Overblog
Suivre ce blog Administration + Créer mon blog
LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Les bilans de Lurdo : Doctor Who - The Giggle / The Church on Ruby Road (2023)

Publié le 21 Janvier 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, UK, Review, Télévision, BBC, Action, Aventure, Jeunesse

Avec son retour aux commandes de la franchise Who, Russell T. Davies a immédiatement rappelé aux spectateurs pourquoi son showrunning a si bien su faire renaître Doctor Who, en 2005 : un premier épisode familial et amusant, un second épisode plus sérieux et tendu, et maintenant, quelque chose de nettement plus flamboyant, avec le caméo de Neil Patrick Harris, et la transition vers un nouveau Docteur...

Doctor Who - The Giggle (2023) :

Lorsqu'un signal étrange se répercurte sur tous les écrans de la Terre et rend les humains fous à lier, le Docteur reconnaît là la signature du Toymaker (Neil Patrick Harris), une entité toute puissante qu'il a vaincu de justesse autrefois, et qui cherche désormais à se venger...

Après le Meep mignon et déglingué, et The Thing à la sauce Who, place à un troisième épisode plus flamboyant, qui voit Neil Patrick Harris incarner un grand méchant omnipotent qui se donne en spectacle, danse sur du Spice Girls, transforme les gens en ballons, en marionnettes, etc.

Face à lui, un Docteur délibérément épuisé et au bout du rouleau, une Donna toujours très efficace, les troupes de UNIT (ainsi que Mel, compagne des Sixième et Septième Docteurs)... et une bi-régénération inattendue, qui voit Tennant partager l'écran avec son successeur, et remporter l'épisode au cours d'une partie de... lancer de balle.

Je mentirais en disant que l'épisode ne m'a pas semblé un peu bordélique, avec un Toymaker à l'efficacité étrangement variable. En fait, c'est bien simple, j'ai vraiment eu l'impression que le tout avait été conçu comme un épisode en deux parties, un nouvel adieu à Tennant, avant d'être reconfiguré en épisode simple un peu plus court, mais moins satisfaisant : tout semble ainsi se résoudre de manière un peu trop facile, y compris au niveau de la birégénération, et du sort de Docteur-Tennant (qui laisse ainsi à l'acteur une porte entrouverte pour reprendre son rôle quand bon lui semble).

Cela dit, c'était amusant et dynamique, avec quelques moments de menace efficaces, et Ncuti Gatwa fait bonne impression : sans être exceptionnel, le tout se regarde donc très bien.

Doctor Who - The Church on Ruby Road (2023) :

Jeune orpheline abandonnée, à sa naissance, sur le seuil d'une église, Ruby Sunday (Millie Gibson) se retrouve un jour au centre de multiples coïncidences étranges et accidents malencontreux, qui se font de plus en plus prononcés. Et lorsque le bébé confié à son foyer d'accueil est enlevé par des gobelins le soir de Noël, elle rencontre alors le Docteur, qui l'emmène dans une aventure improbable pour sauver le nourrisson...

Un épisode de Noël façon conte de fées, avec des pirates gobelins qui chantent, un Docteur aux tenues flamboyantes et qui, lui aussi, chante et danse, une nouvelle Compagne dynamique, une guest star qui meurt dans d'affreuses souffrances de manière rigolote, des pistes intrigantes lancées pour la saison 2024, bref, un Doctor Who festif plutôt agréable et léger, bien qu'étant toujours un peu brouillon, comme à l'accoutumée avec Davies.

Cela dit, les effets spéciaux étaient très réussis, et Davies a toujours ce chic pour rendre instantanément le côté humain de la série attachant et sympathique, au travers de personnages crédibles et de relations naturelles. Reste à voir ce que donnera la future saison en tant que telle.

---

Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

commentaires

Les bilans de Lurdo : Star Trek Lower Decks, saison 4 - suite et fin (2023)

Publié le 20 Janvier 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, CBS, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, USA, Télévision, Lower Decks

Avec la première moitié de sa saison 4, Lower Decks semblait continuer sur la lancée de la saison précédente, en proposant des épisodes sympathiques, mais peu mémorables en soi, et en tentant une intrigue de fond en filigrane. Le problème étant que de telles intrigues nécessitent une conclusion à la hauteur, même dans le cas d'un dessin animé peu sérieux comme cette série...

Star Trek Lower Decks, saison 4 - suite et fin (2023) :

- 4x06 : Sur Ferenginar, le capitaine Freeman tente d'aider un Amiral à convaincre le Grand Nagus Rom et sa compagne Leeta de valider l'adhésion des Ferengis à la Fédération ; Mariner va se saouler dans un bar ferengi ; Boimler évalue les hôtels locaux et est hypnotisé par les séries télévisées diffusées ; Rutherford et Tendi se font passer pour un couple marié pour évaluer eux aussi les services proposés sur la planète...

Un épisode très sympatoche qui permet l'utilisation de Max Grodenchik et Chase Masterson au doublage, amène un peu de shipping Rutherford/Tendi (mais pas trop), et qui, globalement, se déroule dans la bonne humeur. Agréable.

- 4x07 : Alors que le Cerritos tente d'enquêter sur le mystérieux vaisseau qui s'en prend à divers équipages depuis des semaines, amenant Boimler et Tendi à interroger Agimus, en possession d'informations capitales, Rutherford et Mariner doivent faire face à la menace de Badgie, libre et bien décidé à se venger des humains.

Un épisode qui tente de combiner les différentes menaces d'Intelligence artificielle rencontrées par la série jusqu'à présent, à commencer par Badgie, ici victime de personnalités multiples, mais aussi Peanut Hamper et Agimus, qui travaillent désormais en tandem.

Pas désagréable, en soi, et pas mauvais, mais je dois avouer que je n'ai pas totalement accroché à la narration, à la conclusion un peu précipitée et qu'au final, cet épisode ne me laissera pas un souvenir impérissable (ça faisait très Rick & Morty, en fait, et je n'ai de toute façon jamais été très grand fan de Badgie).

- 4x08 : Alors que les quatre Lower deckers sont pris au piège d'une grotte en éboulement où une mousse luminescente menace de les dévorer, ils se remémorent leurs précédentes mésaventures dans des grottes très similaires à celle-ci...

Un épisode plutôt amusant et réussi, en mode flashbacks, qui voit chacun des quatre protagonistes raconter l'une de ses mésaventures : Rutherford se retrouve enceint d'une forme de vie extraterrestre et l'élève dans la grotte avec l'aide du Dr T'Ana ; Mariner apprend à apprécier le quart Delta lorsqu'ils sont confrontés à une substance qui les vieillit ; Boimler doit composer avec un collègue conspirationniste ; et Tendi se remémore leurs premiers moments d'amitié, lorsqu'ils étaient tous quatre coincés dans un turbolift...

Pas exceptionnel ou indispensable, mais sympathique et bon enfant.

- 4x09 : Alors que les officiers du Cerritos tentent de localiser Nick Locarno pour le protéger, les sous-officiers emmènent Mariner dans une mission de routine, pour espérer calmer un peu son tempérament impulsif et suicidaire. Mais ils finissent sur une planète lointaine, en compagnie de tous les officiers des bâtiments attaqués par le mystérieux vaisseau extraterrestre...

Un peu mitigé sur cet épisode qui, s'il a beaucoup de bonnes choses - notamment au niveau de l'explication du comportement de Mariner -, a aussi un peu tendance à abuser de grosses ficelles (comme par hasard, ils finissent sur la planète où se trouvent tous les aliens) et retombe dans son côté "Mariner a un caractère immature et rebelle, mais c'est parce qu'elle est exceptionnelle, refuse de l'admettre, et en plus elle connaît tous les personnages importants de l'univers Trek, blablabla".

Ce n'est pas rédhibitoire, et jusqu'à présent, la série avait su s'éloigner un peu de ces traits présents en début de série... mais bon, à la longue, ça lasse tout de même un peu.

- 4x10 : Alors que Mariner découvre le plan sinistre de Nick Locarno et la flotte diverse qu'il a assemblée, le reste de l'équipage du Cerritos désobéit aux ordres de Starfleet et tente de trouver un moyen de la secourir...

Encore un épisode plein d'action pour conclure la saison (comme d'habitude), et tenter de boucler toutes les intrigues en cours - Locarno, ses motivations et son plan, les états d'âme et le développement de Mariner, et les relations de Tendi avec sa famille et ses origines orionnes.

Et globalement, même si c'est plutôt du grand spectacle pétaradant, ça fonctionne assez bien... pour peu que l'on ne soit pas trop déçu par un Locarno assez creux, au plan sous-développé par les scénaristes, ou encore par de grosses ficelles narratives un peu plus voyantes lorsque l'on tente de proposer une résolution dramatique à l'intégralité de la saison que lorsque l'on doit conclure un petit épisode rigolard et référentiel.

Je n'ai pas détesté, mais j'ai un peu ressenti le syndrome de "tout ça pour ça" en ce qui concerne l'intégralité de la saison.

- Bilan saisonnier -

Voilà voilà, la saison est terminée, et... je suis un peu déçu par cette résolution superficielle qui, comme souvent, privilégie le spectacle au fond. En fait, j'ai parfois eu un peu l'impression que les scénaristes ont mis la charrue avant les bœufs, en partant de "il faut montrer combien Mariner a évolué tout au long de la série et depuis ses années à l'Académie, en lui opposant un personnage de Lower Decker amer et cynique" et en contruisant toute la saison à reculons autour de ça.

On se retrouve donc avec une sous-intrigue en filigrane répétitive à la résolution pétaradante mais pleine de trous, de facilités (le dialogue sur Nick Locarno/Tom Paris est vraiment faiblard et trop attendu) et de grosses ficelles dont on ne reparlera jamais, un peu sacrifiée sur l'autel de Mariner l'action heroin badass. Certes, le développement progressif des quatre personnages principaux reste intéressant, l'ajout de T'lyn change un peu la donne, et le départ de Tendi (qui reviendra rapidement, je n'en doute pas), peut chambouler un peu la dynamique établie... mais je n'arrive pas à me défaire du sentiment qu'avec un peu plus de travail et moins d'explosions, tout ça aurait pu être plus satisfaisant.

En l'état, la saison est sympathique, mais inégale.

---

Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1947 : Demolition Man (1993)

Publié le 19 Janvier 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Policier, Science Fiction, Science-Fiction, Review, USA, Critiques éclair

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Demolition Man (1993) :

Cryogénisé en 1996 après avoir involontairement provoqué la mort de nombreux otages lors de l'arrestation musclée du psychopathe Simon Phoenix (Wesley Snipes), John Spartan (Sylvester Stallone) est sorti de sa prison de glace en 2032 lorsque Phoenix retrouve la liberté et recommence son carnage. Confronté à la nouvelle réalité policée et aseptisée du 21e siècle, Spartan ne peut compter que sur l'aide de Lenina Huxley (Sandra Bullock), policière naïve fascinée par le 20e siècle, pour arrêter le criminel, et découvrir comment il a pu se libérer plus fort, plus rapide et plus intelligent qu'avant...

Une comédie d'action américaine que je n'ai pas revue depuis facilement 20-25 ans, et qui, à ma grande surprise, tient toujours plutôt bien la route, si l'on fait exception de la réalisation un peu faiblarde (notamment dans les scènes d'action) et du montage souvent quelconque (signé Stuart Baird).

Mais dans l'ensemble, le ton satirique et rigolard compense plutôt bien les scènes d'actions peu mémorables, les trois acteurs principaux semblent vraiment s'amuser (le talent d'acteur comique de Stallone a toujours été sous-estimé), et globalement, ça reste une comédie d'action/science-fiction très agréable, bourrée d'idées improbables et de moments assez cultes.

4/6 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1946 : Un crime dans la tête (1991)

Publié le 18 Janvier 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Fantastique, Romance, Review, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Un crime dans la tête (Delirious - 1991) :

Showrunner du soap Beyond Our Dreams, Jack Gables (John Candy) est épris de l'actrice principale, Laura (Emma Samms), une femme égocentrique qui interprète la riche et prétentieuse Rachel Hedison. Mais un accident va propulser Jack dans sa série où, à l'aide d'une machine à écrire magique, il va prendre le contrôle total de la narration et des personnages, et vivre ses plus grandes fantaisies...

Une comédie semi-romantique inégale centrée sur John Candy, et qui souffre en réalité d'une forme assez datée, avec interprétation outrée et bruitages cartoonesques (y compris hors de la réalité "soap"), et qui ne décolle vraiment que dans la dernière ligne droite, quand ça se lâche un peu et que Jack se bat contre les réécritures des autres scénaristes (de manière assez amusante, c'est au contraire ce dernier acte que beaucoup de spectateurs et de critiques ont trouvé décevant).

Le reste du temps, c'est gentillet, un peu surjoué, et certains éléments semblent sortir de nulle part (la narration finale).

Sans plus.

Un petit 3/6, et encore... 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1945 : Répétition générale (2023)

Publié le 17 Janvier 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Musique, Review, USA, Disney

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Répétition générale (Theater Camp - 2023) :

Lorsque la propriétaire (Amy Sedaris) d'un camp estival de formation aux arts du théâtre et de la comédie musicale tombe dans le coma, son fils Troy (Jimmy Tatro), bro influenceur, se retrouve à la tête du camp, confronté aux problèmes financiers laissés par sa génitrice. Un nouveau patron qui ne plaît guère aux enseignants excentriques du site (Molly Gordon, Ben Platt, Nathan Lee Graham, Ayo Edebiri...), mais que les nombreux enfants présents ignorent totalement... 

Une comédie sous forme de mockumentaire et qui se consacre au monde de la comédie musicale américaine, des theater kids et de Broadway, au travers d'un script écrit par Molly Gordon et ses compères.

Adaptation d'un court métrage des mêmes scénaristes/réalisateurs, le tout se regarde gentiment, plus amusant qu'hilarant, et parlera plus aux spectateurs ayant une certaine connaissance du monde de la comédie musicale américaine, de ses clichés, de ses interprètes, de ses enseignants et de leur phrasé, etc... qu'aux novices du genre. 

D'autant que je dois bien avouer que formellement, c'est un peu brouillon, avec des enjeux dérivatifs et prévisibles, une rivalité inaboutie avec un autre camp, une caractérisation parfois insuffisante...

Bref, un métrage assez nombriliste, par et pour les amateurs de musical theater, qui se regarde, on sourit, mais ce n'est pas non plus d'une maîtrise ou d'une originalité folle.

3.75/6 

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1944 : Ride On (2023)

Publié le 16 Janvier 2024 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Biographie, Drame, Hong-Kong, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Ride On (2023) :

Cascadeur hong-kongais vieillissant spécialisé dans les cascades à cheval sur Red Hare, un étalon qu'il a élevé depuis son enfance, Lao Luo (Jackie Chan) est criblé de dettes, dépassé par l'état actuel de l'industrie cinématographique de plus en plus numérique et par sa vie privée compliquée. Jusqu'au jour où un producteur le repère lorsque son combat contre des créanciers devient viral, et relance sa carrière...

Un film bancal mettant en vedette Jackie Chan et un cheval, et qui semble être simultanément plein de métrages divers : une comédie d'action à la Jackie Chan, un mélodrame entre un père et sa fille (une Liu Haocun très attachante), un film familial façon "un homme et son cheval", un propos méta sur l'industrie cinématographique, ses changements et le sort des cascadeurs, un quasi-biopic sur la carrière de Jackie Chan et son rapport au numérique, un côté film de tribunal...

Ça fait beaucoup, d'autant que certains des aspects pourtant essentiels sont assez faiblards : l'action est très mal filmée, bourrée de coupes de montage cache-misère supposément pour alléger la charge de travail de Jackie ; le sentimentalisme est sirupeux, pas aidé par une bande originale dégoulinante et envahissante au possible (et on sent que ça travaille Jackie, ces histoires très autobiographiques de fille illégitime qui est brouillée avec son père, ça revient fréquemment dans ses derniers films) ; la comédie est assez plate ; les ruptures de ton sont très brutales ; et le film a un propos paradoxal sur l'utilisation du numérique, un numérique dont il abuse et qui est vraiment très approximatif.

Alors certes, ça a bon fond, et le rapport de Jackie avec le cheval est sympathique, mais comme je le disais, c'est très brouillon, ça dure deux heures, et c'est assez frustrant et éparpillé.

3 - 0.25 pour les combats flingués par le montage = 2.75/6 

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1943 : Madelines (2022)

Publié le 15 Janvier 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Science Fiction, Science-Fiction, USA, Review, Comédie, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Madelines (2022) :

Madeline (Brea Grant) et son époux Owen (Parry Shen) travaillent dans leur garage à percer les mystères du voyage dans le temps. Mais le jour où ils y parviennent, lorsque Madeline se transporte une heure dans le futur, c'est le début d'une réaction en chaîne incontrôlable, qui voit chaque jour un nouveau double de Madeline apparaître à la même heure, obligeant Owen à tuer cette copie avant que la situation ne se complique...

Un thriller de science-fiction au budget minimaliste coécrit par Brea Grant, qui tient l'un des rôles principaux - pour un film qui semble très inspiré par Primer, mais sans avoir la maîtrise ou la structure nécessaires pour rendre le tout homogène et convaincant, et compenser les faiblesses de la production.

Ça commence un peu comme une comédie de SF, avec de l'humour noir à mesure que Owen élabore des meurtres, et puis ça se complique lorsque toutes les Madelines s'associent, et puis ça devient totalement brouillon quand ça multiple les voyages temporels et les doubles en tous genres, le tout sur une musique rétro-synth surmixée par rapport au reste.

Ça aurai presque eu sa place dans le cadre de l'Oktorrorfest (les multiples meurtres sanglants), et ponctuellement, c'est suffisamment sympathique à regarder pour ne pas avoir l'impression de s'ennuyer, mais malgré sa durée courte (80 minutes), c'est trop inabouti pour être vraiment satisfaisant.

2/6 

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Les bilans de Lurdo : Doctor Who - The Star Beast / Wild Blue Yonder (2023)

Publié le 14 Janvier 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Fantastique, Science Fiction, Science-Fiction, UK, Review, Télévision, BBC, Action, Aventure, Jeunesse, Who

Après plusieurs saisons insipides et globalement ratées (malgré une interprète principale attachante, qui aurait mérité mieux) sous l'égide de Chris Chibnall, retour de Russell T. Davies aux commandes de la franchise Doctor Who, pour une tentative de résurrection de cette dernière à l'occasion de son 60e anniversaire, une résurrection qui s'accompagne du retour attendu de David Tennant et de Catherine Tate devant la caméra...

Doctor Who - The Star Beast (2023) :

Alors qu'il vient de retrouver l'apparence du Dixième Docteur (David Tennant), le Docteur arrive à Londres, à deux pas de Donna Noble (Catherine Tate) : le destin semble le pousser vers elle et vers sa famille, dont sa fille Rose (Yasmin Finney), qui vient justement de découvrir le Meep, une créature étrange récemment écrasée sur Terre et traquée par plusieurs groupes lourdement armés...

Retour pétaradant aux commandes de la série pour Davies, qui semble prendre un malin plaisir à prendre les néanderthals du web à rebrousse-poil (on a parfois l'impression qu'il a écrit tout l'épisode à l'envers, en partant de la dichotomie binaire/non-binaire et du personnage transgenre de Rose, pour s'en servir comme d'une justification capillotractée au retour de Donna et à sa happy end), et qui nous fournit ici une reprise dynamique, drôle, légère, explosive, rythmée et tout et tout.

Certes, c'est un peu brinquebalant, le temps que tout le monde retrouve son rythme, mais le Doctor Who de Davies a toujours été un peu bancal sur les bords, donc rien de surprenant ou de rédhibitoire. En tout cas, même si ce n'est pas le meilleur épisode de tous les temps, et si ça joue beaucoup sur la nostalgie du Dixième Docteur, ça reste nettement plus fun et intéressant que l'ère Chibnall.

Doctor Who - Wild Blue Yonder (2023) :

Endommagé, le TARDIS laisse Donna et le Docteur sur un immense vaisseau abandonné perdu aux confins de l'univers... où rapidement, ils réalisent qu'ils ne sont pas seuls, confrontés à des formes de vie capables d'imiter leur apparence et de leur voler leurs souvenirs.

The Thing, dans l'espace, matiné d'Event Horizon, pour un épisode reposant intégralement sur le duo Tennant/Tate, excellent comme toujours, et sur une atmosphère plus sérieuse et angoissante que dans l'épisode du dessus.

Et ça fonctionne très bien, franchement, après un gag d'introduction assez typiquement Daviesien (Issac Newton réinventé en jeune métis sexy qui découvre la théorie de la "mavité"), permettant même à Tennant de dévoiler une part plus vulnérable et affaiblie de son Docteur, dominant ici nettement moins la situation que d'habitude, avec une Donna qui est, comme elle le dit si bien, "brillante".

Bref, un épisode tendu, très réussi (hormis une incrustation ou deux sur fond vert, mais bon, ça, même les blockbusters à 300M ne sont plus foutus de les rendre crédibles), et qui se termine, pour le plus grand des plaisirs, sur un dernier caméo de Bernard Cribbins...

---

Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

commentaires

Les bilans de Lurdo : Star Trek Lower Decks, saison 4 - première partie (2023)

Publié le 13 Janvier 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Animation, CBS, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, USA, Télévision, Lower Decks

Après une saison 3 maîtrisée, mais peut-être un peu trop anecdotique pour son propre bien (les scénaristes semblant se refuser à ce que les aventures des personnages aient des conséquences), et un crossover amusant avec Star Trek : Strange New Worlds, Lower Decks est revenue en septembre dernier, pour dix nouveaux épisodes d'une vingtaine de minutes...

Star Trek Lower Decks, saison 4 - première partie (2023) :

- 4x01 : Alors que Boimler apprend qu'il va recevoir une promotion, le Cerritos reçoit pour mission d'escorter le Voyager, désormais un musée, jusqu'à la Terre. Bien vite, cependant, la mission dégénère, lorsque le musée prend vie...

Gros épisode de fanservice en ouverture de saison, dans la lignée de l'épisode Deep Space Nine de la saison précédente, mais centré sur Voyager, avec des références pointues à de nombreux épisodes de la série, notamment Tuvix, dont le concept est ici étendu à tout le reste de l'équipage. On a des Borgs, des salamandres géantes, des hologrammes, un macrovirus, du fromage, etc, le tout se mêlant avec plus ou moins de bonheur en un gros gloubiboulga référentiel plutôt amusant.

Et puis la fine équipe est promue, ne faisant donc plus techniquement partie des Lower Decks (ce qui peut donner une nouvelle impulsion à la série... ou être totalement ignoré par la suite) ; sans oublier un début de sérialisation, avec un mystérieux vaisseau destructeur qui traverse l'espace klingon. Sympatoche, tout ça.

- 4x02 : Mariner et Ransom vont récupérer des humains prisonniers d'une ménagerie extraterrestre, mais alors que Mariner est bien décidée à saboter la mission, une créature sanguinaire se libère ; Rutherford tente d'obtenir une promotion ; Boimler tente de trouver de nouveaux quartiers...

Un épisode plus classique de la série, avec une Mariner en mode rebelle tête à claques, et les autres personnages fidèles à eux-mêmes. Pas mauvais, mais rien d'exceptionnel ou de particulièrement mémorable - promotions et conclusion mises à part, ça aurait pu être un épisode des premières saisons de la série.

- 4x03 : Tendi, Rutherford et Mariner se persuadent que l'un de leurs supérieurs les bizute ; le capitaine et Ransom tentent de dépanner un ordinateur antique contrôlant un biôme entier ; Boimler dirige sa première mission...

À nouveau un épisode assez classique, pas désagréable, mais pas forcément mémorable pour autant. Globalement, un épisode pour dire "plus les choses changent, plus elles restent les mêmes" avec le trio qui doit accomplir une tâche laborieuse, et une partie de la mission de Maman Mariner qui part en vrille. La sous-intrigue de Boimler était sympathique, cela dit, et soulignait bien le développement du personnage depuis le début de la série.

- 4x04 : Tandis que Boimler et Rutherford, désormais colocataires, apprennent à régler leurs conflits dans l'holodeck, Tendi, Mariner et T'Lyn partent pour Orion, assister au mariage de la sœur de Tendi...

Une visite sympatoche de la planète Orion et de sa société, au cours d'une intrigue légère et amusante, qui développe un peu le personnage de Tendi, et permet à T'Lyn d'intégrer un peu plus le groupe. La sous-intrigue sur Boimler et Rutherford n'était pas désagréable, mais restait plus anecdotique...

- 4x05 : Trois diplomates bétazoides montent à bord, et aussitôt, c'est tout l'équipage qui se met à dérailler, victime d'émotions incontrôlables...

Un épisode très saison 1, criard et surexcité, dans la droite lignée de The Naked Now (avec tout l'équipage en délire), mais qui a la bonne idée de s'attarder un peu sur le personnage de T'Lyn, pour développer cette dernière. Après... ça reste un épisode une nouvelle fois superficiel et oubliable, ce qui semble être le mot d'ordre de cette saison, pour le moment.

 

(à suivre...)

---

Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1942 : La grosse magouille (1980)

Publié le 12 Janvier 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Action, Review, USA, Critiques éclair

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

La grosse magouille (Used Cars - 1980) :

Parce ses ambitions politiques nécessitent des fonds conséquents, Rudy Russo (Kurt Russell), vendeur de voitures d'occasion baratineur travaillant pour Luke Fuchs (Jack Warden), doit faire un choix quand ce dernier est (plus ou moins) assassiné par son frère jumeau Roy (Jack Warden), concurrent jaloux. Il cache le corps et, avec ses compères et collègues Jeff (Gerrit Graham​​​​​​​) et Jim (Frank McRae), il fait tout pour que la concession automobile ne finisse pas aux mains de Roy, et connaisse le succès... même si cela doit passer par un piratage en règle des fréquences télévisées locales.

Une comédie signée Robert Zemeckis, coporoduite par Spielberg et John Milius, et qui a atteint un certain statut culte, alors que j'ai seulement trouvé le tout... sympatoche, sans plus.

Kurt Russell est en mode roublard, il y a une petite touche racoleuse très 80s, c'est cynique et avec une bonne dose d'humour noir, et lorsque le tout décolle vraiment dans la dernière ligne droite, c'est assez bien mené pour emporter l'adhésion (les cascades, notamment, sont réussies), mais le déroulement et l'écriture du tout manquent un peu de punch pour vraiment convaincre sur la durée, en plus d'être un peu bordélique.

Après, encore une fois, c'est tout à fait regardable.

3.5/6 

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1941 : The Family Plan (2023)

Publié le 11 Janvier 2024 par Lurdo dans Action, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Review, Romance, USA, Apple

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

The Family Plan (2023) :

Père de famille rangé et routinier, Dan (Mark Wahlberg) est en réalité un ancien assassin et mercenaire, qui a tout plaqué pour épouser Jessica (Michelle Monaghan) et élever leurs trois enfants Nina (Zoe Colletti), rebelle et engagée, Kyle (Van Crosby), e-sportif, et le petit Max, encore bébé. Jusqu'au jour où le passé de Dan le rattrape, et le voilà soudain contraint d'emmener ses proches, qui ignorent tout de son identité réelle, en voiture jusque Las Vegas, des tueurs sanguinaires sur les talons.

Une comédie familiale d'action ultra-générique, ultra-prévisible, cousue de fil blanc de bout en bout, qui téléphone tous ses effets, tous ses gags, tous ses rebondissements, et tombe globalement à plat, pas aidée par des scènes d'action assez quelconques, au montage médiocre. 

En fait, c'est bien simple, on a l'impression de voir un film Netflix, sauf que c'est du Apple Tv, des productions en théorie plus prestigieuses et confortables niveau budget... mais pas là. Et puis ça dure 2 heures, en plus, soit 20-25 minutes de trop.

2/6 (Michelle Monaghan mérite mieux)

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1940 : Death of a Telemarketer (2021)

Publié le 10 Janvier 2024 par Lurdo dans Comédie, Drame, Thriller, Cinéma, Critiques éclair, USA, Review

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Death of a Telemarketer (2021) :

Télémarketeur baratineur, sarcastique et très doué, Kasey (Lamorne Morris) s'est cependant endetté jusqu'au cou pour acheter une bague de fiançailles à sa petite amie, Christine (Alisha Wainwright), qu'il tente de reconquérir : il a absolument besoin de la prime distribuée au meilleur vendeur de son entreprise, et contre toute attente, Barry (Woody McClain) a de meilleurs résultats que lui. Kasey retourne alors de nuit au bureau, pour appeler certains des numéros de la liste rouge... sans succès. Et la situation se complique lorsque Asa (Jackie Earle Haley), titulaire de l'un de ces numéros, décide de faire payer Kasey pour tous ses collègues, et vient le prendre en otage sur son lieu de travail...

Une comédie noire satirique qui, pendant une grosse demi-heure, ressemble à une comédie de bureau classique, avant de virer (de manière un peu capillotractée) au thriller plus tendu, mais qui ne se défait jamais de sa pointe d'humour pas désagréable.

D'ailleurs, c'est un peu valable pour tout le film, qui n'a pourtant pas reçu de critiques très élogieuses : certes, ce n'est pas exceptionnel, ce n'est pas parfait, ce n'est pas ultra bien rythmé, ça aurait pu être un peu approfondi au niveau de l'écriture et des motivations, et Haley Joel Osment aurait pu être un peu mieux exploité, mais dans l'ensemble, ce n'est pas désagréable et c'est bien interprété.

Et c'est toujours ça de pris.

3.25 + 0.25 pour Alisha Wainwright, charmante = 3.5/6 

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1939 : Mortal Kombat Legends - Cage Match (2023)

Publié le 9 Janvier 2024 par Lurdo dans Action, Animation, Comédie, Critiques éclair, Cinéma, USA, Review, Fantastique

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Mortal Kombat Legends - Cage Match (2023) :

Dans les années 1980, Johnny Cage (Joel McHale), star d'Hollywood, tente de devenir une superstar de premier plan avec son nouveau film, Action Mime, mais lorsque sa co-star, Jennifer (Jennifer Grey), disparaît mystérieusement, Cage se retrouve embarqué dans une sinistre histoire de secte vénérant Shinnok, et tentant de lui ouvrir les portes de ce monde...

Un film d'animation assez amusant, puisque totalement second degré, porté par le sarcasme de McHale, impeccable dans le rôle-titre, et clairement pensé comme un hommage aux années 80 et à tout ce qui va avec.

À commencer par toute l'esthétique synth-wave bourrée de néons, les looks improbables, l'illustration musicale synthé et rock en mode Survivor (avec training montages en prime), etc, etc, etc. Far Cry Blood Dragon n'est pas loin, Jack Burton non plus, et ce n'est, ma foi, pas désagréable du tout.

Plutôt réussi, donc, malgré un ventre mou à mi-parcours (toute la scène entre Cage et son manager, bof), et malgré le fait que j'ai toujours autant de mal avec cette nostalgie 80s qui, trop souvent, cache un manque de contenu. Ici, c'est plutôt cohérent avec le personnage, donc ça passe.

4/6 

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Un film, un jour (ou presque) #1938 : Qui suis-je ? (1998)

Publié le 8 Janvier 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hong Kong, Review, Thriller

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Qui suis-je ? (Who Am I - 1998) :

Après avoir perdu la mémoire au cours d'une mission secrète en Afrique, Jackie (Jackie Chan) est recueilli par une tribu locale qui le soigne et le surnomme "Whoami". Rapidement, cependant, dès son retour à la civilisation, Jackie devient la cible de ses anciens employeurs, qui veulent effacer toute trace de l'opération et de ses participants...

Un film hong-kongais co-réalisé, co-écrit et co-produit par Jackie Chan, et qui, très honnêtement, est un gros bordel ambulant, au montage, à l'écriture et à la structure assez bancales, à la post-synchronisation plus qu'approximative (le film a été tourné en anglais, mais bon), à la musique datée, à l'interprétation inégale, et au gros manque d'action dans ses premières 45 minutes, qui font qu'un spectateur non avisé a un peu l'impression de regarder quelque chose d'amateur, d'ultra-cliché (cette vision de l'Afrique primitive où jungle, désert, savane et cocotiers se trouvent à 5 minutes de marche les unes des autres, les tribus locales sont bien braves mais simplettes, etc) et de peu passionnant.

Et puis ça décolle enfin, avec la fuite d'un Jackie menotté, qui se transforme en poursuite automobile à l'ancienne, puis, un peu plus tard, on a droit à une poursuite en sabots, jusqu'à un grand final très spectaculaire, avec un combat un contre deux mémorable et long, sur les toits, et une glissade assez WTF le long d'un building.

Autrement dit, les 45 premières minutes sont médiocres, mais ensuite, le niveau remonte bien. Dommage cependant que la toute fin, en mode "on a l'armée et la marine néerlandaises, profitons-en", soit un peu plate et risible (et que le personnage de la pilote de rallye disparaisse totalement à mi-parcours).

3.25/6

​--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Blog Update ! - Novembre/décembre 2023 : Christmas Yulefest 2023 (bilan)

Publié le 7 Janvier 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Update, Review, Les bilans de Lurdo, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision

Voilà, une fois de plus, nous y sommes : le mois de janvier, l'Épiphanie, et la fin officielle de la Christmas Yulefest 2023, qui a débuté mi-novembre dans les pages des Téléphages Anonymes. Toujours une période douce-amère pour moi, mais aussi une saison plutôt surprenante en matière de contenu...

01 - A Royal Christmas Crush (2023) - 2/6

02 - Hot Mess Holiday (2021) - 3.25/6

03 - Un souhait magique pour Noël (2023) - 4/6

04 - Santaman (2022) - 3/6

05 - Saving Christmas Spirit (2022) - 2.5/6

06 - When Christmas Was Young (2022) - 3.5/6

07 - Bar Fight ! (2022) - 2.5/6

08 - Christmas Class Reunion (2022) - 2.5/6

09 - Where Are You Christmas ? (2023) - 2.75/6

10 - Twas the Text Before Christmas (2023) - 2.75/6

11 - Under the Christmas Sky (2023) - 3/6

12 - Joyeux Noël (2023) - 2.5/6

13 - Journey to Christmas (2023) - 2.5/6

14 - The Holiday Fix Up (2021) - 2.5/6

15 - The Santa Summit (2023) - 4.25/6

16 - Superpapa (2023) - 3/6

17 - Christmas Time (2023) - 2/6

18 - Un Noël pas comme les autres (2023) - 2.5/6

19 - Mon petit mensonge de Noël (2018) - 3/6

20 - Bonjour l'esprit de Noël ! (2023) - 2/6

21 - We're Scrooged (2023) - 3.25/6

22 - Exmas (2023) - 3.75/6

23 - A Christmas Blessing (2023) - 3.5/6

24 - Genie (2023) - 2.5/6

25 - A Heidelberg Holiday (2023) - 3.5/6

26 - Family Switch (2023) - 2/6

27 - A Merry Scottish Christmas (2023) - 3/6

28 - Noël à Candy Cane Lane (2023) - 3.5/6

29 - Mom's Christmas Boyfriend (2023) - 3.25/6

30 - Un stupéfiant Noël ! (2023) - 3/6

31 - A World Record Christmas (2023) - 3.75/6

32 - Planes, Trains, and Christmas Trees (2022) - 3/6

33 - There is Something in the Barn (2023) - 4/6

34 - Hôtel Sinestra (2022) - 4/6

35 - Catch Me If You Claus (2023) - 4/6

36 - Un lutin pour Noël (2023) - 2.5/6

37 - Holiday Road (2023) - 4.25/6

38 - Winter Break (2023) - 4.5/6

39 - Noël à tout prix 2 (2023) - 3.75/6

40 - A Christmas for the Ages (2023) - 1.5/6

41 - A Biltmore Christmas (2023) - 4/6

42 - Looking for Her (2023) - 3.5/6

43 - It's a Wonderful Knife (2023) - 2/6

44 - A Paris Christmas Waltz (2023) - 3.25/6

45 - My Norwegian Holiday (2023) - 3/6

46 - Christmas in Rockwell (2022) - 2.25/6

47 - Time for Her to Come Home for Christmas (2023) - 2.25/6

48 - Noël comme si de rien n'était (2023) - 3.75/6

49 - Santa's Got Style (2022) - 3.5/6

50 - Ton Noël ou le mien 2 (2023) - 3.5/6

51 - Rescuing Christmas (2023) - 4/6

52 - Round and Round (2023) - 4.25/6

53 - To All a Good Night (2023) - 2.75/6

54 - Casse-noisette et la flûte enchantée (2022) - 2/6

55 - The Naughty Nine (2023) - 2.5/6

56 - Journey to Bethlehem (2023) - 4/6

57 - Le lapin de velours (2023) - 3/6

58 - Magic in Mistletoe (2023) - 2.75/6

59 - A Royal Date for Christmas (2023) - 2/6

60 - Le Noël de Teddy l'ourson (2022) - 4.25/6

61 - The Perfect Holiday (2007) - 2.5/6

62 - Sealed with a List (2023) - 4/6

63 - The Secret Gift of Christmas (2023) - 2/6

64 - Friends & Family Christmas (2023) - 4.25/6

65 - The Christmas Classic (2023) - 1.5/6 

66 - A Creature was Stirring (2023) - 1.5/6 

67 - Christmas with Jerks (2023) - 3.75/6 

68 - The Heist Before Christmas (2023) - 2.25/6 

69 - Bernard et le génie (1991) - 3.75/6

- Bilan -

Alors que le blog fête ses 10 années de Christmas Yulefest, voilà qu'arrive une saison plutôt étonnante, en cela que les cartes ont été redistribuées, et que la donne a bien changé... en quelque sorte.

À l'origine, j'avais pris pour habitude de commencer la Yulefest la dernière semaine de novembre, et de mettre les bouchées doubles pour terminer aux alentours de l'Épiphanie - 5 à 6 grosses semaines denses et assez fatigantes, qui pouvaient aller jusqu'à 80-90 films festifs passés en revue.

Seulement voilà : le nombre de films de Noël explosant d'année en année, et leur qualité diminuant d'autant, le burnout n'était pas loin. Ces dernières années, j'ai donc décidé de faire un gros tri sélectif en amont, jusqu'à passer sous la barre des 60 films passés en revue (notamment l'année dernière).

Cette année, léger changement de calendrier : en faisant commencer la Yulefest bien plus tôt, aux alentours du 20 novembre, je me suis rapproché des premières diffusions US et du début de la saison des Fêtes. Ce qui a rajouté une dizaine de films à la Yulefest, mais comme, en contrepartie, le rythme était moins effréné en décembre, ce fut plus facile à gérer.

Au programme, donc, près de 70 films, et une vraie surprise : Hallmark, qui après des saisons inégales et face à une concurrence croissante, a décidé de se renouveler totalement et de proposer de multiples téléfilms aux postulats un peu originaux, un peu excentriques, dynamiques, multipliant les caméos des acteurs qui s'entendent bien, et apportant ainsi une bouffée d'air frais à cette saison festive.

En face, Lifetime a totalement jeté l'éponge, ne diffusant quasiment plus que des téléfilms bon marché acheté à des studios indépendants ; Netflix s'est effondré, avec des productions guère meilleures ; Amazon surnage en misant sur Eddie Murphy et sur des productions locales ; et GAF, qui se voulait la nouvelle grande rivale de Hallmark (et avait volé bon nombre d'acteurs à cette dernière) patauge dans la bien-pensance insipide et les valeurs traditionnelles à l'Américaine, peinant à réunir 1/10e des spectateurs de la concurrence pour le moindre de ses films.

# Top du mois : 

- 4.5/6 -

The Holdovers (ou Winter Break par chez nous), une comédie dramatique hivernale douce-amère, très réussie et portée par un Paul Giamatti forcément excellent.

- 4.25/6 - 

Quatre téléfilms Hallmark systématiquement un peu différents de la norme : Holiday Road, et son road-trip collégial ; Round and Round, un Jour sans fin à Hanoucca, joyeusement décalé ; The Santa Summit, et ses personnages secondaires sympathiques ; et Friends and Family Christmas, téléfilm LGBTQ+ au couple principal attachant, et au ton assez léger.

Et puis aussi Le Noël de Teddy l'ourson, un film familial norvégien mignon comme tout.

- 4/6 -

Un peu comme ci-dessus, plusieurs téléfilms Hallmark se sont qualifiés à cette troisième place : Un souhait magique pour Noël, de Corey Sevier, léger et enjoué ; Catch Me If You Claus, et la course-poursuite de son apprenti Père Noël dans la ville ; A Biltmore Christmas, une histoire de voyage temporel ; Sealed with a List, un téléfilm classique mais bénéficiant d'un ton et d'un cast jeune et dynamique ; et Rescuing Christmas, avec son approche pince-sans-rire et amusante, ses lutins excentriques et son Noël en péril.

Ajoutez à cela There is Something in the Barn, une comédie horrifique nordique amusante bien qu'imparfaite ; Hôtel Sinestra, un film fantastique familial néerlandais ; et, à ma grande surprise, Journey to Bethlehem, une comédie musicale biblique produite pour la droite conservatrice US par... les créateurs de Glee, et qui s'avère bénéficier d'un ton assez léger et décomplexé, ce qui fait très bien passer la pilule.

# Flops du mois : 

Allez, on va faire bref et aller droit au but, puisque tout se joue dans un mouchoir de poche, entre 1.5 et 2/6 : It's a Wonderful Knife et A Creature was Stirring, deux films d'horreur médiocres, inaboutis, et fréquemment agaçants ; A Christmas for the Ages et A Royal Date for Christmas, deux productions GAF qui se résument à "du Hallmark médiocre, mais en moins bien et en plus fauché" ; Hallmark, justement, avec The Secret Gift of Christmas (un téléfilm cliché qui semble avoir plusieurs saisons de retard) et A Royal Christmas Crush (film royal insipide qui a ouvert la saison) ; The Christmas Classic, un ersatz indépendant de romcom festive, qui sous-exploite totalement sa distribution ; Casse-noisette et la flûte enchantée, un film d'animation russe raté ; Christmas Time, une petite production indépendante maladroite et naïve ; et puis deux productions Netflix, Family Switch et Bonjour l'esprit de Noël !, qui confondent distribution connue et gage de qualité, et finissent par énerver tant elles sont génériques et approximatives.

# Petit écran :

Une seule série chroniquée dans le cadre de la Christmas Yulefest 2023 : la seconde saison de The Santa Clauses, un nouveau ratage diffusé sur Disney +, et qui prouve une fois de plus qu'il ne faut pas forcément confier n'importe quelle série à des scénaristes débutants et à un showrunner de sitcom...

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

---

# À venir :

Dès demain, retour à la normale sur le blog des Téléphages Anonymes, avec du cinéma et des séries, et ce jusque début février, quand commencera le cycle Saint Valentin !

...

Dans l'intervalle, vous pouvez retrouver l'historique de toutes les éditions précédentes de la Christmas Yulefest, et des films, téléfilms et séries passés en revue à cette occasion, en accédant aux pages Index Christmas Yulefest alphabétique et saisonnier ; toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

commentaires

Christmas Yulefest 2023 - Bernard et le génie (1991)

Publié le 6 Janvier 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Fantastique, BBC, UK, Review

La Nouvelle année est là, et chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

Bernard et le génie (Bernard & The Genie - 1991) :

Renvoyé par son patron cruel (Rowan Atkinson), Bernard (Alan Cumming) découvre que sa petite-amie le trompe, et qu'il a tout perdu à l'approche de Noël... tout, sauf une lampe antique, dont émerge un génie (Lenny Henry) qui lui accorde des vœux illimités. 

Histoire de boucler cette Christmas Yulefest 2023, revenons sur Bernard & The Genie, un Christmas Special de la BBC diffusé en 1991, et que son créateur, Richard Curtis, a récemment remaké avec son Genie (chroniqué en ces pages un peu plus tôt durant la saison).

Et immédiatement, lorsque l'on compare les deux, c'est le jour et la nuit : ici, on est dans une production télévisuelle des années 90, avec ce que ça implique de limites et d'éléments datés (musicaux, notamment), mais aussi de ton bien différent de la version cinéma de 2023.

On oublie le côté sentimental "père de famille absent qui doit se faire pardonner de sa fillette et de sa femme", pour quelque chose de plus direct, de plus "sitcom". Car l'on retrouve bien ici le ton comique de bon nombre de productions télévisuelles de Richard Curtis de l'époque : c'est plus décomplexé, plus rythmé (67 minutes), Atkinson s'amuse en patron malfaisant, le portier mythomane est rigolo, et le génie est immédiatement plus vivant et attachant que Melissa McCarthy dans l'original.

Et puis difficile aussi de ne pas comparer la structure des deux métrages : malgré sa durée plus limitée, ce Bernard et le génie parvient à être plus cohérent et mieux articulé, et certains éléments qui paraissaient survolés ou sortis de nulle part dans la version 2023 (les références à Jésus, le vol de la Mona Lisa, etc) font ici sens.

Alors c'est daté, oui, et limité par le format tv et le ton sitcom, mais ça m'a semblé nettement plus amusant et ludique que la version McCarthy, qui ne parvient jamais vraiment à faire oublier que c'est Melissa McCarthy qui fait son numéro mollasson.

3.75/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2023 - The Heist Before Christmas (2023)

Publié le 5 Janvier 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Drame, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, UK, Sky, Télévision, Review

La Nouvelle année est là, et chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

The Heist Before Christmas (2023) :

En Angleterre, le petit Mikey (Bamber Todd) est un délinquant juvénile issu d'une famille pauvre et en difficultés : sa mère (Laura Donnelly) peine à leur ramener à manger chaque jour, est humiliée par son patron malhonnête, et leur réserve un Noël que Mikey sait à l'avance décevant. Lorsqu'un braqueur de banque (James Nesbitt) déguisé en Père Noël se cache dans les bois voisins, Mickey décide alors de profiter de l'occasion pour aider ce dernier, et gagner un peu d'argent au passage, pour notamment offrir un cadeau de Noël à son petit frère. Mais en lieu et place du braqueur, il tombe sur un inconnu (Timothy Spall) qui affirme être le vrai Père Noël tombé de son traîneau...

Mouais. Un téléfilm de Noël anglais diffusé sur Sky, et qui choisit une approche misérabilisme et réaliste de la vie comme toile de fond à son récit, une approche bien déprimante qui plombe joyeusement tout ce qui se déroule à l'écran.

Parce que non seulement le récit prend bien son temps pour démarrer, mais en plus, bien entendu, il n'y a pas de "magie de Noël" ou que sais-je encore (SPOILER : Spall est un ancien flic sénile qui se prend pour Santa), ou presque, et le tout se limite à un Nesbitt qui cabotine, une Donnelly (excellente) en mère éplorée prête à presque tout pour joindre les deux bouts, à un Spall en retrait (voire absent et sous-exploité), et à Bamber Todd efficace, mais dont le script présente les actions (il met feu au sapin de Noël de l'école, entre autres) comme un simple acte de rébellion pardonné à la fin (et la gifle qu'il reçoit de sa mère comme un scandale absolu).

Bref, c'est un peu trop "cinéma anglais réaliste", un peu trop brouillon, un peu trop cabotin, et trop le postérieur entre deux chaises (film pour adultes et film pour enfants) pour me convaincre.

2.25/6 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2023 - Christmas with Jerks (2023)

Publié le 4 Janvier 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, Cinéma, Romance

La Nouvelle année est là, et chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

Christmas with Jerks (2023) :

Eve Carter (Leanna Adams), ancienne célébrité du petit écran embourbée dans des scandales et sur le point de fêter ses 45 ans, part passer les fêtes de fin d'année dans la maison déserte de sa sœur, partie en vacances. Mais à peine arrivée, ses projets (boire, manger, et dormir) tombent à l'eau, puisqu'elle doit partager les lieux avec Ace Strong (Tyler Buckingham), un cascadeur bodybuildé mais blessé, qui sert de dog-sitter à sa sœur en attendant d'être remis. Aussitôt, chacun tente de faire fuir l'autre... jusqu'à ce qu'ils fassent un marché, et qu'Eve accepte d'aider Ace à renouer avec son ex, en échange de la maison.

Une comédie indépendante au budget minimaliste (d'après ce que j'ai compris, nettement moins de 300 000 $) qui, sur un postulat de base très "romcom festive générique", propose en fait quelque chose de plus corrosif et décomplexé, écrit, produit et co-réalisé par son actrice principale.

Un film de Noël à la libido assez prononcée, où ça boit, ça flirte, ça fantasme, et où l'illustration musicale très ludique commente constamment les péripéties et les actions de la protagoniste, en mode chœur grec. Alors forcément, compte tenu des limites de la production, ça n'est pas parfait, mais ça reste globalement amusant, assez sarcastique et ironique, voire sympathiquement désabusé vis-à-vis de l'industrie cinématographique, et c'est assez rafraîchissant.

3.75/6 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2023 - A Creature was Stirring (2023)

Publié le 3 Janvier 2024 par Lurdo dans Cinéma, Horreur, Fantastique, Noël, Yulefest, Christmas, Review, Critiques éclair, USA, Religion

La Nouvelle année est là, et chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

A Creature was Stirring (2023) :

Alors qu'un blizzard recouvre complètement la région, un frère (Connor Paolo) et sa sœur (Scout Taylor-Compton) très pieuse entrent par effraction dans une demeure isolée pour s'y réfugier. Mais ils trouvent là Faith (Chrissy Metz), infirmière et ex-toxicomane, qui vit avec sa fille Charm (Annalise Basso), atteinte d'un étrange mal. Enfermée dans sa chambre, et n'en sortant que sous étroite surveillance de sa température, Charm semble en effet se transformer dans certaines conditions mystérieuses...

Un film d'horreur festif (ou du moins, qui prend place aux environs de Noël et est constamment baigné dans des éclairages monochromatiques au néon reflétant les couleurs des nombreuses décorations de Noël) qui intrigue pendant son premier tiers, commence à laisser dubitatif dans le second (en même temps, entre ses délinquants farouchement religieux, ses histoires d'ex-droguée, de porc-et-pic-garou, etc, et les nombreux problèmes de montage et de narration, il y a de quoi), et qui finit par être de plus en plus incohérent et décousu, jusqu'à une conclusion finale en mode "twist à la Shyamalan", qui justifie à postériori tous les problèmes narratifs et structurels du film par un bon gros "en fait, elle a tout imaginé, et le monstre est une métaphore de son addiction et de ses regrets" bien honteux.

C'est très loin de m'avoir convaincu, les diverses thématiques (science vs religion, addiction, traumatisme, maltraitance, etc) sont abordées avec des moufles et survolées, la bestiole est un peu ridicule (quand elle se met en boule et roule façon Sonic), et malgré les efforts de certains des acteurs, ce huis-clos ne fonctionne pas vraiment.

1.5/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2023 - The Christmas Classic (2023)

Publié le 2 Janvier 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Review, Romance, Sport

La Nouvelle année est là, et chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

The Christmas Classic (2023) :

Développeuse dans l'immobilier, Elizabeth (Malin Akerman) revient dans sa ville natale du Nouveau-Mexique pour y procéder au rachat de la station de ski locale. Mais celle-ci est désormais la propriété de Randy (Ryan Hansen), ancien informaticien divorcé reconverti dans les sports d'hiver, et il refuse de vendre. Elizabeth est alors contrainte de séjourner un temps chez ses parents le temps de le faire changer d'avis... et rapidement, sa rivalité avec sa sœur Lynn (Amy Smart), très compétitive, reprend le dessus, forçant les deux femmes à s'affronter dans une compétition locale appelée le Christmas Classic.

Une comédie indépendante qui n'est, ni plus ni moins, qu'un succédané de comédie romantique Hallmark ultra-générique (avec tous les clichés que cela implique) tourné sans budget, sans énergie, sans script (ou du moins, c'est l'impression que ça donne, entre les nombreux stock shots de la station de ski qui servent de remplissage, les personnages secondaires inutiles et sous-développés, une constante impression d'improvisation, le générique d'ouverture sommairement animé qui dure bien trop longtemps, la compétition-titre qui consiste en deux épreuves et demi, catapultées et sans règles, etc), mais avec quelques vannes/répliques un peu plus adultes que la moyenne des téléfilms HM.

Pourtant, avec ce trio de tête, on aurait pu s'attendre à une parodie du genre, à quelque chose de plus décapant, dynamique et excentrique... mais non : si c'était là l'intention initiale du métrage, c'est complètement raté (jamais original, jamais drôle, jamais suffisamment caricatural pour fonctionner en tant que parodie), il n'y avait clairement pas d'idées, pas d'argent, pas de scénario et un savoir-faire très approximatif derrière la caméra.

1.5/6 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2023 - Friends & Family Christmas (2023)

Publié le 1 Janvier 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Romance, Hallmark

La Nouvelle année est là, et chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

Friends & Family Christmas (2023) :

Jeune photographe spontanée et dévouée à son art, Daniella McCallan (Humberly Gonzalez) tente de s'extraire de l'ombre de ses parents intellectuels, et n'a vraiment pas de temps à consacrer à la romance. Amelia Kasmerec (Ali Liebert), elle, se remet à peine d'une rupture douloureuse et est promise à un promotion au sein du cabinet d'avocats de son père. Tout sépare les deux femmes, jusqu'au jour où elles se rencontrent, à l'occasion d'une blind date organisée par leurs parents respectifs. Et lorsque ceux-ci leur rendent spontanément visite pour les Fêtes, s'attendant à voir les deux femmes ensemble, Daniella et Amelia décident de jouer le jeu le temps des fêtes de fin d'année...

L'une des toutes dernières rom-com festives Hallmark de la saison, et à nouveau, une bonne surprise, avec un récit LGBTQ maîtrisé et plutôt agréable, tenant beaucoup sur l'excellente alchimie de Gonzalez et Liebert, et sur le fait que la sexualité de chacun et de chacune soit totalement normalisée, ce qui est assez rare pour être mentionné, surtout chez Hallmark.

Après, ce n'est pas parfait, l'utilisation de la chanson de Cher fait un peu tache (c'est ça le souci quand la chaîne fait un partenariat avec la chanteuse pour son album de Noël, et qu'on tente de caser ses chansons dans un maximum de films cette saison), et les dialogues sont un peu ronflants et prétentieux dès que ça parle d'art, de photographie, etc... mais c'est loin d'être rédhibitoire, et le tout est franchement assez sympathique et attachant.

4.25/6 

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2023 - The Secret Gift of Christmas (2023)

Publié le 31 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Hallmark, Télévision, USA, Canada, Review

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

The Secret Gift of Christmas (2023) :

Personal shopper énergique au style très affirmée, Bonnie Parker (Meghan Ory) accepte un nouveau client : Patrick Armstrong (Christopher Russell), chef de chantier brut de décoffrage, veuf et père d'une fillette attachante. Elle doit acheter pour lui des cadeaux pour tous ses employés, ses clients et sa fille : de quoi inciter Bonnie à mieux le connaître et à se rapprocher...

ZzzzzzzzzzZzzzz... alors là, pour le coup, on a un peu l'impression de remonter dix ans en arrière, et de retomber dans une accumulation des pires clichés des métrages Hallmark, dont justement la chaîne tente de se défaire depuis des années.

Mais là, tout y est, pas aidé par une protagoniste influenceuse au style très discutable (c'est supposé être stylé et excentrique, ça paraît plutôt bordélique et moche), une rivale amoureuse sans le moindre intérêt (la proche de musique jalouse) et une photographie assez cheap.

Bref, pas grand intérêt, c'est en pilotage automatique total, au point de pouvoir sauter des scènes entières sans rien rater de l'intrigue et de son manque total de surprises.

2/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2023 - Sealed with a List (2023)

Publié le 30 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Review, Télévision, Hallmark

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

Sealed with a List (2023) :

Parce que son fils Wyatt Redmond (Evan Roderick) est un trust fund baby immature et fainéant, son père lui coupe les vivres à l'approche de Noël. D'autant que, suite à un incident avec un client, les actions de Wyatt sont responsables du départ de Carley (Katie Findlay), employée respectée du département qualité de la marque de vêtements de la famille Redmond. Désormais, Carley est au point mort, et pour se secouer un peu, la jeune femme décide de réaliser tous les éléments d'une liste de bonnes résolutions qu'elle a toujours repoussées ; contre toute attente, Wyatt se propose alors pour l'assister, si Carley accepte, en échange, de l'aider à rentrer dans les bonnes graces de son père... 

Une rom-com Hallmark au postulat assez classique, mais qui fonctionne néanmoins très bien, principalement grâce à l'énergie insufflée au tout : une énergie jeune et dynamique, portée par un couple principal à l'interprétation plus ludique et amusante que la norme, et par un script ne se prenant jamais trop au sérieux.

Après 20 ans à nouveau !, Katie Findlay confirme qu'elle fait une protagoniste très attachante, Evan Roderick évoque un peu Zack Morris, et dans l'ensemble, c'est une nouvelle bonne surprise à ajouter au catalogue 2023 de la chaîne.

4/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2023 - The Perfect Holiday (2007)

Publié le 29 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Musique

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

The Perfect Holiday (2007) :

Compositeur de r'n'b, Benjamin Armstrong (Morris Chestnut) est contraint de jouer les Père Noël de grande surface pour arrondir ses fins de mois. Un jour, un fillette lui demande de faire en sorte que, pour Noël, sa mère reçoive un compliment gratuit d'un inconnu. Benjamin s'empresse de le faire, mais tombe bientôt amoureux de la mère en question, Nancy Taylor (Gabrielle Union), mère au foyer aisée de trois enfants ; il lui cache cependant son véritable métier, ce qui complique fortement cette relation naissante lorsque l'une des chansons de Benjamin est choisie par la superstar J-Jizzy (Charlie Murphy) pour apparaître sur son album de Noël... et que Benjamin découvre que J-Jizzy est le père des trois enfants de Nancy, son ex-femme. 

Une comédie romantique afro-américaine par et pour afro-américains (le réalisateur et co-scénariste - l'un des quatre listés ! - est producteur de hip-hop et ancien compère de Notorious BIG) qui se contente d'aligner les clichés et les passages incontournables du genre, saupoudrés d'une dose de culture hip-hop/R'n'b (Queen Latifah et Terrence Howard jouent des "anges de Noël" qui passent de temps à autre dans le film, et semblent avoir été ajoutés à postériori, parce qu'ils sont potes avec le réalisateur ; J-Jizzy est une parodie assez évidente).

Et c'est à peu près tout : ça se regarde, parce que Gabrielle Union et Morris Chestnut sont des acteurs principaux assez attachants, mais à part ça, c'est en pilotage automatique, Chestnut écope d'un look parfois peu probant, certains passages sont cheapouilles (le côté slapstick/comédie ne fonctionne pas vraiment), et les personnages secondaires sont soit caricaturaux au possible (comme J-Jizzy) soit paradoxalement probablement aussi attachants que les leads.

3 - 0.5 pour tout l'artifice de Latifah et Howard qui n'apporte absolument rien au film, et pour la neige numérique incrustée à l'écran dans la moitié des extérieurs, et qui reste identique quels que soient les mouvements de caméra = 2.5/6

 

(film déjà critiqué en ces pages en 2013... et dont je ne gardais absolument aucun souvenir !)

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires

Christmas Yulefest 2023 - Le Noël de Teddy l'ourson (2022)

Publié le 28 Décembre 2023 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Norvège, Noël, Yulefest, Christmas, Review, Fantastique

Noël est derrière nous, mais chez les Téléphages Anonymes, la Christmas Yulefest, notre marathon de cinéma festif, continue jusque début janvier... 

Le Noël de Teddy l'ourson (Teddybjørnens jul - 2022) :

Mariann (Marte Klerck-Nilssen), une fillette norvégienne vivant dans une petite bourgade tranquille, au milieu du siècle dernier, rêve de gagner Teddy, un ours en peluche proposé en prix dans la tombola du marché de Noël local. Teddy, lui, rêve de rejoindre une famille aisée, mais lorsqu'un vieil homme le gagne et le cache dans une grange, l'ourson en peluche va faire la connaissance de Bolla, une hérissonne en peluche qui va lui faire découvrir un nouveau monde... un monde qui va l'amener dans les bras de Mariann.

Un petit film norvégien pour enfants tout à fait charmant, à l'ambiance rétro agréable et attachante, qui voit une famille pleine de bons sentiments se réunir et fêter Noël à la norvégienne, pendant qu'un nounours et une hérissonne en CGI découvrent le sens de leur vie, et la tendresse des enfants.

C'est mignon comme tout, c'est librement adapté de chansons norvégiennes pour enfants, et si ça ne casse pas trois pattes à un canard (la hérissonne est un peu fatigante par moments), et que ça ne déborde pas forcément d'ambition, ça reste tout à fait agréable à regarder, et festif au possible.

Et puis les deux enfants sont adorables.

4.25/6

--

Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

commentaires
<< < 1 2 3 4 5 6 7 8 9 10 20 30 40 50 60 70 80 90 100 200 > >>