg w/Truth, IC title. Un match prétexte (avec un finish de merde), qui donnait un peu l'impression d'être en avance rapide par moments, pendant que les commentateurs parlaient régulièrement de tout sauf du match. Et bien sûr, Sandow se fait mettre minable par les deux chanteurs. *soupir*

- Rollins dans le ring, pour proclamer sa victoire sur un Reigns à l'hosto, et lancer un open challenge, auquel répond Dean Ambrose qui arrive en taxi (et donc n'a techniquement pas pu entendre l'open challenge, laule). Mini-brawl immédiatement parasité par l'Authority. Ça sentait beaucoup le déjà vu, franchement.

- Henry vs Rusev. Les hymnes nationaux, c'est fatiguant. Surtout quand Henry chiale pendant l'hymne. Un match gentiment bourrin, mais aussi très lent et peu captivant. Mwé.

- Y2J vs Boreton. Meh. Une porte de sortie prévisible pour Y2J, RKOé par Boreton. Ce n'était pas mauvais, les deux hommes sont des pros, mais je n'ai pas été intéressé par un match de Y2J ou d'Orton depuis des années, donc...Et les commentateurs étaient, une fois de plus, souvent distraits.

- Promo quelconque de Paige.

- Promo médiocre de Brie.

- AJ vs Nikki vs Paige. Divas Title. Bah ce n'était pas mauvais. C'était lent, et les filles parlaient beaucoup entre elles, notamment au moment de la tower of doom, mais bon... ça allait.

- Cena vs Lesnar, WHW title. Le même match qu'au dernier PPV, avec un Lesnar dominant et un Cena un poil plus résistant (mais particulièrement stupide dans ses attaques)... mais cette fois-ci, il est sur le point de gagner (facepalm), quand Rollins encaisse son MITB sur Lesnar... mais n'a pas le temps de capitaliser. Un finish bien daubé pour ce PPV.

 

Un PPV... qui ne mérite qu'un bon gros soupir. Rien de plus.

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Les bilans de Lurdo : La Famille Addams, la série animée (1992)

Publié le 21 Novembre 2011 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Animation, Jeunesse, Fantastique, Horreur, Sitcom, Comédie, Addams

La Famille Addams, la série animée :

Décevant portage animé de la série, diffusé dans la foulée des films de Sonnenfeld (d'ailleurs je suis le seul à vouloir que quelqu'un relance la franchise avec Banderas en Gomez et Ricci en Morticia ? Oui ? Tant pis...).

De la série des 60s, le dessin animé ne reprend que le générique, John Astin en Gomez (toujours excellent), et un doubleur pour Fester qui fait de son mieux pour coller à l'interprétation et la voix de l'acteur original.

Exit les nuances du personnage de Lurch (qui ici se contente de grogner pour un tout et un rien, et est résumé à "Frankenstein géant stupide sans épaisseur" ; exit aussi la musique typiquement 60s, et les gimmicks sonores associés au show (souvent remplacés ici par des bruitages prout-vomi-dégueu assez nazes) ; niveau design, on revient aux comic-strips originaux, ce qui n'est pas forcément un mal, mais le medium cartoon entraîne aussi une infantilisation très prononcée du tout.

C'est régulièrement too much, avec les Addams dans l'espace, des monstres qui envahissent la ville, Thing-kong, et des épisodes entiers situés dans des univers alternatifs, avec les Addams au far-west (exactement le même épisode que celui de Beetlejuice TAS), Mémé la bikeuse, la Chose à Hollywood (avec un acteur qui parle comme Shatner comme concurrent direct)...

À l'identique, la majorité des épisodes est centrée sur les personnages les plus "gamins" : Fester, donc (dans par exemple des épisodes assez nazes de Festerman, le superhéros), la Chose (qui, si elle devient un personnage à part entière, et non plus un seul faire valoir, se retrouve souvent dans des récits axés slapstick), Cousin Machin (devenu super espion, aux aventures improbables, et aux ennemis bondesques) et surtout Wednesday (au doublage plat et monotone plutôt déstabilisant) et Pugsley (qui ont une relation sadomasochiste assez bizarre, dans certains épisodes).

De la même manière, des ennemis récurrents sont introduits, histoire d'amener des conflits : les voisins vendeurs de sous-vêtements, et leur fils qui sympathise avec W&P ; ainsi que deux espions à la Spy vs Spy, qui en veulent aux Addams et à Machin en particulier (l'occasion de placer de nombreux moments façon Bip-bip et le Coyote)...

Gomez et Morticia s'en trouvent donc un peu abandonnés, si ce n'est dans une poignée de mini-épisodes, les emmenant en Espagne, ou montrant la crise de solitude de Morticia, délaissée par sa famille (!?).

Enfin, on a droit dans un épisode sur deux ou presque, à un gimmick bien agaçant, celui de la danse finale des Addams (remplacé dans les derniers épisodes par des mini-chansons), pour clore l'épisode ; ça meuble, c'est inutile, et c'est clairement une influence directe des films, tout comme Fester et Gomez qui jonglent avec n'importe quel objet.

Donc un bon gros bof.

Ce n'est pas particulièrement mauvais, et c'est même parfois assez amusant (généralement, lorsque les épisodes sont divisés en trois sous-épisodes, ça reste agréablement rythmé et divertissant ; lorsque l'on a droit à une seule intrigue délayée sur 22 minutes, déjà moins) mais ça peine à retrouver la folie maîtrisée et le morbide, bref, le charme de la série et des films, et ça cède un peu trop aux sirènes du nawak généralisé que permet le medium cartoon...

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Un film, un jour (ou presque) #785 : MOIS FRANÇAIS - Au Bistro du Coin (2011) & Sales Gosses (2017)

Publié le 4 Août 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, France, Musique

Pendant un mois, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​

Au Bistro du Coin (2011) :

Lorsqu'un SDF local décède, tous les habitants d'un quartier se mobilisent, pour monter un spectacle au profit des sans-abris : tout le monde défile ainsi au bistro du coin, tenu par Manu (Fred Testot), mais chacun a ses propres problèmes, ses propres motivations, et ses propres inimitiés...

Distribution sympathique pour cette comédie d'à peine 80 minutes (Testot, Guy Lecluyse, Eddy Mitchell, Bruno Solo, Vincent Desagnat, Frédérique Bel, Vincent Lacoste, Arsène Mosca, Éric & Ramzy, Nader Boussandel, Anne Girouard, Jérôme Commandeur, François Berléand, Arnaud Tsamere, Massot & Jouclat, Bruno Moynot, Majid Berhila, Issa Doumbia...) basée sur une idée de Testot, et qui malheureusement ne fonctionne pas vraiment.

La faute à un format particulièrement décousu, sorte de défilé de visages connus qui font tous leur numéro respectif, tour à tour, sans véritable contenu ni script particulièrement intéressant pour lier le tout ou lui donner du rythme.

Je ne serais pas surpris qu'une grosse partie du métrage ait été semi-improvisée sur place, en fonction des comiques disponibles au jour le jour... et même si ce n'est pas le cas, c'est l'impression que ça donne.

Pas très drôle, pas très rythmé, dommage.

2/6

Sales Gosses (2017) :

Bien décidé à profiter de son travail de moniteur de colonie de vacances pour rencontrer des filles, Alex (Thomas Solivérès) déchante rapidement en découvrant qu'il va devoir superviser des personnes âgées. Et lorsque ces dernières s'avèrent encore plus incontrôlables que de jeunes enfants, Alex se trouve rapidement dépassé...

Une comédie estivale de colonie de vacances particulièrement banale et générique, dans laquelle les enfants ont simplement été remplacés par des personnes âgées insupportables et intenables... et c'est à peu près tout.

C'est suffisamment rythmé, énergique et c'est globalement bien interprété (mention spéciale à Solivérès, plutôt sympathique), mais dans l'ensemble, c'est trop potache, balisé de bout en bout et anecdotique pour vraiment marquer les esprits, ou pour mériter autre chose qu'un visionnage tv en plein mois de juillet.

2.5 + 0.25 pour Issa Doumbia, qui a un role plus développé que d'habitude = 2.75/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Un film, un jour (ou presque) #792 : MOIS FRANÇAIS - Les Profs (2013) & Les Profs 2 (2015)

Publié le 10 Août 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, France, Jeunesse, UK

Pendant un mois, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​

Les Profs (2013) :

Pire lycée de France, l'établissement Jules Ferry est désormais le lieu d'une expérimentation improbable, puisque, désespérée, l'Académie impose au proviseur de recruter les pires profs de France (Pierre-François Martin-Laval, Isabelle Nanty, Christian Clavier, Arnaud Ducret, Stéfi Celam, Raymond Bouchard, Fred Tousch, Alice David, etc) dans l'espoir de provoquer un électro-choc dans l'établissement...

Adaptation (écrite, réalisée et interprétée par Pef) de la bande dessinée Les Profs, ce métrage potache s'avère assez frustrant et décousu, puisqu'il n'est, au final, qu'une succession de vignettes et de gags vaguement rattachés par un semblant d'intrigue.

Pas forcément surprenant, compte tenu du format de la bande dessinée d'origine, mais pas franchement convaincant, d'autant que le trait est très forcé, que tout le monde fait son petit numéro (Ducret qui nous fait un Van Damme du pauvre... *soupir*), et que, si ça fonctionne ponctuellement de par son absurdité, ce n'est tout de même pas très drôle sur la durée (en plus d'être répétitif).

Bon gros bof (vite vu, vite oublié).

2.5 - 0.25 pour la romance insipide que Pef donne à son personnage = 2.25/6

Les Profs 2 (2015) :

Sur ordre de la Reine d'Angleterre, les Profs (Pierre-François Martin-Laval, Isabelle Nanty, Didier Bourdon, Arnaud Ducret, Stéfi Celam, Raymond Bouchard, Fred Tousch) arrivent dans le meilleur établissement privé du Royaume-Uni, pour y superviser l'éducation de Vivienne (Gaia Weiss), sa petite-fille rebelle. Mais Boulard (Kev Adams) les accompagne, et s'éprend rapidement de la jeune femme...

Énorme bof pour cette suite précipitée et molle, qui fait énormément de place à Kev Adams (affublé d'une romance insipide avec une Gaia Weiss transparente) au détriment de tous les profs.

Ces derniers se retrouvent ainsi réduits à des gags éventés et répétitifs (et flatulents !), quand ils ne font pas tout simplement de la figuration (Bourdon, qui remplace Clavier), dans une intrigue générale assez superficielle et creuse, pleine d'accents approximatifs, et totalement centrée autour du personnage de Weiss, et de ses rapports avec Kev Adams.

Bref, si ce n'était pour l'ambiance vaguement Potterienne de l'école, quelques moments amusants, et un Eric Lampaert excellent en garde-chiourme de l'école, le tout n'aurait pas grand intérêt.

2 - 0.25 pour la chanson finale de Kev (avec chorégraphie générale), insupportable = 1.75/6

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Un film, un jour (ou presque) #802 : MOIS FRANÇAIS - Situation Amoureuse - C'est Compliqué (2014) & Adopte un Veuf (2016)

Publié le 18 Août 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, France, Romance

Pendant un mois, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​

Situation Amoureuse - C'est Compliqué (2014) :

Trentenaire parisien immature et fiancé à Juliette (Anaïs Demoustier), Ben (Manu Payet) vit une vie tranquille, jusqu'au jour où son amour d'enfance, Vanessa (Emmanuelle Chriqui), revient des États-Unis et décide de renouer avec lui...

Premier film de Manu Payet en tant que réalisateur et scénariste, SACC s'avère une comédie romantique ultra-basique, dans laquelle Payet se met en scène au cœur des attentions simultanées de deux jeunes femmes séduisantes auxquelles il ne peut pas résister. Rien que ça.

Le problème, c'est que les choix d'acteur de Payet sont assez peu intéressants, et qu'il ne fait pas un protagoniste très attachant. On peine en effet vraiment à s'intéresser à cet ado attardé et passif, à la fidélité toute relative, qui mérite bien tous les problèmes qu'il s'attire. Donc, forcément, lorsque le récit tente de jouer la carte de l'émotion, et de la happy end, ça tombe à plat.

Et alors qu'on aurait pu s'attendre à un côté humoristique plus développé et efficace, qui aurait compensé le tout, on se retrouve en fait avec de brefs moments comiques décalés, certes amusants, mais bien trop rares en regard du reste pour s'avérer convaincants.

Ajoutez à cela un rythme assez mollasson, et une première demi-heure assez inégale au niveau de la cadence des dialogues et de la mise en place, et on se retrouve avec un métrage assez décevant, qui ne m'a jamais particulièrement séduit.

2/6 (dont 0.25 pour Emmanuelle Chriqui jouer dans un français tout à fait respectable (je ne m'y attendais pas)

Adopte un Veuf (2016) :

Déprimé et veuf depuis peu, Hubert Jacquin (André Dussollier) se sent seul dans son immense appartement luxueux. Lorsqu'un quiproquo amène Manuéla (Bérengère Krief), une jeune femme exubérante à la recherche d'un endroit où se loger, à se présenter à sa porte, Jacquin finit par l'héberger chez lui. Et rapidement, le retraité se laisse contaminer par la bonne humeur et l'énergie de la jeune femme, allant même jusqu'à accueillir deux autres colocataires chez lui, Paul-Gérard (Arnaud Ducret) et Marion (Julia Piaton), eux aussi excentriques et improbables...

Une petite comédie sans prétentions et qui fonctionne principalement grâce à sa distribution très attachante, et qui a une bonne alchimie.

On voit passer brièvement Vincent Desagnat, le frère du réalisateur, on s'amuse de la cohabitation chaotique de cette petite bande, on sourit devant le côté "on n'est pas dupe des clichés de la comédie romantique", on soupire un peu devant les petites pointes de surjeu et d'hystérie ponctuelle (jamais suffisamment affirmées pour devenir un choix à part entière), on apprécie les petits moments décalés, çà et là, et on hausse les épaules en découvrant l'histoire du jeune malade, supposée assurer le quota émotion du tout mais qui laisse de marbre... bref : on passe un bon moment, certes imparfait, mais néanmoins agréable.

3.5/6

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Les bilans de Lurdo - Westworld, saison 1 (2016) - Bilan global

Publié le 21 Avril 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Lurdo, Science-Fiction, Drame, Thriller, Western, HBO

La semaine dernière, j'ai fini mes mini-critiques des épisodes de cette première saison en me posant une question : Pourquoi ? Pourquoi est-ce que Westworld, une série au budget et au savoir-faire évidents, ne m'a pas passionné plus que ça ? Éléments de réponse...

Westworld saison 1 - Bilan global :

Oui, Westworld est une série très bien produite, avec une direction artistique assurée, une réalisation efficace, et une interprétation globalement juste et convaincante.

Oui, c'est une série ambitieuse, qui a bien étudié et intégré le concept de la bicaméralité de l'esprit et de la conscience, pour l'appliquer au postulat de départ du film de Michael Crichton.

Et oui, la série est, en ce qui me concerne, bien meilleure que le film en question, qui m'avait relativement déçu.

Je reste néanmoins très mitigé (mitigé positif, pour être exact) devant la première saison de ce Westworld, une première saison qui semble s'être laissée dévorer par son ambition, victime d'une écriture pas forcément à la hauteur de celle-ci.

Le problème, en fait, c'est cette narration. Une narration fragmentée et fracturée, qui joue constamment la carte du mystère, de la surprise et des multiples lignes temporelles, pour raconter des histoires qui auraient peut-être été plus efficaces en étant narrées de manière linéaire.

Car se reposer constamment sur le "mystère" demande une grande rigueur d'écriture, et malheureusement, c'est un peu là que le bât blesse : entre la sous-intrigue de Maeve, qui repose sur deux personnages secondaires quasi-comiques, et dont le rebondissement le plus important prend place dans les épisodes les plus faibles de la saison ; les discours pseudo-philosophiques et profonds de Ford, qui rappellent très clairement qu'un Nolan se trouve à la barre de la série ; et cette tendance à vouloir camoufler au maximum ses objectifs derrière des effets de montage, de réalisation, etc, pour tout finir par révéler de manière basique, via des dialogues patauds et ronflants... on s'aperçoit vite que l'écriture fait autant de bien que de mal au programme, par son manque de rigueur (le concept de violence des hôtes envers les visiteurs est ainsi à géométrie très variable selon les épisodes) et ses approximations.

En fait, avec ses thématiques et son traitement qui ne sont pas sans évoquer Blade Runner, Battlestar Galactica, et compagnie, et ses nombreux tours de passe-passe scénaristiques, la série finit par vraiment ressembler à ce piano mécanique dont la production semble particulièrement éprise : la partition est jouée de manière techniquement propre, elle est parfois même très réussie, mais elle manque cruellement d'émotion, se déroulant mécaniquement sans réellement parvenir à impliquer le spectateur dans sa démonstration.

Et finalement, c'est assez approprié, puisque cette série traite de personnages robotiques contraints de rejouer chaque jour les mêmes scènes et les mêmes numéros ; mais ces derniers finissent par développer une conscience, et par sortir des chemins tracés par leur créateur.

La série, elle, n'en est pas encore là... peut-être qu'en saison 2, elle parviendra à s'émanciper de sa forme froide et distante, de sa mécanique laborieuse, pour enfin prendre vie devant nos yeux.

 

(retrouvez aussi sur ce blog la critique des épisodes 1x01-02 ; 1x03-04 ; 1x05-06 ; 1x07-08 ; 1x09-10 )

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Un film, un jour (ou presque) #870 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : L'Amour Sucré Salé (2018) & Le Roman de Notre Amour (2017)

Publié le 4 Février 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, Hallmark, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec chaque jour plusieurs critiques de films romantiques...

L'Amour Sucré Salé (Cooking With Love - 2018) :

Lorsque la présentatrice d'une émission culinaire pour enfants (Gabrielle Rose) s'avère incapable de tourner la nouvelle saison du programme pour des raisons de santé, Kelly (Ali Liebert), l'une des productrices, décide d'engager Stephen (Brett Dalton), un chef controversé et arrogant ayant besoin de redorer son image, pour la remplacer. Une collaboration qui ne se déroule pas sans accrocs, mais qui finit par s'avérer une opportunité en or pour le duo...

Une comédie romantique de Saint Valentin à thématique culinaire, et qui fonctionne principalement sur l'alchimie de son couple principal : Brett Dalton fait un chef arrogant (mais qui a bon fond) plutôt réussi ; comme je l'avais dit lors des fêtes de Noël 2017, Ali Liebert est une héroïne très attachante et dynamique ; et les seconds rôles ne sont pas désagréables du tout (Kimberley Sustad, Janet Kidder, les enfants, etc).

Certes, la rivalité avec l'autre producteur (Preston Vanderslice) est assez générique, et l'univers des coulisses d'un show de cuisine est plus ou moins intéressant, mais dans l'ensemble, le tout se regarde tranquillement, et on passe même un moment relativement agréable devant ce téléfilm.

3.75/6

Le Roman de Notre Amour (All For Love - 2017) :

Lorsque Diana (Teryl Rothery), la directrice de publication de Jo (Sara Rue) lui annonce que le premier jet de sa nouvelle romance (à thématique militaire) est générique et insipide, cette célibataire endurcie se retrouve obligée de faire équipe avec Colin (Steve Bacic), le frère de Diana, un ancien Navy Seal cynique, avec lequel elle ne s'entend pas du tout...

Une comédie romantique Hallmark plutôt décontractée, et qui fonctionne principalement grâce à la bonne alchimie qui existe entre une Sara Rue amusante et dynamique, et un Bacic un peu fatigué et bouffi, mais qui se met au diapason de sa collègue.

La première demi-heure, à base de romancière incapable galérant en camp d'entraînement militaire, est ainsi assez rythmée et amusante ; ensuite, le film connaît un petit coup de mou, alors que la romance se développe, et que le script tente de donner une image improbable du monde de l'édition des romans sentimentaux (à base de critiques clichés qui assistent à des lancements promotionnels onéreux, de ventes par millions, etc) ; enfin, le dernier tiers retombe un peu dans les clichés habituels de la rom-com Hallmark, avec quiproquo, pseudo-rivale amoureuse, et réconciliation in extremis.

Dommage que le tout ne réussisse pas vraiment à éviter tous ces écueils, parce que dans l'ensemble, les acteurs et le ton général du film sont plutôt sympathiques.

3.5 - 0.25 pour la jaquette finale du livre, tout simplement immonde + 0.25 pour Jordana Largy, amusante dans le rôle de la confidente de l'héroïne = 3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #731 : Chasse à l'Homme 2 (2016)

Publié le 8 Juin 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Chasse à l'Homme 2 (Hard Target 2) :

Traumatisé par la mort de son meilleur ami lors d'un affrontement de MMA, Wes Baylor (Scott Adkins) tente d'expier sa faute en se livrant à des combats clandestins en Asie. Jusqu'au jour où il est approché par Aldrich (Robert Knepper), qui lui propose un ultime combat extrêmement bien rémunéré. Mais ce combat s'avère rapidement être un piège, qui place Baylor en position de proie dans la jungle, face à une troupe de chasseurs armés jusqu'aux dents...

Une suite DTV au film de John Woo et JCVD (dont cette suite reprend des gimmicks visuels inutiles, comme les ralentis répétitifs et les envols de volatiles), et qui oppose le toujours efficace Scott Adkins à Knepper, Rhona Mitra, Temuera Morrison et à quelques autres trognes peu marquantes.

C'est bien là le problème principal de ce métrage : malgré des décors naturels assez beaux (très pratiques lorsque le budget est limité), et une réalisation compétente (ralentis exceptés, les affrontements sont filmées avec de l'ampleur... parfois même un peu trop, puisque régulièrement, on voit clairement que les coups et les frappes passent à trente centimètres de leur cible), le tout est relativement fauché, notamment au niveau de la post-production (bruitages, post-synchronisation), de certaines scènes d'action (les motos) et des seconds rôles, transparents et à l'interprétation assez inégale.

Et pour être franc, il n'y a pas franchement matière, ici, à remplir plus de 100 minutes de film : après une première demi-heure sympathique et assez pêchue, le métrage connaît ainsi un gros ventre mou lorsque le héros rencontre Ann Truong, et que commence à se développer un début de romance dans une grotte.

À partir de là, le film perd progressivement de son intérêt, malgré les efforts de Adkins et d'un Knepper qui semble vraiment s'amuser. Tout ce qui a trait à Rhona Mitra est raté (elle passe son temps à se faire démolir, elle ne sait pas vraiment se battre, etc...), certains personnages ne sont guère plus que des clichés sur pattes (l'espagnol matador avec son épée), et le métrage finit même par gagner la palme du générique de fin le plus inutile au monde, avec plusieurs minutes de Scott Adkins en train d'explorer une ville avec un air perplexe, sur une musique de suspens... sans que ça ne débouche sur quoi que ce soit.

Il faut croire que le réalisateur avait promis à l'office de tourisme local plusieurs minutes promotionnelles en échange d'un droit de tournage quelconque...

Dans l'ensemble, un DTV très passable, qui ne restera pas comme l'un des meilleurs films de Scott Adkins (malgré toute sa bonne volonté et son implication).

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #762 : MOIS FRANÇAIS - Un Ticket pour l'Espace (2005) & RTT (2009)

Publié le 17 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, France, Comédie, Science-Fiction, Aventure, Histoire, Fantastique, Action, Thriller, Policier, Romance

Pendant un mois, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​ 

Un Ticket pour l'Espace (2005) :

Pour convaincre les Français de l'intérêt de la recherche spatiale, un jeu de grattage est organisé, avec à la clef deux places à bord de la navette française, aux côtés du Colonel Beaulieu (Olivier Baroux), du Capitaine Soizic (Marina Foïs) et du Professeur Rochette (Frédéric Proust). Mais les deux gagnants sont assez improbables : Stéphane Cardoux (Kad Merad), un acteur raté et mythomane, et Alexandre Yonis (Guillaume Canet), un psychopathe voulant se venger de Beaulieu...

Non, ce n'est pas fin. Non, ce n'est pas le summum de l'humour et de la subtilité. Non, ce n'est pas toujours très bien joué (entre autres, j'ai toujours du mal avec l'interprétation de Marina Foïs) ni bien rythmé (ça prend son temps à démarrer). Oui, c'est bordélique, inégal, et ça ne fonctionne réellement que ponctuellement, comme un sketch étiré sur plus de 90 minutes.

Mais un film qui joue à ce point la carte de l'absurde, qui se paie une telle bande originale (chapeau bas, Erwann Kermorvant), et qui se permet de refaire Alien avec un dindon géant mutant, le tout dans une station à l'intelligence artificielle doublée par Enrico Macias... ça force un minimum le respect.

Allez, 3/6

RTT (2009) :

Plaqué par sa compagne, Arthur (Kad Merad) décide de partir pour Miami, afin d'empêcher le mariage de celle-ci avec un riche inconnu. En chemin, cependant, il est utilisé par Émilie (Mélanie Doutey), une cambrioleuse, pour faire passer à son insu un tableau volé à l'aéroport. Arrêtés par un policier français (Manu Payet) à leur arrivée aux USA, le duo improbable prend alors la fuite dans les Everglades, les autorités sur les talons...

Une comédie d'aventures façon La Chèvre/Pierre Richard qui peine à convaincre, puisqu'elle tente de mélanger tous les genres (thriller, action, aventure, romance, policier, comédie, cambriolage), mais se limite en fait à plusieurs grosses courses-poursuites liées par une succession de grosses ficelles et de coïncidences assez honteuses et improbables, censées servir de script.

Ce n'est pas la faute de la distribution, qui fait de son mieux (même si Mélanie Doutey manque un peu de punch ou de présence pour totalement convaincre), et qui a eu droit à des vacances en Floride ; et la réalisation est d'ailleurs tout à fait honorable.

Mais c'est vraiment le script qui pêche, un script qui ne parvient pas vraiment à faire se développer la romance principale de manière naturelle et crédible, et qui use de raccourcis narratifs et de personnages clichés (le flic qui se découvre homosexuel à Miami) qui sonnent assez creux.

Loin d'être satisfaisant, donc, même si ce n'est pas trop mal rythmé.

2 + 0.25 pour les paysages de Floride et Miami = un petit 2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #763 : MOIS FRANÇAIS - Les Kaïra (2012) & Pattaya (2016)

Publié le 18 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, France, Musique, Aventure

Pendant un mois, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​  

Les Kaïra (2012) :

Glandeurs de banlieue, Mousten (Franck Gastambide), Abdelkrim (Medi Sadoun) et Momo (Jib Pocthier) vivent à Melun, et ne font rien de leur vie. Jusqu'au jour où ils repèrent une annonce proposant de devenir acteurs de films pornographiques : voyant là l'occasion rêvée de devenir riches, célèbres, et de séduire de nombreuses femmes, le trio décide alors de tourner au plus vite leurs bandes démos... 

Adaptation par Franck Gastambide du programme court Kaïra Shopping, ce long-métrage ne fait clairement pas dans la finesse, la subtilité, et le bon goût. Cela dit, une fois qu'on a pris ça en compte... c'est assez amusant.

Et je ne sais pas si c'est parce que j'ai connu des mecs comme ce trio improbable, ou si tout simplement, parce que le film sait rester attachant et sincère avec ses personnages, mais j'ai véritablement trouvé le tout sympathique, avec de nombreux détails amusants, un Ramzy plutôt drôle en caïd de banlieue, une Pom Klementieff charmante (bien avant les Gardiens de la Galaxie 2), des caméos en tous genres...

Bref, si l'on excepte un rythme un peu inégal parfois à la limite d'une succession de sketches, et un abus de gags à base de smash cuts, Les Kaïra s'avère une comédie tout à fait honorable et bien interprétée.

3.5/6

Pattaya (2016) :

Las de la routine de leur vie de banlieue, Franky (Franck Gastambide) et Krimo (Malik Bentala) rêvent de partir pour Pattaya, une station balnéaire de Thaïlande où Reza (Ramzy Bédia), le cousin de Krimo, s'est installé et connaît la gloire et le succès. Pour s'y rendre sans dépenser un sou, le duo inscrit alors Karim (Anouar Toubali), le nain de leur quartier, au championnat du monde de Boxe Thaï des Nains organisé par le Marocain (Gad Elmaleh) à Pattaya. Mais rapidement, sur place, la situation dégénère...

Sorte de suite spirituelle aux Kaira, mâtinée de Very Bad Trip 2 et de Kickboxer, cette comédie à nouveau signée Franck Gastambide s'inscrit donc dans la droite lignée du film précédent, reprenant un trio principal très similaire, et l'envoyant à l'autre bout du monde, dans des décors paradisiaques plutôt bien mis en valeur.

Et dans l'ensemble, ça fonctionne assez bien, du moins, autant que le film de 2012. Gastambide semble plus assuré, derrière et devant la caméra, et ça fourmille toujours autant d'idées et de gags absurdes, assurant le quota de rires.

Malheureusement, cela s'agrémente de multiples caméos inutiles, qui parasitent un peu le tout (Hanouna, Quarteron), d'une seconde moitié au rythme plus inégal, et de quelques pointes d'humour graveleux/scato pas forcément indispensables.

Au final, on s'amuse, le délire est assuré, mais ça manque d'un petit quelque chose pour vraiment rester dans les mémoires.

3.5/6

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Catch Review : WWE Mae Young Classic 2017 - Seizièmes de Finale - Round 1

Publié le 2 Septembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Review, Télévision, Catch, Action, WWE, MYC

Après le succès du Cruiserweight Classic, place aux femmes, avec le Mae Young Classic opposant 32 catcheuses des quatre coins de la planète...

WWE Mae Young Classic 2017 - Seizièmes de Finale - Round 1 :

- Commenté par Lita et Jim Ross (qui ne semblent pas vraiment très à l'aise, bizarrement).

- Amusant d'avoir des images d'archive de Shimmer avec le logo présent en gros dans le coin de l'écran.

- Moins amusant d'avoir un public d'über-smarks réagissant devant le moindre mouvement avec des cris extatiques, et ponctuant chaque compte de deux d'un one-two-sweeeet !

- Princesa Sugehit (Mexico) vs Kay Lee Ray (Écosse). Pas forcément un match désagréable, mais rien d'exceptionnel : le booking limitait Kay Lee Ray dans ses acrobaties, le rythme était un peu haché et le résultat était assez prévisible, vu que Sugehit est la seule représentante du Mexique dans le tournoi.

- Serena Deeb vs Vanessa Borne. Le comeback de Serena (avec des cheveux, des kilos en moins, sans alcool et sans ses prothèses mammaires), avec en prime interview de pré-match sur son passage dans la SES (hey, Punk dans des images d'archive !) vs une catcheuse débutante déjà sous contrat avec la NXT, très confiante, et possédant une bonne attitude de méchante. Sans surprise, c'est Deeb qui dirige le match, et fait le gros du travail, tandis que Borne reste très basique et limitée. RAS.

- Zeda vs Shayna Baszler. Une asiatique de la NXT ("représentant" la Chine), vs Baszler, une ex-compétitrice de MMA, copine de Ronda Rousey (présente dans le public). Un match un peu sec et abrupt, clairement là pour établir Baszler en tant que tank indestructible. RAS à nouveau.

- Kimber Lee (Abbey Laith) vs Alpha Female (Jazzy Gabert). Kimber Lee, ex-championne de la Chikara, désormais à la NXT, vs Alpha Female, l'allemande en mode tank, là aussi, avec un thème d'entrée orchestral et choral plutôt réussi. Un match assez typique de Kimber Lee, qui se fait démolir par une adversaire impressionnante, mais finit par se reprendre, et par arracher une victoire. Efficace.

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Un démarrage en douceur pour le Mae Young Classic : aucun match particulièrement mémorable, et des résultats sans trop de surprise, mais en guise d'introduction, c'était tout à fait honorable.

(prochain épisode : Marti Belle, Mia Yim, Rachel Ellering, Mercedes Martinez et Crazy Mary Dobson.... ça devrait donner quelque chose de plus pêchu, déjà.)

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Un film, un jour (ou presque) #760 : MOIS FRANÇAIS - Eyjafjallojökull (2013) & Raid Dingue (2016)

Publié le 15 Juillet 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, France, Romance, Action, Policier

Pendant un mois, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​

Eyjafjallojökull (2013) :

Lorsque l'éruption d'un volcan islandais bouleverse les plans d'Alain (Dany Boon) et de Valérie (Valérie Bonneton) - un couple de divorcés ne se supportant pas, et traversant l'Europe pour rejoindre la Grèce, où se déroule le mariage de leur fille - , le duo n'a d'autre choix que de faire route ensemble, pour le meilleur et surtout pour le pire...

Une comédie romantique reposant intégralement sur les épaules du duo Boon/Bonneton, qui fonctionne heureusement très bien, malgré une écriture globale pas à la hauteur : la caractérisation d'Alain et Valérie est très inégale (le personnage féminin écope de tous les défauts - menteuse, fourbe, mère absente, sarcastique, agressive - et des coups les plus bas, la rendant nettement plus antipathique que Boon), les personnages secondaires sont inexistants, et, outre quelques gags téléphonés, les disputes constantes des deux personnages rendent la première moitié du film assez fatigante.

D'autant qu'occasionnellement, se présentent des ruptures de ton, durant lesquelles les deux personnages tentent littéralement de se tuer dans des scènes à l'ultra-violence et au slapstick outranciers, qui tranchent énormément avec le "réalisme" du reste du métrage.

Cela dit, le film reste rythmé, et les acteurs sympathiques, donc...

Un 3/6 indulgent

Raid Dingue (2016) :

Fille du ministre de l'Intérieur (Michel Blanc), Johanna (Alice Pol) ne rêve que d'une chose : intégrer le RAID et devenir officier d'élite. Mais la jeune femme est maladroite et incapable. Jusqu'au jour où son père joue de ses contacts pour qu'elle rejoigne l'école de formation du RAID, où elle est placée sous la supervision d'Eugène Froissard (Dany Boon), un officier taciturne, machiste et misogyne particulièrement malchanceux et déprimé...

Une comédie écrite et réalisée par Dany Boon, qui se met donc en scène dans un rôle d'apparence relativement peu sympathique... mais ce n'est rien en comparaison de l'héroïne du film.

Alors que Johanna aurait dû être maladroite mais attachante, sympathique tout en étant malchanceuse, Alice Pol la surjoue complètement, et en fait une sorte de Mr. Bean au féminin, un véritable cartoon sur pattes, une idiote indisciplinée, bornée et insupportable qui fait des grimaces, sème la pagaille autour d'elle, provoque catastrophes sur catastrophes, etc, sans jamais paraître s'en apercevoir, ou s'en émouvoir, tant elle semble dans sa bulle.

Ça rend le personnage instantanément agaçant, et forcément, ça plombe une grosse partie de l'intérêt potentiel du film. Déjà qu'à la base, le surjeu est l'un des problèmes récurrents de ce film (Yvan Attal est lui aussi totalement calamiteux en grand méchant cabotin et travesti)...

Une héroïne antipathique, des problèmes évidents de rythme et de ton, des gags très faibles, une dernière partie mêlant romance forcée et action superflue, un Florent Peyre sous-exploité : ce n'est vraiment pas bon.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #784 : MOIS FRANÇAIS - Et ta soeur (2016) & Jour J (2017)

Publié le 4 Août 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, France, Drame, Romance

Pendant un mois, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​

Et Ta Soeur (2016) :

Déprimé suite à la mort de son frère, Pierrick (Grégoire Ludig) est invité par Tessa (Géraldine Nakache), sa meilleure amie, à passer une semaine seul dans la maison familiale, sur une île bretonne isolée. Mais à son arrivée sur place, Pierrick s'aperçoit que Marie (Virginie Efira), la demi-sœur de Tessa, occupe déjà les lieux...

Alors que le postulat de départ de ce métrage (adaptation du film américain Ma meilleure amie, sa sœur et moi - 2012) et sa distribution sympathique et drôle auraient pu donner quelque chose de léger et d'amusant, on se retrouve en fait avec une comédie dramatique typiquement française/bobo, un huis-clos transposé dans une luxueuse demeure bretonne, et qui se résume à un homme, deux femmes, des non-dits, des quiproquos, une illustration musicale pseudo-trendy, et 90 minutes de blabla et de conflits insipides filmés par une caméra portée tremblotante.

C'est gris, ça ne va nulle part, ça ne raconte pas grand chose, et malgré les efforts du trio de tête (qui n'est pas désagréable du tout), ça n'a qu'un intérêt limité.

1.5/6

Jour J (2017) :

Après avoir couché avec Mathias (Nicolas Duvauchelle) lors d'une soirée, Juliette (Reem Kherici), une wedding planneuse, découvre que ce dernier est fiancé à l'une de ses ennemies d'enfance (Julia Piaton), qui, par un malheureux concours de circonstances, décide d'engager Juliette pour organiser son mariage...

Une comédie romantique co-écrite par Kherici, Kazandjian, et Philippe Lacheau, et qui, comme pas mal de films de cette bande (Babysitting, Alibi.com, Épouse-moi mon pote) ne parvient pas à se défaire de ses influences (ici, Un Mariage trop parfait, entre autres).

Résultat : on a constamment une impression de déjà vu, pas aidée par des gags franchement téléphonés (un autre problème récurrent des scripts de Lacheau & co), par de nombreux seconds rôles sous-exploités (Sylvie Testud n'est là que pour s'entendre dire qu'elle est jeune et canon ; la mère alcoolique jouée par Chantal Lauby fait de la semi-figuration, et n'est là que pour permettre une scène mélodramatique peu convaincante ; François-Xavier Demaison se prend pour Seth Rogen ou Zach Galifianakis ) et par un Nicolas Duvauchelle bien terne, qui ressemble presque à une doublure lumière de Philippe Lacheau, dans son rôle (déjà que le personnage - infidèle et menteur - est tout sauf attachant...)

(d'ailleurs, amusant de voir que Kherici a casté ses deux ex, Lacheau et Stéphane Rousseau, dans les rôles d'un couple gay, et que son love-interest ressemble à ce point à Lacheau, notamment dans sa tenue)

Bref, une rom-com mollassonne qui finit par tourner à vide, et qui accumule les grosses ficelles et les coïncidences improbables, comme autant de rebondissements forcés qui ne convainquent pas.

2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #783 : MOIS FRANÇAIS - Madame Irma (2006) & L'Idéal (2016)

Publié le 3 Août 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, France, Romance

Pendant un mois, à l'occasion de la Fête Nationale, retour sur un cinéma que je délaisse trop souvent : la comédie française... ​​

Madame Irma (2006) :

Renvoyé de son poste de PDG, Francis Lenoir (Didier Bourdon) cache ce licenciement à sa famille, et, faute d'un autre poste similaire, il tente de trouver une alternative rémunératrice : se travestissant, il endosse alors l'apparence et l'identité de Madame Irma, une voyante roumaine, et il entreprend de profiter au maximum de la crédibilité de ses concitoyens...

Alors je ne sais pas trop si c'est le côté nostalgie pour les Inconnus qui a joué, ou quelque chose d'autre, mais j'ai trouvé le tout relativement sympathique (sans plus). Bourdon se donne à fond dans ce personnage double, c'est plutôt amusant, et ça fait toujours plaisir de voir Legitimus et Bourdon réunis à l'écran (même si Legitimus surjoue ponctuellement).

Après, on pourra regretter que le film tourne exclusivement autour du pognon, sans jamais prendre de recul là-dessus, et qu'il reste globalement à la surface de son sujet, ratant quelques opportunités de pousser le bouchon un peu plus loin.

Anecdotique, mais amusant.

3.25/6

L'Idéal (2016) :

Reconverti dans le recrutement de mannequins russes après sa carrière dans la publicité, Octave Parango (Gaspard Proust) est contacté par L'Idéal, une grande marque internationale de cosmétiques frappée par un scandale, et à la recherche d'une nouvelle égérie. Octave a désormais une semaine pour la trouver, tout en étant supervisé par Valentine Winfelt (Audrey Fleurot), directrice artistique autoritaire et hostile...

Contre toute attente, 99 Francs s'était avéré une bonne surprise, portée par un Dujardin impertinent, par l'écriture corrosive de Beigbeder, et par l'énergie de salle gosse de Jan Kounen, à la réalisation.

L'Idéal est, en quelque sorte, la suite de 99 Francs... mais sans Kounen et Dujardin. Beigbeder adapte ici lui-même son roman Au secours pardon, s'attaquant ici au monde de la mode, avec Gaspard Proust en lieu et place de Jean Dujardin...

... et c'est là que ça commence à coincer. Proust n'est pas mauvais, loin de là, mais il n'a pas forcément l'énergie, le timing et le charisme de Dujardin... et il se fait totalement éclipser à l'écran par Audrey Fleurot, excellente (et que j'aurais vraiment voulu voir face à Dujardin).

Ajoutez à cela une réalisation correcte, mais pas particulièrement inventive, de Beigbeder, et un propos un peu répétitif par rapport à 99 Francs, et tout de suite, on se rend compte qu'on y a perdu pas mal au change.

D'autant que le cynisme et la complaisance partielle de l'auteur vis à vis de ce milieu (ou du moins, dans sa représentation trashy au possible) ont tendance à fatiguer, sur la durée, et que l'intrigue de ce métrage est assez peu captivante, tentant un revirement sincère et plein d'émotion©®™ peu convaincant dans la dernière demi-heure.

Résultat nettement plus mitigé que 99 Francs, donc.

Cela dit, Jonathan Lambert en patronne transsexuelle de L'Idéal, bonne idée de casting, d'autant que le bonhomme le joue au premier degré, sans jamais tomber dans la caricature.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #975 - QUINZAINE ALIENS - 11 - Alien : Covenant (2017)

Publié le 30 Mai 2019 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Science-Fiction, Horreur, Thriller, Aliens

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus... et pendant deux semaines, à l'occasion des 40 ans de la franchise Alien, retour sur les films de la saga, et sur ceux de sa grande rivale, Predator.

Alien - Covenant :

Suite à un incident technique, l'équipage (Katherine Waterston, Billy Crudup, Danny McBride, Michael Fassbender) du Covenant, un vaisseau-colonie, capte un appel à l'aide, lancé par Elizabeth Shaw, du Prometheus. En le suivant, ils arrivent sur une planète habitable où ils ne trouvent que David (Michael Fassbender), l'androïde de bord du Prometheus et son ultime survivant. Mais celui-ci s'avère menaçant, et ses expériences ont donné naissance à une forme de vie des plus meurtrières...

Là aussi, un film déjà passé en revue sur ce blog, et qui souffre lui aussi clairement d'un revisionnage dans le cadre de cette saga.

Covenant, c'est "on prend les mêmes, et on recommence... littéralement" : Ridley Scott a beau s'être débarrassé de Damon Lindelof, son scénariste de Prometheus, il s'est rabattu sur John Logan (Star Trek Nemesis, Penny Dreadful, les derniers James Bond, et d'autres films pour lesquels son travail a été largement surestimé), et, visiblement, il lui a demandé de faire un bon gros remake d'Alien (et de Prometheus), histoire de remplir une bonne moitié des deux heures de ce Covenant.

Résultat : un film qui cumule tous les défauts de Prometheus (personnages incapables, mise en place mollassonne, réactions improbables, narration pataude, flûte, incohérences internes et avec le reste de la saga) sans en avoir les qualités (direction artistique, visuels mémorables), et qui se concentre à nouveau sur David, un androïde atteint de la folie des grandeurs, qui semble être la seule chose qui intéresse Ridley Scott dans cette franchise (probablement que Scott voit là quelque chose qui lui tient à cœur sur le rapport créateur/création qui échappe à ce dernier, notamment vis à vis de la franchise Alien).

Covenant n'a donc pas la moindre tension (il y a bien un peu d'action, mais bon), se contente d'accumuler les mauvais clichés, les créatures numériques au rendu discutable, et ressemble trop souvent à un mauvais slasher persuadé d'être profond et intelligent, vraiment très loin de ce qu'était initialement la franchise Alien.

Très mauvais, et énervant. Scott devrait arrêter de tenter de se réapproprier ce mythe qui lui a échappé depuis longtemps, tant ça empire de film en film.

1.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #939 : Le Retour de Mary Poppins (2018)

Publié le 12 Avril 2019 par Lurdo dans Animation, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Jeunesse, Musique, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​ 

Le Retour de Mary Poppins (Mary Poppins Returns - 2018) :

En pleine Crise économique, lorsque la famille Banks - Michael (Ben Whishaw), ses trois enfants et sa soeur Jane (Emily Mortimer) - apprend qu'elle est sur le point d'être expulsée de chez elle, l'arrivée de Mary Poppins (Emily Blunt) lui fait l'effet d'une bouffée d'oxygène. Et, avec l'aide de Jack (Lin-Manuel Miranda), un allumeur de réverbères optimiste, Mary va (une nouvelle fois) bouleverser l'existence du petit clan...

Alors d'office, je préviens : je n'ai aucune nostalgie particulière pour le film original, que je n'ai pas revu depuis plus de 25 ans, et dont je n'ai qu'un très vague souvenir. Par conséquent, le facteur nostalgie/fanservice de ce métrage (un facteur qui semble jouer un rôle prépondérant dans la réception du film, notamment en ligne, où émettre la moindre critique de ce métrage équivaut à un sacrilège, et vous vaut apparemment d'être traité de tous les noms) n'est pas du tout entré en ligne de compte lors de mon visionnage de cette suite/remake.

Une suite/remake pas franchement utile, il faut bien l'admettre, et qui, pendant le plus gros de ses deux heures et quelques, choisit de ne pas se ranger sur le créneau de l'innovation technologique (contrairement à l'original, qui poussait la technique Disney dans ses derniers retranchements), et de produire à la place une copie fidèle et appliquée de l'original, destinée à susciter un effet Madeleine de Proust chez ses spectateurs adultes.

Et c'est bien là que le bât blesse, puisque si l'on n'est pas sensible à cet aspect doudou nostalgique, on a un peu tendance à rester de marbre devant un métrage certes bien produit et bien interprété (Blunt est excellente dans un rôle finalement peu avantageux et assez strict ; elle a heureusement l'occasion de se lâcher un peu lors d'un numéro cockney amusant), mais assez décousu, et relativement creux : les chansons assez génériques laissent de marbre, la réalisation est académique, les clins d’œil au film original sont inégaux (Dick Van Dike, ça passe ; Angela Lansbury en remplaçante évidente de dernière minute de Julie Andrews, mouais), certains choix de casting laissent dubitatifs (Meryl Streep en cousine de Poppins, la moustache de Whishaw, et même Lin-Manuel Miranda, qui fait un peu pièce rapportée), et certains choix créatifs, eux, sont discutables (les allumeurs de réverbères en BMX, qui escaladent Big Ben... alors qu'au final, ça ne sert à rien dans l'intrigue ; la conclusion, façon "la charité envers les pauvres mendiants, c'est bien, mais investir son argent pour assurer l'avenir de sa famille, c'est mieux", fait un peu grincer des dents)...

Bref, un long-métrage assez décevant, qui n'a (pour moi, j'entends bien) pas un quart du charme de l'original, et ressemble un peu à une pâle imitation manquant de rythme et de dynamisme. Ce n'est pas mauvais, loin de là, et ça assure un minimum le spectacle, mais c'est simplement inutile.

3/6

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Les bilans de Lurdo : Marley's Ghosts, saison 1 (2015)

Publié le 11 Mai 2019 par Lurdo dans Comédie, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Review, Sitcom, UK, Télévision

Série comique anglaise diffusée en 2015 et en 2016 sur la chaîne Gold, Marley's Ghosts a connu deux saisons, pour un total de neuf épisodes d'une petite demi-heure, tous écrits par Daniel Peacock, acteur, réalisateur et scénariste officiant à la télévision britannique depuis la fin des années 70...

Marley's Ghosts, saison 1 (2015) :

La vie de Marley Wise (Sarah Alexander), une quadragénaire magistrate, n'est pas des plus tranquilles, entre un mariage malheureux avec Adam (John Hannah), et une relation extraconjugale compliquée avec Michael (Nicholas Burns). Et la situation ne s'arrange pas lorsque Adam s'étouffe, le jour même où Michael a un accident de voiture fatal avec une vicaire (Jo Joyner)... d'autant que les fantômes de ces trois morts décident de s'installer chez Marley et de la hanter !

Une première saison qui n'atteint même pas les 90 minutes d'un long-métrage, et qui s'avère, par conséquent, assez superficielle, et finalement peu convaincante. Après un premier épisode de mise en place, la série tente rapidement d'exploiter son postulat de départ, en faisant venir une exorciste excentrique (Cariad Lloyd) et une cambrioleuse (Sydney Rae White) puis, dans le dernier épisode, en allant dans une direction plus mélodramatique, avec Beth (Beattie Edmondson), la fille cachée d'Adam, qui débarque et cherche à connaître son père.

En soi, pourquoi pas... mais le souci principal de la série, c'est son rythme. La série manque ainsi cruellement de dynamisme, de timing comique et d'énergie, et cela se ressent dans chaque épisode : sur les 35 minutes de ces derniers, on a souvent l'impression que l'épisode est terminé au bout d'une vingtaine de minutes, et que les dix dernières servent de remplissage.

À l'identique, malgré des acteurs attachants (Hannah, Alexander, Mina Anwar dans le rôle de la voisine ; les autres personnages, je suis moins convaincu, notamment Nicholas Burns, qu'on a un peu de mal à prendre au sérieux en tant qu'amant séduisant de l'héroïne), les dialogues ne pétillent que trop rarement, et les moments vraiment amusants sont rares, alors même que la série semble régulièrement vouloir adopter les codes du théâtre de boulevard.

Bref, ça ne fonctionne pas réellement, malheureusement, à tel point que j'ai fréquemment eu l'envie, au fil de ces trois épisodes, d'arrêter là sans passer à la seconde saison.

Cela dit, le tout dernier épisode donne lieu à quelques échanges assez touchants entre Adam et sa fille, et cela m'a donné envie de voir si, oui ou non, la série allait trouver son ton en saison 2. Une saison 2 composée de six épisodes, que j'espère plus maîtrisés, et moins éparpillés...

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Retrouvez toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici et ici.

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Christmas Yulefest 2014 - 60 - Get Santa (2014)

Publié le 30 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Comédie, Jeunesse, Noël, UK, Christmas

Noël est passé, mais comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Get Santa :

Après avoir découvert Santa Claus (Jim Broadbent) dans son abri de jardin, Tom (Kit Connor), 9 ans, apprend que le Père Noël s'est écrasé, que ses rennes errent dans Londres, et que son traîneau est perdu dans les parages. Décidé à l'aider, Tom fait fi de l'interdiction de sa mère, et se tourne vers son père Steve (Rafe Spall), sous contrôle judiciaire... mais bientôt, Santa est arrêté, et envoyé en prison. Tom et Steve n'ont plus qu'une seule solution : le faire évader, afin de sauver Noël...

Pendant une bonne heure de ce long-métrage anglais, Christopher Smith (ici produit par Ridley Scott) décide de refaire, pour une raison ou une autre, ce que les chaînes de tv us et canadiennes produisent régulièrement : une histoire de Père Noël en difficulté, écrasé quelque part, et d'une famille divisée qui doit l'aider à sauver Noël.

Pendant une bonne heure, c'est prévisible, téléphoné, quelconque, et particulièrement dérivatif.

Pendant une bonne heure, c'est affreusement terne, convenu, et à part quelques moments de flegme anglais typique (malheureusement contrebalancés par du slapstick et de l'humour de bas-étage - avalage de mouche, rennes qui pêtent, coup de punching ball dans les bollocks, pistolet à bouse), on a vraiment l'impression d'avoir déjà vu tout ça des dizaines de fois...

Pendant une bonne heure, les clichés se succèdent, les images sont sombres, ça manque de la moindre magie essentielle aux films de Noël, ça flirte par moments avec un réalisme social clairement british, bref : c'est un encéphalogramme totalement plat, avec des acteurs qui ne se foulent pas trop.

Et puis, au bout d'une heure, Christopher Smith se souvient qu'il réalise un long-métrage, et il décide d'utiliser son budget effets spéciaux pour aller visiter le village du Père Noël, et lancer un traîneau dans le ciel.

Soudain, ça reprend un peu de poil de la bête et ça s'énerve, même si le tout reste toujours visuellement très effacé. D'ailleurs, malheureusement, le merveilleux s'efface très bientôt pour laisser la place à une évasion assez peu engageante et une poursuite automobile molle qui en plus souffrent d'une illustration musicale affreusement peu inspirée.

Bref, on se demande vraiment ce qui est passé par la tête de Smith pour écrire et réaliser un film aussi... inutile.

2.25/6

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