Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Mrs. Miracle, l'Ange-Gardien de Noël : le Bonheur en Cadeau (Mrs. Miracle) :
Architecte veuf élevant seul ses deux enfants turbulents, Seth (James Van Der Beek) est trop souvent dépassé par les événements, et a besoin d'aide. De son côté, Reba (Erin Karpluk), une jolie responsable d'agence de voyages, a abandonné sa carrière théâtrale, et a coupé tous les ponts avec sa soeur aînée lorsque celle-ci lui a volé son fiancé, bien des années plus tôt. Malgré leurs destins radicalement différents, Seth et Reba vont alors se trouver réunis lorsque Mrs Merkle (Doris Roberts), une nounou aux pouvoirs angéliques, intervient dans leurs vies, et amène Reba à s'occuper du spectacle de fin d'année de la classe des jumeaux de Seth...
Dans ma grande tradition de Nanny McPhee, Mary Poppins, et, oui, des Anges du Bonheur, un téléfilm Hallmark adapté d'un roman de Debbie Macomber (et qui sera suivi de Miracle à Manhattan, et de Monsieur Miracle), sur Doris Roberts qui vient régler tous les problèmes de la vie de JVDB et d'Erin Karpluk d'un goût de baguette magique.
Pas de grande surprise à attendre d'un tel récit, donc, qui est très balisé et prévisible, mais qui fonctionne tout de même relativement bien, passant d'une comédie familiale à base d'enfants insupportables et d'illustration musicale surlignant la moindre action, à une comédie romantique plus classique, sobre et sincère, reposant principalement sur le capital sympathie du couple vedette.
JVDB est efficace dans son rôle, Erin Karpluk, charmante, l'est tout autant, et le récit se déroule tranquillement, malgré une Doris Roberts qui, finalement, n'est pas si sympathique que ça, avec son personnage impertinent, sarcastique, et assez fouineur.
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La Liste du Père Noël (Naughty or Nice) :
Krissy Kringle (Hilarie Burton) n'aime pas Noël, malgré son nom, son adresse (sur Candy Cane Lane) et ses parents excentriques. Chaque année, en Décembre, elle reçoit en effet des milliers de lettres destinées au Père Noël, ce qui l'agace prodigieusement. Cette année, pour ne rien arranger, elle se fait renvoyer peu de temps avant de recevoir un livre étrange par la poste : la liste du Père Noël, qui recense les enfants sages et les enfants turbulents. Et rapidement, elle s'aperçoit qu'en prononçant à voix haute un nom devant ce livre, Krissy peut découvrir les pires secrets de cette personne : un pouvoir surprenant, qu'elle exploite aussitôt à son avantage, mais qui va finir par lui échapper...
Un téléfilm Hallmark de 2012 qui prouve ma théorie avancée dans la critique de Coup de Foudre pour Noël, à savoir "pour faire une bonne comédie (romantique ou non) de Noël, le plus important, c'est sa distribution" . Sauf qu'ici, c'est l'exact opposé du film sus-nommé qui se produit : le script de ce Naughty or Nice est amusant, décalé, il ne se prend jamais au sérieux et est relativement original, voire plein de potentiel ; la production est compétente, le rythme aussi, et de manière globale, il ne manque pas grand chose pour que ce film soit réussi.
Pas grand chose, sauf une distribution appropriée.
Non pas qu'Hilarie Burton soit mauvaise, non, elle met de l'énergie dans sa prestation, elle est juste, etc... c'est simplement qu'elle est particulièrement générique et interchangeable avec n'importe quelle autre actrice blonde de son âge ; idem pour Matt Dallas, beau mais fade ; idem pour sa patronne, pour sa collègue fourbe, pour sa voisine... de manière globale, la distribution de ce film est affreusement transparente, ce qui tire le récit vers le bas (ou du moins, vers l'oubli).
Alors certes, les parents excentriques sont Michael Gross et Meredith Baxter, qui jouaient déjà un couple dans la sitcom Sacrée Famille, dans les années 80... donc pour les nostalgiques, c'est un clin d'oeil sympathique, mais les deux acteurs ont vraiment trop peu à faire pour parvenir à marquer le spectateur ; et le meilleur ami de Krissy (Marco, interprété par Gabriel Tigerman) a le problème d'être écrit comme le cliché d'un meilleur ami gay typique... sauf qu'on est dans un téléfilm Hallmark, et que chez Hallmark (contrairement à la chaîne Lifetime, déjà plus progressiste), les gays n'existent pas (ou sont invisibles), donc on lui place, au détour d'un dialogue, une copine qu'on ne verra jamais... et c'est là l'essentiel de son développement.
Bref - parce que je ne vais pas épiloguer là-dessus -, ce même Naughty or Nice, avec une distribution plus inspirée, cela aurait facilement donné un 4/6, voire plus selon les acteurs.
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How Murray Saved Christmas :
Dans la ville reculée de Stinky Cigars vivent tous les personnages festifs les plus symboliques et iconiques : Père Noël, Lapin de Pâques, Nouvel-An, La Liberté, etc... Tout le monde est heureux dans cette ville, excepté Murray Weiner (Jerry Stiller), le patron du diner local, toujours bougon et râleur. Mais lorsque Santa Claus (Kevin Michael Richardson) est victime d'un accident aux mains d'Edison Elf (Sean Hayes), un lutin inventeur, Murray s'avère le seul capable d'assurer la tournée du 24 Décembre...
Un moyen-métrage musical de Noël diffusé sur NBC, écrit par un scénariste des Simpsons (déjà auteur du livre dont est adapté ce dessin animé) et animé par le studio réalisant Futurama.
En dépit de ce pedigree intéressant, cependant, ce Christmas Special peine malheureusement à convaincre : principalement parce que son humour est particulièrement daté, ce qui en fait une oeuvre dont il est difficile de cerner le public-cible. Est-ce les enfants, comme semblent l'indiquer les personnages colorés, l'histoire simpliste, la morale basique, les origines littéraires pour plus jeunes ; ou bien est-ce les adultes quadragénaires, qui seuls comprendront les blagues à base de Three Stooges, de Richard Nixon, de Woody Allen, etc ?
Résultat : ce cartoon se traîne pendant une bonne heure, le cul entre deux chaises, ralenti par des chansons quelconques, par une narration toute en rimes forcées, et par un ratio de blagues réussies/blagues ratées assez inégal (surtout que certains gags - sur les homosexuels, par exemple - sont immédiatement désamorcés par les personnages, comme si les scénaristes voulaient être sûrs que personne ne soit choqué par quoi que ce soit).
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Il était une fois à Castlebury (A Princess For Christmas/A Christmas Princess/A Castlebury Christmas) :
Antiquaire américaine récemment mise au chômage, Jules Daly (Katie McGrath) élève seule son neveu Milo (Travis Turner), ado rebelle, et sa nièce Maddie (Leilah de Meza), après la mort tragique de leurs parents. Mais un soir de Décembre, Paisley (Miles Richardson), majordome du Duc Edward de Castlebury (Roger Moore), le grand-père des enfants, vient les trouver, pour les inviter à passer les fêtes de Noël dans le manoir de Castlebury, quelque part en Europe. Méfiante envers le Duc pour la manière dont il a traité feue sa soeur, Jules accepte à regret, mais une fois sur place, la voilà bien décidée à insuffler un peu d'esprit de Noël dans ce vieux manoir glacial, quitte à encourir la colère du Duc, et celle de Lady Arabella Marchand du Belmont (Charlotte Salt), qui voit d'un mauvais oeil le rapprochement de Jules et du Prince Ashton (Sam Heughan)...
Un téléfilm de Noël réalisé, écrit et produit par un acteur des Feux de l'Amour (tout de suite, ça donne le ton), ce métrage s'avère particulièrement balisé, à l'instar du plus récent Un Noël de Princesse, partage avec cette production les mêmes clichés des origines royales cachées, de la figure princière au grand coeur, de l'héroïne d'extraction modeste qui change le palais pour le meilleur, de la figure royale coincée et initialement hostile, de la promise du Prince jalouse, arriviste, et manipulatrice, et bien sûr du personnel de maison sympathique et attachant.
À contrario de Noël de Princesse, ici, l'ambiance des fêtes de Noël fonctionne très bien, grâce aux décors naturels roumains enneigés, mais aussi grâce à la musique employée, qui repompe ouvertement plusieurs compositions d'Alan Silvestri, dont le thème principal du film Les Ensorceleuses.
Cette qualité, cependant, est contrebalancée par un récit qui, dans l'ensemble, est tout simplement forcé (alors que Noël de Princesse fonctionnait de par sa décontraction) : tout est trop facile, trop rapide, on ne croit ni à cette cellule familiale recomposée Jules/Maddie/Milo (pas aidée par un Milo à baffer), ni au désespoir de Jules (McGrath n'a rien d'attachant ou de sympathique, son accent américain est médiocre, elle surjoue un peu, et je commence à croire qu'elle n'est devenue si populaire que pour sa vague ressemblance avec Keira Knightley), le changement d'attitude de Roger Moore (qui cachetonne allègrement) est trop soudain pour être crédible, et les personnages restent tous des clichés ambulants, sans véritables personnalités.
En somme, difficile de se passionner pour ce récit dont les protagonistes sont assez peu engageants... d'autant que la réalisation peine à mettre en valeur ces décors naturels (et architecturaux) pourtant très jolis. Tant pis.
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La Guerre des Guirlandes (Battle of the Bulbs) :
Dans la rue où il vit avec son épouse Mindy (Allison Hossack), sa fille Susie (Emily Tennant) et son fils Tim (Ryan Grantham), Bob (Daniel Stern) est le roi des décorations et illuminations de Noël. Mais lorsque Stu (Matt Frewer), un ennemi d'enfance de Bob, s'installe avec sa famille (Teryl Rothery & William Hutchinson) de l'autre côté de la rue, une compétition acharnée s'installe entre les deux hommes, une guerre des guirlandes qui va rapidement dégénérer, au grand dam de tout le voisinage...
En 2006 était sorti en salles Voisin contre Voisin (Deck The Halls), un long-métrage au budget confortable, qui mettait en scène un concours d'illuminations de Noël entre la famille de Danny DeVito et celle de Matthew Broderick. Un film à la distribution relativement sympathique (bien qu'inégale), mais finalement très classique, prévisible et assez peu intéressant. Du 3/6, en étant gentil.
Ici, Hallmark nous refait le même film, mais avec un budget moindre, et filmé au Canada... ce qui ne pose pas forcément problème, au contraire, puisque la distribution est ici nettement plus attachante que dans Voisin contre Voisin, car composée de seconds rôles habitués de nombreuses séries américaines et canadiennes.
Sur ce point précis, La Guerre des Guirlandes est donc supérieure à son modèle, ce qui est toujours ça de gagné. Malheureusement, le reste de cette comédie de Noël est à peu près équivalent à la production plus prestigieuse : ce n'est pas très bien rythmé, c'est très convenu, un peu parasité par des romances secondaires génériques, et surtout par une musique particulièrement envahissante et puérile, qui transforme le tout en pseudo-cartoon un peu agaçant.
Dommage, parce que pour une fois, l'environnement "californien" (en fait, Vancouver) n'est pas particulièrement gênant, et l'ambiance de Noël est globalement présente malgré l'absence de neige.
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Les 3 Rois Mages (2003) :
Petit garçon ne croyant plus en Noël car il n'a pas reçu de cadeau, Jim écoute l'histoire que lui raconte son grand-père : celui-ci lui narre en effet les aventures de Melchior, Gaspard et Balthazar, trois sorciers antiques réunis par une étoile mystérieuse, et qui doivent mettre de côté leurs différences pour retrouver les attributs royaux, afin de les offrir au Roi des Rois, sur le point de naître en Galilée ; pour les aider en chemin et leur permettre de contrer les plans des maléfiques Hérode et Belial, ils pourront compter sur l'assistance de Sarah, une rebelle, et Tobias, fils de Jason...
Un film d'animation espagnol, supervisé par un réalisateur et des animateurs ayant autrefois travaillé chez Disney, ce qui confère au métrage une animation assez réussie, dans un style parfois réminiscent de Don Bluth ou de Disney (la direction artistique est cependant plus inégale, surtout au niveau des personnages).
Tout n'est cependant pas parfait au niveau visuel, puisque les décors un peu ternes et en retrait manquent parfois de profondeur, de détails et de relief, ce qui donne l'impression de personnages marchant devant une toile de fond esthétique mais plate ; à l'identique, on repère ça et là des facilités d'animation assez grossières, comme des silhouettes animées et copiées-collées à de multiples reprises (je pense par exemple aux loups dupliqués).
Dans l'absolu, cependant, l'animation reste le dessus du panier des métrages de ce type (à savoir des sous-Disney en 2D aux ambitions notables) ; quel dommage alors que le reste de la production desserve à ce point les efforts investis dans le visuel de ce long-métrage.
En effet, les bruitages sont souvent trop en retrait, et empêchent de vraiment croire à la réalité physique du monde montré à l'écran ; le doublage français est particulièrement inégal, voire parfois mauvais ; la bande-originale est très répétitive et dérivative (sans que je parvienne à vraiment mettre le doigt sur ce dont elle s'inspire) ; et, last but not least, le script est particulièrement problématique.
Car on aurait pu se dire qu'en narrant la quête des Rois Mages, les scénaristes auraient tenté de coller un minimum à la légende biblique. Et bien non, puisque ce métrage s'avère une film d'aventures façons "Les Rois Mages Begins", et mélange de nombreuses mythologies dans une quête pseudo-épique, et assez brouillonne. Probablement la faute de la réécriture complète du script intervenue en cours de production, afin de changer la direction du métrage.
Entre les innombrables personnages secondaires inutiles (mention spéciale au duo Tobias/Sarah, uniquement là pour assurer le quota de romance du film, et pour placer une fille "sexy" aux lèvres collagénées et à l'air idiot dans un récit biblique qui n'en avait pas besoin), les rebondissements improbables (les pièges du Temple final, à la Indiana Jones), les méchants caricaturaux, et les péripéties finalement assez décousues, ce Trois Rois Mages ne convainc jamais vraiment, et manque cruellement de merveilleux, de magie, ou même de religieux (surtout compte tenu du sujet).
2.5/6, pour les efforts (certes insuffisants) fournis, notamment au niveau de la direction artistique.
Deuxième étoile à gauche (Second Star to the Left - 2001) :
La veille de Noël, un paquet cadeau tombe du traîneau du Père Noël, et atterrit dans une grange, où vivent Archie (Hugh Laurie), Babs et Duke, trois animaux curieux. Rapidement, mené par le lapin Archie (dont l'existence fermière l'ennuie profondément), le trio décide de livrer eux-même ce colis mystérieux avant le petit matin, et de vivre une aventure inattendue qui va changer leur vie...
Un joli film d'animation de 30 minutes, diffusé sur la BBC en 2001, la veille de Noël.
C'est assez charmant, avec une animation et un design global plutôt stylisés (Archie ressemble un peu à Bugs Bunny dans ses mouvements et son apparence), pour un résultat gentillet, sans plus, qui manque un peu de substance, souffre d'une illustration musicale inégale, et qui laisse Hugh Laurie un peu trop en roue libre. Mais pour les plus jeunes, c'est sympathique.
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Kirk Cameron's Saving Christmas :
Assis au coin du feu, Kirk Cameron nous explique à quel point il aime Noël, avant de nous raconter comment, un soir de Noël, assis à ses côtés dans sa voiture, il a emmené son beau-frère Christian (Darren Doane) dans un voyage initiatique et métaphorique, pour lui expliquer les véritables origines bibliques et chrétiennes de tous les symboles de Noël...
Devenu fondamentaliste chrétien prosélyte et créationniste il y a un bon moment, Kirk Cameron (Mike Seaver de Quoi de neuf, Docteur ?) nous pond ici un long-métrage de Noël qui s'avère être un tract religieux à peine fictionnalisé, un sermon communautariste atterrant et (forcément) bourré de mensonges et d'informations erronées.
Rien de vraiment surprenant, connaissant la nature du mouvement évangélique américain, et je savais plus ou moins à quoi m'en tenir avant de lancer ce métrage, mais je voulais le voir de mes propres yeux.
Je n'ai pas été déçu, avec ce métrage qui vers la fin, t'explique en voix off qu'"il importe peu que les histoires que l'on raconte, les explications que l'on donne, soient réelles ou sincères, tant qu'elles sont racontées au nom de Jesus/Dieu, et qu'elles glorifient son existence".
Ce qui résume bien ce Saving Christmas, un gros baratin au symbolisme de pacotille qui se contrefout d'être intègre ou éducatif, tout préoccupé qu'il est à justifier le mercantilisme et consumérisme matérialiste de ses spectateurs ("toute cette débauche de cadeaux, de nourriture, etc, c'est pour honorer Dieu, et rappeler le fait qu'à Noël, Jesus a pris forme matérielle, aussi dépensez sans compter !"), et à transmettre une "bonne parole" des plus faisandées et malhonnêtes.
0/6
(et encore, c'est trop bien payé, et c'est uniquement parce que d'un point de vue technique, c'est à peu près compétent, sinon... la note serait négative, surtout avec ces personnages insupportables, ce numéro de breakdance, et ce bêtisier final lamentable)
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Le Courrier de Noël / Lettres au Père Noël (Christmas Mail) :
Matt (A.J. Buckley), facteur célibataire dans une petite ville, s'occupe seul de sa nièce Emily (Piper Mackenzie Harris) et lutte contre la déprime, tout en supportant les excentricités de son supérieur Mr Fuller (Lochlyn Munroe). Celui-ci, justement, vient de décider d'arracher Matt à ses tournées, pour l'envoyer espionner Kristi North (Ashley Scott), une nouvelle employée fraîchement arrivée en ville, et spécialement chargée de réceptionner et de répondre à toutes les lettres adressées au Père Noël... une Kristi qui s'avère être bien plus qu'elle n'y paraît, et qui est peut-être bien directement liée au célèbre bonhomme en rouge !
Un téléfilm de Noël ION TV, tourné en Californie, et qui souffre autant de cet environnement ensoleillé que de son budget très limité, et de sa distribution assez moyenne : Buckley ne fait pas un protagoniste très intéressant ou charismatique, et Ashley Scott minaude un peu trop, en mode "innocente naïve et radieuse", ce qui l'empêche de dépasser son statut de caricature, et donc d'être totalement crédible.
Cela dit, Piper Mackenzie Harris a une bonne bouille, et Lochlyn Munroe fait un méchant pas très subtil, mais amusant.
M'enfin globalement, bof, d'autant que le tout est très mal rythmé.
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Une Nounou pour Noël (A Nanny For Christmas) :
Publicitaire motivée, Ally (Emmanuelle Vaugier) perd son emploi à l'approche des fêtes de fin d'année, lorsqu'elle commet un impair lors d'une présentation pour Danny Donner (Dean Cain), un industriel du chocolat. Sur le conseil de sa meilleure amie (Sarah Thompson), elle postule pour un job dans la firme publicitaire de Samantha (Cynthia Gibb) et décroche un emploi... de nounou, auprès des deux enfants de Samantha (Jared Gilmore et Sienna McCormick). Ally fait alors la rencontre de Justin (Richard Ruccolo), le collègue de Samantha, dont elle tombe amoureuse, après lui avoir menti sur son véritable métier. Et lorsque Justin doit trouver une idée de campagne pour Danny Donner, la situation se complique pour la nounou de Noël...
Un téléfilm romantique de Noël généralement rediffusé sur Lifetime chaque année, et qui s'avère assez générique, sans être toutefois désagréable.
En fait, si les dialogues sont un peu laborieux (façon "résumons ce qui vient de se passer dans le dernier quart d'heure pour les spectateurs distraits"), et si l'enthousiasme de la nounou et des enfants est parfois un peu forcé, le tout ne fonctionne pas trop mal (principalement parce que la distribution est professionnelle et sympathique, y compris au niveau des enfants) et serait tout à fait honorable (du 3.25/6) si, malheureusement, le récit ne se déroulait pas en Californie, avec son soleil, ses palmiers, etc.
Ambiance de fêtes quasi-nulle, donc, ce qui tire ce métrage vers le bas, jusqu'à un petit
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Lorsque Mr Shepherd (Martin Clunes), le nouvel instituteur de l'école St Bernadette's, perd la mémoire en recevant un coup de sabot sur la tête, toute sa classe, ainsi que l'excentrique Mr Poppy (Marc Wootton), unissent leurs forces afin de lui rendre ses souvenirs, et de l'amener à New York, à temps pour y épouser sa fiancée Sophie (Catherine Tate). Mais pour cela, encore faut-il remporter un concours de flashmob improbable...
Le premier Sacré Noël était une comédie de Noël anglaise pas très bien filmée, pas très bien rythmée, assez épuisante et bordélique, mais qui fonctionnait à moitié, grâce aux enfants et à Martin Freeman, excellent.
Le second Sacré Noël était peu ou prou la même chose, mais sans la fraîcheur, avec beaucoup plus de facilités, et encore plus frénétique et fatigant, tout en étant encore moins bien rythmé, et ce, malgré David Tennant.
Sans surprise, donc, ce troisième Sacré Noël est encore pire : c'est toujours aussi mal filmé, mal rythmé, mal écrit (puisque c'est improvisé), mais là, pour ne rien arranger, la réalisatrice/scénariste s'est débarrassée des prétextes d'un concours de spectacle de Noël ou de chant, pour opter pour les flashmobs musicales. Traduction : tout le monde chante et danse un peu n'importe quand (mais très souvent, et assez mal), le film devenant ainsi rapidement un calvaire impossible à supporter pour quiconque ayant plus de dix ans.
C'est puéril, c'est idiot, tout donne l'impression d'avoir été tourné sans préparation (notamment l'introduction du film, une suite de scénettes narrées en voix-off qui semblent être issues de scènes coupées rattachées à l'arrache au film pour présenter les personnages), ça met un temps fou à se mettre en place, Catherine Tate fait de la figuration, et le tout m'a presque donné envie de revoir les précédents à la hausse tant c'est dénué de la moindre qualité ou de la moindre inspiration.
1/6 (le point en question étant pour tous les enfants, comme toujours adorables, naturels et attachants)
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Un Noël plein de surprises (Christmas Town) :
Liz McCann (Nicole de Boer), une mère de famille célibataire et absorbée par son travail, finit par partir en voiture avec son fils Mason (Gig Morton) pour rejoindre le grand-père de ce dernier (Garry Chalk) à la veille de Noël, dans un village étrange au milieu de nulle part. Là, elle tombe en panne, et, contrainte de rester en ville le temps des réparations, elle découvre rapidement une communauté où tout le monde est heureux, où c'est tous les jours Noël, et où, dans l'ombre d'une usine de jouets énigmatique, elle retrouve l'esprit des fêtes de fin d'année... et l'amour.
Un DTV pas terrible du tout, qui souffre d'innombrables problèmes, depuis la post-synchro parfois désastreuse, jusqu'à la musique répétitive, fauchée et médiocre (façon dessin animé au rabais ou plagiat de Danny Elfman), en passant par un rythme mollasson au possible, des effets risibles (les fonds verts immondes lorsque le gamin découvre l'usine) et une désagréable impression de facticité globale (ça commence clairement sur la côte Ouest des USA ou du Canada, avec ses pelouses vertes et ensoleillées et son grand ciel bleu, ça continue vaguement dans une forêt des alentours de Vancouver, verdoyante et luxuriante, et ça se finit dans une "ville de Noël" toute en béton, en ciel lumineux, et végétation estivale).
Sans oublier l'interprétation inégale des seconds rôles (Gig Morton a un peu tendance à en faire trois tonnes).
Bref, on n'y croit jamais, et si ce n'était pour les très beaux yeux de la toujours charmante Nicole de Boer, j'aurais probablement zappé avant la fin.
Ah, et entre ce métrage et les autres films de Noël figurant sur son CV (là et là), Patrick Muldoon fait décidément un love interest particulièrement médiocre.
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Une Couronne pour Noël (Crown For Christmas) :
Femme de chambre dans un hôtel luxueux de New York, Allie (Danica McKellar) se fait renvoyer à quelques jours de Noël, et est alors contrainte d'accepter un poste temporaire de gouvernante en Europe, dans un petit royaume situé près du Luxembourg. Sa mission : s'occuper de la Princesse Theodora (Ellie Botterill), au tempérament très affirmé, alors que son père, le Roi Maximillian (Rupert Penry-Jones), gère les affaires de son royaume. Mais rapidement, Allie s'attache à la fillette et à son père, alors que Celia (Alexandra Evans), promise à Maximillian depuis leur enfance, arrive à l'occasion des festivités de fin d'année...
Une rom-comHallmark ultra-classique, clairement dérivative (on pense à Le Roi et Moi, ou à La Mélodie du Bonheur, entre autres), et particulièrement balisée, mais qui, malgré quelques écrans verts assez moches, quelques scènes surjouées, et des clichés à la pelle, s'avère étrangement sympathique.
La bande originale, notamment, est plutôt réussie, et la distribution est globalement satisfaisante (petit bémol pour Celia, assez quelconque, mais Rupert Penry-Jones, lui, fait un très bon Roi coincé et anglais au possible).
Rien d'exceptionnel, mais ça se regarde tranquillement.
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The Hebrew Hammer :
Séducteur charismatique (et juif orthodoxe), Mordechai Jefferson Carver, dit le "Hebrew Hammer" (Adam Goldberg) est un homme d'action, et un héros parmi les siens. Mais lorsque Damian (Andy Dick), le fils du Père Noël (Richard Riehle), se débarrasse de son père, pour transformer les fêtes de fin d'année en une opération militaire visant à l'éradication de Hannukah et de Kwanzaa, le Hammer passe à l'action, aidé par Esther Bloomenbergensteinenthal (Judy Greer), et par son homologue afro-américain Mohammed Ali Paula Abdul Rahim (Mario Van Peebles)...
Une parodie des films de blaxploitation à la Shaft, mais ici à la sauce hébraïque, ce qui donne un métrage de Noël totalement décomplexé et déjanté, forcément un peu inégal, mais avec des acteurs habitant tellement leurs rôles (Goldberg en impose, Greer est excellente, Van Peebles hilarant, et Dick fait son numéro) que l'on ne peut qu'adhérer à ce concept improbable et jouissif.
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Famille à Louer (Surviving Christmas) :
Publicitaire richissime, Drew (Ben Affleck) n'a ni famille ni vrais amis et, à l'approche des fêtes de fin d'année, abandonné par sa compagne (Jennifer Morrison), il se sent particulièrement nostalgique des Noëls de son enfance. Alors qu'il visite brièvement la maison où il a grandi, désormais occupée par la famille de Tom Valco (James Gandolfini), il lui propose alors l'impensable : en échange d'une somme d'argent très confortable, Drew veut passer Noël chez eux, et être traité comme leur fils. Mais lorsque Alicia (Christina Applegate), la fille de Valco, arrive à son tour, la situation se complique...
Si je devais me fier aux critiques de la presse et du public de l'époque (lorsque régnait l'anti-Affleck-mania post Gigli), j'aurais dû détester ce Famille à louer plein de personnages antipathiques, de bons sentiments et de gags éventés.
Et pourtant, j'ai toujours apprécié cette comédie semi-improvisée (les acteurs n'avaient pas de script complet pendant le tournage, et ça se sent par moments, sans que cela soit trop gênant), à la distribution attachante (entre autres, Affleck en fait - à raison - trois tonnes dans le mode tête à claques, et Jennifer Morrison est mimi tout plein en brunette, dans un petit rôle un peu ingrat), à l'humour parfois un peu noir (l'introduction est plus percutante que le reste du film, c'est dommage), et au déroulement finalement assez convenu, mais divertissant.
Ce n'est pas le film du siècle, ce n'est même pas le film de Noël le plus mémorable du genre, mais ça aurait eu sa place dans les années 80, avec un Chevy Chase ou un Tom Hanks à la place d'Affleck.
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La Vie est Belle (It's a Wonderful Life) :
George Bailey (James Stewart), un businessman ambitieux et bienveillant, a toujours tenté de faire le bien dans sa ville de Bedford Falls. Mais suite aux machinations du maléfique Mr Potter (Lionel Barrymore), le voilà ruiné, et au bord du suicide, un soir de Noël. Heureusement pour George, son ange-gardien Clarence (Henry Travers) a été envoyé pour l'en empêcher, et pour lui montrer combien sa présence et ses actions ont changé ses proches et le monde qui les entoure pour le meilleur...
Un classique absolu de Noël, signé Frank Capra, et adapté d'une histoire courte de 1943.
J'avoue que lors de mon premier visionnage, je ne m'attendais pas à un film structuré de cette manière, mais en fait, ce n'est pas plus mal, et cela permet de faire passer les 2h10 du métrage comme une lettre à la poste.
D'autant plus que la distribution, l'écriture et l'humour du tout sont finalement assez attachants.
C'est donc très bien, mais je dois dire que, de par sa durée et sa tonalité particulière, ce n'est pas un film que je regarderai tous les ans, contrairement à nos amis américains qui en font un passage obligé des fêtes de fin d'année...
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Frosty, le Bonhomme de Neige (Frosty, The Snowman - 1969) :
Lorsque le chapeau d'un magicien se pose sur sa tête, Frosty, le bonhomme de neige, prend vie pour le bonheur de tous les enfants qui l'ont créé. Mais lorsque Frosty décide de partir pour le Pôle Nord, afin de ne jamais fondre, le magicien décide de récupérer son chapeau avant qu'il ne soit trop tard, et il monte en secret sur le train pour le Pôle, à bord duquel Frosty et la petite Karen ont déjà embarqué.
Un dessin animé de 25 minutes diffusé sur CBS en 1969 et signé Rankin-Bass, qui applique là la même formule que pour leurs films d'animation en stop-motion, mais en s'essayant ici à l'animation 2D traditionnelle.
Le résultat n'est pas désagréable, même s'il repose quasi-intégralement sur la chanson Frosty The Snowman, au point de l'utiliser quasiment en boucle pendant les 10-12 premières minutes.
On fait rapidement une overdose, donc, mais heureusement, la seconde moitié est nettement plus jolie et mignonne (avec le Père Noël, les animaux de la forêt, etc), et permet de faire passer un peu mieux la pilule.
Joyeux Noël, Charlie Brown ! (A Charlie Brown Christmas - 1965) :
Comme toujours dépressif, Charlie Brown se plaint du mercantilisme des fêtes de Noël, et Lucy lui suggère de devenir le metteur en scène du spectacle de Noël de l'école, afin de lui changer les idées. Il accepte, mais la tâche s'avère plus que compliquée pour le jeune garçon...
Bon, je crois que c'est définitif. Après Grosse Citrouille, l'épisode d'Halloween que j'ai découvert cette année (mais qui a été diffusé outre Atlantique un an après cet épisode de Noël), ce Joyeux Noel, Charlie Brown ! confirme que Snoopy, Peanuts et compagnie, ce n'est pas fait pour moi.
En même temps, un épisode de Noël qui commence sur un paysage froid et enneigé, avec des enfants malheureux et geignards qui arpentent des rues et des paysages vides, pendant qu'une chanson mélancolique t'explique que "Christmas time is here, happiness and cheer"... forcément, je ne pouvais que rejeter en bloc.
On me répliquera que c'est voulu, que ça illustre parfaitement la déprime de Noël de Charlie Brown, etc... mais le problème, c'est que tous ces enfants sont assez antipathiques, et que par conséquent, je n'ai absolument aucun intérêt dans leur parcours.
Lucy, arrogante et donneuse de leçons, et son stand de psychologie de comptoir ? Je n'ai qu'une envie, lui mettre des baffes. Ou plutôt, arrêter sur le champ ce dessin animé pourtant classique, aux USA (d'un autre côté, pas trop difficile de devenir un classique lorsque l'on est à ce point ancré dans l'inconscient collectif national, parce que l'on a été l'un des rares dessins animés de Noël disponibles - et donc diffusés en boucle - tous les ans à la télévision américaine depuis 1965).
Bref, une expérience à nouveau très désagréable pour moi, entre cette bande originale jazzy, dépressive et froide, qui illustre de manière paradoxale des scènes parfois pleines d'action, leur conférant un manque d'énergie et de joie chronique, ainsi qu'une atmosphère contemplative et sombre typiquement neurotique.
Énorme bof.
Mes amis Tigrou et Winnie : Un Noël de super détectives (Super Sleuth Christmas Movie - 2007) :
Winnie l'Ourson, la jeune Darby et tous leurs amis de la Forêt des Rêves Bleus sont aux anges, car Noël est proche ! Mais bientôt, ils apprennent que le sac de jouets du Père Noël a été perdu, et qu'un petit renne nommé Holly est à sa recherche... heureusement, Petit Gourou et Lumpy l'ont retrouvé à temps. Reste alors à ramener Holly au Pôle Nord, une tâche qui est plus facile à dire qu'à faire...
Un petit épisode spécial de 45 minutes, en images de synthèse et à destination des plus petits, avec une Darby qui s'adresse directement aux jeunes spectateurs, les interpelle, leur pose des questions, etc... et de multiples chansons, heureusement suffisamment brèves pour ne pas être insupportables.
D'ailleurs, je dois dire que le tout est assez mignon, tant dans le style utilisé que dans le doublage (je l'ai vu en VO anglaise, avec tous les jeunes animaux qui parlent avec des petites voix à l'accent adorable)... bref, c'est sympathique comme tout, et puis rien que pour voir Bourriquet en train de tirer le traîneau du Père Noël, ça vaut le déplacement. :D
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A Christmas Story :
À l'approche de Noël, le petit Ralphie Parker (Peter Billingsley) ne rêve que d'une chose : une carabine à air comprimé Red Ryder. Malheureusement, sa mère (Melinda Dillon) refuse de la lui offrir, et son père (Darren McGavin), perpétuellement irascible, est trop occupé à se battre contre sa chaudière pour s'intéresser à son fils. Ralphie n'a alors d'autre choix que de rêver à son cadeau, tout en traînant avec ses amis, et en tentant d'esquiver une brute locale (Zack Ward) qui les martyrise...
Une adaptation signée Bob Clark des ouvrages de Jean Shepherd, par ailleurs co-scénariste du long-métrage.
Et quel long-métrage ! Drôle, touchant, nostalgique et un peu suranné, mais sonnant tellement vrai, A Christmas Story est un véritable classique de Noël, maintes fois imité mais jamais égalé.
Quelque part, c'est aussi tellement représentatif d'une certaine Amérique qu'il n'est pas surprenant que ce film soit finalement quasi-inconnu par chez nous, et que je puisse le regarder tous les ans s'en m'en lasser.
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Krampus - The Reckoning :
Rachel Stewart (Monica Engesser) est une assistante sociale à l'enfance mystérieuse, dont elle n'a aucun souvenir après l'incendie meurtrier qui a tué toute sa famille, et l'a laissée avec une cicatrice au poignet ; aujourd'hui, elle doit pourtant s'occuper du cas de Zoe (Amelia Haberman), une fillette étrange et antipathique. Bizarrement, celle-ci ne semble pas vieillir, et tout autour d'elle, les morts mystérieuses par combustion se succèdent : Zoe prétend en effet que Krampus, le démon de Noël, punit tous ceux de son entourage qui n'ont pas été sages...
Depuis cinq-dix ans, pour une raison que je ne m'explique pas vraiment, les USA se sont pris de passion pour Krampus, ce Père Fouettard germanique et démoniaque, et nous le collent désormais à toutes les sauces, à la tv, au cinéma, dans les comics, etc... ici, cependant, dans ce métrage d'horreur qui tente de prendre de vitesse le film à venir de Michael Dougherty, Krampus n'est qu'un prétexte à une histoire de fillette "fantômatique" qui contrôle un démon vengeur, et il faut bien avouer que Noël n'est qu'une très très très vague toile de fond à ce récit générique.
Comme en plus, le tout est particulièrement amateur (dans l'interprétation, dans l'écriture, dans la mise en images, etc), que c'est très racoleur, que le Krampus en images de synthèse est 1) raté et 2) n'apparaît que 20 secondes dans le film, et que le tout n'est même pas digne d'une diffusion sur Syfy, autant oublier tout de suite.
1/6 (pour les efforts évidents de tout le monde... qui ne paient pas du tout au final)
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Very Bad Santa (Santa's Slay) :
Après avoir perdu un pari avec un ange, un démon (Bill Goldberg) a été contraint de devenir Santa Claus pendant plus de mille ans, afin d'apporter joie et bonheur aux humains la nuit de Noël. Mais en 2005, c'en est fini de cette mascarade, et le Père Noël arrive dans la ville de Hell pour se venger de l'ange qui l'a trompé il y a si longtemps, et de toute sa descendance. Cet ange (Robert Culp) est en effet désormais un grand-père bien sous tous rapports, dont le petit-fils, Nicholas Yuleson (Douglas Smith), vient de découvrir la véritable identité, et qui va devoir survivre à cette nuit de Noël sanglante, en compagnie de sa petite-amie Mary Mackenzie (Emilie de Ravin)...
Une comédie horrifique bordélique qui part d'un postulat simple : et si l'on prenait un catcheur juif massif pour jouer le rôle d'un Père Noël meurtrier qui tuerait tout ce qui bouge ?
C'est évidemment à prendre au 25ème degré, c'est bourré de références et de clins d'oeil, les meurtres sont assez amusants, et mine de rien, Goldberg a vraiment la carrure de l'emploi (et le voir arriver aux commandes de son traîneau tiré par un bison a une certaine allure qui fait regretter que Jingle Belle, de Paul Dini, n'ait jamais été adapté au cinéma).
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A Christmas Horror Story :
Alors que Dj Dan (William Shatner), animateur radio dans la ville de Bailey Downs, présente son show pendant la nuit de Noël, quatre intrigues parallèles et surnaturelles prennent place dans les environs : des adolescents s'introduisent dans leur école pour enquêter sur un meurtre sanglant ; un couple à la recherche d'un sapin perd de vue son fils dans les bois avant de le retrouver étrangement changé ; une famille subit la colère de Krampus ; et les elfes du Père Noël se transforment en zombies...
Une anthologie horrifique de Noël canadienne, assez populaire auprès des critiques, souvent sur la base de son association supposée avec les talents de la franchise Ginger Snaps (déjà elle-même assez surcotée en soi, mais ceci est un autre débat). Mais en réalité, l'association se limite à la présence, derrière deux des caméras, de Grant Harvey, producteur de Ginger Snaps 2 et 3/réalisateur du 3, et de Steven Hoban, producteur sur la franchise et réalisateur débutant. Avec eux, à la réalisation, un réalisateur de comédies musicales, et à l'écriture, tout un assortiment de scénaristes tv (ainsi que le scénariste du déjà très bordélique Hellions).
Pas surprenant alors que le problème principal de ce film s'avère être son script. Et ce à deux niveaux différents : tout d'abord, au niveau de la structure du film en elle-même. A Christmas Horror Story semble clairement vouloir prétendre au titre de Trick'r'Treat de Noël, mais là où Trick développait ses segments de manière indépendante avant de les lier ensemble par petites touches (puis de manière plus frontale), ici, les scénaristes choisissent une approche radicalement différente : ils préfèrent alterner les quatre histoires de manière constante, par tranches de trois ou quatre minutes, avec un rythme très télévisuel et forcé.
On se retrouve donc avec un faux rythme imposé aux segments, rythme qui paradoxalement semble là pour cacher le vide intersidéral du script. Pour résumer, il y a environ dix minutes de substance par segment, mais découpés ainsi, ces derniers sont étalés sur près de cent minutes au total, ce qui handicape sérieusement le rythme global du métrage.
Cette mise en place structurelle assez peu convaincante empêche ainsi toute immersion, casse la moindre montée en puissance ou la moindre tension par des ruptures et des transitions maladroites et, de par son articulation, empêche donc de s'intéresser ou de s'attacher aux personnages.
La seule exception à ce dernier point étant le segment sur Santa Claus, qui s'avère le plus réussi du lot.
En effet, c'est là l'autre niveau problématique du script : les trois autres intrigues souffrent nettement de leur format, de leur structure, et d'un manque d'originalité flagrant :
- le premier segment, sur les adolescents en reportage dans leur lycée, la nuit, peine à captiver, victime d'un pitch assez générique, et de jump scares agaçantes.
- le second, sur le changeling, est affreusement téléphoné pour qui connaît ses classiques. Heureusement, quelques scènes visuellement réussies sauvent le tout.
- le troisième segment, sur Krampus, à la chance d'avoir un démon esthétiquement très réussi. Mais ses personnages sont tous antipathiques, et la petite grand-mère surjoue allègrement, ce qui est dommage.
Reste alors le segment sur le Père Noël, ainsi que le fil conducteur sur William Shatner en animateur radio. Deux segments qui, indépendamment, et en dépit de la structure globale qui les affaiblit, auraient été très sympathiques en soi... s'ils ne finissaient pas par se saboter mutuellement sur la fin.
Car autant le segment sur Santa est très amusant, décomplexé et bien enlevé, avec un Santa qui a la classe et dézingue des zombies comme Ash dézingue des Deadites, autant il repose au final sur un twist de fin assez moyen.
D'autant plus moyen que l'inutilité chronique du fil conducteur mettant en scène Shatner impose à ce dernier un retournement final pour justifier sa présence, et, de par la structure du film qui conclut tous les autres segments auparavant, s'en suit logiquement que les deux intrigues restantes soient liées : aussi, lorsque Shatner commence à parler de son Mr Météo manquant et dépressif, ainsi d'une prise d'otages inexpliquée au centre commercial où se trouvait celui-ci, le déclic se fait aussitôt.
Et la toute fin tombe donc à plat, sabotant le seul segment vraiment réussi du film avec une conclusion plate et attendue.
Vraiment dommage, d'autant que visuellement, et au niveau de l'ambiance, le tout était assez réussi.
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Niko, le petit renne (The Flight Before Christmas - 2008) :
Niko (Andrew McMahon), un jeune renne ne connaissant pas son père et souffrant d'un vertige carabiné, décide de vaincre ses peurs, en suivant des leçons de vol auprès de Julius (Norm Macdonald), un écureuil volant maladroit ; mais lorsque le Père Noël et ses rennes deviennent la cible de loups maléfiques, Niko s'avère le seul à pouvoir les aider...
Un dessin-animé finno-européen en images de synthèse, qui trahit régulièrement ses origines non-américaines par des choix narratifs et créatifs très particuliers : tous les rennes de Santa Claus sont ainsi bizarrement décrits comme des beaufs/alcooliques/couards/dragueurs impénitents profitant de leur statut de star pour coucher avec un maximum de groupies (scandale aux USA lors de la diffusion télévisée !!), ou encore le choix d'Emma Roberts, 16 ans, au doublage d'une hermine séductrice/chanteuse de cabaret qui flirte avec un vieil écureuil veuf (scandale n°2 !)...
Bref, ça dépayse un peu, et même si le doublage anglo-saxon (techniquement, irlando-américain) n'est pas toujours formidable, le tout est plutôt joli visuellement (caniche rose excepté), et l'animation n'est pas forcément beaucoup moins bonne que celle d'un Âge de Glace de Dreamworks.
Bon, ce métrage reste tout de même anecdotique, mais finalement, il n'y a là rien de vraiment honteux.
3/6
Santa Claus is Coming to Town (1970) :
SD Kluger (Fred Astaire), un postier, décide de répondre aux questions les plus communes au sujet de Santa Claus : il raconte alors l'histoire du petit Kris (Mickey Rooney), bébé abandonné sur le palier de la famille Kringle, fabricants de jouets de père en fils. En grandissant, Kris décide qu'il veut apporter des jouets aux enfants de Sombreville, mais le maire de la bourgade, Herr Meisterburger (Paul Frees) s'oppose à lui. Et pour ne rien arranger, un sorcier maléfique nommé Hiver (Keenan Wynn) se dresse sur le chemin de Kringle...
Un classique de l'animation américaine de Noël, signé Rankin & Bass, et lorsqu'on le regarde, on comprend immédiatement pourquoi.
L'animation image-par-image se marie en effet parfaitement avec les doublages de Fred Astaire et de Mickey Rooney, et donne vie à cette biographie imaginaire du Père Noël d'une manière particulièrement charmante.
C'est beau, c'est musical (bien que certaines chansons paraissent un peu datées), bref, c'est très sympathique, à condition que l'on garde à l'esprit la nature du programme : un moyen-métrage produit pour la télévision, et à destination des plus petits.
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Maman Noël (Mrs Santa Claus) :
Une semaine avant Noël, en 1910, la Mère Noël (Angela Lansbury) s'ennuie ferme au Pôle Nord, alors que son époux (Charles Durning) est obnubilé par le 25 Décembre. Afin de lui prouver qu'elle n'est pas inutile, elle prend les rennes et le traîneau afin de vérifier un nouveau parcours pour la tournée, mais à cause de la météo horrible, elle est contrainte de se poser en urgence à New York, dans un quartier populaire. Là, alors que l'un de ses rennes, blessé, se remet lentement, "Mme Nord" passe une semaine en compagnie des nombreux immigrants qui l'entourent, et dont elle découvre - et parfois transforme - le quotidien.
Comédie musicale télévisée, diffusée sur CBS en 1996, produite par Hallmark, et qui met en scène une Angela Lansbury en pleine forme malgré ses 71 ans.
Visuellement, le tout est clairement téléfilmesque et scénique (les angles de caméra sont très basiques, le rendu, les décors et les éclairages assez théâtraux) ; l'interprétation est inégale (les accents, notamment, sont parfois discutables), tandis que l'écriture, elle, appuie un peu fort sur le côté justice sociale de l'intervention de la Mère Noël, entre l'intégration raciale, les suffragettes, l'exploitation des enfants, etc...
D'ailleurs, c'est bien là le problème principal de ce métrage : plutôt que de les laisser en filigrane et de permettre à la magie de Noël faire son oeuvre, le script fait passer au premier plan du récit tous les problèmes sociaux rencontrés par la Mère Noël, jusqu'à en faire l'un de ses sujets principaux.
Des ambitions qui sont louables, mais qui ont tendance à faire de cette comédie musicale quelque chose de trop laborieux et de morne, qui freine des quatre fers entre ses passages chantés. Cela dit, heureusement, le tout reste assez honorable grâce à ces derniers, du moins, pour peu qu'on apprécie les comédies musicales.
À ce niveau, rien d'exceptionnel ; cependant, les compositions très "yiddishs" de Jerry Herman (par ailleurs compositeur de Hello, Dolly! et de la version musicale de La Cage aux Folles) restent assez entraînantes, et bien interprétées par la distribution du métrage.
Mais bon... il faut bien avouer que pour une comédie musicale sur la Mère Noël, le film est étrangement peu festif ou magique. D'autant qu'en parallèle de toute cette histoire, on revient régulièrement sur le Père Noël, qui déprime seul au Pôle Nord. Youpi.
Dommage, car Lansbury est ici excellente, et aurait mérité de se produire dans une oeuvre plus légère, et moins "réaliste".
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Le Noël des Looney Tunes (Bah, Humduck ! - A Looney Tunes Christmas - 2006) :
La version Looney Tunes d'Un Conte de Noël de Dickens, avec Daffy Duck en grand patron capitaliste qui martyrise ses employés.
Ça repompe sans vergogne les adaptations précédentes du récit, depuis Daffy en Oncle Picsou du pauvre (qui se roule dans son coffre plein d'or plutôt que de rentrer chez lui), jusqu'à Fantômes en Fête (le businessman capitaliste qui martyrise tous ses employés, et qui lorsqu'il est confronté à un des fantômes, se moque de son apparence de fée... avant de se faire pulvériser par cette même fée lors de moments slapstick ; le fantôme du futur qui apparaît à travers un mur d'écrans de tv pour pointer du doigt Scrooge), en passant par toutes les variations qu'on a pu voir ces dernières décennies.
Le tout pendant 45 laborieuses minutes qui mettent un temps fou à démarrer (le premier fantôme ne fait pas son apparition avant la moitié du film) et bourrées de "gags" qui tombent à plat. Assez mauvais, donc.
Les Schtroumpfs : Les Chants de Noël (The Smurfs : A Christmas Carol - 2011) :
La version Schtroumpf du Conte de Noël de Dickens, avec le Schtroumpf Grognon en guise de Scrooge.
Un court-métrage de 20 minutes qui, des images numériques du film, bascule en animation 2d laide et baclée au bout de 3 minutes, pour revenir aux images de synthèse à la toute fin.
Médiocre au possible. Et puis les nabots bleus doublés par des new-yorkais et des mexicains, sans façons.
An Elf's Story : The Elf on the Shelf (2011) :
Le lutin Chippy est dépêché par Santa Claus pour aider le petit Taylor à retrouver foi en la magie de Noël...
Une sorte de grosse publicité à peine déguisée pour un jouet, l'Elf on the Shelf, une poupée de chiffons qu'une illustratrice de livres pour enfants a inventé en 2005, et que des businessmen tentent depuis d'imposer comme "une nouvelle tradition moderne de Noël" dans chaque foyer.
Le concept étant donc qu'une fois caché dans la maison par les parents, le lutin en chiffon agit comme un mouchard, qui surveille toutes les actions des enfants, les note et en informe le Père Noël, et qui avertit les parents si l'enfant a besoin d'être puni... Big Brother en collants rouges, en somme, que les parents doivent déplacer chaque jour pour qu'il reste imprévisible et omniprésent, et que les enfants n'ont pas le droit de toucher.
Ici, on a donc 20-25 grosses minutes (diffusées sur CBS en 2011) qui tentent de convaincre le spectateur que l'Elf on the Shelf, "c'est l'esprit de Noël dans ta maison, et l'assurance d'un enfant bien discipliné, alors achète notre produit, et tu seras un bon Américain aux bonnes valeurs chrétiennes". Whouhou. *soupir*
Noël approche, et comme tous les ans, c'est l'heure de la Christmas Yulefest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma festif pendant toutes les fêtes de fin d'année...
Les 12 Cadeaux de Noël (12 Gifts of Christmas) :
Anna (Katrina Law), une artiste-peintre au chômage, a un don pour trouver quel cadeau sied le mieux à chacun. À l'approche de Noël, elle décide de s'improviser personal shopper, et attire l'attention de Marc (Aaron O'Connell), un publicitaire débordé qui a besoin de ses services. Mais rapidement, le couple commence à se rapprocher d'une manière inattendue...
La Fiancée des Neiges, le précédent film de Noël de K-Law, m'avait laissé particulièrement de marbre, cette pseudo screwball comedy ne fonctionnant jamais vraiment, malgré l'énergie de son actrice principale.
Ici, le script de cette comédie romantique Hallmark est plus classique, et le couple principal fonctionne assez bien... mais ces 12 Gifts of Christmas me posent un problème, sur lequel je n'arrive pas vraiment à mettre le doigt.
Tout au long du film, en effet, se dégage une impression étrange d'artificiel, de forcé... est-ce que cela vient de la post-synchro parfois un peu évidente, des dialogues parfois surexplicatifs, de l'écriture, de la mise en scène, de la direction d'acteurs ? Je ne sais pas trop, mais il y a néanmoins, de manière récurrente, quelque chose qui sonne faux dans ce métrage.
Et c'est d'autant plus frustrant que le tout, en soi, n'est pas forcément mauvais, et que le capital-sympathie de son actrice principale reste intact. Mais ça s'arrête là.
Le 15 Décembre est déjà là, et après deux semaines de Christmas Yulefest, le blog des Téléphages Anonymes va faire son premier bilan de visionnage.
Alors que dire de ces premières semaines festives, qui ont vu 44 films et moyens-métrages de Noël passés en revue ?
Ces dernières années, comme je l'ai mentionné dans l'Update de début Décembre, la tendance était simple.
- Hallmark inondait le marché (et la grille de programmation) de téléfilms romantiques faits à l'emporte pièce, et monopolisant les ondes de début Novembre à la mi-Décembre : cette année, cela semble être encore une fois le cas, puisque les films Hallmark de la cuvée 2015 semblent se suivre et tous se ressembler dans la médiocrité, les uns souffrant d'une distribution sans intérêt ni charisme, les autres d'un budget microscopique, et les derniers d'un script dérivatif et insipide. Même l'unique téléfilm m'ayant un minimum plu (Once Upon A Holiday) n'avait, il faut bien le dire, pas grand chose d'original ou de spécial, et était simplement une formule bien appliquée, avec une distribution attachante. Bref, pour le moment, l'équation "plus Hallmark produit de films chaque année, et plus leur niveau qualitatif diminue" se vérifie. Une tendance qui, nous le verrons dans les jours à venir, continuera de s'affirmer...
- Lifetime pataugeait, ne sachant pas trop comment endiguer le flot de nouveautés Hallmark, et les films des autres networks. En 2015, pour l'instant, cela se confirme, puisque Lifetime, en commençant sa saison très tard (un mois de retard sur Hallmark), n'avait jusque là que Turkey Hollow, un film de Thanksgiving, pour lutter. Et malheureusement pour la chaîne, tant Turkey Hollow que les films de Noël qui ont suivi (et qui vont être critiqués dans ces pages dans les jours à venir) confirment le verdict : Lifetime a totalement jeté l'éponge, incapable de trouver un créneau ou une direction, et la chaîne se contente désormais de jouer les seconds couteaux derrière Hallmark, diffusant des films dérivatifs et au rabais, généralement produits par les deux ou trois mêmes compagnies de production, qui fournissent d'ailleurs ION, Hallmark et UpTV. Au point de parfois même se demander si ces compagnies en question ne revendent pas le même scénario ou concept à plusieurs chaînes, tant certains des téléfilms Lifetime de cette saison ressemblent étrangement à certaines productions Hallmark 2015 diffusées moins d'un mois plus tôt...
- UpTV et ION tentaient de capturer une part du gâteau, en produisant des téléfilms fauchés, à la distribution de seconde zone, et aux scripts ultra-dérivatifs (voire parfois un peu religieux). Jusqu'à présent, seule Christmas Trade, une production UpTV correspondant tout à fait à cette description, a été chroniquée cette saison. Et globalement, comme le montreront les semaines à venir, les productions de ces deux chaînes - souvent les fonds de tiroir des maisons de production MarVista et Hybrid - restent le degré zéro des films de Noël, qualitativement parlant. Toutes, sauf une qui, à ma grande surprise, pourrait bien être mon métrage préféré de cette saison 2015 toute entière...
Les tendances se confirment donc pour l'instant, et comme les dernières semaines de Décembre vont le montrer, la qualité de ces nouveaux téléfilms produits à la chaîne, par les mêmes personnes, pour les mêmes chaînes, va en décroissant. Déjà qu'elle ne partait pas forcément de très haut, compte tenu du genre et des budgets...
Mais heureusement pour moi (et pour le spectateur qui retrouve chaque année en Décembre ces métrages sur les grilles de programmation de TF1, M6, et d'autres chaînes de la TNT), çà et là, on trouve quelques perles très sympathiques qui, l'espace d'un instant, redonnent aux termes "téléfilm de Noël" un semblant de magie et d'originalité. Qu'elles proviennent des chaînes américaines, de l'Europe, ou du cinéma indépendant, peu importe, tant que la qualité est au rendez-vous...
Et puis, bien sûr, il reste les classiques, qui répondent encore et toujours à l'appel, et seront toujours là lorsque, dans cinq ou dix ans, tous ces téléfilms interchangeables Hallmark ou ION auront été oubliés...