Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...
Pendant un peu moins de trois semaines, à l'occasion de la Saint Valentin, place aux grands sentiments et à la séduction, avec des critiques quotidiennes de films romantiques...
Match Me If You Can (2023) :
Kip (Georgina Reilly), une jeune programmeuse aux intérêts excentriques, reçoit un message d'iPromise, un site de rencontres, la déclarant impossible à caser et frôlant l'insulte : agacée, elle publie un blog à ce sujet, qui devient viral. Elle se trouve alors au centre d'une tempête médiatique et juridique, qui va l'amener à rencontrer Riley (Wilson Bethel), l'incarnation même de tout ce qu'elle cherche chez un homme... et le créateur d'iPromise.
Pas terrible, mon résumé, pour ce qui est en réalité une comédie romantique canado-américaine plutôt amusante, légère et décalée, bourrée de petits moments et d'éléments excentriques, depuis les personnages secondaires, les choix musicaux, l'animal domestique de l'héroïne, ses hobbies, son confident, le sens de l'humour global du métrage, le juge au procès, etc... le tout pour une sorte d'éloge du weird et du geek qui, pour une fois, ne fait pas trop forcée ou artificielle.
Alors ce n'est pas parfait, le côté indépendant du film se traduit par un budget limité et des décors très studio à l'éclairage médiocre, mais ce n'est pas bien grave au final.
4/6
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Boomerang (1992) :
Publicitaire séducteur et charmeur, Marcus (Eddie Murphy) se retrouve, à l'occasion d'un rachat de son entreprise, sous les ordres de Jacqueline (Robin Givens), cadre possédant la même attitude que Marcus vis à vis de l'amour et de la romance. Il tombe sous le charme, mais réalise rapidement que Jacqueline n'a aucune intention de s'engager dans une relation sérieuse...
Comédie romantique mettant en vedette Eddie Murphy, Boomerang m'a laissé assez dubitatif, je dois dire. Pas tant parce que le film est ultra-daté (tant musicalement qu'au niveau de la mode, du générique d'ouverture avec titre en 3d primitive et de certaines attitudes et certains propos clairement problématiques de nos jours), mais plus parce que le rythme global est assez discutable (90 minutes sur la relation Marcus/Jacqueline, 30 minutes sur Marcus/Angela), et qu'au final, la rédemption du personnage d'Eddie Murphy n'a pas vraiment fonctionné à mes yeux, sa happy end avec Halle Berry me paraissant assez forcée et expédiée (c'est un peu con à dire, mais le personnage d'Angela méritait mieux).
Après, ça reste un film d'Eddie Murphy de l'époque, donc ça se regarde tranquillement, et il y a plein de visages familiers dans les seconds rôles, mais ça s'arrête là.
2.75/6
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Coup de foudre au lagon bleu (Groundswell - 2022) :
Après avoir quitté le restaurant de son compagnon, Garrett (Darren Darnborough), parce qu'il refusait de reconnaître son talent, Emma (Lacey Chabert), sous-cheffe, part se réfugier chez sa tante dans sa demeure hawaïenne, pour s'y changer les idées. Là, elle décide de s'essayer au surf, et requiert les services de Ben (Ektor Rivera), séduisant gérant portoricain d'une boutique d'équipement et ancien professeur de surf encore traumatisé par la mort de son épouse...
Mouais. Encore une fois, Lacey Chabert se fait payer ses vacances au soleil par Hallmark, pour un téléfilm qui peut être résumé à "effort minimal". Ou plutôt, on a parfois fortement l'impression qu'à la base, Hallmark voulait faire un film sur Puerto Rico et la cuisine locale, mais qu'au dernier moment, il y a eu relocalisation à Hawaï pour coller aux droits d'un livre dont c'est supposément l'adaptation, tant la culture hawaïenne est totalement absente, limitée à deux morceaux de musique et demi, un caméo de deux "célébrités locales", et à un unique personnage secondaire polynésien (le seul du film, avec les célébrités en question) qui apparaît dans une scène et demi et a deux lignes de dialogue...
Résultat : on se retrouve avec (comme d'habitude) Lacey Chabert experte culinaire, qui plaque son mec carriériste pour se ressourcer en famille (comme d'habitude), et croise le chemin (comme d'habitude) d'un veuf éploré "qui a arrêté de surfer à la mort de sa femme", et qui accepte de redonner des cours de surf pour les beaux yeux de Chabert (comme d'habitude).
Un veuf latino, avec un frère latino gay qui devient le gay bff de l'héroïne, et qui tient un restaurant de cuisine fusion porto-ricaine/polynésienne... Rajoutez à cela un concours culinaire façon Food Network dans lequel Chabert s'engage et triomphe (comme d'habitude), et voilà, une belle pile de clichés vus et revus, à peine sauvés par les paysages hawaïens, et par les tentatives rigolotes de la production de nous faire croire que c'est Chabert qui surfe (une doublure évidente, d'autant que le reste du temps, Chabert est filmée le plus souvent possible à hauteur d'épaule ou de taille, histoire de ne pas avoir à montrer ses hanches ou le moindre centimètre carré de peau)...
Bref, ce n'était vraiment pas terrible, cousu de fil blanc, les dialogues sont parfois laborieux (quand Chabert parle des saveurs des plats, on a l'impression qu'elle lit une critique culinaire professionnelle - personne ne parle comme ça IRL) et c'est un énième recyclage de certains 25 films précédents de Chabert pour Hallmark.
Cela dit, le couple principal est relativement sympathique, et sa relation agréable à suivre.
2.25/6
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The Map of Tiny Perfect Things (2021) :
Depuis des jours et des jours, Mark (Kyle Allen) est pris au pièe dans une boucle temporelle, condamné à revivre encore et encore la même journée dans sa petite ville américaine. Jusqu'à ce qu'il croise le chemin de Margaret (Kathryn Newton), elle aussi prise au piège dans cette même boucle. Ensemble, les deux adolescents vont alors chercher un moyen de passer le temps, en recensant tous les petits moments magiques du quotidien...
Une comédie romantique young adult, écrite par l'auteur de Les Magiciens, réalisée par le réalisateur de Sierra Burgess, produite et diffusée sur Amazon, et qui s'avère une variation assumée de Un Jour sans fin en mode teen movie, avec un duo d'adolescents coincés dans une boucle temporelle.
Et honnêtement, ça fonctionne plutôt bien, même si ça reste très classique et sans réelle surprise : le couple principal a une bonne alchimie, il y a quelques séquences bien mises en scène, et ça se regarde sans effort, même si ça tire un peu à la ligne sur la durée.
3.5 ou 3.75/6
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A Playful Love (aka Star-Crossed Romance - 2022) :
Mère célibataire carriériste et présentatrice à succès d'une émission sportive régionale, Piper (Aliyah O'Brien) apprend que son fils Oliver (Daxton Gujral) est impliqué dans une histoire de harcèlement scolaire avec Anya (Corina Bradley), une autre élève. La principale de l'établissement (Kalyn Miles) oblige alors leurs parents des deux enfants, Piper et Erik (Andrew Zachar) à collaborer dans la construction des décors et la préparation d'une pièce de théâtre scolaire, une réinvention steampunk excentrique de Roméo et Juliette...
Une romcom UpTV produite par Reel One, avec ce que ça comporte de problèmes de ton (la romance est très premier degré et dans la droite lignée des productions Hallmark, les personnages secondaires comme la principale cassante et sarcastique, l'assistante anglaise surexcitée, le prof de théâtre flamboyante et déglingué, semblent tout droit sortis d'une sitcom Disney ou Nickelodeon), de production (la musique est envahissante et ultra-générique), de budget (la représentation finale est cheapouille) et d'écriture.
Sans oublier le fait que la romance principale, en plus d'être très balisée, ne fonctionne pas particulièrement... principalement parce que si Aliyah O'Brien est très bien dans son rôle (et ça fait plaisir de la voir dans un premier rôle), Andrew Zachar a un peu une tête de... euh, on va dire qu'il ne ressemble à rien, n'a pas le moindre charisme, et n'aide pas du tout à s'intéresser à cette intrigue sentimentale.
Sans surprise, donc, pour du UpTV/Reel One, c'est générique, très médiocre, et instantanément oubliable.
2/6
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Maybe I Do (2023) :
Malheureux en amour, Sam (William H. Macy) décide spontanément d'avoir une aventure avec Grace (Diane Keaton), guère plus heureuse dans son couple, qu'il rencontre dans un cinéma. En pleine crise existencielle, Howard (Richard Gere) a envie de mettre fin à son aventure illégitime avec Monica (Susan Sarandon), qu'il fréquente depuis plusieurs mois. Les choses se compliquent quand Michelle (Emma Roberts), la fille de Grace et de Howard, se dispute avec Allen (Luke Bracey), qui refuse de s'engager... et qui s'avère être le fils de Sam et de Monica. Lorsque les deux familles se rencontrent, le malaise s'installe...
Comédie romantique américaine adaptée d'une pièce de théâtre (qui fit un flop en 1978 !) par son auteur (par ailleurs créateur et scénariste de séries télévisées, notamment jeunesse), Maybe I Do a tout d'un postulat de pièce de boulevard, de vaudeville, de grosse comédie de quiproquos amusants, et tout et tout. Avec en prime une distribution d'acteurs confirmés, sympathiques et compétents, capables de rendre le tout pétillant et ludique.
Pas de chance : la seule chose que Maybe I Do a de tout cela, c'est son format théâtral, très bavard, avec des personnages névrosés assez antipathiques qui passent leur temps à déblatérer des platitudes pseudo-profondes sur la vie, l'amour, les vaches, la vieillesse, et tout le reste.
Aucune énergie, aucun style, aucune fantaisie, aucun naturel, Maybe I Do se prend très au sérieux, avec des dialogues artificiels, ampoulés et parfois étrangement rétrogrades (malgré toutes ces infidélités, le film tient le mariage comme une institution sacrée et intouchable), et gâche le talent de ses interprètes, qui font pourtant de leur mieux.
1.5/6
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Game of Love (2023) :
Conceptrice de jeu de plateau désabusée et renfrognée, Audrey (Kimberley Sustad) découvre qu'elle doit collaborer avec un consultant en marketing cool et nonchalant, Matthew (Brooks Darnell), pour créer en urgence un jeu ayant pour thème l'amour et la romance. Le duo, qui ne s'entend guère, va alors devoir apprendre à se connaître et se rapprocher pour trouver le ton juste pour leur nouveau jeu...
Mouais. Une rom-com Hallmark basique sur le fond, dont la seule véritable originalité est le milieu des jeux de plateau et des concepteurs de jeu... avec ce que ça implique de raccourcis et d'improbabilités inhérentes à tout cela : le jeu de plateau récompensé co-créé en moins d'un mois par l'héroïne et un consultant en marketing qui n'y connaît rien, on y croit à fond, surtout quand on découvre le produit fini.
Et ce problème de crédibilité s'ajoute à un couple principal finalement peu probant : Sustad et Darnell tiennent bien leur rôle, et Sustad, notamment, a toujours ce capital-sympathie qui fait qu'elle est immédiatement sympathique, mais leur relation ressemble plus à de l'amitié qu'à de la romance - il n'y a pas d'alchimie exceptionnelle dans cette relation, et la romance ne fait pas d'étincelles.
Sans oublier tout le côté Love Guru, avec de la psychoanalyse de comptoir sur la romance, l'amour, l'ouverture psychologique, et tout et tout : dans l'ensemble, la mayonnaise ne prend que très ponctuellement, et le tout paraît trop générique pour vraiment convaincre.
Après, voir les acteurs se geler dans un métrage tourné en novembre au Canada alors que le film est supposé se dérouler à Seattle (comme d'habitude), à une toute autre période, c'est toujours sympathique, et la collègue asiatique enthousiaste était amusante. Mais ça s'arrête là.
2.5/6
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Élémentaire (2023) :
À Element City, mégalopole où cohabitent les quatre éléments, Ember Lumen (Leah Lewis) aide ses parents immigrés (Ronnie del Carmen, Shila Ommi) à gérer l'épicerie familiale, mettant de côté ses tendances artistiques pour faire honneur à sa famille. Jusqu'à ce qu'elle croise le chemin de Wade Ripple (Mamoudou Athie), inspecteur des services municipaux, qui est contraint de fermer l'épicerie des Lumen. Contre toute attente, et bien qu'ils soient Feu et Eau, Ember et Wade s'éprennent l'un de l'autre, et décident de travailler de concert pour sauver la boutique familiale...
Dernier Pixar en date, joyeusement démonté par la critique anglo-saxonne sur la lancée du flop Buzz l'éclair, et qui pourtant a su trouver son public en salles, malgré une sortie dans l'anonymat avec une campagne promotionnelle discrète, Élémentaire ne révolutionnera rien mais, un peu comme Alerte rouge, le film propose un récit possédant suffisamment de charme et de personnalité pour convaincre, enveloppé dans un rendu technique encore une fois impeccable.
Ajoutez à la structure de comédie romantique un propos en filigrane sur le parcours des immigrants qui arrivent aux États-Unis, sur leur acceptation par la société américaine, le racisme, les différences, la tradition, l'héritage, le sacrifice, etc, et l'on se retrouve avec un film d'animation très agréable à suivre, assez inventif, et qui parvient même à être touchant dans cette relation impossible qui demande une prise de risques.
C'est bien doublé, c'est bien animé, c'est joli, l'illustration musicale ethnique est appropriée, bref, j'ai bien aimé, même si je reconnais que ça plaira probablement moins aux plus jeunes, contrairement à un Alerte rouge plus exubérant par exemple.
4.25/6
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Always Amore (2022) :
Restauratrice en difficultés financières suite au décès de son époux, chef dans le restaurant italien familial, Elizabeth (Autumn Reeser) n'a que quelques semaines pour redresser la barre, avant que son propriétaire ne vende les lieux. Elle n'a d'autre choix que d'accepter l'aide de Ben (Tyler Hynes), consultant en redressement d'entreprise, même s'il va falloir pour cela qu'elle apprenne à faire son deuil et à changer son quotidien...
Une romcomHallmark assez classique produite par Giada de Laurentiis (avec placement produit en prime), et qui ne trouve sa place sur Hallmark Movies & Mysteries que par son côté un peu mélancolique, avec son héroïne en deuil et en difficultés financières.
À part ça, cependant, on est dans la routine habituelle des productions de la chaîne, avec une scénariste habituée du genre (ce qui n'empêche pas certains moments d'être un peu raides et mécaniques, tant dans les dialogues que dans la mise en scène), des passages obligés (compétition de chefs, quiproquo de dernière minute) qui se marient mal avec le ton plus sérieux et "adulte" du film, et un rythme pépère.
Ça laisse le temps au couple Reeser/Hynes de développer une alchimie solide (en même temps, ils sont tous les deux sympathiques), aux personnages secondaires d'exister un peu, mais au final, ça produit un téléfilm sans surprises, qui ronronne un peu.
3/6
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We Need to Talk (2022) :
Youtubeur-gamer totalement obnubilé par sa carrière d'influenceur à succès, Scott (James Maslow) délaisse un peu trop sa compagne de longue date, Aly (Christel Kalil), qui vit avec lui depuis dix ans. Jusqu'au jour où celle-ci part travailler après une dispute en lui glissant à l'oreille "Il faut qu'on parle" : quelques mots aux sinistres connotations qui vont hanter Scott toute la journée, et bouleverser totalement sa vie...
Une comédie semi-romantique sur un gamer slacker influenceur confronté au mur de la création de contenu en flux tendu, et peinant à faire une place à sa vie privée, trop obsédé par les jeux et par sa carrière en ligne... un sujet qui parlera probablement à pas mal de créateurs de contenu du Web, et qui se regarde gentiment (ça évite pas mal de clichés sur le monde du gaming, ça aide), même si ça finit par tourner à vide au bout d'un moment.
Pas grand chose à dire de plus sur ce film, honnêtement : c'est plutôt bien interprété (Maslow continue son petit bonhomme de chemin depuis Big Time Rush, Emily Bett Rickards s'amuse bien en BFF haineuse), la feinte finale fonctionne presque, et globalement, ça a bon fond, même si c'est un peu prévisible.
3.5/6
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- 2x06 -Lorsque les Conquistadors attaquent sa tribu, à la recherche de la Fontaine de jouvence, la jeune mohawk Kahhori découvre un lac étrange, où est tombé du ciel le Tesseract. Envoyée par ce dernier dans un univers parallèle, Kahhori y retrouve ses ancêtres, encore vivants et dotés de capacités surnaturelles qu'elle commence alors à développer elle aussi...
Pocahontas et Black Panther se retrouvent et ont un bébé, une histoire de décolonisation brutale réalisée grâce aux pouvoirs du Tesseract. Plutôt bien narré, intéressant, même si le personnage de Kahhori est un peu trop puissante pour son propre bien, et que la scène de fin, avec caméo de Strange, est plus frustrante qu'autre chose.
- 2x07 -Bannie par son père Odin pour son arrogance, Hela (Cate Blanchett) est envoyée sur Terre, et se retrouve en Chine, au Moyen-Âge. Là, elle croise le chemin de Xu Wenwu (Feodor Chin), de ses dix anneaux et de ses armées, mais finit par rejoindre Ta Lo, où elle reçoit l'enseignement de Jiayi et se prépare à affronter son père...
Une relecture du premier Thor, si Thor était remplacé par Hela, et plongé dans Shang-Chi plutôt qu'au milieu du Nouveau-Mexique du 20e siècle. Et honnêtement, ça fonctionne plutôt bien, notamment parce que j'ai de la sympathie pour le film Shang-Chi et sa mythologie, et parce que Cate Blanchett semble bien s'amuser.
- 2x08 -En 1602, le Capitaine Carter, venu du futur, aide Wanda Merlin et Sir Nicholas Fury a empêcher une incursion interdimensionnelle, mais échoue à sauver la Reine Hela. Elle est aussitôt traquée par les troupes du nouveau Roi Thor (Chris Hemsworth), et apprend que les incursions sont le résultat de la présence d'un autre voyageur temporel mystérieux...
La suite des aventures du Capitaine Carter, perdue dans le passé, avec une réinvention des Avengers à la sauce Renaissance, et un retour sur le devant de la scène de la romance impossible Carter/Rogers, qui une fois de plus fonctionne bien ici, y compris sa fin tragique.
- 2x09 -Strange Supreme révèle à Carter qu'il passe le plus clair de son temps à sauter d'univers en univers pour y capturer les menaces interdimensionnelles les plus puissantes... et exploiter leurs pouvoirs pour recréer son monde d'origine. Ce qui motive Carter et Kahhori à l'affronter...
Une fin pétaradante et explosive, qui déborde de scènes d'action (voire peut-être même un peu trop, ça frôle le brouillon et le précipité), de caméos visuels (on retrouve de nombreux personnages issus de nombreux univers), et qui utilise une rechute de Strange Supreme comme catalyseur de toute la saison. Pas inintéressant, en soi, mais j'aurais peut-être aimé quelque chose de moins brut de décoffrage.
- Bilan saisonnier -
Une saison 2 sympathique, mais un peu en dessous de la saison 1, en ce qui me concerne.
Hormis l'épisode de Noël, très amusant, la course automobile sur Sakaar et l'épisode sur les Mohawks, le reste m'a un peu moins enthousiasmé que précédemment, notamment en ce qui concerne le Capitaine Carter. J'aime beaucoup le personnage, mais utiliser ainsi l'Agent Carter dans près de la moitié des épisodes de la saison, parce que le personnage est populaire et tout et tout, c'est peut-être un peu trop pour moi, et j'aurais préféré voir d'autres personnages ou d'autres variations plus obscures et originales.
Idem pour Strange Supreme, dont le retour des pulsions maléfiques ne m'a que moyennement convaincu.
Après, ça reste une série animée d'excellente facture sur le plan technique, donc je ne vais pas faire la fine bouche, mais j'espère que la saison 3 lèvera un peu le pied sur l'Agent Carter et sur les mêmes combinaisons de personnages.
Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Expend4bles (2023) :
Lorsque Barney (Sylvester Stallone) trouve la mort dans une mission qui tourne mal, les Expendables (Dolph Lundgren, Randy Couture, 50 Cent, Jacob Scipio, Levy Tran) se regroupent et décident de retourner sur le terrain afin de venger leur chef. Mais Lee Christmas (Jason Statham) est exclu de l'équipe suite au fiasco de la mission précédente, et il fait alors cavalier seul pour libérer ses collègues désormais dirigés par Gina (Megan Fox), et tombés dans un nouveau piège tendu par Rahmat (Iko Uwais)...
Après un Expendables regardable, un Expendables 2 légèrement meilleur car plus décontracté, et un Expendables 3 faiblard et boursouflé, la franchise de Stallone et ses copains reprend du service devant la caméra du réalisateur de Project X-Traction... et le résultat est assez fauché.
Sur un scénario de Kurt Wimmer, Expend4bles propose en effet un festival d'incrustations sur écran vert mal intégrées, d'images numériques mal finalisées, de dialogues clichés et d'interprétation assez médiocre à tous les niveaux (seuls Stallone, Statham, Couture et Fox s'en sortent avec les honneurs, voire même révèlent un réel timing comique, dans le cas de Couture), pour un résultat assez quelconque, qui tente des feintes assez prévisibles (sacrifices, morts...) sans réellement les rendre convaincantes, donnant surtout l'impression que cette franchise est à bout de souffle, et que Statham mériterait une série de films solos détachés de tout cela.
Pas désastreux (ça m'a moins déplu que le précédent), mais loin de la promesse initiale de la franchise, qui était de réunir des grandes stars du cinéma d'action d'antan...
Un petit 3/6
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Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
A Disturbance in the Force (2023) :
Un documentaire exhaustif, intéressant et nuancé sur le fiasco du Star Wars Holiday Special (Au temps de la Guerre des étoiles, chez nous) de 1978, une émission de variété bordélique, nonsensique et approximative produite à la va-vite par CBS, à peine supervisée par Lucas et compagnie et qui a acquis, depuis lors une réputation démesurée et lamentable.
Ici, au travers de moultes images d'archive, interventions de fans célèbres (Seth Green, Kevin Smith, Paul Scheer, etc), interviews des scénaristes du Holiday Special, de la majeure partie de l'équipe technique d'alors, etc, le documentaire revient ainsi sur la nature même des Holiday Specials des années 70 (qui, pour la plupart, étaient tous de cet acabit - kitschs, non-sensiques, ridicules à nos yeux contemporains, mais totalement normaux pour l'époque), sur les conditions de production plus que chaotiques de ce projet (avec de nombreux changements d'équipe en cours de route), et remet bien en contexte ce Holiday Special mythique, dont la réputation mythique de désastre absolu dépasse largement la réalité somme toute assez quelconque.
Très complet et mesuré, A Disturbance in the Force est ainsi un film qui, en quelque sorte, accepte la place bien à part de ce métrage dans l'héritage de la franchise, sans sombrer dans une critique moqueuse bien facile, ni tenter de réhabiliter la réputation du projet : c'est équilibré, ça ne se prend pas trop au sérieux, et c'est instructif.
4.5/6
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Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
Wish (2023) :
Dans le royaume méditerranéen de Rosas, le bienveillant roi-sorcier Magnifico (Chris Pine) collecte les vœux de ses sujets et les protège, pour en exaucer un chaque mois lors d'une grande cérémonie. Jusqu'à ce qu'Asha (Ariana DeBose), une jeune adolescente idéaliste, découvre que les intentions de Magnifico ne sont pas si bonnes, et qu'il garde sous sa coupe son peuple en le privant de ses espoirs et de ses désirs. Elle décide alors de mettre un terme à ce status-quo, avec l'aide inattendue d'une étoile magique descendue du ciel pour exaucer ses vœux...
Long-métrage d'animation célébrant les 100 ans de Disney (à l'aide notamment de nombreux clins d'œil et éléments référentiels - on y reviendra), confié au réalisateur de Frozen et Frozen II (accompagné de la réalisatrice de Raya), et co-écrit par la scénariste des Frozen, désormais directrice artistique des studios d'animation Disney, Wish se voulait un hommage à ses prédécesseurs, un retour à la formule classique du studio, une recontextualisation du concept du souhait et de l'étoile magique, blablabla...
Pas de chance : non seulement le film est sorti alors que règne en ligne (et chez les critiques) un climat anti-Disney assez prononcé, avec beaucoup de cynisme et d'esprit de contradiction gratuit, ainsi que d'hostilité envers la politique de diversité et de représentativité du studio, mais en plus, c'est un film assez médiocre, qui tombe bien trop souvent à plat, ce qui n'a pas du tout aidé à éviter le plantage.
Pourtant, visuellement, ce n'est pas désagréable : avec un rendu 3d imitant un peu la 2D, et malgré des personnages qui commencent vraiment à tous se ressembler physiquement, le film est plutôt joli à regarder, avec des décors et des animaux réussis, ainsi que des effets plutôt jolis.
Mais c'est le reste qui peine à intéresser : le rythme du film est, au mieux, médiocre (30 minutes avant que l'étoile ne débarque et que l'aventure ne commence), les chansons sont totalement insipides et forcées (la chanson finale collective qui trimphe du méchant, aïe), les personnages secondaires sont trop nombreux et inutiles (les sept amis d'Asha, supposés représenter les sept nains, mais en mode quotas représentatifs, la chèvre, l'étoile, etc), le méchant est peu probant (Chris Pine s'en sort très bien, mais le personnage, comme tant d'autres, est sous-développé), l'héroïne est générique (dans le moule d'Anna ou de Raiponce), l'univers l'est tout autant, l'étoile est très dérivative, Alan Tudyk double sa chèvre comme son Clayface dans Harley Quinn, et globalement, la mayonnaise ne prend pas du tout.
Techniquement parlant, ça reste compétent, les 90 minutes du film ne laissent pas le temps de s'ennuyer (encore que, à mi-parcours...), et le fanserviceDisney reste suffisamment discret pour ne pas être trop agaçant (le Peter Pan, cela dit, c'est du niveau d'un mauvais gag de Shrek), mais ce n'est pas assez développé, pas assez original, pas assez intéressant, et pas assez drôle pour avoir la moyenne.
2.75 - 0.5 pour l'exclusion délibérée mais inexplicable, dans le générique de fin retraçant TOUTE la filmographie Disney, des deux Bernard et Bianca et surtout de Taram et le Chaudron magique (et de Bienvenue chez les Robinson, mais là, tout le monde s'en fout) = 2.25/6
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Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
The Re-Education of Molly Singer (2023) :
Pour se racheter auprès de sa patronne Brenda (Jamie Presley) et retrouver sa place dans son cabinet d'avocats, Molly Singer (Britt Robertson), jeune avocate fêtarde et immature, accepte de se réinscrire à l'université pour y superviser en secret Elliot (Ty Simpkins), le fils névrosé et asocial de Brenda. Avec l'aide de son meilleur ami gay, Ollie (Nico Santos), Molly va alors tout faire pour décoincer le jeune homme...
Un film un peu étrange, en cela qu'il ne donne pas forcément l'impression d'être totalement abouti, ou peut-être plutôt qu'il a été pensé comme un métrage de plateforme de streaming : affiche bâclée, montage ultra-long (2 heures), fluctuations de ton (le script tente d'être un teen movie premier degré, une comédie trashouille, quelque chose de plus absurde et décomplexé, et tout cela se mêle de manière assez maladroite), on a souvent l'impression de voir plusieurs films différents plus ou moins bien fusionnés, un College Attitude meets À fond la fac, ou plutôt que les personnages sont issus de films différents - Elliot vient d'un teen movie sincère, Molly et Ollie d'une comédie trash façon Jennifer Lawrence ou Amy Schumer, etc...
Bref. Le film n'est pas désastreux, et est notamment porté par la distribution sympathique et motivée (Robertson se donne à fond, Simpkins est attachant, Presley est excellente, etc), mais des fautes de goût hors-sujet (Nico Santos qui se fait violer par est obligé de coucher avec une blonde MAGA Q-Anon pour obtenir un logement, trop lol... ou pas) et des moments WTF plus drôles que le reste du film (tout ce qui concerne les fratboys débiles donne envie de voir une comédie plus déjantée et plus excentrique que ce qu'on nous propose ici) font qu'au final, c'est assez bof et peu original.
Ça aurait été tout à fait à sa place sur Netflix, en fait.
2.5/6
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Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.
The Marvels (2023) :
Dar-Benn (Zawe Ashton), nouvelle dirigeante des Kree, a mis la main sur un bracelet quantique, et l'utilise, bien décidée de se venger de Carol Danvers (Brie Larson) en s'en prenant à toutes les planètes qui lui sont chères, afin de restaurer l'écosystème de la planète-mère Kree : mais ses actions ont pour conséquence de destabiliser la grille de saut hyperspatial utilisée dans toute la galaxie... et de lier les pouvoirs de Capitaine Marvel, de Monica Rambeau (Teyonah Parris) et de Kamala Khan (Iman Vellani), en possession d'un autre bracelet quantique...
L'un des films les plus courts du MCU (1h45 tout compris), et un flop au box-office, pour un métrage qui avait la lourde tâche de faire suite à Captain Marvel premier du nom (succès au box-office, mais assez polarisant) et d'introduire sur le grand écran les personnages de Miss Marvel et de Monica, tous deux issus de séries Disney +.
Personnellement, j'avais plutôt apprécié les trois œuvres (Captain Marvel, Miss Marvel et Wandavision) à des degrés certes divers, mais j'avais donc un à priori assez positif sur ce The Marvels, malgré une équipe technique féminine (parce que Girl Power, forcément) qui devait encore faire ses preuves (deux scénaristes de tv inexpérimentées, et Nia DaCosta, la réalisatrice et co-scénariste du remake de Candyman, déjà bien maladroit sur le plan de l'écriture).
Et ça me peine de le dire, mais c'est bien sur le plan de l'écriture que ce The Marvels pêche le plus. Autant la relation amicale entre les trois Marvels fonctionne parfaitement, et tout ce qui touche à la famille de Kamala, à Fury, aux Flerkens, bref, tout le côté comique est plutôt amusant, autant l'on sent que le film a subi des coupes sérieuses, soit au moment de l'écriture, soit en post-production, lors du montage.
Pas forcément surprenant, puisque la gestation du film a été compliquée, et donc, on se retrouve avec un métrage un peu brinquebalant, tellement pressé d'aller de l'avant qu'il se débarrasse de toute fioriture scénaristique, notamment dans son premier tiers, décousu et haché.
Une impression renforcée par le fait que le film trouve tout de même le temps de placer une scène musicale bancale sur une planète balnéaire (avec en prime un acteur coréen insipide dont on se demande ce qu'il fait là) et des digressions assez moyennes, qui ne laissent pas le temps au récit de respirer : on a constamment l'impression qu'il manque 15-20 minutes au métrage, qu'il manque des explications, des transitions, du tissu connectif et au final, cela l'affaiblit d'autant.
Cela dit, si cette critique est d'apparence assez négative et que le résultat est effectivement très très moyen, je ne peux pas dire que j'ai détesté : The Marvels est un film d'aventures spatiales léger et pas désagréable à regarder, mais aussi beaucoup plus approximatif que nécessaire, et assez frustrant (et puis la bande originale est assez quelconque dans le film).
Un tout petit 3/6 (principalement parce que les chats sont amusants, que tout le monde est sympathique, que les effets visuels sont réussis et que la scène de création des Young Avengers fait plaisir).
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Après une première saison plutôt ludique et très satisfaisante, retour de la série d'animation What If ? de Marvel, pour 9 épisodes d'une petite demi-heure, qui explorent les différentes facettes du multivers Marvel, avec de nombreux guests en tout genre au doublage...
What If...?, saison 2 - première partie (2023) :
- 2x01 -Sur Xandar, Nebula (Karen Gillan), membre des Nova Corps, découvre le corps de Yondu, assassiné. Elle mène alors l'enquête, et découvre une conspiration visant à livrer la planète à Ronan l'accusateur...
Un épisode d'introduction pas désagréable du tout, qui lorgne formellement sur Blade Runner, et présente plusieurs team-ups doublés par les comédiens d'origine : Nebula et Yon-Rogg (Jude Law), puis Nebula, Howard (Seth Green), Groot et Kord (Taika Waititi). Un tout un peu prévisible, mais bien animé.
- 2x02 -Lorsque Peter Quill, enfant récupéré par son père Ego (Kurt Russell), est envoyé sur Terre pour la terraformer, Peggy Carter (Hayley Atwell) et Howard Stark (John Slattery) réunissent un groupe de héros pour tenter d'empêcher le pire : Goliath (Laurence Fishburne), le roi T'chaka (Atandwa Kani), Bucky Barnes (Sebastian Stan), Thor (Chris Hemsworth), Hank Pym (Michael Douglas) et Mar-Vell...
Des proto-Avengers alternatifs pour un épisode dynamique et sympathique, avec pléthore de caméos vocaux, et un côté rétro pas désagréable du tout. Ça s'arrête là, cela dit.
- 2x03 -Lorsque Justin Hammer (Sam Rockwell) et ses sbires profitent d'un gala de Noël à la tour Avengers pour prendre les invités en otage et mettre la main sur les secrets des héros, Happy Hogan (Jon Favreau) n'a d'autre choix que de se prendre pour Bruce Willis et de tenter d'arrêter les preneurs d'otage, avec l'aide distante de Darcy (Kat Dennings)... et de l'ADN de Banner.
Un épisode de Noël très amusant, qui fait une relecture de Die Hard à la sauce Marvel, et s'amuse de tous les clichés du genre, avec de nombreux caméos vocaux (presque tous les Avengers, Cobie Smulders), une transformation de Happy en Freak, et plein de détails ludiques et festifs.
- 2x04 -Après s'être sacrifié pour empêcher l'invasion de la Terre par les Chitauris, Tony Stark se retrouve sur Sakaar, où il croise le chemin du Grand Maître (Jeff Goldblum), qui l'oblige à prendre part à un grand prix, aux côtés de Kord (Taika Waititi), de Valkyrie (Tessa Thompson) et de Gamora, qui veut la tête de Stark...
Goldblum au doublage de son personnage, et il se lâche totalement dans cet épisode automobile très efficace, à l'animation particulièrement dynamique et nerveuse. Ça reste léger au niveau du ton, et l'absence inévitable de Robert Downey Jr au doublage ne se fait pas ressentir, Mick Wingert assurant très bien la relève.
- 2x05 -Lorsque le Capitaine Carter (Hayley Atwell) retrouve l'Hydra Stomper lors d'une mission, elle réalise que Steve Rogers est encore vivant, des décennies après sa disparition, et qu'il a été victime d'un lavage de cerveau aux mains de la Red Room...
Une relecture de Captain America 2 : The Winter Soldier, mais pour Peggy Carter et son univers, avec en prime une utilisation judicieuse de Black Widow (le film) et de Black Widow (le personnage). Beaucoup d'action réussie, et un cliffhanger qui lance la dernière ligne droite de la saison, centrée sur le Capitaine Carter et ses aventures interdimensionnelles...
Créée par Martin Gero, la saison 1 de ce reboot/suite de Code Quantum n'était pas inintéressante, mais se cherchait un peu trop pour son propre bien : avec son focus très prononcé et larmoyant sur son couple principal, une approche un peu balourde de la représentativité, des minorités et de la justice sociale, et une sous-intrigue à la Terminator opposant Ben à un autre voyageur maléfique venu du futur, Quantum Leap 2023 restait une série de network assez formatée, manquant du charme et du fun de la série originale, mais tout de même agréable et sympathique à suivre.
La série a donc repris à la rentrée 2023, avec une première fournée de 8 épisodes au format habituel, tournés et produits avant la grève...
Code Quantum, saison 2 - première partie (2x01-08 - 2023) :
Ben découvre que pour l'équipe du projet, trois années se sont écoulées depuis son dernier saut : tout le monde le croit mort, le projet Quantum Leap a été interrompu, et bien des choses ont changé, notamment du point de vue d'Addison...
Pas de surprise : le focus du show ne change pas vraiment, et la relation Addison/Ben reste au centre du programme... même s'il y a une évolution de taille, puisque cette relation se transforme en triangle amoureux. En effet, trois ans se sont écoulés pour les responsables du projet, et Addison a fait son deuil de Ben, que tout le monde croyait décédé, pour se remettre en couple avec Tom (Peter Gadiot), un ancien militaire. De quoi amener une bonne grosse dose de mélodrame larmoyant et de jalousie, ce qui manque de phagocyter un peu le programme.
D'autant que les épisodes, s'ils ne sont pas désagréables, semblent fréquemment un peu catapultés dans leur résolution, d'une façon relativement frustrante et dommageable pour le récit : après le premier épisode, qui voit Ben dans la peau d'un soldat américain écrasé avec son équipage (dont une Carol Danvers en puissance, et un soldat gay) en Russie, dans les années 70, on a droit à Ben en employée de banque qui doit sauver des otages lors d'un braquage dans les années 80, Ben qui doit aider un acteur vieillissant à renouer avec sa fille en 2000, ou encore Ben confronté à la violence et au racisme des émeutes de 1992, à Los Angeles.
Autant d'épisodes un peu inégaux, pas forcément toujours bien structurés ou réalisés (il y a çà et là un abus de plans inutilement serrés sur les visages des acteurs lors des dialogues) et qui se trouvent régulièrement parasités par le présent, un présent pas vraiment inspiré dans lequel Addison et Tom roucoulent, Magic est devenu alcoolique mais se soigne, et Ian a fait (hors champ) un pacte avec une méchante corporation pour pouvoir continuer à faire fonctionner le programme Quantum Leap en secret pendant trois ans.
Cette dernière intrigue, notamment, ne fonctionne vraiment pas, trop vague, survolée et résolue (une nouvelle fois) de manière trop facile et catapultée (espérons que les scénaristes y reviendront dans la seconde moitié de saison).
Heureusement, quelques épisodes se démarquent du lot, notamment le troisième de la saison, qui envoie Ben au Nouveau-Mexique, dans la peau d'un agent gouvernemental traquant les OVNIs. En soi, l'épisode n'est pas exceptionnel, et est une nouvelle fois parasité par la relation Ben/Addison qui se désagrège, mais il introduit le personnage de Hannah (Eliza Taylor), une serveuse intelligente et passionnée de sciences, que Ben retrouvera trois épisodes plus tard, lors d'un épisode ludique à Princeton, dans les années 50.
Là, Ben et Hannah (devenue assistante de recherche suite aux conseils de Ben) s'associent pour trouver une formule secrète d'Albert Einstein, et Ben finit par lui avouer son identité réelle : une relation qui fonctionne bien, notamment parce que les deux acteurs ont une bonne alchimie, et que cela ressemble bien à la mise en place d'un fil conducteur intéressant.
Aussitôt, cependant, les scénaristes manquent de surexposer cette relation, puisqu'après un épisode sympatoche en mode sorcières de Salem, ils envoient Ben dans un remake de Le Caire, nid d'espions, où le leaper retrouve, encore une fois, cette chère Hannah.
Une fin de demi-saison très orientée shipping, donc, et qui laisse un peu dubitatif quand à la direction de la saison. Certes, les fans de la série semblent adorer cette orientation (il faut dire que la relation Ben/Addison n'était pas très populaire dans le fandom, donc ils sont ravis que ce soit terminé), mais je m'interroge tout de même quand à la suite - Hannah est déjà surexposée, apparaissant dans 3 épisodes sur 8, et il ne fait aucun doute que cette histoire se finira mal pour le couple (ou alors, en mode Capitaine America qui assiste à la mort de Peggy Carter, trop âgée).
En parallèle, il manque en plus d'un vrai fil conducteur global, et il est probable que la grève des scénaristes ne va pas aider à donner un peu d'épaisseur au programme.
Je suis donc assez mitigé : le capital sympathie de Quantum Leap 2023 est toujours là, mais la série semble ne pas vraiment savoir où aller, ailleurs que vers plus de sentiments, plus de romance, et plus de shipping.
Pas sûr que ce soit très judicieux.
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High Heat (2022) :
Chef talentueuse, Ana (Olga Kurylenko) ouvre enfin son restaurant de luxe, qu'elle possède avec son mari Ray (Don Johnson)... mais Ray a des dettes envers la pègre locale, et Dom (Diamond Dallas Page), son créancier, entend bien récupérer sa mise en brûlant le restaurant pour toucher l'argent de l'assurance. Seulement voilà : Ana est une ancienne du KGB, et elle n'a pas l'intention de se laisser faire...
Une production Saban qui, pendant sa première moitié, ressemble fortement à un DTV lambda, avec postulat de départ générique, réalisation un peu cache-misère lors des scènes d'action, affiche photoshoppée à l'arrache et casting assez improbable (Olga Kurylenko mariée à un Don Johnson de 30 ans son aîné, Diamond Dallas Page en mafieux)... et puis à mi-parcours, un certain déclic se fait, justifiant le générique d'ouverture en mode Saul Bass et la bande originale étrangement légère.
Le film devient de moins en moins sérieux, presque parodique, avec cet autre couple d'agents (Kaitlin Doubleday et le toujours amusant Chris Diamantopoulos) en mode famille bien rangée qui vient aider Olga, les jumelles adolescentes et râleuses dans le siège arrière et une dispute de couple toujours sur le point d'éclater, cette équipe de mercenaires qui se pointe et négocie heures supplémentaires et cantine avant de passer à l'assaut, l'illustration musicale toujours improbable...
Bref, une bonne surprise, certes limitée par son budget et une action un peu trop dans l'obscurité, mais qui étonne par son ton décalé et décomplexé.
3.75/6
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Bottoms (2023) :
Au lycée Rockbridge Falls, il n'y en a que pour l'équipe de football et son capitaine, Jeff (Nicholas Galitzine). Pour PJ (Rachel Sennott) et Josie (Ayo Edebiri), meilleures amies lesbiennes, impossible de sortir de la case "paria", et de déclarer leur flamme aux objets de leurs affections, la cheerleader Brittany (Kaia Gerber) et sa meilleure amie Isabel (Havana Rose Liu), petite-amie de Jeff. Pour tenter de se refaire une réputation et réunir autour d'elles d'autres adolescentes/conquêtes potentielles, les deux filles décident d'organiser un club d'auto-défense pour lycéennes... un club qui se transforme bientôt en fight club sous la surveillance de Mr. G (Marshawn Lynch), un enseignant peu concerné.
Une teen comedy satirique assez surprenante et forcément LGBTQ+ (en même temps, c'est la base même du film), dont le ton gentiment excentrique et frontal vire parfois au cartoon, ce qui fonctionne très bien.
J'avoue, je n'en attendais rien, mais cet univers où les équipes de football lycéennes tentent de s'assassiner, où tous les ados semblent savoir poser des bombes, où un Fight Club ultra-violent peut devenir un club lycéen public où naissent des romances, et où prétendre avoir tué quelqu'un en établissement pénitentiaire pour mineur te fait passer de loser bizarre à instructrice d'auto-défense est rapidement attachant et amusant, ce qui fait que le film se regarde très bien, comme une sorte de comédie décalée à la Wet Hot American Summer (Elizabeth Banks est à la production, d'ailleurs), mais à destination d'un public plus jeune.
Et en prime, je dois avouer que le scénario parvient à maintenir un certain équilibre entre sincérité des émotions et WTF global, ce qui est essentiel dans ce type de projet.
4.25/6
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Spy Kids - Armageddon (2023) :
Passionné de jeux vidéos, Tony (Connor Esterson), fils de Terrence (Zachary Levi) et Nora (Gina Rodriguez), et frère aîné de Patty (Everly Carganilla), permet malencontreusement à Rey Kingston (Billy Magnussen), magnat des jeux vidéos ayant programmé le jeu le plus populaire du moment, de prendre contrôle de tous les réseaux informatiques de la planète, et d'enlever les parents de Tony et Patty. Les deux enfants découvrent alors que Terrence et Nora sont des espions, et qu'ils doivent les sauver...
Parce qu'il est sous contrat avec Netflix, et qu'il a plus ou moins carte blanche pour produire des films sans réel contrôle qualitatif, Robert Rodriguez continue son petit bonhomme de chemin après un C'est nous les héros très quelconque (qui était un semi-spin off des Aventures de Shark Boy et Lava Girl), et ramène à la vie la franchise Spy Kids, pour ce reboot à thématique vidéoludique.
Et honnêtement, c'est impressionnant de constater à quel point Rodriguez n'a pas évolué d'un pouce depuis le premier film, en 2001 : il insiste toujours pour tenir tous les postes de la production du métrage (et son fils, désormais adulte, a collaboré à l'écriture de ce film), il est toujours très approximatif à de nombreux niveaux (l'écriture et l'exposition sont, au mieux, maladroites, les effets spéciaux très inégaux), et il ne propose rien de plus que des idées de gosse mises en image sans réelle inspiration (d'autant qu'honnêtement, le duel sur des plateformes mouvantes au dessus de la lave, sur fond de pseudo-Carmina Burana... c'est du déjà vu).
Après, les enfants s'amusent et jouent plutôt bien (malgré leurs dialogues laborieux), donc ça occupera ces chères têtes blondes pendant un peu plus de 90 minutes... mais dans l'ensemble, j'ai trouvé ça assez peu intéressant, donnant l'impression de revenir 20 ans en arrière, quand on regardait Spy Kids avec indulgence, en disant "oh, ce n'est pas terrible, mais c'est un film pour enfants, et ce Robert Rodriguez, il a toujours beaucoup de potentiel et il est débrouillard, il pourrait aller loin". Ou pas.
2.25/6
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Little Richard - I am Everything (2023) :
Un documentaire biographique HBO Max/CNN/Rolling Stone retraçant chronologiquement la carrière et l'influence indubitable de Little Richard, dans tout ce que ce musicien flamboyant avait de contradictions et de tourments intérieurs, tiraillé entre rock'n'roll, drogue, homosexualité et religion.
Beaucoup d'intervenants apportent leurs témoignages, de Mick Jagger à Tom Jones, en passant par John Waters et par de multiples figures de la scène LGBTQ, et tous apportent des éclairages différents sur la vie de Little Richard, né dans le sud profond, dans une famille de 11 enfants, et qui malgré cela, a révolutionné le monde de la musique.
Là-dessus, tout le monde est unanime dans le documentaire : que ce soient les Beatles ou les Stones, les musiciens ayant accompagné Little Richard au long de sa carrière, les analystes, les sociologues, etc, tout le monde s'accorde pour dire que Little Richard est véritablement "l'architecte" du rock, tel qu'il aimait se présenter, et que son homosexualité ouvertement affichée (bien que reniée à intervalles réguliers, à chaque fois que Little Richard se réfugiait dans la religion) a changé bien des choses pour la communauté LGBTQ, qui plus est afroaméricaine.
Bourré de témoignages, d'images d'archive et de musique, ce métrage s'avère donc une piqûre de rappel bien nécessaire, et si le film n'est pas parfait (certaines digressions artistiques, comme les reconstitutions musicales par des artistes modernes avec paillettes magiques qui accompagnent leurs mouvements, ou les montages façon Big Bang et naissance de la vie pour illustrer le pouvoir créatif de Little Richard, font un peu tache), le tout s'avère des plus intéressants et efficaces.
4.5/6
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Avec la première moitié de sa saison 4, Lower Decks semblait continuer sur la lancée de la saison précédente, en proposant des épisodes sympathiques, mais peu mémorables en soi, et en tentant une intrigue de fond en filigrane. Le problème étant que de telles intrigues nécessitent une conclusion à la hauteur, même dans le cas d'un dessin animé peu sérieux comme cette série...
Star Trek Lower Decks, saison 4 - suite et fin (2023) :
- 4x06 : Sur Ferenginar, le capitaine Freeman tente d'aider un Amiral à convaincre le Grand Nagus Rom et sa compagne Leeta de valider l'adhésion des Ferengis à la Fédération ; Mariner va se saouler dans un bar ferengi ; Boimler évalue les hôtels locaux et est hypnotisé par les séries télévisées diffusées ; Rutherford et Tendi se font passer pour un couple marié pour évaluer eux aussi les services proposés sur la planète...
Un épisode très sympatoche qui permet l'utilisation de Max Grodenchik et Chase Masterson au doublage, amène un peu de shipping Rutherford/Tendi (mais pas trop), et qui, globalement, se déroule dans la bonne humeur. Agréable.
- 4x07 :Alors que le Cerritos tente d'enquêter sur le mystérieux vaisseau qui s'en prend à divers équipages depuis des semaines, amenant Boimler et Tendi à interroger Agimus, en possession d'informations capitales, Rutherford et Mariner doivent faire face à la menace de Badgie, libre et bien décidé à se venger des humains.
Un épisode qui tente de combiner les différentes menaces d'Intelligence artificielle rencontrées par la série jusqu'à présent, à commencer par Badgie, ici victime de personnalités multiples, mais aussi Peanut Hamper et Agimus, qui travaillent désormais en tandem.
Pas désagréable, en soi, et pas mauvais, mais je dois avouer que je n'ai pas totalement accroché à la narration, à la conclusion un peu précipitée et qu'au final, cet épisode ne me laissera pas un souvenir impérissable (ça faisait très Rick & Morty, en fait, et je n'ai de toute façon jamais été très grand fan de Badgie).
- 4x08 : Alors que les quatre Lower deckers sont pris au piège d'une grotte en éboulement où une mousse luminescente menace de les dévorer, ils se remémorent leurs précédentes mésaventures dans des grottes très similaires à celle-ci...
Un épisode plutôt amusant et réussi, en mode flashbacks, qui voit chacun des quatre protagonistes raconter l'une de ses mésaventures : Rutherford se retrouve enceint d'une forme de vie extraterrestre et l'élève dans la grotte avec l'aide du Dr T'Ana ; Mariner apprend à apprécier le quart Delta lorsqu'ils sont confrontés à une substance qui les vieillit ; Boimler doit composer avec un collègue conspirationniste ; et Tendi se remémore leurs premiers moments d'amitié, lorsqu'ils étaient tous quatre coincés dans un turbolift...
Pas exceptionnel ou indispensable, mais sympathique et bon enfant.
- 4x09 :Alors que les officiers du Cerritos tentent de localiser Nick Locarno pour le protéger, les sous-officiers emmènent Mariner dans une mission de routine, pour espérer calmer un peu son tempérament impulsif et suicidaire. Mais ils finissent sur une planète lointaine, en compagnie de tous les officiers des bâtiments attaqués par le mystérieux vaisseau extraterrestre...
Un peu mitigé sur cet épisode qui, s'il a beaucoup de bonnes choses - notamment au niveau de l'explication du comportement de Mariner -, a aussi un peu tendance à abuser de grosses ficelles (comme par hasard, ils finissent sur la planète où se trouvent tous les aliens) et retombe dans son côté "Mariner a un caractère immature et rebelle, mais c'est parce qu'elle est exceptionnelle, refuse de l'admettre, et en plus elle connaît tous les personnages importants de l'univers Trek, blablabla".
Ce n'est pas rédhibitoire, et jusqu'à présent, la série avait su s'éloigner un peu de ces traits présents en début de série... mais bon, à la longue, ça lasse tout de même un peu.
- 4x10 : Alors que Mariner découvre le plan sinistre de Nick Locarno et la flotte diverse qu'il a assemblée, le reste de l'équipage du Cerritos désobéit aux ordres de Starfleet et tente de trouver un moyen de la secourir...
Encore un épisode plein d'action pour conclure la saison (comme d'habitude), et tenter de boucler toutes les intrigues en cours - Locarno, ses motivations et son plan, les états d'âme et le développement de Mariner, et les relations de Tendi avec sa famille et ses origines orionnes.
Et globalement, même si c'est plutôt du grand spectacle pétaradant, ça fonctionne assez bien... pour peu que l'on ne soit pas trop déçu par un Locarno assez creux, au plan sous-développé par les scénaristes, ou encore par de grosses ficelles narratives un peu plus voyantes lorsque l'on tente de proposer une résolution dramatique à l'intégralité de la saison que lorsque l'on doit conclure un petit épisode rigolard et référentiel.
Je n'ai pas détesté, mais j'ai un peu ressenti le syndrome de "tout ça pour ça" en ce qui concerne l'intégralité de la saison.
- Bilan saisonnier -
Voilà voilà, la saison est terminée, et... je suis un peu déçu par cette résolution superficielle qui, comme souvent, privilégie le spectacle au fond. En fait, j'ai parfois eu un peu l'impression que les scénaristes ont mis la charrue avant les bœufs, en partant de "il faut montrer combien Mariner a évolué tout au long de la série et depuis ses années à l'Académie, en lui opposant un personnage de Lower Decker amer et cynique" et en contruisant toute la saison à reculons autour de ça.
On se retrouve donc avec une sous-intrigue en filigrane répétitive à la résolution pétaradante mais pleine de trous, de facilités (le dialogue sur Nick Locarno/Tom Paris est vraiment faiblard et trop attendu) et de grosses ficelles dont on ne reparlera jamais, un peu sacrifiée sur l'autel de Mariner l'action heroin badass. Certes, le développement progressif des quatre personnages principaux reste intéressant, l'ajout de T'lyn change un peu la donne, et le départ de Tendi (qui reviendra rapidement, je n'en doute pas), peut chambouler un peu la dynamique établie... mais je n'arrive pas à me défaire du sentiment qu'avec un peu plus de travail et moins d'explosions, tout ça aurait pu être plus satisfaisant.
En l'état, la saison est sympathique, mais inégale.
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Demolition Man (1993) :
Cryogénisé en 1996 après avoir involontairement provoqué la mort de nombreux otages lors de l'arrestation musclée du psychopathe Simon Phoenix (Wesley Snipes), John Spartan (Sylvester Stallone) est sorti de sa prison de glace en 2032 lorsque Phoenix retrouve la liberté et recommence son carnage. Confronté à la nouvelle réalité policée et aseptisée du 21e siècle, Spartan ne peut compter que sur l'aide de Lenina Huxley (Sandra Bullock), policière naïve fascinée par le 20e siècle, pour arrêter le criminel, et découvrir comment il a pu se libérer plus fort, plus rapide et plus intelligent qu'avant...
Une comédie d'action américaine que je n'ai pas revue depuis facilement 20-25 ans, et qui, à ma grande surprise, tient toujours plutôt bien la route, si l'on fait exception de la réalisation un peu faiblarde (notamment dans les scènes d'action) et du montage souvent quelconque (signé Stuart Baird).
Mais dans l'ensemble, le ton satirique et rigolard compense plutôt bien les scènes d'actions peu mémorables, les trois acteurs principaux semblent vraiment s'amuser (le talent d'acteur comique de Stallone a toujours été sous-estimé), et globalement, ça reste une comédie d'action/science-fiction très agréable, bourrée d'idées improbables et de moments assez cultes.
4/6
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Un crime dans la tête (Delirious - 1991) :
Showrunner du soap Beyond Our Dreams, Jack Gables (John Candy) est épris de l'actrice principale, Laura (Emma Samms), une femme égocentrique qui interprète la riche et prétentieuse Rachel Hedison. Mais un accident va propulser Jack dans sa série où, à l'aide d'une machine à écrire magique, il va prendre le contrôle total de la narration et des personnages, et vivre ses plus grandes fantaisies...
Une comédie semi-romantique inégale centrée sur John Candy, et qui souffre en réalité d'une forme assez datée, avec interprétation outrée et bruitages cartoonesques (y compris hors de la réalité "soap"), et qui ne décolle vraiment que dans la dernière ligne droite, quand ça se lâche un peu et que Jack se bat contre les réécritures des autres scénaristes (de manière assez amusante, c'est au contraire ce dernier acte que beaucoup de spectateurs et de critiques ont trouvé décevant).
Le reste du temps, c'est gentillet, un peu surjoué, et certains éléments semblent sortir de nulle part (la narration finale).
Sans plus.
Un petit 3/6, et encore...
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