
Concrete Blondes :
Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Publié le 12 Juin 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Comédie, Thriller, Action
Concrete Blondes :
Publié le 11 Juin 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA
Impact 10/06/2015 - Destination X :
- Une vidéo de hype pour D-X... qui inclue Grado. LULZ.
- Angle et Spud prêts backstage.
- EC3 vient se plaindre dans le ring, décide d'annuler D-X, Angle vient le contrer, et EC3 part.
- Angle vs Spud, World Title. Josh Matthews qui n'a aucune confiance en Spud, et un match qui ouvre le show, ce n'est pas top pour rendre le résultat de ce match imprévisible. Bel effort de Spud pour un match pas très long, mais sympathique. Rien d'exceptionnel, cela dit.
- Taryn explique que si Kong veut l'affronter, ce sera au cours d'un lingerie pillowfight match... euh... okay. C'est de la X-div, ça ?
- Présentation des matchs de qualification de la X-div, qui se moque de Grado... alors pourquoi l'inclure ?
- Low Ki vs Steve vs Manik. Match très rapide, et pas forcément exceptionnel, avec un Steve gardé à l'écart du gros de l'action. Mwé.
- Grado est au courant qu'il n'a pas sa place dans la X-div, mais est bien décidé à prouver que si, et fait le con en faisant du parkour. Inutile.
- Récap de Mickie.
- DJ Z vs Andrews vs Tigre. Un match acrobatique pas désagréable, de moins de 5 minutes là aussi, et avec un Tigre qui démolit Andrews à l'atterrissage.
- En post-match, Godderz démolit DJ Z, histoire de dire.
- Grado continue d'essayer de perdre du poids backstage, Tigre le traite d'abruti. Inutile.
- Taryn et la Dollhouse dans le ring, Kong n'est pas en lingerie, démolit la Dollhouse, et Taryn se fait contrer par Brooke, qui trouve qu'un lingerie pillowfight est indigne des KOs. Pas faux. Brooke finit par foutre Taryn en lingerie, et celle-ci s'enfuit, humiliée. Mouais. Clairement pas de la X-Division, tout ça.
- Encore une fois Grado qui se pèse à poil backstage, au secours.
- Grado vs Kenny King vs Cruz. No comment. Pauvre Cruz, qui a fait bien des efforts, pourtant.
- Bram vient parasiter Destination X. Au point où on en est, après tout... *soupir*
- Bram répète ce qu'il vient de dire backstage, défie un catcheur du passé de la compagnie... et Crimson, ce célèbre X-divisioneur, se pointe. Whouhou.
- Crimson vs Bram. Absolument RAS et assez inutile.
- Angle vs Aries, World Title match. Forcément très bon... mais sans surprise. EC3 débarque en post-match pour achever Angle.
Bilan général : si c'était un Impact normal, ce serait un Impact assez moyen, décousu, avec un main event qui sauve la mise. En tant que Destination X, c'est risible. 15 minutes de X-division tout compris, deux matches de championnat poids-lourd prévisibles au possible, du maublage, et du Grado. Whouhou, c'est supaire.
Publié le 10 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Fantastique, Suède, Science-Fiction
Dans le Miami des années 80, Kung Fury (David Sandberg) est un super-flic héritier d'une tradition ancestrale et doté de super-pouvoirs martiaux, avec lesquels il fait régner la loi et l'ordre en ville, au prix de beaucoup de casse. Mais lorsque Adolf Hitler (Jorma Taccone), le Kung Führer, traverse les couloirs du temps et abat tous les collègues de Kung Fury, ce dernier décide alors de remonter le temps jusqu'aux années 40, afin de tuer Hitler...
Un moyen-métrage/fanfilm suédois totalement nawak, financé via Kickstarter, et qui combine, dans une ambiance ultra-référentielle et décalée, toutes les influences cinématographiques, vidéoludiques, musicales et télévisuelles des enfants ayant grandi dans les années 80-90.
Le résultat est absurde, hilarant, spectaculaire, et totalement décomplexé, tout en étant assez maîtrisé techniquement. Certains détesteront, et parleront de fan-service creux, mais moi, j'ai adoré.
5/6
Publié le 9 Juin 2015 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Review, Action, Thriller
Die Hard - Belle journée pour mourir :
Le script ? Il enchaîne les clichés, les raccourcis hasardeux, les dialogues foireux, et les personnages en carton-pâte. La mise en images ? C'est confus, baclé, terne et laid, avec un montage qui plombe toute narration, et une caméra portée tremblotante et inutile. L'interprétation ? Le "fils de McClane" est inexistant, et Willis est devenue une caricature de lui-même (comme McClane, d'ailleurs), un absolu de non-jeu et de glande qui rivalise avec les pires Steven Seagal. Les effets spéciaux ? À peu près aussi crédibles que dans une production Asylum.
Reste alors l'action. Et là, oui, ça pête dans tous les sens. Jusqu'au point de non-retour, qui transforme le tout en parodie de Die Hard, avec un McClane tank humain qui traverse
des scènes d'action illisibles, amorphes et dépourvues du moindre rythme.Bref, A Good Day To Die Hard, c'est un peu Le Police Academy à Moscou de la franchise Die Hard... en pire.
0.5/6 (dont un point pour le caméo de Mary Elizabeth Winstead... et un demi-point en moins pour l'avoir totalement coupé au montage de la version longue du film !)
Publié le 8 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Thriller, Science-Fiction, Action, UK
Dans un futur proche, Ryan (Noel Clarke) se réveille à l'arrière d'un camion, amnésique, avec un jeune garçon menotté. Rapidement, ils parviennent à s'évader, mais bien vite, Ryan est propulsé dans un autre endroit, à un autre moment : il est en effet la victime d'expériences scientifiques illégales pratiquées par un médecin (Brian Cox) et son fils (Ian Somerhalder), et ne dispose que de brèves tranches de 9 minutes 47 secondes pour résoudre le mystère de l'Anomalie...
Un long-métrage d'anticipation signé Noel Clarke, qui co-écrit, produit, réalise et joue dans le film, tout en exhibant volontiers ses muscles et ses fesses de façon gratuite, et pas du tout vaniteuse. Du tout.
Le métrage dans son ensemble est, de la même manière, un showcase Noel Clarke, dans lequel il joue (mal) la confusion et le trouble, dans lequel il couche avec Alexis Knapp (en prostituée au grand coeur), et dans lequel il se bat au ralenti de manière répétitive, superflue, et assez mal chorégraphiée (les ralentis à gogo façon bullet time, c'est sympathique, sauf lorsqu'il devient évident que tous les mouvements ont été répétés jusqu'à plus soif, et sont tous télégraphiés et contrés avant même d'être lancés).
Au final, le tout est ultra-dérivatif, plat, et générique, avec une illustration musicale techno/électro insipide, et un script brouillon qui mange à tous les rateliers, desservi par une réalisation quelconque au possible.
1.5/6
Publié le 6 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance
Scénariste cynique et en perte de vitesse, Keith Michaels (Hugh Grant) est contraint de prendre un job de professeur universitaire pour boucler les fins de mois, et enseigner l'art du scénario cinématographique. Là, seul à l'autre bout du pays, il doit faire face à une enseignante en littérature huppée (Allison Janney), et il entreprend de choisir ses futures élèves en fonction de leur physique, et de leur potentiel amoureux. Lorsqu'il croise le chemin d'une mère célibataire (Marisa Tomei) qui tente d'obtenir son diplôme tout en menant de front ses carrières et sa famille, cependant, Keith commence à revoir ses priorités...
Une comédie avec un Hugh Grant en pilotage automatique, face à une Marisa Tomei adorable comme toujours, mais dont le personnage reste générique.
D'ailleurs, c'est un peu le problème avec l'intégralité du métrage, à vrai dire : ses personnages secondaires sont très clichés, et tout s'oublie tout aussi vite que ça se regarde, malgré une distribution assez sympathique.
Reste le recul du personnage de Hugh Grant, assez agréable puisqu'il a totalement conscience de ses défauts et les assume frontalement tout au long du film.
3.25/6
Publié le 5 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Drame, Policier, Thriller
Sur le point de tourner définitivement la page sur son passé de détective privé afin de devenir avocate à New York, Veronica Mars (Kristen Bell) reçoit alors un appel de Logan (Jason Dohring), son ex-petit-ami de lycée, accusé de meurtre. Avec réticence, Veronica retourne donc à Neptune, dans sa ville natale, à l'occasion du dixième anniversaire de sa promotion scolaire, et avec une seule idée en tête : innocenter Logan.
On ne présente plus Veronica Mars, la série, ou encore la genèse improbable de ce long-métrage, très bien narrée dans le sympathique making of du film, intitulé By The Fans. Revenons cependant sur le titre de ce making of : "Par les fans, pour les fans".
Dans ce titre est contenu tout le problème de ce film Veronica Mars.
Financés par les fans, Rob Thomas et compagnie se sont sentis obligés de jouer au maximum la carte du fanservice, ce qui se traduit, au final, par un film très très moyen, blindé de références et de caméos en tous genres, et qui sert la soupe aux shippers Logan/Veronica (en évacuant Piz de manière sèche et brutale, sans le moindre remords) quitte à faire passer son héroïne pour une femme volage et infidèle.
Pour être clair, je n'ai pas détesté le film, ça fait toujours plaisir de retrouver tous ces personnages et leur univers, mais... il faut bien avouer que le métrage n'est pas un très bon film de cinéma, en soi.
Il ne fait nul doute à mes yeux que le film aurait probablement été meilleur s'il avait été ouvertement conçu pour la télévision : au lieu d'un long-métrage de 100+ minutes, au rythme bancal, et à la structure trop épisodique (on a l'impression que Rob Thomas recycle toutes les idées d'épisodes et de sous-intrigues qu'il a eues ces dernières années, et tente de les lier de façon à former un long métrage), on aurait probablement eu un téléfilm-anniversaire de 84 minutes, nettement plus élagué de son superflu, et rythmé par les coupures pub obligatoires... ce qui aurait probablement mieux fonctionné.
D'autant que Veronica Mars, dans sa forme actuelle, est finalement très inégal : on sent que tous les ingrédients sont présents, mais que la mayonnaise ne prend pas toujours. Les références méta à la grossesse de Bell, au spin-off avorté de Veronica au FBI, etc, sont plutôt sympathiques, tout comme les guests stars (pas forcément toujours indispensables : autant j'ai souri en voyant Eden Sher, Justin Long, ou Dax Shepard débarquer, autant j'aurais pu me passer sans problème du caméo d'un James Franco comme toujours défoncé) mais ça et là, étrangement, on sent que Bell a trop répété son texte, que certaines scènes manquent de spontanéité, ou auraient nécessité quelques prises supplémentaires (que ne pouvait pas se permettre la production, compte tenu des conditions de tournage), ou encore que personne n'a voulu dire à Rob Thomas que les morceaux pop/rock de la soundtrack commençaient à être envahissants.
M'enfin bon, rien de forcément rédhibitoire, dans l'absolu. C'est juste qu'avec moins de fanservice, le film aurait probablement été bien meilleur, et aurait peut-être pu être autre chose qu'un simple bonus pour les fans. Dommage.
3/6
Publié le 4 Juin 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA
Impact Wrestling 03/06/2015 :
- Josh Matthews & The Pope (!!!) aux commentaires, ce soir.
- EC3 accompagné d'un quintète de barbershop pour son entrée et l'illustration musicale de son segment. Amusant, notamment quand EC3 & Tyrus teasent le retour du Funkasaurus. EC3 est satisfait de son spot de challenger, mais Spud aura sa chance juste avant, et cela ne satisfait pas trop le "#1".
- Lashley vs EY. Un bon match retour de la part de Lashley, même si je ne suis pas forcément fan du retour de Melendez, ou, comme toujours, de la spear-roulade avant de Lashley.
- La Dollhouse se vante de ses réussites.
- Promo backstage honorable de Melendez.
- Spud hésite toujours à choisir l'Option C, et Aries le décourage.
- Je n'y peux rien, je ris à chaque fois que je vois Kong prendre une pose glamour dans la pub pour les KOs.
- Jade vs Assmacher. RAS, que ce soit en positif ou négatif.
- EC3 reçoit un coup de fil important en pleine interview.
- Rebel et Assmacher font la fête backstage, mais la Dollhouse attaque Rebel dès que Brooke a le dos tourné.
- BDC vs Rising. Bonne perf d'Eli Drake, et un match finalement assez court, mais pas désagréable.
- Mickie au rendez-vous fixé par Storm avec les professionnels du milieu de la musique, mais ils ne sont pas là, et Storm, lui, l'est. Forcément.
- Spud annonce qu'il active l'option C, malgré l'offre d'EC 3 (un contrat perpétuel de Chief of Staff). Efficace, comme tous les segments promos de Spud/EC3. Ec3 se venge, et zou, un tag match pour ce soir.
- Les Dirty Heels comprennent enfin qu'ils doivent se montrer à la hauteur de leur nom, et être des heels.
- Storm tente de convaincre Mickie de rejoindre sa Révolution et de se tenir à ses côtés, mais Mickie refuse net.
- Dirty Heels vs Wolves 3/5. À nouveau, un excellent match, et forcément, un "heel turn" (si l'on peut appeler ça ainsi) des Dirty Heels.
- Storm balance Mickie sur une voie de chemin de fer pour se venger. Et ensuite, il appelle Magnus pour se vanter.
- Madison Rayne dans le ring, mécontente de la présence de Velvet alors qu'elle est inutilisée, est visiblement un peu coupée au montage alors qu'elle shootait, et se mange un stunner foireux de la part de Velvel avant que celle-ci (qui en fait trois tonnes en pseudo-badass) ne se fasse virer par ALove et sa sécurité. Et ALove se fait elle-aussi arrêter pour avoir attaqué "une fan". Le problème de ce segment, c'est que j'étais clairement 100% derrière Maddie, et pas derrière Velvet. Donc bon gros FAIL, pour moi.
- Taryn hype un peu la Dollhouse.
- Spud & Angle vs Ec3 & Tyrus. Vraiment RAS. Un main event un peu faiblard à mon goût.
- Aries s'incruste, et annonce qu'il encaisse son title shot la semaine prochaine, lors de Dest-X. Pas méga fan de cette décision, parce que ça implique deux matches de championnat pour la ceinture poids lourd la semaine prochaine, lors d'un show qui devrait être dédié à la X-div. Mwé.
Un show très mitigé, pour moi. Enlevez le tag match, comme toujours excellent, et le reste était seulement correct, sans plus. Enlevez le segment de Velvet, par contre, et tout de suite, le niveau remonte nettement. Espérons que le Destination X de la semaine prochaine soit intéressant et surprenant, mais je ne me fais pas trop d'illusions.
Publié le 3 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Science-Fiction, Thriller, Drame, Comédie
Dans un futur proche, les forces de police d'Afrique du Sud reçoivent l'aide d'une armée de robots-policiers faisant respecter la loi et l'ordre. Un jour, cependant, alors que Deon Wilson (Dev Patel), l'inventeur de ces robots, teste un prototype d'intelligence artificielle dans l'un des modèles mis au rebut, un couple de petits criminels (Die Antwoord) dérobe la machine. Baptisé Chappie (Sharlto Copley), le robot va alors prendre vie et, élevé comme un enfant par le duo, il va découvrir le monde ultra-violent de Johannesburg. Mais Vincent Moore (Hugh Jackman), un concurrent de Deon, est bien décidé à imposer son propre prototype de robot, en lieu et place de Chappie et de ses semblables...
Dernier métrage de Neill Blomkamp, Chappie fait preuve des mêmes défauts et qualités que ses oeuvres précédentes, en peut-être plus exacerbés. D'ailleurs, on a presque l'impression de voir une suite directe à District 9 ou Elysium, tant visuellement, on est dans le même univers : un peu de diversité et de renouvellement ne ferait pas de mal, même si en contrepartie, cet univers familier permet à Blomkamp d'assurer des effets spéciaux excellents de bout en bout.
Reste que le film, un peu longuet, paraît aussi assez brouillon : il y a là plusieurs idées fortes qui évoluent chacune de leur côté, comme autant de moyen-métrages intéressants (une relecture de Robocop vs ED209, un propos sur l'intelligence artificielle, Chappie élevé par deux criminels qui deviennent soudain parents, l'impact d'une force policière robotisée, etc) qui peinent à vraiment se développer et coexister en harmonie. D'autant que Blomkamp ne fait pas forcément dans la subtilité ou dans l'absence de manichéisme (les antagonistes sont ainsi très simplistes et basiques).
Paradoxalement, Die Antwoord s'avèrent plutôt convaincants dans leurs rôles respectifs, et si Chappie est toujours parfaitement crédible visuellement... malheureusement, on ne peut pas en dire autant de Sharlto Copley, qui le double et l'a motion-capturé. Dès que Sharlto ouvre la bouche, Chappie sonne "faux". Il sonne trop humain, il sonne trop comme Sharlto forçant son accent, et pas comme un robot qui découvre le langage humain... très rapidement, malgré les sfx superbes, on peine à considérer Chappie comme un personnage à part entière, on n'entend plus que Sharlto, on ne voit plus que la gestuelle exagérée de Sharlto, et finalement, on peine à accrocher au parcours émotionnel du personnage.
Reste cependant que le spectacle est au rendez-vous, et que l'on ne s'ennuie pas. Mais malgré tous les efforts techniques, Chappie ne convainc pas vraiment, et échoue à créer un véritable lien émotionnel avec le spectateur... ce qui est d'autant plus problématique que c'est tout l'enjeu du film.
3/6
Publié le 2 Juin 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Jeunesse, Science-Fiction, Found Footage, Thriller
Jeune lycéen séduisant, sportif, et passionné de sciences, David (Jonny Weston) a pour rêve d'entre au MIT. Pour décrocher cette place, il a besoin d'un projet hors-norme, et il fouille donc dans les archives de son père, où il découvre des plans pour une machine à voyager dans le temps. Avec ses amis, et sa soeur, David va alors construire la machine en question, et exploiter ses pouvoirs pour son profit personnel... ce qui n'est pas sans conséquences.
Généralement, il est impossible pour moi de détester un film de voyage temporel, tant le concept en lui-même est suffisamment fort pour rendre le plus mauvais métrage supportable. Mais là... on n'est pas passé loin du rejet pur et simple.
La faute à un métrage au format found-footage particulièrement inutile, implausible, et agaçant (surtout vers la fin, lorsque la caméra est abimée, et que l'image est blindée de faux parasites numériques), qui met en scène un protagoniste peu attachant (le personnage ne pense qu'à lui de bout en bout), dans un récit balisé et dérivatif qui est particulièrement mal rythmé.
En fait, c'est bien simple, rien que le premier quart d'heure de mise en place semble en durer le triple, et lorsqu'ensuite les protagonistes commencent à remonter le temps pour jouer au loto, faire la fête, triompher en classe, ou assister à un concert, c'est rapidement l'encéphalogramme plat chez le spectateur.
Bref, un film mou, agaçant, à la logique interne et à la continuité bancales (les cercles concentriques sur le tableau noir ne sont pas identiques au sein d'une même scène, par exemple), et qui tente de faire une version "pour les nuls et pour les jeunes" de nombreux autres films de sf bien plus réussis, rigoureux et intéressants.
1.5/6
Publié le 1 Juin 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, WWE
La carte le laissait fortement pressentir : prise de risque zéro sur ce PPV qui n'est disponible que pour les abonnés au Network, et donc qui devrait s'avérer sans le moindre changement de titre, ou enjeu sérieux.
WWE Elimination Chamber 2015 :
- Tag Team Elimination Chamber, Tag titles. Une EC qui favorise les champions en titres dès le début, puisqu'ils sont à trois dans leur cellule... et un match plutôt fun et acrobatique (bien que bordélique, un poil trop long et sans vrai suspense), avec un ou deux catcheurs qui se croient dans un Ultimate X et font de la grimpette. Sans surprise, la tag division ouvre le PPV avec un match réussi, et Cesaro est awesome.
- Nikki Bella vs Paige vs Naomi, Divas Title. Là aussi, un match solide et assez athlétique, mais sans la moindre surprise. Le mot d'ordre, ce soir, c'est "status quo".
- Cena vs Kevin Steen. Très bon match, bien que typique de Cena (tout le monde se dégage des finishers de tout le monde), et une victoire somme toute logique, puisque le titre de Cena n'était pas en jeu. Content de voir que Steen a droit à son moment de gloire (quand bien même ce serait sur un PPV limité au Network, et même si Steen va certainement retourner à NXT après avoir fait le job pour Cena au prochain PPV), et une bonne promo post-match.
- Neville vs Bo Dallas. Un match basique, routinier et assez plat. Bof.
- IC Elimination Chamber. Mini botch avec la cellule de Mark Henry qui s'ouvre prématurément, et déséquilibre tout le reste du match, d'autant qu'ils avaient visiblement prévu (?) un truc avec Sheamus coincé dans sa cellule. Bref, un beau bordel pas très intéressant, manquant de star power, et avec un déroulement quelconque. (quant au vainqueur, téléphoné vue la présence de Dbry en bord de ring, car ils sont meilleurs potes IRL.) M'enfin les lutteurs ont fait de leur mieux.
- Promo backstage bien cheesy et apprise par coeur par Ambrose.
- Rollins vs Ambrose, HW title. Un bon match, techniquement parlant, mais tellement surbooké, et avec un finish tellement prévisible (status quo !) que j'ai vraiment eu du mal à m'y intéresser.
Un PPV assez solide, je dois dire, pour de la WWE. Les enjeux de tous les matches étant nuls et non avenus, les bookers ont laissé les lutteurs faire leur truc, et ça s'est bien passé pour la plupart : la première moitié était très bonne, la seconde nettement plus moyenne, mais dans l'ensemble c'était honorable. Dans deux semaines, Money in the Bank, et des rematches probables.
Publié le 31 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Action, Fantastique, UK, Thriller
Suki (Katie Cassidy) est une jeune femme déséquilibrée, hantée par d'innombrables personnalités autodestructrices ; alors qu'elle s'installe dans un immeuble empli de pensionnaires toutes malades mentales, et qui se suicident les unes après les autres, Suki suit un traîtement étrange, la "Brûlure siamoise", qui élimine une à une ces personnalités envahissantes. Mais une question de taille reste posée : laquelle de ses personnalités restera à la fin du traîtement...?
Adaptation d'un comic-book anglais, avec plein de visages familiers : Katie Cassidy (alors encore épargnée par les régimes et/ou la chirurgie période Arrow) Garret Dillahunt, Michelle Trachtenberg (au look improbable), Gina Gershon, Sasha Grey, Kunal Nayyar, Billy Campbell, Eliza Dushku (...) pour un tout ultra-stylisé (avec un style paradoxalement très générique/années 90), mais bordélique, assez fauché, et pas vraiment crédible pour un sou.
D'autant que le tout fait fortement penser à The Ward de John Carpenter, ou à Identity de James Mangold, mais sous une couche de peinture et de design fanservice très Sucker Punch.
M'enfin c'est plutôt bien joué par tout le monde (notamment Cassidy), et ça se regarde tranquillement, même si au final, c'est trop éparpillé pour vraiment convaincre.
3/6
Publié le 30 Mai 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA
Ultime Impact du mois de mai, et ultime Impact du vendredi soir, ce show arrive au terme de deux semaines chaotiques pour la compagnie, puisque, profitant de l'absence de nouveau show la semaine dernière, les dirt sheets se sont déchaînées contre la compagnie, en annonçant, ni plus ni moins, l'annulation d'Impact dès Septembre.
Ce qui a entraîné une réplique agacée de la compagnie, réplique en partie sabotée par Destination America, qui a annoncé l'arrivée de la ROH (apparemment négociée dès Novembre dernier, avant même qu'Impact ne soit signée) en lead in d'Impact dès la semaine prochaine.
Traduction : c'est le bordel. Et c'est assez amusant que ces fameuses dirt sheets si bien informées n'aient réussi à prévoir ni le changement de case horaire, ni la signature de la ROH...
Impact 29/05/2015 :
- EY dans sa voiture, en train de donner une interview, mais Angle l'attend sur place et mini-brawl, interrompu par la sécurité
Josh Matthews & Al Snow aux comms.
- Gail vs Taryn, Cage match. Démarrage sur les chapeaux de roue, et une très belle énergie des deux femmes. Chouette match d'ouverture.
Un bon show, à l'action convaincante, et sans réel meublage. Même le segment de Love/Velvet était potable, c'est dire...
Publié le 29 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Comédie, Romance, PixL
Avocate spécialisée dans les divorces, Katherine (Larisa Oleynik) ne croit plus en l'amour, malgré les fiançailles heureuses de sa meilleure amie Marcie (Laura Breckenridge). Marcie, justement, encourage son amie à trouver un nouveau compagnon qui, selon les prédictions de sa manucure, s'appellera "Michael" : elle organise alors des rendez-vous pour Katherine avec tous les Michaels de leur entourage, y compris l'un des ex de l'avocate. Mais Tom (Brant Daugherty), un auteur veuf et témoin du mariage de Marcie, commence alors à s'intéresser à la situation...
Une rom-com PixlTV ultra-générique, mollassonne, et pas très intéressante, même si elle ne se prend jamais trop au sérieux.
Dommage qu'ils aient préféré garder Laura Breckenridge au second plan, elle était un lead sympathique dans Coup de Foudre pour Noël.
Et de manière globale, tous ces téléfilms au budget limité ont un problème pour caster des personnages masculins un tant soit peu intéressants, c'est assez flagrant lorsqu'on en regarde quelques-uns à la suite.
1.75/6
Publié le 28 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Drame, Thriller, Science-Fiction, Action
Autómata
Dans un monde post-apocalyptique, où l'humanité ne survit que grâce à l'aide de robots intelligents obéissant à des règles strictes et précises, Jacq Vaucan (Antonio Banderas), agent d'assurance travaillant pour la compagnie qui produit ces robots, enquête sur des incidents inexplicables impliquant ces derniers. Bientôt, il découvre que les êtres artificiels ont découvert un moyen de dépasser leur programmation, pour devenir des formes de vie à part entière...
Un long-métrage d'anticipation plutôt joli visuellement, mais particulièrement basique et dérivatif.
On pense à Asimov, on pense à I, Robot, on pense à des tonnes et des tonnes d'oeuvres sur le même sujet, celui de la création d'une nouvelle forme de vie robotique, et de ses interactions avec l'humanité.
Reste que le tout est très réussi visuellement, pour un budget minuscule de 15M$, et qu'à part Dylan McDermott en roue libre, c'est globalement assez bien joué.
Dommage cependant que ça n'aille pas plus loin que ça, que ce soit aussi générique, et que ce soit trop long pour ce que ça raconte.
2.75/6
Publié le 27 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance
L'Amour au Fil des Pages (Love by the Book) :
Rêveuse, idéaliste et incorrigible romantique, Emma (Leah Renee) vit dans sa bulle, et gère une librairie aux finances vacillantes, tout en espérant trouver son prince charmant, à l'instar de sa soeur Marilyn (Cherilyn Wilson) et de son fiancé. Lorsqu'elle rencontre un homme irrésistible, Emma doit alors gérer de front cette nouvelle relation apparemment parfaite et idyllique, et ses rapports conflictuels avec Eric (Kristopher Turner), un consultant d'entreprise réaliste, cynique et volontaire, qui est par ailleurs le fils de l'investisseur principal de la librairie (John Schneider).
Pour être franc, je n'ai jeté un coup d'oeil à ce téléfilm Hallmark que pour Cherilyn Wilson, qui m'avait fait très forte impression dans Parasomnia, et qui depuis enchaîne les rôles télévisés anecdotiques plutôt que de trouver un rôle à sa mesure.
Et là, c'est malheureusement exactement la même chose, puisqu'elle joue les seconds couteaux dans un métrage de la même scénariste que Mon George à moi... et vu à quel point Mon George à moi m'avait horripilé, il n'est guère surprenant de retrouver ici les mêmes défauts : distribution principale insipide et peu sympathique, dialogues maladroits et forcés, musique agaçante, platitudes génériques débitées par les personnages, rythme mollasson, et une héroïne bavarde, immature et abrasive, que le récit prend un malin plaisir à rendre antipathique, avant de lui apprendre la vraie vie, et de la remettre dans le droit chemin.
Bref, c'est tout aussi mauvais, et cette pauvre Cherilyn Wilson fait de la figuration, ce qui est assez frustrant, d'autant que l'actrice principale est vraiment, vraiment transparente et quelconque.
1/6
Publié le 26 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Thriller, Science-Fiction
En 2018, après l'apocalypse des machines, John Connor (Christian Bale) voit son destin de leader de la résistance contre Skynet bouleversé par l'apparition de Marcus Wright (Sam Worthington), un inconnu amnésique à la nature énigmatique. Et alors que les deux hommes plongent au coeur des lignes ennemies, Connor doit choisir entre faire confiance à Wright, et sauver le reste de l'humanité...
Premier re-visionnage du film depuis sa sortie, et pas de surprise, le résultat est toujours ultra-mitigé.
Oui, c'est spectaculaire, et les effets spéciaux et la musique d'Elfman sont dans l'ensemble réussis, mais le tout reste un métrage affreusement mécanique (logique, me dira-t-on, pour un film de robots), avec un John Connor surjoué et invulnérable (à la John McClane), un paquet de personnages secondaires à l'épaisseur de papier à cigarettes, une écriture et des dialogues finis à la truelle, et du fanservice constamment à la limite du too much.
Cela dit, étonnamment, Sam Worthington est meilleur ici que dans tout le reste de sa filmographie, et McG remplit son rôle de réalisateur sans déshonneur, puisqu'il se permet même quelques scènes assez bien troussées visuellement.
2.5/6
Publié le 25 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Science-Fiction, Fantastique, Thriller
Génie informatique torturé et reclus, Qohen Leth (Christoph Waltz) oeuvre au sein d'une société dystopienne, où il tente de résoudre un théorème existentiel improbable pour le compte du Management (Matt Damon). Mais progressivement, la fatigue et la folie s'emparent de lui, une situation guère aidée par les interruptions de la belle Bainsley (Mélanie Thierry) et de Bob (Lucas Hedges).
Un style visuel typiquement Gilliamesque (peut-être trop, d'ailleurs, on frôle le cliché formel), un récit très confus et hermétique qui accumule les idées et les propos, sans jamais parvenir à les cristalliser en un tout pertinent et accessible.
Résultat : c'est répétitif, c'est bordélique, c'est fatiguant, et malheureusement, c'est assez peu avenant. Dommage, la distribution est plutôt bonne.
2.75/6
Publié le 24 Mai 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, TNA
Slammiversary 2014. Aussi je me suis tourné vers...
(même si l'étranger a eu droit à une version "patchwork" d'Impact que je tenterai de rattraper un peu plus tard dans la semaine si elle surgit sur le web), remplacé par la diffusion deTNA One Night Only - Xtravaganza 2015 :
- JB & Josh Matthews aux comms, et un retour malheureux de la réalisation tout en plans serrés, en zooms inutiles, et en montage bancal. Dommage.
- Sonjay Dutt vs Tigre Uno. Un match laborieux : Sonjay a toujours été un peu enclin aux botches, et aux matches brouillons, et Tigre fait de la lucha (dont c'est un peu le concept), donc le résultat est bordélique, n'a pas de vrai rythme ou de construction, et ce n'est clairement pas aidé par la réalisation balbutiante, et par le public mollasson.
- Backstage, Kenny King se plaint que personne ne le respectait à sa juste valeur avant le BDC. Bonne promo.
- Promo brève de Parks, et promo moyenne de Rios.
- Kenny King vs Pepper Parks vs Jay Rios. Un triple threat plutôt réussi. Parks est un compétiteur intéressant, je trouve... peut-être parce qu'il me rappelle Petey Williams période "mini-Steiner qui fait de la musculation tout le temps". Les commentaires, par contre, rivalisent avec ceux du duo Taz/Tenay dans leur nawak.
- Manik vs Mr 450. Pas très impressionné par 450, malgré son viseur à la DBZ. Manik, lui, est toujours particulièrement sous-estimé, je trouve, il est excellent.
- (Face) Taryn backstage, pour faire un peu de hype au sujet du ladder match de ce soir.
- Sanada vs J-Cruz vs Steve. Matthews en roue libre, qui dit nawak pendant les entrées des catcheurs et pendant tout le match. Affrontement pas désagréable, sans plus.
- Spud backstage, motivé.
- Meublage avec le X-Div title match de Slammiversary 2014.
- Spud vs Dalton "le Paon" Castle (aka Ashley Remington à la Chikara). Castle qui flamboie, prend des poses étranges, et se pointe avec deux valets sexy sous le regard dubitatif de Spud = ; plutôt fun, je dois dire, mais là aussi sans plus.
- Zema vs Mikaze. Le public décédé qui se réveille pour chanter "Mor-tal Kom-bat" à Mikaze = probablement le moment le plus mémorable de ce match assez générique.
- 5-way KO Ladder match. Match assez réussi, malgré le finish raté.
- Davey Richards vs Eddie Edwards. Match avorté par la blessure d'Edwards. Dommage, c'était très bien parti.
- Aries vs Matt Hardy. Un très bon match entre les deux hommes, devant un public malheureusement à l'agonie.
- Ultimate X. J'avoue être un peu las du gimmick Ultimate X, que je trouve surexploité. D'autant que les compétiteurs, désormais, sont nettement plus prudents que lors des premiers matches de ce genre, et donc l'Ultimate X est nettement moins spectaculaire. Bel effort des participants, cela dit, et notamment de Tigre Uno et de Spud
Outre les problèmes techniques (quasiment pas de hard camera, des zooms constants, des choix de caméra hasardeux), le public amorphe, et Josh Matthews au bout du rouleau (il l'admet lui-même vers la fin, quand il ne parvient plus à se souvenir des matches qui se sont déroulés une demi-heure plus tôt) après plusieurs jours de doublage en studio, les matches n'étaient pas particulièrement mémorables, et les nouveaux talents invités guère mémorables (d'où l'amnésie de Josh ?). On retiendra surtout Aries/Hardy et le Ladder match des KOs, malgré sa fin bancale.
Publié le 24 Mai 2015 par Lurdo dans Télévision, Critiques éclair, Review, Comédie, Sitcom, Fantastique, Hulu
RIP : Fauchés et sans repos (
Peu de nouveautés dans cette saison 2 : un générique animé assez amusant, et un personnage supplémentaire, celui d'un nain, sidekick du pote dealer du héros.
Le reste est dans la continuité directe de la saison 1, avec des problèmes intrinsèques qui continuent d'être présents ; l'humour slacker/marijuana/pipa/caca/vomi/foutre est lourd, à la longue ; le format "ghost of the week" finit par être mécanique et formulaïque jusqu'à l'écoeurement, un souci d'autant plus notable que le show est présenté en mode binge-watching par Hulu ; les personnages sont presque tous des connards, que ce soit le lead, l'antagoniste, le nain, et même la fantômette dès lors qu'elle se rapproche de sa copine fantôme ouvrière ; et il y a une fâcheuse tendance à désamorcer le moindre cliffhanger ou la moindre évolution dès la scène suivante, ce qui est assez agaçant.
Après, le duo principal "slacker & sa copine fantôme" ne fonctionne pas trop mal, et le développement de sa relation fonctionne plutôt bien, même si le tout est ultra-prévisible. D'ailleurs, dans le registre "prévisible" la première moitié de cette saison de 13 épisodes s'avère assez quelconque, et enchaîne les épisodes basiques ; il faut attendre la seconde moitié pour que les scénaristes se lâchent un peu, avec en prime quelques guests sympatoches (Danny DeVito, Fred Armisen, ou encore James Franco en pervers exhibitionniste, et Zachary Levi en Abraham Lincoln), et des épisodes qui donnent plus dans la parodie ouverte de genres (théâtre, film de casse, buddy cop movie des 80s, épisode de Noël) que dans le GOTW. D'ailleurs, ce n'est pas surprenant de voir que le show commence à se lâcher dès qu'il met de côté l'antagoniste du héros, et dès qu'il fait revenir le blob en plastique.
Mais quand l'antagoniste revient, dans le dernier épisode, ça retombe assez à plat. Donc une saison 2 assez bipolaire, très moyennement convaincante, mais finalement, comme je le disais plus haut, dans la continuité de la saison précédente, pour le meilleur et pour le pire.
Publié le 23 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie, Romance, Drame
Charlie Darby (Matt LeBlanc), proviseur d'un lycée, a tout pour lui : apprécié de ses amis, de ses collègues et de ses élèves, il est charismatique, charmant et charismatique. Seul problème : dès qu'il s'engage dans une relation sérieuse, il se transforme en monstre de jalousie et de possessivité, paranoïaque et obsessif. Bien décidé à ne plus se laisser dévorer par des relations douloureuses, il choisit alors de ne plus faire l'expérience que de relations sans lendemain... jusqu'à ce qu'il rencontre Molly (Ali Larter), une ex-danseuse dont il s'éprend immédiatement. Mais bientôt, sa psychose ressurgit...
Une comédie romantique indépendante narrée par Adam Rodriguez, en meilleur ami de LeBlanc, lequel s'amuse à jouer les hommes aigris, cyniques et amers, revenu de toutes les choses de l'amour et ultra-jaloux.
Problème : le personnage est tellement déséquilibré et obsessif qu'il en devient glauque et agaçant, alors que son comportement est censé être drôle et ridicule.
Il y a donc bien un problème de ton dans cette comédie indépendante, qui tente de rendre comique un problème de maladie mentale visiblement assez sérieux, et n'y parvient pas ; ce qui est assez dommage, d'autant que les seconds rôles sont sympathiques, entre Rodriguez, Larter, Ashley Williams, Rachael Harris, ou encore Chevy Chase en voisin porn-addict.
2.25/6
Publié le 22 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Télévision, Hallmark, Comédie, Romance
Trompée par son compagnon, Annie Butler (Sarah Lancaster), une apprentie auteure, décide de suivre les conseils d'un livre d'auto-thérapie, et d'imaginer un petit-ami parfait, George, dont elle fait le sujet d'un livre. Lorsque ce livre est acheté par une maison d'édition dirigée par Della Hendershot (Vivica A. Fox), cependant, Annie est contrainte de prétendre que George existe réellement, et que son roman est en réalité un livre autobiographique... et pour ne rien arranger, elle doit trouver un George crédible à présenter au public...
Un téléfilm Hallmark assez mauvais, principalement parce que, malgré le capital-sympathie de Sarah Lancaster, son personnage est à la limite du détestable : elle est immature, égoïste, rêveuse et crédule, elle débite des platitudes sur le destin, la vie et l'amour, elle a la profondeur émotionnelle d'une gamine de 12 ans... bref, le personnage principal est à baffer, les personnages secondaires sont tous creux et mal castés, la musique est envahissante, et de manière générale, c'est mal écrit, avec des dialogues bancals et laborieux, interprétés de manière forcée et peu subtile. À oublier très vite.
1/6
Publié le 21 Mai 2015 par Lurdo dans Catch, Critiques éclair, Review, Télévision, NXT
Hier soir, c'était "le meilleur show de catch de tous les temps" (d'après l'interweb), à savoir
NXT Unstoppable - 20/05/2015 :
- Vidéo générique qui met en scène pourquoi Hideo ne sera pas là ce soir, alors même que HHH l'avait déjà annoncé il y a quelques jours, mais bon, ce n'est pas grave.
- Roh la vache l'entrée de Finn Balor est tellement cheesy... j'ai l'impression de voir Delirious faire son entrée en scène.
- Okay, le public m'a perdu dès son "that was awesome" avant même le premier match.
- Balor vs Breeze. Un match potable, mais assez lent, et avec pas mal de rest-holds. Le public est particulièrement agaçant, à chanter tous les clichés possibles et imaginables du public smark basique ("please don't die" pour un plongeon depuis 1m90 de haut :rolleyes:).
- Dana Brooke & Emma vs Charlotte Flair & Bayley. Emma totalement transparente et méconnaissable en heel, et un tag match assez basique. RAS.
- Rhyno vs Baron Corbin. Corbin ne ressemble à rien (enfin si, à un CAW baclé dans un jeu WWE) et le match est un match de Rhyno typique. RAS.
- Enzo & Big Cass vs Blake & Murphy. B & M sont génériques au possible, Enzo & Cass sont amusants, et le public leur mange dans la main. Tag match standard, RAS. Par contre, le heel turn d'Alexa Bliss, facepalm.
- Becky Lynch vs Sasha Banks, NXT women's title. J'avais de gros gros espoirs pour ce match, et en voyant Becky démarrer le match avec du chain-wrestling, j'étais comblé. Malheureusement, quand Banks prend l'offensive, ça ralentit considérablement, et on retombe un bon moment dans du travail heel typiquement WWE, à base de rest-holds. M'enfin dans l'ensemble, c'était tout de même un bon match. Le public est toujours agaçant au possible, par contre, à encourager la maychante.
- Zayn vs Owens, NXT Title. Un peu de meublage, un public qui chante "John Cena sucks", un Zayn qui domine un temps, jusqu'à ce que le match s'arrête après 6 ou 7 minutes, avec un Zayn blessé, un Owens qui le démolit, tous les arbitres & Regal qui tentent de s'interposer, et Samoa Joe qui fait son début pour sauver Zayn. Face à face de cinq minutes pour conclure.
Encore une fois de la hype abusive, avec une fanbase qui, sur le web, te survend le show comme le best of the best of the world, quand en fait, c'était un bon show d'une heure. Mais d'une heure seulement, car la première heure était tout à fait générique et oubliable, avec de l'action du niveau d'un Raw : rien de mauvais, mais rien de mémorable. La seconde heure, elle, répondait un peu plus à l'appel, avec un très bon match féminin et un main event potable qui valait surtout pour son post-match. Mais reste que NXT souffre vraiment de sa fanbase incapable d'être réaliste et modérée, comme la fanbase de la ROH en son temps...
Publié le 20 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Action, Aventure, Fantastique
Conan le Cimmérien ( Jason Momoa), guerrier puissant et expérimenté, écume l'Hyborée à la recherche de Khalar Zym (Stephen Lang) et de ses troupes, qui ont réduit sa tribu en cendres, et tentent désormais de trouver la vierge (Rachel Nichols) qui permettra à Zym de conquérir le monde...
À sa sortie en salles, j'avais dit ceci :
"Un Momoa qui est très bien, une Rachel Nichols honorable (idem pour McGowan, même si elle cabotine un peu plus), des sidekicks daubesques, une 3D inutile (sauf sur certains plans), une musique calamiteuse, un scénario bancal (au prologue interminable, et au climax faiblard) et une réalisation de DTV, qui échoue dans 80% des scènes à cacher la misère et à rendre le monde de Conan crédible.
Et pourtant, je partais relativement optimiste, n'ayant lu aucun avis préalable, et m'attendant à une série B sans prétentions... mais non, même pas. C'est trop mal filmé pour ça. En l'état, c'est du niveau d'un Kull The Conqueror, en un peu plus friqué.
3/6 sur une échelle de DTV, 1.5/6 sur une échelle de film cinéma.
(et je n'échange pas un Conan le Destructeur, tout familial et cheesy qu'il puisse être, contre ce Conan bancal et énervant. Au moins Dagoth a plus de gueule que les tentacules anonymes qui n'arrivent pas à toucher Momoa, que les hommes-des-sables sur trampoline, ou que le masque-magique-qui-ne-sert-à-rien...)"
Et aujourd'hui, après une nouveau visionnage du métrage, je... euh... je ne suis pas arrivé au bout du film.
Oui, j'avoue, je suis faible, mais j'ai jeté l'éponge après 80-90 minutes. La faute à un prologue/origin story toujours beaucoup trop long (26 minutes pour raconter sans le moindre rythme, style ou poésie ce qui en prenait la moitié dans l'original), à un univers terne, sombre et affreusement générique, et à un ton mortellement ronflant et sérieux, qui ne parvient jamais à donner la moindre énergie au film (déjà pas aidé par la musique passe-partout au possible).
Pour faire simple, c'est long, c'est mou, c'est soporifique, et malgré Momoa qui fait de son mieux, ça n'est jamais intéressant.
1/6
Publié le 19 Mai 2015 par Lurdo dans Critiques éclair, Cinéma, Review, Science-Fiction, Action, Thriller, Aventure
Trahi par les Necromongers, et abandonné sur une planète déserte, Riddick (Vin Diesel) le dangereux Furyen doit désormais reprendre contact avec son côté bestial pour espérer survivre. Et lorsqu'il parvient à réactiver une balise de détresse, ce sont deux équipages de mercenaires rivaux qui arrivent pour le capturer : entre ces ennemis et les innombrables créatures meurtrières de son nouvel environnement, les chances de survie de Riddick sont de plus en plus faibles...
À l'époque de la sortie en salles, j'avais dit ceci :
"Ce n'était pas désagréable, sans plus. La VF est calamiteuse, et plombe l'ensemble, et le rythme bâtard (ainsi que la fin précipitée) laisse présager d'un Director's Cut plus étoffé, mais dans l'ensemble, c'est de la série B sympatoche, qui a probablement souffert de sa gestation difficile. J'attends le dvd version longue pour vraiment me décider. 3/6"
Dont acte, et vision du film en VO & édition Extended/Unrated/Director'sCut/quelque soit le nom donné à la version longue.
Et c'est tout le métrage que je revoie largement à la hausse. Le premier tiers du film, avec Riddick en solitaire, seul contre les éléments, est un succès incontestable, original, osé, et particulièrement rafraîchissant ; le tiers suivant, lorsque le film nous refait un Pitch Black 2.0, et change de point de vue pour adopter celui des mercenaires tués un à un par Riddick, est moins réussi, principalement parce qu'il sent la redite, et que le meneur des mercenaires miteux n'est pas le meilleur acteur du monde ; heureusement, le dernier tiers oppose tout ce petit monde à des créatures au rendu très réussi, et donne lieu à un métrage particulièrement bien réalisé et mis en images. Et puis cette conclusion rallongée, aux portes de l'Underverse, donne particulièrement envie d'une suite, là, maintenant, tout de suite...
À vrai dire, le seul vrai bémol que j'aurais à faire au métrage, c'est l'utilisation de ces motos volantes, jamais convaincantes ni très bien intégrées. Elles cassent un peu l'immersion et la vraisemblance de l'univers, et auraient pu être remplacées par un autre moyen de transport.
Mais le film, donc, en comparaison de la version ciné : la VO est forcément supérieure à la VF, le rythme est nettement plus harmonieux une fois les rajoux pris en compte, la fin est largement supérieure à son homologue salles, et le tout se hisse sans problème d'un 3/6 à un
4.25/6