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LES TÉLÉPHAGES ANONYMES

Il était une fois Lurdo & Sygbab, deux internautes passionnés de séries tv et de cinéma, et qui cherchaient un endroit où archiver leurs avis (semi) éclairés...

Articles avec #usa catégorie

Christmas Yulefest 2021 - 21 - Love Hard (2021)

Publié le 14 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Netflix, Review, Romance, USA, Yulefest, Noël

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Love Hard (2021) :

Journaliste malheureuse en amour, Natalie (Nina Dobrev) tombe sur l'homme parfait sur une application de rencontre, et décide de le surprendre en passant les fêtes de Noël avec lui, à l'autre bout du pays. Mais quand elle arrive, elle découvre que Josh (Jimmy O. Yang) lui a menti sur tous les plans, et a utilisé les photos de Tag (Darren Barnet), l'un de ses amis, pour la séduire. Contre toute attente, Natalie décide alors de rester sur place pour tenter de séduire Tag avec l'aide de Josh, qui lui demande en contrepartie de se faire passer quelques jours pour sa petite-amie.

Une comédie romantique Netflix produite par McG, et qui m'a laissé plutôt mitigé, malgré son couple principal assez sympathique, et son ton relativement léger.

Difficile d'identifier ce qui m'a vraiment frustré : l'absence d'alchimie entre les deux acteurs principaux ? Le déroulement assez cliché et téléphoné du tout, qui ressemble fréquemment à un mélange basique de plusieurs comédies romantiques Hallmark ? L'héroïne un peu abrasive, et ses réactions improbables ? Josh, qui n'est guère plus vertueux dans ses actions ? La réalisation pas très belle ? Ou encore l'impression persistante d'un script écrit en 2010-2015 et resté en development hell tout ce temps (ce qui se traduit, dans les faits, par une succession de références et d'échanges datés semblant tout droit sortis des gros titres et des colonnes d'opinion racoleuses des sites web de l'époque - Die Hard est le meilleur film de Noël ! Top Gun est un film gay ! Baby it's cold outside est une chanson malsaine ! Love Actually est un film de m*rde ! Le catfishing est une menace de chaque instant ! Les Asiatiques ne sont pas populaires sur les applications de rencontre !) ?

Bref. L'écriture du métrage ne m'a vraiment pas convaincu, malgré quelques moments qui fonctionnent, des acteurs qui s'investissent, et un message sur les apparences trompeuses, blablabla ; sans oublier la durée du film (près d'1h45), finalement assez inutile.

Un bon gros bof, donc.

2.75/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films de Noël passés en revue sur ce blog dans le cadre de la Christmas Yulefest en cliquant directement sur ce lien (classement alphabétique), ou celui-ci (classement saisonnier)...

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Christmas Yulefest 2021 - 20 - Coup de foudre avant Noël (2021)

Publié le 13 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Coup de foudre avant Noël (A Kiss Before Christmas - 2021) :

Agent immobilier sur le point de décrocher une promotion, Ethan Holt (James Denton) tente de concilier sa vie professionnelle surbookée avec sa vie de famille, composée de Joyce (Teri Hatcher) et de leurs deux enfants adoptés. Placé dans une situation délicate l'obligeant à compromettre son sens moral, Ethan fait alors le souhait de ne pas avoir à choisir entre famille et argent... mais lorsqu'un étrange Santa Claus de rue exauce son vœu, il se retrouve célibataire, à la tête de son cabinet, embarqué dans une affaire compliquée contre Joyce, qui le déteste. Pire : il n'a que quelque jours pour trouver le bonheur...

La preuve, s'il en fallait encore une, que même la comédie romantique festive la plus générique et prévisible (et dieu sait pourtant que ce Kiss Before Christmas est bourré de clichés : la promotion, la business party du 24/12, le lieu communautaire à sauver avant sa destruction, le protagoniste qui fait passer sa carrière avant son bonheur, le Santa magique, le vœu façon It's a Wonderful Life, le rival professionnel manipulateur, etc, etc, etc) peut être tirée vers le haut par un couple principal à l'alchimie efficace, ici Teri Hatcher et James Denton (qui se connaissent très bien depuis Desperate Housewives).

Ensemble, les deux acteurs ont un rythme familier, une cadence qui fait que tout semble naturel, même les moments de dialogue à l'écriture un peu lourde (il y en a plusieurs, et il n'y a qu'à voir comment Rod Wilson paraît rigide et faux dans son jeu pour comprendre que Hatcher et Denton font parfois des miracles). Et cette alchimie porte tout le métrage, permettant aussi d'éviter les moments les plus clichés (le quiproquo de fin, résolu en trois lignes de dialogues intelligentes), et de jouer un peu avec ces derniers (Hatcher qui se moque allègrement du cliché de la fête de bureau la veille de Noël, par exemple).

Alors ce n'est pas exceptionnel, l'écriture est parfois un peu faiblarde et les seconds rôles peu mémorables (Marilu Henner exceptée), mais malgré un récit très balisé, je ne me suis pas ennuyé. Et puis le fait d'avoir un personnage principal masculin, pas féminin, change un peu du tout venant des rom-coms Hallmark.

3.75/6 (par contre, le flashback 20 ans plus tôt, avec rajeunissement numérique approximatif... il vaut mieux éviter)

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Les bilans de Lurdo - Christmas Yulefest 2021 - Santa Inc., saison 1 (2021)

Publié le 12 Décembre 2021 par Lurdo dans Animation, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Noël, Review, Télévision, USA, Yulefest, HBO

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Santa Inc., saison 1 (2021) :

Au Pôle Nord, le moment de choisir un successeur à Santa (Seth Rogen) est venu : Candy Smalls (Sarah Silverman), l'une des lutines les plus gradées du Pôle, est bien décidée à renverser le patriarcat et la discrimination régnant dans les ateliers, pour devenir la première femme Père Noël de l'histoire... mais son ambition dévorante va finir par lui jouer des tours.

Aïe. Si l'on jette un coup d'œil aux critiques des spectateurs, sur le web (imdb, rottentomatoes, etc), on s'aperçoit vite que les huit épisodes d'une vingtaine de minutes de cette série d'animation ont été détestés par tout le monde, comme si c'était là le pire programme de l'univers.

Sauf qu'en fait, rapidement, on réalise que ce Santa Inc. est la cible d'une campagne en ligne de la droite américaine, et que toutes ces critiques se plaignent du gauchisme/féminisme/wokeism/socialisme supposé de la série, utilisant systématiquement tout le vocabulaire très connoté de l'alt-right américaine. Des critiques par ailleurs teintées d'un certain antisémitisme très clair, pas forcément surprenant compte tenu de la présence de Rogen et Silverman en tête d'affiche, du judaïsme assumé (mais sous-exploité) de sa lutine, et des tendances religieuses de la droite américaine.

Difficile de prendre cette accueil public indigné au sérieux, donc, et pourtant... la série est effectivement assez ratée.

Ou plutôt, devrait-on dire, elle cible un public très particulier, tentant de se positionner au carrefour de Shrill (la sitcom précédente de la showrunneuse, effectivement très woke et engagée), de Sausage Party (des mêmes producteurs), des films d'animation Rankin-Bass, le tout chapeauté par l'équipe de Robot Chicken : le résultat est ainsi lourd, poussif, particulièrement graveleux et immature, et assène son message de manière très maladroite.

On se retrouve donc avec une série qui oscille entre humour de frat boy bas de plafond, engagement politique et social, critique de tout et de tout le monde (il y a littéralement un flocon de neige millenial), bons sentiments festifs, etc, le tout avec un rythme assez bancal, qui s'essouffle notamment dans sa dernière ligne droite très (trop) prévisible.

Ce n'est pas désastreux pour autant : visuellement et techniquement, c'est très bien produit, certains gags fonctionnent, certaines péripéties sont plutôt amusantes (tout le passage chez le Lapin de Pâques, le bonhomme de neige qui tente d'échapper à son globe), et l'ambition croissante de Candy est bien représentée, mais le tout semble fréquemment sous-développé, prévisible, et privilégie trop souvent les punchlines en dessous de la ceinture et les personnages à baffer (la famille trashy de Candy, ses deux BFF - une femme en pain d'épice mère au foyer, et une renne slutty à la caractérisation très clichée).

Bref : Santa Inc. est loin de m'avoir convaincu... et ce sentiment est d'autant plus prononcé que je sors à peine de The Pole, qui partage avec Santa Inc. une grande partie de son ADN, mais m'a semblé plus maîtrisé.

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Christmas Yulefest 2021 - 18 - Le Come-back de Noël (2021)

Publié le 11 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Drame, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

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Le Come-back de Noël (One December Night - 2021) :

Fille de Mike Sullivan (Peter Gallagher), une star de la musique vivant désormais recluse après s'être brouillée avec Steve Bedford (Bruce Campbell), son partenaire de toujours, Quinn (Eloise Mumford) tente de trouver sa place au sein du label où elle travaille. Lorsqu'elle reçoit pour mission de retourner dans sa ville natale, afin d'y superviser un concert télévisé spécial durant lequel Sullivan et Bedford doivent se réunir, la situation se complique. D'autant que pour y parvenir, Quinn va devoir collaborer avec Jason (Brett Dalton), le fils de Steve Bedford...

Assez agréable, ce One December Night, un téléfilm Hallmark Movies & Mysteries à thématique musicale, qui évite les écueils habituels du genre et propose un duo Peter Gallagher/Bruce Campbell plutôt sympathique.

Rien de transcendant, mais le métrage ne sombre pas dans le trop plein de larmes et d'émotion, ni dans les clichés habituels de la comédie romantique ou du film de Noël : c'est plutôt bien dosé, plutôt bien interprété (même si la fébrilité d'Eloise Mumford, toujours sur le point de fondre en larmes, est un peu frustrante), et ça se regarde facilement, aidé par un Bruce Campbell et un Peter Gallagher aux rapports efficaces.

Pas un téléfilm que je reverrai fréquemment, mais pas désagréable pour autant.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2021 - 16 - Prochain arrêt, Noël (2021)

Publié le 10 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

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Prochain arrêt, Noël (Next Stop, Christmas - 2021) :

Chirurgienne célibataire à l'emploi du temps bien rempli, Angie (Lyndsy Fonseca) se prépare à prendre le train pour aller passer Noël en famille, lorsqu'elle croise le chemin d'un mystérieux chef de gare (Christopher Lloyd) qui lui offre un billet étrange. Peu de temps après s'être endormie à bord du train, Angie se réveille alors dix ans dans le passé : elle vient d'obtenir une seconde chance de réussir sa vie sentimentale, et de choisir entre Tyler (Eric Freeman) et Ben (Chandler Massey), son meilleur ami d'enfance...

En théorie, ce téléfilm Hallmark avait tout pour plaire : une actrice principale attachante et dynamique, une histoire de voyage dans le temps renforcée par la présence au casting de Christopher Lloyd et de Lea Thompson (pour une réunion de Retour vers le Futur), un ton globalement léger...

D'ailleurs, outre-atlantique, tout le monde semble avoir adoré, donc je partais assez confiant... et puis non, ça n'a pas fonctionné sur moi. Peut-être parce qu'en fin de compte, l'histoire est assez classique, ses rebondissements prévisibles, et surtout, parce qu'une grosse majorité de la distribution est affreusement transparente - notamment les deux prétendants de l'héroïne, insipides au possible (ce qui enlève une grosse partie de l’intérêt de ce qui est, à la base, une comédie romantique).

Peut-être aussi parce que la musique omniprésente et insistante est envahissante, donnant une impression d'enthousiasme forcé reflété par l'interprétation de Lyndsy Fonseca, assez amusante, décontractée et sarcastique la plupart du temps, mais qui ponctuellement bascule dans une surexcitation artificielle mal canalisée par la production.

Quoiqu'il en soit, Next Stop, Christmas ne m'a pas convaincu, et je ressors donc déçu de ce Polar Express to the Future, dont l'exécution ne m'a jamais semblé à la hauteur de son potentiel ou de ses têtes d'affiche. Dommage.

2.5/6

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Christmas Yulefest 2021 - 15 - Becoming Santa (2011)

Publié le 10 Décembre 2021 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Christmas, Critiques éclair, Documentaire, Noël, Review, USA, Yulefest

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Becoming Santa (2011) :

Un documentaire sympathique écrit par Jack Sanderson, et qui suit le parcours de ce dernier tout au long d'une saison festive, alors qu'il a décidé d'endosser l'habit du Père Noël pendant les fêtes de fin d'année. On l'accompagne ainsi lors de son premier essayage de costume, de sa première teinture capillaire, de ses quelques jours à la Santa School, puis durant ses premiers événements en tant que Père Noël agréé.

Le tout rythmé par les commentaires goguenards de Sanderson, qui apprécie l'opportunité qui lui est offerte, mais ne perçoit pas forcément ce rôle comme une vocation. Pourtant, le bonhomme est fait pour ça, et chacune de ses apparitions dans le rôle est confondante de naturel, surtout lorsqu'il est vu au travers du regard émerveillé des enfants.

La juxtaposition de ces moments magiques et des commentaires pas dupes de Sanderson permet ainsi au documentaire de garder un ton léger et amusant, sans jamais se moquer pour autant des Santa Claus plus investis, qui ont consacré leur vie au rôle. Le message de Becoming Santa reste ainsi un message de bienveillance et de charité, qui évite le prosélytisme ou les querelles de clocher.

Après, je reste plus dubitatif sur les segments "historiques" centrés sur les origines du personnage de Santa Claus, via Saint Nicolas et compagnie. Non seulement ils laissent beaucoup de place à des intervenants trop contents d'affirmer qu'on doit presque toutes les traditions de Noël et de Santa Claus aux Américains, mais on a aussi droit à un passage maladroit et indigné sur Black Pete, le compagnon de Saint Nicolas, ce qui contribue à renforcer un peu une certaine sensation d'éparpillement du documentaire (un documentaire qui s'intéresse aussi, en passant, aux œuvres caritatives new-yorkaises, etc).

Rien de bien méchant, cependant, et le film reste sympathique dans l'ensemble.

4/6

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Christmas Yulefest 2021 - 14 - L'Invité surprise de Noël (2021)

Publié le 9 Décembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

L'Invité surprise de Noël (Coyote Creek Christmas - 2021) :

Organisatrice dans l'événementiel, Paige (Janel Parrish) retourne passer les fêtes de fin d'année dans l'hôtel familial, où elle décide d'organiser un grand festival international de Noël pour tous les clients. Mais elle apprend bientôt que ses parents (Cameron Bancroft, Linda Minard) ont décidé de vendre l'hôtel, et que le séduisant Dylan (Ryan Paevey), père célibataire qu'elle a rencontré sur place, est le représentant d'un développeur immobilier venu évaluer la propriété...

Pas grand chose à dire, en soi, sur ce téléfilm Hallmark très dérivatif (on pense par exemple à Un millier de flocons, entre autres) qui utilise beaucoup de clichés du genre (l'event planneuse, le père célibataire et son fils précoce, la vente de l'hôtel familial, le festival des traditions, le secret révélé au dernier moment, la meilleure copine et sa relation) de manière très calibrée, et ne parvient jamais vraiment à les transcender.

Il y a pourtant des personnages secondaires amusants - le chef flamboyant, la meilleure amie lesbienne qui n'ose pas se déclarer à sa flamme (d'ailleurs, je ne serais pas surpris de revoir Naomi King dans un premier rôle, un de ces quatre, tant elle m'a fait plus forte impression que Parrish) - le petit garçon a du répondant, et c'est somme toute assez compétent au niveau production et écriture (léger bémol pour les morceaux de ouate ultra-fauchée placée sur les arbres, lorsqu'ils cherchent un sapin de Noël, et pour la surcouche de maquillage appliquée sur Parrish), mais voilà, ça ne décolle jamais particulièrement et ça ne marque absolument pas les esprits.

Regardable, sans plus.

2,75 + 0,25 pour Naomi King = un minuscule 3/6

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Christmas Yulefest 2021 - 13 - The Life and Adventures of Santa Claus (1985)

Publié le 9 Décembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Jeunesse, Noël, Review, Télévision, USA, Yulefest, CBS

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Life and Adventures of Santa Claus (1985) :

Alors que la vie de Santa Claus touche à sa fin, le Conseil de Burzee se réunit afin de décider si, oui ou non, le vieil homme mérite de recevoir le Manteau de l'Immortalité : pour convaincre ses confrères tout-puissants, le Grand Ak décide alors de narrer à ceux-ci la vie de Claus, de sa naissance à sa guerre contre les terribles Awgwas, en passant par toutes les étapes de la construction du mythe du Père Noël...

La version Rankin/Bass du récit de L. Frank Baum, déjà chroniqué en ces pages sous forme animée, et ici sérieusement condensée pour remplir moins de 50 minutes de métrage, rythmé par les coupures publicitaires habituelles à l'époque et au format.

Et honnêtement, si l'on fait exception des ellipses un peu bancales et maladroites (la grande guerre contre les Awgwas résumée en une minute), et des chansons fréquemment datées, cette version des Aventures de Santa Claus est plutôt jolie à regarder, et très aboutie techniquement.

Rankin/Bass et leurs associés japonais maîtrisaient bien la stop-motion à ce point de leur carrière, et entre le travail vocal efficace (d'ailleurs, les intonations de Peter Newman ressemblent ici beaucoup à celles adoptées, bien plus tard, par Tom Hardy pour son Bane, c'est amusant) et le design mémorable des personnages et des monstres, cela reste, 35 ans après, un joli Christmas Special débordant de magie de Noël.

4/6

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Christmas Yulefest 2021 - 12 - The Great Christmas Switch (2021)

Publié le 8 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest, GAC

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

The Great Christmas Switch (2021) :

Mère de famille débordée vivant dans l'Ohio, Kaelynn (Sarah Lind) passe Noël seule, sans ses enfants partis passer les fêtes avec leur père. Sa sœur jumelle, Sophia (Sarah Lind), est cadre dans une entreprise californienne, où elle se plie aux quatre volontés de son patron. L'espace de quelques jours, pendant les fêtes de Noël, les deux sœurs vont échanger leur place pour tenter de se changer un peu les esprits... avec des conséquences inattendues.

L'un des tous premiers téléfilms de Noël diffusés par GAC Family (la chaîne qui lave plus blanc que blanc et qui trouve que Hallmark est devenue trop libérale...) et un postulat ultra-classique pour ce qui, finalement, est une comédie de Noël pas désagréable à suivre.

Ça ressemble fortement à une production indépendante rachetée par la chaîne, au budget relativement limité (il n'y a qu'à voir la perruque fauchée utilisée au début du film et sur l'affiche), et je dirais que l'écriture et l'interprétation y sont parfois inégales, mais l'énergie qu'y met Sarah Lind fait que le tout se suit sans trop de problèmes, aidé par un ton qui ne se prend pas trop au sérieux (et par un husky plutôt mignon).

Certes, on a l'impression d'avoir déjà vu ça à de multiples reprises (cf Le Pacte secret de Noël, avec Candace Cameron Bure), et ce n'est pas totalement maîtrisé, mais au moins on ne s'ennuie pas.

Un petit 3.25/6

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Christmas Yulefest 2021 - 11 - Noël avec le Père (2021)

Publié le 8 Décembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Christmas, Noël, Review, Romance, UK, USA, Yulefest, Netflix

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Noël avec le Père (Father Christmas is Back - 2021) :

Comme tous les ans, la famille Christmas se réunit à l'occasion des fêtes de Noël dans la luxueuse demeure de Caroline (Nathalie Cox), Peter (Kris Marshall) et de leurs enfants. Il y a Joanna (Elizabeth Hurley), aux goûts de luxe, et son nouveau compagnon, Felix (Ray Fearon) ; Vicky (Talulah Riley), jeune, insouciante et libérée ; Paulina (Naomi Frederick), introvertie qui travaille constamment sur sa thèse concernant les Beatles ; Elizabeth (Caroline Quentin), la mère de tout ce petit monde ; John (John Cleese), l'oncle excentrique ; et, arrivée inattendue, James (Kelsey Grammer), le père des Christmas, qui a soudainement décidé de renouer avec sa famille, et arrive de manière inattendue avec sa petite amie américaine de 35 ans, Jackie (April Bowlby)...

Aïe. Une comédie anglaise réalisée et coécrite par un Français (ancien président des cinémas Odéon de Marseille, qui depuis s'est lancé dans la réalisation et la production avec son propre studio de production) et par le réalisateur de Noël est au rendez-vous...

Donc bon, sans surprise, si la distribution est sympathique, le film, en lui-même, est assez mauvais, une tentative de comédie déjantée où tout le monde cabotine affreusement, où le rythme est totalement bancal, où la musique surligne tout à outrance, où les effets de montage et de réalisation sont forcés... bref, c'est ultra-laborieux, jamais particulièrement drôle ou inspiré, et ça ressemble à une pièce de théâtre de boulevard... filmée comme telle.

Vraiment pas bon.

2/6 (pour quelques moments plus calmes durant lesquels les acteurs parviennent à créer un peu d'émotion)

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Christmas Yulefest 2021 - 10 - Mes fiancés de Noël (2021)

Publié le 7 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Mes fiancés de Noël (Boyfriends of Christmas Past - 2021) :

Persuadée d'avoir une vie parfaite, un meilleur ami fidèle - Nate (Raymond Ablack), un travailleur social - et une carrière de rêve dans le marketing, Lauren (Catherine Haena Kim) ne réalise pas qu'elle passe à côté de beaucoup de choses, notamment à l'approche de Noël. Mais lorsque les "fantômes" de ses ex apparaissent, l'un après l'autre, durant les nuits précédant Noël, Lauren doit apprendre à ouvrir les yeux et à profiter de l'instant présent...

Énième variation du Conte de Noël de Dickens, ce Boyfriends of Christmas Past ne se démarque pas forcément du reste des adaptations par son scénario, assez cousu de fil blanc : la publicitaire carriériste qui refuse de s'engager sentimentalement et fait passer son métier avant son bonheur personnel, c'est du grand classique, et la touche surnaturelle des esprits de ses ex qui tentent de lui apprendre une leçon est une déclinaison romantique d'un modèle bien éprouvé.

Ici, on a donc droit à une revisite des différentes relations de la vie de Lauren, au lycée, à la fac, à l'âge adulte et peu de temps avant les événements du récit, le tout sur un ton assez goguenard, puisque le personnage de Catherine Haena Kim est tout sauf impressionné ou intrigué par ce qui se passe autour d'elle.

C'est ce sens de l'humour et de l'autodérision qui, ajouté à la diversité flagrante de la distribution (toutes les couleurs de peau, toutes les origines), font que Boyfriends of Christmas Past reste agréable à suivre et divertissant.

Ça ne marquera pas forcément les esprits pour autant, et d'un point de vue technique, la prise de son est un peu faiblarde par moments (et l'écriture parfois inégale, sonnant ponctuellement faux dans son exposition ou dans son enthousiasme forcé), mais dans l'ensemble, ça se regarde.

3.5/6

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Christmas Yulefest 2021 - 09 - See You Next Christmas (2021)

Publié le 7 Décembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Christmas, Noël, Review, Romance, USA, Yulefest

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See You Next Christmas (2021) :

Tous les ans, Annie (Christine Weatherup) et Tom Clark (Vin Vescio) organisent une fête de Noël entre amis, surnommée Clarkmas. À cette occasion, Natalie (Elizabeth Guest), la cousine d'Annie, rencontre Logan (AJ Meijer), un séduisant inconnu qui partage son sens de l'humour sarcastique et sa répartie : c'est le coup de foudre, mais tout n'est pas si simple, et au fil des ans et des Clarkmas, le chemin de Logan et Natalie se croise encore et encore, sans jamais déboucher sur quelque chose de concret...

Une comédie romantique indépendante écrite, réalisée et interprétée par Christine Weatherup, une actrice américaine aperçue dans de multiples petits rôles, çà et là, et qui n'est pas sans rappeler une autre comédie romantique au postulat similaire, Rendez-vous à Noël avec Danica McKellar.

Ici, cependant, le ton est nettement plus décontracté, et moins sérieux, dès son générique dansant composé d'archives de toutes les époques, jusqu'à ses personnages assez décalés et improbables qui reviennent, année après année, à l'occasion de la fête de Noël.

D'ailleurs, si la romance principale n'est pas désagréable (les deux acteurs sont globalement bons, et ont du répondant), le film développe aussi la relation de Tom et d'Annie (la réalisatrice, donc), au gré de leur mariage. Et ça fonctionne plutôt bien, sans jamais sombrer dans le mièvre ou dans trop de clichés, et avec une distribution attachante (et une brève apparition mémorable de Janet Varney).

Pas désagréable, tout ça, malgré quelques moments un peu moins maîtrisés, que ce soit dans la réalisation ou l'interprétation, voire dans l'illustration musicale parfois pataude.

3.75/6

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Christmas Yulefest 2021 - 08 - Eights Gifts of Hanukkah (2021)

Publié le 6 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Review, Romance, USA, Yulefest, Télévision, Noël, Hanoucca, Hanukkah

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Eight Gifts of Hanukkah (2021) :

À l'occasion des huit jours de Hanoucca, Sara (Inbar Lavi), une optométriste, reçoit des cadeaux très personnels de la part d'un admirateur secret. Tout au long de cette fête juive, elle tente ainsi de trouver lequel de ses prétendants est responsable de ces cadeaux mystérieux... mais peut-être est-ce Daniel (Jake Epstein), son meilleur ami d'enfance qu'elle considère comme un frère ?

Quelques jours de retard sur la Hanoucca pour cet unique téléfilm festif de la saison à être destiné au public juif américain (visiblement, les tentatives des années précédentes n'ont clairement pas porté leurs fruits niveau audience)... et il faut se contenter d'un remake basique de Romance secrète à Noël, sur lequel on a appliqué un filtre "Judaïsme" en lieu et place du filtre "Noël" habituel.

Le résultat est somme toute assez décevant, totalement générique, et pas aidé par une distribution assez frustrante : si Jake Epstein (déjà dans Prête-moi ta main à Noël) conserve son charme très "Mark Ruffalo", et si Inbar Lavi tient bien son rôle (même si le manque de continuité dans son apparence - dans certaines scènes, elle a des poches sous les yeux et semble ne pas avoir dormi depuis des lustres - trahit un tournage chaotique), tout le reste de la distribution est oubliable au possible, pour ne pas dire insipide (surtout les innombrables prétendants fades et quelconques).

Ajoutez à cela le recyclage habituel de la chaîne, qui réutilise ici l'un des hôtels canadiens enneigés récurrents dans ses productions, et place le tout à Seattle, une fois de plus, et voilà : un téléfilm qui, pris indépendamment, n'est pas forcément plus mauvais que la moyenne du genre, mais manque cruellement de personnalité une fois replacé dans son contexte global.

Après, je suppose que si l'on est juif est que l'on désespère de voir ses traditions reflétées à l'écran en fin d'année, l'absence totale d'efforts d'Hallmark pour ce film sera compensée par le simple fait qu'au moins, ce téléfilm a le mérite d'exister...

3 - 0.25 pour tout le côté redite du métrage, qui m'a bien agacé = 2.75/6

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Les bilans de Lurdo - Christmas Yulefest 2021 - Le Pôle, saison 1 (2021)

Publié le 5 Décembre 2021 par Lurdo dans Animation, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Noël, Review, Télévision, USA, Yulefest, SyFy

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Le Pôle, saison 1 (The Pole, season 1 - 2021) :

Lorsqu'une photo compromettante adressée par Santa Claus (Bobby Moynihan) à l'une de ses lutines, l'activiste Helenor (Sasheer Zamata), est publiée dans la presse, les tensions entourant le Pôle Nord éclatent. D'un côté, les lutins mécontents des largesses de ce Santa grivois, goinfre et qui récompensent enfants sages comme garnements ; de l'autre, les partisans d'Helenor, qui pensent que tous les enfants méritent un cadeau de Noël ; ailleurs, Jack (Tim Simons), l'un des fils de Santa, ambitieux et manipulateur ; et enfin Gretchen Claus (Jillian Bell), l'épouse de Santa, qui gère le Pôle d'une main de fer, et ne voudrait pas que s'ébruitent ses aventures sexuelles avec Dasher le renne bodybuildé...

Série animée en 6 épisodes de 13 minutes environ diffusés sur SyFy, The Pole se propose de narrer le quotidien d'un Pôle Nord frappé d'un scandale, et de présenter une vision très adulte du monde du Père Noël.

Enfin, "adulte" est un bien grand mot, puisque l'on est plutôt ici dans quelque chose d'assez immature et de bas de plafond : The Pole est écrite et showrunnée par les anciens assistants de Seth Rogen et d'Evan Goldberg sur bon nombre de leurs productions, et le ton est donc fréquemment graveleux, avec un Santa goinfre et cocaïnomane qui envoie des dick pics à une lutine, des rennes qui se droguent et se prostituent, des lutins qui organisent des orgies, un Pôle Nord divisé en deux camps politiques radicalisés, des références à Die Hard (*soupir*), un bonhomme de neige stoner inspiré de Willie Nelson, un fils sportif aux dents longues, un autre bedonnant et pas très futé....

On sent que l'ambition des scénaristes est de faire de The Pole une version du Pôle Nord telle que vue par les Showtime ou HBO d'il y a quelques années, en lui donnant progressivement des atours de dramédie familiale centrée sur la dynastie des Claus, mâtinée de références évidentes à la vie politique américaine (Clinton, les élections, etc), en grande partie héritées d'une distribution vocale issue, notamment, du Saturday Night Live... mais l'immaturité assumée du tout empêche le programme de vraiment atteindre un tel statut.

En soi, cela dit, c'est plutôt amusant à regarder, d'autant que le format est relativement court. Et pour peu que l'on adhère au ton "sale gosse" du tout, on ne passe pas un mauvais moment devant ces six épisodes, qui au final totalisent à peine 70 minutes.

On regrettera cependant que le récit se finisse en queue de poisson, et que l'échec de cette expérience (SyFy s'est brièvement prise pour Cartoon Network/Adult Swim, et a lancé toute une gamme de séries d'animation pour adultes, en soirée, au mois de mars dernier) implique que The Pole ne connaîtra probablement jamais de suite.

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Christmas Yulefest 2021 - 06 - Les biscuits magiques de Noël (2021)

Publié le 4 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

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Les biscuits magiques de Noël (Gingerbread Miracle - 2021) :

Lorsqu'elle est contactée par Luis (Jorge Montesi), le propriétaire du café-pâtisserie Casillas Panadería où elle a travaillé durant sa jeunesse, Maya (Merritt Patterson), avocate indépendante dont la carrière fait du surplace, ne sait pas à quoi s'attendre. Elle apprend alors que Luis, désormais veuf, veut vendre le café, au grand dam d'Alex (Jon Ecker), son neveu, que Maya connaît depuis toujours. Alex et la jeune femme finissent ainsi par faire équipe pour trouver un acheteur digne de ce nom au café... et par se rapprocher par la même occasion.

Hmm... ce téléfilm m'embête. Parce que dans l'absolu, il n'est pas mauvais : la distribution est sympathique (Jon Ecker est une sorte de croisement entre Tom Welling et Matthew Bomer, Merritt Patterson est toujours agréable à suivre), la touche latino change un peu, et l'écriture est même un peu meilleure que la moyenne des productions Hallmark, avec des clichés utilisés mais de manière un peu différente (la rivalité avec le chef français, la jalousie d'Alex, l'absence de quiproquo de dernière minute, la touche "magique")... mais franchement, c'est à peine regardé, à peine oublié.

Probablement parce que le scénario en lui-même n'est pas très intéressant/original, et se résume à un énième "il faut sauver tel bâtiment ou tel magasin" mâtiné de "ils se connaissent depuis leur enfance et renouent à l'occasion de Noël". Rien de bien palpitant, un dénouement que l'on devine dès les premières minutes du film, et l'on finit donc ce métrage en pilotage automatique, sans trop prêter attention à ce qu'il s'y passe.

Et c'est dommage, parce qu'encore une fois, ce n'est pas mauvais pour autant.

3/6

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Christmas Yulefest 2021 - 04 - You, Me & the Christmas Trees (2021)

Publié le 2 Décembre 2021 par Lurdo dans Christmas, Cinéma, Critiques éclair, Comédie, Hallmark, Noël, Review, Romance, Télévision, USA, Yulefest

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You, Me & the Christmas Trees (2021) :

Parce que sa récolte annuelle est victime d'une étrange maladie qui tue tous les sapins en moins d'une semaine après leur coupe, Jack (Benjamin Ayres) se tourne vers Olivia (Danica McKellar), une arboriste spécialisée dans les conifères. Ensemble, le duo va tenter de trouver une solution à ce problème inexplicable... tout en célébrant les fêtes de Noël.

L'un des tous premiers téléfilms festifs de la saison (diffusé le 22/10 aux USA !), ce métrage Hallmark a reçu un accueil assez hostile outre-Atlantique, pas aidé par l'annonce de la défection de McKellar pour une nouvelle chaîne concurrente, GAC, fondée par l'ancien patron d'Hallmark et financée par une droite américaine très très conservatrice.

Dans l'absolu, cependant, You, Me and the Christmas Trees n'est pas particulièrement mauvais, à défaut d'être mémorable : c'est un téléfilm Hallmark totalement générique, avec un focus sur la science inévitable compte tenu du lobbying de McKellar pour cette discipline, et avec un couple à l'alchimie assez moyenne, qui ne fait pas vraiment d'étincelles.

Le postulat de départ, qui en théorie changeait un peu, est vite rattrapé par le cahier des charges Hallmark (meilleur copine rousse, enchaînement des festivités et traditions de Noël, concours culinaire, fabrication de maisons de pain d'épices, shopping, échange de cadeaux...), les passages en mode Skype sont assez maladroits, et Jason Hervey (qui jouait déjà avec McKellar, enfant, dans Les Années coup de cœur) est assez mauvais cabotin en grand méchant dans les deux scènes où il apparaît... mais ce n'est pas assez pour vraiment tirer le tout vers le bas plus que de mesure, et au final, ce téléfilm s'avère anecdotique au possible.

3 - 0.25 pour la résolution bâclée de l'histoire des arbres malades et la dispute forcée du dernier quart d'heure = 2.75/6

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Christmas Yulefest 2021 - 03 - How to Deter a Robber (2021)

Publié le 1 Décembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Noël, Review, USA, Thriller, Yulefest

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How to Deter a Robber (2021) :

Alors qu'elle passe les fêtes de fin d'année en compagnie de sa mère (Gabrielle Carteris) dans le chalet familal, Madison (Vanessa Marano) découvre, en compagnie de son petit-ami Jimmy (Benjamin Papac), que le chalet voisin est inoccupé. Ils s'y introduisent et y passent la nuit mais, rapidement, au matin, ils découvrent que l'habitation a été cambriolée pendant leur sommeil. Pointés du doigt, Madison et Jimmy sont alors confiés à l'oncle de la jeune femme, Andy (Chris Mulkey), qui croit en leur innocence et leur apprend à se défendre... car les cambrioleurs (Sonny Valicenti, Abbie Cobb) sont de retour.

Pas un film de Noël au sens propre du terme, puisque ce métrage se veut un hybride de comédie indépendante et de thriller, mais Noël y est omniprésent, tant au niveau de la neige que des décorations, ou encore des chansons de Noël qui constituent l'essentiel de la bande originale, dans des versions décalées.

Seul problème : le film n'est pas une très bonne comédie indépendante (les personnages sont tous stupides, voire pour certains à la limite de l'autisme, le rythme est mollasson, l'humour est forcé) ni un thriller réussi (la tension est inexistante, notamment parce que les personnages sont tous stupides et incompétents, et que les moindres moments plus noirs sont immédiatement désamorcés).

Et ne vous laissez pas avoir par l'affirmation de l'affiche ci-dessus ("Un Maman j'ai raté l'avion pour adultes"), c'est mensonger : oui, l'espace d'une scène et demi, les deux protagonistes fabriquent des pièges à la con. Mais le film ne s'en sert jamais, ou alors hors-champ.

Autrement dit, le métrage n'a vraiment pour lui que son atmosphère (c'est plutôt joliment filmé), sa durée limitée (85 minutes tout compris), et le capital sympathie de Vanessa Marano.

C'est insuffisant.

2.25/6

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Christmas Yulefest 2021 - 02 - Une Invitation inattendue pour Noël (2021)

Publié le 30 Novembre 2021 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Comédie, Cinéma, Télévision, Romance, USA, Noël, Christmas, Yulefest, Hallmark

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Une Invitation inattendue pour Noël (Crashing through the Snow - 2021) :

À sa grande surprise, Maggie (Amy Acker) est invitée par Kate (Brooke Nevin), la nouvelle compagne de son ex-mari Jeff (Kristian Bruun), à passer Noël, avec eux et avec les deux filles de Maggie et Jeff, dans le luxueux hôtel familial situé en pleine montagne. Dubitative et un peu jalouse, Maggie accepte, bien décidée à ne pas se laisser voler la vedette par la future belle-mère de ses filles... mais lorsqu'elle rencontre Sam (Warren Christie), le frère de Kate, ses priorités changent.

Premier film de Noël de l'année 2021, sacrifié au mois de juillet, ce Crashing through the snow ne méritait pas un tel sort, bien au contraire.

J'ai même envie de dire qu'il sera le mètre étalon à battre pour tous les autres téléfilms de la saison, tant il s'est avéré une excellente surprise, à la fois assez classique dans sa romance (qui fonctionne bien, d'ailleurs, puisque les deux acteurs ont une bonne alchimie) et dans ses clichés (toutes les traditions de Noël, etc), et différent dans sa mise en place, dans sa distribution (Bruun est tout sauf un homme Hallmark classique), dans le fait que tous les personnages sont développés, que ça présente une famille recomposée où le divorce n'est pas synonyme de guerre entre les ex, que ça s'intéresse presque autant au côté maternel de Maggie qu'à la romance, etc.

Ajoutez à cela une Amy Acker comme toujours excellente et trop rare, une Brooke Nevin attachante, un humour un peu plus osé (Jeff et Kate semblent avoir en commun un certain penchant pour les présidents américains ^^) et des fillettes sympathiques, et voilà, un téléfilm Hallmark tout sauf typique de la chaîne... et c'est probablement parce qu'il n'a pas été produit en interne, mais a été acheté à une maison de production.

Dommage qu'il ait été diffusé en été, ce qui garantit généralement des audiences plus faibles et un succès moindre.

4.5/6

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Christmas Yulefest 2021 - 01 - Maman, j'ai raté l'avion ! Ça recommence (2021)

Publié le 29 Novembre 2021 par Lurdo dans Review, Critiques éclair, Cinéma, Comédie, Action, Jeunesse, USA, Noël, Christmas, Yulefest, Disney

C'est bientôt Noël : chez les Téléphages Anonymesc'est l'heure du marathon de cinéma festif de la Christmas Yulefest, et ce jusque début janvier...

Maman, j'ai raté l'avion ! Ça recommence (Home Alone 6 : Home Sweet Home Alone - 2021) :

Alors que toute sa famille part passer Noël au Japon, Max (Archie Yates) se retrouve seul dans sa luxueuse demeure, et doit apprendre à se débrouiller lorsque deux cambrioleurs, Pam (Ellie Kemper) et Jeff (Rob Delaney), tentent de s'introduire chez lui pour récupérer un objet de valeur...

Énième déclinaison de l'indéboulonnable Home Alone de Chris Colombus et John Hughes, ici confiée à la réalisation de Dan Mazer (Dirty Papy, The Exchange) et de deux comiques du Saturday Night Live, ce reboot/remake du Maman, j'ai raté l'avion ! de 1990 prouve une fois de plus que l'alchimie de l'original est inimitable, après quatre autres suites de moins en moins probantes.

En même temps, le film abat toutes ses cartes dans ses cinq premières minutes : le jeune "héros" est immédiatement insupportable, impertinent, irrespectueux, tête à claques, sa mère n'est guère mieux (elle est du genre à s'incruster dans une maison porte-ouvertes pour que son fils y fasse ses besoins), et les deux "cambrioleurs" de service sont un couple de parents ayant des problèmes d'argent, et cherchant à récupérer une antiquité de valeur que l'antipathique protagoniste gâté leur a apparemment volée.

Oui, cette version de Home Alone fait bien de ses criminels des victimes, et du garçonnet un petit con privilégié... mais le film ne semble jamais avoir conscience de ce côté guerre des classes et de cette inversion des valeurs, trop préoccupé qu'il est à suivre les grandes lignes de l'original, et a présenter le tout comme le combat héroïque d'un enfant contre des intrus incompétents (pendant 15 minutes, pas plus : tout le reste n'est que de la mise en place et du remplissage avant et après la tentative d'effraction).

Des intrus qui sont pourtant humanisés outre-mesure, tant dans leurs problèmes financiers que professionnels, voire même familiaux, puisqu'on a droit à des scènes totalement inutiles avec le frère de Jeff, sa compagne et leur enfant, puis dans la maison de retraite où ils participent à un concert caritatif, à l'Église, avec l'agent immobilier, etc, etc, etc. Ce qui crée un joli paradoxe lorsque vient le moment du slapstick sadique et des pièges dont ils sont victimes, puisque le métrage nous demande alors de nous ranger du côté d'un Max sous-développé et énervant, tandis qu'il brutalise ce couple un peu paumé.

Ajoutez à cela de l'humour assez plat, des caméos inutiles de nombreux collègues des scénaristes (souvent sous-exploités), des chutes téléphonées, des références anachroniques (la parodie de Scarface), et des clins d'œil balourds à la franchise originale (caméo éclair du frère de Kevin McAllister en officier de police du quartier, dialogues médiocres du genre "are you saying they left you.... home alone ?" et "pourquoi ils s'échinent à faire des remakes, c'est toujours moins bien que les films originaux !" accompagnés d'un coup de coude au spectateur), de l'émotion artificielle et forcée vers la fin, et voilà, probablement l'un des plus mauvais épisodes de la franchise.

Reste la musique de John Debney, qui recycle tant bien que mal les thèmes musicaux de John Williams, sans réussir à transcender la platitude absolue de cette production Fox récupérée par Disney.

1.5/6

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Les bilans de Lurdo : Harvey Birdman - Attorney General (2018) et Birdgirl, saison 1 (2021)

Publié le 27 Novembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Les bilans de Lurdo, Review, Romance, Science-Fiction, Télévision, USA, Science Fiction

Il y a bien longtemps (les années 60), Hanna-Barbera produisait les aventures de Birdman, un super-héros ailé affrontant le crime grâce à des pouvoirs surnaturels conférés par le dieu Ra.

Et puis, au début des années 2000 et pendant 39 épisodes, la chaîne Cartoon Network a réinventé le personnage dans le cadre de son créneau Adult Swim, sous le titre Harvey Birdman - Attorney at Law : désormais avocat au sein d'un cabinet peuplé d'anciens personnages Hanna-Barbera (tant dans le rôle de clients que de collègues ou d'ennemis), Birdman évoluait au sein d'un univers parodique et satirique, souvent surréaliste et non-sensique, qui a très largement contribué à forger l'identité et le ton d'Adult Swim.

La série s'est arrêtée en 2007, et le personnage est resté longtemps dormant... jusqu'en 2018.

Harvey Birdman - Attorney General (2018) :

Lorsque Phil Ken Sebben (Stephen Colbert) se réveille, il découvre qu'il est Président des USA. Perplexe, il demande à Harvey Birdman (Gary Cole), désormais auteur de thrillers pour le compte de Sebben, de devenir assistant de l'Attorney General, Birdgirl (Paget Brewster), pour tenter de comprendre la situation...

Une reprise des personnages principaux de la série originale, doublée par les mêmes acteurs, et qui souffre peut-être d'être un peu trop ancrée dans l'actualité de 2017-2018, à savoir Trump, Alex Jones (ici incarné par Peter Potamus), les fake news, l'impeachment, Make America great again, et tout et tout.

Après, cela reste une demi-heure au rythme effréné, qui se permet une menace nucléaire, un Birdman à la retraite, un numéro musical, et une animation somme toute assez limitée, principalement prétexte à une réunion de quasiment tous les personnages principaux du show.

Sympathique, mais pas forcément très mémorable.

Birdgirl, saison 1 (2021) :

Lorsque Phil Ken Sebben trouve la mort dans un accident, sa fille Judy (Paget Brewster) hérite de Sebben & Sebben. Elle tente alors de ménager sa double vie de super-héroïne et de cadre de direction avec sa meilleure amie Meredith (Negin Farsad), et son équipe...

Une série animée en six épisodes d'une vingtaine de minutes à peine, et qui, dès son générique bourré d'énergie, donne le ton du programme : un show ultra-dynamique, décalé et pétillant, un mélange de série super-héroïque et de workplace comedy, qui n'est pas sans rappeler ce que DC avait tenté avec son Power Girl signé Palmiotti et Conner.

Névrosée et hyperactive, Judy y fait donc de son mieux pour gérer son entreprise, ses employés et l'héritage de Phil Ken Sebben, et elle a fort à faire, tant tous ses subordonnés sont tous aussi barrés les uns que les autres ; il y a son amie Meredith, aux pouvoirs psychiques menaçants ; Gillian (Kether Donohue), l'assistante ultra-zélée de Judy ; Paul (Tony Hale), le masseur de l'entreprise, très particulier et exubérant ; Birdcat, le chat ronchon de Judy ; Dog (John Doman), un chien humanoïde responsable de la sécurité ; Charlie (River Ramirez), en charge des relations publiques...

Et puis il y a aussi l'immeuble accueillant Kebben & Kebben, qui se rebelle contre la nouvelle propriétaire lorsque celle-ci décide d'y installer le Web.

Se succèdent ainsi des mésaventures improbables et absurdes, qui s'éparpillent parfois (l'épisode sur le prépuce magique meurtrier, WTF) mais qui restent toujours divertissantes, aidées par des doubleurs investis et motivés, et par une direction artistique solide.

Ajoutez à cela une caractérisation qui ne se limite pas à de vagues archétypes et approfondit un peu ses personnages, et voilà, une série courte (à peine deux heures au total) mais amusante, qui mériterait une seconde saison.

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Un film, un jour (ou presque) #1551 : Dune - Première partie (2021)

Publié le 26 Novembre 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Critiques éclair, Drame, Review, Romance, Science Fiction, Science-Fiction, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Dune - Première partie (2021) :

Héritier de la Maison Atreides, Paul (Timothée Chalamet) accompagne sa famille sur la planète Arrakis, qui a été offerte à la Maison par l'Empereur galactique. Mais sur place, les Atreides ne trouvent que soleil, sable et hostilité des autochtones, échaudés par le joug cruel des Harkonnen, précédemment en charge des lieux et de l'extraction minière de l'Épice. Lorsque les Atreides sont trahis et exterminés par les Harkonnen, Paul et sa mère (Rebecca Ferguson) s'enfuient, trouvant refuge auprès des Fremen, peuple des dunes dont Paul pourrait bien être le Messie...

Après l'échec de l'adaptation made in Jodorowsky, et l'adaptation controversée mais marquante de David Lynch (et sans mentionner les mini-séries un peu fauchées de SyFy, à la musique mémorable signée Brian Tyler), voici la dernière version en date de Dune, de Frank Herbert, une version à gros budget et en deux parties (seule la première a été tournée jusqu'à présent) confiée à Denis Villeneuve, à la réalisation et l'écriture (où il est accompagné d'Eric Roth, spécialiste des dramas oscarisables, et de Jon Spaihts, au CV plus inégal : Doctor Strange, Passengers, La Momie).

Sur le papier, Villeneuve est un choix logique : réalisateur éprouvé et récompensé ayant fait ses preuves dans le genre de la science-fiction (Blade Runner 2049, Premier Contact), il est désormais bankable et, un peu à l'instar de Christopher Nolan, il est considéré par la critique comme un faiseur de science-fiction intelligente (à l'opposé de tous ces films de science-fiction pour gamins avec des chevaliers, des pouvoirs magiques, des épées laser, etc ^^).

Le seul souci, c'est que, comme Nolan, Villeneuve est certes un très bon artiste visuel, avec un sens du cadre et des images mémorables, mais qu'il est peut-être trop intellectuel dans son approche du genre, ou du moins qu'il est à la réalisation ce qu'Alexandre Desplat est à la musique de film : très doué, techniquement souvent irréprochable, mais incapable de ne pas donner à ses œuvres un côté un peu froid et distant.

Ici, c'est à nouveau le cas, même si, porté par le récit de Herbert et par l'interprétation habitée de Rebecca Ferguson, Dune s'en sort mieux. Contrairement à l'enthousiasme débridé de beaucoup de critiques et de spectateurs, qui ont vu là un nouveau chef d'œuvre du genre, je reste cependant plus mitigé : Dune est une bonne surprise, une revisite intelligente et maîtrisée du récit de Herbert... mais plusieurs des choix artistiques effectués par Villeneuve n'ont pas vraiment fonctionné sur moi.

À commencer par le rythme du métrage. Pas de problème pendant une grosse moitié (voire une heure 45), et puis, une fois la trahison des Harkonnen arrivée, l'intérêt retombe nettement. Un problème inhérent au découpage du film et du récit : toute cette première partie du film correspond en effet au premier acte d'un film plus traditionnel (la mise en place) et à l'arrivée de l'élément perturbateur (la trahison). Le second acte, lui, se retrouve ainsi à cheval entre ce film et sa suite à venir, et c'est toute la dynamique du métrage qui en est perturbée, puisque le film s'achève en queue de poisson, de manière assez agaçante (d'autant plus que la suite était tout sauf acquise au moment du tournage).

Autre point auquel je n'ai pas vraiment accroché, la direction artistique du film. Un mélange bâtard de science-fiction futuriste, avec des vaisseaux aux formes épurées, angulaires ou ovoïdes, et de présent terrien, avec cornemuses, costumes quasi-contemporains, certains décors, pause café chez les Fremen, etc.

Une étrange dichotomie qui m'a ponctuellement sorti du film, et manque en tout cas de la folie graphique des versions préalables de Dune. Idem pour la bande originale de Hans Zimmer, comme souvent en mode sound design, qui parvient fréquemment à créer une ambiance étrange et étrangère (au sens extraterrestre du terme), mais retombe ponctuellement dans ses clichés musicaux datés (la voix féminine plaintive dans le désert, certaines orchestrations).

Et puis on sent aussi un peu trop certaines coupes effectuées au montage : rien de rédhibitoire, mais des transitions frustrantes, çà et là.

Dans l'ensemble, cependant, Dune reste un bon film de SF : c'est bien filmé, bien interprété, bien casté et plutôt bien raconté. Reste qu'en fin de compte, ce n'est qu'une moitié de film assez inégale en intérêt, dont il faudra voir la suite pour vraiment estimer si elle est réussie ou non.

4/6

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Un film, un jour (ou presque) #1550 : Black Friday (2021)

Publié le 25 Novembre 2021 par Lurdo dans Cinéma, Christmas, Comédie, Critiques éclair, Fantastique, Horreur, Noël, Review, Science-Fiction, Science Fiction, USA, Yulefest

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Black Friday (2021) :

Le soir de Thanksgiving, les employés d'un magasin de jouets (Bruce Campbell, Devon Sawa, Ivana Baquero, Ryan Lee, Michael Jai White...) se préparent au Black Friday, lorsqu'une pluie de météorites frappe les États-Unis. Bien vite, le petit groupe réalise alors que des parasites extraterrestres tombés du ciel transforment leurs clients en créatures sanguinaires, qui assiègent le magasin...

Une comédie horrifique reposant sur un postulat tout simple, assimilant les hordes de shoppers du Black Friday à des hordes de zombies décérébrés et frénétiques... et l'intérêt du métrage s'arrête malheureusement là.

Manque de rythme, humour faiblard, personnages peu développés ou attachants, musique un peu envahissante (et fréquemment dérivative), structure bancale : la mayonnaise ne prend quasiment jamais, si ce n'est au niveau des maquillages relativement efficaces (le kaiju final, je suis moins convaincu). Le reste, malheureusement, tombe bien trop souvent à plat, et ne donne pas grand chose à faire à Bruce Campbell ou aux autres acteurs.

Au final, il émane de ce film une impression d'inachevé, un peu comme si c'était le premier jet du scénario qui avait été tourné - ce qui n'est pas forcément surprenant, puisque c'est ici le premier film du réalisateur et du scénariste. Une occasion manquée, en somme.

2.25/6

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Un film, un jour (ou presque) #1548 : Red Notice (2021)

Publié le 23 Novembre 2021 par Lurdo dans Action, Aventure, Cinéma, Comédie, Critiques éclair, Histoire, Review, Romance, USA, Netflix

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

Red Notice (2021) :

Pour sauver sa carrière et s'innocenter aux yeux d'Interpol, John Hartley (Dwayne johnson), un profiler du FBI, doit faire équipe avec Nolan Booth (Ryan Reynolds), un voleur d'art sarcastique, pour trouver trois œufs légendaires ayant appartenu à Cléopatre, avant que le Fou (Gal Gadot), autre voleuse de talent, ne mette la main dessus...

Des stars bankables et sympathiques (Ryan Reynolds, The Rock, Gal Gadot), des aventures internationales, de la cambriole, des nazis, de l'archéologie, un budget conséquent... Red Notice, le dernier blockbuster de Netflix, avait tout pour faire passer un bon moment.

Et puis finalement, si le film n'est pas désagréable à suivre, il est aussi très peu mémorable, plombé par de nombreux choix d'écriture et de réalisation peu probants.

Je pourrais mentionner le script capillotracté et souvent approximatif, trop préoccupé à assurer et mettre en place tous les éléments de ses rebondissements pour vraiment bien camoufler ses grosses ficelles narratives et ses personnages au développement inégal ; je pourrais parler de ces scènes d'action visuellement brouillonnes (la grande poursuite finale change constamment d'axe de caméra, fracassant allègrement bon nombre de règles de montage) inhérentes au réalisateur, Rawson Marshall-Thurber (déjà réalisateur des très oubliables Agents presque secrets et Skyscraper avec The Rock) ; je pourrais citer l'accent improbable de Chris Diamantopoulos, capable de bien mieux ; ou encore ce rythme un peu bancal visant à atteindre les deux heures obligatoires des productions Netflix, et ces effets spéciaux numériques très inégaux.

Mais bon. C'est un blockbuster destiné à être regardé semi-distraitement en streaming, The Rock et Ryan Reynolds (qui font du The Rock et du Reynolds) ont une bonne alchimie (on ne peut pas en dire autant de Gadot, trop souvent quelconque, et manquant clairement de présence - surtout pour un salaire de 20M$), c'est ponctuellement amusant (notamment parce que ça désamorce spontanément et délibérément certains des problèmes de logique du script, en les mentionnant explicitement ou en les expliquant ultérieurement) et ça se visionne tranquillement, sans plus.

3.25/6

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Et comme toujours, vous pouvez retrouver la liste complète de tous les films passés en revue sur ce blog dans le menu Index de haut de page, ou en cliquant directement sur ce lien (000-1000) et sur celui-ci (1001-2000)...

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Un film, un jour (ou presque) #1547 : L'enfance volée de Jan Broberg (2017)

Publié le 22 Novembre 2021 par Lurdo dans Biographie, Cinéma, Critiques éclair, Documentaire, Religion, Review, Science Fiction, USA

Au programme : un film par jour, cinq jours par semaine, et des critiques d'une vingtaine de lignes, tout au plus.

L'enfance volée de Jan Broberg (Abducted in Plain Sight - 2017) :

Un documentaire que l'on m'avait conseillé en me promettant une histoire improbable et déglinguée, et il est vrai que, sur ce plan, c'est effectivement le cas.

Après, j'avoue être resté un peu sur ma faim au final. Probablement que c'est dû au fait que je ne suis pas forcément accro aux documentaires criminels racoleurs tellement à la mode outre-atlantique et en France, aux Faites entrer l'accusé, etc... et pourtant, en théorie, cette histoire avait vraiment de quoi interpeler.

Dans les années 70, une famille mormone, infiltrée pendant des mois et des mois par B, un ami de la famille (au charisme de poulpe mort, qui plus est), qui avait jeté son dévolu sur Jan, l'une des fillettes Broberg, âgée de 12 ans... un pédophile séducteur qui, pour arriver à ses fins, a entretenu une relation amoureuse adultère avec la mère de la fillette (!), avec le père de la fillette (!), et avec la fillette (!). Puis il a enlevé cette dernière, pour la séquestrer en lui faisant croire qu'elle avait été choisie par des extraterrestres pour porter le nouveau Messie intergalactique, comme la Vierge Marie d'une planète lointaine...

Vient ensuite après un mariage au Mexique, et le retour de la fillette dans sa famille, sans réelle poursuite judiciaire (les parents ont abandonné toute poursuite, Jan est amoureuse de B), voilà que la relation entre la mère et le prédateur sexuel reprend, pendant des mois, en parallèle de son histoire avec Jan. Et puis Jan "fugue" à l'autre bout du pays, en réalité enlevée de nouveau par B, qui l'a placée dans une école catholique en la faisant passer pour sa fille, et en se prétendant agent de la CIA incognito...

S'ensuit un nouveau retour de Jan chez elle, l'incendie de la boutique de son père par des hommes payés par B, et encore aujourd'hui, un harcèlement qui n'a de cesse, puisque B n'a jamais réellement été condamné à la hauteur de ses crimes (et des actes immondes pratiqués sur d'autres enfants)...

Oui, c'est une histoire rocambolesque, et par moments, on a envie de se dire que tout a été inventé, qu'il n'est pas possible d'être aussi bête naïf et crédule (en même temps, à la base, les Mormons... ^^) ; et oui, le documentaire, en soi, est plutôt bien ficelé, même si les reconstitutions sont parfois de trop.

Mais en fin de compte, malgré sa volonté d'être une histoire de résilience et de courage, ça reste une sorte d'accident de voiture à l'américaine : on regarde ça, incrédule, on se facepalme, on se moque parfois, mais on ne retient pas grand chose d'autre que le côté trashy et scandaleux du tout.

3/6 (pour le coup, dans le genre histoire déglinguée, documentaire WTF et Mormons, j'ai préféré Tabloid)

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Les bilans de Lurdo : Star Trek Lower Decks, saison 2 - dernière partie : 2x10 + bilan (2021)

Publié le 21 Novembre 2021 par Lurdo dans Action, Animation, Aventure, CBS, Comédie, Critiques éclair, Les bilans de Lurdo, Review, Science Fiction, Science-Fiction, Star Trek, Télévision, USA, Lower Decks

Un peu comme lors de la saison 1, la série Lower Decks semble partie pour se terminer de manière plus sérieuse et sérialisée que durant ses premiers épisodes... et ce n'est pas un mal.

Lower Decks, saison 2 - dernière partie (2021) :

- 2x10 - Alors que la promotion imminente du Capitaine Freeman sur un autre vaisseau sème la discorde parmi le senior staff du Cerritos, une mission de l'USS Archimedes tourne mal, et impose à tout l'équipage du Cerritos de collaborer et de démanteler la coque du navire, à temps pour secourir d'Archimedes...

Un peu bizarre, cet épisode (quasi) à suivre qui arrive sur les talons d'un épisode 9 ressemblant déjà beaucoup à un season finale concluant le fil conducteur de la saison.

Bizarre, car ce final est totalement indépendant des 9 épisodes précédents (sa dernière scène exceptée), et plutôt agréable : une intrigue contenue avec du suspense, un message d'unité de l'équipage, avec en prime un gros clin d'œil à Seaquest DSV, des scènes consacrées à tout le monde, une caractérisation efficace...

Bref, il y a de quoi être satisfait par tout ça... quand bien même la toute fin semblerait arriver un peu comme un cheveu sur la soupe, avec une arrestation sommaire et arbitraire qui aurait, à la limite, sa place dans un procedural contemporain, mais semble ici un peu artificiel et précipité.

Après, ça restait un épisode plutôt réussi... comme le final de la saison 1.

 - Bilan saisonnier -

Lorsque je me penche de nouveau sur les bilans de cette saison 2, que vois-je ? Je vois une série qui a réussi à apprendre de ses erreurs, et à capitaliser sur ses points positifs, mais qui continue tout de même à fonctionner sur une même formule (du fanservice à gogo + un peu de relationnel). Une formule certes allégée sur de nombreux plans en comparaison de la saison 1 (le rythme, l'hystérie générale, les gros traits des personnages, l'omniprésence de Mariner, tout ça s'est amélioré), mais qui reste toujours intrinsèque à l'ADN du show.

Le programme reste donc toujours un peu inégal, cherchant son point d'équilibre entre sérieux et délire parodique, et, occasionnellement, il verse encore trop dans une direction ou dans l'autre, mais cette saison 2 de Lower Decks est un pas dans la bonne direction : la série progresse lentement, mais sûrement, même si je reste toujours loin de partager les commentaires extatiques d'une grosse partie du web anglo-saxon.

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