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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #finlande catégorie

Christmas Yulefest 2024 - The Finnish Line (2024)

Publié le 21 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Télévision, Hallmark, USA, Review, Sport, Finlande, Noël, Yulefest, Christmas

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Finnish Line (2024) :

Parce qu'elle a décidé d'honorer la mémoire de son père, célèbre musher ayant tout quitté pour fonder une famille, Anya Kivela (Kim Matula) part avec sa meilleure amie et coéquipière Elyse (Nichole Sakura) pour la Finlande, où elle retrouve son cousin Lavi (Benedikt Gröndal) et où elle va participer à la compétition Joulurauha, une grande course de chiens de traîneau se déroulant à Noël autour du cercle arctique...

Une excellente surprise que cette rom-com Hallmark sportive avec des chiens, de la neige, un vrai méchant, des Finlandais sympathiques, une Nichole Sakura (Cheyenne de Superstore) attachante, et une Kim Matula qui tient bien son rôle, parvenant à créer une relation pleine de sarcasme et d'alchimie avec Beau Mirchoff, qui interprète un journaliste qui suit l'équipe d'Anya.

C'est léger, c'est dynamique, ça part dans des directions inattendues, bref, c'est plutôt réussi, tout ça, même s'il faut bien avouer que le tout sent par moments franchement l'opération commerciale de l'Office du tourisme de Finlande et du Village du Père Noël de Rovaniemi ("venez tourner chez nous en période creuse, on vous loge, on vous nourrit, on vous fournit l'équipe technique !").

Un téléfilm rafraîchissant, qui aurait pu faire partie des films hivernaux de Hallmark habituellement diffusés en janvier, mais dont la petite touche festive est tout de même agréable.

4/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Halloween Oktorrorfest 2024 - The Twin (2022)

Publié le 21 Octobre 2024 par Lurdo dans Shudder, Drame, Cinéma, Critiques éclair, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Thriller, Finlande, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

The Twin (2022) :

Après un accident de voiture ayant coûté la vie à leur fils Nathan (Tristan Ruggeri) et ayant ébranlé leur couple, Rachel (Teresa Palmer), son époux Anthony (Steven Cree), auteur torturé, et Elliot, le fils jumeau de Nathan, quittent New York pour s'installer en Finlande. Là, Elliot découvre un site local entouré de superstitions et fait un vœu... qui semble s'exaucer, puisque Rachel le découvre bientôt en train de parler avec un ami invisible : son frère. Bien vite, cependant, la réalité s'effrite autour de la petite famille, et la communauté locale, étrangement hostile, devient de plus en plus oppressante.

Le réalisateur finlandais de Lake Bodom repasse derrière la caméra pour un thriller psychologique vraiment faisandé, qui mange à tous les râteliers, et tente successivement d'évoquer les films de maison hantée, les films de paganisme communautaire à la Midsommer, les films de pseudo-satanisme à la Rosemary's Baby ou de possession, à la Exorciste, les films de fantômes, les films d'enfant maléfique et de jumeau malfaisant, etc, le tout avec un enfant joufflu pas très mémorable, une Teresa Palmer constamment fébrile, un rythme d'escargot, une symbolique balourde (plein de jeux de reflets dans les lacs, les miroirs, mais aussi un plan facepalmesque sur les Twin Towers) et (malheureusement), un gimmick de narrateur non fiable qui finit par faire s'écrouler tout le château de cartes à la fin, quand on comprend que "tout ça, c'est dans sa tête".

Difficile d'en vouloir aux acteurs, qui font ce qu'on leur demande, et visuellement, il y a certains plans très jolis (souvent la nature et les bâtiments finlandais, plus rarement les tentatives de faire des visions/hallucinations oniriques stylisées), mais globalement, c'est plus que laborieux.

1.75/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Halloween Oktorrorfest 2024 - The Innocents (2021)

Publié le 2 Octobre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Horreur, Jeunesse, Fantastique, Halloween, Oktorrorfest, Thriller, Norvège, Suède, Finlande, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de mi-septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...   

The Innocents (2021) :

Lors des vacances d'été, dans un bloc de HLM, quatre enfants désœuvrés font connaissance, et découvrent progressivement qu'ils possèdent des pouvoirs psychiques : télépathie, télékinésie, possession à distance... Mais alors qu'ils développent ces capacités, Ida (Rakel Lenora Fløttum) réalise bien vite que contrairement à sa sœur autiste Anna (Alva Brynsmo Ramstad) et à Aisha (Mina Yasmin Bremseth Asheim), Ben (Sam Ashraf) semble vouloir utiliser ses pouvoirs au gré de ses pulsions sadiques et violentes...

Un thriller fantastique nordique assez efficace, principalement grâce à son atmosphère pesante et mesurée, qui évite trop d'effets graphiques, pour rester souvent dans la suggestion et dans l'implication (notamment le duel psychique, vers la fin du film).

Bien interprété par ses jeunes acteurs, ponctuellement assez glaçant et cruel (le chat !), ça fonctionne bien, et malgré une durée frôlant les 2 heures, ça ne m'a jamais semblé long ou mal rythmé.

Une bonne surprise.

4.5/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Christmas Yulefest 2023 - There is Something in the Barn (2023)

Publié le 13 Décembre 2023 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Horreur, Fantastique, Noël, Christmas, Yulefest, Review, Norvège, Finlande, Jeunesse

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...  

There is Something in the Barn (2023) :

Les Nordheim, une famille américaine, héritent d'une ferme perdue au milieu des montagnes norvégiennes, et ils décident d'y passer les fêtes de Noël et d'y ouvrir un Airbnb. Rapidement, cependant, Lucas (Townes Bunner), le jeune fils Nordheim, découvre que la grange est occupée par un lutin qui contribue à l'entretien des lieux, mais obéit à plusieurs règles : pas de bruit, pas de lumière vive, pas de changement trop conséquent de son mode de vie. Malheureusement, Bill (Martin Starr), le père de famille, contrevient rapidement à toutes ces règles, et déclenche la colère de l'être surnaturel...

Une comédie fantastique finno-norvégienne à mi-chemin entre Troll, Rare Exports et Gremlins, en cela que ça prend les atours d'un film de Noël pour en détourner le ton vers quelque chose de plus horreur/creature feature, mais que le tout reste assez léger, rigolard et inoffensif pour rester abordable par toute la famille, avec beaucoup de slapstick et une fin heureuse.

Et ma foi, si le tout est très sympathique, tant formellement (jolis décors naturels) qu'au niveau de l'humour très nordique (les personnages secondaires norvégiens et leur flegme sont assez amusants), ce mélange des genres fait que There is... se retrouve un peu trop le postérieur entre plusieurs chaises, jamais suffisamment rythmé pour emporter l'adhésion, jamais suffisamment horrifique pour faire peur ou susciter de la tension, jamais suffisamment percutant pour être une comédie mordante et vraiment drôle...

Ajoutez à cela une famille principale assez inégale (autant Martin Starr est impeccable, autant les autres membres de la famille laissent indifférents) avec une caractérisation un peu simpliste, et voilà, un petit film agréable, qui se suit facilement, mais qui peut aussi frustrer par ses imperfections et ses défauts.

Pas mal, mais peut mieux faire.

Un petit 4/6 (parce que j'ai un faible pour tout ce qui est folklore nordique)

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Halloween Oktorrorfest 2022 - 14 - Jeepers Creepers : Reborn (2022)

Publié le 11 Octobre 2022 par Lurdo dans Horreur, Halloween, Oktorrorfest, Fantastique, USA, Finlande, Cinéma, Critiques éclair, Review

Chez les Téléphages Anonymes, de fin septembre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur...

Jeepers Creepers - Reborn (2022) :

Partis assister au festival Horror Hound en Louisiane, Chase (Imran Adams) et sa petite-amie Laine (Sydney Craven) en profitent pour s'intéresser au mythe du Creeper, qui a toujours fasciné le jeune homme. Mais rapidement, Laine, qui vient de découvrir qu'elle était enceinte, commence à avoir des visions étranges associées au Creeper et à la ville où se tient le festival...

Un reboot fauché de la franchise Jeepers Creepers, maintenant débarrassée du problématique Victor Salva (remplacé désormais par le réalisateur finlandais des deux Iron Sky)... et par la même occasion, de toute son ambiguïté, de son malaise et de son côté glauque.

À la place, un métrage à l'écriture très laborieuse, aux personnages insipides, au Creeper qui ne ressemble plus à rien (il faut le voir sortir de son hibernation, quasiment nu, gringalet et avec des ailes miteuses dans le dos), à la mythologie dérivative (avec les habitants de la bourgade perdue qui sacrifient des gens au Creeper) et un récit qui change complètement d'optique, préférant enfermer ses protagonistes et le reste de la distribution (de la chair à canon) dans une maison délabrée et hantée où le Creeper nous la joue boogeyman de slasher basique.

Pas de tension, des effets visuels (au mieux) médiocres (les incrustations sur fond vert sont très laides), un côté méta tellement facile et gratuit qu'il est creux au possible (les personnages se moquent du mythe du Creeper et mentionnent une trilogie de films à son sujet), une l'interprétation inégale, bref, un relaunch de franchise apparemment produit à la va-vite (avec en prime des conflits entourant les droits), et qui parvient à être plus mauvais que le dernier volet de la trilogie en question, déjà pas bien fameux.

1/6

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Un film, un jour (ou presque) #1658 : Supercool (2022)

Publié le 2 Juin 2022 par Lurdo dans Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Jeunesse, Review, Romance, USA, Finlande

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Supercool (2022) :

Meilleurs amis au lycée, Neil (Jake Short) et Gilbert (Miles J. Harvey) rêvent de faire partie des ados cools de l'établissement. Lorsque Neil se réveille un beau matin dans la peau d'un jeune homme au physique de mannequin, tout change soudain pour lui ; avec l'aide de son meilleur ami, et de Jimmy (Damon Wayans Jr.), un voisin charismatique, Neil va tout faire pour passer une soirée folle, et pour séduire l'élue de son cœur, Summer (Madison Davenport)...

Mouais. Énorme bof, en fait, que cette teen comedy écrite et réalisée par des Finlandais, mais se voulant être dans la tradition des teen comedies américaines classiques. Le problème étant qu'il n'y a ici rien du tout d'original et de mémorable, le film se contentant d'étaler ses influences sans rien réinventer, ressemblant fréquemment à une sorte de comédie Disney ou Nickelodeon sur laquelle on aurait greffé des dialogues et des scènes graveleuses.

Il faut dire que le casting n'aide pas forcément à se défaire de cette impression, puisque plusieurs membres de la distribution (au demeurant compétents) sont issus de séries tv Disney/Nick - Jake Short, notamment, qui est loin d'être physiquement convaincant en nerd coincé fan de comic-books (ce n'est pas de sa faute, il a juste un physique de tv), et dont la transformation en Josh Cranston est presque contre-productive, tant l'insipidité du physique de ce dernier est notable.

À côté, il y a bien Damon Wayans Jr., qui tourne à vide, et Iliza Shlesinger, dans un petit rôle amusant, mais dans l'ensemble, le tout ronronne immédiatement, dès sa première demi-heure, et ne passe jamais la seconde. Supercool a ainsi beau multiplier les éléments décalés et déglingués, comme les morceaux étrangement datés ou très européens (de l'eurodance, en particulier), la mayonnaise ne prend jamais vraiment.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2021 - 19 - Noël dans la forêt de la chouette (2018)

Publié le 13 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Jeunesse, Noël, Review, Yulefest, Finlande, Estonie

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Noël dans la forêt de la chouette (Eia jõulud Tondikakul - 2018) :

Parce que ses parents ne peuvent pas s'occuper d'elle pendant les Fêtes, Eia (Paula Rits), 10 ans, est envoyée dans une ferme isolée, au sud de l'Estonie, pour y fêter Noël avec un grand-père qu'elle ne connaît pas, et avec les voisins accueillants de ce dernier. Mais sur place, elle découvre que la forêt est menacée par un exploitant forestier sans scrupules, alors même qu'un animal rarissime - la Chouette fantôme - y vit apparemment...

Un conte hivernal estonien gentillet et très enneigé, ce qui constitue la majeure partie du charme de ce métrage à réserver aux enfants, surtout en version doublée.

En effet, comme souvent avec les films familiaux étrangers sortis directement en vidéo, le doublage est assez approximatif et faiblard, ce qui rend le visionnage du tout assez laborieux pour un adulte. D'autant que le rythme et la structure du récit sont eux aussi inégaux, peinant à réellement captiver le spectateur.

Mais bon : il y a des animaux, de la neige, des acteurs sympathiques et plein de bons sentiments, ça suffira peut-être pour plaire aux spectateurs les plus jeunes. En ce qui me concerne, par contre, je suis resté assez dubitatif.

3 - 0.5 pour le doublage = 2.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #1372 : Heavy Trip (2018)

Publié le 15 Février 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Musique, Review, Romance, Finlande

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Heavy Trip (Hevi Reissu - 2018) :

Avec ses amis Jynnky (Antti Heikkinen), batteur, Lotvonen (Samuli Jaskio), guitariste et Pasi (Max Ovaska), bassiste, le timide Turo (Johannes Holopainen) se rêve superstar du black metal... mais depuis leur petite ville finlandaise, ils peinent à trouver le succès. Jusqu'à ce qu'ils croisent le chemin du responsable d'un festival de métal norvégien : aussitôt, leur imagination s'emballe, et ils annoncent à tout le monde qu'ils vont s'y produire...

Une comédie finlandaise feel-good un peu inégale, mais qui donne le ton dès ses premiers instants... puisqu'elle s'ouvre (et se ferme, durant le générique de fin) sur une reprise black/death metal de l'Été Indien de Joe Dassin. Voilà voilà. ^^

Dans l'absolu, ce métrage n'est pas désagréable à suivre, mais on ressent tout de même une sorte d'hésitation dans le ton que le film tente d'adopter : les deux premiers tiers sont assez classiques et "sobres" dans leur description d'une bande de métalleux pas forcément très doués, qui tentent de subsister dans leur petite ville paumée... et le dernier tiers est nettement plus déjanté, avec un road-trip qui mêle réservistes surarmés, larpers vikings, asile psychiatrique, drakkar, enterrement de vie de garçon à thématique biblique, vol de cercueil, etc.

Ce virage dans le nawak est assez prononcé, même s'il était présagé par quelques moments décalés, çà et là, et il fait basculer le film dans quelque chose de plus décomplexé et d'amusant. Reste que le tout est assez cousu de fil blanc : pas de grandes surprises à attendre de ce récit, de ce road-trip, de cette romance avec la fille du policier (Minka Kuustonen), etc.

Encore une fois, ça se regarde, c'est assez bien mené, c'est même parfois agréablement absurde... mais ça s'arrête là.

Un petit 4/6, cependant, principalement parce que c'est toujours sincère et attachant.

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Un film, un jour (ou presque) #1238 : Iron Sky 2 (2019)

Publié le 29 Juin 2020 par Lurdo dans Action, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Histoire, Review, Romance, Science-Fiction, Finlande, Allemagne

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Iron Sky 2 (Iron Sky : The Coming Race - 2019) :

En 2047, près de trente ans après la destruction nucléaire de la surface de la Terre lors du conflit entre les Nazis lunaires et les humains, des survivants arrivent sur la base lunaire désormais occupée par les rescapés humains. Avec eux, Wolfgang Kortzfleisch (Udo Kier), que tout le monde pensait mort, mais qui révèle à Obi (Lara Rossi), fille de James Washington et de Renate Richter, qu'une race de reptiliens, les Vrils, vit au centre de la Terre, d'où ils tirent les ficelles de l'humanité en secret, et exploitent le Vrilia, une source d'énergie incommensurable...

Après un premier volet assez médiocre, qui valait principalement pour ses effets spéciaux et pas du tout pour son humour défaillant et daté, difficile d'attendre grand-chose de cette suite. Et pourtant, Iron Sky est devenu, dans l'intervalle, une franchise à part entière, avec un jeu vidéo, un jeu de plateau, des comics, et tout et tout.

Ici, malheureusement, pas de surprise : on est dans la droite lignée du précédent opus, avec des effets spéciaux toujours plus spectaculaires et réussis... plombés par des personnages caricaturaux et par un sens de l'humour un peu faiblard et une satire affreusement périmés. On peut ainsi citer le red-shirt immortel, le passage éclair d'un Poutine reptilien qui danse torse nu, la religion stupide axée autour d'Apple et de Steve Jobs (uniquement là pour faire une parodie de la fameuse publicité Apple 1984), le mécanicien russe...

Un second volet qui se prend bizarrement plus au sérieux que le premier, avec une narration en voix off assez inutile et insipide, et un déluge d'effets numériques parfois assez creux.

Ce n'est pas forcément bien pire que le premier, mais c'est de plus en plus frustrant, une débauche de moyens qui, en d'autres mains, pourrait donner quelque chose de vraiment intéressant... mais qui en l'état, est, au mieux, anecdotique, et au pire, totalement raté.

2/6

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Un film, un jour (ou presque) #1234 : Iron Sky (2012)

Publié le 23 Juin 2020 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Fantastique, Drame, Action, Science-Fiction, Histoire, Finlande, Allemagne

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus. ​​

Iron Sky (2012) :

À la fin de la Seconde Guerre Mondiale, les Nazis se sont enfuis pour la face cachée de la Lune, où depuis plus de 70 ans, ils préparent leur retour et la conquête de la Terre. Lorsque James Washington (Christopher Kirby), un astronaute afro-américain, met le pied sur l'astre lunaire, il est fait prisonnier, et devient l'objet des attentions de Renate Richter (Julia Dietze), idéaliste fascinée par cet homme étrange. Mais les Nazis ont décidé que le moment de passer à l'action était arrivé, et Klaus Adler (Götz Otto) prend ainsi le commandement d'un premier vaisseau, pour aller rencontrer la Présidente des USA...

Je me souviens, en 2012 ou 2013, avoir regardé cet Iron Sky dans sa version longue lui rajoutant 20 minutes, et m'être royalement ennuyé. Au point d'avoir tout oublié du film, quelques mois plus tard.

Aujourd'hui, donc, je jette de nouveau un coup d'œil à la version cinéma du métrage (90 minutes environ, ce qui est déjà nettement plus comestible), un métrage produit par l'équipe finlandaise de Star Wreck : In the Pirkinning, parodie combinant Star Trek et Babylon 5 dans un fan-film à l'humour médiocre et indigeste, mais aux effets spéciaux remarquables.

Sans surprise, il en va plus ou moins de même pour cet Iron Sky, au postulat très Wolfenstein (Nazis ! In Space !), qui bénéficie de visuels très réussis, mais dont l'écriture est assez calamiteuse, et l'humour particulièrement éventé (la présidente façon Sarah Palin, le côté blaxploitation du pilote américain, la satire bancale...).

Si ces 90 minutes se regardent sans trop de problème, grâce à l'inventivité de la direction artistique (en même temps, j'ai toujours apprécié ce style rétro-futuriste, comme dans Sky Captain), et à la musique de Laibach (parfois totalement incongrue, mais toujours intéressante),  ça ne fait pas pour autant de cet Iron Sky un bon film, loin de là.

Ça divertit, mais ça s'arrête là. Je reste cependant curieux de voir si les créateurs d'Iron Sky ont appris de leurs erreurs entre ce premier métrage et sa suite...

2.5/6

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Christmas Yulefest 2019 - 20 - Aïlo : Une Odyssée en Laponie (2018)

Publié le 10 Décembre 2019 par Lurdo dans Aventure, Critiques éclair, Cinéma, Documentaire, Review, Yulefest, Noël, Christmas, France, Finlande

Noël approche, et chez les Téléphages Anonymesc'est donc l'heure de la Christmas Yulefestet de son marathon de cinéma festif pendant tout le mois de décembre...

Aïlo - Une Odyssée en Laponie (2018) :

La première année de la vie d'Aïlo, un petit renne qui voit le jour dans les étendues enneigées de la Laponie...

Pas vraiment un film de Noël, mais bon : des rennes, la Finlande, la neige, ça fait l'affaire, et ça permet de se laver un peu l'esprit des romances génériques de la saison. Ici, en l'occurrence, un documentaire animalier franco-finlandais très joliment filmé, avec de très belles images... mais qui ne m'a pas convaincu outre mesure sur le plan de la narration.

Une narration effectuée (en français) par Aldebert, aux envolées parfois trop lyriques, pas toujours très intéressantes ou pertinentes, et qui survole malheureusement des points qui auraient mérité plus de développement (impact du changement climatique, etc). À l'identique, on peut regretter qu'en se concentrant sur une seule année de la vie du renne, le film limite très sérieusement son intérêt, et se trouve obligé de présenter toute la faune locale, quitte à délaisser ses rennes pendant un bon moment.

On a ainsi l'impression que le documentaire aurait largement bénéficié à se concentrer sur la vie toute entière d'un jeune renne, quitte à tricher un peu, et que là, il tourne un peu à vide, peinant à trouver de quoi remplir ses 90 minutes.

Mais ça reste très beau à regarder.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2018 - 49 - Monsterman (2014)

Publié le 26 Octobre 2018 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Oktorrorfest, Documentaire, Drame, Musique, Finlande

Chez les Téléphages Anonymes, du 1er octobre à début novembre, on fête Halloween et l'Oktorrorfest, un marathon quotidien de cinéma fantastique et d'horreur....

Monsterman :

Documentaire d'une petite heure suivant Mr. Lordi, meneur du groupe du même nom, passé à la postérité pour avoir remporté, de manière totalement inespérée, l'Eurovision en 2006.

Une victoire qui, si elle a eu ses bons côtés, et a permis au groupe de devenir célèbre mondialement, a aussi eu beaucoup de conséquences négatives, puisque l'on découvre, 5 ans après la victoire, un Lordi dépressif, endetté jusqu'au cou, tentant désespérément d'éponger les dettes de son groupe, et de gérer des décisions mal avisées suggérées par le responsable de son label, chez Sony.

On voit ainsi Lordi fermer son restaurant thématique, être contraint de participer (en tant que coach) à une émission de tv réalité musicale sur des batailles de chorales, se produire devant des touristes russes indifférents au Santa Park de Rovaniemi, au milieu des lutins ; puis c'est le batteur du groupe qui trouve la mort, sa claviériste qui décide de raccrocher, le responsable du label qui est renvoyé par ce dernier - les problèmes se succèdent pour Lordi, et ce dernier y fait face avec un fatalisme très nordique, toujours soutenu par sa mère, et par son meilleur ami.

Jusqu'à ce que, depuis son chalet isolé en lisière du cercle polaire, Lordi utilise enfin ces innombrables épreuves comme un carburant pour remonter la pente, et écrire un nouvel album, To Beast or not to Beast. Un album enregistré à Nashville, qui permet à Lordi de renouer avec le succès, de repartir en tournée mondiale, et d'éponger ses dettes.

Ce mini-documentaire s'avère ainsi un making-of plutôt intéressant pour cet album, bien qu'étant un peu trop théâtralisé/mis en scène pour son propre bien : Lordi tient à cacher son visage réel, et celui des membres de son groupe, et la réalisation se plie donc en quatre pour cadrer de manière originale tous les protagonistes de cette histoire... ou pour révéler, de manière dramatique, le visage de la claviériste lorsqu'elle raccroche son masque.

Mais ce côté "représentation" est assez logique, lorsque l'on connaît le projet artistique du groupe : il fallait s'y attendre, et tant pis si l'on ne peut s'empêcher de se demander si ce que l'on a devant les yeux est bien totalement sincère et réel, et pas une dramatisation de difficultés diverses et variées rencontrées par le groupe au fil des ans.

4/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue dans le cadre de l'Oktorrorfest dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien...

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Halloween Oktorrorfest 2017 - 32 - Sauna (2008)

Publié le 9 Octobre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Horreur, Halloween, Fantastique, Oktorrorfest, Finlande, Histoire

Chez les Téléphages Anonymes, Octobre est synonyme d'Halloween et d'Oktorrorfest, notre marathon de cinéma fantastique et d'horreur, qui continue jusqu'en Novembre... ​​​​​​

Sauna : 

En 1595, au terme d'une guerre de 25 ans entre la Russie et la Suède, deux équipes de cartographes - l'une russe (Viktor Klimenko, Rain Tolk, Kari Ketonen) et l'autre finlandaise, composée de deux frères, Eerik (Ville Virtanen) et Knut (Tommi Eronen) - doivent tracer les nouvelles frontières du pays. Ensemble, ils s'aventurent dans un marais immense et lugubre, au coeur duquel ils découvrent un village inconnu : là, 73 personnes vivent entre la vie et la mort, effrayées par un étrange sauna monolithique situé non loin. Et pour Eerik et Knut, tous deux hantés par leurs exactions pendant la guerre, ce sauna va s'avérer le lieu de toutes les peurs et de tous les regrets...

Un film finlandais des plus atypiques, car pas vraiment horrifique au sens monstres et jump scares du terme, et paradoxalement un film typiquement nordique dans son approche de l'atmosphère et de la tension : ici, on est dans une ambiance contemplative, pesante, froide et un peu absconse, et qui mêle une certaine approche du symbolisme à tout un propos en filigrane sur la rédemption, et le traumatisme de la guerre sur les âmes et les corps des humains.

Un traumatisme quasiment tangible à l'écran, tant tout semble palpable et réaliste, tout en étant particulièrement onirique, avec ce village perdu au milieu de nulle part, et cette photographie superbe qui le porte à l'image.

Alors il va sans dire que ce type de film est à déconseiller aux personnes cherchant de l'horreur percutante et nerveuse : ici, on est, encore une fois, dans le malaise sourd et pesant, dans le mystère et dans le non-dit.

Mais pour peu qu'on ne soit pas réfractaire à ce genre de cinéma, d'ambiance, et de contexte, c'est une très bonne surprise. Je n'en attendais rien, je suis tombé sous le charme.

4/6

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Halloween Oktorrorfest 2017 - 25 - Bunny the Killer Thing (2015)

Publié le 4 Octobre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Oktorrorfest, Halloween, Horreur, Comédie, Finlande

Chez les Téléphages Anonymes, Octobre est synonyme d'Halloween et d'Oktorrorfest, notre marathon de cinéma fantastique et d'horreur, qui continue jusqu'en Novembre...

Bunny the Killer Thing :

Au fin fond des forêts de Finlande, une créature sanguinaire rôde : un lapin géant à la libido surdéveloppée, produit des expériences improbables de criminels obsédés. Et lorsqu'un groupe d'amis s'installe dans un chalet pour y passer un week-end entre amis, ils finissent rapidement par devenir les nouvelles proies de ce lagomorphe libidineux...

Pour la seconde fois en deux jours, je me retrouve devant un film qui, très probablement, devrait être nettement plus plaisant et amusant pour un spectateur sous l'influence de substances stupéfiantes.

Ici, on est en effet dans un bon vieux monster movie fauché, adapté d'un court-métrage finlandais, et développé pour atteindre les 90 minutes environ : dans cette grande tradition qui regroupe ainsi les films Troma, par exemple, on a ici un film mal rythmé, à l'interprétation en anglais très aléatoire, qui est racoleur, vulgaire, graveleux, stupide, gore, etc, etc, etc... c'est objectivement fait avec les moyens du bord, la créature est risible (un mec en costume de lapin mal ajusté, et qui passe son temps à faire tournoyer le godemichet qui est censé être son pénis, en hurlant "PUSSY" !), et le film tourne très vite à vide, plombé par des digressions sur des personnages secondaires et autres petites frappes sans intérêt.

Et paradoxalement... par moments, ça fonctionne.

Je ne sais pas si c'est le nawak et la débilité assumés du tout, les extérieurs naturels enneigés splendides, la musique ultra-grandiloquente, la volonté de développer des personnages idiots pour leur donner un semblant d'épaisseur, ou la réalisation bizarrement très compétente... mais par moments, ça fonctionne, avec un certain degré d'absurdité parfaitement déconcertant.

Ce n'est pas bon, mais... ce n'est pas inintéressant pour autant. Et donc, pour la deuxième fois en deux jours, je mets la note de...

?/6

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Halloween Oktorrorfest 2017 - 14 - Lake Bodom (2016)

Publié le 26 Septembre 2017 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Halloween, Horreur, Thriller, Oktorrorfest, Finlande

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à début Novembre...

Lake Bodom (Bodom) :

Elias (Mikael Gabriel) et Atte (Santeri Helinheimo Mäntylä), deux lycéens, parviennent à convaincre deux amies, la timide Ida (Nelly Hirst-Gee) et Nora (Mimosa Willamo), plus volontaire, à les accompagner en week-end sur les rives du lac Bodom, où, en 1960, des campeurs ont été massacrés. Leur objectif : reconstituer les meurtres, et tenter d'en résoudre le mystère... mais bien vite, la situation dégénère, et le sang commence à couler.

Pendant sa première moitié (40-45 minutes environ), ce métrage finlandais s'avère un slasher tout ce qu'il y a de plus classique, avec beaucoup de mise en place (30 minutes assez timides et "nordiques"), et une mise en images tout ce qu'il y a d'honorable, qui n'a pas à rougir devant l'immense majorité des oeuvres du genre : c'est même assez bien filmé, photographié et éclairé, et les acteurs sont convaincants.

Malheureusement, c'est après que les choses se compliquent, lorsque le script décide de s'éloigner du genre du slasher pur et dur, pour rebondir dans une direction différente avec un twist (plus ou moins) inattendu, qui fait basculer le tout dans le thriller plus basique. Et puis le métrage n'en finit plus de rebondir en franchissant la barre de l'heure de métrage, revenant au slasher de manière malheureusement nettement plus prévisible et téléphonée, pour une conclusion attendue et austère.

Ce qui ne veut pas dire pour autant que ce soit mauvais, loin de là : le métrage reste bien réalisé de bout en bout (surtout quand on pense qu'il est l'oeuvre d'un réalisateur de comédie, équivalent finlandais de Todd Phillips), et on ne s'ennuie jamais... mais difficile de ne pas se dire que le script se pense plus malin qu'il ne l'est vraiment, et finit par s'empêtrer un peu dans les invraisemblances et le too much

3.25/6

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Christmas Yulefest 2016 - 31 - Animation en vrac (1) : Albert (2016) & Le Père Noël et le Tambour Magique (1996)

Publié le 16 Décembre 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Christmas, Noël, Yulefest, Review, Télévision, Nickelodeon, Animation, Jeunesse, Finlande

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Albert - The Little Tree With Big Dreams (2016) :

Albert (Bobby Moynihan), un petit sapin d'intérieur malingre et chétif, a décidé qu'à Noël, il serait le sapin choisi pour orner la place de la plus grande métropole du pays. Accompagné de Maisie (Sasheer Zamata), un palmier optimiste, et de Gene (Judah Friedlander), une mauvaise herbe installée dans le pot d'Albert, ce dernier part alors dans une quête improbable, qui va lui permettre de sauver Noël du maléfique Cactus Pete (Rob Riggle)...

À vrai dire, je m'attendais au pire en attaquant ce moyen-métrage spécial de Noël diffusé sur Nickelodeon, et ce pour plusieurs raisons : doubleurs inégaux (pas mal d'anciens du Saturday Night Live, pas réputés pour leur jeu subtile), scénario original (mais pas trop), et direction artistique débattable... et pourtant, le tout ne fonctionne plutôt pas mal.

C'est rythmé, dynamique, le rendu technique pseudo-stop motion fonctionne, les doubleurs parviennent à disparaître derrière leur personnage, l'histoire à bon fond, et c'est même parfois assez drôle (malgré un humour un peu bas-de-plafond par moments). Une bonne surprise, donc, toutes proportions gardées.

4/6 -0.25 pour les chansons ratées = 3.75/6

Le Père Noël et le Tambour Magique (Joulupukki ja noitarumpu- 1996) :

Alors que le Père Noël et toute son équipe préparent les fêtes de fin d'année dans leur village de Korvatunturi, en Laponie, ils reçoivent une lettre mystérieuse du petit Vekara, lettre assez ancienne, et simplement ornée d'un dessin des plus abstraits. Mais tandis que Santa interroge tour à tour tous ses maîtres-artisans, pour tenter de deviner ce que veut le petit Vekara, des événements étranges se produisent à Korvatunturi chaque fois que retentit le bruit d'un tambour mystérieux, qui semble être l'instrument magique d'un saboteur...

L'adaptation animée du livre pour enfants du même nom, sorti par Mauri Kunnas quelques mois avant ce métrage, dont il a d'ailleurs été le scénariste et le co-réalisateur.

L'avantage, c'est que cela permet une fidélité sans faille au récit et au trait si particulier  et inventif de Mauri Kunnas ; en contrepartie, cependant, cette co-production finno-hongroise semble tout droit sortie du début des années 80 (d'un point de vue technique), et elle hérite malheureusement d'un rythme très nonchalant, qui fait que bon nombre de scènes paraissent tout simplement superflues.

Une adaptation très fidèle, parfois même à l'image près, mais qui n'apporte pas grand chose à l'ouvrage originel (le flashback final n'est pas désagréable, cela dit), et qui peut paraître un peu trop vieillotte pour son propre bien.

3.5/6

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Un film, un jour (ou presque) #247 : Big Game (2014)

Publié le 10 Février 2016 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller, Finlande, Aventure

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Big Game :

Trahi en plein vol par son garde-du-corps (Ray Stevenson), le Président des États-Unis (Samuel L Jackson) est contraint d'abandonner Air Force One avant que l'appareil ne soit abattu par des terroristes. Il s'écrase dans les étendues sauvages finlandaises, où il tombe nez à nez avec Oskari (Onni Tommila), un jeune garçon local, qui passe seul une journée de chasse en forêt, afin d'affirmer son passage à l'âge adulte. Ensemble, ils vont devoir échapper aux criminels étrangers qui veulent ajouter le Président à leur tableau de chasse...

Un film d'aventures pour enfants signé du réalisateur de Père Noël Origines (qui était déjà un film d'aventures pour enfants, un fait trop souvent oublié par les critiques de ce Big Game s'attendant à un métrage apre, dur et réaliste opposant un enfant à des mercenaires), et qui se calque en partie sur ce dernier (en plus de reprendre le jeune acteur principal et son père) pour offrir ici une déclinaison des actioners à l'américaine (punchlines semi-comiques inclues), mais avec un jeune garçon fier et un peu arrogant dans le rôle principal, et un Sam Jackson qui rappelle un peu le Jamie Foxx de White House Down (mais qui place tout de même son traditionnel "motherfucker").

Pour peu qu'on sache à quoi s'attendre avant de démarrer le métrage, ça remplit bien son office, et c'est loin d'être désagréable, mais le tout abuse tout de même des ralentis, et manque un peu de punch, en plus de se finir en queue de poisson.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2015 - 46 - Animation en vrac (3)

Publié le 16 Décembre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Animation, Jeunesse, Finlande, Musique, Comédie, Aventure

Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Niko, le petit renne (The Flight Before Christmas - 2008) :

Niko (Andrew McMahon), un jeune renne ne connaissant pas son père et souffrant d'un vertige carabiné, décide de vaincre ses peurs, en suivant des leçons de vol auprès de Julius (Norm Macdonald), un écureuil volant maladroit ; mais lorsque le Père Noël et ses rennes deviennent la cible de loups maléfiques, Niko s'avère le seul à pouvoir les aider...

Un dessin-animé finno-européen en images de synthèse, qui trahit régulièrement ses origines non-américaines par des choix narratifs et créatifs très particuliers : tous les rennes de Santa Claus sont ainsi bizarrement décrits comme des beaufs/alcooliques/couards/dragueurs impénitents profitant de leur statut de star pour coucher avec un maximum de groupies (scandale aux USA lors de la diffusion télévisée !!), ou encore le choix d'Emma Roberts, 16 ans, au doublage d'une hermine séductrice/chanteuse de cabaret qui flirte avec un vieil écureuil veuf (scandale n°2 !)...

Bref, ça dépayse un peu, et même si le doublage anglo-saxon (techniquement, irlando-américain) n'est pas toujours formidable, le tout est plutôt joli visuellement (caniche rose excepté), et l'animation n'est pas forcément beaucoup moins bonne que celle d'un Âge de Glace de Dreamworks.

Bon, ce métrage reste tout de même anecdotique, mais finalement, il n'y a là rien de vraiment honteux.

3/6

Santa Claus is Coming to Town (1970) :

SD Kluger (Fred Astaire), un postier, décide de répondre aux questions les plus communes au sujet de Santa Claus : il raconte alors l'histoire du petit Kris (Mickey Rooney), bébé abandonné sur le palier de la famille Kringle, fabricants de jouets de père en fils. En grandissant, Kris décide qu'il veut apporter des jouets aux enfants de Sombreville, mais le maire de la bourgade, Herr Meisterburger (Paul Frees) s'oppose à lui. Et pour ne rien arranger, un sorcier maléfique nommé Hiver (Keenan Wynn) se dresse sur le chemin de Kringle...

Un classique de l'animation américaine de Noël, signé Rankin & Bass, et lorsqu'on le regarde, on comprend immédiatement pourquoi.

L'animation image-par-image se marie en effet parfaitement avec les doublages de Fred Astaire et de Mickey Rooney, et donne vie à cette biographie imaginaire du Père Noël d'une manière particulièrement charmante.

C'est beau, c'est musical (bien que certaines chansons paraissent un peu datées), bref, c'est très sympathique, à condition que l'on garde à l'esprit la nature du programme : un moyen-métrage produit pour la télévision, et à destination des plus petits.

4.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 41 - War of the Dead (2011)

Publié le 7 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Action, USA, Lituanie, Italie, Finlande, Guerre, Histoire

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

War of the Dead :

En mars 1942, le Capitaine Martin Stone (Andrew Tiernan) prend la tête d'une escouade américaine envoyée détruire un bunker ennemi en territoire russe, mais se trouve contraint d'intégrer à son équipe des soldats d'élite finlandais, afin d'affronter des sodats nazis revenus d'entre les morts...

Aouch. Entre Outpost et Dead Snow, les films de zombies nazis sont presque devenus un sous-genre à part entière du cinéma d'horreur. Et franchement, lorsque l'on arrive après la bataille comme ce War of the Dead (huit ans de gestation !), mieux vaut apporter quelque chose de neuf ou d'original si l'on veut sortir du lot.

Ici, pas de chance, c'est tout le contraire, puisque le métrage est absolument générique et dérivatif au possible, avec des personnes creux et interchangeables, un carton-titre long et maladroit en début de film et de l'action non-stop pendant 90 minutes... mais malheureusement, c'est de l'action brouillonne et mal filmée, puisque 80% du film se passent de nuit, et les 20% restants dans des couloirs souterrains sombres.

Autrement dit, on ne voit pas grand chose, et de toute façon, à la 25ème attaque de zombies identique aux autres, on finit par ne plus en avoir grand chose à faire. Hénaurme bof.

1.75/6

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Christmas Yulefest 2014 - 49 - Père Noël Origines (2010)

Publié le 25 Décembre 2014 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Yulefest, Review, Noël, Christmas, Comédie, Aventure, Fantastique, Finlande, Jeunesse

Noël est arrivé, et comme tous les ans, la Christmas Yulefest continue sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...

Père Noël Origines (Rare Exports - A Christmas Tale) :

En Finlande, tout près de Korvatunturi, Pietari (Onni Tommila), un jeune garçon qui vit seul avec son père, est persuadé qu'une opération minière sur le mont tout proche a mis à jour la tombe du Père Noël. Ainsi, plus Noël approche, et plus les événements étranges se multiplient : les rennes locaux sont massacrés, les enfants disparaissent, et bientôt, un vieillard nu est capturé par le piège à loup du père de Pietari. Se pourrait-il que ce soit Santa lui-même, et si oui, pourquoi est-il aussi agressif et menaçant ?

Un chouette petit film d'aventures de Noël, avec un gamin finlandais à la bouille sympathique en héros, et tout un environnement à l'austérité et à la magie visuelle fascinantes.

C'est loin d'être parfait, entre un rythme global inégal, une mise en place délibérément lente, des sauts de logique et autres raccourcis narratifs hasardeux, ou encore l'interprétation débatable d'un acteur ou deux, mais c'est tellement dépaysant, rafraîchissant et original que ça fait néanmoins un bien fou.

4.25/6

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