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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Résultat pour ""the good place""

Un film, un jour (ou presque) #1126 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Always Be My Maybe (2019)

Publié le 9 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Review, Romance, St Valentin

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...​ 

Always Be My Maybe (2019) :

Inséparables depuis leur enfance, Sasha (Ali Wong) et Marcus (Randall Park) se sont cependant brusquement perdus de vus peu de temps après la mort de la mère de Marcus, et après qu'ils aient franchi le pas à l'arrière de la voiture de Marcus. Désormais chef particulièrement renommée, ambitieuse et moderne, Sasha revient à San Francisco pour ouvrir un restaurant, et elle retrouve Marcus, devenu ouvrier pour le compte de son père et, dans son temps libre, musicien stoner sans perspective d'avenir. Malgré leurs différences, et leur séparation difficile, les deux amis d'enfance vont alors se retrouver, et apprendre à se connaître de nouveau...

Comédie romantique Netflix issue de l'équipe Bienvenue chez les Huang, puisqu'on a là  la showrunneuse de la série (Nahnatchka Khan), l'un de ses interprètes (Park), et l'une de ses scénaristes (la comique Ali Wong), entre autres... et qu'il faut bien l'avouer, le film fait très pitch de série comique single-camera (et en a la réalisation dans grand relief).

C'est bien simple, en regardant le film dans son ensemble, on a souvent l'impression d'assister à plusieurs saisons condensées d'une telle série, ce qui donne un rythme assez étrange au tout : la relation des deux protagonistes évolue un peu bizarrement (le passage de la brouille à la réconciliation est un peu précipité et bancal), comme si des pages entières de développement avaient sauté, et des punchlines et des gags amusants tombent un peu à plat faute du rythme ou de l'énergie du format sitcom.

De plus, il faut bien l'admettre, j'ai eu un peu de mal avec la romance principale : Randall Park est toujours très sympathique, mais Ali Wong, avec ses énormes lunettes de hipster et son côté abrasif, ne fait pas une protagoniste de comédie romantique très engageante. D'autant qu'au final, on n'est pas si loin que ça de la comédie romantique façon Judd Apatow, avec le mec glandeur qui s'éprend d'une career woman et qui change radicalement pour elle...

À partir de là, et malgré un caméo (très amusant et à rallonge) de Keanu Reeves, je n'ai pas vraiment accroché à ce film s'inscrivant clairement dans la mouvance de Crazy Rich Asians (représentativité asiatique + romance + ambition et succès + clinquant), mais pas particulièrement plus convaincant.

3/6  (pour Randall Park, Keanu et pour Michelle Buteau)

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1130 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Jexi (2019)

Publié le 10 Février 2020 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Review, Romance, Science-Fiction, St Valentin, CBS

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Jexi (2019) :

Replié sur lui-même, sans ami, et accro à son téléphone portable, Phil (Adam Devine) vit une existence médiocre et solitaire, ses ambitions journalistiques réduites à la conception de listes génériques pour un site web quelconque. Jusqu'à ce qu'il doive changer de portable, et que Jexi (Rose Byrne), l'assistant connecté de son nouvel appareil, décide de prendre la vie de Phil en mains, pour le meilleur et pour le pire. Un bouleversement encore compliqué par la rencontre de Phil avec Cate (Alexandra Shipp), une jeune femme insouciante dont Jexi va devenir jalouse.

Une comédie signée de la main des scénaristes des Very Bad Trip, des Bad Moms, de Hanté par ses ex, de Tout... sauf en famille, d'Échange standard, de Joyeux Bordel, ou encore de la série Mixology : que des chefs d’œuvre du genre, clairement, qui partagent tous de mêmes problèmes d'écriture, à savoir un postulat de départ sous-exploité, un sens de l'humour assez graveleux et/ou bas de plafond, et de manière générale, des scripts pas très aboutis ni maîtrisés, parfois sauvés par l'énergie de leur distribution.

Sans surprise, donc, ce Jexi souffre des mêmes problèmes, et ressemble à un Her en plus déconneur, une sorte d'épisode de Black Mirror en vulgaire et bourrin, avec des photos de pénis, de l'humour de stoner, une Jexi agressive et au langage très peu châtié, et une réalisation toute en caméra portée tremblotante et en micro-zooms.

De plus, le film étant centré sur Adam Devine, il faut supporter le bonhomme et son jeu ; cela ne me pose pas de problème particulier, mais le cabotinage de l'acteur, souvent seul avec son téléphone, pourrait en gêner certains.

Malgré tous ces défauts, cependant, malgré sa production qui ressemble étrangement à du direct-to-streaming façon Netflix (en fait, c'est une sortie cinéma... produite par CBS films, ce qui explique probablement pourquoi ça ressemble tant à un téléfilm), malgré ses thèmes et son message convenus, et malgré un récit qui est prévisible de bout en bout, y compris dans l'évolution des rapports de Phil et de Jexi... le tout reste tout à fait regardable, et même assez sympathique par moments.

Tout cela, grâce à la romance entre Phil et Cate, une Cate à la caractérisation attendue, mais que Shipp (vue dans les X-men récents) parvient à rendre vivante, pétillante et attachante, ce qui tire un peu le film vers le haut. La relation n'est pas exempte de moments ratés (le caméo de Justin Hartley est un peu écrit avec les pieds), mais elle est assez jolie et donne un peu de cœur à tout cet emballage graveleux et enfumé.

C'est insuffisant pour que je mette la moyenne à ce métrage, mais quand, dans une comédie romantique ratée, la romance fonctionne mieux que la comédie, il faut savoir s'en contenter.

2.5/6 (pour Rose Byrne, qui s'amuse, et pour les seconds rôles bourrés de visages connus)

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Un film, un jour (ou presque) #1188 : Altered Carbon - Resleeved (2020)

Publié le 20 Avril 2020 par Lurdo dans Animation, Action, Cinéma, Critiques éclair, Netflix, Review, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Altered Carbon : Resleeved (2020) :

Sur la planète Latimer, Takeshi Kovacs (Tatsuhisa Suzuki), mercenaire venant de recevoir un nouveau corps, enquête pour le compte de Tanaseda Hideki (Kenji Yamauchi) sur la mort du frère de ce dernier, dirigeant d'une famille de yakuzas. Ce faisant, il en vient à mettre à jour un complot au sein du clan Mizumoto, et tente de protéger, avec l'aide de Gena (Rina Satou), une CTAC implacable, la jeune Holly (Ayaka Asai), tatoueuse attitrée du clan...

Diffusé par Netflix dans la continuité de la saison 2 d'Altered Carbon, et chapeautée par Dai Sato (Cowboy Bebop), Resleeved est un long-métrage d'animation en 3D cell-shadée d'une durée de 75 minutes environ : l'avantage d'un tel format, c'est qu'on s'ennuie nettement moins que devant une saison de huit ou dix épisodes d'une heure.

Non pas que Resleeved laisse vraiment l'occasion de s'ennuyer : avec ce récit prenant place bien avant les deux saisons de la série, le métrage opte pour un contenu typiquement anime, pour le meilleur et pour le pire. Comprendre par là qu'on a droit à tous les clichés du genre : le héros taciturne qui prend sous son aile une fillette hyperactive, la militaire sexy mais impassible, les gangs de yakuzas, des ninjas, des armures de samouraïs, des combats d'arts martiaux et d'épées, le sens de l'honneur, etc...

Selon la tolérance du spectateur pour ces ressorts narratifs, celui-ci appréciera donc plus ou moins le récit présenté. Je ne vais pas mentir : je n'ai jamais été passionné ou fasciné par la société japonaise, et par tous ces clichés. Par conséquent, je ne peux pas dire que cet aspect m'ait particulièrement séduit. Il faut dire que le tout est assez basique, et qu'en changeant un élément ou deux, le tout pourrait facilement être transposé à l'époque féodale ou à l'époque contemporaine.

Autrement dit : c'est vaguement (et ponctuellement) lié à l'univers Altered Carbon (les noms, la technologie, la continuité), mais c'est aussi très générique sur de nombreux plans.

Bizarrement, cependant, j'ai probablement préféré ce métrage aux deux saisons de la série : plus dynamique et convaincant dans l'action (souvent outrancière), Resleeved bénéficie paradoxalement de la simplicité de son script et de ses personnages sous-développés : c'est immédiatement accessible, ça se regarde sans difficulté, c'est visuellement assez réussi... mais ça s'oublie rapidement.

C'est mieux que rien, je suppose. Et en tout cas, c'est mieux que le sentiment de gâchis et d'agacement suscité par les saisons de la série dont ce film s'inspire.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1097 : Albator, Corsaire de l'Espace (2013)

Publié le 15 Janvier 2020 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Review, Science-Fiction, Japon

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Albator, Corsaire de l'Espace (Space Pirate Captain Harlock / Kyaputen Hârokku - 2013) :

Dans un futur lointain, la race humaine a colonisé toute la galaxie, et épuisé ses ressources naturelles. La Terre est désormais la ressource la plus précieuse de l'univers, contrôlée d'une main de fer par la Coalition Gaia, corrompue et malfaisante. Face à elle, Albator, corsaire de l'espace et héros de légende, à la tête de l'équipage de l'Arcadia, un navire indestructible : seul contre tous, et hanté par les méfaits de son passé, Albator est prêt à tout pour mettre un terme au règne de Gaia... même au pire, comme le découvre Logan, une jeune recrue à bord de l'Arcadia - mais en réalité un espion aux ordres de Gaia, placé là par son frère Ezra, général de la flotte de la Coalition.

Un long-métrage d'animation par ordinateur adapté du manga/de l'anime Albator/Captain Harlock, et qui souffre d'une assez mauvaise réputation, ce qui est assez compréhensible : comme de nombreuses œuvres japonaises de genre aux ambitions prononcées (les Final Fantasy me viennent à l'esprit), l'écriture est capillotractée, donneuse de leçons, et pleine d'une pseudo-philosophie et d'une pseudo-science débitée à grands renforts de dialogues imbitables.

Seulement voilà : malgré cela, j'ai bien aimé. J'ai bien aimé le côté jusqu’au-boutiste d'Albator, qui m'a rappelé le Neuvième Docteur Who par son côté vétéran ayant commis des actes traumatisants pendant une guerre épique, et traînant sa culpabilité à travers les siècles. J'ai bien aimé son lien fusionnel avec son navire et son équipage, comme une sorte de Hollandais Volant futuriste, aux visuels somptueux (l'Arcadia, toujours enveloppé dans un nuage de matière noire fantomatique). J'ai bien aimé tous les affrontements spatiaux, toutes les batailles, globalement bien mises en images et lisibles, j'ai bien aimé certains concepts, et j'ai surtout bien aimé la direction artistique et le rendu technique, très réussis à mon goût (malgré une petite raideur dans l'animation).

Après... ça reste laborieux sur le fond, impossible de dire le contraire. Mais sur la forme, ça a fonctionné sur moi, et il y a même un petit quelque supplément d'âme, çà et là, qui m'a bien plu.

3.75/6

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Catch Review : WWE Survivor Series 2014 (23/11/2014)

Publié le 24 Novembre 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

L'année dernière, je me plaignais de la pauvreté de la carte de Survivor Series, avec son buildup médiocre, ses matchs ternes, et son déroulement particulièrement soporifique une fois son match d'ouverture passé. Cette année, c'est parti pour nous faire la même chose, puisque la carte est particulièrement basique, prévisible, et à l'image des six derniers mois de Raw, assez piteuse.

Survivor Series 2014 :

- Cesaro jobbe en pré-show face à Swagger. La soirée commence bien.

- Quinze minutes de promos en guise d'ouverture de PPV. Arg.

- Fatal Four-Way Tag Championship. Un match honorable, comme toujours, mais qui était éclipsé par les conneries de Mizdow en bord de ring, et par un public qui se contrefoutait de l'action, préférant chanter "We Want Mizdow".

- Les Rosebuds qui font de la pub pour le ring en plastoc de la WWE... avec un Adam Rose qui semble virer lentement au heel. Le public, lui, ne semble pas chaud à l'idée d'un match de Rose et du lapin ("NO, NO, NO !").

- Divas Survivor Series Elimination Match. Mon interweb est décédé pendant une partie du match (c'était un signe des dieux du catch, je crois), donc j'ai raté des éliminations, mais de ce que j'en ai vu, rien de bien formidable. Rien de honteux non plus (encore que certains moments étaient assez piteux), mais une énorme impression de meublage depuis le début du show. En plus niveau booking, la WWE a réussi l'exploit de faire de Paige, la heel, la seule survivante de son équipe, face à quatre faces, ce qui forcément l'a placée en position d'underdog, et a amené le public à se ranger de son côté ( :facepalm: #1)... avant de la faire perdre clean contre ses quatre adversaires ( :facepalm: #2). Bien joué, WWE Creative, ça ne servait à rien.

- Encore du meublage.

- Ambrose vs Wyatt. Assez solide, mais pas forcément exceptionnel pour autant. Ambrose faisait clairement le gros du boulot, donnant des instructions toutes les trente secondes. Le post-match promettait d'être plus amusant que le match, mais en fait, tout se dégonfle assez rapidement, malheureusement.

- HHH rallie ses troupes en les menaçant. Rusev a de superbes tongs.

- Adam Rose & Bunny vs Titus & Slater. Passons.

- Interview de Roman Reigns "via satellite". Meublage, meublage, meublage.

- Cena motive ses troupes.

- Nikki Bella vs AJ, Divas Title. Uber facepalm. No comment.

- Meublage, meublage, meublage.

- Survivor Series Match, Team Cena vs Team Authority. Un début stupide, avec Henry éliminé en trois secondes et demi. Une suite bordélique. Et un finish de daube, qui réussit à ruiner l'arrivée de Sting en la rendant banale au possible, tant au niveau de la musique que du look de Sting et de ses actions. Bel effort de Zigg, cela dit. Même indirectement, #CenaWinsLol.

- Énorme surjeu de tout le monde en post-match.

 


 

Que dire, que dire...? Rien, en fait. C'était exactement ce à quoi on pouvait s'attendre. *soupir*

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Les bilans de Lurdo - Young Dracula, saison 1 : suite et fin

Publié le 11 Septembre 2012 par Lurdo dans Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Télévision, Comédie, Sitcom, Jeunesse, Fantastique, CBBC

Young Dracula, saison 1 (2006) - suite et fin :

Fin de saison 1, dans la continuité directe de la première moitié.

- 08 : Attila & Krone Westenra, les beaux-parents de Dracu, débarquent au château... et c'est le branle-bas de combat. Entre Van Helsing qui transforme Zoltan en loup-empaillé-télécommandé-espion ("It's Aliiiiiiiiiiiiiiiiive !!!"), et le vieux vampire dont le cercueil est taillé pour accommoder son fauteuil roulant,
- 09 : La famille de Robin est obligée d'aller vivre au chateau pendant que Renfield gère l'invasion de cafards dans sa maison. Robin est ravi, Dracu impatient de goûter au sang de la mère de Robin (dont il s'entiche), Chloe donne un coup de main à Vlad pour empêcher leurs parents respectifs de trop se rapprocher, et Ingrid exploite les deux rugbymen pour faire ses tâches ménagères à sa place. Et en parallèle, on apprend que Van Helsing, qui est aux chasseurs de vampires ce que l'Inspecteur Clouseau est au SWAT, est fan de Docteur Who, et doit constamment être coaché par son fils, le véritable adulte de la famille.
- 10 : Vlad (entraîné par son père) veut rejoindre l'équipe de rugby, Ingrid fait passer des entretiens façon American Idol pour se trouver un mari, et VH tente à nouveau d'infiltrer le chateau en travesti (ce qui nous vaut des scènes fendardes avec un Renfield sous le charme qui veut l'embrasser); et le gimmick de Dracu qui explose toutes les portes à chaque entrée dramatique, avec Renfield qui passe son temps à passer derrière pour les réparer,
- 11 : Journée camping pour Vlad, Robin, et leurs pères, qui finissent par se battre. Chloe fait de Renfield un syndicaliste en grève et Van Helsing, qui astique son pieu nuit et jour, se cherche une copine :
"- Papa, pourquoi tu crois que toutes les femmes avec qui tu sors finissent par prétendre aller aux toilettes, mais ne reviennent jamais ?
- Une vague d'enlèvements vampiriques, voilà pourquoi... va me chercher l'arbalète, veux-tu ?"
- 12 : Halloween, un Van Helsing parano et paniqué, une malédiction égyptienne sur le château, Ingrid qui babysitte les deux rugbymen. Fun.
- 13 : Vlad doit passer ses exams de vampire, Robin est vexé et joue les mecs normaux, VH Jr se rebelle... bof.
- 14 : Season finale. Dracu veut une nouvelle femme, et il donne à cette occasion un grand bal des vampires... auquel VH, maître es déguisements, s'invite en se travestissant à nouveau en femme (sauf que cette fois-ci, c'est Dracu qui le drague). Une fin de saison qui étrangement arrive à prendre un virage assez sérieux et dramatique dans sa seconde partie, avec le retour de l'ex de Dracu, le face à face VH/Dracu, et le bal en lui-même, plutôt réussi pour un programme de cette ampleur.

Bref, c'était convaincant, ça fout comme d'hab à l'amende les programmes pour enfants que l'on peut avoir par chez nous, et il est plus que temps de passer à la saison 2 de la série.

(à suivre...)

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Un film, un jour (ou presque) #1104 : Hitman - Agent 47 (2015)

Publié le 24 Janvier 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Science-Fiction, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus... ​​

Hitman - Agent 47 (2015) :

Lorsque Katia (Hannah Ware), une femme aux capacités surhumaines, refait surface, une course contre la montre s'engage entre le Syndicat - une organisation criminelle dirigée par LeClerq (Thomas Kretschmann) et son bras droit indestructible, John Smith (Zachary Quinto) - et l'Agent 47 (Rupert Friend), tueur à gages génétiquement modifié, qui tous deux tentent de la retrouver. Car Katia est la fille d'un savant porté manquant (Ciaran Hinds), détenteur des nombreux secrets ayant donné naissance au programme des Agents...

Un peu moins de 8 ans après le premier Hitman, raté et étrangement mou malgré son montage (trop) nerveux, on reboote la franchise avec un nouvel acteur principal, et une direction plus ouvertement fantastique : ici, on a droit à des surhommes à la peau doublée de kevlar, à des clones, à de la modification génétique, à des capacités à la limite de la précognition, etc, pour un résultat assez bancal, mais plus abouti que le film mettant en scène Timothy Olyphant.

Ce n'est pas forcément grâce à Rupert Friend qui, malgré ses efforts, n'est pas encore un excellent Agent 47 : il n'a pas la tête de l'emploi, pas la carrure, son crâne n'est pas rasé d'assez près, et il passe un peu trop son temps à tenter de jouer les Terminators indestructibles, une expression constipée sur le visage.

Pourtant, çà et là, on sent que Friend n'est pas passé loin. Mais il n'est vraiment pas aidé par la direction globale du film, et par ses tentatives constantes de faire de 47 un agent badass, capable d'acrobaties et d'actions improbables.

C'est assez étrange, à vrai dire : le film parvient fréquemment à restituer des moments incontournables du jeu, que ce soit lors des infiltrations, des changements de costume, des meurtres assez ludiques, ou encore au travers du personnage de Katia, que 47 coache, façon tutoriel vidéoludique, et qui observe son environnement comme le ferait un joueur de Hitman...

... et malgré tout, fréquemment, le film a ces moments de trop, à la musique trop grandiloquente, aux ralentis forcés, aux poses honteuses, et aux effets (qu'ils soient de réalisation ou numériques) discutables : des mauvaises idées qui font alors vaciller le château de cartes déjà pas très solide du film, et qui arrachent un soupir au spectateur.

Ajoutez à cela une Hannah Ware pas très mémorable (elle est un peu fade), des acteurs sous-exploités (Jürgen Prochnow !), et des effets inégaux, et l'on pourrait se dire que ce Hitman : Agent 47 n'est pas meilleur que son prédécesseur.

Sauf qu'il est mieux rythmé, plus dynamique, et dans l'ensemble, plus fun. Ce qui, comme je le disais, le place un bon cran au dessus de la version Olyphant.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2019 - 51 - La Légende de Klaus (2019)

Publié le 25 Décembre 2019 par Lurdo dans Animation, Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Yulefest, Netflix

Noël est là, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Klaus (2019) :

Envoyé par son père à Smeerensburg, une île nordique perdue, pour y faire ses preuves en tant que futur postier, Jesper (Jason Schwartzman), un jeune homme égocentrique et fainéant, découvre là deux clans qui s'affrontent depuis des siècles, les Krum (Joan Cusack, etc) et les Ellingboe (Will Sasso, etc). Après avoir compris que personne à Smeerensburg n'utilise le courrier postal, Jesper réalise que s'il veut retrouver son petit confort sur le continent, il va devoir trouver une combine : il parvient à convaincre les enfants du village d'écrire des lettres en échanges des jouets fabriqués par Klaus (J.K. Simmons), un menuisier veuf vivant reclus dans les bois ; rapidement, avec l'aide d'Alva (Rashida Jones), l'institutrice, Jesper organise la distribution des jouets de Klaus, sans ce douter que cette idée n'est pas du goût des deux familles régnant sur l'île...

Un dessin animé Netflix à l'animation plus traditionnelle, mêlant 2D et 3D, et chapeauté par le créateur espagnol de la franchise Moi, Moche et Méchant, dont on retrouve ici certains coups de crayon, et un sens de l'humour assez européen.

En tant que long-métrage d'animation et film de Noël, ce n'est pas parfait : la grosse partie mise en place, jusqu'à l'arrivée de Klaus, est un peu bancale au niveau du rythme ; la direction artistique très particulière ne sera pas forcément du goût de tout le monde ; le côté "déconstruction du mythe" se limite un peu à une reconstruction à l'envers où chaque élément du Père Noël est systématiquement expliqué ; le quiproquo de dernière minute est non seulement prévisible, mais aussi un peu trop basique ; et la bande originale d'Alfonso Aguilar est compétente, mais peu mémorable.

Et pourtant, malgré tout cela, le film a un charme certain, qui fait vraiment plaisir à voir, et qui donne envie de tout lui pardonner.

Ainsi, à partir du moment où Klaus entre en scène, le film commence à prendre véritablement vie, et à s'engager sur une voie vraiment sympathique. Une grande part de ce succès est due, comme je le mentionnais, à un humour typiquement européen et décalé, et à des personnages secondaires qui ont tous une personnalité - soit développée par le script, soit de par leur apparence - mais aussi aux idées du scénario, qui revisite le mythe de manière souvent amusante et originale : tout cela donne vie à cette petite île étrange, à ce Klaus mélancolique (qui a d'ailleurs droit à une dernière scène très jolie), et rend tout ce petit monde attachant.

En somme, même s'il y a des défauts dans tout cela, le capital sympathie est conséquent, le résultat très plaisant et techniquement très réussi, le doublage efficace... bref, c'est un joli succès pour Netflix.

4.5/6

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Christmas Yulefest 2019 - 40 - Un Noël à New-York (2016)

Publié le 20 Décembre 2019 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Drame, Noël, Review, Romance, Yulefest

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Un Noël à New York (A New York Christmas/A Christmas in New York/A Night in New York - 2016) :

Durant les fêtes de Noël, six couples passent une nuit dans un hôtel luxueux de Manhattan : Diego (Maurice Mejia) et Gabriela (Catherine Toribio), deux jeunes latinos venus participer à un bal de promotion, à l'occasion duquel Diego veut avouer ses sentiments à son amie ; Bob (Richard Herd) et Irene (Lee Meriwether), deux octogénaires venus fêter leur 50è anniversaire de mariage, malgré les débuts de l'Alzheimer de Bob ; Jack (Christophe Backus), un musicien à succès, qui passe la nuit avec une groupie pour noyer son spleen ; Jasmine (Jasika Nicole) et Katherine (Tracie Thoms), qui ne sont pas sur la même longueur d'ondes à l'idée d'avoir un enfant ; Susan (Jaime Ray Newman), au mariage désastreux, qui flirte avec son amant Ben (Ross McCall) ; et Courtney (Linda Park)  et Sam (Jamie Bamber), deux ex qui se retrouvent après dix ans et qui s'avouent tous leurs secrets...

Comédie dramatique indépendante intimiste qui trahit à chaque instant son budget minimaliste et ses origines quasi-théâtrales, puisque le film se résume à une succession de scénettes d'intérieur, restreintes à des chambres d'hôtel, et aux personnages qui y séjournent.

Ces sous-intrigues se déroulent donc en parallèle, et s'entremêlent par le montage de manière un peu bancale et hachée, surtout dans la première moitié du film : la mise en place du métrage paraît en effet laborieuse, sautant de couple en couple sans vraiment laisser au spectateur le temps de s'y intéresser ou de s'y attacher, et la réalisation et la photographie assez ternes, de leur côté, ne font pas grand chose pour rendre le tout attirant à l’œil.

Et puis progressivement, malgré des sous-intrigues à l'intérêt très variable (le coup de blues du musicien m'a totalement laissé de marbre, les jeunes latinos sont un peu clichés et à l'interprétation inégale), le tout finit par trouver un rythme et un fil narratif à peu près fluide, et qui parvient à sonner juste (principalement parce que les acteurs trouvent, pour la plupart, l'authenticité nécessaire pour exprimer la sincérité de leurs personnages).

Cela dit, ça aurait aussi bien pu s'intituler Un Nouvel An à New York, Un 4 juillet à New York, ou Une Saint Valentin à New York, tant l'environnement festif n'a aucune incidence sur le récit ou sur le métrage.

Un petit 3/6

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Catch Review : TNA Impact (26/12/2013)

Publié le 27 Décembre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

- Superbe musique d'entrée pour Rockstar Spud, excellent comme toujours. Dixie fait une promo que personne n'écoute, interrompue par un Hardy en petite forme, qui se fait éjecter par EC3, avant que Sting ne revienne mettre son grain de sel. Je dois dire que je me suis marré en voyant Dixie refuser tout net de booker le tag match... avant de dire soudain "j'ai une idée, tiens, si on bookait un tag match ?". Ils ont vraiment décidé de transformer Dixie en la caricature écervelée que l'IWC a d'elle, et ça marche.

- Après 15 minutes, Dixie annonce enfin... qu'elle est interrompue par Gunner. :mrgreen: Gunner veut son title shot ce soir, Magnus n'est pas là, Gunner est agacé, Dixie reprend la parole, Storm l'interrompt :mrgreen: :mrgreen: veut un match pour la valise contre Gunner, et Dixie s'énerve, booke le match, et part en trombe. Beaucoup de parlotte depuis le début du show, mais c'était de la mise en place utile, et le running gag de Dixie frustrée fonctionnait parfaitement.

- Gunner vs Storm, #1 contender briefcase. C'était solide, jusqu'à ce que les deux hommes soient comptés à l'extérieur par un Earl clairement gâteux qui compte trop vite. Dommage.

- Assmacher tente de renouer avec Emo Bully.

- Magnus qui "shoote" sur les bookers, sur Hogan, et tout et tout. Bien vu.

- Brooke frustrée, Emo Bully refuse de lui parler dans le ring, Brooke s'énerve, et le plaque. Bully l'insulte calmement, récupère encore un peu plus de heat, et repart dans son trip de psychotique-à-accompagnement-musical. Segment efficace, malgré la musique.

- Magnus qui dit du bien de la MEM 2.0, avant de les critiquer.

- EC3 & Spud s'inquiètent.

- Récap d'Abyss/Park, et entrée en scène d'un Park guère rassuré, avec Janice en main.

- Hardy n'est pas à 100%, et n'est pas très motivé.

- JP vs Bad Influence. Monster's Ball. RAS. Park se fait démolir, jusqu'à ce qu'Abyss se réveille, et ne démolisse tout le monde. La routine, en somme.

- Hardy semble avoir pris une décision sérieuse.

- Magnus revient sur le résultat des BFGS.

- ODB vs Tapa. Match potable, sans plus. Le coup de pied au visage, avec lèvre éclatée d'ODB = aouch.

- Sabin tente de convaincre Velvel de l'aider à gagner le titre, la semaine prochaine, sous peine de se trouver une nouvelle copine.

- Magnus récapitule les évênements de Final Res.

- L'annonce de Dixie était une célébration pour Magnus next week, et l'ajout des Bromans au main event.

- Sting & Hardy vs Spud & EC3 & Bromans. Un handicap tag match plutôt solide, avec une jolie prestation des Bromans, et un finish très amusant, avec EC3 qui vole la victoire.

- Hardy explique que Sting est l'une de ses influences, qu'il n'a pas le moral, et qu'il a besoin de se ressourcer : il "s'en va".

 



Un show déséquilibré : une première heure chargée en parlotte (sans toutefois être mauvaise ou inutile), et une seconde heure chargée en action (sans toutefois être exceptionnelle). Le tout s'équilibre, au final, pour donner un show honorable, mais pas forcément excellent. La fin du show, par contre, était mémorable...

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Catch Review : TNA Impact (02/01/2014)

Publié le 3 Janvier 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

La "grande annonce" (volontairement sur-promue, c'est le personnage qui veut ça) de Dixie, c'était une grande célébration de Magnus, son nouveau champion, durant l'Impact de cette semaine. Espérons que l'événement soit vraiment à la hauteur de la hype !

Impact :

- Angle est conscient que 2013 n'était pas une bonne année pour lui, et qu'en 2014, il va--- être interrompu par Roode, qui s'attend à ce que Kurt annonce sa retraite. Mais Kurt a autre chose en tête. Angle vs Roode, in a cage, à Genesis, avec la carrière de Kurt à la TNA en jeu.

- Dixie fait une promo backstage, et reçoit un message anonyme... qui la distrait suffisamment pour qu'elle laisse une porte ouverte vers l'extérieur de l'IZ. Elle donne à Spud la mission d'en identifier l'expéditeur.

- Gail vs Maddie. Maddie, qui charge tête baissée. Un match honorable, sans plus.

- Sabin est nerveux.

- Angle recrute Gunner, ce qui agace Storm.

- Aries vs Sabin, X-Div Title. Match solide, et finish logique dans ce feud... je m'attends à ce qu'il y ait un match retour dans très peu de temps, et que Aries récupère le titre.

- Spud révise ses leçons, et reçoit des appels anonymes.

- Samuel Shaw vs Norv Fernum. Content de voir que Dexter, après s'être essayé au métier de bûcheron, est devenu catcheur. RAS, sinon, un squash.

- Storm est mécontent de son partenaire, et semble avoir décidé de s'associer à Roode pour le tag match de ce soir. Roode hésite.

- Gunner & Angle vs Roode & Storm. Tag match solide.

- EC3 défie Jeff Hardy. Qui ne vient pas, et EC3 doit faire face à Sting. EC3 n'a aucun problème à tenir tête à Sting au micro, et booke leur match @ Genesis.

- Ray menace Park.

- Ray vs Park. Pas un match, mais une DQ immédiate pour coup de pied dans les bollocks. Bully sur le point d'incendier Park, sauvé par Anderson, qui ne peut rien faire car aspergé de liquide inflammable.

- Célébration de Magnus, avec Spud et EC3 dans le ring. Spud assure au micro, comme toujours. EC3 aussi. Dixie continue le blabla dans le ring. Magnus confirme son heel turn, jusqu'à ce Gunner se pointe, pour exiger son title shot. La team Dixie démolit Gunner, qui est sauvé par AJ, et les deux champions se font face pour conclure le show, et mettre en place un match d'unification la semaine prochaine. Longuet, et Dixie parasitait malheureusement un peu trop le segment sur la fin.

Un show... qui m'a laissé mitigé. Bon, j'admets que je faisais quelque chose à côté, et donc que je ne me suis jamais vraiment concentré à 100% sur le show, mais je l'ai trouvé un peu décousu. Et puis déjà que je ne suis pas trop fan des segments de type "célébration d'un nouveau champion", parce qu'ils s'éternisent trop souvent, là, j'ai été servi... :sweat:
M'enfin bon, next week, ce devrait être intéressant, et Genesis ne devrait pas non plus être trop désagréable, je pense...

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Catch Review : WWE RAW (28/10/2013)

Publié le 29 Octobre 2013 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE

Le streak de la WWE est intact, après trois PPVs médiocres (pour être gentil), et trois fois plus de Raws à l'identique, voici qu'arrive le Raw de post-PPV, et ses rebondissements (supposément) imprévisibles...

Récemment, on m'a accusé d'être un anti-WWE, et un pro-TNA ; et ce malgré le fait que je considère les derniers Impacts et Bound for Glory comme des occasions largement manquées, et des déceptions certains au point de vue du booking. Alors je me suis dit : peut-être que c'est vrai, et que je devrais faire preuve de plus d'optimisme quand je regarde la WWE.

Peut-être que ce Raw allait me redonner espoir, et renverser la tendance...

Et puis Raw s'est ouvert sur John Cena en train de parader. Sur Damien Sandow passant à tabac Cena avant d'encaisser son MITB. Et sur SuperCena parvenant à vaincre Sandow avec un seul bras.

Avec un seul bras.

Voilà. Comment voulez-vous que j'adhère encore à une compagnie qui n'a d'autre corde à son arc que "CENA IS AWESOME !" et qui échoue à construire le moindre talent secondaire ? Le pire étant, probablement, que les réactions sur le web étaient à la limite du déni de la réalité, choisissant de fermer les yeux sur le résultat et le booking pour s'ébaubir devant un "match excellent, au finish propre". Moui.

Bon, pour boucler la première heure, on a eu aussi un tag match avec le Shield contre les Usos/Big E, anecdotique : du meublage solide, en somme, mais du meublage néanmoins.

Heure 2 : Shawn Michaels fait son heel turn officiel face à Bryan, qui lui applique son finisher. Pas mal, mais un peu forcé, probablement pour forcer un match Bryan/HHH...

... ou pas, puisque Bryan se fait aussitôt attaquer par les Wyatt signifiant ainsi probablement son retour imminent en mid-card, pour un feud de meublage. Supaire. On enchaîne avec, justement, du meublage quelconque (3MB vs Los Matadores, un Divas Tag laborieux, et un squash de Kane sur Miz), une micro-promo de Kane qui enlève son masque et se range au côté de Steph & HHH (), une énième promo redondante de CM Punk dans un feud interminable, et les débuts de son énième match contre Ryback.

Un street fight match qui ouvre donc l'heure 3 du show, et tient plus du squash que d'autre chose, ouvrant la porte à une entrée en scène des Wyatt, qui attaquent Punk sans raison. Autrement dit, la WWE n'a pas d'idées, et refait le Shield avec les Wyatt : des attaques aléatoires, jusqu'à ce que soit révélé leur véritable commanditaire... l'Authority ?

Ensuite, les Real Americans affrontent les Rhodes dans un non-title match réussi, ADR vient dire trois mois au micro, Summer Rae et Natalya ont eu un match gentiment chorégraphié, et Show est venu interrompre la fête de Randy Orton.

Que retenir de ce show ? Hormis SuperCena, et les Wyatts qui s'en prennent à Punk & D-Bry pour mettre en place un match @ Survivor Series, pas grand chose. Un ou deux matches étaient solides, mais peu mémorables, et la perspective de Show dans le main event, que ce soit contre Kane, Orton ou HHH n'inspire rien de bon...

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Catch Review : TNA Impact (20/08/2014) - Hardcore Justice 2014

Publié le 21 Août 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Nouveau créneau horaire pour Impact, et nouveau jour de diffusion, pour un show dont la diffusion sur Spike TV est assurée jusqu'à la fin de l'année, minimum.

- Bram vs Abyss, Stairway to Janice. Démarrage sur les chapeaux de roue, avec un gros hardcore ladder match gentiment dégénéré, bien qu'un peu pépère niveau rythme, Abyss oblige. Bram est une brute absolue.

- EC3 n'a pas apprécié son séjour en prison.

- Magnus est un peu jaloux de Bram.

- Team EC3 dans le ring, pour se plaindre du traîtement subi la semaine dernière ; EC3 s'en prend à Rhino, qui réplique, mais ça n'impressionne pas Carter, qui passe à l'assaut, et démolit Rhino, sous le regard paniqué de Spud.

- Joe nous parle un peu de son passif avec Ki.

- Anderson dans une campagne de pub contre le tabac.

- Les Hardys promettent une résurgence de la tag Division.

- Un peu de hype pour Joe/Ki.

- Low Ki vs Samoa Joe, X-div title. Public déchaîné, et un excellent match entre les deux hommes, intense et nerveux.

- Les Hardys rendent visite à la Team 3D.

- Anderson en veut toujours à Shaw, et début de brawl backstage.

- Anderson vs Shaw, I quit. pas mauvais du tout, malgré une fin assez abrupte.
- 3D et Hardys ont convenu d'une idée pour relancer la Tag Div.

- Brawl backstage, la semaine dernière, entre Gail & Angelina ; Angle n'est pas content.

- Roode réfléchit sur sa carrière.

- Hardys, Wolves et 3D dans le ring, pour annoncer des matches imminents entre les trois équipes pour les ceintures.

- Dixie dans son lit, pour expliquer qu'elle souffre le martyr, et qu'elle va désormais se concentrer sur le côté business de la compagnie. Dixie la mégère qui sonne son mari d'un coup de sifflet pour qu'il rajuste son oreiller = :mrgreen:

- Hemme est enceinte.

- Storm continue de reformater Sanada... pour se constituer progressivement une armée révolutionnaire ?

- Gail Kim vs Angelina Love, Last KO Standing. À part les comptes mous et démotivés de Hebner, un bon LKS match, avec un finish efficace.

- Angle booke 3D vs Hardys vs Wolves, pour une série de matches à stipulations variables, dès la semaine prochaine.

- Promo un peu longuette de la Team MVP.

- 6 sides of Steel, #1 Contender. Un peu bordélique et court, mais assez fun, et avec un finish en suspens qui devrait mener à quelque chose de sympa.


 

Deux très bons matches (KOs & X-div), trois si l'on est fan du style hardcore du match Bram/Abyss, et deux autres dans la moyenne. Hormis la promo passable de MVP (qui aurait pu être zappée, pour laisser place à cinq minutes de plus dans le main event), c'était un show assez sympathique, ma foi.

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Catch Review : TNA Impact Live (20/03/2014)

Publié le 21 Mars 2014 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

- EY vs Abyss, Hardcore brawl. Démarrage sur les chapeaux de roue, sans la moindre règle, et avenir d'EY en suspens.

- EC3 vs Bobby Lashley. Un premier match de retour pour Lashley, qui a la majorité de l'attaque, mais Willow intervient, et démolit EC3 : la destruction systématique de tous ceux qui ont poussé Hardy à partir continue.

- Bully à Nashville pour une réunion avec Dixie.

- Joe frustré, reçoit l'assurance de la présence de quelqu'un d'autre en lieu et place de EY, en route vers l'hosto.

- A-Love bien décidée à avoir sa réponse de Velvel.

- EC3 se plaint de la non-assistance de Magnus ; Magnus le kickbanne, et s'établit en solo.

- Gunner pour une promo solide avec Papa Gunner au bord du ring ; forcément, Storm se pointe, et démolit Gunner et son père.

- Gail se plaint de Tapa, et va se venger.

- Les Bromans vont troller un peu Sanada & Tigre Uno dans les vestiaires. Amusant, notamment parce que Zema s'improvise "traducteur"... :mrgreen:

- Tapa vs Gail Kim. Un affrontement bien mené, et une victoire de Gail, qui signe apparemment la fin du contrat de Tapa.

- MVP tente de recruter Willow pour remplacer EY, mais Willow se barre dans une promo nawak et rembarre MVP.

- Les Beautiful People se réunissent dans le ring. Elles demandent à Maddie de venir, qui refuse. À nouveau, un peu longuet, mais au moins, ça, c'est fait.

- Magnus est confiant. Joe est en colère. Al Snow s'interpose.

- Bromans vs Wolves vs Tigrada. Triple threat très fun et solide.

- A-Love déprime, mais est réconfortée par Velvet.

- Kenny King toujours à Vegas.

- A-Love tente de s'excuser auprès de Maddie, avant de la passer brièvement à tabac.

- MVP se dévoue pour aider Joe.

- Vidéo sur Knux, et son background. Intriguant.

- Bully Ray à Nashville, qui trolle gentiment "Dixie", explique son retournement de veste, et se fait démolir par Roode.

- Magnus vs Joe w/Abyss & MVP enchaînés. HW Title match. Un match intelligent, avec Magnus qui travaille constamment l'abdomen de Joe, et un finish qui évite le surbooking trop génant, en gardant la conclusion prévisible à un minimum logique.

 



Un show dynamique, encore une fois, mais qui évite le bavardage en enchaînant les segments. Et alors qu'on aurait pu se dire "bon, c'est fini, ils ont de nouveaux visages, inutile d'en rajouter", voilà que Knux ressurgit avec un nouveau gimmick, et que Tapa s'en va, ce qui peut être de bonnes choses (ou pas, l'avenir le dira).

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Un film, un jour (ou presque) #1257 : Circus of Book (2020)

Publié le 20 Juillet 2020 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Documentaire, Netflix, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Circus of Books (2020) :

Un documentaire Netflix sur la vie du couple Karen et Barry Mason, d'origine juive conservatrice, bien sous tous rapports, hétérosexuel, rangé et avec trois enfants, mais qui pendant plus de 35 ans, a tenu la librairie Circus of Books, à Los Angeles, une librairie spécialisée dans les magazines et le porno gay hardcore.

Une histoire amusante produite (forcément) par Ryan Murphy, prenant la forme d'un métrage réalisé par la fille des Mason qui, à l'occasion de la fermeture imminente et définitive de la librairie, a décidé de retracer la vie improbable de ses parents : son père discret et souriant, inventeur et technicien en effets spéciaux ayant travaillé sur 2001 l'odyssée de l'espace et Star Trek, sa mère journaliste profondément croyante, et leur relation assez amusante, dominée par un sens commun des affaires et des opportunités.

On découvre ainsi comment, un peu par chance, les Mason en sont venus à racheter la librairie, et à devenir un pilier de la communauté gay de la ville, à la fois lieu de débauche aux yeux de certains (jusqu'à être ciblé par le FBI), et famille de substitution pour d'autres ; paradoxe intéressant avec la foi profonde de Karen, la mère, qui a toujours tenté de prendre un maximum de distance avec l'objet de son commerce, et qui, lorsque l'un de ses fils a annoncé être homosexuel, l'a un temps très mal pris., avant de faire un véritable travail sur elle-même et de devenir une militante pro LGBTQ.

Un portrait de famille qui se double de celui d'une époque révolue, qui a placé les Mason sur le front de l'épidémie du SIDA (le témoignage d'un intervenant fait froid dans le dos, lorsqu'il explique que 90 % des personnes qu'il a connues à l'époque sont désormais décédées), et un documentaire qui, s'il flamboie (forcément) beaucoup, est aussi l'histoire des changements de la scène gay et de  l'industrie du porno, tués par le web, comme bon nombre de petites entreprises familiales.

Cela dit, tout agréable qu'il soit, ce métrage semble parfois manquer d'un petit quelque chose, comme si la réalisatrice était trop proche de son sujet pour vraiment réussir à le traiter totalement, à percer l'évasivité fréquente de sa mère, et à être autre chose qu'un regard mélancolique et nostalgique sur une institution de Los Angeles, dont la fermeture s'est faite dans l'indifférence la plus totale.

4/6

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Les bilans de Lurdo : Ted Lasso, saison 1 (2020)

Publié le 22 Mai 2021 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Romance, Sport, Télévision, USA, Drame, Apple

Sitcom Apple Tv+ signée Bill Lawrence (Scrubs, Cougar Town) en 10 épisodes de 25 minutes, Ted Lasso s'inspire directement (quitte à en reprendre texto des passages dans son pilote) de segments publicitaires de quelques minutes, commandés par NBC pour annoncer l'arrivée du football anglais sur la chaîne. Au programme de la série, les mésaventures de Ted Lasso, coach américain engagé pour s'occuper d'une équipe de foot miteuse du Championnat d'Angleterre...

Ted Lasso, saison 1 (2020) :

Coach universitaire de football américain, Ted Lasso (Jason Sudeikis) accepte, pour oublier un temps ses problèmes de couple, de devenir entraîneur de l'équipe de football de l'AFC Richmond, un obscur club anglais à la traîne. Mais il ignore que Rebecca Welton (Hannah Waddingham), la nouvelle propriétaire du club, dont elle a hérité lors de son divorce, ne l'a engagé que pour couler le club, et se venger ainsi de son ex-mari infidèle (Anthony Head)...

Une série louée par beaucoup de critiques comme la révélation de la saison, et une fois ces dix épisodes visionnés, il est facile de voir pourquoi, en pleine pandémie, ce programme résolument optimiste et gentil a su trouver un public.

En effet, il ne faut pas chercher l'hilarité et les gags effrénés dans ce Ted Lasso, mais plutôt une atmosphère globalement bon enfant, dans laquelle baigne cette histoire de poisson hors de l'eau légère et agréable à suivre.

Il faut dire que Bill Lawrence, à la production et à la co-écriture du pilote, n'a plus à faire ses preuves dans le genre, et ici, en mode dramédie au format court, il laisse ses acteurs confirmés incarner leurs personnages, sans jamais forcer la comédie.

On retrouve çà ou là certaines dynamiques typiques de Lawrence - les deux meilleurs potes inséparables et fusionnels, le personnage taciturne et impassible, la patronne manipulatrice et son souffre-douleur effacé, les personnages féminins qui se soutiennent malgré leurs différences, une petite touche d'émotion, des seconds rôles mémorables -, et le tout, s'il ne révolutionne rien, s'avère très sympathique à suivre, porté par l'optimisme indéboulonnable et l'absence totale de méchanceté ou de rancune de Lasso.

Les personnages secondaires, cela dit, ne sont pas à négliger, et tout le monde s'acquitte très bien de son rôle : mention spéciale à Nathan (Nick Mohammed), l'assistant effacé qui connaît un parcours intéressant, ou encore à Keeley (Juno Temple), dont le pseudo-triangle amoureux entre deux joueurs - Rory (Brett Goldstein), le vétéran en fin de carrière, et Jamie (Phil Dunster), la superstar montante - s'efface progressivement devant un développement sincère des deux hommes, qui finissent ainsi la saison à une bien meilleure place qu'au début.

Trois saisons de la série sont déjà prévues, avec une conclusion programmée au terme de la saison 3 : je serai au rendez-vous, tout en sachant à l'avance que la série ne s'inscrira pas forcément au panthéon des séries comiques incontournables.

Mais en cette période anxiogène, Ted Lasso reste une bouffé d'oxygène plutôt agréable, et qui fait du bien.

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Les bilans de Sygbab - Zorro, saison 1 (1957-1958) - première partie

Publié le 19 Août 2017 par Sygbab dans Critiques éclair, Review, Télévision, Les bilans de Sygbab, Action, Aventure, Jeunesse, Disney, Zorro

De la pointe de sa plume virtuelle, Sygbab signe un mini-bilan de la confrontation entre le héros masqué qui surgit de la nuit et son adversaire le plus connu.

Zorro 1x01 à 1x13 - Zorro vs. Captain Monastario :

Grand classique rediffusé à de multiples reprises et ayant bercé l'enfance de nombreuses générations, la série se suit toujours avec un grand plaisir grâce à son coté intemporel (bien qu'il soit préférable de regarder la version en noir et blanc) et à ses multiples niveaux de lecture. Bien évidemment, le premier aspect qui retient l'attention concerne Don Diego, dont le statut de héros doté d'une double identité en fait un personnage intéressant à suivre; notamment quand il fait valoir son agilité et sa dextérité pour sauver la veuve et l'orphelin en endossant le costume de Zorro.

Afin de protéger son secret, il joue un tout autre rôle lorsqu'il n'est pas déguisé : celui d'un homme riche oisif attiré par les arts et préférant toujours les mots à l'action. Cela ne manque pas de décevoir Don Alejandro, qui a fait revenir son fils d'Espagne en pensant qu'il serait plus courageux et qu'il l'aiderait dans sa lutte contre Monastario. Une situation forcément compliquée à gérer pour Diego, qui aimerait bien pouvoir rendre son père fier de lui.

Ce n'est que l'un de ses soucis, car il doit également faire face à un adversaire de taille : Monastario est un homme rusé qui a bien compris qu'il ne pouvait pas combattre son ennemi de front. Il préfère engager un homme qui commet des exactions avec un costume ressemblant à celui de Zorro pour jeter le discrédit sur le héros masqué, ce qui est bien plus insidieux et efficace. Le fait qu'il y ait deux Zorro oblige Don Diego à se remettre en question et à juger les conséquences de ses actes puisqu'elles rejaillissent sur chacun de ses concitoyens. Dans le même temps, cela crée également des quiproquos amusants.

L'humour est d'ailleurs omniprésent, et c'est probablement ce côté décontracté qui, outre le charisme de Zorro - a rendu la série aussi populaire. Deux personnages en sont les ressorts principaux : Bernardo et le sergent Garcia. Le premier est hilarant quand il mime pour expliquer à Don Diego ce qu'il a appris, tout comme quand il joue le rôle de l'idiot du village pour récolter des informations. Quant au deuxième, il est aussi bon vivant que maladroit et pas très futé, mais son bon coeur et sa bonhomie le rendent attachant. Et Don Diego est le premier à avoir une réelle affection pour lui, un peu peiné de voir qu'il n'a pas assez de caractère pour faire autrement qu'obéir aux ordres qui lui sont donnés.

Dans l'ensemble, ce premier arc est plutôt bien ficelé puisqu'il se présente comme un feuilleton aux multiples rebondissements, mettant en place la lutte contre l'oppression dans laquelle s'est embarquée Don Diego en tant que Zorro. Il finit par arriver à ses fins en libérant le peuple du joug de ce tyran de Monastario, mais son combat ne fait que commencer. Malgré ce thème sérieux, l'humour permet de rendre le tout plus léger, et les personnages sont vivants. Une belle réussite.

 

Retrouvez les autres bilans de Sygbab sur le blog des Téléphages Anonymes !

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Un film, un jour (ou presque) #1479 : Luca (2021)

Publié le 8 Juillet 2021 par Lurdo dans Animation, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Jeunesse, Review, USA, Italie, Pixar

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Luca (2021) :

À la fin des années 50, en Italie, Luca (Jacob Tremblay), une jeune créature sous-marine rêvant de découvrir le monde des humains, découvre au contact du jeune Alberto (Jack Dylan Grazer) qu'il peut prendre une apparence humaine lorsqu'il est sec ; les deux garçons décident alors de se mêler à la population du village portuaire voisin de Portorosso, sans se douter que tous les humains qui y vivent vouent aux monstres marins une haine sans nom...

Dernier long-métrage Pixar, après les Onward et Soul de 2020, ce Luca est un peu à part dans la filmographie du studio, puisque c'est un dessin animé qui n'est pas supervisé par les réalisateurs habituels de Pixar, ni mis en musique par Michael Giacchino (alors même que l'univers typiquement italien s'y serait vraiment prêté).

En lieu et place, Enrico Casarosa, storyboarder italien récompensé pour un court métrage produit par Pixar, et l'un des co-scénaristes de Soul, pour un récit empli de soleil, de nostalgie et d'amitié enfantine... et ça fonctionne plus ou moins, je dois dire.

Le petit village côtier italien, les décors superbes, les personnages au physique caractéristique (j'aime beaucoup la petite Giulia, notamment), le message d'acceptation et de tolérance (certains y verront une métaphore évidente de l'homosexualité et du coming out, mais bon), tout ça est réussi, c'est loin d'être mauvais, mais (car il y a un mais) il m'a semblé manquer un petit quelque chose pour que le tout se hisse au niveau des autres réussites du studio.

Peut-être est-ce le manque d'enjeux très clair (et délibéré) du film (à part la course finale, c'est un récit de vacances, ce qui donne au récit un côté très nonchalant et superficiel), les motivations très Petite Sirène de Luca, le côté simpliste des antagonistes, le gimmick façon Splash, la bande originale un peu oubliable, ou encore la résolution très prévisible du tout : reste que dans l'ensemble, malgré toutes les qualités du métrage, l'émotion Pixar™ peine à poindre et à se matérialiser, et on ressort du film en ayant trouvé le tout sympatoche, sans plus.

C'est mignon, quoi.

Plus accessible et chaleureux que Soul tout en étant moins ambitieux, mais au final, la même note : 4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1505 : Jungle Cruise (2021)

Publié le 13 Août 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Disney, Fantastique, Jeunesse, Review, Romance, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Jungle Cruise (2021) :

Parce qu'elle est persuadée de l'existence d'un arbre magique capable de soigner tous les maux, le Dr Lily Houghton (Emily Blunt) part pour l'Amazonie avec son frère MacGregor (Jack Whitehall), poursuivis par le machiavélique Prince allemand Joachim (Jesse Plemons). Sur place, le duo requiert les services de Frank Wolff (Dwayne Johnson), un capitaine de bateau arnaqueur et baratineur, et ensemble, ils s'engagent dans la forêt exotique, plus ou moins prêts à affronter tous ses dangers... naturels comme surnaturels.

Ah, ça fait plaisir, un petit film d'aventure à l'ancienne comme ça. Soyons francs : Jungle Cruise, adapté d'une attraction Disney, ne cherche pas forcément à faire dans l'originalité absolue ; sous la direction de Jaume Collet-Serra, Jungle Cruise lorgne très forcément sur les classiques du genre, comme La Momie et sa suite, les Pirates des Caraïbes, les Alan Quartermain, L'Odyssée de l'African Queen, les Indiana Jones, etc, s'en inspirant clairement dans ses personnages, dans ses péripéties, dans ses cascades, dans sa mythologie, etc.

Et honnêtement, c'est tant mieux, puisque ce Jungle Cruise, s'il ne révolutionnera pas le genre du film d'aventures familial, s'avère une entrée tout à fait réussie au catalogue des blockbusters estivaux exotiques et spectaculaires.

C'est dynamique, c'est bien interprété, les effets spéciaux sont bons, le rythme est soutenu malgré les deux heures et quelques, Blunt et Johnson ont une bonne alchimie, Jack Whitehall est amusant (même si son personnage est un cliché ambulant, ce dernier est désamorcé au cours d'une scène inattendue dans un Disney), Jesse Plemons cabotine en méchant allemand (très inspiré du Général Bockner des Mines du Roi Salomon), bref, Jungle Cruise est très agréable à suivre, et fait plaisir à voir.

Après, ce n'est pas parfait : les effets spéciaux des conquistadors maudits ne sont pas toujours lisibles à l'écran, Paul Giamatti est sous-exploité (alors qu'il aurait pu être utilisé un peu plus, par exemple en aidant un temps les Allemands avant de changer de camp et d'aider Frank), la bande originale de James Newton Howard peine à vraiment marquer les esprits (entre thèmes secondaires trop timides dans leur utilisation, et thème principal un peu trop western dans ses accords et son orchestration, on a l'impression que JNH a tenté de faire du John Williams sans oser totalement singer le maître) et honnêtement, la reprise de Nothing Else Matters de Metallica est vraiment hors-sujet, même réorchestrée par le compositeur, au point de brièvement faire sortir le spectateur du flm pendant un certain flashback dramatique.

Mais dans l'ensemble, une bonne surprise que ce blockbuster décomplexé et léger.

Un bon 4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1366 - QUINZAINE SAINT VALENTIN : Love, Weddings and Other Disasters (2020)

Publié le 12 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, St Valentin, USA

Pendant deux semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...

Love, Weddings and Other Disasters (2020) :

Apprentie wedding planner à la réputation désastreuse suite à un incident de parachutisme, Jessie (Maggie Grace) est en concurrence avec Lawrence Phillips (Jeremy Irons), une sommité dans ce domaine, pour organiser le mariage imminent du futur Maire de Boston (Dennis Staroselsky) et de sa fiancée (Caroline Portu). À l'occasion de cette cérémonie, les destins de nombreuses personnes (Diane Keaton, Andrew Bachelor, Diego Bonita, JinJoo Lee, Jesse McCartney, Andy Goldenberg, Veronica Ferres, Melinda Hill, Chandra West...) et de la mafia russe (!) se croisent et s'entremêlent...

Un long-métrage écrit et réalisé par un compère d'Adam Sandler... et ça se ressent tout de suite, tant le film a une tendance au slapstick balourd et à la caractérisation assez caricaturale (les mafieux russe, la strip-teaseuse, etc, voire même le personnage d'Andy Goldenberg, qui est un proto-Sandler), tendance qui affaiblit considérablement sa nature de comédie romantique collégiale, façon Love Actually.

Il faut dire que déjà, à la base, le tout ne fonctionne vraiment que ponctuellement, à des moments précis, grâce à une certaine décontraction globale et à un semblant de sincérité des acteurs : ce sont eux qui font l'intérêt du film, et pas le scénario.

Car ce scénario est assez décousu, une succession de vignettes qui passe d'une sous-intrigue à une autre de manière pas très fluide, et clairement très inégale : certaines sous-intrigues ne fonctionnent pas du tout (la mafia russe, donc, le jeu télévisé ultra-fauché et stupide, mais aussi la romance de Jeremy Irons et Diane Keaton, qui pourtant aurait pu donner quelque chose de plus sincère et touchant, mais qui succombe trop souvent à des gamelles forcées, et à des scènes assez artificielles), et les 95 minutes du métrage donnent, paradoxalement, l'impression de durer bien plus longtemps.

Pas terrible, donc, malgré les efforts des acteurs, Maggie Grace en tête.

À noter que le métrage est rythmé par la musique de la fille de Rob Schneider, un autre habitué des productions Sandler, histoire de bien compléter le bingo.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1331 - Boss Level (2020)

Publié le 14 Janvier 2021 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Science-Fiction, Thriller, USA, Hulu

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Boss Level (2020) :

Chaque matin, Roy (Frank Grillo) se réveille, pour être tué par des chasseurs de prime... encore et encore. Tous les jours, à chaque mort, la boucle se répète, et s'il veut en sortir, Roy va devoir trouver comment les vaincre, et percer à jour le mystère entourant son ex-compagne (Naomi Watts), chercheuse en physique avancée qui travaille pour le menaçant Clive Ventor (Mel Gibson)...

Mouais. Un long-métrage d'action signé Joe Carnahan et qui, très naturellement, ressemble beaucoup à un Mi$e à prix (Smokin' Aces) que l'on aurait mélangé à Un jour sans fin et à ses variantes habituelles, comme Happy Birthdead ou Edge of Tomorrow.

C'est d'ailleurs là le problème principal de ce Boss Level : on est en terrain ultra-balisé, et Carnahan n'en fait pas grand chose d'original. Alors certes, le parallèle avec les jeux vidéo fonctionne ponctuellement, et la relation de Roy, père absent, qui renoue avec son fils au travers de ce media et grâce à la boucle temporelle, n'est pas désagréable ; à l'identique, les scènes d'action sont plutôt efficaces, malgré des effets numériques assez médiocres, ou encore en dépit d'un duel à l'épée assez laborieux.

Mais le souci, c'est que, comme souvent chez Carnahan, le film dans son ensemble est plutôt mal rythmé, alternant scènes d'action avec couloirs de dialogues sans grand intérêt (Naomi Watts fait de la figuration, chargée d'expliquer les tenants et aboutissants du script... et ce n'est pas intéressant, tout simplement ; les personnages secondaires ne sont guère plus que des caméos - Ken Jeong, Annabelle Wallis, Michelle Yeoh, Will Sasso, et même Gibson), et optant pour une structure parfois décousue, avec flashbacks, boucles présentées dans le désordre, etc.

Ça n'apporte rien de probant au film, un film déjà alourdi par une narration en voix off de Grillo (qui a poussé de la fonte, soit dit en passant), omniprésente et parfois monotone, et par quelques soucis d'écriture et de cohérence interne (tout le film est, forcément, présenté du point de vue de Grillo, mais occasionnellement, le métrage place des scènes du point de vue des antagonistes, ou d'un point de vue plus omniscient).

Après, le concept étant ce qu'il est, ça se regarde tout de même ; cela dit, au vu du produit fini, on ne se demandera pas forcément pourquoi ce Boss Level est en development hell depuis 2012 : après tout, la première chose qui m'est passée par l'esprit à la fin du métrage, c'était "tiens, ça fait longtemps que je n'ai pas revisionné Edge of Tomorrow, et je me demande si je le reverrais à la hausse", et pas "c'était bien, Boss Level".

3.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1536 : Nos pires amis (2021)

Publié le 24 Septembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Review, Romance, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Nos pires amis (Vacation Friends - 2021) :

En vacances au Mexique, Marcus (Lil Rel Howery), bourreau de travail un peu coincé, et sa petite-amie Emily (Yvonne Orji), découvrent qu'ils doivent partager une suite avec un jeune couple décomplexé, Ron (Cena) et Kyla (Meredith Hagner). Contre toute attente, ces deux inconnus finissent par emporter Marcus et Emily dans un tourbillon de fêtes et de loisirs tous plus déchaînés les uns que les autres... mais une fois les vacances terminées, chacun repart de son côté. Jusqu'au mariage de Marcus et Emily, sept mois plus tard, où Ron et Kyla s'invitent, au grand dam des fiancés et de leur vie bien rangée.

Initialement conçue pour mettre en avant le couple Anna Faris/Chris Pratt (lorsqu'ils étaient encore ensemble), Vacation Friends a fini par évoluer, et par être transformée en comédie semi-afro-américaine, centrée sur un couple black (pour tenter d'appâter le public afro-américain friand des comédies de Tyler Perry et autres) bien sous tous rapports, "harcelé" par un jeune couple caucasien un peu trop exubérant.

Lil Rel Howery (qui apparemment a le vent en poupe, en ce moment, cf Free Guy) prend donc la tête du casting (en lieu et place de... Ice Cube, habitué des films de ce genre), face à une Yvonne Orji pas très mémorable, une Meredith Hagner en mode Goldie Hawn (ou Anna Faris), et un John Cena déglingué qui prend de plus en plus d'assurance... le tout sous la direction du créateur de Silicon Valley, et la plume des scénaristes de Vive les Vacances et des Comment tuer son Boss (entre autres).

Sans surprise, on se retrouve donc avec une comédie assez médiocre et gentiment graveleuse, où Howery et Orji jouent les personnages coincés face à un couple en surjeu total, et ce qui aurait pu donner une comédie exotique décalée, à Mexico, devient rapidement un film de mariage afro-américain, avec deux blancs dans le rôle des wedding crashers qui sèment involontairement la zizanie.

Et ça s'arrête à peu près là, puisque le film se contente d'enchaîner les clichés des films de ce genre, sans vraiment faire preuve d'une originalité quelconque, ou parvenir à surprendre avec des gags et des punchlines bien trop téléphonées ; la grossesse de Kyla, notamment, est un bon exemple de sous-intrigue peu inspirée dont on devine immédiatement le déroulement, et qui se déroule alors mollement jusqu'à ce dernier.

Cela dit, malgré cette écriture quelconque, et des effets visuels ratés (les scènes dans la grotte puent le studio), le film se regarde vaguement, probablement parce que Cena et Hagner (que je ne porte pourtant pas dans mon cœur) y mettent de l'énergie (probablement parfois trop).

Mais ça ne va pas plus loin.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2021 - 38 - Debbie Macomber's A Mrs. Miracle Christmas (2021)

Publié le 23 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Fantastique, Noël, Religion, Review, Télévision, USA, Yulefest, Hallmark

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Debbie Macomber's A Mrs. Miracle Christmas (2021) :

Parce que sa grand-mère Helen (Paula Shaw) peine à se remettre de la mort de son mari, Laurel (Kaitlin Doubleday) et son époux Will (Steve Lund) choisissent de lui trouver une aide-soignante, malgré leurs difficultés financières. Et lorsque Gloria Merkel (Caroline Rhea) arrive chez eux, ils ne se doutent pas que cette femme excentrique va bouleverser leur quotidien, et amener le couple à retrouver le bonheur...

Quatrième volet de la série des Mrs. Miracle, après Le Bonheur en cadeau, Miracle à Manhattan et Monsieur Miracle, une série à la qualité décroissante reposant toujours sur les mêmes ressorts narratifs, à savoir un ange gardien qui vient aider des humains à trouver l'amour et/ou le bonheur, comme une sorte de Mary Poppins céleste et bienveillante.

Mais ne vous laissez pas tromper par l'affiche colorée et joyeuse présentée ci-dessus : ce reboot de la franchise est un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries à l'ancienne. Comprendre : on est ici dans du mélodrame larmoyant adapté d'un roman de Debbie Macomber, et ça en devient presque risible tant le récit rajoute des couches et des couches de traumatisme aux personnages principaux.

Laurel est traumatisée par la mort de sa mère durant son enfance, elle est en froid avec son père, elle ne se remet pas de l'échec d'un placement de bébé l'année précédente, son couple a des problèmes d'argent, elle a perdu son grand-père il y a peu, elle doit s'occuper de sa grand-mère en dépression, elle doit organiser le spectacle de Noël de l'école, blablablabla... n'en jetez plus !

Et quand en prime, le métrage nous joue la carte de la rupture sentimentale dans le dernier quart d'heure, c'est probablement la goutte qui a fait déborder le vase pour moi.

D'autant que l'écriture est fréquemment assez maladroite dans son exposition et dans ses platitudes pseudo-inspirationnelles que Mrs. Miracle assène fréquemment, toujours à la lisière du prosélytisme sans vraiment tomber dedans.

Bref, du mélodrame plein de bons sentiments (après tout, le film met en avant l'importance des familles d'accueil, avec notamment un couple lesbien qui apparaît en filigrane pendant tout le film, avec ses enfants adoptés parfaitement heureux et équilibrés) et de larmes qui s'avèrera assez polarisant : si c'est ce que vous recherchez dans un téléfilm de Noël (de l'émotion, des histoires familiales compliquées et une fin heureuse à l'église), alors ce Mrs. Miracle devrait vous plaire (et visiblement, à en juger par les critiques outre-atlantique, c'est le cas).

Si vous voulez quelque chose de plus léger et de divertissant, passez votre chemin... même si les rapports de Paula Shaw et de Caroline Rhea sont plutôt amusants, tout au long du métrage.

3/6 pour moi (ça reste compétent, mais ce n'est pas ma tasse de thé), probablement un peu plus si l'on est client de ce type de téléfilms.

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Un film, un jour (ou presque) #1547 : L'enfance volée de Jan Broberg (2017)

Publié le 22 Novembre 2021 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Religion, Review, Science Fiction, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'enfance volée de Jan Broberg (Abducted in Plain Sight - 2017) :

Un documentaire que l'on m'avait conseillé en me promettant une histoire improbable et déglinguée, et il est vrai que, sur ce plan, c'est effectivement le cas.

Après, j'avoue être resté un peu sur ma faim au final. Probablement que c'est dû au fait que je ne suis pas forcément accro aux documentaires criminels racoleurs tellement à la mode outre-atlantique et en France, aux Faites entrer l'accusé, etc... et pourtant, en théorie, cette histoire avait vraiment de quoi interpeler.

Dans les années 70, une famille mormone, infiltrée pendant des mois et des mois par B, un ami de la famille (au charisme de poulpe mort, qui plus est), qui avait jeté son dévolu sur Jan, l'une des fillettes Broberg, âgée de 12 ans... un pédophile séducteur qui, pour arriver à ses fins, a entretenu une relation amoureuse adultère avec la mère de la fillette (!), avec le père de la fillette (!), et avec la fillette (!). Puis il a enlevé cette dernière, pour la séquestrer en lui faisant croire qu'elle avait été choisie par des extraterrestres pour porter le nouveau Messie intergalactique, comme la Vierge Marie d'une planète lointaine...

Vient ensuite après un mariage au Mexique, et le retour de la fillette dans sa famille, sans réelle poursuite judiciaire (les parents ont abandonné toute poursuite, Jan est amoureuse de B), voilà que la relation entre la mère et le prédateur sexuel reprend, pendant des mois, en parallèle de son histoire avec Jan. Et puis Jan "fugue" à l'autre bout du pays, en réalité enlevée de nouveau par B, qui l'a placée dans une école catholique en la faisant passer pour sa fille, et en se prétendant agent de la CIA incognito...

S'ensuit un nouveau retour de Jan chez elle, l'incendie de la boutique de son père par des hommes payés par B, et encore aujourd'hui, un harcèlement qui n'a de cesse, puisque B n'a jamais réellement été condamné à la hauteur de ses crimes (et des actes immondes pratiqués sur d'autres enfants)...

Oui, c'est une histoire rocambolesque, et par moments, on a envie de se dire que tout a été inventé, qu'il n'est pas possible d'être aussi bête naïf et crédule (en même temps, à la base, les Mormons... ^^) ; et oui, le documentaire, en soi, est plutôt bien ficelé, même si les reconstitutions sont parfois de trop.

Mais en fin de compte, malgré sa volonté d'être une histoire de résilience et de courage, ça reste une sorte d'accident de voiture à l'américaine : on regarde ça, incrédule, on se facepalme, on se moque parfois, mais on ne retient pas grand chose d'autre que le côté trashy et scandaleux du tout.

3/6 (pour le coup, dans le genre histoire déglinguée, documentaire WTF et Mormons, j'ai préféré Tabloid)

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Christmas Yulefest 2021 - 25 - Un Noël en 8 bits (2021)

Publié le 16 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Noël, Review, USA, Yulefest, HBO

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Un Noël en 8 bits (8-Bit Christmas - 2021) :

Jake (Neil Patrick Harris), un père de famille, raconte à sa fille comment, lorsqu'il était enfant (Winslow Fegley) dans les années 80, il a passé un Noël unique, alors qu'il rêvait d'avoir une console NES au pied du sapin, malgré l'opposition de ses parents (June Diane Raphael, Steve Zahn)...

Une comédie festive diffusée sur HBO Max, et clairement pensée (et vendue) comme un Christmas Story moderne (mâtiné de Course au Jouet), où la carabine de Ralphie est remplacée par une NES, le costume de lapin rose par des "bottes de fille", et où Neil Patrick Harris prend la place de Jean Shepherd.

Après tout, c'est logique : à sa sortie en 1983, A Christmas Story était nostalgique des années 40, soit 40 ans plus tôt ; 8-bit Christmas, lui, sorti en 2021, est donc nostalgique des années 80 (40 ans plus tôt, là aussi), et cela lui permet de surfer très clairement sur la vague de la nostalgie doudou des années 80s (un peu comme Ready Player One, en fait).

Sans surprise, donc, on a droit à une compilation des clichés 80s, de la musique synthétique de Joseph Trapanese à l'esthétique particulière de l'époque, en passant par toute une fascination pour Nintendo et pour ce que la marque représentait alors. Ce qui devrait suffire à séduire une bonne partie des spectateurs, à en juger par la popularité actuelle de tout ce qui est années 80.

Après, quiconque a vu (et apprécie) A Christmas Story aura fréquemment la désagréable impression d'une photocopie modernisée, jusqu'à ses moindres détails : les copains décalés, la brute de l'école, la relation avec le petit frère/la petite sœur, les parents, les avertissements des adultes aux enfants sur les dangers de la Nintendo/de la carabine, etc, etc, etc, tout semble calqué sur le modèle de Bob Clark, au point d'en être frustrant et de rendre le récit hautement prévisible.

D'autant que l'émotion ou la sincérité sont plus ou moins limités aux cinq-dix dernières minutes, pour une conclusion convenue, un peu tirée vers le bas par un certain maquillage âgé peu probant.

En soi, ce n'est pas désastreux, c'est même formellement assez compétent et bien interprété, et nul doute que bon nombre de spectateurs nostalgiques y trouveront leur compte. Personnellement, cependant, je suis resté sur ma faim.

3/6

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