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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Critique éclair #065 - Justice League : Crisis on Infinite Earths, part 3 (2024)

Publié le 21 Août 2024 par Lurdo dans Action, Animation, DC, DCU, Science Fiction, Fantastique, Jeunesse, Critiques éclair, Review, Cinéma, USA

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Justice League : Crisis on Infinite Earths, part 3 (2024) :

L'Anti-Moniteur continue de détruire monde après monde, et les héros et méchants de toutes les Terres unissent leurs forces pour trouver une solution... quitte à se sacrifier.

La première partie de cette Crisis était assez brouillonne, pas particulièrement rythmée, et semblait souffrir d'un budget inférieur à la norme ; la seconde partie était encore un petit cran en dessous, encore plus éparpillée, dépourvue du fil conducteur de Flash, et relativement répétitive.

Cette troisième partie se place entre les deux : c'est moins répétitif que la deuxième partie, mais ce n'est pas forcément plus maîtrisé : c'est toujours assez bordélique, mélangeant les Terres, les époques, et plaçant de nombreux caméos inutiles et gratuits (Les Losers, qui massacrent plein de dinos paniqués ; Batman '92 ; des nazis ; Constantine dans un saloon western ; les Superfriends...) ; ça n'a toujours pas grande identité musicale ; c'est toujours très inégal visuellement ; et niveau écriture, c'est laborieux, avec des explications et de l'exposition interminables, et des sacrifices qui se succèdent et qui perdent à chaque fois un peu plus de leur impact. Avec pour résultat des moments théoriquement émotionnels qui tombent trop souvent à plat.

Après, malgré tout ça, les enjeux sont plus clairs, le récit plus linéaire et direct, donc ça fonctionne mieux. Mais cette Crisis reste trop ambitieuse dans son désir de rebooter une nouvelle fois l'univers DC animé, et le résultat est tout sauf satisfaisant.

2.5/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000), sur celui-ci (1001-2000) ou bien ce dernier (2000+)...

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Critique éclair #064 - Twisters (2024)

Publié le 19 Août 2024 par Lurdo dans Cinéma, Aventure, Critiques éclair, Review, USA, Drame, Science Fiction, Romance, Thriller

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ## 

Twisters (2024) :

Traumatisée par la mort de ses amis alors qu'ils tentaient de faire fonctionner un prototype ayant pour but de faire se dissiper une tornade, Kate Carter (Daisy Edgar-Jones) est devenue météorologue, réfugiée dans un bureau. Jusqu'à ce que le seul autre survivant de son équipe, Javi (Anthony Ramos), vienne la rechercher pour lui proposer de remettre le couvert et prouver ses théories, aidés par de généreux sponsors et par une technologie de pointe. Mais sur place, dans l'Oklahoma, l'équipe de Javi et Kate se retrouve confrontée à un groupe de chasseurs de tornade YouTubeurs exubérants menés par le séduisant Tyler Owens (Glen Powell)...

À ma grande surprise, près de 30 ans après sa sortie, le premier Twister fonctionne toujours plutôt bien : certes, ça reste un blockbuster des années 90, les effets numériques ont pris un coup de vieux et l'illustration musicale n'est pas du goût de tout le monde, mais la distribution reste attachante (et donne de sa personne grâce à des effets physiques convaincants), le côté romance bien dosé, le rythme est efficace, la menace est présente, et le travail sonore sur les tornades est particulièrement probant. Un bon 4,25/6 : suffisant pour poser la question de l'intérêt d'un remake... surtout que le grand public est désormais tellement habitué au tout-numérique qu'il en est d'autant plus difficile à impressionner avec des tornades en CGI.

Ça tombe bien : ce quasi-remake ne semble jamais vraiment chercher à impressionner, mais se contente de rejouer la partition de l'original, en plus fade à tous les niveaux. 

Au programme, un rythme étrangement peu pêchu, une orientation country qui laisse totalement de marbre (la bande originale est bourrée de country pop, on a un rodéo, tout met bien en avant les valeurs du midwest, etc), une distribution jeune et assez transparente (Glen Powell, nouvelle coqueluche des critiques américaines, est ici assez quelconque, pas aidé par son personnage de chasseur de tornades/cow-boy/youtubeur sarcastique), une romance sans grande alchimie, une écriture étrangement maladroite (le script qui, parce qu'il a trop de personnages secondaires sous-développés, se sent obligé de les envoyer systématiquement prévenir les habitants des villes touchées par les tornades pour leur donner l'ordre de se cacher en sous-sol ou dans des abris... alors que bon, ces mêmes habitants vivent tous dans le couloir des tornades depuis des décennies et n'ont pas besoin de ces chasseurs de tornades pour savoir que faire en cas de coup dur), et puis, plus gênant, des tornades numériques qui ne sont pas forcément plus impressionnantes ou menaçantes que dans l'original.

Voire même moins, en fait, puisque visuellement, elles ne sont quasiment jamais mises en image de façon impressionnante, que le design sonore est aux abonnés absents en comparaison du travail bestial et nommé aux Oscars accompli sur le film original, et que pendant le plus gros du métrage, il n'y a pas la moindre tension ou menace.

Bref, nostalgie (et Glen Powell) aidant, le film bénéficie d'une indulgence confondante de la part des critiques outre-Atlantique, mais en ce qui me concerne, j'ai trouvé le tout assez médiocre.

2.5/6

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Les bilans de Lurdo - Les aventures imaginaires de Dick Turpin, saison 1 (2024)

Publié le 18 Août 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Histoire, Fantastique, UK, Review, Apple, Télévision

Comédie anglaise absurde en six épisodes d'une petite demi-heure, Dick Turpin s'inscrit dans la continuité d'un Black Adder et assimilés : une vision décalée et british de l'histoire, des personnages excentriques, et beaucoup de flegme, pour un programme Apple Tv plutôt réussi.

Les aventures imaginaires de Dick Turpin, saison 1 (The Completely Made-Up Adventures of Dick Turpin, season 1 - 2024) :

Le destin improbable de Dick Turpin (Noel Fielding), fils de boucher flamboyant et excentrique qui décide de s'improviser bandit de grand chemin dans l'Angleterre du 18e siècle, aux côtés de Moose (Marc Wootton), grand barbu porteur de robes, d'Honesty (Duayne Boachie), pas très vif d'esprit, de Nell (Ellie White), criminelle aux origines famililales mystérieuses et de Craig (Asim Chaudhry), sorcier pas très doué. Face à eux, Jonathan Wilde (Hugh Bonneville), traqueur de voleurs, et le syndicat criminel de Lady Helen Gwinear (Tamsin Greig)...

Comme on pouvait s'y attendre avec Noel Fielding dans le rôle principal, Dick Turpin ne se prend absolument pas au sérieux, et c'est tant mieux : entre sa distribution éclectique (dont ce bon vieux Marc Heap dans le rôle du père boucher de Turpin), son ton déconneur, et son mélange des genres - comédie historique, comédie fantastique (dès le deuxième épisode, on entre dans des histoires de diligence maudite, il y a une sorcière hystérique - Jessica Hynes - qui transforme Turpin en poulet), histoire de famille, le programme se regarde très facilement, provoquant fréquemment des éclats de rire francs.

Les jeux de mots sont joyeusement capillotractés, les personnages ont une caractérisation très particulière, et dans l'ensemble, Dick Turpin est une excellente surprise, tout au plus un peu faiblarde sur sa fin de saison, quand le programme oppose à Dick "Tommy Silversides" (un bandit de grand chemin meilleur que lui en tout) et part dans une intrigue (un peu) plus sérieuse sur Lady Gwinwear, ses ambitions criminelles et sa relation avec sa fille.

Mais globalement, j'attends avec impatience la saison 2, en espérant encore plus de folie et de n'importe quoi.

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Retrouvez aussi toutes les autres séries passées en revue sur ce blog en cliquant ici.

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Critique éclair #063 - Borderlands (2024)

Publié le 16 Août 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Science Fiction, USA, Review

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Borderlands (2024) :

Chasseuse de primes implacable, Lilith (Cate Blanchett) revient sur sa planète natale, Pandora, avec une nouvelle mission : retrouver Tina (Ariana Greenblatt), la fille d'Atlas (Edgar Ramirez), un riche chef d'entreprise, enlevée par Roland (Kevin Hart), un mercenaire. Mais dès son arrivée sur Pandora, planète désertique et toxique abritant une Arche cachée renfermant des secrets immémoriaux, Lilith comprend que les choses ne sont pas aussi simples qu'il n'y paraît, et finit par faire équipe avec Roland, Tina, la scientifique Tannis (Jamie Lee Curtis), Krieg (Florian Munteanu) le fou sanguinaire et Claptrap (Jack Black) le robot bavard pour tenter de sauver sa peau et de percer les mystères de Pandora...

Une adaptation de la franchise vidéoludique Borderlands initialement mise en chantier en 2015, passée entre de nombreuses mains dans l'intervalle, réalisée par Eli Roth en pleine pandémie, co-écrite par un paquet de contributeurs (dont Craig Mazin, qui se dédouane désormais totalement du produit fini), et qui a eu droit à un changement de compositeur et à plusieurs semaines de reshoots supervisés par le réalisateur de Deadpool... ça ne sentait pas bon.

Et je n'ai même pas approché le film en tant que fan hardcore de la franchise : j'ai joué aux deux premiers, et je les ai appréciés, sans plus, notamment à cause de leur côté edgelord parfois assez daté et forcé.

Mais force est de constater que le produit fini est un sacré ratage. Et ce sur quasiment tous les plans : visuellement, ça n'a pas de style (alors que le côté cell-shadé faisait beaucoup du charme des jeux), les effets numériques sont souvent médiocres, et les costumes et postiches sont fauchés au possible ; narrativement, c'est décousu, le rythme est cahotant, on sent que des coupes franches ont été faites dans le récit, l'humour tombe à plat, les personnages sont sous-développés (voire inexistants - Kevin Hart) ; le casting est à côté de la plaque, tous les personnages paraissant trop âgés ou peu motivés (mention spéciale à Blanchett, qui semble s'amuser dans l'action, mais dont la voix off et l'interprétation sont en pilotage automatique) ; et de manière générale, le ton est constamment forcé et artificiellement excentrique, tentant de se présenter comme un Gardiens de la galaxie-bis plus décalé et fou, mais tellement limité par son écriture, sa réalisation et son PG-13 qu'au final, tout tombe complètement à plat.

J'ai presque eu l'impression de me retrouver devant une adaptation de jeu vidéo des années 90-00, c'est dire.

1.5/6 

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Critique éclair #062 - Bad Boys : Ride or Die (2024)

Publié le 14 Août 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Action, Thriller, USA, Critiques éclair, Review, Policier

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Bad Boys - Ride or Die (2024) :

Alors que les effets de l'âge rattrapent les Bad Boys - Marcus (Martin Lawrence) est victime d'une crise cardiaque, Mike (Will Smith) souffre de crises d'anxiété -, une enquête accuse de corruption feu le Capitaine Howard (Joe Pantoliano), leur ancien supérieur, et secoue tout le département de la police de Miami. Le duo tente alors de mener l'enquête, mais il se trouve bien vite dans la ligne de mire de ces accusations...

Après un Bad Boys 3 honorable, mais pas forcément très mémorable (la preuve, je n'en ai gardé aucun souvenir), on prend les mêmes et on recommence, avec quatre ans de plus au compteur.

Et si Will Smith ne semble pas avoir bougé, Martin Lawrence m'a paru avoir moins bien supporté ces quatre années : plus lent, des difficultés à articuler, relégué à un rôle comique pas très exigeant, on se demande par moments s'il n'a pas fait un AVC récemment, s'il n'est pas alcoolisé, ou s'il n'a pas pris des médicaments un peu trop fort (au choix).

Après, comme la distribution est désormais plus large que dans les deux premiers Bad Boys, ça ne tire pas trop le film vers le bas, même si le côté "j'ai des visions, j'ai échappé à la mort, le destin m'a choisi, je suis invulnérable" de Marcus ne fonctionne pas totalement.

Dans l'ensemble, ce Bad Boys 4 est donc dans la droite lignée du précédent : le scénario est toujours cousu de fil blanc, la réalisation singe toujours Michael Bay (qui a droit à son caméo) quitte à en faire occasionnellement trop (la caméra virevolte gratuitement dans tous les sens, pour dynamiser une action pas si dynamique que ça, et certaines décisions de réalisation font presque basculer le tout dans le cartoon), et ça bourrine, peut-être de manière un peu moins inspirée qu'avant, et plus forcée (la scène de l'hélicoptère).

Ça se regarde, mais ça s'arrête là : certes, il y a un peu plus de budget et un peu plus de style que dans les suites de vieilles franchises produites pour plateformes de streaming... mais au final, ça reste anecdotique.

3.25/6 

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Critique éclair #061 - La Planète des singes : le nouveau royaume (2024)

Publié le 12 Août 2024 par Lurdo dans Aventure, Action, Cinéma, Critiques éclair, Thriller, Science Fiction, Review, USA, Australie, Apes

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La Planète des singes : le nouveau royaume (Kingdom of the Planet of the Apes - 2024) :

Des générations après la mort de César, le jeune Noa (Owen Teague) assiste impuissant au massacre de son clan par les troupes de Proximus (Kevin Durand), chimpanzé désireux de créer un Empire et de s'emparer des armes de guerre contenues dans un bunker humain verrouillé. Pour cela, il traque Mae (Freya Allan), l'une des rares humaines encore douées de parole, et qui connaît apparemment les secrets de ce bunker...

Je l'ai déjà mentionné en ces pages : le reboot de la Planète des singes et ses suites m'ont toujours laissé mitigé, avec ses scénarios cousus de fil blanc et ses primates rodant constamment dans l'Uncanny Valley.

Ici, grosse surprise : sept ans après le précédent volet, les effets numériques de ce Royaume (apparemment le premier film d'une nouvelle trilogie) sont désormais ultra-aboutis, et à l'exception de quelques scènes (les singes qui se balancent et escaladent manquent parfois un peu de poids, il y a quelques transitions gros plan ultra-réaliste/plan plus large nettement moins détaillé qui ne passent pas inaperçus), les personnages numériques sont tous particulièrement crédibles et convaincants, et ça permet de faire de ce Royaume - qui aurait facilement pu ressembler à un film d'animation puisqu'il n'y a qu'une poignée d'humains dans le métrage, et que Freya Allan n'entre en jeu qu'au bout d'une cinquantaine de minutes) - un récit crédible et intéressant de bout en bout.

On pourra tout de même regretter que le personnage de Freya, justement, soit assez sous-développé, qu'il y ait quelques facilités inutiles, ou que la chronologie globale soit assez floue (supposément 300 ans dans le futur selon le réalisateur, tout est corrodé et tombe en morceaux... mais les systèmes électriques et satellites fonctionnent encore parfaitement, et les humains du bunker ne semblent pas avoir changé d'un pouce par rapport à 2020), mais dans l'ensemble, ce Kingdom of the Planet of the Apes m'a très agréablement surpris, aidé par un récit délibérément indépendant des précédents métrages.

Probablement mon préféré des quatre films récents.

4.25/6 

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Critique éclair #060 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy 7 : Mission à Moscou (1994)

Publié le 11 Août 2024 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Policier, USA, Review, Police Academy, Cinéma

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Police Academy 7 : Mission à Moscou (Police Academy : Mission to Moscow - 1994) :

Pour aider la police russe à arrêter Konali (Ron Perlman), un mafieux, Lassard et une poignée de ses officiers partent pour Moscou...

Ultime Police Academy de la franchise, ce PA7 donne le ton dès ses premières images, où un présentateur tv joue à un jeu en couleurs sur une Game Boy originale... sans cartouche, et éteinte. Et surjoue comme s'il venait de prendre du crack.

Tout de suite, le public visé est évident - les enfants amateurs de jeux vidéos - et tout le film semble viser cette tranche démographique, avec ce que ça implique d'approximations et de manque de rigueur : post-synchro bancale rajoutant des gags là où il n'y en avait pas, bruitages de cartoon pendant tout le film, gags éventés et puérils, slapstick peu inspiré, Russes clichés au possible (mention spéciale aux trois policiers russes, acrobates, et s'exprimant en onomatopées façon Stooges), personnages qui parlent tout seuls pour faire avancer l'intrigue, et pire que tout, un rythme impossiblement lent et fainéant.

Dix ans après la sortie du premier opus, probablement le moins bon de toute la franchise, d'autant que la distribution s'étiole encore un peu plus, avec un seul ajout (Charlie Schlatter) dans le rôle de Mahoney/Nick Lassard, et encore plus de personnages portés disparus.

1.5/6

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Critique éclair #059 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy 6 : S.O.S. Ville en état de choc (1989)

Publié le 10 Août 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Action, Thriller, Policier, USA, Review, Police Academy

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Police Academy 6 : S.O.S. Ville en état de choc (Police Academy 6 : City under Siege - 1989) :

Pour aider la brigade de Lassard, dépassée par une série de braquages dans le quartier de Wilson Heights, les officiers de l'Académie de Lassard arrivent en ville, et mènent l'enquête...

Le scénariste du précédent Police Academy remet le couvert, et perfectionne sa formule : une intrigue de fond plus développée et structurée, étendue sur toute la durée du film, saupoudrée de gags plus ou moins probants.

Ici, on retrouve la team habituelle (toujours sans Mahoney, Zed ou Sweetchuck), agrémentée de caméos de la grand-mère amie de Tackleberry et de Fackler (toujours aussi gaffeur, avec plusieurs séquences de slapstick improbable), et un trio de méchants caricaturaux chapeautés par Gerrit Graham, des méchants qui servent d'obstacles à chacun des trois principaux policiers - un grand costaud pour un duel avec Hightower, un acrobate agile pour un combat d'arts martiaux avec Jones, et un tireur d'élite pour Tackleberry.

Et ces antagonistes donnent un peu de cohésion au film, un film à la fois plus cartoonesque et plus sérieux (dans son action), plus maîtrisé, et paradoxalement une vraie comédie policière (en cela qu'il y a une enquête, un mystère, et des gags autour), plutôt qu'une comédie avec des policiers (comme l'était la majorité des films de la franchise).

Alors certes, comme dans le film précédent, cela rend le film un peu moins drôle et décomplexé, et ça change le rythme du récit, mais j'ai probablement préféré ce sixième opus à tous les films le précédant, à l'exception du premier.

3.25/6 

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Critique éclair #058 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy 5 : Débarquement à Miami Beach (1988)

Publié le 9 Août 2024 par Lurdo dans Comédie, Action, Critiques éclair, Policier, USA, Review, Cinéma, Police Academy

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Police Academy 5 - Débarquement à Miami Beach (Police Academy 5: Assignment Miami Beach - 1988) :

Parce qu'il est arrivé à l'âge de la retraite, et qu'il doit recevoir un prix saluant l'ensemble de sa carrière, Lassard et un groupe de ses officiers partent pour Miami, pour y assister à un congrès de policiers. Mais en chemin, Lassard entre sans le savoir en possession des diamants volés par un trio de malfrats menés par Tony (René Auberjonois), qui vont tout faire pour les récupérer...

Mouais, à ce point de son existence, la franchise est asthmatique, et une grosse partie du cast ne rempile pas pour un opus qui fait très "payons des vacances au soleil à nos acteurs pour les inciter à revenir" écrit et réalisé par des faiseurs en provenance du petit écran.

Pourtant, il y a du bon, dans ce PA 5 : une grosse partie du scénario se concentre sur Lassard, qui n'est plus grabataire, mais est plus que jamais dans le moule de Frank Drebin ; il y a une intrigue de fond qui se développe depuis le début du film jusqu'à sa conclusion ; et la scène d'action finale dans les Everglades, si elle est un peu redondante avec la poursuite en scooter des mers du 3, n'est pas désagréable.

Mais pas de Mahoney (remplacé par le neveu de Lassard, aux lignes de dialogues clairements écrites pour Mahoney), pas de Sweetchuck, pas de Zed, pas beaucoup de gags drôles ou originaux, des méchants qui cabotinent, et un public visé clairement de plus en plus jeune = un cinquième volet pas plus convaincant que le précédent, et un peu plat et mollasson sur la durée.

2.5/6

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Critique éclair #057 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy 4 : Aux armes citoyens (1987)

Publié le 8 Août 2024 par Lurdo dans Comédie, Action, Cinéma, Critiques éclair, Policier, USA, Review, Police Academy

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Police Academy 4 - Aux armes citoyens (Police Academy 4 : Citizens on Patrol - 1987) :

Afin de soulager ses forces de police qu'il estime surmenées, Lassard met en place un programme citoyen de formation des civils aux tâches de base du maintien de l'ordre. De nombreuses personnes rejoignent alors l'Académie pour prendre part à ce programme intitulé COP, tandis que Harris (GW Bailey), lui, fait son grand retour, remplaçant temporairement Lassard à la tête de l'Académie, le temps d'un colloque international...

Le scénariste du faiblard PA3 remet le couvert, et cette fois-ci, on sent qu'il est à bout de souffle et d'inspiration, tant l'ensemble du film est plat et redondant : à nouveau une nouvelle fournée de recrues incompétentes et sous-développées (il n'y a que la grand-mère sympathisant avec Tackleberry qui s'en sort, ainsi que la photographe dont Zed s'éprend), à nouveau un récit sans réel scénario hormis une suite de gags plus ou moins probants, des personnages principaux et secondaires toujours plus sous-exploités (Sharon Stone a trois lignes de dialogues et ne sert à rien, Lassard devient gâteux), du bricolage en post-production (la chanson-titre du film, insérée à l'arrache sur des images de Mahoney et Jones en train de chanter tout autre chose en voiture) et un film mollasson qui culmine dans une grande scène d'action improbable mêlant gang de ninjas, duel de biplans et ballons.

La franchise commence à être vraiment en bout de piste, le rythme de production annuel commence à épuiser les acteurs, et il reste encore trois films : je ne suis pas optimiste.

2.5/6

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Critique éclair #056 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy 3 : Instructeurs de choc (1986)

Publié le 7 Août 2024 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Policier, USA, Review, Police Academy, Cinéma

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Police Academy 3 - Instructeurs de choc (Police Academy 3 : Back in Training - 1986) :

Parce que le gouverneur a décidé de fermer l'une des deux académies de police de l'état - celle de Lassard ou celle, militaire, de Mauser -, les anciens de l'Académie Lassard reviennent au bercail pour sauver leur établissement. Ils endossent ainsi le rôle d'instructeurs, avec de nouvelles recrues toujours plus excentriques, dont Zed (Bobcat Goldthwait), Mr. Sweetchuck (Tim Kazurinsky), le beau-frère de Tackleberry (Andrew Paris), Nogata (Brian Tochi) ou encore Violet (Debralee Scott), la femme de Fackler.

Les Police Academy continuent d'être produits à la chaîne, un par an, depuis le succès du premier opus, et ici, on revient aux bases de la franchise, puisque l'on renoue avec le cadre de l'Académie, que l'on fusionne les antagonistes des premier et deuxième films, et que l'on mélange les éléments les plus mémorables de ces deux métrages, pour proposer une sorte de redite du premier volet.

Il y a en effet énormément de renvois à ce premier volet, que ce soit au niveau des personnages, des situations, des gags, au point que le film donne l'impression de l'une de ces suites tournées 20 ans après un gros succès, qui réunit le cast et joue plus sur la nostalgie et le fanservice que sur l'originalité. 

Sauf que là, on n'est pas 20 ans après l'original, mais moins de 2 ans et que toutes les références sont loin de fonctionner.

Les nouveaux élèves de l'Académie sont en effet parfois trop similaires à ceux du film de 1984 et sous-développés (la femme de Fackler, le boursicoteur), le script se plie en quatre pour placer une référence ou une autre (le Blue Oyster) et plus que jamais, le film ressemble fréquemment à un patchwork approximatif de gags mis bout à bout sans réel scénario - le fruit du travail du réalisateur du film précédent, et de celui qui scénarisera plus tard Alarme Fatale.

Ce Police Academy 3 est donc assez frustrant et décousu, donnant une impression fréquente de déjà vu, et remplissant ses 80 minutes avec une grosse course-poursuite en scooters des mers qui occupe le dernier quart d'heure, poursuite spectaculaire, bien qu'un peu longuette et bourrée de faux raccords.

Et pourtant... je n'ai pas trouvé ça pire que le précédent, notamment parce que les acteurs s'amusent bien, que le duo Zed/Sweetchuck fonctionne à la perfection, et que certains des acteurs les plus sympathiques du lot ont plus à faire ici.

Pas particulièrement bon, mais ça reste stable.

2.75/6

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Critique éclair #055 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy 2 (1985)

Publié le 6 Août 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Policier, Action, USA, Review, Police Academy

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Police Academy 2 (Police Academy 2 - Their First Assignment - 1985) :

Parce que la ville est sous le joug d'un dangereux gang mené par le mystérieux et déjanté Zed (Bobcat Goldswaith), Pete (Howard Hesseman), le frère du Commandant Lassard, demande de l'aide à ce dernier, qui lui envoie six de ses recrues les plus récentes : Mahoney, Hightower, Tackleberry, Jones, Fackler et Hooks. Mais ces nouveaux officiers doivent s'intégrer dans la brigade du mesquin Lieutenant Mauser (Art Metrano) et de son sbire idiot Proctor (Lance Kinsey)...

Après le succès inattendu du premier Police Academy, voici venir une suite écrite et tournée dans la précipitation, et sortie moins d'un an après le premier volet : on ne voit pas le budget accru (au contraire, les extérieurs font souvent factices et cheaps, et les mêmes figurants reviennent encore et encore à l'écran), la moitié du cast original ne rempile pas (George Gaynes, notamment, fait à peine plus d'un caméo dans deux ou trois scènes), l'équipe créative est remplacée par le duo de scénaristes d'Un Prince à New-York 1 et 2, le scénario est un peu mollasson, la bande originale est absente et/ou recyclée de l'original, la fin du film est catapultée, bref, c'est faiblard.

Certains points fonctionnent bien, cela dit, comme Proctor et Mauser, qui remplacent assez bien Harris et ses sbires ; la romance de Tackleberry est amusante ; et Zed et Sweetchuck sont des ajouts plutôt efficaces à la distribution. Mais dans l'ensemble, c'est un gros cran en dessous, et le cadre urbain enlève un peu du côté potache de l'Académie.

2.75/6

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Critique éclair #054 - SEMAINE POLICE ACADEMY - Police Academy (1984)

Publié le 5 Août 2024 par Lurdo dans Comédie, Action, Critiques éclair, Policier, USA, Review, Police Academy, Cinéma

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Police Academy (1984) :

Lorsque le maire de la ville décide d'étendre les critères d'admission à l'Académie de police, des candidats de tous horizons rejoignent cette institution et tentent de se former, sous les ordres du mesquin et de l'autoritaire Lieutenant Harris (G.W. Bailey). Il y a là Mahoney (Steve Guttenberg), un glandeur bon-à-rien qui tente de se faire renvoyer ; Karen (Kim Cattrall), une fille de bonne famille qu'il tente de séduire ; Hightower (Bubba Smith), un géant afroaméricain ; le rondouillard Leslie Barbara (Donovan Scott) ; Larvell (Michael Winslow), baratineur et bruiteur ; George Martin (Andrew Rubin), séducteur latino ; Tackleberry (David Graf), passionné d'armes et en quête d'action ; Fackler (Bruce Mahler), maladroit ; Hooks (Marion Ramsey), timide et hésitante ; et Blankes (Brant von Hoffman) et Copeland (Scott Thomson), deux lèche-bottes qui deviennent les sous-fifres de Harris.

Retour sur la franchise des Police Academy, une franchise comique incontournable des années 80 co-créée par Pat Proft (co-scénariste sur l'immense majorité des films des ZAZ), que je n'ai pas revue depuis la fin de l'ère des VHS, et à propos de laquelle je redoutais le pire avant d'en attaquer le revisionnage.

Heureusement, pour ce premier opus en tout cas, ça n'a pas trop mal vieilli. Bon, il y a des scories aujourd'hui problématiques (le côté légèrement racoleur, et toute l'homophobie ordinaire de certains des personnages, très 80s - paradoxalement, la visite dans le bar gay rempli de leather daddys passe plutôt bien et est assez soft), quelques gags balourds, mais dans l'ensemble, ça se regarde plutôt bien, notamment grâce à une distribution très sympathique et attachante.

Certes, tout le monde n'a pas droit à un développement égal, et la réalisation et le montage sont parfois un peu approximatifs (non seulement c'est un premier long-métrage du réalisateur, mais en plus ce dernier, issu du monde de la télévision, a coupé bon nombre de séquences et de gags du script original, qu'il ne trouvait pas assez subtil et intelligent) - mais difficile de ne pas voir un côté Frank Drebin dans ce bon vieux Lassard, et le thème musical est tellement mémorable que le tout reste très sympatoche, une comédie potache et décomplexée promouvant la diversité dans les forces de police.

4/6 

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Blog Update ! - Juillet 2024

Publié le 4 Août 2024 par Lurdo dans Cinéma, Télévision, Les bilans de Lurdo, Critiques éclair, Review, Update, France

La routine habituelle, sur le blog des Téléphages Anonymes, pendant ce mois de juillet tranquille, pas très ensoleillé... mais un peu caniculaire sur la fin.

#034 - Kung Fu Panda 2 (2011) + Les Secrets des maîtres (2011) - 3.5/6 + 3.5/6

#035 - Blue et compagnie (2024) - 2.25/6

#036 - Les Chroniques de Spiderwick (2008) - 4/6

#037 - Kung Fu Panda 3 (2016) + Les Secrets du rouleau (2016) - 4.25/6 + 3/6

#038 - Sweet Dreams (2024) - 3.75/6

#039 - Boy Kills World (2024) - 3.25/6

#040 - SEMAINE FRANÇAISE - Sentinelle (2023) - 4.25/6

#041 - SEMAINE FRANÇAISE - Chien et chat (2024) - 3.5/6

#042 - SEMAINE FRANÇAISE - Veuillez nous excuser pour la gêne occasionnée (2023) - 3/6

#043 - SEMAINE FRANÇAISE - Le salaire de la peur (2024) - 1.5/6

#044 - SEMAINE FRANÇAISE - 3 jours max (2023) - 3/6

#045 - SEMAINE FRANÇAISE - Cocorico (2024) - 3.25/6

#046 - SEMAINE FRANÇAISE - Notre tout petit petit mariage (2023) - 2/6

#047 - SEMAINE FRANÇAISE - Les Chèvres ! (2024) - 4/6

#048 - Kung Fu Panda 4 (2024) - 3/6

#049 - Le Flic de Beverly Hills (1984) / Le Flic de Beverly Hills 2 (1987) - 4.25/6 + 3.75/6

#050 - Le Flic de Beverly Hills 3 (1994) / Le Flic de Beverly Hills : Axel F (2024) - 3.25/6 + 4/6

#051 - Space Cadet (2024) - 2.5/6

#052 - Mon Espion 2 : Mission Italie (2024) - 2/6

#053 - Furiosa : Une saga Mad Max (2024) - 3/6

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# Film(s) du mois : 

Dans les films récents, à ma grande surprise, deux films français, Sentinelle et Les Chèvres !, qui partagent un certain sens de l'absurde et du n'importe quoi. Et le nouveau volet des aventures d'Axel F., une suite tout à fait honorable au premier épisode.

Dans les films plus anciens, le premier Flic de Beverly Hills, justement, Kung-Fu Panda 3, et Les chroniques de Spiderwick : rien de franchement nouveau, mais dans ces trois cas, des divertissements efficaces et bien menés.

 

# Flop(s) du mois : 

Le salaire de la peur 2024, un joli ratage où tout le monde tente désespérément de paraître badass, en vain ; Notre tout petit petit mariage, une comédie de mariage qui opte pour le bruit, la fureur et l'hystérie en pensant que cela suffit à rendre le tout drôle et intéressant ; Mon Espion 2 : Mission Italie, une suite fainéante qui aura au moins payé des vacances à sa distribution ; et Blue et Compagnie, un film fantastique familial bancal qui n'exploite jamais correctement Ryan Reynolds ou le casting vocal remarquable, et verse dans les sentiments faciles et superficiels.

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# Petit écran :

Au niveau télévisuel, du bon et du moins bon.

La saison 1 de Mr. & Mrs. Smith était plutôt sympathique, globalement, et la saison 2 d'Animal Control était égale à elle-même : une sitcom de network pas désagréable à défaut d'être ultra-mémorable.

Sans surprise, la fin de saison 5 de Star Trek Discovery a déçu, dans la lignée de ce qui précédait ; idem pour The Boys, qui, si la série continue d'être divertissante, commence un peu à tirer à la ligne avec sa saison 4, toujours plus balourde dans sa satire.

Et puis il y a aussi eu le désastre Spiderwick, avec sa seule et unique saison, qui a tellement peu à voir avec le récit d'origine et part dans des directions improbables (et médiocres) qu'on ne peut que se facepalmer devant le résultat final.

 

Retrouvez aussi les bilans de toutes les séries critiquées jusqu'à présent en ces pages depuis l'index Séries alphabétique qui leur est consacré.

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# À venir :

En août, une semaine Police Academy, quelques films récents (le dernier Planète des Singes, Bad Boys 4, Dune part 2...) et des séries, histoire de finir tranquillement l'été...

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Dans l'intervalle, toutes les mises à jour du blog sont disponibles sur la page Updates, et la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog est accessible dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Les bilans de Lurdo - The Boys, saison 4 (2024)

Publié le 3 Août 2024 par Lurdo dans Action, Comédie, Critiques éclair, Télévision, Fantastique, Science Fiction, Amazon, Review, USA, Drame, Les bilans de Lurdo, Thriller, Boys

La saison 3 de The Boys était pour moi l'occasion de prendre conscience d'une certaine lassitude que je ressentais vis à vis du programme et de son écriture trop "facile" (de la provoc gratuite, du gore, un propos politique souvent résumé à un calque de la réalité américaine avec quelques noms modifiés, des thématiques balourdes) ; des défauts que l'on retrouvait dans la première saison du spin-off Gen V... et qui sont toujours aussi présents dans cette saison 4, une saison de mise en place (pour ne pas dire de surplace) pour l'ultime saison 5 de la série.

The Boys, saison 4 (2024) :

La campagne électorale touche à sa fin, et Victoria Neuman (Claudia Doumit) va être élue vice-présidente des USA début janvier : une date butoir pour les Boys comme pour Homelander et Vought, qui mettent en place un grand plan visant à garantir l'accession au pouvoir de la politicienne... quoi qu'il en coûte.

À nouveau huit épisodes de 55 minutes, pour une saison globalement en demi-teinte, qui a pour thématique principale "les erreurs et regrets liés au passé", notamment du côté des Boys.

Annie refuse d'assumer son héritage de Starlight, et est confrontée à Firecracker, une superhéroïne alt-right/MAGA revancharde maltraitée par Annie durant leurs jeunes années, et qui rend publique l'avortement de cette dernière ; Frenchie retrouve Colin, un ex dont il a tué toute la famille durant l'une de ses missions ; Kimiko croise le chemin d'une autre victime du réseau terroriste qui l'avait enlevée ; Hughie doit gérer l'AVC de son père (excellent Simon Pegg) et le retour dans leur vie de sa mère (Rosemarie DeWitt), partie depuis bien longtemps ; Butcher, victime d'une tumeur cérébrale, est hanté par des visions de sa femme et d'un collègue barbouze (Jeffrey Dean Morgan), sorte de dualité ange/démon qui influence toutes ses actions... et même du côté des Supes, les scénaristes insistent sur ce schéma narratif, avec par exemple Homelander qui retourne dans le laboratoire où il a grandi pour se débarrasser des scientifiques de Vought, ou A-Train qui rejoint le camp du bien, après notamment avoir tourné un film sur son origin story...

Mais au delà de cette thématique et de ses conséquences sur les personnages, le souci, c'est que la saison ronronne beaucoup.

On sent les scénaristes se plier en quatre pour coller à l'actu (de manière toujours plus forcée et artificielle : la satire, ça ne peut se limiter à prendre une news récente et à y insérer les noms des personnages, de Vought, ou que sais-je encore), ou du moins pour essayer d'y coller (honnêtement, toutes les vannes sur le MCU, ses diverses phases, etc, elles ont au moins un an de retard) ainsi que pour pousser le bouchon toujours un peu plus loin (arrive cependant un moment où trop de violence et de provocation finissent par désensibiliser le spectateur - ça n'a plus grand effet), mais dans l'ensemble, la saison peine à proposer un tout vraiment homogène et efficace.

Pourtant, on a droit à plein de choses : une fausse bande-annonce avec Will Ferrell, une convention alt-right conspirationniste, un remake de Human Centipede, une Bat-mitzvah qui dégénère, une pieuvre doublée par Tilda Swinton, Homelander on Ice, la Comicon de Vought, une soirée BDSM chez Tek-Knight, des animaux de ferme dopés au V, un coup d'état le 6 janvier, une métamorphe surpuissante, etc.

Mais un bon paquet d'éléments semblent forcés : tout ce qui touche à Kimiko et Frenchie tombe à plat, séparant le duo pour le faire se retrouver in fine, et faisant disparaître Frenchie durant tout un épisode ; la révélation sur la nature réelle de Kessler, le collègue barbouze de Butcher, est télégraphiée ; et puis il y a Sage (Susan Heyward), une nouvelle membre des 7, supposément la "personne la plus intelligente de la planète".

Difficile à mettre en image pour les scénaristes, qui se contentent donc de la faire manigancer de manière plus ou moins évidente, de la faire disparaître de la série pendant un temps, et de la faire revenir ensuite à la fin avec un "j'avais tout prévu, c'était mon plan génial depuis le début" qui ne convainc pas franchement.

Dommage, parce que l'actrice est efficace, tout comme Valorie Curry (déjà vue dans The Tick, entre autres), qui campe une Firecracker détestable à souhait.

Mais bon, voilà. Les fans de The Boys adoreront (sauf s'ils se reconnaissent un peu trop dans ce que satirise pataudement la série), et je reste mitigé - ça se regarde, c'est bien produit, tout le monde s'amuse, mais il est temps que le programme touche à sa fin, car réutiliser toujours les mêmes grosses ficelles pour que Homelander épargne ses ennemis, ou que les Boys échouent par pure incompétence, ça va un certain temps. 

Et la provoc gratuite (ainsi que le recours systématique au raccourci sexualité déviante=méchant pervers, très américain) ne parvient plus à camoufler les faiblesses d'une écriture qui se croit plus maline qu'elle ne l'est vraiment.

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Critique éclair #053 - Furiosa : Une saga Mad Max (2024)

Publié le 2 Août 2024 par Lurdo dans Cinéma, Drame, Action, Aventure, Science Fiction, Review, Australie, Fantastique

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Furiosa - Une saga Mad Max (Furiosa : A Mad Max Saga - 2024) :

La vie de Furiosa (Alyla Browne/Anya Taylor Joy), enfant issue de la Terre Verte capturée par Dementus (Chris Hemsworth), un seigneur de guerre australien, et échangée contre des ressources auprès d'Immortan Joe (Lachy Hulme)...

Parce que visiblement, au sortir de Mad Max : Fury Road, tout le monde voulait apparemment en savoir plus sur le personnage de Furiosa (pas vraiment, en réalité, mais bon, je suppose que c'est probablement plus simple pour George Miller, plus tout jeune, de mettre en chantier un film de ce type, à savoir une préquelle + un personnage féminin fort directement liés au précédent film, plutôt qu'un métrage intégralement inédit se déroulant dans le même univers... surtout neuf ans après le premier film), voici donc Furiosa, un métrage consacré au personnage, alors interprété par Charlize Theron, qui cède ici sa place à Anya Taylor-Joy.

Et je dois dire que je n'ai pas trouvé ça exceptionnel, en fait.

Je ne sais pas trop pourquoi : une surabondance d'effets numériques nettement moins aboutis, notamment au niveau des doublures numériques et de leur physique approximative (le premier film donnait l'impression d'une prédominance de cascades réelles soutenues par du numérique, ici, on a plus l'impression d'une prédominance de numérique soutenu par des éléments réels) ? Un fanservice assez appuyé, préquelle oblige, qui explique en long, en large et en travers tous les éléments de Fury Road et place un caméo inutile de Max ? Un script au rythme plus hâché, rythmé en chapitres, qui narre toute la vie de Furiosa avec plus ou moins de bonheur ? Anya Taylor-Joy, plus en intériorité et en angularité que Charlize, et qui met une bonne heure et demi à sortir de sa coquille, sans jamais vraiment se défaire de l'impression visuelle d'un cosplay de Charlize ? Chris Hemsworth, avec postiche et faux nez, qui cabotine dans un rôle de semi-grand méchant assez loser ? La dernière ligne droite qui s'écoute un peu parler ?

Je ne sais vraiment pas. Je partais conquis d'avance, et au final, déception, même si ça reste très honorable. Mais il y a jamais le WOW factor de Fury Road, ni son énergie improbable.

3/6

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Critique éclair #052 - Mon Espion 2 : Mission Italie (2024)

Publié le 31 Juillet 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, USA, Amazon, Review, Jeunesse

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Mon Espion 2 : Mission Italie (My Spy The Eternal City - 2024) :

Désormais agent de bureau, JJ (Dave Bautista) tente d'élever Sophie (Chloe Coleman), devenue adolescente rebelle, et de gérer sa scolarité. Quand le chœur auquel elle appartient remporte un voyage scolaire en Italie, JJ s'empresse de se proposer pour accompagner sa fille... mais sur place, les voilà pris dans une sombre affaire de prise d'otages qui va tout chambouler.

Le premier My Spy était une comédie d'espionnage particulièrement anecdotique, voire médiocre, qui sous-exploitait ses personnages secondaires, et dont l'intérêt reposait principalement sur la relation sympathique entre Batista et la petite Chloe Coleman.

Pour ce deuxième volet ("back by popular demand", apparemment), produit cette fois-ci pour Amazon, on prend les mêmes et on recommence, en envoyant tout le monde en Italie... pour quelque chose de tout aussi mollasson et de quelconque.

Suite oblige, le métrage laisse plus de place aux personnages féminins (Coleman, Kristen Schaal, Anna Faris), tous plus efficaces et compétents que JJ, et à Ken Jeong, déroulant une intrigue cousue de fil blanc, aux personnages souvent sous-développés (Flula Borg, notamment), aux idées puériles (les oiseaux d'attaque qui se font tailler en pièces), aux vannes graveleuses, et à la bande originale générique et insipide, composée par le fils du réalisateur/scénariste. 

Ce n'est pas un désastre absolu, les acteurs restent sympathiques, et ils auront eu droit à des vacances en Italie, mais bon, j'ai trouvé ça en dessous du premier, et le tout est assez typique du film pour plateforme de streaming.

2/6

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Critique éclair #051 - Space Cadet (2024)

Publié le 29 Juillet 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Amazon, Jeunesse, USA, Review, Science Fiction

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Space Cadet (2024) :

Passionnée d'espace, Tiffany "Rex" Simpson (Emma Roberts) a toujours rêvé d'aller visiter les étoiles... mais elle est une party girl/barmaid en Floride. Lorsque sa meilleure amie Nadine (Poppy Liu) falsifie le CV de Rex, cependant, cette dernière se retrouve acceptée au sein du programme de formation des astronautes de la NASA, aux côtés d'autres candidats ultra-motivés (Desi Lydic, Kuhoo Verma, Yasha Jackson, Andrew Call, Josephine Huang...). Et contre toute attente, tout en tentant de préserver la supercherie, la jeune femme trouve là la réponse à ses aspirations, sous le regard un peu incrédule de Pam (Gabrielle Union) et Logan (Tom Hopper), les directeurs du programme...

Une comédie Amazon/MGM qui lorgne un peu sur La Revanche d'une blonde in space, mais sans en avoir le charme, la maîtrise ou l'écriture de ce modèle : tout est un peu trop caricatural, tout est un peu trop immature, superficiel, ça surjoue gentiment pour s'aligner sur ce ton et cette approche un peu trop forcés, et au final, le budget (les intérieurs des vols spatiaux, aïe), la direction artistique clinquante et les choix d'écriture improbables font que le tout ressemble souvent à un téléfilm Disney Channel, avec ce que ça comporte de message girl power et la science c'est trop cool, les filles.

Rien n'est crédible, c'est prévisible de bout en bout, assez quelconque, un peu trop long, mais bon, je suppose que si l'on regarde le tout sans s'attendre à autre chose, ça passe, notamment parce que la distribution est sympathique.

2.5/6

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Les bilans de Lurdo - Star Trek Discovery, saison 5 : suite et fin (2024)

Publié le 28 Juillet 2024 par Lurdo dans Action, Aventure, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Star Trek, Télévision, Drame, USA, CBS, Discovery

Après une première moitié de saison 5 assez peu marquante, qui a réussi à faire de ce qui avait été annoncé comme une "chasse au trésor dynamique et haletante" une énième ode mollassonne à la connexion émotionnelle entre les peuples et les individus, continuons cette fournée de 10 épisodes, et espérons que ça s'énerve un peu...

Star Trek Discovery, saison 5 - suite et fin (2024) :

- 5x06 - Whistlespeak : Le Discovery découvre que le prochain indice se trouve sur une planète primitive, dans une ancienne tour de contrôle météorologique désormais vénérée par les autochtones ; Tilly et Burnham descendent sur place pour tenter d'y accéder.

Un épisode filler tellement générique dans sa forme qu'il aurait pu prendre place dans n'importe quelle série Trek, avec sa mission sur une planète primitive qui vénère des dieux demandant des sacrifices dans des tours en ruines, en réalité des reliquats de technologies contrôlant le climat, blablabla... 

Seule différence qui ne serait probablement pas passée dans les autres séries Trek : Discovery et son message pro-connexion, avec ici, la connexion spirituelle. Les autochtones ont une crise de Foi lorsqu'ils découvrent qu'il existe une vie extraterrestre, et que leurs Dieux n'en sont pas ; Culber a une crise de Foi suite à sa possession par le symbiote Trill ; Tilly a une crise vocationnelle après avoir remporté un marathon (!), guidé la fille du prêtre local, et frôlé la mort ; Burnham doit décider de passer outre la Prime Directive, dans laquelle elle a une foi aveugle... bref, tout le monde doute, et l'épisode finit par botter en touche en résolvant tout de manière peu motivée ou probante.

On sent que la série est à cours de de budget, la moitié du cast est aux abonnés absents, les maquillages sont minimalistes, l'écriture sommaire (le Whistlespeak du titre est mentionné dans une scène seulement, l'indice est trouvé hors-champ, dans une autre tour, entre deux scènes, les idées et thématiques sont sous-développées)... bof.

- 5x07 - Erigah : Alors que Moll et L'ak sont captifs de la Fédération, et que ce dernier est soigné pour sa blessure mortelle, un énorme vaisseau Breen arrive sur place et réclame leur restitution...

Zzzz... ZZz... ZZZzzzzz... oh la vache, la sieste que je viens de faire devant cet épisode.

Entre L'ak et Moll, toujours dépourvus du moindre charisme et réduits à des caricatures ambulantes ; Rayner massacré par l'écriture, qui passe pour un con impulsif et indiscipliné uniquement là pour se faire recadrer par Burnham et/ou recevoir des compliments condescendants de celle-ci en fin d'épisode ; la sécurité incompétente de Starfleet ; le caméo inutile de Nhan ; et le rythme global de l'épisode, qui fait un gros surplace sans jamais parvenir à intéresser ou à créer le suspense... c'était vraiment insipide à en pleurer.

Rien de plus à dire, vivement la fin de saison.

- 5x08 - Labyrinths : Le Discovery arrive en orbite de la grande bibliothèque stellaire cachée, où est abritée l'ultime indice, mais les Breens, sur leurs talons, imposent à Burnham de trouver ce dernier au plus vite...

Du bon et du moins bon, dans cet épisode nettement moins insipide et soporifique que le précédent. Au niveau des points positifs, on peut citer le cadre intéressant (même si bon, visuellement parlant, elle est un peu trop vieillotte, cette bibliothèque tout papier clairement tournée dans une bibliothèque réelle pour faire des économies, et il n'y a pas la moindre précaution sanitaire ou de conservation pendant que tout le monde s'y promène et touche de vieux ouvrages, etc), la bibiothécaire excentrique amusante, les effets visuels, et un bien meilleur rythme global.

Moins convaincants : le retour de Star Trek Therapy, avec Burnham qui s'auto-analyse pour résoudre l'épreuve de la semaine, et réalise qu'elle doit faire face à ses peurs et à ses sentiments ; toute la sous-intrigue de Moll qui manipule les Breens pour parvenir à ses fins et finit par prendre le pouvoir (tout est tellement manichéen, simpliste, et Moll manque tellement de présence ou de charisme, que ça tombe à plat) ; la résolution bâclée ; le retour des lance-flammes ridicules en arrière-plan de la passerelle du Disco, qui lâchent tous simultanément des flammes de 2 mètres de haut au moindre coup reçu par le vaisseau...

Toujours des défauts flagrants, mais dans l'ensemble, ça se regardait.

- 5x09 - Lagrange Point : Pris de vitesse par les Breens, qui ont mis la main sur un portail menant à la technologie des Progéniteurs, l'équipage du Discovery tente une infiltration à bord du vaisseau-mère ennemi, déguisés en Breens...

La fin de saison (et de série) approche, et Discovery ne peut s'empêcher de revenir à ses fondamentaux : de l'action spectaculaire et des effets spéciaux en tous genres... pour camoufler un surplace chronique.

Parce que c'est ça, en somme, ce pré-final : Burnham & co mettent au point un casse bancal, perdent tout leur temps à avoir des discussions personnelles au beau milieu de leur infiltration, les méchants sont bêtes et crédules comme leurs pieds, et le tout se conclue par un 1-vs-1 annoncé entre Burnham et Moll (décidément de pire en pire dans son rôle de maychante clichée).

Il y a bien une scène ou deux sympathiques (mention spéciale à Tilly, qui se fait remettre en place par Rayner après une nouvelle remarque déplacée), quelques belles images, et Jonathan Frakes est toujours efficace à la caméra (malgré quelques effets tounroyants inutiles hérités des autres réalisateurs de la série), mais dans l'ensemble, énorme bof, et surtout, zéro sentiment d'urgence ou de tension.

- 5x10 - Life, Itself : Le Discovery tente de retarder les Breens, tandis que Burnham et Moll, de l'autre côté du portail, découvrent la technologie des Progéniteurs...

Un series finale de près de 90 minutes qui regroupe tous les éléments qui, au fil des saisons, m'ont hérissé le poil dans cette série : un déluge d'effets spéciaux de qualité blockbuster, pour cacher la vacuité d'un scénario étiré en longueur ; une passerelle du Disco rythmée par les coups de lance-flammes ; une Burnham omniprésente, constamment poussée au premier plan, quitte à éclipser les autres personnages qui n'ont plus que des miettes ; Burnham, toujours, propulsée "femme la plus importante et la plus sage de la galaxie" par les scénaristes, qui lui font prendre de manière unilatérale des décisions pour le reste de l'univers ; tous les enjeux du script se résolvent par des sentiments, des platitudes sur la connexion interpersonnelle, sur le travail sur soi, sur la recherche de sens, bref, du Star Trek Therapy, etc ; des idées dérivatives et/ou WTF (soit respectivement les deux plans de l'équipage du Discovery pour se débarrasser des Breens) ; des choix artistiques discutables (à nouveau, les caméras tournoyantes et les ralentis inutiles d'Osunsanmi, mais aussi ce choix de casting peu convaincant pour la Progénitrice, qui murmure toutes ses lignes) ; du fanservice inutile qui tombe bien à plat (l'identité de Kovich) ; un Saru excellent mais sous-exploité ; une antagoniste insipide et assez bête ; et j'en passe.

Pour faire simple, j'ai décroché à plusieurs reprises, je n'ai vraiment pas aimé, et quand est arrivée la conclusion additionnelle dans le futur, j'ai levé bien haut les yeux au ciel en réalisant qu'au milieu des violons larmoyants et des images nostalgiques, la série tentait un toutéliage de dernière minute avec le court-métrage Calypso, sorti de manière confidentielle il y a maintenant 6 ans, et que tout le monde a oublié.

M'enfin pourquoi pas... Pas mécontent que ce soit fini, tout ça, en ce qui me concerne.

- Bilan saisonnier/de série - 

Un micro-bilan, parce que je ne vais pas répêter ce que j'ai déjà dit en long, en large et en travers au fil des ans : Discovery s'est ratée dans les grandes largeurs, parce qu'elle n'a jamais su sur quel pied danser.

Depuis ses premiers instants, créés par Bryan Fuller avant son départ pour divergences créatives, jusqu'à sa direction actuelle sous les commandes de Michelle Paradise (pour qui l'émotion prime sur tout), en passant par l'entre-deux, lorsque la série essayait d'être edgy et plus sombre, le show a toujours avancé à l'aveugle, incapable de s'éloigner du personnage de Mary-Sue Burnham, autour duquel tout a toujours constamment tourné.

Alors oui, les moyens et technologies actuelles ont fait que c'était clairement plus spectaculaire, visuellement parlant, que bon nombre de séries de s-f (et bon nombre de Trek) avant Discovery... mais ça s'est toujours arrêté là, avec de l'émotion tellement forcée qu'elle était creuse, des scénaristes incapables d'intégrer suffisamment de l'ADN de Trek dans ce qu'ils concevaient clairement comme un blockbuster tv de prestige, bref... hormis quelques moments ponctuels, Discovery n'a jamais vraiment convaincu.

Et cette saison est à l'identique, avec une course au trésor anémique, l'équivalent de The Chase de Next Gen, mais étiré artificiellement sur toute une saison.

Bof. À ce point du revival de la franchise à la télévision, je crois qu'on peut sans nul doute affirmer qu'il n'y a que Strange New Worlds et (désormais annulée) Lower Decks a porter fièrement le nom de Trek. La baudruche Discovery s'est rapidement dégonflée, Picard est en majeure partie ratée, et je n'ai que très peu d'espoir pour les spin-offs Starfleet Academy et Section 31...

*soupir*

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Les bilans de Lurdo - Animal Control, saison 2 (2024)

Publié le 27 Juillet 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Sitcom, Fox, Les bilans de Lurdo, Review, USA, Télévision

Après une première saison sympatoche (sans plus) de douze épisodes, pour laquelle Bob Fisher, le co-showrunner (avec Dan Sterling, ancien de The Office, scénariste de L'interview qui tue ! et de Séduis-moi si tu peux !), s'était fait un plaisir de reprendre les bases de son Sirens pour les décliner au monde des services municipaux de contrôle animalier, Animal Control est revenu en mars dernier pour une seconde saison raccourcie (9 épisodes), toujours sur Fox.

Animal Control, saison 2 (2024) :

Alors que Victoria (Grace Palmer) apprend que sa Carte verte est sur le point d'expirer, son équipe a d'autres préoccupations : Frank (Joel McHale) découvre un trafic d'animaux qui l'amène à mener l'enquête avec Emily (Vella Lovell), Shred (Michael Rowland) essaie de retrouver une belle inconnue dont il a croisé le chemin, et Patel (Ravi Patel) aimerait se lancer dans l'immobilier, et tente de recruter ses collègues dans ce projet bancal...

Au programme, quelques fils conducteurs saisonniers qui fonctionnent plutôt bien, et permettent aux scénaristes de mélanger un peu les associations de personnages. On peut notamment citer l'enquête de Frank, qui permet à McHale et à Lovell d'interagir un peu, de partir en infiltration avec des déguisements ridicules, et de se confronter à la famille (policière) de Frank (dont un Thomas Lennon joyeusement détestable) ; ou encore Victoria, qui tente de se préparer à son test des services de l'immigration en révisant avec les parents de Ravi (les vrais parents IRL de l'acteur). 

D'autres sous-intrigues sont moins probantes, comme la rénovation immobilière de Shred et Patel, ou la recherche de l'inconnue qui a tapé dans l'œil de Shred - de manière générale, ce qui tourne autour de Shred est un cran en dessous, un peu alourdi par un triangle amoureux pas des plus passionnants entre lui, Emily et Rick.

Globalement, ça reste cependant assez agréable à suivre, suffisamment rythmé et dynamique pour faire oublier les points négatifs. Et les animaux, dans tout ça ? Entre autres, on a des ratons-laveurs alcooliques, un cygne très agressif, un putois, un chien qui conduit... et un caméo de Ken Jeong en comportementaliste canin excentrique qui vient remettre de l'ordre dans la brigade.

Après, Animal Control reste une workplace comedy de network, pas forcément ultra-mémorable, mais sympathique et déjà renouvelée pour une saison 3.

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Critique éclair #050 - Le Flic de Beverly Hills 3 (1994) / Le Flic de Beverly Hills : Axel F (2024)

Publié le 26 Juillet 2024 par Lurdo dans Action, Policier, Thriller, Comédie, Cinéma, Critiques éclair, USA, Review, Netflix

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Le Flic de Beverly Hills 3 (Beverly Hills Cop III - 1994) :

Lorsque son chef est abattu au cours d'une opération menée par Foley à Detroit, ce dernier suit les traces des meurtriers jusqu'à Wonder World, un parc d'attraction incontournable de la région de Beverly Hills. Pour l'occasion, Axel retrouve Rosewood, désormais promu superviseur des opérations policières régionales, et s'oppose à l'Agent Fullbright (Stephen McHattie) des services secrets...

10 ans après le premier volet, Axel Foley remet le couvert pour un troisième épisode assez peu apprécié du public et des critiques, et pourtant réalisé par John Landis.

Il est vrai que dans ce troisième épisode, Eddie Murphy semble bien moins énergique et motivé (apparemment, Murphy voulait un Foley plus adulte et mature), embarqué dans une grosse parodie de Disneyland et d'Universal Studios qui fait de lui un super-héros (le sauvetage de la grande roue), qui place plusieurs caméos (dont celui de George Lucas) gratuits, et utilise une version orchestrale du thème principal, bien moins marquante que la version 80s de l'original.

Et puis Taggart manque à l'appel, certaines scènes trainent un peu en longueur, le parc est parfois un peu cheap, et dans l'ensemble, ça manque un peu de punch, malgré un accent mis sur une action plus pétaradante et explosive.

Pas si mauvais que ça, mais un cran en dessous des autres.

3.25/6

Le Flic de Beverly Hills : Axel F (Beverly Hills Cop : Axel F - 2024) :

Parce que Rosewood a disparu dans le cadre d'une enquête, et que sa propre fille, Jane (Taylour Paige), avocate à Beverly Hills, est menacée par de dangereux criminels, Axel Foley quitte à nouveau Detroit pour rejoindre la Californie, où, avec l'aide de Taggart et du jeune inspecteur Bobby Abbott (Joseph Gordon-Levitt), il va mener l'enquête comme il sait si bien le faire...

Et donc, 30 ans après le premier film de la franchise, voilà que tout le monde rempile pour un métrage produit pour Netflix et réalisé par un jeune réalisateur peu expérimenté... on prend les mêmes (le trio de tête Foley, Taggart et Rosewood, qui tous ont bien vieilli, sans oublier Paul Reiser et Bronson Pinchot), on y rajoute la fille délaissée de Foley et son ex policier, histoire d'injecter un peu de sang frais, on place un méchant agent gouvernemental pas vraiment mieux développé que précédemment (Kevin Bacon s'amuse, mais ça s'arrête là), et on joue à fond la carte du fanservice (notamment musical, mais pas que)...

...pour un résultat finalement pas si éloigné que ça, sur le fond, des précédents opus (Foley revient à Beverly Hills pour aider/venger un ami/collègue, il n'en fait qu'à sa tête, il se fait arrêter, il détruit la moitié de la ville, etc), avec cependant en prime pas mal d'introspection et de mélodrame parental, âge oblige.

Ça se regarde donc tranquillement, sans faire d'étincelles, avec quelques longueurs évidentes et gags qui tombent à plat (Luis Guzman en chef de gang latino flamboyant), le résultat se plaçant quelque part au même niveau que les suites du premier... mais avec des acteurs qui s'amusent et sont heureux d'être là, sans oublier l'avantage prononcé de privilégier très clairement les cascades et les scènes d'action à l'ancienne, avec tôle froissée, doublures et voitures renversées.

Et ça, honnêtement, sur ce point, c'est une excellente surprise, et ça fait vraiment plaisir.

4/6 (nettement plus convaincant que Un Prince à New York 2, pour le coup)

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Critique éclair #049 - Le Flic de Beverly Hills (1984) / Le Flic de Beverly Hills 2 (1987)

Publié le 24 Juillet 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Policier, USA, Review, Action, Thriller

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Le Flic de Beverly Hills (Beverly Hills Cop - 1984) :

Axel Foley (Eddie Murphy), flic rebelle et nonchalant de Detroit, part pour Beverly HIlls lorsque l'un de ses amis est assassiné sur son palier. Là, il fait équipe avec la police locale - notamment Taggart (John Ashton) et Rosewood (Judge Reinhold) - pour enquêter officieusement sur Victor Maitland (Steven Berkoff), un riche négociant en art...

Une comédie policière que je n'ai pas revue depuis au moins 30 ans (et jamais vue en VO, en plus), et qui tient toujours plutôt bien la route, sans trop avoir vieilli. Ça reste le Eddie Murphy show, mais les personnages secondaires sont attachants, c'est globalement assez bien structuré, et ça reste intéressant, principalement parce que ça prend son côté action et policier assez au sérieux (après tout, c'est une production Bruckheimer).

On pourra reprocher au tout de manquer un peu de punch et de dynamisme dans sa réalisation, mais ce n'est pas trop grave.

4.25/6 

Le Flic de Beverly Hills 2 (Beverly Hills Cop II - 1987) :

Parce que le Capitaine Bogomil (Ronny Cox), devenu son ami, est grièvement blessé dans un guêt-apens, Axel Foley repart pour Beverly Hills et fait équipe avec Taggart et Rosewood pour tenter de résoudre une série de braquages liés à Maxwell Dent (Jurgen Prochnow)...

On prend les mêmes et on recommence, cette fois-ci devant la caméra de Tony Scott, qui apporte au tout un peu plus de rythme et de style.

Mais le changement s'arrête plus ou moins là, à vrai dire, puisque ce second BHC n'est ni plus ni moins qu'une redite du premier, avec ses passages obligés, et en bigger louder.

Ça se regarde donc plutôt tranquillement, pour peu qu'on ferme les yeux sur toutes les facilités, les redites, les personnages féminins inexistants, les méchants sous-développés, le passage inutile au Playboy Mansion, sa soundtrack moins marquante et l'humour plus en retrait.

Pas indispensable, mais ça se regarde.

3.75/6

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Critique éclair #048 - Kung Fu Panda 4 (2024)

Publié le 22 Juillet 2024 par Lurdo dans Action, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Animation, Dreamworks, Fantastique, Jeunesse, Review, USA

## Au programme : des films et des séries, pour un minimum de quatre critiques par semaine... ##

Kung Fu Panda 4 (2024) :

Alors qu'il cherche un successeur pour le remplacer dans le rôle de Guerrier dragon, Po (Jack Black) croise le chemin de Zhen (Awkwafina), une renarde qui tente de voler des reliques dans le Palais de Jade. Mais lorsque son vieil ennemi Tai Lung (Ian McShane) semble revenir d'entre les morts pour détruire un village, Po découvre qu'il s'agit là des manigances de la Caméléone (Viola Davis), capable de changer de forme à volonté, et qui a pour objectif de voler les connaissances et les techniques de tous les Grands maîtres décédés...

Fin du cycle Kung Fu Panda, avec un quatrième et dernier volet sorti près de 8 ans après le numéro 3, un numéro 3 qui pourtant bouclait plutôt bien la boucle et n'appelait pas vraiment de suite. Mais la nostalgie étant ce qu'elle est (et l'appel de l'argent aussi), voilà donc encore un chapitre de cette saga, plus de 15 ans après le premier volet.

Et... bof. La mayonnaise ne prend pas vraiment, non seulement parce que, visuellement parlant, le métrage n'a pas le côté expérimental et ambitieux des précédents volets (adieu les flashbacks en 2D, les jeux de couleur, etc), mais aussi et surtout parce que la méchante du film est franchement quelconque.

Gentiment redondante dans ses objectifs avec ceux du Général Kai (de KFP3), ses pouvoirs sont somme toute sous-exploités, le duel final est peu marquant, et globalement tout est très plat, tant au niveau de l'humour que des péripéties (pas de Cinq Cyclones, dans ce volet, tous kelleyrisés de manière forcée, mais une sous-intrigue quelconque sur les deux pères de Po qui tentent de retracer ses pas), et ce malgré un rythme artificiellement frénétique.

Ajoutez à cela une illustration musicale peu marquante (la reprise "chinoise" de Crazy Train fait un peu tâche), et voilà, un KFP 4 qui m'a déçu, et qui est probablement le plus faible des quatre, à mon sens.

3/6 

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Critique éclair #047 - SEMAINE FRANÇAISE - Les Chèvres ! (2024)

Publié le 21 Juillet 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Histoire, Review

## Au programme : une semaine de comédie française, pour célébrer la Fête nationale... ##

Les Chèvres ! (2024) :

En 1651, Maître Pompignac (Dany Boon), avocat médiocre de Clermont-Ferrant, accepte, pour se refaire, de défendre l'innocente Josette, accusée du meurtre d'un maréchal à la frontière franco-savoyarde. Mais sur place, il réalise que Josette est une chèvre, et qu'il va devoir la défendre contre Maître Valvert (Jérôme Commandeur), son grand rival...

Une comédie historico-absurde écrite à quatre mains, et qui, contrairement à ce que laissaient supposer la campagne médiatique et la bande-annonce, met plus un Jérôme Commandeur flamboyant en avant que Dany Boon, dans un rôle plus en retenue. 

Et à ma grande surprise, le tout fonctionne plutôt bien, avec des touches totalement absurdes (le running gag de la force herculéenne de la bergère/Claire Chust), des personnages aux trognes improbables, et des idées de scénario intéressantes, le tout saupoudré d'un message assez à propos sur la tolérance, le droit du sol et l'opposition vérité/perception publique.

Il ne faut pas s'attendre à de la véracité historique, et les curseurs auraient pu être poussés encore un peu plus dans la direction de l'absurde et du slapstick, mais en l'état, bonne surprise.

4/6

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Critique éclair #046 - SEMAINE FRANÇAISE - Notre tout petit petit mariage (2023)

Publié le 20 Juillet 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, France, Review, Romance

## Au programme : une semaine de comédie française, pour célébrer la Fête nationale... ##

Notre tout petit petit mariage (2023) :

Amoureux et bien décidés à adopter, Max (Ahmed Sylla) et Lou (Camille Lou) comprennent qu'ils doivent se marier s'ils veulent avoir cette chance. Mais rapidement, ce qui devait être le mariage en petit comité de ce couple discret dégénère en grand cirque improbable et en fête géante, au grand dam de Max et Lou, dont les secrets respectifs sont alors dévoilés.

Mouais, le réalisateur/scénariste des caricaturaux Sales Gosses, Ma Reum et La très très grande classe propose ici une comédie de mariage qui suit à la lettre la formule de ces métrages : du bruit, de la fureur, un rythme et des réactions outrées et caricaturales, et une fin en mode sincérité et émotion, gentiment insérée à la truelle.

Pourtant, Camille Lou et Ahmed Sylla fonctionnent bien ensemble, et sont assez attachants, mais honnêtement, j'ai trouvé le tout tellement hystérique, saoulant et frénétique que j'en ai rapidement eu marre ; et le tournant sérieux sur les quiproquos et mensonges, qui arrive dans le dernier tiers, ne fonctionne pas réellement, tant tous les personnages (notamment secondaires) étaient jusqu'alors à baffer.

Un film épuisant, en somme, et dont le gimmick principal - tout est au format home movie, tourné par les personnages, les invités et des personnes embauchées par le témoin - fonctionne un temps, mais un temps seulement (ne serait-ce que sur un plan technique, tous les plans sont trop bien éclairés, trop bien cadrés, trop propres pour être totalement crédibles en tant que produit du travail d'amateurs pris sur le vif).

2/6

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