Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...
/image%2F0991784%2F20240916%2Fob_e7235e_sleep.jpg)
La Nuit déchirée (Sleepwalkers - 1992) :
Dans une petite bourgade tranquille des USA s'installent les Brady, un duo étrange composé de Mary (Alice Krige) et de Charles (Brian Krause), son fils. Rapidement, Charles se rapproche alors de Tanya (Mädchen Amick) et tente de la séduire... car Mary et Charles sont des chasseurs nocturnes, créatures vampiriques félines se nourrissant de la force vitale des humains, et n'ayant pour seul ennemi que les chats, qui perçoivent leur véritable nature.
Un vieux film écrit par Stephen King pour l'écran, et réalisé par son compère Mick Garris, pour un résultat... assez faiblard.
Dès le début, problème : le film s'ouvre sur Mark Hamill en shérif moustachu (le premier d'une série de caméos inutiles, notamment de tous les compères réalisateurs de Garris et King) et sur un morceau d'Enya depuis samplé par les Fugees pour leur Ready or Not. Et puis arrive le générique, avec ses hiéroglyphes et gravures clairement pas d'époque, avec leurs chats bien trop détaillés et caricaturaux.
Difficile de prendre tout ça au sérieux, quand bien même la première moitié du film se voudrait assez premier degré. Du moins, en théorie, parce qu'ici ou là, déjà, des moments de réalisation cartoonesque ou des personnages cabotins font qu'on se demande soudain si l'on n'est pas dans une mauvaise parodie de King.
Mais non, le film se veut alors sérieux, pas aidé par des effets assez inégaux (tant numériques que physiques, en particulier les maquillages) et par un script assez daté et maladroit (en cela que c'est du King s'essayant pour la première fois à écrire pour le cinéma sans avoir de base littéraire établie).
Et puis progressivement, le métrage se décompose alors qu'il se rapproche du grand final grotesque, que les ficelles narratives se font de plus en plus grosses, que les personnages secondaires sont de plus en plus caricaturaux (tous les policiers)....
Bref : des créatures peu convaincantes, des effets inégaux, un script bancal, un ton à géométrie variable, une réalisation de téléfilm... ce n'est vraiment pas terrible.
2/6 (Mädchen Amick est attachante, cela dit)
--
Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...
Commenter cet article