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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #usa catégorie

Christmas Yulefest 2024 - The Finnish Line (2024)

Publié le 21 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Télévision, Hallmark, USA, Review, Sport, Finlande, Noël, Yulefest, Christmas

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Finnish Line (2024) :

Parce qu'elle a décidé d'honorer la mémoire de son père, célèbre musher ayant tout quitté pour fonder une famille, Anya Kivela (Kim Matula) part avec sa meilleure amie et coéquipière Elyse (Nichole Sakura) pour la Finlande, où elle retrouve son cousin Lavi (Benedikt Gröndal) et où elle va participer à la compétition Joulurauha, une grande course de chiens de traîneau se déroulant à Noël autour du cercle arctique...

Une excellente surprise que cette rom-com Hallmark sportive avec des chiens, de la neige, un vrai méchant, des Finlandais sympathiques, une Nichole Sakura (Cheyenne de Superstore) attachante, et une Kim Matula qui tient bien son rôle, parvenant à créer une relation pleine de sarcasme et d'alchimie avec Beau Mirchoff, qui interprète un journaliste qui suit l'équipe d'Anya.

C'est léger, c'est dynamique, ça part dans des directions inattendues, bref, c'est plutôt réussi, tout ça, même s'il faut bien avouer que le tout sent par moments franchement l'opération commerciale de l'Office du tourisme de Finlande et du Village du Père Noël de Rovaniemi ("venez tourner chez nous en période creuse, on vous loge, on vous nourrit, on vous fournit l'équipe technique !").

Un téléfilm rafraîchissant, qui aurait pu faire partie des films hivernaux de Hallmark habituellement diffusés en janvier, mais dont la petite touche festive est tout de même agréable.

4/6 

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2024 - Jingle Bell Race (2024)

Publié le 20 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Télévision, Romance, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Jingle Bell Race (2024) :

Institutrice dynamique mais casanière, Avery Muller (Ashley Williams) est inscrite par sa sœur à The Great Holiday Dash, une course au trésor télévisée prenant place à Chicago et dans tout le pays aux alentours de Noël. Là, elle est mise en équipe avec Wes (Andrew Walker), ex-pro de hockey récemment retraité, et prêt à tout pour rester sous le feu des projecteurs. Malgré leur relation conflictuelle, le duo va alors tout faire pour gagner les deux millions de dollars à la clef de cette course mêlant physique et intellect...

Et bien voilà, une rom-com dynamique et ludique, qui fait plaisir à voir, surtout que le dernier métrage d'Ashley Williams pour Hallmark, Falling Together (diffusé à l'automne, critique en ces pages dans le cadre de la Quinzaine St Valentin 2025 à venir) était assez décevant et fatigant, avec une Ashley Williams en mode je suis surexcitée, je me mêle de tout, et je veux que tout le monde se mette au même niveau d'énergie et de motivation que moi.

Ici, pas de ça, mais une Ashley délibérément plus calme et posée, qui est associée à un Andrew Walker en sportif boulet bas de plafond, pour un couple qui fonctionne très bien, et entraîne le spectateur dans ce sous-Pékin Express limité à quelques États d'Amérique du Nord.

Ce qui n'empêche pas le récit d'être intéressant, de laisser de la place à des personnages secondaires sympathiques (un couple gay qui se forme, une gen Z et une mère de famille qui s'attachent l'une à l'autre, etc), et de passer très rapidement sur le quiproquo habituel du dernier quart d'heure, presque immédiatement résolu, comme si personne dans la production n'était très intéressé par cet élément (et ce n'est pas plus mal).

Peut-être l'un de mes téléfilms préférés de la saison, pour le moment. 

4.25/6

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Christmas Yulefest 2024 - Sur la route du Père Noël (2023)

Publié le 20 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Romance, Fantastique, USA, Review, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Sur la route du Père Noël (Everything Christmas - 2023) :

Obsédée par Noël, Lori Jo (Cindy Busby) n'a qu'une idée en tête à l'approche des Fêtes : tout plaquer pour partir en road trip avec sa meilleure amie Tori (Katherine Barrell), et rejoindre Yuletide Springs, une ville où c'est tous les jours Noël, afin d'y tenir une promesse qu'elle avait faite à sa grand-mère décédée. Mais le trajet est plus compliqué que prévu, d'autant qu'à chaque étape, le duo croise le chemin d'un mystérieux vieillard barbu (George Masswohl) aux capacités étranges, et que les deux femmes rencontrent encore et encore deux séduisants célibataires (Corey Sévier et Matt Wells) qui finissent par les accompagner...

Un téléfilm Hallmark qui, sur le papier, n'était pas désagréable : un Père Noël magique, une héroïne excentrique et sympathique, sa meilleure copine cynique et terre-à-terre, un récit toujours dynamique et en mouvement... et puis en fait, le tout reste étrangement frustrant et inabouti.

Le Père Noël magique est en réalité un illusionniste au grand cœur qui a décidé de mettre un peu de magie dans la vie de LJ et compagnie ; l'obsession de LJ pour Noël frôle parfois la monomanie immature ; la musique est un peu envahissante ; les personnages masculins sont sous-développés (celui de Matt Wells, notamment, est une coquille vide et transparente) ; la fausse neige est un peu trop voyante tout au long du trajet ; les figurants sont assez amateurs ; bref, c'est... mwébof.

D'autant que si l'on prend le film au pied de la lettre, et que Kris Kringle est en fait un homme tout ce qu'il y a de plus normal, ça en fait quand même un stalker de premier ordre qui manipule des inconnus pendant des jours et des jours pour tout savoir d'eux... et le téléfilm n'a pas assez de charme pour que ça passe.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2024 - Unwrapping Christmas 4 : Olivia's Reunion (2024)

Publié le 19 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, USA, Unwrapping, Noël, Yulefest, Christmas, Romance

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Unwrapping Christmas 4 : Olivia's Reunion (2024) :

Olivia (Cindy Busby), la débrouillarde de All Wrapped Up, doit faire une livraison de dernière minute alors que toutes ses collègues préparent le gala de Noël de la ville. Elle réalise alors que Benjamin (Jake Epstein), son ex, est le destinataire de sa livraison, et lorsqu'une tempête de neige s'abat sur la région, Olivia se retrouve coincée dans le chalet de la famille de Benjamin, seule avec lui... 

Dernier volet de la série de quatre téléfilms Unwrapping Christmas, ce métrage est probablement le plus abouti du lot, ou du moins, le moins médiocre. Pourtant, le postulat est particulièrement basique : Olivia, son ex, enneigés dans un chalet... et c'est à peu près tout.

Mais le duo Busby/Epstein fonctionne assez bien, et parvient à conserver l'intérêt du spectateur pendant un temps, entouré d'une neige abondante et totalement fausse, tour à tour numérique, cotonneuse ou mousseuse (j'avoue avoir bien ri lorsqu'ils reprennent enfin leur voiture et qu'ils s'engagent sur une route enneigée... et que des pans entiers de la "neige" bulleuse commencent à s'envoler à leur passage).

Le tout n'est pas désagréable, entrecoupé des mésaventures des trois autres employées de All Wrapped Up aux prises avec le chien un peu fougueux d'Olivia (un toutou adorable) - pas sûr que la continuité avec les événements et les situations présentées dans les trois autres téléfilms soit vraiment irréprochable, mais bon.

Après, lorsque le reste de la famille les rejoint enfin, dans la dernière ligne droit, le soufflé retombe un peu, et le concours municipal de paquets et de rubans, comme toujours, est approximatif et peu crédible au possible.

Dans l'ensemble, cela dit, ça se regarde (mais honnêtement, l'expérience de cette série de quatre téléfilms tournés pour pas cher par Reel One et liquidés par Hallmark sur leur plateforme de streaming n'est pas vraiment un succès).

3.25/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Il faut sauver la maison de Noël (2021)

Publié le 19 Décembre 2024 par Lurdo dans Comédie, Drame, Critiques éclair, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Review, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Il faut sauver la maison de Noël (A Cape Code Christmas - 2021) :

Juste avant Noël, Margot (Katie Leclerc) revient séjourner une dernière fois dans sa maison familiale de Cape Cod, qu'elle et ses frères et sœurs ont décidé de vendre après la mort de leurs parents : mais sur place, elle retrouve Christian (Brent Bailey), un ami d'enfance désormais artiste-peintre renommé, et ses sentiments pour lui réveillent sa nostalgie pour une époque révolue. Retombée amoureuse de Cape Cod - et de Christian -, Margot va alors tenter d'organiser un Noël mémorable, pour convaincre sa famille de ne plus vendre la maison...

Ultime film avec Katie Leclerc visionné cette saison, voici un Cape Cod Christmas qui donne un peu l'impression d'être un patchwork ou un brouillon d'autres films de l'actrice (probablement parce que c'est le fruit du travail du même scénariste/réalisateur) : elle est ici à nouveau une auteure de livres pour enfants en panne d'inspiration, comme dans Lettres magiques au Père Noël, et elle doit ici à nouveau convaincre le reste de sa famille de ne pas vendre un bien immobilier familial juste à avant Noël, comme dans Réveillon à la vanille...

Le tout, dans l'environnement lumineux, relativement ensoleillé, et pas du tout évocateur de Noël de Cape Cod, avec une décoration intérieure assez minimaliste et froide, et une illustration musicale folk qui m'a laissé de marbre.

Bref, un téléfilm pas forcément honteux (les flashbacks sur l'enfance des deux personnages sont mignons), mais qui s'essouffle au bout d'un moment, d'autant que le métrage joue la carte du quiproquo totalement éventé (façon "je t'ai aperçu en train de dîner au restaurant avec une autre femme !") mais ignore totalement le moment beaucoup plus problématique où Margot met Christian devant le fait établi en lui annonçant : "ah, au fait, pour sauver ma maison, j'ai obtenu une grosse avance sur mon prochain livre, mais il va falloir que tu fasses toutes les illustrations : j'ai oublié de te demander si tu étais d'accord ou si tu étais disponible, mais c'est bon, ça ne te dérange pas de tout mettre en suspens de ton côté pour me faire plaisir ?".

Un gros coup de pression (soit il accepte, elle est heureuse, happy end, soit il refuse - ou pire, ne peut pas répondre positivement parce qu'il a d'autres engagements - et c'est le drame) qui, en temps normal, aurait constitué le conflit du dernier quart d'heure d'un film normalement constitué, mais est ici totalement passé sous le tapis.

Mwebof.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2024 - Sugarplummed (2024)

Publié le 18 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Romance, Fantastique, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Sugarplummed (2024) :

Avocate débordée, Emily (Maggie Lawson) rêve d'un Noël parfait avec son époux architecte et ses deux enfants, mais rien à faire : personne ne répond à l'appel. Jusqu'à ce qu'un souhait improbable mène à l'arrivée dans sa vie de Sugarplum (Janel Parrish), l'héroïne d'une série de comédies romantiques de Noël diffusée sur une chaîne populaire, qui, avec ses pouvoirs magiques et tout un assortiment de règles définissant le bon fonctionnement des films de Noël, va commencer à transformer la vie d'Emily... 

Une comédie Hallmark plus décomplexée, qui s'inscrit dans cette veine de parodies du genre de la romcom festive (voir aussi Ma vie est un film de Noël, critiqué hier en ces pages), et qui propose un récit amusant et léger, bien que très caricatural.

Ça cabotine pas mal, ça se moque des clichés du genre tout en les utilisant, bref, si l'on accroche au ton, et à la dernière ligne droite plus sérieuse et sincère (c'est là que ça a légèrement moins fonctionné sur moi), il y a de quoi s'amuser avec ce personnage de quasi Mrs Miracle, sans toutes les connotations angéliques et religieuses, et avec un peu plus de collagène.

Sympatoche, au final, et même si je suis un peu moins enthousiaste que la majorité (ça a fait l'unanimité outre-Atlantique), ça reste sur le dessus du panier de cette saison.

3.75/6 

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Christmas Yulefest 2024 - The Santa Class (2024)

Publié le 18 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Télévision, Fantastique, Romance

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Santa Class (2024) :

Lorsqu'elle hérite de l'école de Pères Noël de son père, Kate (Kimberley Sustad) est loin d'être ravie : l'établissement est en difficultés financières et leurs grands rivaux les écrasent systématiquement lors de la Christmas Cup, une compétition annuelle. Et cette année, avec seulement une poignée d'élèves inscrits (Graeme McComb, Carmel Amit, Gary Jones, Tom Pickett, Ryan Beil, Paul Campbell), l'école est encore plus en difficultés. Jusqu'à ce que Kate et Dan (Benjamin Ayres), ancien employé de la concurrence, récemment renvoyé, tombent au détour d'une route sur un Père Noël perdu et amnésique (Trevor Lerner)... dont le traîneau, situé non loin et qui s'envole aussitôt, ne laisse aucun doute sur l'identité réelle.

L'une des réussistes de la saison pour Hallmark, appréciée de tous les critiques et de la majorité des spectateurs, ce Santa Class est ouvertement une comédie fantastique qui ne se prend pas au sérieux, et propose de nombreux éléments amusants et attachants, dans un gros bazar général assez improbable mais totalement assumé comme tel.

Cela dit, je dois bien avouer que durant le premier quart d'heure de mise en place, un peu brinquebalant et maladroit, je suis resté dubitatif... et puis dès que Santa entre en jeu, déambulant sur la route comme Travolta dans un certain meme, j'ai commencé à me prendre au jeu. 

Entre les élèves tous plus excentriques les uns que les autres (mention spéciale à Paul Campbell en mode immersion pour préparer un rôle), le Santa très attachant et parfaitement casté, la rivalité avec la concurrence, et l'ensemble du récit, au ton toujours léger et volontairement capillotracté, ça fonctionne très bien, même si l'on pourrait regretter une fin un peu abrupte, qui trahit peut-être un récit dégraissé au maximum au montage pour le réduire à 90 minutes.

Mais ça reste très fun, même diffusé aussi tard dans la saison.

4.5/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Ma vie est un film de Noël (2023)

Publié le 17 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Romance, Musique, Noël, Christmas, Yulefest, Télévision, USA, Review, Fantastique

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Ma vie est un film de Noël (Just like a Christmas Movie/Waking up to Christmas - 2023) :

Surbookée et cynique, Emily (Marlie Collins) n'aime pas Noël, et décide de prendre des vacances à Bali pour y préparer une présentation professionnelle importante. Mais la magie d'un Père Noël malicieux l'expédie dans une petite ville du Colorado, où elle découvre rapidement qu'elle est l'héroïne d'une comédie romantique de Noël et de tous les clichés qui vont avec...

Encore une de ces parodies du genre de la rom-com festive (qui tente de s'en moquer tout en en exploitant totalement les clichés), comme on en a tous les ans (ou presque) depuis plusieurs années, cette fois-ci proposée par Reel One... et ce n'est pas une réussite.

Pourtant, le tout est filmé en hiver, avec de la véritable neige partout, donc ça partait bien, mais rapidement, on réalise que Marlie Collis surjoue beaucoup (mais vraiment beaucoup) la professionnelle cynique qui grimace toutes les trois secondes, qui en fait trois tonnes, etc, et que la parodie n'est pas aussi mordante et efficace qu'elle ne pense l'être.

Le résultat, c'est un métrage tour à tour agaçant et balisé, sans rien de bien original, avec un passage musical hors sujet, et qui paradoxalement fonctionne bien mieux lorsqu'il est une comédie romantique premier degré (avec une Marlie Collins nettement plus en subtilité) que lorsqu'il tente de se moquer de ce type de productions.

Cela dit, je ne sais pas si c'est une vanne méta ultra pointue sur le fait que les acteurs des comédies Hallmark et compagnie sont souvent fades et mal castés... mais là, tous les hommes sont insipides et jamais mis en valeur, ce qui n'aide pas forcément à se prendre au jeu de la romance.

2.75/6  

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Christmas Yulefest 2024 - En couple pour Noël (2023)

Publié le 17 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, Canada, Télévision, Romance

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

En couple pour Noël (Coupled Up For Christmas - 2023) :

Pour Noël, Tiffany (Sarah Canning) a décidé de rentrer à la maison, et d'avouer une fois pour toutes ses sentiments à Brett (Joe Perry), son petit-ami d'antan dont la famille passe les Fêtes avec celle de Tiffany. Mais à son arrivée, elle découvre que Brett est en couple avec Matilda (Jocelyn Chugg), une jeune femme bien sous tous rapports. Elle décide alors de les séparer par la force, avec l'aide de Peter (Marcus Rosner), récemment rencontré et qui a besoin de l'aide de Tiffany pour renouer avec son ex. Ensemble, ils se donc font passer pour un couple le temps des Fêtes de Noël...

Encore un téléfilm Reel One acheté, comme tant d'autres, par GAF pour remplir son catalogue de Noël, mais qui, comme tant d'autres, ne fonctionne pas vraiment.

Entre les intérieurs un peu fauchés (niveau décoration, mais aussi niveau éclairage, qui fait très projecteurs de studio par moments), une distribution secondaire particulièrement terne et insipide (Brett, sa copine, l'ex de Peter, la sœur, la barmaid, les parents... personne n'est vraiment mémorable dans tout ça, sauf la mère surexcitée et surbookée), et une héroïne quasiment antipathique (j'aime bien Sarah Canning, mais la fixette de son personnage sur son ex est limite malsaine, et serait probablement mieux passée dans une comédie plus exubérante et décalée - là, ça donne un peu envie de la baffer pour qu'elle reprenne ses esprits), c'est une variation assez laborieuse d'un postulat de départ vu et revu, qui n'a vraiment pour elle que ses extérieurs vraiment enneigés.

C'est mensonges sur mensonges sur mensonges, quiproquos sur quiproquos, et c'est assez agaçant à la longue, voire frustrant, d'autant que Canning et Rosner n'ont pas une mauvaise alchimie, et que leur romance en elle-même (notamment la toute fin) est probablement ce qui fonctionne le mieux dans cette farce assez quelconque.

Dans l'ensemble, gros bof.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2024 - Enchanting Christmas (2024)

Publié le 16 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Review, Télévision, Fantastique

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Enchanting Christmas (aka Jade Frost - 2024) :

En difficultés financières, Ben (Brando White), sculpteur sur glace, crée une princesse de glace pour sa fille Annie (Ava Jarque), conformément au souhait de celle-ci pour Noël. Mais Annie fait un vœu, et à son réveil, la princesse a pris forme humaine. Désormais surnommée Jade Frost (Emily Sweet), cette dernière bouleverse alors la vie de Ben et d'Annie, chez qui elle séjourne le temps des fêtes de Noël...

Le titre original de ce téléfilm est assez clair : on est ici dans une relecture de Jack Frost, en mode romcom télévisée de Noël au budget limité... et malgré cela, j'ai été agréablement surpris par l'ensemble de la production.

Il faut dire qu'en temps normal, ces petites productions indépendantes (qui finissaient, autrefois, sur UpTV ou ION) ont tendance à être vraiment fauchées, pas très bien interprétées, avec un casting de seconde zone, et un déroulement soporifique.

Ici, si l'on n'est pas vraiment non plus dans le haut de gamme des métrages du genre, ce Jade Frost donne plutôt dans le conte de fées moderne saupoudré de romance, avec notamment pas mal de scènes consacrées à la relation de la fillette (assez attachante) et de Jade (un peu terne, mais bon).

Et c'est probablement cette présence accrue du personnage d'Annie, qui a ses propres sous-intrigues, notamment un embryon de romance enfantine assez mignonne, qui fait que le film passe assez bien. Ça, la tête à claques absolue du bad guy (John Donovan Wilson)et le tournage en hiver, dans un chalet enneigé, avec des extérieurs où règne le froid et la neige épaisse.

Ça ne remportera pas de prix, mais en comparaison de certaines productions vues récemment, c'est tout à fait honorable.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2024 - Christmas, Love and Fudge (2024)

Publié le 16 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Canada

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Christmas, Love and Fudge (2024) :

Parce qu'elle doit participer à un concours de pâtisserie télévisé, et qu'il lui faut absolument un ingrédient très spécial pour réussir son projet, Amanda (Erin Karpluk), cheffe à la carrière en berne, se rend dans la boutique de Jackie, qui est la seule à connaître la recette de son fudge mythique. Mais Jackie est en vacances pour les Fêtes, et elle a confié sa boutique à son neveu, Simon (Christopher Russell), qui travaille dans la tech et n'y connaît absolument rien. Malgré leur relation tendue, Amanda et Simon vont alors devoir retrouver tous les ingrédients de ce fudge unique, en suivant les indices laissés dans un poème ayant inspiré sa conception...

Une romcom ReelOne d'apparence assez basique mais qui, sous ses atours de production standard proposée à la vente aux chaînes comme Hallmark et autres, propose en fait un métrage sympathique et dynamique, avec un couple principal qui fonctionne bien, et un récit qui ne se prend pas trop au sérieux.

Une grande partie de ce qui fait le succès de ce CLF, c'est Erin Karpluk, comme toujours attachante, naturelle et amusante, même dans les téléfilms les moins inspirés. Et Christopher Russell (dont c'est le troisième... quatrième... cinquième (?) film de Noël cette saison) de se mettre au diapason et de jouer son personnage avec une certaine décontraction comique assez agréable.

Après, l'histoire n'est pas particulièrement originale, mais le tout est plutôt bien mené, on ne s'ennuie pas à suivre cette course au trésor, et au final, ça se regarde sans effort.

3.75/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Réveillon à la vanille (2019)

Publié le 15 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Lifetime, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Réveillon à la vanille (Christmas à la mode - 2019) :

Depuis la mort de son père, Emily White (Katie Leclerc), sa mère (Kathy Harum) et leur employée Gloria (Caroline Keeler) tentent de faire subsister la ferme laitière familiale en développant leur activité de vente de glaces artisanales, mais en hiver, la clientèle n'est pas là, et la ferme est au bord de la faillite. Jusqu'à ce que Dorothy (Jennifer Ellis), la sœur d'Emily, revienne en ville avec un projet immobilier, pour tenter de convaincre Emily de vendre sa part de la ferme. Cette dernière tente alors le tout pour le tout : effectuer une levée de fonds en ligne pour racheter la part de sa sœur et pouvoir décider enfin seule de l'avenir de l'exploitation. Et pour cela, elle peut compter sur l'aide de Charlie (Ryan Cooper), collègue de Dorothy qui s'est pris de sympathie pour la famille White et leur situation...

Un téléfilm Gaumont acheté et diffusé sur Lifetime en 2019, et qui est donc le troisième film avec Katie Leclerc que je visionne cette saison (après A Very Vermont Christmas et Letters to Santa) : par chance, c'est aussi le meilleur, jusqu'à présent, avec une production tout à fait honorable (hormis les flocons numériques ajoutés sur quelques-unes des scènes extérieures), des acteurs sympathiques (que ce soit le couple principal, ou les personnages secondaires comme la meilleure amie/collègue), un rythme maîtrisé, et un déroulement compétent.

Il y a bien quelques grosses ficelles, les moments "je prie la bonne étoile" sont de trop, et le personnage de la sœur est un peu trop caricatural et forcé pour que son revirement final soit totalement crédible, mais ça a bon fond, c'est un peu plus "rustique", sincère et mélodramatique/moins clinquant et sirupeux que bon nombre d'autres téléfilms du genre...

Bref, je n'en attendais rien du tout, et finalement, c'était tout à fait honorable. 

3.75/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Unwrapping Christmas 3 : Lily's Destiny (2024)

Publié le 15 Décembre 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Romance, Télévision, Hallmark, Noël, Christmas, Yulefest, USA, Review, Unwrapping

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Unwrapping Christmas 3 - Lily's Destiny (2024) :

Lily (Ashley Newbrough), l'une des quatre associées de All Wrapped Up, semble être destinée à croiser le chemin de (Franco Lo Presti), un irrésistible agent immobilier réputé pour être le célibataire le plus demandé de la ville... mais alors qu'elle prépare le gala de Noël de la ville avec ses collègues, elle est interviewée par un journaliste, Sean (Torrance Coombs), dont elle tombe sous le charme.

Troisième volet de la série des Unwrapping Christmas, ce téléfilm se concentre sur Ashley Newbrough, son collagène, et son personnage qui croit au destin et à la magie de l'horoscope. Face à elle, un Franco Lo Presti cabotin au possible, mais à l'écriture bien trop caricaturale, et un Torrance Coombs au regard perçant, mais ici particulièrement fade.

Un triangle amoureux sur fond de concours de décoration de sapin assez générique, avec une rivale insistante et hostile, un scénario pas très intéressant et des dialogues pas exceptionnels. À peine terminé, déjà oublié.

2.25/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Tous les chemins mènent à Noël (2020)

Publié le 14 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Hallmark, Christmas, Noël, Yulefest, USA, Review, Aventure, Critiques éclair, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Tous les chemins mènent à Noël (Cross Country Christmas - 2020) :

Parce que la météo est catastrophique, Max (Greyston Holt) et Lina (Rachael Leigh Cook), autrefois dans la même classe mais s'étant perdus de vue, et ayant sans le savoir réservé des places dans le même avion, sont contraints de traverser ensemble une partie du pays pour rentrer chez eux avant Noël... quitte à prendre une voiture, un train, une camionnette ou même un tracteur.

Encore une relecture de Un Ticket pour deux/Planes, Trains & Automobiles à la sauce comédie romantique festive, comme on pouvait en avoir une tous les ans ou presque à une certaine période. Ici, cependant, ce road-trip fonctionne plutôt bien, principalement parce que le ton n'est pas trop sérieux, que les acteurs se prêtent au jeu et que les personnages secondaires sont intéressants.

Et ce, quand bien j'aurai toujours du mal avec Greyston Holt en lead masculin, et que le personnage de Rachael Leigh Cook paraisse parfois bien trop envahissant et curieux à mon goût. Mais malgré cela, le tout tient plutôt bien la route (sans mauvais jeu de mots), s'avérant même par moments sincère et presque touchant. Presque.

3.75/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Tis the Season to be Irish (2024)

Publié le 14 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Hallmark, Irlande, USA, Review, Télévision

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'Tis the Season to be Irish (2024) :

Spécialiste de la rénovation de maison en vue de les revendre, Rose Walsh (Fiona Gubelmann) achète un cottage irlandais sur un coup de tête et part immédiatement le rénover à l'occasion des fêtes de fin d'année. Mais rapidement, sur place, elle découvre que la maison est quasiment en ruines, et que Sean (Eion Macken), l'agent immobilier/vendeur/président du comité historique local, a profité de sa naïveté et de son attitude. Mais Sean est séduisant, et le charme des fêtes de Noël en Irlande finit par avoir raison des réticences de Rose...

Un téléfilm de Noël Marvista pour Hallmark qui applique la formule bien éprouvée de l'Américaine qui trouve l'amour en Écosse ou en Irlande à Noël, comme on l'a déjà vue à de multiples reprises.

Ici, légère originalité, puisque ça se déroule dans le milieu du house flipping et de l'immobilier, mais à part ça... mouais.

Ce n'est pas mauvais, les paysages sont jolis, l'atmosphère n'est pas désagréable, et le couple principal a une alchimie honorable, mais le tout ronronne un peu au bout d'un moment, et les tentatives de développer des personnages féminins secondaires (la veuve, la pop star incognito, la mère) ne sont pas totalement probantes.

Cela dit, les deux personnages principaux et leurs failles sont développés un peu plus qu'à l'habitude, et le mouton baladeur est amusant, donc...

3/6 (dont 0.25 en moins pour une énième référence pseudo-originale à Die Hard en tant que film de Noël) 

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Christmas Yulefest 2024 - A Christmas Less Traveled (2024)

Publié le 13 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Drame, Romance, Noël, Christmas, Yulefest, Religion, USA, GAF, Review, Télévision, Critiques éclair

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A Christmas Less Traveled (2024) :

Gérante d'un diner en difficultés financières, Desi (Candace Cameron Bure) doit se résoudre à vendre la camionnette de son père décédé, mais avant de franchir le pas, elle décide de partir pour un ultime road trip, suivant en cela les indications mystérieuses laissées par son père sur une cassette audio laissée dans le véhicule. En chemin, elle accepte d'emmener Greyson (Eric Johnson), de passage dans la région, jusqu'à sa destination. Mais ce dernier cache un lourd secret...

Un téléfilm Great American Family mettant en scène CCB, la directrice créative de la chaîne, ça ne pouvait que proposer quelque chose de bien-pensant et d'un peu niais.

Ici, pour l'un de ces rares téléfilms réellement produits pour GAF (à contrario de la majorité des autres métrages achetés ailleurs faute de budget), on a donc droit à un road-trip où, à chaque étape, Desi et Greyson rencontrent des personnes bienveillantes mais dans le besoin, qui toutes connaissaient le père de Desi et n'en disent globalement que du bien.

Tout le monde larmoie un peu, tout le monde a des problèmes financiers, ça énonce beaucoup de platitudes sur les traditions, les valeurs familiales, la générosité et de la pseudo-philosophie de comptoir, le tout en développant une romance un peu maladroite, avec personnages qui se bousculent, parlent en même temps, etc... mais à la limite, tout ça, ça peut passer.

Là où ça passe moins bien, c'est dans la dernière ligne droite, quand le "secret" du père de Desi est révélé : soudain, alors que le film est presque fini, on franchit la ligne entre "bon sens  et valeurs traditionnelles" et "bondieuseries", avec un personnage qui a retrouvé la Foi dans des circonstances très particulières, et un Greyson qui effectue une rédemption/se rachète de manière très américaine, en faisant le tour des pauvres pour leur donner tout l'argent dont il n'a pas besoin.

Mouais. Cela dit, reconnaissons-leur ceci : hormis ce dérapage de dernière minute, le téléfilm est assez léger sur le côté religion, qui est pourtant l'une des pierres fondatrices de la chaîne. Malheureusement, de toute façon, le métrage est trop mollasson et quelconque pour vraiment convaincre.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2024 - Santa Tell Me (2024)

Publié le 13 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Noël, Yulefest, Christmas, Télévision, Hallmark, USA, Review, Fantastique

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Santa Tell Me (2024) :

Plusieurs décennies après avoir fait le souhait de trouver l'élu de son cœur dans sa lettre au Père Noël, Olivia (Erin Krakow), animatrice d'émission de rénovation de maisons, apprend qu'elle va devoir collaborer avec Chris (Daniel Lissing), un producteur de tv réalité, sur la rénovation de la maison de son enfance. Mais alors que les deux professionnels ne s'entendent pas du tout, Olivia redécouvre là sa lettre, qui lui annonce qu'elle va rencontrer son âme sœur avant Noël, et que celui-ci s'appelle Nick. Seulement voilà : Olivia rencontre successivement trois hommes appelés Nick - un riche médecin (Benjamin Ayres), un séduisant menuisier (Christopher Russell), et un généreux pompier (Kurt Szarka) - et ne sait lequel choisir...

Un téléfilm Hallmark très bien reçu outre-Atlantique mais qui, je dois bien l'avouer, m'a laissé une impression en demi-teinte.

J'aurais du mal à dire exactement ce qui m'a frustré : le ton général était pourtant gentiment décalé et caricatural, avec une énergie certaine dans les dialogues, les rebondissements, et les quiproquos, et les trois Nick semblaient bien s'amuser à interpréter leurs personnages clichés... mais je ne sais pas, entre le scénario totalement cousu de fil blanc du début à la fin, un certain surjeu global, une certaine vacuité au niveau des enjeux (le côté très immature et superficiel de l'écriture de l'héroïne et de sa sœur n'aide pas) et un script maladroit (nan mais la double représentativité LGBTQ/asiatique insérée au tractopelle dans une brève scène à la fin, au secours), ça m'a un peu agacé dans l'ensemble.

Ça se regarde, notamment pour le rythme et l'énergie que tout le monde y met, mais ça m'a paru finalement très anecdotique.

3/6

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Christmas Yulefest 2024 - Tails of Christmas (2024)

Publié le 12 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Romance, Religion, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, GAF, GAC, Télévision

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Tails of Christmas (2024) :

Vétéran désabusé, Caleb (Eric Guilmette) reçoit un jour la visite d'Amber (Ash Tsai), gérante de refuge animalier, et de son chien, dans le centre de rééducation où il tente de se remettre d'une blessure. Contre toute attente, un an plus tard, pour les fêtes de Noël, il se propose alors comme bénévole dans ce même centre, et se rapproche d'Amber...

L'année dernière, j'avais aperçu Ash Tsai dans Journey to Christmas, un film de Noël "royal" diffusé sur GAF et qui ne m'avait pas laissé un souvenir impérissable. Tsai, notamment, avait beau être attachante, elle donnait parfois l'impression de réciter son texte, une impression qui se confirme d'autant plus ici... que personne d'autre n'est là pour remonter le niveau.

On se retrouve en effet ici devant un téléfilm très amateur, avec des animaux sympathiques, mais avec une distribution à l'interprétation raide et très récitative, jamais naturelle, qui peine à faire vivre un scénario (de la même scénariste que Journey to Christmas, ceci explique peut-être cela) basique au possible, aux dialogues façon "pour écrire mon script, je suis allée dans un refuge interroger les bénévoles, dans une église et dans un centre de rééducation pour vétérans, et voilà ce qu'ils m'ont raconté".

Les plus perspicaces d'entre vous auront remarqué l'église, dans cette liste, car oui, on a droit à un sermon religieux sur "les souffrances que tu subis dans ta vie, c'est la volonté divine, ce sont des épreuves et Dieu veut que tu les surmontes", blablabla, et une petite prière avant le repas en prime.

Ajoutez à cela une fin catapultée, et voilà : un téléfilm particulièrement faiblard, quand bien même il aurait bon fond. 

2/6 

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Christmas Yulefest 2024 - A Sudden Case of Christmas (2024)

Publié le 12 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, USA, Italie, Drame, Romance, Jeunesse

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Sudden Case of Christmas (2024) :

En plein été, alors qu'elle passe ses vacances d'été avec ses parents (Lucy DeVito, Wilmer Valderrama) dans l'hôtel de leur grand-père (Danny DeVito), dans les Dolomites, la jeune Claire (Antonella Rose) apprend de leur bouche qu'ils vont se séparer. Sous le choc, elle fait alors une demande pour sauver ses vacances : organiser une fête de Noël sur place, en plein été, alors que toute la famille est réunie pour la toute dernière fois... 

Un métrage indépendant adapté d'un film de Noël italien, et qui a clairement permis à une partie du cast (Valderrama, les DeVito, Andie McDowell) de partir en vacances dans les Dolomites, au soleil, pour y tourner cette comédie familiale assez inoffensive et plutôt ensoleillée.

Malgré cet ensoleillement, cela dit, le métrage parvient à conserver une ambiance festive et familiale, et le tout a assez bon fond, frôlant parfois la pièce de boulevard avec des personnages qui se déguisent pour s'éviter, des mésaventures, des histoires de couple en crise, etc, et un homme à tout faire assez amusant.

Reste que ce n'est pas forcément exceptionnel pour autant, notamment parce que le personnage de Claire, central, est précoce... très précoce... trop précoce, avec comme gimmick de scénario qu'elle parle souvent en termes psychiatriques et de thérapie "parce que ses parents lui font voir un thérapeute". Le résultat, c'est une gamine un peu énervante, le genre d'enfant qui n'est pas méchant, mais qui soûle à la longue.

Dans l'ensemble, ce Sudden Case of Christmas se regarde, c'est compétent, mais je ne pense pas qu'il me restera beaucoup de souvenirs de ce film dans quelques mois, voire quelques semaines, à part "le film de Noël en été avec DeVito et sa fille en Italie".

3/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Christmas with the Singhs (2024)

Publié le 11 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Romance, Hallmark, Noël, Yulefest, Télévision, USA, Review, Christmas

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Christmas with the Singhs (2024) :

Lorsqu'ils se recroisent après 18 ans sans s'être vus, Asha Singh (Anuja Joshi), infirmière, et Jake O'Brien (Benjamin Hollingsworth), journaliste sportif, retombent immédiatement amoureux. Un an après, ils se fiancent, mais le moment vient alors de passer la semaine de Noël en famille... avec d'un côté, les Singhs, mêlant traditions indiennes et chrétiennes, et avec un patriarche strict et implacable (Manoj Sood) ; et de l'autre, les parents de Jake (Michele Scarabelli, Greg Rogers), séparés et peu conventionnels. Lorsque les deux familles se rencontrent et se cotoient, les étincelles fusent...

Une rom-com festive de la scénariste de Christmas at the Golden Dragon (qui a droit à un petit clin d'œil ici, et qui partage un même message de solidarité et de mélange des traditions et des origines), qui s'attaque ici à une variation de Mon beau-père et moi, en mode un peu plus ethnique (mais pas trop, puisque les Singhs sont chrétiens, et donc célèbrent Noël comme il est de bon ton sur Hallmark).

Et c'est à peu près tout ce qu'il y a à dire sur ce métrage, en fait : les acteurs sont sympathiques, le couple principal a une bonne alchimie et la touche de diversité est la bienvenue dans une saison où la représentativité est en net recul, mais ça s'arrête là, puisque ça reste assez convenu, assez caricatural au niveau des réactions des uns et des autres, et la production peut être parfois approximative (la neige numérique reste fixe quelque soient les mouvements de caméra, les arrière-plans tournent visiblement en boucle lors des scènes en voiture, les rouleaux de fausse neige sont évidents en extérieur, etc.)

Pas désagréable, mais sans surprises. Dommage.

3/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Lettres magiques au Père Noël (2023)

Publié le 11 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Romance, Hallmark, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Review, USA, Drame, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Lettres magiques au Père Noël (Letters to Santa - 2023) :

Enrique (Rafael de la Fuente), musicien travaillant dans le restaurant familial, et son épouse Rebecca (Katie Leclerc), auteure de livres pour enfants, sont séparés depuis quatre mois. Malgré leurs séances de counseling, la situation est au point mort, jusqu'à ce que leurs deux enfants Sam (Kellen Raffaelo) et Izzy (Taylor Pezza) se voient offrir un caryon "magique" par le Père Noêl d'un magasin, avec pour promesse la réalisation de tous les souhaits qu'ils coucheront sur papier. Mais ce que les enfants ignorent, c'est que leur grand-mère Camilla (Laura Cerón) intercepte chaque soir les lettres des enfants, et que c'est elle qui fait tout son possible pour les exaucer...

Après avoir (re)découvert Katie Leclerc dans le très moyen A Very Vermont Christmas, j'ai décidé de me tourner vers le passé, pour regarder ce qu'elle a fait d'autre dans le genre des films de Noël. À commencer par ce Lettres magiques au Père Noël... un film assez bordélique et inégal, à vrai dire.

Déjà, les bons points : le fait de centrer le téléfilm sur une famille mixte latino, ça change un peu, et opter pour un couple dans la tourmente, c'est une approche intéressante. La distribution est sympathique, le petit chien adorable (du moins, avant qu'il ne disparaisse totalement du film sans raison), les personnages secondaires amusants (Liam, en mode John Oliver supposément "hot" - on va dire que c'est l'accent)... mais le reste fonctionne nettement moins bien.

En fait, il flotte autour de tout ce téléfilm Hallmark comme une impression d'approximation : la photographie est approximative, l'éclairage est approximatif, les mouvements de caméra sont approximatifs, l'écriture est très approximative (c'est le seul film de Noël ou romantique du couple de scénaristes, et ça se sent), le dosage disputes/romance est très approximatif (les personnages ont tendance à faire des 180° émotionnels assez fatigants), les quiproquos sont forcés, tout le côté "création du livre pour enfants" n'est jamais vraiment crédible et dans l'ensemble, pour une comédie romantique de Noël, ça manque un peu de comédie et de romance.

Dommage, à nouveau.

2.25/6 

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Christmas Yulefest 2024 - Nutcrackers (2024)

Publié le 10 Décembre 2024 par Lurdo dans Comédie, Critiques éclair, Cinéma, Noël, Christmas, Yulefest, Review, USA, Drame, Hulu

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Nutcrackers (2024) :

Au mois de décembre, Mike (Ben Stiller), développeur immobilier débordé, part au fin fond de l'Ohio pour signer des papiers relatifs au décès récent de sa sœur, et se retrouve à devoir s'occuper de ses quatre neveux (Homer, Ulysses, Atlas et Arlo Janson) et de leur ferme laissée à l'abandon, le temps pour Gretchen (Linda Cardellini), assistante sociale, de leur trouver un foyer d'adoption...

David Gordon Green, réalisateur à la filmographie plus qu'éclectique (des drames indépendants aux comédies graveleuses avec Danny McBride et Seth Rogen, en passant par les slashers comme les Halloween et autres biopics plus sérieux), s'essaie ici à la feel good dramedy de Noël, sur une structure vraiment très balisée et classique (le cadre surbooké et coincé qui doit gérer des gamins insupportables et finit par s'y attacher), à laquelle il apporte un peu de style, sans toutefois parvenir à en transcender le résultat final.

Nutcrackers est en effet tout à fait compétent, mais aussi trop classique pour son propre bien, au point que le script donne parfois plus l'impression d'enchaîner les passages obligés de façon mécanique (notamment dans sa dernière ligne droite avec son quiproquo à la Hallmark) plutôt que de développer son script et ses personnages de façon organique. Le tout paraît donc assez capillotracté, un peu forcé, avec une illustration musicale indie et une atmosphère ruralité américaine du Midwest qui évoque tout sauf les fêtes de fin d'année.

Résultat assez mitigé, donc, pour un film tout à fait à sa place sur une plateforme de streaming : c'est anecdotique, un peu inabouti, mais regardable (les quatre frères, notamment, sont très naturels et attachants).

3/6

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Christmas Yulefest 2024 - A Carol for Two (2024)

Publié le 10 Décembre 2024 par Lurdo dans Comédie, Cinéma, Critiques éclair, Hallmark, Musique, Christmas, Noël, Yulefest, Romance, USA, Review, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

A Carol for Two (2024) :

Chanteuse de talent, Violette (Ginna Claire Mason) arrive à New York pour y entamer une carrière à Broadway... mais son projet tombe immédiatement à l'eau, et la voilà contrainte de prendre un job de serveuse dans un cabaret tenu par Hazel (Charlotte d'Amboise), une amie de la famille. Là, elle se heurte aussitôt à l'hostilité d'Alex (Jordan Litz), auteur-compositeur-interprète désabusé, mais leur talent respectif va les amener à se produire en duo sur scène...

Après le monde du théâtre et des acteurs, place à celui des comédies musicales et de Broadway, pour un téléfilm Hallmark musical qui a énormément plu outre-atlantique, mais qui m'a laissé totalement de marbre.

ll faut dire que même s'ils ont de jolies voix et qu'ils chantent très bien, les deux leads du téléfilm (dont Ginna Claire Mason, déjà vue dans le téléfilm sur les Rockettes et dans celui sur le marché de Noël d'Heidelberg) sont assez transparents et manquent (ici) de charisme... et pour ne rien arranger, il y a toute une sous-intrigue agaçante au possible sur le cousin magouilleur d'Alex, intrigue qui n'apporte rien de probant et fatigue plus qu'autre chose.

Alors si l'on est passionné par Broadway, qu'on adore la comédie musicale (même si là, contraintes de droits et période de l'année obligent, on ne chante que des cantiques de Noël libres de droits) ou qu'on est fan de l'un ou l'autre des acteurs, pourquoi pas...

En l'état, j'ai trouvé le tout très oubliable.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2024 - A '90s Christmas (2024)

Publié le 9 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Fantastique, Noël, Yulefest, Christmas, Science Fiction, USA, Review, Télévision, Hallmark

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier... 

A '90s Christmas (2024) :

Excellente avocate spécialisée dans les divorces, Lucy (Eva Bourne) consacre toute sa vie à son travail, et va passer les fêtes de Noël seule dans ses dossiers. Jusqu'à ce qu'une étrange conductrice de VTC (Katherine Barrell) la transporte chez elle, en décembre 1999. Là, Lucy renoue avec Matt (Chandler Massey), son amour d'enfance, et retrouve sa mère (Kate Drummond) et sa sœur (Alex Hook), qui peinent à faire face à ce qui était alors le premier Noël depuis la mort de leur père...

Mouais. Une énième revisite moderne de Scrooge et compagnie, avec la cadre ambitieuse célibataire sur le point d'avoir une promotion et qui redécouvre le besoin d'être proche de sa famille et de trouver l'amour grâce à l'intervention d'un esprit de Noël, blablabla... 

On y a droit tous les deux ou trois ans depuis les années 80, et ici, ça ne fonctionne que très ponctuellement, la faute à une distribution qui laisse dubitatif et à une écriture faiblarde.

Le casting, déjà : une actrice principale qui a l'air d'avoir 30 ans (tout au plus) et qui doit jouer une adolescente de 19 ans et une avocate de 44 ans - avec pour seule différence, une coiffure un peu modifiée et des lunettes (clairement sans verres), ça coince un peu. Idem pour la distribution secondaire, où les mêmes acteurs sont censés faire illusion en 1999 comme en 2025... ce qui aurait pu passer si le scénario s'était donné la peine d'une brève explication à la Code Quantum (le téléspectateur voit l'acteur sous son apparence habituelle, les autres personnages voient sa version plus jeune), ou si la production avait fait un travail de maquillage et de relooking un peu poussé... mais non, même pas.

Et ce manque de soin du détail se retrouve au niveau de la production : l'environnement 90s est bien trop peu exploité (quelques posters, quelques répliques, quelques quiproquos, mais globalement, on aurait pu placer le même film en 2010), la neige artificielle est déroulée sur le sol de manière trop voyante, la continuité est approximative (la neige déroulée sur le toit de l'Uber magique, qui disparaît et réapparaît selon les scènes), les boules rouges du "gui"...

Bref, le téléfilm a beau être relativement bien interprété et repiquer ouvertement des idées à Retour vers le Futur, ça ne convainc pas vraiment. D'autant que cette sempiternelle opposition entre carrière et vie de famille (que le script tente de ménager en montrant une Lucy parvenant à concilier les deux dans sa nouvelle vie, à la fin) est assez maladroite, en plus de miser, dans le dernier tiers, sur beaucoup de platitudes psychologiques sur le deuil et la vie.

Le film semble avoir été assez apprécié outre-Atlantique, mais hormis la toute dernière ligne droite, où les choses se cristallisent enfin, je suis resté assez dubitatif, et je n'ai jamais vraiment eu l'impression que le métrage était bien abouti ou avait eu un budget suffisant.

2.75/6

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Christmas Yulefest 2024 - Rejoins-moi pour Noël (2020)

Publié le 9 Décembre 2024 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Yulefest, Christmas, Review, Romance, USA, Télévision

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Rejoins-moi pour Noël (Christmas Plus One - 2020) :

Parce qu'elle a eu un coup de foudre pour Chace (Andrew Bushell), mais qu'elle a perdu son numéro de téléphone avant d'avoir eu le temps de le recontacter, Cara (Emily Alatalo) fait équipe, peu de temps avant Noël et avant le mariage de sa sœur (Vanessa Smythe), avec Michael (Corey Sevier), pigiste désabusé devant écrire un article sur la magie des fêtes de Noël à New-York, pour tenter de retrouver l'élu de son cœur...

Hum. Pas fan de ce métrage Paramount+/Reel One, qui sur un postulat pas désagréable finit dans le mensonge et la frustration. Le problème, en fait (outre la musique constante au piano), c'est que le téléfilm nous propose un meet-cute qui fonctionne très bien, probablement trop bien : alors que le scénario souligne à quel point Chace et Cara sont faits l'un pour l'autre, et axe tout son déroulement sur le jeu de pistes de ce duo qui ne fait que se manquer de peu, il est évident (et de toute façon, l'affiche spoile bien l'histoire) que pour le scénario, le couple Sevier/Alatalo est le pivot central du récit. Un Sevier comme d'habitude en mode ronchon cynique, et qui n'a malheureusement pas autant d'alchimie que Bushell avec la protagoniste.

Pire, quand arrive un moment clé du récit, tant Sevier que son meilleur ami barman décident activement de ne pas transmettre les coordonnées de Chace à Cara... un artifice de scénario assez déplaisant, et qui n'aide pas le spectateur à s'attacher à lui. En plaçant instinctivement le spectateur dans le camp de Chace, bien sous tous rapports et sympathique, le film fait ainsi une erreur d'équilibrage assez embêtante (encore renforcée quand, lors du premier rendez-vous de Chace et Cara, cette dernière ne fait que parler de Michael, et le pardonne en un clin d'œil) qui empêche de se ranger réellement derrière son couple vedette.

En soi, ce n'est pas forcément rédhibitoire, mais ça m'a suffisamment agacé pour bien faire redescendre la note.

2.75/6 

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