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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Halloween Oktorrorfest 2015 - 62 - Burying The Ex (2015)

Publié le 17 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie, Romance

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Burying The Ex :

Max (Anton Yelchin), passionné de cinéma d'horreur et responsable d'une boutique de farces-et-attrapes, vit le parfait amour avec sa petite-amie Evelyn (Ashley Greene), une jeune femme affectueuse, séductrice et portée sur l'écologie et la préservation de l'environnement. Mais lorsque Evelyn emménage avec Max, elle s'avère rapidement jalouse, possessive, manipulatrice, moralisatrice et autoritaire. Le jeune homme est tenté de mettre fin à cette relation, mais un accident improbable le prend de vitesse, et le débarrasse d'Evelyn. Quelques mois plus tard, Max commence à fréquenter Olivia (Alexandra Daddario), la femme de ses rêves, qui partage sa passion de l'horreur rétro. Seul problème : maudite par une statuette étrange, Evelyn s'est extirpée de sa tombe, et est bien décidée à reprendre leur relation où elle s'est arrêtée...

Une comédie horrifique de Joe Dante, bourrée de références cinématographiques et fantastiques, et à la distribution très sympathique... mais qui malheureusement, souffre d'un manque cruel de rythme et d'originalité.

C'est un peu comme un épisode des Contes de la Crypte étiré au format 90 minutes, qui peinerait à gérer cette durée inhabituelle : les moments importants (la résurrection, par exemple) manquent de punch, les quiproquos et l'évolution de la situation sont mollassons et prévisibles, les one-liners sont peu inspirés... bref, j'aurais aimé être convaincu par cette comédie de ce bon vieux Joe, mais en l'état, c'est assez moyen et ça manque d'énergie.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 61 - The Lazarus Effect (2015)

Publié le 17 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Lazarus Effect :

Frank (Mark Duplass), sa fiancée Zoe (Olivia Wilde) et leur équipe de chercheurs ont réussi l'impossible : ramener les animaux morts à la vie grâce à un sérum miracle. Mais lorsque le résultat de ces tests parvient aux oreilles de leurs supérieurs universitaires, le projet est subitement interrompu. Bien décidés à continuer en dépit de cette interdiction, l'équipe tente de reproduire ces réultats, mais est contrainte d'injecter le sérum à Zoe lorsque celle-ci trouve la mort dans un accident : Zoe revient à la vie, mais elle est désormais différente, et progressivement, quelque chose de maléfique fait surface en elle...

Un film d'horreur qui, sous le prétexte de l'hommage, repompe sans vergogne L'Expérience Interdite, en lui rajoutant une petite dose de Simetierre et de pouvoirs surnaturels à la Carrie (ou à la Lucy, pour tout le blabla sur les possibilités du cerveau et de son évolution), histoire de confirmer à quel point le script est dénué de la moindre originalité.

Et c'est d'autant plus frustrant d'avoir des noms comme Olivia Wilde, Sarah Bolger, Evan Peters, Ray Wise et Donald Glover à la distribution, tant le film n'a pas le moindre intérêt intrinsèque, et se contente d'enquiller les clichés éculés du genre, les jump scares bruyants, et les figures imposées vues et revues ailleurs.

Sans même parler des faux raccords réguliers dans le montage, et de la structure bancale et bordélique du film (la sous-intrigue de la firme maléfique qui disparaît aussi rapidement qu'elle est apparue), qui prend tellement son temps pour décoller qu'il se termine (en queue de poisson) alors même qu'il vient de s'énerver (à peine 75 minutes de film...)

1.75/6 (dont un point rien que pour le cast et son interprétation, ce qui donne techniquement un film à 0.75/6)

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 60 - Maggie (2015)

Publié le 16 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Thriller, Halloween, Horreur, Fantastique

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Maggie :

Dans un monde en proie à une épidémie zombiesque incurable, Maggie (Abigail Breslin), une jeune adolescente, est mordue par un infecté. Et alors qu'elle se transforme très lentement en l'un de ces cadavres ambulants, Maggie est confiée aux bons soins de ses parents (Arnold Schwarzenegger et Joely Richardson), qui doivent faire face à cette lente décomposition physique et mentale...

Un long-métrage fantastique à petit budget assez atypique pour Arnold, puisqu'il y tient ici un rôle tout en retenue et en émotion (relative), et doit composer un rôle de père démuni face à sa fille qui se transforme. Et je dois dire que l'interprétation du film est vraiment son point fort, puisque même Arnold se donne complètement à son personnage.

MAIS... car il y a toujours un "mais"... le métrage (et son récit potentiellement poignant) souffrent d'une forme naturaliste qui lorgne sur un pseudo Terrence Malick du pauvre, à base de symbolisme pataud (le renard), de caméra à l'épaule, de prise de son directe, et d'une photo désaturée et terne, qui donnent au film une ambiance pesante, mélancolique et dépressive.

En soi, pourquoi pas, mais en pratique, cela alourdit de manière considérable cette oeuvre, jusqu'à la léthargie, et cela dessert clairement les efforts de la distribution pour rendre cette grosse métaphore (remplacez la "zombitude" par n'importe qu'elle autre maladie terminale, et le film aurait pu être le même à quelques scènes près) touchante et captivante.

D'autant plus que le récit est construit de manière à souligner le choix inévitable que Arnold va devoir faire à mesure que la maladie de sa fille progresse... c'est un crescendo clair, qui mène à un climax que l'on attend... et qui ne vient pas, puisque le film préfère esquiver la conclusion naturelle de son récit, en optant pour une solution de facilité assez frustrante.

Un très petit 2.75/6 (pour le cast et le rôle inhabituel de Schwarzy)

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 59 - Asmodexia (2014)

Publié le 16 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Religion, Found Footage, Espagne

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Asmodexia :

Alors que le 21 décembre 2012 approche à grands pas, et que l'hiver s'annonce de plus en plus chaud, Eloy de Palma (Lluís Marco), un exorciste, arpente l'Espagne en compagnie de sa petite-fille Alba (Claudia Pons), à la recherche de possédés, dont le nombre croît de jour en jour tandis que leur possession se propage tel un virus. À leurs trousses, une enquêtrice aux intentions mystérieuses, dont la soeur est internée dans un asile, et un van noir étrange... car Alba cache un sombre secret relatif à son passé, et tous semblent vouloir mettre la main sur la jeune femme...

Un long-métrage d'exorcisme espagnol qui a le bon goût de ne pas faire de ses scènes d'exorcisme le centre de son film (bien au contraire), mais plutôt de développer toute une histoire et un background originaux... malheureusement, ce même background est tellement brouillon, et la narration du film inutilement fragmentée, que le film perd notablement en efficacité et force, pas aidé, il est vrai, par une mise en images assez pataude et limitée, notamment dans tout ce qui a trait à l'hôpital psychiatrique.

D'ailleurs, par moments, on a même un peu l'impression que le réalisateur avait des plans en tête, des images fortes, mais qu'il ne savait pas trop comment les relier ensemble, ce qui donne un métrage forcément bancal et décousu.

Dommage, parce que le retournement final (celui qui est sous-entendu pendant tout le film - ATTENTION SPOILERS : Eloy était le gourou d'une secte qui cachait ses racines et objectifs païens - la fin du monde et l'avènement de l'antéchrist - derrière des atours pseudos-chrétiens, il a couché avec sa fille pour donner naissance à Alba, et avec elle, ils libéraient des démons prisonniers dans des corps humains, tandis que l'internée tentait de les arrêter) est plutôt intéressant, et que le film se termine sur une note esthétiquement réussie.

3/6 pour les intentions.

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 58 - Puffball (2007)

Publié le 15 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Thriller, UK, Irlande

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Puffball - The Devil's Eyeball :

Liffey (Kelly Reilly), une jeune architecte ambitieuse, s'installe dans un vieux cottage irlandais pour le remettre à neuf. L'ancienne propriétaire de la maison, la vieille Molly (Rita Tushingham) habite désormais de l'autre côté de la forêt, non loin de sa fille Mabs (Miranda Richardson), de son mari Tucker (William Houston) et de leurs trois filles. Mais Mabs veut un nouvel enfant, un garçon, et pour ce faire, elle se tourne vers la magie noire, pour réactiver la fertilité du couple. Et quand Liffey tombe enceinte après une brève aventure avec Tucker, Mabs et Molly sont bien décidées à mettre un terme à cette grossesse, quitte à avoir, de nouveau, recours à des forces surnaturelles...

Un long-métrage principalement irlandais, adapté d'un roman par Nicolas Roag (Don't Look Now), et qui traite du problème de la maternité et de ses conséquences et ses enjeux, sur un mode semi-fantastique. Je dis "semi-fantastique" car franchement, à regarder la première heure de ce métrage au style très vieillot, on a plutôt l'impression que le sujet du film, c'est la vie sexuelle maladroite et embarrassante des paysans irlandais, telle que filmée dans les années 70.

Parce que bon, entre ses scènes de sexe à la fois tous publics, et volontairement tout sauf glamour ; ses effets visuels ridicules et datés (la surimposition d'un foetus sur un champignon, dès le premier quart d'heure, donne tout de suite le ton : ensuite, c'est pire) ; ses acteurs en roue libre (j'aime bien Kelly Reilly, habituellement, mais là tout le monde surjoue, avec une mise en scène et une interprétation globalement maniérées) ; son script volontairement abscons, et souffrant d'un symbolisme pataud ; et sa musique immonde (de par son hors-sujet), façon easy listening celtique totalement déplacé...

... on se retrouve devant un métrage imbitable et imbuvable, qui ne donne qu'une envie : qu'il se termine rapidement. Pas de bol, le film fait près de 2 heures.

1.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 57 - La Ferme de la Terreur (1981)

Publié le 15 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Thriller, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

La Ferme de la Terreur (Deadly Blessing) :

Après avoir renoncé à sa foi hittite (une forme plus radicale de la religion amish), Jim (Douglas Barr) a épousé Martha (Maren Jensen), une jeune femme citadine, et tous deux se sont installés dans une ferme voisine de la communauté hittite. Une nuit, cependant, Jim trouve la mort dans des circonstances mystérieuses : refusant de quitter le domicile conjugual, Martha reçoit alors la visite de deux de ses amies (Sharon Stone, Susan Buckner) venues la soutenir dans ces circonstances difficiles. Mais bien vite, le trio va devoir affronter la communauté locale menaçante, ainsi que des voisines étranges accusées d'être des "incubes"...

Un long-métrage signé Wes Craven et qui pour être très franc, m'a particulièrement fait bailler.

C'est longuet, mollasson, ça ressemble énormément à un téléfilm des années 80, et surtout, c'est particulièrement inégal dans son interprétation.

De quoi rebuter un peu, et ce dès l'ouverture, avec sa voix off inutile, ou encore avec sa musique qui singe sans vergogne les choeurs sataniques de La Malédiction (James Horner ne s'est pas gêné).

Bref, un film mi-slasher mi-surnaturel, parfois étrange et bizarre, mais néanmoins assez prévisible et jamais totalement convaincant (probablement parce que le script lui-même, confus et maladroit, semble ne pas toujours savoir où il veut aller), ce qui m'a donc totalement laissé de marbre.

Cela dit, je dois dire que tout le concept de l"incube", et les catfights à rallonge qui parsèment le dernier quart d'heure, étaient tellement improbables qu'ils ont redonné un peu d'intérêt au tout. Mais... trop tard.

1.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 56 - Necromentia (2009)

Publié le 14 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Necromentia :

À moitié fou, le nécrophile Hagen (Santiago Craig) tente désespérément de ramener le corps de sa bien-aimée, Elizabeth (Zelieann Rivera), à la vie. Travis (Chad Grimes), lui, est un bourreau sadique, passé maître dans l'art de la torture et de l'écorchage de masochistes consentants ; mais il cache un coeur meurtri par la disparition de son frère handicapé, et il est prêt à passer un pacte avec le démon pour le retrouver. Morbius (Layton Mathews), un barman trahi par sa compagne, accepte lui aussi de pactiser avec les forces du mal pour se venger de l'amant de celle-ci. Liés par le destin, par la souffrance, et par des entités maléfiques en pleine compétition pour leurs âmes, le chemin des trois hommes va se croiser en enfer, pour le meilleur et surtout pour le pire.

Un long-métrage indépendant au budget très limité, et qui lorgne très sérieusement sur l'univers de Clive Barker, avec du sang, de la torture, des chaînes, de la douleur, du plaisir et des démons difformes et scarifiés.

Avec sa structure fracturée, qui explique très progressivement les tenants et aboutissants des trois intrigues, il y a de quoi se perdre un peu, d'autant que la confusion règne parfois dans le script... mais finalement le tout est suffisamment limpide, bien qu'un peu fauché.

Reste que les créatures sont plutôt réussies, que l'ambiance est poisseuse et glauque à souhait, et que si c'est loin d'être parfait, ça a au moins le mérite d'essayer des choses relativement originales, qui n'auraient pas forcément déplu à Clive.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 55 - Jessabelle (2014)

Publié le 14 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Jessabelle :

Jessie (Sarah Snook) est une jeune femme originaire du bayou. Heureuse en amour, et enceinte, elle est victime d'un terrible accident de voiture qui la prive de l'usage de ses jambes, de son futur enfant, et de son fiancé. Seule, elle est alors contrainte de s'installer dans la maison où elle a passé son enfance, dans le Sud profond des USA, et où vit encore son père alcoolique (David Andrews), à qui elle ne parle plus. Sur place, rapidement, elle renoue avec un petit-ami de lycée, Preston (Mark Webber), et met la main sur des VHS enregistrées par sa mère (Joelle Carter) de son vivant, dans les années 80. Sur les bandes, cette dernière lui tire les cartes, et lui prédit un avenir sinistre... d'autant qu'une présence fantômatique hante la maison, et en veut apparemment à Jessie et à son père.

Un film d'horreur assez basique, qui ne vaut que pour son atmosphère et son ambiance très réussies (j'ai toujours apprécié la moiteur que le Sud profond des USA confère à un métrage fantastique), principalement dûes à la maison dans laquelle l'héroïne est confinée par son fauteuil roulant, et pour son interprète principale, Sarah Snook, déjà excellente dans Predestination, et qui livre ici une prestation subtile et maîtrisée.

Le reste ? Hormis le postulat du "tarot via VHS", très efficace, le film est balisé de bout en bout, avec une histoire de vengeance assez quelconque et prévisible, avec des jumps scares agaçants qui ne font pas peur, et un récit qui se termine en queue de poisson volontairement sombre...

Autrement dit, pas grand chose de mémorable au programme.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 54 - Summer of Blood (2014)

Publié le 13 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Summer of Blood :

Erik Sparrow (Onu Tukel), un hipster glandeur de Brooklyn, fainéant, bedonnant, bavard et prétentieux, se fait plaquer par sa compagne (Anna Margaret Hollyman). Après toute une série de rendez-vous galants avortés, Erik finit par être mordu par un vampire nonchalant, et par lui-même devenir une créature de la nuit. Désormais une véritable bête de sexe insatiable, Erik est cependant bien décidé à reconquérir son ex...

Une comédie indépendante typique de la scène new-yorkaise, qui se veut anti-conformiste et décalée, mais débite des platitudes pontifiantes et pseudo-philosophiques génériques au possible, et s'avère très nombriliste (le réalisateur est aussi scénariste et acteur principal).

Le protagoniste est antipathique, prétentieux, bavard et pathétique, jamais vraiment attachant, et pas très drôle. Alors on va me répliquer que c'est voulu, que ça fait partie du décalage et du détachement ironique et existentialiste sur le genre du film d'horreur vampirique, que le film c'est "et si un gros hipster raté et con devenait un vampire, et devenait irrésistible ?"... mais bon, entre le ton, les personnages agaçants, et la musique synthétique pseudo-rétro, je n'ai pas du tout accroché (d'autant qu'il faut une bonne demi-heure pour qu'il se produise enfin quelque chose). Bizarrement, je suis sûr que d'autres y trouveront leur compte.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 53 - Styria (2014)

Publié le 13 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Styria (aka The Curse of Styria, aka Angels of Darkness) :

En 1986, la jeune Lara Hill (Eleanor Tomlinson), une adolescente sombre et suicidaire, arrive avec son père (Stephen Rea) dans un château hongrois abandonné, où ce dernier doit y étudier des fresques étranges avant leur démolition. Rapidement, Lara rencontre une jeune femme mystérieuse, Carmilla (Julia Pietrucha), qui réchappe devant ses yeux à un accident de voiture, et qui noue avec Lara une relation fusionnelle, mi-romantique et mi-amicale. Mais lorsque les suicides se multiplient parmi les filles des habitants des alentours, et que la région semble frappée par un mal étrange, Lara et son père sont entraînés dans une spirale infernale, au coeur de laquelle se trouve l'énigmatique Carmilla.

Une transposition moderne du célèbre récit Carmilla de Sheridan Le Fanu par deux étudiants en cinéma dont c'est apparemment le premier long-métrage, ce métrage se veut très atmosphérique et trouble, comme le genre gothique qu'il adapte, mais il n'y parvient pas vraiment.

Si Tomlinson tient bien son rôle, en face, ça fonctionne moins bien, entre un Stephen Rea qui a tendance à surjouer, un maychant militaire cabotin, et surtout une Carmilla particulièrement problématique.

Un tel récit repose en effet entièrement sur le personnage de Carmilla, sur son physique théoriquement envoûtant et mystérieux, sur son charisme frappant, son pouvoir d'attraction vénéneux, etc... mais Julia Pietrucha n'est rien de tout cela. Elle n'est pas vilaine, loin de là, mais elle est affreusement transparente, et pas assez convaincante dans ce rôle de prédatrice nocturne menaçante.

Qui plus est, c'est le film dans sa globalité qui souffre d'une mise en scène et d'un rythme trop maniérés et indolents pour vraiment rester intéressant, d'autant que la rigueur structurelle et formelle n'est pas forcément le point fort des deux co-réalisateurs.

2.25/6

(dans le même genre, j'avais préféré The Moth Diaries de 2011, je crois, ne serait-ce que pour la distribution du film)

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 52 - Altar (2014)

Publié le 12 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Altar (aka The Haunting of Radcliffe House) :

Alec Hamilton (Matthew Modine), un artiste en panne d'inspiration, s'installe avec son épouse Meg (Olivia Williams) et leurs deux enfants dans un manoir de campagne anglais, afin de le restaurer pour le compte du propriétaire des lieux. Rapidement, cependant, des manifestations surnaturelles commencent à troubler leur quotidien, et la découverte d'un autel rosicrucien où un rituel sacrificiel terrible a autrefois eu lieu complique fortement la situation des Hamilton... d'autant qu'Alec semble adopter un comportement de plus en plus étrange, comme s'il n'était plus lui-même.

Une histoire de maison hantée bien interprétée, pas trop mal filmée, mais affreusement, affreusement générique et prévisible. C'est bien simple : tout est tellement balisé et téléphoné que c'est l'encéphalogramme plat pendant tout le métrage, sans que la moindre scène ne parvienne à susciter une émotion autre qu'un vague (et très occasionnel) intérêt poli.

À la limite, à mi-parcours, l'introduction de la fresque rosicrucienne donne un peu d'espoir, et laisse brièvement espérer que le film va s'engager dans une direction un tant soit peu originale... mais non.

Ça ronronne, c'est basique, ça lorgne régulièrement sur The Shining dans sa forme et dans son fond (on va dire que c'est un "hommage"), et au final, c'est plat et insipide au possible.

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 51 - Fading of the Cries (2010)

Publié le 12 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Action, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Fading of the Cries (aka Lord of the Light) :

Sarah (Hallee Hirsch), une jeune femme totalement normale, vit une vie banale et générique dans une petite ville calme et paisible. Jusqu'au jour où elle décide de porter un pendentif qu'elle a hérité de feu son oncle Michael (Thomas Ian Nicholas) : aussitôt, une horde de zombies envahit la ville, et attaque ses habitants. Sarah, elle, est sauvée in extremis par un jeune homme mystérieux (Jordan Matthews), armé d'un katana : il lui apprend que Mathias (Brad Dourif), un dangereux nécromancien, veut mettre la main sur l'amulette qu'elle porte, afin de devenir le maître du monde...

Un film indépendant affreusement bordélique, qui mange à tous les râteliers (The Crow, Hellraiser, des films de zombies, des films d'action, de l'horreur), et qui est le fruit du travail de Brian Metcalf, responsable en effets spéciaux qui tient ici les postes de scénariste et de producteur.

Autant dire qu'on est là devant un film hybride horreur-action au budget ultra-limité, avec une interprétation très inégale, une écriture à l'identique (l'héroïne est particulièrement tête-à-claques), des effets spéciaux et des maquillages potables en regard du budget (j'ai particulièrement apprécié la démone difforme, très barkerienne), et une structure particulièrement bizarre et brouillonne.

En effet, non seulement le film passe du présent à des flashbacks sans la moindre transition ni différence visuelle (des flashbacks qui sont paradoxalement réussis, puisque lovecraftiens en diable, avec cette histoire d'auteur qui découvre un vieux grimoire, s'essaie à la sorcellerie, et finit par déchaîner des forces qui le dépassent), mais en plus, le film change totalement de protagoniste à mi-parcours, en passant de Sarah à sa soeur (Mackenzie Rosman).

Ajoutez à cela un pseudo-Brandon Lee qui manie très mal l'épée, des combats médiocres, un montage aléatoire, une romance forcée, et de manière générale, un gothisme de pacotille, et voilà donc un film particulièrement raté, au sein duquel surnagent quelques idées ou moments réussis, rapidement noyés dans un océan de médiocrité.

Je salue l'effort de Metcalf et de son équipe (le budget devait être microscopique), mais la maîtrise n'est clairement pas là.

(par contre, s'ils avaient pris comme sujet principal l'histoire des flashbacks, et développé celle-ci de manière plus importante, avec d'autres formes démoniaques, etc, ça aurait pu donner quelque chose d'intéressant)

1.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 50 - Out of the Dark (2014)

Publié le 11 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Out of the Dark :

Un couple (Scott Speedman et Julia Stiles) et leur fille (Pixie Davies) s'installent en Colombie, pour y prendre la succession d'un parent à la tête d'une usine locale. Mais bien vite, il apparaît que les esprits de jeunes enfants morts hantent la région, et que ceux-ci veulent se venger des exactions passées des industriels locaux.

Une histoire de fantômes assez compétente, visuellement parlant, et qui évite le gimmick "touristes américains dans un pays étranger et barbare", mais qui s'avère tellement balisée, générique et soporifique qu'on finit par avoir fortement envie de passer à autre chose au bout d'une demi-heure.

Heureusement alors que la distribution assez convaincante, ainsi que l'environnement dépaysant, sont là pour assurer le minimum syndical, car le reste, franchement, c'est intérêt zéro.

1.75/6

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Catch Review : TNA Impact (07/10/2015)

Publié le 11 Octobre 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

Bref bilan : après avoir passé des mois à nier les rumeurs selon lesquelles la compagnie allait perdre son contrat tv fin Septembre, voilà que la TNA se retrouve dans la même position que l'année dernière. Leur contrat tv est mort, la chaîne a accepté de les garder à l'antenne jusqu'en Janvier, mais comme il n'y a plus de rentrée d'argent, la compagnie est contrainte de diffuser le tournoi qu'elle avait enregistré en Juillet. Un tournoi qui, jusqu'à peu, n'existait pas officiellement, puisqu'à en croire la TNA, tout allait bien dans le meilleur des mondes.

Mais non, la vérité est enfin publique : la TNA savait déjà qu'elle allait être annulée en Juillet, la compagnie a délibérément menti aux fans perspicaces par peur de les voir se détourner du produit (pas de bol, c'est ce qui s'est produit malgré tout), et Impact va ronronner tranquillement jusqu'en Janvier, avec des matches sans intrigues, et une vague histoire de tournoi qui prend l'eau de partout...

Impact du 07/10/2015 :

- Récap de BFG.

- Pope & Josh devant un blue-screen, pour récapituler la saga EC3/Matt Hardy qui s'est intégralement déroulée en 4 jours, sur le web, qui rend le résultat de BFG caduque, et qui n'a aucun sens dès que l'on commence à y réfléchir. M'enfin bon, passons, LolTNA, tout ça, et Dixie et Billy Corgan annoncent donc un gros tournoi englobant tout le roster jusqu'à la fin de l'année pour déterminer un nouveau champion.

- Bram vs Drew. Pas désagréable, malgré le fait que Bram n'est même pas un facteur dans ce championnat, vu qu'il est suspendu. J'aime bien la présentation façon table ronde pour les interviews backstage.

- Gail vs Brooke. Les commentateurs qui tentent de justifier à postériori le fait que Gail n'ait la ceinture, c'est un peu risible. Pas un mauvais match, sinon, bien qu'un peu brouillon par moments.

- Ec3 se plaint backstage, notamment du retour d'Aries (qui n'est pas très logique, il faut bien l'avouer).

- Du meublage, encore et toujours.

- Grado vs Spud. Un match comique avec deux hommes qui copient toutes les stars du catch, et leurs finishers. Laborieux au possible, et ça détruit totalement la suspension d'incrédulité du spectateur.

- Ec3 vs Aries (w/ Rosita). Forcément un très bon match, malgré le finish en queue de poisson. Aries me manque vraiment.

- Des promos backstage.

- Maddie vs Kong. RAS. Un affrontement solide, mais rien d'exceptionnel.

- Encore des promos backstage.

- Anderson vs Lashley. RAS. La routine habituelle.

 

Pas grand chose à dire sur cet Impact. À partir de maintenant, la qualité hebdomadaire du show dépendra fortement des matches diffusés (et donc, des talents utilisés), ainsi que de la poudre aux yeux plus ou moins bien jetée au visage des fans par la compagnie et ses commentateurs.

Je m'attends à ce que les audiences chutent drastiquement d'ici quelques semaines... on verra bien.

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 49 - Blackwood (2014)

Publié le 11 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, UK

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Blackwood :

Suite à une dépression nerveuse, l'universitaire et présentateur Ben Marshall (Ed Stoppard) s'installe à la campagne avec son épouse Rachel (Sophia Myles) et leur fils Harry (Isaac Andrews). Mais alors que la vie semble de nouveau lui sourire, Ben commence à se sentir mal à l'aise dans sa nouvelle maison, et bientôt, il est hanté par des visions fantômatiques qui l'amènent à enquêter sur un mystère local, et à mettre sa famille en danger...

Une ghost story à l'anglaise, qui malheureusement se contente de photocopier The Shining dans ses moindres détails, avec ce père de famille instable qui arrive dans un endroit reculé pour retrouver un peu de tranquillité, a des visions, perd progressivement les pédales, et finit par se la jouer boogeyman psychopathe qui tente de tuer sa femme dans les couloirs de sa demeure.

Comme dans The Shining, d'ailleurs, ça se finit sur un cadre accroché au mur, et sur lequel figure un personnage important ; comme dans The Shining, on a un jeu de temporalité décalée, avec des manifestations surnaturelles qui n'appartiennent pas à la même époque que les protagonistes ; comme dans The Shining, on a droit à un acteur principal assez peu sympathique et qui, dès le début, paraît totalement déséquilibré, colérique et impulsif, ce qui n'aide pas vraiment à ménager le suspense. Mais, contrairement au film de Kubrick, cet acteur est ici particulièrement figé, assez moyen dans son interprétation, et manque de charisme.

On se retrouve donc ici devant un récit ultra-balisé, assez bien filmé visuellement, mais qui ne convainc jamais : les clichés du genre sont tous présents, on comprend bien vite que l'enquête du héros ne va pas aboutir, et si l'on ne devine pas forcément tous les détails du rebondissement final (on peut avoir quelques soupçons, mais le fait que certaines manifestations se produisent du point de vue de l'enfant vient semer la zizanie dans la logique interne du récit), on n'est jamais vraiment surpris par ce script ultra-balisé, aux personnages assez basiques, et qui repose donc sur les épaules d'un acteur pas forcément totalement à la hauteur.

2.25/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 48 - Black Butler (2014)

Publié le 10 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Fantastique, Japon

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Black Butler (Kuroshitsuji) :

En 2020, dans un pays à mi-chemin entre l'Orient et l'Occident, des meurtres étranges ont lieu : plusieurs personnalités politiques importantes sont retrouvées mortes et momifiées, avec pour seule indice une carte de tarot représentant Satan. Pour résoudre ces crimes mystérieux, le Chien de Garde de la Reine, Shiori Genpō (Ayame Gôriki) est choisie pour mener l'enquête ; riche héritière orpheline se faisant passer pour un homme afin d'assurer sa place dans sa dynastie, Shiori peut heureusement compter sur Sebastian (Hiro Mizushima), son fidèle majordome aux pouvoirs surhumains... en réalité un démon des enfers ayant passé un pacte avec Shiori, et ayant accepté, en échange de son âme, de la servir et de la protéger jusqu'à ce qu'elle parvienne à venger ses parents...

Je vais être franc : je n'ai jamais lu ni vu l'oeuvre originale dont ce film est l'adaptation, et j'ai uniquement regardé ce long-métrage sur la base de l'affiche et de la combo "majordome démoniaque + meurtres sataniques" qui pouvait laisser présager de quelque chose d'original et d'intéressant.

Pas de bol, on est en plein dans l'adaptation bancale de manga, avec tout ce que ça comporte de clichés du genre (mélange bâtard et superficiel d'Occident et d'Orient, utilisation décomplexée de la religion catholique, héroïne impassible et colérique, caricatures ambulantes, hommes androgynes, surjeu, scènes d'action ultra-stylisées mais improbables et creuses) qui m'horripilent.

Ajoutés à cela, un récit apparemment totalement réinventé par rapport au manga, avec des personnages différents, et une période temporelle nettement moins intéressante (l'époque victorienne remplacée par une époque pseudo-contemporaine et moderne) ; un film longuet (2h) et mal rythmé ; et surtout une écriture assez piteuse, à base de scènes d'exposition lourdes, pataudes et maladroites (l'héroïne qui parle soudain en voix off après une heure de film ; le méchant qui raconte son plan en tuant tout le monde...), de flashbacks à gogo, et de rebondissements capillotractés.

Bref, je n'ai pas vraiment aimé, j'ai trouvé ça basique et cliché, assez confus et éparpillé, bref, un bon gros bof, même si ce n'est pas trop mal filmé et que certains plans sont réussis.

2/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 47 - Dark Floors (2008)

Publié le 10 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Musique

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Dark Floors :

De passage à l'hôpital pour le scanner de sa fille Sarah (Skye Bennett), autiste, Ben (Noah Huntley) est confronté à une panne de courant inattendue. Décidant de quitter l'établissement, il prend l'ascenseur en compagnie de sa fille, d'une infirmière séduisante (Dominique McElligott), d'un agent de sécurité (Leon Herbert), d'un SDF (Ronald Pickup) et d'un homme d'affaires agaçant (William Hope). Mais lorsque les portes de l'ascenseur s'ouvrent à nouveau, le groupe est pris dans une boucle temporelle, et doit trouver un moyen de sortir de cet hôpital soudain de plus en plus décrépit, hanté par des créatures démoniaques et meurtrières. 

Un film d'horreur finlandais financé et construit autour du groupe de hard rock Lordi, dont les membres tiennent là le rôle des monstres hantant l'hôpital. Et de la même manière qu'en 1978, KISS avait joué dans un film à leur gloire, KISS Meets the Phantom of the Park, ici, c'est Lordi qui fait son show, et il ne faut donc pas s'attendre à un long-métrage d'horreur 100% sérieux et terrifiant.

D'ailleurs, conscient de cette optique décomplexée et auto-promotionnelle du film, j'avais dit cela en 2009, lorsque j'avais vu le film pour la première fois :

J'ai bien aimé. En même temps, je partais sans aucune attente, ayant déjà goûté aux films-véhicules-pour-groupe-de-rock-en-costumes, et compte tenu du budget limité du métrage. Et au final, on se retrouve avec un Silent Hill-like, qui réussit à instaurer une ambiance presque plus efficace que le film de Gans, avec un budget plus de dix fois moindre.

Alors d'accord, le rythme est assez lent, se prêtant clairement plus à un visionnage sur téléviseur qu'en festival, et pour le coup, les costumes de Lordi & co auraient pu bénéficier d'un petit ravalement de façade avant de passer à l'écran. Mais bon, je ne me suis pas ennuyé, c'est visuellement réussi, les acteurs sont au pire moyens, et les idées du scénario (boucle temporelle, nombre de survivants qui décroit en même temps que le nombre d'étages, etc) sont plutôt sympas.

Ça ne révolutionnera pas le genre, et l'absence d'explications à la fin (même si on peut sans problème échafauder des théories à partir des infos données dans le film) en agacera plus d'un, mais moi ça ne m'a pas dérangé.  Zou, 4/6

Avec un peu de recul, cependant, je me dois de revoir cet avis à la baisse. Les paragraphes ci-dessus restent tout à fait valables à mes yeux, l'ambiance et le rendu visuel étant deux des points forts du métrage, mais... le film n'est que moyen.

Je placerais ainsi un bémol rétro-actif sur l'interprétation des acteurs, assez inégaux : si le père de famille est un peu transparent, mais correct, que Bennett est toujours mimi tout plein dans un rôle peu évident, et que tant le SDF que l'homme d'affaires sont bien interprétés, l'infirmière et le garde de sécurité sont assez faux, de manière consistante. Assez dommage, à vrai dire, et l'on peut se demander si ce n'est pas le fait d'un tournage anglophone, dirigé par un réalisateur finlandais.

Et c'est cette interprétation (ainsi que les costumes de Lordi, qui auraient vraiment eu besoin d'une upgrade) qui tire cette maison hantée de fête foraine vers le bas.

Dommage, parce qu'en revoyant le film avec en mémoire quelques scènes, on parvient un peu plus à deviner le pourquoi du comment, entre la fillette coincée dans cette boucle, et qui ne parvient pas à s'en défaire, choisissant toujours le crayon rouge au lieu du bleu ; tout le symbolisme, et les échanges entre le SDF et la fillette ; l'autisme de celle-ci, inhérent à son don ; le renvoi de la scène du parking à un conte finlandais ; la mort finale de la petite, qui lui permet de chasser les ténèbres et de redémarre la boucle une nouvelle fois, en faisant cette fois-ci les bons choix, etc... il y a de quoi interpréter le métrage, qui joue vraiment la carte des sous-entendus.

Mais bon... ça ne révolutionnera effectivement pas le genre : les ambitions créatives sont là, l'efficacité et l'envergure probablement pas. Reste que je ne me suis toujours pas ennuyé.

3/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 46 - Blood Shot (2013)

Publié le 9 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Action, Thriller, Comédie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Blood Shot :

Policier à Los Angeles, Rip (Brennan Elliott) n'est pas un flic comme les autres. Persuadé de l'existence des vampires, il en traque un en particulier (Michael Bailey Smith), qu'il retrouve toujours sur le lieu de massacres de criminels. Car le Vampire travaille en fait pour une branche du gouvernement dirigée par Sam (Lance Henriksen) et obéissant directement au Président des USA (Christophe Lambert) : sur les ordres de ceux-ci, le Vampire assassine les ennemis de la nation, et sa nouvelle cible, le terroriste arabe Bob (Brad Dourif), semble bien décidé à détruire la ville avec un explosif révolutionnaire...

En temps normal, j'aurais probablement détesté un métrage aussi caricatural, cliché, et limite débile, avec ses Arabes très maychants, son flic très rebelle, ses monstres moches, son montage et sa réalisation bancals, etc...

Mais en fait, une fois que l'on comprend que ce Blood Shot (adapté d'un court-métrage, apparemment) s'inscrit dans la droite lignée d'un Flic ou Zombie, et est donc une buddy-cop-comedy surnaturelle totalement décomplexée, et tout droit inspirée des années 80 (avec ce que ça comporte de clichés et de préjugés honteux), on ne peut que s'amuser.

Forcément, entre le concept de base, totalement comic-book, les caméos de Lance Henriksen, de Christophe Lambert (en président des USA ^^ ), et de Brad Dourif & du nain de Pirates des Caraïbes (tous les deux peints en marron pour faire "arabe", comme la moitié des acteurs jouant les terroristes ! ^^ ), les vannes incessantes entre le vampire et le flic, les one-liners, le cercueil mobile souterrain du vampire, les bagarres et autres fusillades incessantes, la transformation du vampire en djinn bleu en caoutchouc, et le climax un peu longuet et totalement téléphoné, mais assumé, on est en plein n'importe quoi.

Et pour peu qu'on le prenne ainsi et qu'on soit dans le bon état d'esprit, on risque de passer un bon moment. Ce n'est pas vraiment bon, c'est souvent con, mais qu'est-ce que c'est fun.

3.5/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 45 - Toxin (2015)

Publié le 9 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Action

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Toxin :

Un groupe d'amis (Taylor Handley, Margo Harshman, Beverley Mitchell, Ryan Pinkston, Tiffany Hines et Leebo Freeman) rendent visite à la grand-mère de l'un des leurs, pour l'aider à déménager. Mais sans le savoir, ils tombent au beau milieu d'une conspiration gouvernementale impliquant un dangereux virus mortel, qui les contamine un à un.

Un DTV bancal et particulièrement médiocre, dans lequel Danny Glover, Vinnie Jones et C.S. Lee cachetonnent de manière éhontée.

Ça commence comme un Cabin Fever au rabais et tous publics, ça continue comme un film de siège improbable, et ça finit comme un mélange de Alerte ! et d'un techno-thriller conspirationniste, le tout avec des effets discounts, une réalisation molle, un rythme quelconque, et des acteurs soit totalement transparents (le héros "militaire traumatisé"), soit mal dirigés & écrits, ce qui fait qu'ils ne sonnent jamais justes (par exemple Glover ou Harshman, pourtant habituellement de solides interprètes).

Bref, c'est très mauvais, c'est très mal écrit (les one-liners du héros sont affreux), c'est parfois risible (le suicide face caméra de Beverley Mitchell) et ça n'a aucun intérêt.

1/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 44 - Sexe, Vengeance et Séduction (2009)

Publié le 8 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Thriller, Halloween, Horreur, Jeunesse

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Sexe, Vengeance et Séduction (Homecoming) :

Manipulatrice, déséquilibrée, et obsédée par Mike (Matt Long), son ex-petit-ami de lycée et une star locale de football, Shelby (Mischa Barton) tente de le séduire lorsqu'il repasse en ville. Mais celui-ci est accompagné de sa compagne actuelle, Elizabeth (Jessica Stroup), dont il est éperdument amoureux : jalouse, Shelby décide alors de se débarrasser de sa rivale et, suite à un accident de voiture fortuit, elle fait d'Elizabeth sa captive, clouée au lit avec une cheville cassée, tandis qu'elle tente de séduire Mike...

Un remake (officieux) pour djeuns de Misery, qui n'a absolument aucun intérêt intrinsèque, puisqu'il se contente de singer le film original en faisant de Jessica Stroup la victime en lieu et place de James Caan.

Et tout le problème du métrage se résume à ça, puisqu'en lieu et place de Kathy Bates, on se paie une Mischa Barton au jeu inexpressif, forcé, et faux, que le suspense est inexistant, l'écriture laborieuse, les exactions de Barton génériques et inoffensives, et que Matt Long est tout simplement transparent.

1.5/6 (dont 1.5 pour Stroup, qui fait de son mieux avec un personnage très limité et moulé dans un débardeur blanc particulièrement cliché - mais pas forcément désagréable à l'oeil)

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 43 - The Sisterhood of Night (2014)

Publié le 8 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Drame, Jeunesse

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Sisterhood of Night :

Dans la petite ville où Emily (Kara Hayward) vit, c'est le scandale : grâce au blog de la jeune adolescente, tous les secrets de la Sororité de la Nuit, un groupe de lycéennes étranges se réunissant la nuit dans les bois, ont été rendus publiques. Rituels de sorcellerie, magie sexuelle, violence et attouchements forcés : toutes ces pratiques secrètes font soudain les gros titres des médias, et déclenchent une véritable chasse aux sorcières à l'issue dramatique pour les trois fondatrices de la Sororité, Mary (Georgie Henley), Christina (Willa Cuthrell) et Lavinia (Olivia DeJonge).

Hier, pour The Harvest, je parlais de téléfilm Lifetime deluxe, vendu sous l'apparence d'un film d'horreur, alors que pas vraiment. Ici, à l'identique, on a un film indépendant vendu comme un succédané de Dangereuse Alliance, sur un couvent de jeunes sorcières qui crée le chaos dans une ville... mais là, pour le coup, on est vraiment dans le téléfilm Lifetime, puisque ça n'a absolument rien de surnaturel, de fantastique ou d'horreur.

En lieu et place de tout ça, on a un teen drama indépendant partiellement financé via Kickstarter, et qui marche dans les traces de Les Sorcières de Salem (The Crucible), en racontant comment la jalousie et le mensonge d'une adolescente déclenchent une chasse aux sorcières dramatique dirigée contre un groupe d'adolescentes pas à l'aise dans leur peau, qui se réunissent autour d'un feu de camp pour partager leurs problèmes.

Alors oui, pour une première réalisation adaptée d'une brève nouvelle de 1994, c'est honorable, bien remis au goût du jour ; c'est plutôt bien casté, avec des filles qui ressemblent à des ados normales et imparfaites (et pas à des apprenties mannequins à la beauté glacée) et des parents suffisamment sympathiques pour ne pas sombrer dans la caricature ; et c'est globalement bien joué... mais reste que le tout est ultra-balisé et inoffensif.

Qui plus est, je ne suis pas certain que certains choix (comme de présenter une partie du film en mode documentaire, avec interviews face caméra de certains des protagonistes, ou encore de développer à ce point les dix dernières minutes, qui survolent la mort d'un protagoniste sans lui donner suffisamment de poids, pour ensuite tente de finir sur une touche positive et heureuse) soient particulièrement pertinents, utiles ou convaincants.

Dommage, parce que le script parvient néanmoins à construire un peu de tension, et à donner des motivations crédibles à tout le monde, évitant ainsi le manichéisme de rigueur dans les histoires de ce type, et conférant une certaine sincérité au récit.

3/6 (pas vraiment mauvais, et efficace dans ce que ça raconte, mais pas franchement intéressant ou original pour un sou)

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 42 - The Harvest (2015)

Publié le 7 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Thriller, Horreur, Drame

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

The Harvest :

À la mort de ses parents, la jeune Maryann (Natasha Calis) est contrainte de s'installer chez ses grands-parents ; bientôt, en explorant les environs, elle fait la connaissance d'Andy (Charlie Tahan), un adolescent maladif, pâle et cloué dans un fauteuil roulant, car trop faible pour marcher ; il vit chez lui, sous la garde de ses parents - une mère froide, possessive et autoritaire (Samantha Morton), médecin qui le bourre de médicaments, et un père réservé et soumis (Michael Shannon), qui obéit, et se charge d'obtenir les dits médicaments de manière illégale. Rapidement, cependant, Maryann et Andy s'aperçoivent que la famille de ce dernier n'est pas aussi normale qu'il n'y paraît, et à mesure que les deux nouveaux amis se rapprochent et s'épanouissent, la colère de la mère d'Andy se fait de plus en plus menaçante...

Affiche un peu à côté de la plaque (voire mensongère dans les codes visuels employés) pour ce thriller (très vaguement) horrifique de John McNaughton (Sexcrimes, Henry, Portrait d'un serial-killer) qui ressemble un peu à une version deluxe de ce que pourrait produire la chaîne Lifetime, dans le genre.

Et par deluxe, j'entends qu'ici, l'interprétation est excellente de bout en bout (que ce soit au niveau des adolescents, impeccables, de Morton, glaçante en mère hystérique et brutale, ou de Shannon, surprenant dans un rôle à contre-emploi, tout en mesure et en regards fuyants), la réalisation est assurée, la pression monte agréablement, et l'ambiance sinistre et pesante fait que le tout est nettement au-dessus d'un thriller téléfilmique lambda.

Mais... le scénario n'est, finalement, pas bien plus original.

On devine très rapidement que quelque chose cloche dans l'état de santé du gamin (personnellement, j'ai eu mes premiers doutes durant le premier quart d'heure), jamais particulièrement précisé ou défini, et pour peu que l'on comprenne le titre et que l'on réunisse les indices laissés çà ou là, on a facilement de très grandes longueurs d'avance sur le script. Reste que les personnages ne sont pas manichéens dans leur horreur, ce qui est toujours appréciable.

Pas mauvais, mais pas non plus forcément très mémorable.

3.75/6

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 41 - War of the Dead (2011)

Publié le 7 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Action, USA, Lituanie, Italie, Finlande, Guerre, Histoire

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

War of the Dead :

En mars 1942, le Capitaine Martin Stone (Andrew Tiernan) prend la tête d'une escouade américaine envoyée détruire un bunker ennemi en territoire russe, mais se trouve contraint d'intégrer à son équipe des soldats d'élite finlandais, afin d'affronter des sodats nazis revenus d'entre les morts...

Aouch. Entre Outpost et Dead Snow, les films de zombies nazis sont presque devenus un sous-genre à part entière du cinéma d'horreur. Et franchement, lorsque l'on arrive après la bataille comme ce War of the Dead (huit ans de gestation !), mieux vaut apporter quelque chose de neuf ou d'original si l'on veut sortir du lot.

Ici, pas de chance, c'est tout le contraire, puisque le métrage est absolument générique et dérivatif au possible, avec des personnes creux et interchangeables, un carton-titre long et maladroit en début de film et de l'action non-stop pendant 90 minutes... mais malheureusement, c'est de l'action brouillonne et mal filmée, puisque 80% du film se passent de nuit, et les 20% restants dans des couloirs souterrains sombres.

Autrement dit, on ne voit pas grand chose, et de toute façon, à la 25ème attaque de zombies identique aux autres, on finit par ne plus en avoir grand chose à faire. Hénaurme bof.

1.75/6

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Catch Review : TNA Bound For Glory 2015

Publié le 6 Octobre 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA

- Après avoir joué l'effet d'annonce et donné quelques indices sur Twitter pendant deux semaines en promettant un commentateur invité, ce soir, Pope présente ce dernier : son action figure. :facepalm:

- Très jolie robe, Christy.

- Ultimate X, Manik vs Tigre vs Everett vs DJZ. TNA n'est pas capable de se décider sur le nom de Manik/TJP, Everett ressemble à n'importe quel high-flyer indépendant (à savoir : il est physiquement totalement transparent et oubliable). Match assez honorable, avec un peu trop de spots télégraphiés, un peu trop de spots manqués par les cameramen, et un gimmick qui perd un peu plus d'intérêt à chaque fois que la TNA l'utilise, et que le match s'avère moins bon que les classiques de l'époque AJ & co. M'enfin ça allait, ça aurait pu être pire. Cela dit, Uno s'est démis l'épaule en cours de match sur un spot inutile à l'extérieur du ring, donc...

- Fat Hurricane Helms en post match, pour féliciter Tigre. Totalement aléatoire et inutile.

- EC3 dans le ring pour une promo geignarde. La routine.

- #1 Contender Gauntlet. Arrivée surprise d'Al Snow, qui finit par éliminer Eli Drake au grand dam de la fanbase ; Shera qui arrête le match pour faire danser tout le monde, y compris les heels (stupide au possible :facepalm: ) ; Dreamer s'invite sans raison ; Pope décide de s'incruster en cours de match, pour aussitôt changer d'avis et quitter le match ; et Tyrus remporte le tout... parce que. EC3 se pointe, vient féliciter son pote, mais confrontation, car Tyrus veut le titre d'EC3. Hmm.

- Wolves vs Myers & Lee, Tag Titles. Aucune surprise, un bon match, et un résultat prévisible.

- Promo générique de Galloway, qui, au passage, fait référence à son gimmick de 3MB à la WWE.

- Lashley vs Roode, Red Plastic KOTM Belt. Un peu comme le tag match : sans surprise, un très bon match, mais un résultat prévisible, et un public un peu mou.

- Promo de Hardy.

- Récap de l'intronisation d'Earl dans le HOF, avec Billy Corgan dans le ring.

- Gail vs Kong, KO Title. Pas mauvais, loin de là, mais en dessous de leurs affrontements précédents, notamment parce que Kong a ralenti, repris un peu de poids, et semble tout simplement plus fatiguée et lente qu'avant, ce qui impose un rythme plus pépère à l'affrontement. Et comme en plus le booking était sans surprise, et assez prévisible... ça ne restera pas forcément dans les mémoires.

- Promo backstage de Hardy. L'autre Hardy.

- EY vs Kurt, NO DQ. Ils nous font le coup du Kurt Angle trop blessé pour continuer, mais qui est un surhomme, et qui gagne le match face au sadique EY qui démolit tout le monde, y compris les arbitres, les médecins, etc. La routine, donc, bien exécutée pour ce que c'était, mais sans plus.

- Hardy vs EC3 vs Galloway, HW title, soudainement NODQ. Particulièrement difficile pour moi de me passionner pour cet affrontement, vu que je n'ai absolument rien à faire de deux de ces compétiteurs, et que je redoute vraiment de voir la TNA flinguer le gimmick d'EC3 en le faisant perdre sa ceinture et/ou son streak.
Et donc, forcément, Matt Hardy gagne le titre. Lol. Très bel effort des trois hommes, cela dit. Par contre, Papa Hardy a l'air d'être totalement indifférent à la victoire de son fils.

- En post-match, EC3 est furieux, engueule Dixie, et démolit John Gaburick au passage.

Au mois de Mai, puis en Juillet, puis régulièrement depuis (ou presque), j'avais prédit que BFG allait être un PPV booké à l'arrache, en moins de deux semaines, avec plein de matches déjà vus et sans véritable suspens, et un main event qui, compte tenu de l'endroit où le PPV allait se tenir, verrait un Hardy triompher.

 

"Told you so." :facepalm:

 

(quand à l'Impact à venir, vu que rien n'a été annoncé, et que la TNA n'a rien enregistré de neuf, ça sent l'EC3 furieux, qui fait annuler la décision du PPV, et Dixie qui met en place un tournoi à l'échelle du roster pour déterminer le futur champion ou challenger. Ce qui permettrait à la compagnie d'utiliser des douzaines de matches aléatoires enregistrés avant les derniers tapings, et qui sont toujours inutilisés)

(le seul problème étant que deux mois et demi de matches préenregistrés dans l'IZ, sans la moindre intrigue... je ne vais même pas tenter le coup)

(Ah, et la grande annonce de Dixie prévue pour ce Lundi, au sujet de l'Inde.... est une conférence de presse en Inde de Dixie, Ec3, Shera et Rebel (!?) pour faire une grande annonce sur place. On a donc eu une annonce sur le web, teasant une annonce durant Impact, teasant une annonce ce Lundi, qui tease une annonce dans quelques semaines... OUAT ZEUH FEUK :teube: )

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Halloween Oktorrorfest 2015 - 40 - Blood Diner (1987)

Publié le 6 Octobre 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Oktorrorfest, Review, Halloween, Horreur, Fantastique, Comédie

Halloween approche lentement, et comme tous les ans, c'est l'heure de l'Oktorrorfest sur le blog des Téléphages Anonymes, avec au programme un marathon de cinéma fantastique et d'horreur pendant un peu moins de deux mois, de mi-Septembre à mi-Novembre...

Blood Diner :

Inspirés et manipulés par l'esprit d'Anwar (Drew Godderis), leur oncle mort, deux frères cannibales, Michael (Rick Burks) et George (Carl Crew), décident de tenter de ramener à la vie la déesse lumérienne Sheetar (Tanya Papanicolas). Pour cela, ils doivent reconstituer le corps de celle-ci à partir de morceaux prélevés sur de nombreuses femmes, puis organiser un dîner rituel durant lequel sera sacrifié une vierge. Pour assurer leur anonymat, les deux frères incapables deviennent restaurateurs, mais cela n'empêche pas deux agents de police (LaNette LaFrance et Roger Dauer) de mener l'enquête, et de se rapprocher du duo de tueurs sanguinaires...

Une série Z volontairement grand-guignolesque et stupide, tout droit sortie de la fin des années 80.

Alors honnêtement, c'est fauché, daté, mal joué, assez mal écrit, mal rythmé, les dialogues et la prise de son sont calamiteux, il y a deux séquences musicales ridicules (avec déguisements en prime), et ça racole comme ce n'est pas permis, avec un ratio de seins/minute de film assez mémorable... MAIS étrangement, le tout est tellement débile et grotesque (il y a même un match de - mauvais - catch contre un nazi moustachu !) que ça en devient marrant à regarder.

Bon, c'est objectivement du 0/6, mais du 0/6 amusant, surtout vu le final bordélique, nonsensique et décomplexé.

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