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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Un film, un jour (ou presque) #225 : Crazy Dad (2012)

Publié le 11 Janvier 2016 par Lurdo in Critiques éclair, Cinéma, Review, Comédie

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine (tant que j'arriverai à tenir la cadence ^^), et des mini critiques d'une dizaine de lignes, tout au plus.

Crazy Dad (That's My Boy) :

À l'âge de 13 ans, Donny (Adam Sandler) a mis enceinte son institutrice trentenaire (Eva Amurri) qui, rapidement incarcérée, a donné naissance à Todd (Andy Samberg) depuis sa cellule. Mais alors que ce dernier a su évoluer et se détacher de son passé en changeant de nom, en se lançant dans la finance, et en se fiançant, Donny, lui, est toujours immature et idiot, au point d'avoir perdu tout contact avec son fils. Jusqu'au jour où des problèmes d'argent amènent Donny à tenter de renouer avec sa progéniture...

Les films d'Adam Sandler sont toujours un équilibre précaire entre humour graveleux et absurde, bon fond généreux et familial, et caméos improbables.

Parfois, ça fonctionne très bien, et parfois, comme ici, c'est trop déséquilibré pour convaincre.

Déjà que ce That's My Boy joue avec le feu, cumulant des thématiques sensibles comme l'inceste, la gérontophilie et l'hébéphilie, mais en plus il frôle les deux heures, et appartient à cette catégorie de films Happy Madison dans lesquels Sandler tente de composer un "personnage" (comprendre "adopter un accent idiot, et mettre une perruque") auquel on ne croit jamais.

Au final, ce film très très con reste cependant regardable, principalement grâce à une distribution sympathique, à de nombreux caméos amusants (Vanilla Ice ^^), à une illustration musicale très "hard rock 80s", et à une volonté de provoquer sans se préoccuper des réactions qui, finalement, rendent le tout attachant.

Con, pas franchement bien écrit ni intéressant, mais (un peu) attachant.

2.75/6 (en tout cas, comme souvent, ça ne méritait pas forcément la volée de bois vert qu'il a reçu)

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